• Itinéraire d'un jeune Breton mort en Déportation
    Un film de Dominique Philiponska et Alain Quillévéré


    Ce film et ce livre existent grâce à des dizaines de documents retrouvés dans une déchetterie à Lannion. Ils tracent le portrait et l’itinéraire d’un jeune breton, d’abord séminariste, puis soldat et cheminot avant de choisir la voix de la résistance. C’est l’histoire d’un homme ordinaire, qui fait des choix courageux dans un contexte extraordinaire. Il meurt à quelques semaines de l’effondrement du régime nazi au camp de Flossenbürg en Allemagne.

     

     

    Itinéraire d'un jeune Breton mort en déportationHistoire d’un film

    L’histoire de ce film débute il y a une dizaine d’années, lorsqu’un habitant de Lannion (Côtes-d’Armor) se rend à la déchetterie de sa commune pour se débarrasser de ses encombrants. Son attention est alors attirée par une boite à chaussures gisant au fond de la benne, d’où émergent, pêle-mêle, les lettres, papiers d’identités et autres pièces administratives d’un homme mort en déportation, Alfred Bihan. Récupérant le tout, il le ramène chez lui et le dépose sur une étagère de son garage, conscient d’avoir sauvé de la destruction des pièces d’une importante valeur historique.

    Quelques mois plus tard, il les montre à l’un de ses cousins, Alain Quillévéré. Ce dernier, ayant fait des études d’histoire, se plonge dans ces documents, les lit et relit, commence à les classer par ordre chronologique. Il y a là près de cent quarante documents les plus divers : photos, carte d’identité, livret et attestations militaires, lettres de prison et du camp de concentration, lettres d’un compagnon de déportation, traces de toutes les démarches entreprises par le frère de cet homme et son épouse pour obtenir, après guerre, la reconnaissance matérielle et morale de la Nation.

     Persuadé que les pièces de grand puzzle épars méritent mieux que de reposer sur une étagère, Alain Quillévéré demande à son cousin de les lui confier et rentre chez lui, en banlieue parisienne, nanti du précieux paquet. Et là, peu à peu, au fil de l’exploration systématique de ce corpus, la figure de cet inconnu – qui n’est encore à ce moment-là qu’un visage jauni sur la photo d’une carte d’identité, une silhouette revêtue d’une capote de drap militaire sur une autre – s’immisce peu à peu dans son existence.

    Dès lors une interrogation émerge, lancinante, jour après jour plus pressante. Qui était cet homme, quel chemin, quels choix l’ont mené d’un paisible village trégorois aux bagnes nazis ? Commence alors une longue quête, entre les archives publiques et privées, les paroles de ceux qui partagèrent un moment de sa vie, résistants emprisonnés avec lui à Saint-Brieuc ou Compiègne, survivants des camps, comme ce compagnon de déportation seul témoin de sa mort. Démarche scientifique, validée par l’obtention d’une maîtrise d’histoire à l’université de Paris 1 sous la direction de Denis Peschanski, mais aussi, et peut-être surtout, aventure humaine. Celle de redonner vie, dans la mémoire des femmes et des hommes de notre temps, à un inconnu mort d’épuisement et de mauvais traitements un matin de février 1945, dans un camp de Bavière, à quelques semaines de la délivrance. 

    En 2008 les éditions Skol Vreizh publient le mémoire d’Alain Quillévéré sous le titre Mémoire retrouvée d’un jeune patriote. La sortie de ce livre donne lieu à un article dans l’hebdomadaire Le Trégor, que Dominique Philiponska, en vacances en Bretagne, lit peu après. Intrigué par cette histoire de sauvetage in extremis de documents, et par la découverte qui s’en est suivie de la vie d’un homme peu à peu tombé dans l’oubli, il décide de rencontrer son auteur. Au terme de longs échanges, ils s’accordent pour donner une traduction filmique à cette histoire. Le choix du documentaire s’impose presque d’emblée, par la quantité et la qualité des documents conservés, le nombre de témoins directs encore en vie, mais aussi la diversité des lieux qu’à fréquentés Alfred Bihan au cours de sa brève existence. 

    Commande DVD et livre : dominiquephiliponska@wanadoo.fr
    Prix du DVD : 15 euros + frais de port (3 euros)

     

    Renonçant au séminaire, Alfred Bihan devance l'appel, il est incorporé en 1939. Démobilisé en 1940, son âge et son statut de célibataire en font un candidat idéal pour le Service du Travail Obligatoire. Réfugié en Bretagne, sa vie bascule un matin de mars 1943 sur l'île Maudez. Basé sur des documents retrouvés dans une déchetterie à Lannion, ce film livre le portrait et l'itinéraire d'un jeune homme ordinaire, mort à quelques semaines de l'effondrement du régime nazi, au camp de Flossenbürg, en Allemagne.

    sources: http://ploeuc-genealogie.over-blog.com/  &  http://www.tvr.bzh/

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  • Enfant, passionné d’Histoire, j’aimais à me déguiser en résistant. Mais un jour, on m’apprit qu’en 1944 mes grands oncles Job et Pierre, fervents nationalistes bretons, s'étaient au nom de Dieu et de la Bretagne battus contre la Résistance, au sein d’une formation portant l’uniforme SS, la dite « Formation Perrot ». Après plusieurs années de recherches, je pars sur les traces de mes aïeux collaborateurs, de Bretagne jusqu’en Allemagne et en Irlande. A travers ce road-movie d’investigation circulant de la petite à la grande Histoire, et l’improbable périple de Job et Pierre à travers l’Europe des années 40/50, ce film veut, au-delà de cette histoire familiale, comprendre les raisons de l'engagement de ces hommes, alors âgés d’à peine vingt ans, et mettre en lumière cette période méconnue du mouvement nationaliste breton.

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  • Un film sur ses aïeux collabos  (OF 29/05/2015)« Enfant, passionné d’histoire, j’ai longtemps joué à la guerre, à la Résistance. Mes héros s’appellent Jean Moulin, Raymond Aubrac… Jusqu’au jour où une tante me lance à 12 ans : tu sais, dans ta famille, tout le monde n’aimait pas les résistants… Certains les appelaient les terroristes. » Ainsi débute, dans le décor du Fort-Bloqué, près de Lorient, le documentaire de Vincent Jaglin La découverte et l’ignorance, Histoire de mes fantômes bretons . Le film a obtenu le Grand prix du documentaire historique à Blois.

    Une parole enfin libérée

    Alors qu’il a 21 ans, Vincent Jaglin entame ses recherches. « Je ne savais pas que ça allait me prendre 10 ans. » L’assistant-monteur de profession voit dans son histoire familiale « quelque chose de cinématographique. » En 1944, ses grands oncles, Job et Pierre Hirgair, fervents nationalistes bretons, se sont, « au nom de Dieu et de la Bretagne, battus contre la Résistance, au sein d’une formation portant l’uniforme SS, la Bezen Perrot » . Et son arrièregrand-tante Anna a « embrigadé » des jeunes de Baud. À force de patience et de pugnacité, Vincent Jaglin a convaincu les membres de sa famille de parler de ce sombre passé, face caméra. « Cela a fait du bien de libérer la parole qui était tue », glisse-t-il. La Bezen Perrot, la milice nationaliste bretonne sous uniforme allemand, composée d’environ 60 jeunes, a pris part aux rafles et aux exactions contre les résistants. Audelà de la Collaboration, ses membres défendent aussi l’idée d’une race celte des Bretons supérieure à la race latine des Français. Sur le net, le documentaire a déchaîné les passions. « Une phrase d’un historien dans le film ne passe pas , raconte le réalisateur. Il dit que le mouvement breton dans son ensemble a collaboré. Si j’ai un regret, c’est de ne pas avoir insisté sur le fait que la Bretagne est l’une des régions les plus résistantes de France » .

    Nadine BOURSIER.

    A voir en replay jusqu’au 13 juin sur le site de TVR Rennes ( tvr.bzh/ )

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  • Discrimination : Boris Le Lay à nouveau condamné  (OF 29/05/2015)Hier, Boris Le Lay, fondateur du site Internet Breiz Atao était convoqué au tribunal de Quimper pour provocation à la discrimination raciale. Les faits reprochés se sont produits entre le 25 et le 30 juin 2013, dans un film où il tenait de violents propos notamment contre le sonneur bigouden Yannick Martin. Le prévenu a été jugé en son absence. Il réside au Japon. Depuis le 23 avril 2014, un mandat d’arrêt à son encontre est délivré. Âgé de 33 ans, il a déjà été condamné à sept reprises pour des faits de discrimination, diffamation, des menaces… Dans la vidéo, il réagissait à une de ses peines. La procureure a requis un an ferme. « Les propos sont explicites. C’est de la xénophobie. » Elle tonne : « Ce que le prévenu fait, c’est un appel à la haine. » Jugement : six mois ferme. En outre, il devra verser 8 000 € à la partie civile. D’autres informations judiciaire s sont en cours dont une suite à des messages antisémites publiés sur Internet.

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  •   In« Je tiens à dénoncer la totale connivence entre la politique gouvernementale et celle de la ville de Paris »terview  de Danielle Simonnet, conseillère de Paris du Parti de Gauche (Informations Ouvrières n°353-28 mai/3 juin 2015)

    Tu es élue à la Ville de Paris. Tu t'opposes à la plupart des délibérations. Pourrais-tu expliquer?

     Les grandes questions qui se posent à la Ville de Paris sont celles qui se posent dans toutes les collectivités de France où les politiques d'austérité de ce gouvernement ont un impact terrible. La réduction des dépenses publiques est faite d'abord et avant tout contre le service public !

     Il se dit dans les différents couloirs de l'Hôtel de Ville que l'an prochain, il y aurait entre 5 et 20  de baisse de budget par direction. Un exemple qui est peut-être anecdotique, mais symbolique: au niveau des musées de la Ville, les directives administratives demandent aux salariés caissiers de solliciter les citoyens, qui viennent déjà de payer leur entrée 11 euros, pour qu'ils fassent un don. On demande à des fonctionnaires de faire la quête auprès des citoyens pour financer la politique culturelle des musées parisiens! C'est emblématique de la situation qu'ils nous préparent: à la faillite. Certes, de façon moins immédiate que pour la Grèce «, Mais la politique de la Ville s'est d'ores et déjà engagée dans une stratégie de liquidation et de vente.

    Sur les politiques sociales et de santé, c'est assez flagrant. Les EHPAD, établissements pour les personnes âgées, qui sont en dehors de Paris, on les ferme, comme celui de Sarcelles. Le CEFp, qui s'occupe des mineurs isolés étrangers en Indre-et-Loire, on le ferme. Et on demande aux fonctionnaires de venir sur la région parisienne alors qu'ils ont construit leur vie ailleurs. Cela va se traduire par des licenciements de fonctionnaires.

     Il y a un manque de places dans les structures d'accueil pour les personnes âgées en perte d'autonomie, pour les mineurs isolés étrangers, et on ferme ces établissements! Toutes les administrations souffrent de sous-effectif, de la précarité. La mairie de Paris a mis en place la délégation de service public à des structures associatives. Leurs subventions baissant, ces associations s'engagent dans des licenciements.

    Officiellement donc, ce n'est pas du fait de la Mairie de Paris! Plus ça va. plus on entre dans le bois dur des politiques d'austérité.

    A côté de cela, les intérêts privés se portent très bien. C'est le cas pour les parkings municipaux: plus de la moitié est gérée par des entreprises privées, dont Vinci. Vinci engrange pour cette gestion des parkings 45 millions de bénéfices nets par an ! Si les parkings étaient gérés par la Ville, on pourrait baisser les tarifs de stationnement et réinvestir ailleurs. La Ville de Paris se soumet aux politiques d'austérité, elle dégrade ses services publics,  elle réduit ses investissements, ne répond pas aux besoins en logements, crèches, solidarité, à l'urgence écologique, et favorise les intérêts privés.

     Tu étais tout à l'heure [21 mai] au rassemblement des hospitaliers de l'AP-HP.

    C'était une mobilisation historique, je ne sais pas depuis quand on n'avait pas vu une mobilisation aussi massive! Elle incarne à la fois le ras-le-bol et une très forte détermination des fonctionnaires de l'AP-HP. La situation est invivable pour les personnels. Le projet de Martin Hirsch est directement dicté par Marisol Touraine: c'est le gouvernement qui a décrété qu'il fallait faire une baisse de trois milliards dans les dépenses de santé. Ils ont décidé de faire de l'AP-HP le terrain d'expérimentation. Us organisent une régression sociale contré les agents et la casse de l'offre de soins de manière catastrophique !

     Le discours de Martin Hirsch relève de la stratégie du choc: il prétend que le problème de l'AP-HP serait le trop grand nombre de RIT. Non! C'est le sous-effectif qui empêche les fonctionnaires de prendre leurs RTT. Il est urgent de créer un mouvement de solidarité, de soutien à cette grève très massive, qu'on a pu voir aujourd'hui, nécessaire pour défendre notre système de santé.

    Je tiens à dénoncer la totale connivence entre la politique gouvernementale et celle de la Ville de Paris. Mme Hidalgo est présidente de J'AP-HP. Elle cautionne le projet à l'hôpital Hôtel-Dieu de transformer la moitié des surfaces en logement social, et donc de réduire l'offre de soins. Elle ne s'oppose pas à la vente du tiers du foncier prévue à Lariboisière, à la fermeture des hôpitaux Beaujon et Bichat pour faire un grand hôpital Paris-Nord, etc. CAP·HP est sommée par le gouvernement de liquider une partie de son foncier, et la Ville de Paris en profite par effet d'aubaine pour répondre à ses propres objectifs de logements sociaux. Je vais continuer au Conseil de Paris à dénoncer ces logiques, pour défendre les hôpitaux parisiens.

    Notre journal organise une assemblée-débat le 6 juin pour discuter de la situation et des suites du 9 avril. Comment vois-tu la suite face au gouvernement ?

     Le gouvernement mène une politique de droite totalement dans la continuité de la politique de Sarkozy et en cohérence avec les directives européennes de réduction des dépenses publiques. Comment lutter contre cela? JI faut créer les synergies, les convergences, parce qu'il ya plein de luttes, de poches de résistance, et à travers le 9 avril, on a eu la démonstration d'une forte disponibilité pour s'opposer à cette politique. On l'a vu aujourd'hui avec la mobilisation des agents hospitaliers.

    Le type de cadre de rencontre que vous organisez est, je pense, celui qu'Il faut démultiplier: permettre aux salariés qui luttent, aux élus locaux qui résistent, aux collectifs associatifs et citoyens mobilisés de se rencontrer. Il faut créer les cadres où tous les citoyens qui s'engagent dans des résistances à différents niveaux puissent échanger. C'est important pour donner confiance à ceux qui luttent, pour amplifier ces combats.

    Ces cadres doivent assumer aussi l'affrontement politique direct avec la politique du gouvernement, à la fois dans la rue, mais aussi dans les urnes. Que ce soient les échéances des régionales ou de la présidentielle, il faut être en capacité de créer des citoyens où, quel que soit l'engagement des citoyens, associatif, syndical, politique, ils puissent être en capacité de reprendre le pouvoir sur leur vie et décider dans ces échéances électorales de leur programme électoral, des listes et de leur stratégie. C'est la démarche que nous souhaitons impulser par le biais d'appels au rassemblement citoyen dès les régionales, en Ile-de-France comme ailleurs.

     Source : Informations Ouvrières n°353 [28 mai au 3 juin 2015]
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    URSS vingt ans après. Retour de l'Ukraine en guerre, par Danielle Bleitrach et Marianne Dunlop.

    Editions DELGA

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  • Union Européenne : en sortir, s’en sortir ! Appel des JRCF aux MJCF à rejoindre le Meeting du 30 Mai à PARISLes Jeunes pour la Renaissance Communiste en France appellent leurs camarades du Mouvement des Jeunes Communistes de France à participer au Meeting du 30 Mai à 14h, à Paris place Edouard Herriot, pour la sortie de l’euro, de l’UE et de l’OTAN !

    Camarades du Mouvement des Jeunes Communistes de France !

    Nous voici à l’heure de ce qui pourrait bien être un tournant pour la résurgence d’un grand mouvement franchement communiste en France, voir même en Europe !

    • Depuis des décennies, l’Union Européenne, construite par la classe capitaliste uniquement pour servir les intérêts du grand capital et renforcer l’exploitation des travailleurs, bafoue les souverainetés populaires et nationales des peuples d’Europe, écrase les travailleurs et en particulier les jeunes de Paris à Madrid, de Sofia à Lisbonne en passant par Prague, Athènes, Rome ou Berlin !
    • L’€uro, cette monnaie inique arme d’exploitation massive des travailleurs, met en pièce les salaires, les conquêtes sociales des travailleurs, l’emploi et les outils de production.l’Euro c’est l’austérité sans fin pour les travailleurs, c’est la dictature de l’oligarchie capitaliste. Mise en concurrence des peuples et de tous contre tous, l’euro ce n’est pas la paix, l’euro c’est l’austérité, la précarité, la misère et le chômage.
    • De paix il n’en est guère question quand le capital impose sa loi. Il suffit d’observer la guerre tragique qui déchire l’Ukraine depuis un an et demi, ou encore de se rappeler comment l’OTAN, le bras armé de l’atlantisme USA-UE, s’est chargé de semer la mort et le chaos dans l’ex-Yougoslavie. L’Union Européenne du Capital c’est la guerre…

    Pourtant, nous les jeunes nous avons le droit à un avenir de paix, de justice et de liberté, nous ne pouvons nous résigner à être écrasés sous le joug du totalitarisme capitaliste et de son UE dictatoriale! Pour s’en sortir, il faut en sortir !

    Les JRCF appellent leurs camarades des JC et l’ensemble des jeunes soucieux de bâtir un avenir de paix, de démocratie et de progrès social à participer au rassemblement prévu le 30 Mai, à l’appel des Assises du Communisme, pour les 10 ans du NON bafoué au référendum sur la constitution européenne le 29 mai 2005, pour la sortie de l’€uro, de l’Union-Européenne et de l’OTAN, dans la perspective de rassembler au sein d’un front antifasciste, patriotique et populaire les forces réellement progressistes et communistes !

    Rendez vous donc le 30 Mai à Paris, Place Edouart Herriot à coté de l’Assemblée Nationale à 14h ! Tous Ensemble !

    Saluts fraternels.

    JRCF

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  • 10ème anniversaire de la victoire du NON au Traité Constitutionnel Européen
    APPEL A MANIFESTER LE 30 MAI 2015 À PARIS,
    14 H, PLACE EDOUARD HERRIOT (Métro Assemblée Nationale)
     
     

    LE CAPITALISME NE PEUT PAS RÉPONDRE AUX BESOINS DU PEUPLE

    IL FAUT SORTIR DE L’EURO, DE L’UNION EUROPÉENNE ET DE l’OTAN

     

    La situation politique nationale et internationale est de jour en jour plus inquiétante. Sur la planète, les guerres impérialistes menées par les impérialistes américains et européens qui soutiennent les forces ouvertement fascistes en Ukraine, les crimes colonialistes en Palestine et les terroristes en Syrie, en Irak, en Afrique et provoquent ainsi une logique d‘affrontement contre la Chine, la Russie, l‘Amérique Latine. En France, offensive patronale stimulée par Valls et Hollande et les surenchères des Sarkozy, Juppé et Fillon contre ce qui reste des conquêtes sociales et des services publics, contre la souveraineté nationale, les communes, l‘égalité des droits, la laïcité. L‘« Europe sociale », les « guerres humanitaires », l‘« euro au service des peuples » sont des mensonges qui désarment le mouvement ouvrier et populaire, les luttes des salariés et détruisent les services publics. Les salariés confrontés à la casse de leur emploi l’ont compris. Par leur lutte ils posent la question d’une autre société. Ainsi les marins de la SNCM s’opposent à la circulaire sur les travailleurs détachés, les ouvriers de Fralib disent haut et fort que l’entreprise leur appartient, les salariés du commerce, de la SNCF, d’Air France s’opposent à la dérèglementation et la libéralisation imposée par cette union du capitalisme européen. Il y a urgence à résister à cette logique de guerre et de régression des salaires, pensions et allocations ! Si notre NON a été bafoué les luttes d’aujourd’hui montrent que la partie n’est pas gagnée pour les forces du OUI.

     

    Il y a 10 ans, le peuple de France avait bousculé tous les pronostics avec la victoire du NON au traité constitutionnel européen. UMP, PS et UDI ont refusé de respecter ce vote, et veulent nous enfermer dans une fausse alternative: soit le soutien aux politiques pro–européennes, soit l‘extrême droite bleu marine et sa face cachée néo-nazie des identitaires et autres amis de Dieudonné et Soral. Notre peuple a la force de refuser de nouveau, de construire pas à pas un Front Populaire Patriotique de résistance à l’austérité, aux guerres coloniales, au racisme, au fascisme, aux délocalisations, aux privatisations, au traité transatlantique. Les participants des Assises du Communisme appellent le peuple de France, les forces patriotiques,syndicales, politiques et associatives allant au bout de leur démarche de résistance à l’UE qui ont fait la victoire du NON à sortir de l’euro, de l’UE, de l’Alliance atlantique pour résister et ouvrir, en sortant du capitalisme, une nouvelle voie de développement. En nous appuyant sur les luttes en cours et celles en devenir, nous proposons aux militants et aux organisations communistes, aux syndicats, aux progressistes et patriotes antiracistes et antifascistes, à tous ceux qui s‘opposent à cette guerre de classe européenne et qui ont milité pour la victoire du NON au TCE, de construire ensemble une grande manifestation unitaire le 30 mai 2015 à Paris.

     

    C’est la meilleure réponse à la crise de ce gouvernement « de gauche » dont le peuple ne veut plus, pour ne pas laisser la place à cette Marine Le Pen qui non seulement ne combat pas le capitalisme mais amène le pire. Ainsi nous rendrons visible la capacité populaire de résistance et clamerons qu’il faut briser ce carcan des peuples qu‘est l’UE pour une perspective progressiste de souveraineté nationale et populaire, de coopération internationale, de progrès social et d‘émancipation populaire, dans l‘esprit du programme du Conseil National de la Résistance « Les Jours heureux ».  

     
    Déclaration commune des organisations composant les
    ASSISES DU COMMUNISME

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  • Plusieurs milliers de salariés des hôpitaux de Paris se sont rassemblés ce jeudi 21 mai sous les fenêtres du directeur général de l'APHP, point d'orgue d'une journée de grève d'une ampleur unitaire inédite depuis des années. Martin Hirsch fait bien en effet l'unanimité contre son projet de plan stratégique rejeté par l'ensemble des syndicats (CGT, Sud, FO, CFDT, Unsa, CGC). Les manifestant ont été rejoints par le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez qui leur a apporté le soutien {"de toute la CGT"}.

     

     

    Communiqué de presse de l’union syndicale CGT de l’AP-HP,de la fédération CGT Santé et Action Sociale et de la CGT

    Grande mobilisation des agents sur le « hold-up » annoncé : Les coupes budgétaires dans l’hôpital public, les personnels disent NON !

     

    Le Directeur général de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, prévoit des coupes budgétaires massives dans les caisses de l’hôpital public et de remettre en cause l’organisation du temps de travail par la suppression de RTT pour les agents.

    Dénonçant le projet de la Direction, plus de 7 500 agents se sont rassemblés, ce matin, devant le siège de l’AP-HP, à Paris, où des taux dépassant les 50% de grévistes ont été enregistrés dans certains établissements. C’est un réel avertissement pour Martin Hirsch.

    Ce que propose la Direction générale est de « travailler plus pour gagner moins » ont dénoncé les grévistes : « Trop c’est trop, on en a marre de toujours faire plus avec moins, et maintenant, on nous retire tous nos acquis  ».

    En effet, dans un but d’économie massive, la Direction fait le choix de réduire drastiquement la masse salariale et les droits sociaux accordés aux agents de l’AP-HP et prévoit 25 millions d’euros d’économies. Tout y passe : suppression de postes, suppression des RTT (jusqu’à 10 jours perdus pour certains), suppression des jours « médailles » et « fête des mères », ou bien encore suppression de l’indemnité exceptionnelle…

    Il est insupportable de demander aux agents de se plier un peu plus sous le poids d’un système économique qui sacrifie la qualité du service public pour la remplacer par la rentabilité, dans un secteur où la charge de travail augmente chaque jour davantage et où les conditions de travail ne cessent de se dégrader.

    Notre santé, c’est notre bien vivre à toutes et tous !

    Les agents n’ont pas à payer le manque de financement de l’AP-HP et des hôpitaux publics alors que, depuis plusieurs années, les entreprises et le capital bénéficient, en parallèle, de nombreuses exonérations de participation aux régimes de protection sociale.

    Dans une période où d’autres établissements de santé sont aussi mobilisés, comme à Marseille, Strasbourg ou Toulouse, mobilisons-nous tous ensemble pour la défense et la promotion de l’hôpital public, pour le maintien des acquis sociaux des agents et pour l’amélioration des conditions de travail.

    La CGT refuse la politique d’austérité menée à marche forcée par ce gouvernement et refuse la loi Santé.

    La fédération CGT Santé et Action sociale et l’union syndicale CGT de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (USAP-CGT), avec le soutien de toute la CGT, appellent à amplifier le mouvement et à se mobiliser largement, le 25 juin 2015, pour une meilleure politique de santé.

    Montreuil, le 21 mai 2015.

     

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