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L'Appel de l'Union Syndicale CGT Santé Action Sociale du Finistère a manifester le 25 juin 2015 à Morlaix Télécharger « tract usd-santé cgt-manif 25-06-2015.pdf »
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La junte fasciste de Kiev n'a plus la côte auprès des ukrainiens. Les espoirs de l'EuroMaïdan ont été (et comme prévu) très vite enterrés, les défaites militaires de la junte dans la guerre civile contre le Donbass et les "coupes sociales" au nom de l'UE et du FMI poussent les ukrainiens dans les rues - article et traduction Nico Maury
Le point de départ du conflit social vient de l'annonce par Naftogaz (compagnie gazière ukrainienne) d'augmenter massivement les prix du gaz en Ukraine et de l'annonce par le gouvernement de la junte fasciste d'augmenter, en plus, les tarifs des services publiques. Cette "thérapie de choc" (référence à l'instauration brutale du capitalisme en ex-URSS) ne passe pas auprès des ukrainiens.
Les syndicats, des associations de consommateurs, des associations d'handicapés, se mobilisent régulièrement pour dénoncer le charcutage des droits des ukrainiens. Les syndicats ont déjà organisé 3 manifestions, dont une massive ces derniers jour à Kiev. Aujourd'hui des manifestants ont bloqué le métro et des axes principaux de Kiev. Ils dénoncent les politiques monétaires et les incapables du gouvernement.Le conflit social s'étend déjà à trois oblast de l'Ukraine. Dans les régions de Rivne, Transcarpathie et Poltava des actions sociales se tiennent et des blocages se déroulent. Les revendications portent sur la dévaluation de la monnaie, la Hryvnia, dont la valeur ne cesse de chuter, provoquant des pertes massives de pouvoir d'achat.
Les manifestants réclament un "Maidan tarifaire" basé sur une réduction des tarifs du gaz pour la population et sur l'arrêt de la dévaluation de la Hryvnia. Les revendications sont aussi politique puisque les manifestants exigent la démission du Cabinet, du Premier ministre, Arseni Iatseniouk et la dissolution de la Rada.
L'illusion d'EuroMaïdan est bien finie dans cette Ukraine en guerre.
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Pour commencer, nous posons la question « comment les acteurs de la re-mondialisation impérialiste vont-ils s’y prendre pour acheminer les produits manufacturés d’un pays à un autre en supprimant les contrôles, les barrières douanières et les taxes sur les produits importés ? »
Si le TAFTA est un accord de libre-échange qui supprime les barrières économiques et législatives entre l’Amérique du Nord (USA et CANADA) et les 28 pays qui composent l’Europe EU, le TPP, en cours d’élaboration, est un accord de libre-échange qui va supprimer les barrières économiques et législatives entre des pays d’Amérique du Nord et du Sud (USA-CANADA-MEXIQUE-PEROU-CHILI) et des pays d’Asie et du Pacifique(VIETNAM-MALAYSIE-JAPON-AUSTRALIE-NOUVELLE-ZELANDE-SYNGAPOUR)
Il suffit donc de pendre une carte du monde pour visionner les nouvelles routes commerciales et les pays livrés à l’exploitation capitaliste sans limite, sur fond de concurrence libre et non faussée qui va détruire les droits des travailleurs… d’ailleurs, nous sommes étonnés que le Vietnam et son gouvernement « marxiste » issu de la guerre d’indépendance gagnée contre la France il y a 60 ans puis de la réunification gagnée contre les USA il y a 40 ans, grâce à la détermination de son peuple et de ses dirigeants soutenus par la Chine et l’URSS…, fassent parties de cette liste de pays capitalistes et ultralibéraux qui composent ce TPP.
En visionnant, d’un point de vue historique et matérialiste, cette carte du monde, on s’aperçoit rapidement de la volonté impérialiste d’encerclement des nations hostiles à la domination étasunienne, si car le TAFTA et le TPP vont représenter 80% du commerce international et des PIB de la planète, ils représentent à peine 40% de la population mondiale.
On voit donc se dessiner un nouveau monde géopolitique, partagé entre les impérialismes USA et UE toujours dominateurs en matière économique et militaire mais en perte démographique, les pays des BRICS où la population augmente au rythme du développement économique, social et sociétal, les pays latino-américains et caribéens qui composent le CELAC et l’ALBA, et l’Afrique et une partie du Proche et Moyen-Orient riches en ressources vitales et matières premières, mais livrée à la recolonisation géo-politico-stratégique sur fond de corruption et de division alimentée par la création fasciste des groupes intégristes qui sèment la terreur et perpétuent des massacres pour exhorter une ascension militaire entre les rivaux donc à encourager des vagues migratoires de grandes ampleurs qui provoquent la xénophobie et le repli nationaliste des pays accueillants les réfugiés et exilés.
Ceci n’est pas un épiphénomène, c’est la fatalité d’un capitalisme qui se transforme dans son stade suprême en impérialisme et qui ne reculera devant aucun crime, car il porte en lui la guerre, ceci pour paraphraser à la fois Marx, Jaurès et Lénine.
Nous assistons à la vengeance capitaliste du 21ème siècle sur la révolution russe du début du 20ème siècle qui durant des années avait freiné l’appétit impérialiste des puissances capitalistes qui avaient déjà décidé autrement du repartage du monde à la fin du 19ème siècle après avoir survécu aux guerres et s’être enrichies donc développées en pillant leurs colonies asservies et leurs classes ouvrières opprimées.
Il a fallu des années de transformations et de manœuvres géopolitiques pour en arriver là sans trop d’encombres pour les puissances dominant le capitalisme mondial… nous rappelons ceci à ceux qui applaudissaient des deux mains la chute du Mur de Berlin qui marquait la frontière politique entre l’ouest et l’est, la ligne de démarcation entre deux blocs antagonistes dont le plus puissant, les USA avec ses puissants alliés, a usé à coup de milliers de milliards de dollars, l’URSS et le bloc soviétique jusqu’à son effondrement. Mais il a fallu aussi éliminer des dirigeants, tel que Jaurès, créer des guerres terribles, assassiner les leaders des indépendances tels Lumumba, Nasser ou Sankara, emprisonner Mandela ou Guzman, détruire par le chaos des dictatures des espoirs comme au Chili ou au Nicaragua, tenter de tuer Fidel Castro mais réussir à tuer Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi, pour au final tuer Bachar al Assad et certainement Vladimir Poutine… quand les Pinochet, Videla, Somoza, Suarez, Alvarez… agents de la CIA et du FMI, sont eux morts naturellement malgré leurs crimes et leurs forfaitures fascistes.
Cette page n’est qu’une approche politique, succincte et rapide de la situation, elle doit être développée scientifiquement pour comprendre et faire comprendre vers où et quoi le capital-impérialisme nous mène.
Le Cercle Ouvrier du Bassin Minier Ouest du Pas-de-Calaishttp://joukov.eklablog.com/ source: http://www.communcommune.com
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Aujourd’hui, plusieurs centaines de travailleurs.de dizaines de syndicats à la fois du secteur public et privé qui manifestaient à l’appel du PAME (syndicat de lutte des classe, communiste) ont occupé le Ministère des Finance Grec, où ils ont fait flotter une immense banderole sur la façade du bâtiment avec le slogan:
Nous avons assez saigné ! Nous avons assez payé !
Peuple, prenez la situation dans vos propres mains !
Bloquez les nouvelles mesures et les mémorandums sans fins !
Aujourd’hui, plus de 700 syndicats et organisations populaires ont appelés à des manifestations avec le PAME cette après midi, partout en Grèce avec une participation massives des travailleurs, de la jeunesse, des femmes et des retraités, massivement descendus dans la rue, et ce alors que la Commission Européenne, le FMI et la BCE – c’est à dire la Troika – continuent de renforcer l’euro-austérité et de l’imposer à la Grèce. Notamment, la Troika impose une nouvelles réduction des retraites et une augmentation de la TVA.
Aujourd’hui, deux ans après que l’UE totalitaire a fait cesser d’émettre la télévision et la radio publique grecques, l’ERT a recommencé à émettre par l’hymne national!
Plus que jamais, solidarité internationaliste avec les travailleurs grecs, les travailleurs d’europe. STOP austérité c’est STOP UE. Brisons les chaines de l’Union européenne,, pour s’en sortir, il faut en sortir.
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Ils sont huit élus locaux, issus du MRC, du PCF, du PG et de Debout la France. Le 29 mai dernier, dix ans après le référendum sur le Traité constitutionnel européen et le "mépris de la démocratie qu'a constitué le non respect du vote du peuple souverain", ils se sont réunis à Coudekerque-Branche, dans le Nord, d'où ils ont décidé de lancer cet "appel" afin "d'ouvrir un débat, de manière publique et transparente sur ce que nous pouvons partager." Et ce qu'ils partagent, c'est justement "la question de notre souveraineté nationale" qui, écrivent-ils, "conditionne notre capacité à reprendre le chemin du progrès social et à mettre en œuvre la promesse républicaine et d'émancipation citoyenne."
Ce vendredi 29 mai 2015, nous nous sommes donnés rendez-vous à Coudekerque-Branche (Nord) pour rappeler ce que fut le vote des Français le 29 mai 2005 lors du référendum sur le Traité constitutionnel européen, rejeté par près de 55 % des citoyens. Le déni de ce vote fondateur, réplique puissante du séisme du 21 avril 2002, explique en partie les résultats aujourd'hui du Front national.
Nous venons d'horizons différents (Parti communiste français, Parti de gauche, Debout la France, Mouvement républicain et citoyen), mais au-delà de ce qui nous sépare, que nous ne voulons pas occulter, il nous semble aujourd'hui essentiel, d'ouvrir un débat, de manière publique et transparente sur ce que nous pouvons partager.
Aujourd'hui, au regard de l'évolution politique en France et en Europe durant ces dix dernières années et du mépris de la démocratie qu'a constitué le non respect du vote du peuple souverain, il nous faut faire l'analyse de cette décennie écoulée.
Pour cela, nous avons pu vérifier lors de la réunion publique de Coudekerque-Branche du 29 mai 2015, qu'il était indispensable de placer au cœur de notre réflexion et de notre action politique, la question de la souveraineté nationale et de son exercice. Cette souveraineté est la condition et la définition pour qu'un peuple soit libre de faire les choix qu'il estime bon pour lui.
Nous pensons, que c'est encore dans le cadre de la nation que s'exerce la démocratie et que les nations restent les moteurs de la vie politique et des relations internationales. Cela n'exclut en rien la possibilité de politiques communes et de coopérations internationales, bien au contraire. Mais force est de constater que si nous ne parvenons pas à regagner des marges de manœuvres politiques rendant aux peuples la capacité de reprendre en main leur destin, les pires dérives seront à craindre. Les exemples grecs et espagnols doivent à ce sujet, nous éclairer.
Au nom de la « concurrence libre et non faussée » érigée en véritable dogme, en ayant perdu au niveau des Etats la possibilité de maîtriser nos politiques budgétaires, financières, commerciales, nous assistons à la liquidation pure et simple de l'ensemble des conquêtes sociales issues des combats du mouvement ouvrier, de la mise en place de l'Etat providence et de la politique d’indépendance nationale gaullienne. L'affirmation de l'Union européenne comme fidèle relais de la marchandisation généralisée, du triomphe idéologique du néo-conservatisme, de la mondialisation et de la globalisation financière, non seulement nous inquiète, mais porte en elle de graves dangers. Ces bouleversements nous obligent à envisager la période avec de nouvelles pratiques et de nouvelles ambitions. Ensemble, nous considérons que la question de notre souveraineté, conditionne notre capacité à reprendre le chemin du progrès social et à mettre en œuvre la promesse républicaine et d'émancipation citoyenne.
Pour cela, il nous faut travailler et réfléchir ensemble. Rappelons-nous l’esprit et des exploits du Conseil national de la Résistance. Il convient de mettre en place un espace de dialogue, d'analyse au delà de nos différences. Cela sous-entend que nous soyons en capacité d'aller « au-delà de nous-même » et de nos appartenances partisanes. C'est le seul moyen de rendre espérance au peuple français et de démontrer notre capacité à nous conduire en « républicains », à fabriquer du « commun » et de placer l'idée que nous nous faisons de l'intérêt général au-dessus des intérêts particuliers. Les héritiers du gaullisme, la tradition communiste, les patriotes républicains, la gauche républicaine et internationaliste, les chevènementistes, ont démontré dans leur histoire qu'ils avaient, quand les circonstances l’exigeaient, cette capacité à se hisser à la hauteur des défis et des situations, pour peser sur le cours de l'histoire. Ce moment est certainement venu et il nous faut ouvrir ensemble cet espace de rencontre et de dialogue qui doit permettre de tracer une nouvelle perspective politique digne du peuple français.
* Jean-Yves Autexier, ancien sénateur, ancien député et conseiller de Paris (MRC), David Bailleul, maire de Coudekerque-Branche, premier vice-président de la communauté urbaine de Dunkerque (MRC), Stéphane Gouvart, adjoint au maire de Cappelle-la Grande, conseiller communautaire de la communauté urbaine de Dunkerque (PCF), Jacky Hénin, ancien député européen, conseiller municipal et communautaire de Calais (PCF), Christian Hutin, député du Nord, Maire de Saint-Pol-sur-Mer (MRC), Claude Nicolet, conseiller régional Nord-Pas-de-Calais (MRC), Jean-Philippe Tanguy, délégué national aux fédérations (Debout la France), Laurent Vanrechem, adjoint au maire de Coudekerque-Branche, conseiller communautaire de la communauté urbaine de Dunkerque (Parti de gauche).
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Rencontre entre Jean-Claude Lefort, qui conduisait une délégation de parlementaires français, et Yasser Arafat, le président de l’Autorité palestinienne, le 18 novembre 2002, à Ramallah (AFP PHOTO/HO/Omar RASHIDI)
Vingt-quatre heures après l’irruption nocturne et violente du Raid au domicile de Pierre Stambul, co-président de l’Union juive française pour la paix, c’est chez Jean-Claude Lefort, ex-président de l’association France-Palestine Solidarité, que les policiers ont débarqué.
Selon l’ancien député du Val-de-Marne, il était 2h30 du matin quand une vingtaine de policiers de la Brigade anti-criminalité sont intervenus à son domicile, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). C’est un voisin qui a averti Jean-Claude Lefort qui se trouvait en province. Constatant son absence, les policiers n’ont pas défoncé la porte, contrairement à ce qui s’était passé la veille au domicile marseillais de Pierre Stambul.
Il est difficile cette fois de croire à une « bavure policière ». Beaucoup de questions se posent. De qui viennent les ordres ? Pourquoi ses interventions nocturnes chez des personnalités connues, responsables associatifs ou ancien élu de la République ? Pour l’heure, Pierre Stambul n’a toujours reçu aucune explication ni aucune excuse. Et le préfet est aux « abonnés absents » lorsque Jean-Claude Lefort tente de le joindre au téléphone. Il est grand temps que le ministre de l’Intérieur s’explique.
source: http://www.communcommune.com
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Communiqué de l'ARAC
Pierre Stambul, co-président de l’Union juive français pour la paix, a fait l’objet d’une agression musclée du Raid alors qu’il devait le soir même intervenir à Toulouse. Menotté, il est placé en garde à vue.
Jean-Claude Lefort, ancien député, ancien président de l’Association France-Palestine solidarité, se trouvant en province, se voit contraint de revenir dans son appartement parisien, informé par ses voisins d’une visite chez lui de 20 policiers de la brigade anti-criminalité dans la nuit de mardi 9 à mercredi 10 juin, observons que Jean-Claude Lefort est aussi un militant de la juste cause du peuple palestinien.
Ces interventions sont une atteinte à la liberté d’opinion, c’est un acte intolérable qui démontre la manière dont le gouvernement fait fi de la démocratie.
Ces deux événements donnent raison à ceux qui comme l’ARAC, craignent pour la démocratie et les valeurs républicaines dans notre pays. En France, en Allemagne, en Italie, les gouvernements, les uns derrière les autres, selon la logique de la commission européenne visent à réduire l’expression des associations, partis politiques, citoyens, syndicats.
N’est-ce pas en lien avec la proposition de M. Junker de créer une armée européenne pour entre autre « assurer le maintien de l’ordre dans les pays de la communauté européenne ».
Quoi qu’il en soit l’ARAC exprime son indignation et appelle tous ceux qui veulent défendre la Liberté, l’Egalité, la Fraternité à se rassembler et à exprimer leurs condamnations.
Nous tenons à exprimer notre solidarité à Pierre Stambul et Jean-Claude Lefort dans ces moments inacceptables. Nous leur disons, qu’ensemble nous continuerons le combat pour la reconnaissance des droits du peuple palestinien, pour instaurer une paix juste et le respect des droits de l’Homme dans cette région du monde.
Villejuif, le 10 juin 2015
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La marche nationale "la force du peuple" s'est déroulée le 6 juin 2015. Elle a été une manifestation populaire extraordinaire à laquelle se sont joints plus de 100 00 personnes. Promue par la Coalition Démocratique Unitaire (CDU) , une coalition électorale qui rassemble le Parti communiste Portugais, les Parti des écologiste "les verts" et des milliers d'indépendants, la marche a constitué une démonstration puissante de la conviction dans la possibilité de rompre avec 38 années de politique de droite et de 28 années d'intégration européenne capitaliste afin d'accomplir une alternative patriotique de gauche présentée par le PCP et la CDU aux Portugais.
Au cours du meeting qui a clôturé la marche, Jéronimo de Sousa secrétaire général du PCP a déclaré: "Cette immense force nous donne l'espoir. Nul n'est le propriétaire des voix des Portugais. Il est dans les mains de cette mer immense de personnes de donner une force pour le succès de la politique patriotique de gauche. La force promue aujourd'hui par la CDU entre Le Marqués de Pombal et Restauradores. "
Le Secrétaire général du PCP a dirigé une action de masse qui, sans interruption, pendant plus de deux heures et demie, s'est déversée dans l'Avenue de la Liberté avec les drapeaux de la coalition électorale Démocratique PCP-PEV et des slogans, basés sur des causes justes, qui pouvaient être vues sur les banderoles et les placards, qui clamaient la défense des fonctions sociales de l'Etat, le refus des privatisations et de la vente au détail du Portugal, le rejet du garrot de la dette qui est utilisé pour légaliser une augmentation de l'exploitation et de la pauvreté, la soumission croissante du pays aux intérêts du grand capital.
"Une grande démonstration de la force du peuple" a souligné Jéronimo, à son arrivée aux Restauradores, le lieu final de la marche qui fut simultanément une démonstration indélébile du rejet de la course à l'humiliation et à la corruption et une ferme affirmation de la volonté et de la confiance en la politique de la gauche patriotique, dans la libération du pays, dans la production nationale et l'emploi, dans la défense des services publics, dans la justice fiscale, le développement, la souveraineté et la démocratie.
Des milliers et des milliers de Portugais, venant du Nord du Portugal et du Sud - hommes, femmes, jeunes ouvriers, retraités et chômeurs - en nombre assez grand pour remplir les Restauradores et les trois Avenues de la Liberté, de sorte que le Secrétaire général du Parti a aussi souligné: "regardez la force du projet et des convictions, de la vérité, l'honnêteté et la dignité qui, sont incarnés dans la CDU et qui se sont répandues par la grande campagne d'éclaircissement des masses que la coalition et ses militants développeront aux élections législatives, faîtes nous un Etat, avec confiance, que le Portugal a un avenir avec la force du peuple."
sources: http://www.lien-pads.fr & http://www.communcommune.com/
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En Espagne, être « républicain » a encore un sens fort. C’est se revendiquer de ceux qui combattirent pour la République, la démocratie, les libertés pendant la Guerre civile contre le fascisme entre 1936 et 1939. C’est refuser la monarchie que les tenants de la dictature franquiste ont rétablie en 1975 pour couvrir la préservation des intérêts capitalistes et impérialistes devant l’inévitable transition vers la « démocratie » bourgeoise.
Certes le nouveau roi Philippe VI, Felipe VI, s’est juste de donné la peine de naître – et de poser pour les magazines avec la reine – pour devenir chef de l’Etat. Il n’a pas eu à travailler, encore moins à être élu. Contrairement à sa sœur et son beau-frère, il n’est pas inculpé pour escroquerie. Contrairement à son père Juan-Carlos, il ne s’adonne pas à des loisirs aussi choquants que la chasse aux éléphants en Afrique. Il n’est est pas moins son fils, le fils de l’héritier désigné par Franco.
Au vue de ce que représente cette monarchie espagnole, communistes, nous ne pouvons qu’être révoltés par l’accueil à la fois fastueux et obséquieux que des institutions de la République française ont fait à ce couple de tête couronnée le 3 juin dernier.
La Maire de Paris, Anne Hidalgo a convié l’héritier de l’héritier de Franco pour inaugurer une plaque en l’honneur des « Combattants de la Nueve », ces Républicains espagnols qui participèrent à la Libération de Paris en août 1944 dans la deuxième DB. Cet acte de révisionnisme est un affront pour la mémoire de ces militants républicains, majoritairement anarchistes et communistes.
A l’Assemblée Nationale, le Président Claude Bartolone a mobilisé la Garde Républicaine en grandes pompes pour accueillir le couple royal. Sur le ton habituel à l’animateur de télé Stéphane Bern, alternant les « majesté » et les « sire », il a ensuite donné la parole en séance publique au roi pour trente minutes de fadaises pro-européennes.
Notre réaction politique de réprobation et de dégoût s’arrêterait là si plusieurs députés du groupe GDR-FdG-PCF n’avaient décidé de participer à la séance et de se joindre aux vivats pour le monarque.
En octobre 1995, le président RPR Philippe Seguin avait déjà innové en invitant un chef d’Etat étranger, en l’occurrence le roi Juan-Carlos, à l’Assemblée. Les députés PCF de l’époque avaient boycotté la séance et l’avaient fait savoir.
Cette année, les députés André Chassaigne, Marie-George Buffet, Patrick Carvalho, Gaby Charroux et le détenteur depuis 1980 du siège de Robert Ballanger, l’ex-PCF François Asensi, se sont dressés pour applaudir le roi d’Espagne.
Chassaigne s’est trouvé à l’aise pour se justifier aux journalistes interloqués du Figaro : « Je ne suis pas choqué par cette intervention dans la mesure où elle a une dimension essentiellement symbolique pour valoriser les liens qui unissent nos deux pays » – « Le discours du roi a eu une tonalité et un contenu allant dans ce sens. Bien évidemment, il n’avait pas à s’immiscer dans nos choix politique. Il a su garder la hauteur nécessaire ».
La « hauteur » ? Après 18 ans de normalisation du PCF : quel dégât !
source: http://vivelepcf.fr/
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Les travailleurs en Europe et d’autres pays subissent les conséquences des politiques de longue date qui ont été poursuivies en ce qui concerne l’environnement et les conséquences sont particulièrement graves:
• Avec la contamination des ressources en eau
• Inondations
• Les forêts brûlées
• l’érosion des sols qui s’aggrave
• Pollution de l’air
• La réduction des espaces verts gratuits dans les zones urbaines et semi-urbaines
• La poursuite de la commercialisation de la terreEn outre, il y a une réaction en chaîne de conséquences dans le processus de production alimentaire, où les besoins de la population sont sacrifiés sur l’autel de la rentabilité des monopoles, comme l’a démontré la récente réunion des monopoles et de leurs syndicats à l’EXPO à Milan.
Les peuples sont de plus en plus privés de la possibilité de jouir des beautées naturelles, des plages, des forêts, des parcs et paient un prix élevé pour leur marchandisation.
La gestion des déchets est devenue un terrain privilégié pour la rentabilité des monopoles, créant de graves dangers pour la santé publique.
L’UE porte d’énormes responsabilités dans cette situation, car elle favorise la logique réactionnaire du « pollueur-payeur ». La dégradation et la destruction de l’environnement naturel et leur intensification au niveau européen et international, la marchandisation croissante des ressources naturelles révèlent de manière toujours plus évidente les effets de la voie capitaliste de développement.
C’est sur ce terrain que l’accentuation des contradictions entre les Etats capitalistes se manifeste à l’échelle internationale pour le contrôle des marchés, l’établissement d’objectifs, les mécanismes de contrôle et la distribution des fonds afin de faire face au changement climatique. Cette confrontation devrait s’accentuer avant la signature d’un accord climatique international, qui servira les intérêts des monopoles, au Sommet de Paris qui se tiendra cette année en Décembre.
L’environnement sera menacée tant que la propriété privée des moyens de production existera. L’impact conscient planifié et équilibré de l’homme sur la nature ne peut exister que dans une société qui est basée sur la propriété sociale de toutes les ressources naturelles et les moyens de leur utilisation, sur la planification centrale, sur la production à la prospérité sociale comme critère.
Afin d’ouvrir la voie à cette perspective d’espoir, les partis communistes et ouvriers qui participent à la lutte Initiative CWPE s’engagent chaque jour pour la protection :
• des forêts et aquifères
• des espaces libres et de l’environnement de travail
• Pour la prévention des risques liés aux tremblement de terre et aux inondations
• Pour la création d’un organisme public unique pour la gestion des déchets et la gestion totale des ressources en eau détenu exclusivement par l’EtatLes larges masses de travailleurs doivent prendre position dans cette lutte, dans laquelle les partis communistes et ouvriers sont en première ligne, contre les intérêts des monopoles et de l’UE.
Le PRCF est membre de l’IC WPE – www.initiative-cwpe.fr rassemblement de partis et de mouvements communistes et ouvrier en europe.
Statement of the Secretariat of the Initiative on World Environment Day
The workers in Europe and other countries experience the consequences of the longstanding policies that have been pursued regarding the environment, consequences that are particularly serious:
- With the contamination of water resources
- Floods
- Burnt forests
- Constant soil erosion
- Air pollution
- The reduction of free green spaces in urban and semi-urban areas
- The further commercialization of land
In addition, there is a chain reaction of consequences in the food production chain, where the people’s needs are sacrificed at the altar of the profitability of the monopolies, as the recent gathering of the monopolies and their unions at the EXPO in Milan demonstrated.
The peoples are increasingly denied the possibility of enjoying natural beauty, beaches, forests, parks and are paying a high price for their commodification.
Waste management has developed into privileged terrain for the profitability of the monopolies, creating serious dangers for public health.
The EU bears enormous responsibilities for this situation, as it promotes the reactionary rationale of the “polluter pays”. The intensifying downgrading and destruction of the natural environment at a European and international level, the increasing commodification of the natural resources reveal even more sharply the outcomes of the capitalist path of development.
It is on this terrain that the sharpening of the contradictions of the capitalist states internationally manifests itself over the control of the markets, the setting of goals, the control mechanisms and the distribution of funding in order to deal with climate change. This competition is expected to sharpen before the signing of an International Climate Agreement, which will serve the interests of the monopolies, at the Paris Summit that will be held this year in December.
The environment will be endangered as long as the private ownership of the means of production exists. The conscious planned and balanced impact of man on nature can only exist in a society that is based on the social ownership of all the natural resources and the means for their utilization, on central planning, on production with social prosperity as its criterion.
In order to pave the way for this hopeful prospect, the communist and workers parties that participate in the Initiative struggle every day for the protection of:
- The forests and aquifer
- The free spaces and the work environment
- For the creation of earthquake and flood protection
- For the creation of a single public organization for waste management and the total management of water resources exclusively by the state
The broad masses of workers must take a position in this struggle, in which the communist and workers parties are in the frontline, against the interests of the monopolies and the EU.
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