• Saint-Nazaire . Loire-Atlantique. Visite de François Hollande aux chantiers STX .Saint-Nazaire . Loire-Atlantique. Visite de François Hollande aux chantiers STX

    13 octobre 2015. Nous sommes à Saint-Nazaire François Hollande visite le chantier STX. Sébastien Benoît Délégué CGT refuse de serrer la main de Francois Hollande. Plus intéressant que ce refus la conversation qui s’engage à ce moment là entre les deux hommes, plus de 200 000 vues pour ce face à face.


    Échange entre Francois Hollande et Sebastien... par OuestFranceFR

    source: ouest-france.fr

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  • Chateaulin-Ils louent leur gare devenue inutile (OF-28/12/2015)

    C’est l’idée insolite d’usagers des trains de Châteaulin qui protestent contre la suppression de TER.

    L’histoire

    Des usagers des trains TER qui relient Châteaulin et Quimper, dans le Finistère, protestent « contre la dégradation du service public ferroviaire ». Leur moyen de pression ? Une annonce sur Le Bon coin, un site d’annonces sur Internet. Ils proposent ni plus ni moins que de louer la gare de Châteaulin pour la modique somme de 850 € par mois !

    Coup de gueule humoristique

    « Nous cherchons locataire pour cette maison d’habitation bien placée, lit-on dans l’annonce. Suite à l’arrêt des trains, ce logement reste très proche des lignes de bus SNCF et conseil départemental, service de taxi de grande proximité. » Pour plus d’informations, les internautes sont renvoyés vers un numéro de téléphone : celui de la mairie de Châteaulin. Avec un contact : Gaëlle Nicolas, la première magistrate de la commune. Les usagers mécontents justifient leur coup de gueule humoristique : « La gare n’est plus utilisée par les derniers usagers des TER qui sont, bien malgré eux, devenus des usagers des cars du conseil régional et, qui sait, bientôt des cars Macron ! » Ils en appellent aux politiques : « Il devient crucial que les élus se mobilisent pour éviter la fermeture de cette voie ferroviaire, des promesses de lignes budgétaires ne nous suffisent plus, nous voulons des engagements écrits des différents acteurs : conseil régional, État, SNCF, réseau ferré, conseil départemental. Certains de ces acteurs sont bridés par la ligne du parti, d’où la tendance de la majorité actuelle (conseil départemental et conseil régional) à être favorable aux cars. »

    Nicolas YQUEL. (ouest-france 28/12/2015)

    A lire également: Le télégramme du 28/12/015: Chateaulin-La gare en location sur le Bon Coin

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  • Casorama-Le cancer en vente libre

     

    Le glyphosate, ingrédient actif du Roundup de Monsanto -- le désherbant le plus utilisé au monde -- a été récemment classifié comme «cancérogène probable» par l'Organisation Mondiale de la Santé.

    Les preuves scientifiques contre le glyphosate s'accumulent et, au lieu d'en tirer toutes les consequences, le géant de l'agrochimie cherche au contraire à discréditer les études scientifiques pour maintenir la vente libre de ce poison cancérogène et écocidaire.

    Heureusement, nous disposons d'un moyen efficace pour combattre Monsanto et mettre immédiatement un terme à l'épandage du Roundup : cibler la grande distribution.

    Imaginez si nous pouvions pousser l'un des leaders français des magasins de bricolage, Castorama, à cesser de vendre du glyphosate. L'impact serait énorme. Cette stratégie a d'ailleurs déjà connu un succès retentissant -- 750 000 membres de SumOfUs ont obtenu que les deux plus grandes chaînes de magasins de bricolage au monde, Lowe's et Home Depot, cessent de vendre des pesticides tueurs d'abeilles il y a quelques mois!

    Dites à Castorama de cesser immédiatement de vendre du Roundup et tous les autres produits cancérogènes contenant du glyphosate.

    Des études ont révélé les liens entre l'intoxication de notre alimentation et de notre eau et le glyphosate. Où qu'il soit utilisé, ce puissant herbicide peut être durablement trouvé sur la surface de l'eau, dans les nappes phréatiques, les sols, et même chez les humains. Ce véritable poison chimique pousse au bord de l'extinction certaines cultures et espèces, notamment les papillons monarques, indispensables pollinisateurs, qui participent à la reproduction de nombreux végétaux, arbres, fleurs et autres légumes consommés au quotidien. Si nous voulons protéger la faune sauvage, la biodiversité et notre eau, nous devons faire barrage au Roundup.

    Il y a quelques mois, la ministre de l'environnement, Ségolène Royale, avait soi-disant annoncé l'interdiction de la vente en libre service du Roundup à partir du 1er janvier 2016. Sauf qu'en réalité, il s'agit d'une "vraie fausse" interdiction : les points de vente devront seulement limiter l'accès à ces produits qui devront être vendus non plus en rayon mais au comptoir.

    La seule raison pour laquelle Castorama continu de vendre du Roundup et d'autres produits contenant du glyphosate est la cupidité. Castorama fait clairement passer ses profits avant notre santé et la protection de notre planète. La chaine de magasins de bricolage, qui a obtenu le Trophée de l'économie responsable en 2014, doit être en cohérence avec les valeurs environnementales affichées dans ses enseignes et prendre ses responsabilités en se débarrassant immédiatement de ce poison chimique qu'est le Roundup.

    Mobilisons-nous pour que Castorama cesse de vendre le Roundup de Monsanto, maintenant.

    Pour signer la pétition adressée a Castorama

    CLIQUER ICI

    **********


    Plus d'information:

    Le désherbant Roundup classé cancérogène, Le Monde, 25 mars 2015
    Le Roundup de Monsanto, tueur du papillon monarque, Slate, 8 février 2014
    Roundup : plus en vente libre mais... toujours en vente ?, L'Obs, 4 avril 2015

     

    source: action.sumofus.org

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  • Ce film est à la fois le portrait d’un homme, l’histoire d’une longue lutte vers la dignité et le portrait d’une institution incarnée par ses acteurs du quotidien. Un film qui nous parle de tous les possibles de la sécurité sociale. 

     

    Ambroise Croizat, le bâtisseur de la sécu © Dr

    Ambroise Croizat, le bâtisseur de la sécu

    Il y a 70 ans, les ordonnances promulguant les champs d’application de la sécurité sociale étaient votées par le Gouvernement provisoire de la République. Un vieux rêve séculaire émanant des peuples à vouloir vivre sans l’angoisse du lendemain voyait enfin le jour.

    Le principal bâtisseur de cet édifice des plus humaniste qui soit se nommait Ambroise Croizat. Qui le connaît aujourd’hui?
    Il est temps de raconter cette belle histoire de «la sécu». D’où vient-elle, comment a-elle pu devenir possible, quels sont ses principes, qui sont ses fondateurs, et qu’est-elle devenue au fil des décennies ?

     

    Coproduction : Rouge Productions-France 3 Rhône-Alpes - Réalisation : Gilles Perret


    Doc 24 Rhône-Alpes

     

    sources: france3-regions.francetvinfo.fr/rhone-alpes/

    youtube.com

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  • Cérémonie commémorative du 9 septembre 1943 par TerreCorse

     

    Sixte Ugolini Président de l’Anacr de Haute-Corse (Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance): « la Corse, premier département français libéré, a un comportement d’avant-garde et montre le chemin, fidèle à ses valeurs dont le rattachement à la France depuis 1789, se battant contre irrédentistes et fascistes. L’exemple de la Résistance corse ? Une insurrection qui précède le mouvement des pays participant à leur propre libération, contribuant à offrir à de Gaulle, chef de la France Libre, la légitimité pour s’asseoir à la table des vainqueurs. »
     
    Video publiée par Terre Corse le 10/09/2014
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  • Billet Rouge-Après les graves incidents d’Ajaccio. DECOMPOSITION CORSEE, par Floréal –

    Ainsi donc, dans un quartier populaire d’Ajaccio, une bande d’abrutis dangereux a attiré des pompiers dans un guet-apens et les a odieusement rossés et blessés. Plus facile pour ces minables de s’attaquer lâchement aux travailleurs du service public que de contester politiquement la riche bourgeoisie d’Ajaccio, l’U.E. capitaliste et la France de plus en plus américano-formatée de Neuilly-sur-Seine…

    Aussitôt connue cette agression de bas étage, de francs racistes et islamophobes (ou alors ce terme doit être rayé du vocabulaire !) ont attaqué en réunion une mosquée en ciblant nommément nos compatriotes musulmans et en blessant certains d’entre eux qui n’avaient strictement rien à voir avec le guet-apens tendu aux pompiers. En termes clairs, cela s’appelle un pogrom antimusulman !

    Dans ces conditions il n’est que plus scandaleux de voir que, avec un sens rare de l’à-propos, et même si son papier indécent a, dit-il, été écrit avant les évènements d’Ajaccio, l’éditorialiste de Corse-Matin (l’édition locale du très réactionnaire Nice-Matin)  qui est aussi, par un heureux effet dû au cumul de fonctions cher à certains, le correspondant du Monde en Corse, titre à boulets rouges sur… le « racisme anticorse » ; et cela au seul motif que plusieurs hommes politiques – à l’exception de Hollande (mot dont l’étymologie néerlandaise veut opportunément dire plat pays…) – ont condamné l’incroyable déclaration de guerre à la France, à la Constitution, à la langue française, à la loi, mais aussi aux élus et aux Corses fidèles à la République, qu’a constitué l’hyper-agressif discours prononcé en corse par Talamoni, avec son appel même pas voilé à l’indépendance et sa demande de libération pour des individus accusés pour certains de crimes de sang. Ainsi donc, dire pis que pendre dans une enceinte républicaine de la France – à laquelle tant de Corses ont sacrifié leur vie pour libérer l’île du joug mussolinien – et tolérer le fait que nombre de murs sur l’Île soient pollués du très « humaniste » slogan I.F.F. (I Francesi Fora, Les Français dehors, ou en clair : la Corse aux Corses !), s’assoir arrogamment sur la loi – ce qui mènerait en prison n’importe quel communiste qui en ferait autant – tout cela semble bénin à Albertini… Alors que répliquer VERBALEMENT et POLIMENT, d’une manière factuelle et argumentée à la mise en scène provocatrice de Talamoni devant l’Assemblée de Corse, comme l’ont fait, chacun à sa manière, Chevènement ou le PRCF, ce serait du « racisme anti-corse » accompagnée de « flatulences », car c’est ainsi que parlent désormais des gens qui écrivent pour le « Monde »… On se demande au passage de quel châtiment, terrible de préférence, serait au juste passible ce « racisme anti-corse » imaginaire dans la future Corse « indépendante » (de Paris, pas de Bruxelles et de Berlin !) et ô combien « libérale », au sens que le grand patronat et les promoteurs immobiliers donnent à ce mot – que nous annoncent les Talamoni, Siméoni et leurs braves admirateurs du « Monde » ?

     Ça ne vient pas une seconde à l’idée du journaliste du Monde – le révérencieux quotidien d’Alain Minc toujours aux avant-postes de l’auto-phobie nationale – que le discours ultranationaliste de Talamoni et de ses pareils (même si hypocritement ils dénoncent les excès trop voyants résultant de leur posture politique irresponsable) puisse déboucher sur du racisme antifrançais et plus encore, car ces derniers sont minoritaires dans l’île, donc bien plus fragiles, sur du racisme anti-arabe et antimusulman (alors même que le drapeau accaparé par les nationalistes corses représente une tête de Maure !!!) ?

    Redisons cependant combien il serait faux de culpabiliser la Corse et les Corses en général dans la montée de cet identitarisme FASCISTE à plusieurs têtes – car le mot fascisant est désormais trop faible pour désigner cette xénophobie virulente. Le danger principal pour la nation française en crise et pour tous ceux qui vivent sur son territoire, y compris pour les Corses vivant en Corse ou ailleurs, est à Paris où le MEDEF ne sait plus que faire pour exiger à coup de Manifestes le démontage de l’Etatnation, réclamer la casse des acquis sociaux du CNR, revendiquer la « reconfiguration des territoires », les « Etats-Unis d’Europe », le passage au tout-anglais (« FREE CORSICA » voit-on ridiculement sur certains monuments corses : manifestement, l’indépendantisme ne va pas jusqu’à demander que la Corse se rende indépendante de Washington et de la langue unique que l’Empire impose au monde !) voire « l’Union transatlantique ». Le danger principal est aussi à l’Elysée puisque, de Jospin à Hollande, les gouvernements maastrichtiens successifs ont accepté de fait de négocier avec le séparatisme violent, ont toléré la sortie du territoire corse de l’Etat de droit (le fait que bien d’autres territoires que la Corse aient subi le même sort n’a rien de rassurant !) ; pis, ils ont encouragé le dé-Maastri-cotage de la République une et indivisible avec la contre-réforme territoriale qui « länderise » notre pays à l’allemande, ou avec la Charte européenne des langues régionales qui, loin de permettre l’épanouissement complémentaire du français et des langues régionales dans le cadre de l’école républicaine, vise surtout à désétablir le français, « langue de la République » aux termes de la Constitution, et socle du vivre et lutter ensemble cher au mouvement ouvrier et aux vrais républicains.

    Et tout cela alors que les autonomistes et autres séparatistes – fondus en un seul bloc électoral lors des Régionales – représentent une minorité des Corses (sans parler de la masse des Corses qui vivent sur le continent ou qui y ont fait souche depuis des générations), que le corps électoral corse avait refusé par référendum la fusion des deux départements en une seule collectivité territoriale (qu’on leur impose désormais avec la régionalisation, comme on l’impose aux Alsaciens qui avaient dit non eux aussi par référendum !) et que le peuple français dans son ensemble a dit non à la Constitution européenne supranationale, donc non aussi et a fortiori à une Europe fédérale des régions, lesquelles seraient des proies faciles pour l’Empire européen piloté depuis Berlin… et pour les sociétés transnationales agissant dans le cadre du « TAFTA » sous le couvert d’une langue unique euro-mondiale qui est pour elle une formidable moyen de contourner le contrôle populaire !

    Il serait incomplet de ne pas signaler que le Front (ANTI-)National, qui n’invoque la France que pour promouvoir sa xénophobie d’ultra-droite, courtise les séparatistes en Corse ; d’ailleurs, il se dénomme « Fiamma corsa » en Corse en abandonnant la langue nationale pour se présenter aux élections : exactement comme Marion Le Pen flirte avec les identitaristes nissards et comme Marine Le Pen voisine avec les nostalgiques du Reich antifrançais, anti-wallons et anti-langue française du Vlaams Belang au parlement supranational. Ce parlement européen auquel elle émarge grassement, en tant qu’eurodéputée au lieu de boycotter les élections supranationales !

    Rappelons à tout ce petit monde que le généreux Pascal Paoli fut robespierriste, rousseauiste, universaliste et républicain, que l’ultracentralisation de la France au 19ème siècle ne fut pas l’œuvre des « jacobins » persécutés, ni celle des Communards massacrés, mais bel et bien celle d’un certain Napoléon Bonaparte… puis de son neveu Napoléon III.

    En réalité, l’avenir de la Corse, comme celui de la Bretagne, de l’Alsace, des Pyrénées Atlantiques et des Pyrénées Orientales, etc., ne passe pas par la SANGLANTE régression, digne des Guerres de religion d’autrefois, que serait l’éclatement communautaro-régionaliste de notre pays ; un futur digne pour tous les jeunes de notre pays passe au contraire par le TOUS ENSEMBLE et EN MEME TEMPS DES TRAVAILLEURS et par le Front antifasciste, Patriotique et Populaire pour l’indépendance. Pas l’indépendance de la Corse par rapport à « Paris », car que pèserait Ajaccio face à l’Axe Berlin-Washington ? Mais l’indépendance reconquise de la France dans son ensemble par rapport à l’UE du capital pour marcher au socialisme et, dans le cadre de cette dynamique authentiquement résistante et révolutionnaire, réduire les inégalités, relancer l’emploi productif et les services publics, rendre tous les jeunes Français capables de maîtriser leur langue nationale commune et leur histoire (et pourquoi pas une langue régionale pour tous ceux qui le souhaitent ?), bref, pour RECONSTRUIRE LA FRANCE DES TRAVAILLEURS chantée par Jean Ferrat, cette France qui souffre, qui peut de moins en moins de moyens s’exprimer dans « Le Monde » et « Corse-Matin », et qui se retrouve toujours unie, dans l’histoire multiséculaire de notre pays, contre l’exploiteur et contre l’oppresseur, et cela en toute fraternité avec les travailleurs venus d’ailleurs.

    C’est cette France des travailleurs qu’il faut arracher à la spirale de mort ouverte par l’euro-désintégration de notre langue commune, du « produire en France » et de nos acquis sociaux et dans la montée du parasitisme dévastateur du tout-financier, du tout-tourisme, du tout-immobilier… En avant vers la République sociale, souveraine, une, laïque et indivisible, diverse également, populaire et démocratique, en marche vers le socialisme avec un puissant secteur public et nationalisé planifiant le développement équilibré, industriel, agricole, éducatif, etc. de TOUTES les régions françaises avec du TRAVAIL correctement payé et une vraie place dans la société pour tous les jeunes de Corse et d’ailleurs !

    Floréal, le 26/12/2015

    A lire également:

    -Contre la déclaration de guerre à la France du séparatiste Talamoni-par Georges GASTAUD et un entretien avec Jean-Pierre Chevènement

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  • Le PRCF vous souhaite un joyeux Noël Rouge !

     

    Joyeux Noël Rouge !Fidèle à la tradition qui était celle du PCF sous le Front populaire, le PRCF, Initiative et Etincelles ainsi que initiative-communiste.fr souhaitent un Noël rouge combatif et fraternel aux communistes, aux progressistes, aux travailleurs et aux peuples en lutte, aux patriotes républicains, aux internationalistes et aux antifascistes, à tous ceux qui refusent cette société inhumaine et qui veulent construire une véritable alternative révolutionnaire indépendante du PS et de l’Union européenne.

    Bien sûr, nos pensées vont d’abord aux 6 millions de chômeurs de notre pays et à leurs familles, à ces millions de travailleurs qui dans la 6e économie du monde ne pourront sans doute pas profiter des fêtes de fin d’années comme ils le voudraient. Elles vont également à ces millions de nos semblables qui de la Syrie au Donbass qui souffrent des ravages des guerres impérialistes de l’Axe euro-atlantique visant à renforcer son hégémonie sur le monde pour exploiter toujours plus les travailleurs et leur environnement et remplir les coffres des actionnaires des multinationales. A ces milliards d’êtres humains qui souffrent de la faim, périssent de la misère alors que le budget consacré à entretenir les armées impérialistes des Etats Unis et de l’Occident demeurent et de loin largement supérieurs aux rares subsides accorder pour défendre la vie de millions et millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Nos pensées sont également pour tous ceux qui portent la résistance et avec elle l’espoir, de Cuba Socialiste marquant des points contre l’embargo américain, au Venezuela bolivarien éprouvé par l’offensive impérialiste, en passant par nos camarades ukrainiens – interdit et réprimés – et à ceux qui dans le Donbass portent avec honneur et courage le combat contre la junte fasciste de Kiev.

    Si le contexte est difficile, il ne fauta pas taire les succès obtenus par le PRCF en 2015 (Une 4e conférence Nationale très réussie et combative, le succès du rassemblement unitaire pour la sortie de l’UE, de l’Euro, de l’OTAN à l’occasion des 10 ans du NON de 2005 avec nos camarades des Assises du Communisme le 30 mai 2015, le stand du PRCF à la fête de l’Huma 2015 porteur de débat, de rassemblement et d’actions unitaires, poursuite de l’augmentation des adhésions, unité d’action des communistes, ainsi que le succès de la campagne de pétition pour un referendum sur l’UE et l’euro, succès que nous pouvons tous amplifier…) se traduisent par le renforcement indispensable de notre combative organisation et par un élan nouveau de sa politique de rassemblement de tous les communistes.
    Et l’on ne peut passer sous silence la mobilisation continue et totale du PRCF et de ses militants franchement communiste pour combattre la répression anti-syndicale et soutenir le mouvement social, de la lutte contre la réforme du collège à la solidarité avec les ouvriers réprimés d’Air France, ainsi également que de la défense de nos libertés démocratiques face à la montée de la fascisation mais également dans le contexte des attentats terroristes à Paris en Janvier et en novembre dernier. Car cette fin d’année 2015 commencée dans l’horreur s’achève aussi dans l’horreur et sous un état d’urgence  qui vise d’abord le mouvement social. Oui le PRCF et ses militants et ses sympathisants sont mobilisés pour proclamer l’état d’urgence du mouvement populaire ! Oui ils prennent leurs responsabilité pour relever les forces antifascistes et progressistes et que tous ensemble nous fassions émerger en 2016 une alternative antifasciste, patriotique et populaire, pour que tous ensemble, nous construisions un Front Antifasciste, Patriotique et Populaire (FRAPP), portant en cette fin d’année des propositions que chacun peut soutenir et renforcer.
    N’attendons pas qu’il soit trop tard pour les rejoindre.

    Dans cette situation nationale et internationale dont il ne faudrait pas sous estimer les dangers, les enjeux et les responsabilités qu’elles imposent à chaque communiste, à chaque citoyen, oui il ne faut pas oublier de ne nous souhaiter à tous un joyeux Noël rouge, de nous souhaiter un monde de bonheur, que tous ensemble, unis, fraternels, solidaires et organisés nous pouvons construire.

    Oui en 2016 nous pouvons – nous devons – renforcer de façon décisive et surtout de façon concrète l’unité d’action des militants franchement communistes en multipliant les actions unitaires collectives réussies tous ensemble en 2015, après les rapprochements fructueux de l’année 2014 et entamés dès 2013 : notre peuple, les travailleurs ont besoin d’outils pour se défendre ! Tous, prenons nos responsabilités pour que dans l’action nous soyons à la hauteur des défis de la période actuelle. Sans oublier de faire la fête, durant la période des fêtes les militants du PRCF sont mobilisés pour faire avancer les choses…

    Camarades, l’heure est à l’action. Pour la Paix, pour la Démocratie, pour le Progrès social !

    Résistance !

    Honneur à nos vétérans communistes qui conjuguent au présent le verbe résister ! Bienvenue à nos jeunes adhérentes et adhérents qui portent l’espérance de la renaissance communiste pour notre pays !

    Salut et fraternité à tous !

    Le PRCF, 25/12/2015

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  • 25 Décembre 1920 / 25 Décembre 2015 : 95ème anniversaire du Congrès de Tours (fondation du PCF-SFIC)

    Déclaration du secrétariat politique national du

    POLE DE RENAISSANCE COMMUNISTE EN FRANCE 

    25 Décembre 1920 / 25 Décembre 2015 : 95ème anniversaire du Congrès de Tours (fondation du PCF-SFIC)

    C’est à la toute fin du mois de décembre 1920 que, sous l’impulsion de Marcel Cachin et de Paul Vaillant-Couturier et du Comité pour l’adhésion à la IIIème Internationale, la majorité des délégués du Parti socialiste SFIO fonda de fait le PCF en décidant d’affilier le parti à l’Internationale Communiste (représentée à Tours par Clara Zetkin).

     

    S’affranchir de la tutelle social-démocrate 

    Rompant avec les pratiques délétères de la SFIO – qui avaient trahi ses mandats internationalistes en appelant à l’union sacrée en 1914 – les ouvriers français les plus avancés décidaient de se doter d’un vrai parti de classe et d’avant-garde, d’un parti discipliné régi par le centralisme démocratique, d’un parti où les élus seraient subordonnés à l’organisation de classe et non l’inverse, d’un parti anti-impérialiste et anticolonialiste, d’un parti engagé dans les luttes ouvrières, présent dans les entreprises et faisant le lien entre les revendications quotidiennes et le but final des communistes : la révolution socialiste, la dictature du prolétariat et la marche au communisme, cette société sans classes dans laquelle « le développement de chacun est la clé du développement de tous » selon la forte expression de Marx et d’Engels.

    25 Décembre 1920 / 25 Décembre 2015 : 95ème anniversaire du Congrès de Tours (fondation du PCF-SFIC)

     

    Unir la classe ouvrière, rassembler le peuple français contre les monopoles capitalistes

    Violemment combattue par la réaction, par le patronat et par la SFIO-maintenue regroupée autour de ses « grands élus », la jeune Section Française de l’Internationale Communiste (SFIC) dut rapidement affronter la répression. Elle fut également tentée initialement par ces « maladies infantiles du communisme » que sont, selon Lénine, le sectarisme et le dogmatisme. Pourtant, sous l’impulsion de Marcel Cachin et de Pierre Sémard, avec le renfort de syndicalistes de classe comme Lucien Midol et Gaston Monmousseau, le jeune parti communiste français « fit ses classes », c’est le cas de le dire. L’arrivée à la tête du Parti d’un courant réellement ouvrier et populaire représenté par Maurice Thorez, Jacques Duclos et Benoît Frachon, l’éviction du courant sectaire incarné par le groupe Barbé-Celor, permirent au très dynamique PCF de prendre la tête des luttes pour « le pain, la paix et la liberté » tout en se portant aux avant-postes de la lutte antifasciste. Malgré l’opposition des sectaires et des trotskistes qui, hier comme aujourd’hui, ont toujours sottement opposé la nation à classe ouvrière, c’est sous les plis mêlés du drapeau rouge et du drapeau tricolore (discours historique de Duclos en 1935 lors du premier meeting du Front populaire au stade Buffalo), c’est aux accents conjoints de la Marseillaise et de l’Internationale que les militants communistes et les syndicalistes de classe de la CGTU – dont les militants prirent bientôt la tête de la CGT réunifiée – conduisirent la grande offensive ouvrière, antifasciste et patriotique de 1934-36 qui stoppa net les amis français de Hitler, Franco et Mussolini dont les émules, soutenus par les élites patronales, étaient au pouvoir ou à ses portes dans presque toute l’Europe. En 1935, le secrétaire général de l’Internationale communiste, ce Georges Dimitrov qui venait de ridiculiser Göring au Procès dit « des incendiaires du Reichstag », félicita Maurice Thorez et le PCF pour leur contribution centrale à l’élaboration de la stratégie de classe et de masse du Front populaire, antifasciste, et patriotique, ce prolongement créateur de la ligne léniniste de Front unique ouvrier. Dimitrov appela même à cette occasion les communistes français à ne pas abandonner Jeanne d’Arc et l’histoire de France aux fascistes.

     

    C’est sur les bases de principe de cette ligne de classe et de masse que, pendant la Seconde Guerre mondiale et par la suite, l’URSS, victorieuse de Stalingrad à Berlin, sut fédérer la grande coalition mondiale qui isola et terrassa le Reich. C’est sur ces bases de principe que l’I.C. et le PCF jouèrent un rôle moteur dans la formation des Brigades internationales d’Espagne et qu’en France, en prenant appui sur l’engagement des FTPF et des FTP-MOI, le PCF forgea le Front National de Lutte pour la Liberté et pour l’Indépendance de la France sans lequel la formation du Conseil National de la Résistance et l’adoption de son programme Les Jours Heureux eût été impensable. C’est sur ces bases ouvrières et patriotiques que les ministres franchement communistes de 1945-47, les Maurice Thorez, Ambroise Croizat, François Billoux, Marcel Paul, Laurent Casanova, Henri Wallon, etc. mirent en place les plus grandes avancées sociales et démocratiques de toute notre histoire en appliquant le programme du CNR intitulé Les Jours heureux : Sécurité sociale, retraites par répartition, conventions collectives, statut du mineur, statut du fonctionnaire, comités d’entreprise, nationalisations démocratiques (Renault, EDF, etc.), remise sur pied de la Recherche publique et de l’Education nationale, justice des mineurs, etc. 

     

    C’est encore en application de cette ligne de large rassemblement du peuple français autour de la classe ouvrière et CONTRE les monopoles capitalistes que le PCF d’après-guerre, malgré le pilonnage anticommuniste et antisoviétique qui allait accompagner la guerre froide, les guerres coloniales et la répression anti-« rouges » en France, sut longtemps rester le premier parti de France : ce parti qui, de loin, était le premier dans les usines, les champs et les chantiers, n’attirait pas moins alors les plus grands intellectuels de l’époque : les Joliot-Curie, Langevin, Aragon, Elsa Triolet, Eluard, Léger, Lurçat, Picasso, Vilar, etc. Non sans erreurs parfois – mais seuls les donneurs de leçons du gauchisme et du « marxisme-léninisme » de salon n’en font jamais puisqu’ils ne font jamais RIEN – le PCF sut prendre appui sur le matérialisme dialectique en philosophie, sur le marxisme-léninisme en politique, pour défendre du même pas l’indépendance nationale française (menacée par la construction de l’Europe atlantique, de l’OTAN et de la « Communauté européenne de défense »), le droit des peuples « coloniaux » à l’émancipation nationale (« un peuple qui en opprime d’autres ne saurait être libre », Engels), la paix mondiale soumise au chantage exterminateur de l’impérialisme américain exterminateur d’Hiroshima et de la Corée. Avec la CGT de classe et de masse qui tenait alors tête au grand patronat, avec les mairies communistes et ouvrières qui multipliaient les actes émancipateurs et innovants, le PCF et la Jeunesse communiste, tous deux alliés au camp socialiste élargi après 1945, constituèrent très longtemps un point d’appui solide pour le camp du travail, du progrès social et de la souveraineté des peuples. Même après que les abandons révisionnistes officialisés dans les années 70 eurent gravement affaibli la résistance idéologique du PCF, le parti dirigé par G. Marchais était encore capable en 1992 de mener une campagne de masse contre le Traité de Maastricht, lequel ne s’imposa que d’un cheveu, au prix de la coalition antinationale de Mitterrand et de Chirac et grâce à l’opportun renfort abstentionniste de certains groupes « révolutionnaires » qui trouvent dégradant de défendre l’indépendance de la nation…

      

    La « mutation »-dénaturation , ou la preuve a contrario de la nécessité d’un vrai parti communiste en France 

    On mesure a contrario ce qu’apportait à la nation laborieuse l’ancien PCF marxiste, prolétarien et patriote quand on voit ce que la mutation social-démocrate de ce parti, qui fit suite aux dérives eurocommunistes des années 70, a détruit et qui n’est plus aujourd’hui que la section hexagonale du Parti de la Gauche Européenne, cet appendice de la social-eurocratie. Privés d’un vrai parti communiste tourné vers la classe ouvrière et analysant la société sur la base scientifique du marxisme, le mouvement ouvrier traverse aujourd’hui l’une des périodes les plus dépressives de son histoire ; il devient la proie facile du paralysant européisme social-démocrate qui empêche toute riposte d’ensemble aux contre-réformes maastrichtiennes mises en œuvre par les gouvernements successifs. Alors que des millions d’ouvriers du privé sont, ont été ou risquent d’être socialement déclassés et relégués par les délocalisations, alors que les travailleurs des services publics sont quotidiennement humiliés et mis hors d’état d’accomplir leur mission républicaine par les gouvernements maastrichtiens, alors que les paysans travailleurs vivent dans l’angoisse du lendemain, comme nombre d’artisans et d’ « auto-entrepreneurs » - ces nouveaux prolétaires dépourvus de droit sociaux – comment la masse des travailleurs peut-elle recevoir le babillage de Pierre Laurent, le Tsipras français, qui « dialogue » avec le MEDEF, qui appelle à « réorientier l’euro dans un sens progressiste » (et bientôt, l’OTAN dans un sens pacifique, comme osait en rêver feu Enrico Berlinguer !), qui rejoint systématiquement les listes du PS « hollandien » au second tour et qui masque la nature de classe impérialiste de l’UE/OTAN en berçant le peuple d’illusions sur la future « Europe sociale, démocratique et pacifique » ? Quand le PCF parachève sa dérive social-démocrate (« mutation », « métamorphose », etc. n’ont aucune autre signification de classe !), comment s’étonner que le PS – qui n’a jamais demandé que ça ! – dérive à son tour vers la droite libérale (et pire, vers certaines formes de social-fascisation, comme on le voit avec la constitutionnalisation en vue de l’état d’urgence) et que l’ex-UMP aiguillonnée par Sarkozy tende à fusionner idéologiquement avec le FN, principal bénéficiaire, avec les extrêmes droites communautaristes et régional-séparatistes de la dérive générale à droite de l’arc politique français ?

     

    Dialectique de la renaissance communiste et de la contre-offensive populaire

    A nouveau, face à l’euro-dissolution « bleu mariale » de la France dans l’UE, face à la vague brun-bleu marine qui gronde, face à une UE de plus en plus dictatoriale, face à un impérialisme « transatlantique » de plus en plus prédateur et irresponsable, face aux créatures échappées de cet impérialisme que sont les assassins néonazis d’Ukraine et les barbares absolus de Daesh,  il faut à nouveau JETER L’ANCRE ROUGE dans le monde comme en France. Avec le PRCF, qui s’honore d’être ou d’avoir été soutenu par les plus grands noms de la Résistance antifasciste, de l’anticolonialisme et du syndicalisme de classe, et qui perce de plus en plus dans la jeunesse, donnons un coup d’arrêt à ces dérives mortelles.

    Unissons dans l’action, et non dans des parlotes néo-mutantes, les militants franchement communistes où qu’ils soient organisés.  

    Aidons le syndicalisme de lutte à se fédérer « en bas » pour faire le poids face aux états-majors euro-complaisants.  

    Construisons l’Alliance Rouge-Marianne de tous les progressistes qui refusent à la fois l’U.M.’ Pen en gestation et l’euro-désintégration de notre pays.

    Appelons notre peuple à sortir la France, par la voie progressiste, de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme sur la base d’un Front Antifasciste, Patriotique et Populaire. 

    Soutenons tous les peuples en lutte pour la paix, l’indépendance nationale et la coopération internationale, pour le socialisme, y compris et surtout contre « notre » propre impérialisme particulièrement agressif, revanchard, prédateur… et destructeur du peuple français lui-même !

    Construisons au présent, dans les actes et pas dans les auto-proclamations dérisoires, les conditions d’un futur Congrès de Tours ralliant tous les communistes, membres ou pas du PCF, les séparant des réformistes et les agrégeant à la classe ouvrière militante pour que notre peuple puisse reprendre sa marche historique interrompue vers le progrès social, vers l’indépendance nationale, la démocratie, la paix et le socialisme.  

     

    Le secrétariat politique national du PRCF : Léon Landini, Pierre Pranchère, Jean-Pierre Hemmen, Georges Gastaud, Vincent Flament, Benoît Foucambert, Jo Hernandez, Antoine Manessis, Annette Mateu-Casado, Bernard Parquet, Jany Sanfelieu.  

     

     

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  • Quimper. Le conseil d'administration du Sdis... par Letelegramme

     

    Pour la deuxième fois, en une semaine, une centaine de pompiers ont interrompu le conseil d'administration du Service départemental d'incendie et de secours, ce mercredi, à Quimper. Ils s'opposent à la mutation de trois de leurs collègues concarnois.

    « La situation est à ce point dégradée qu'il pourrait potentiellement y avoir des problèmes en intervention ». Présidente du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) du Finistère depuis les dernières élections départementales, Nicole Ziegler justifie ainsi la mesure de mutation, pour raison de service, de trois agents du centre de secours de Concarneau, confirmée hier, lors d'une entrevue avec les délégués syndicaux du Sdis. Elle prendra effet le 1er février prochain.

    Mobilisés hier matin, devant les locaux du Sdis, à Quimper, une centaine de pompiers venus des principaux centres de secours du département avaient pourtant fait le déplacement pour demander le report de cette décision, dans l'attente des conclusions d'un diagnostic sur le management du centre de secours de Concarneau, programmé au mois de janvier prochain.

    Une annonce qui a conduit les grévistes, comme ils l'avaient fait vendredi, à envahir les locaux pour interrompre bruyamment le conseil d'administration qui s'y tenait. Le débat d'orientation budgétaire a été une nouvelle fois reporté.

    « Discrimination syndicale »

    Une mutation que ne souhaitent pas les trois agents. Elle est vécue, dans les rangs des pompiers professionnels, comme de la discrimination syndicale dissimulée, deux des trois mutés étant des délégués syndicaux. « Deux tiers des agents du centre de secours les soutiennent », souligne Yannick Léal, le secrétaire général adjoint de la CGT du Sdis. « On dément catégoriquement toute mesure disciplinaire », martèle le colonel Éric Candas. Le directeur du Sdis et sa présidente, Nicole Ziegler, ont également réfuté toute volonté de faire un quelconque lien avec l'ouverture d'une enquête judiciaire, il y a quelques jours, après le dépôt d'une plainte pour harcèlement, par un autre agent du centre de secours.

    Devant le tribunal administratif ?

    Dans ces conditions, le Sdis a décidé de confier un diagnostic à un cabinet spécialisé. « Pas pour établir une sorte de responsabilité, mais pour remettre du lien et de la sérénité », affirme Nicole Ziegler.

    Hier, après avoir interrompu le conseil d'administration, les grévistes ont envahi les bureaux et tenté de décrocher le report des mutations. En vain.

    Pour la présidente du Sdis, le diagnostic est désormais un préalable à de nouvelles discussions. « Vous n'aurez plus d'interlocuteur », prévient Yannick Léal, évoquant la mutation des deux délégués syndicaux concarnois. Nicole Ziegler s'en tient, elle, à la décision de mutation. Un arrêté que les agents pourraient attaquer, dans les prochains jours, devant le tribunal administratif.

    Jean Le Borgne

    source: letelegramme.fr/
     
    Ouest-France.fr :  A Quimper les pompiers perturbent une réunion  (ouest-france.fr 623/12/2015)      
     
      
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  • Contre l’état de droite, l’etat de droit ! Tous ensemble refuser la fascisation ! (IC.fr-24/12/2015)

    SOCIAL-FASCISTE.

    La décision du Président de la République François Hollande d’inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité pour les binationaux nés français et condamnés pour terrorisme, mesure réclamée par le FN et une grande partie de la droite, ne peut être qualifiée autrement que par le qualificatif politique de social-fasciste.

    Rompant avec la République, fort du soutien des députés fascistes et de la droite dure F. Hollande prend en parfaite connaissance de cause une mesure qui n’a de précédent que sous la dictature fasciste du traître Pétain. Que de bas calculs tactiques soient à la base de cette décision n’enlève rien au constat que le PRCF pose depuis longtemps: la fascisation de la société, de la vie politique de la nation et de l’Europe d’ailleurs -les événements en Pologne l’illustrent avec force – déploie son voile brun.

    Cette fascisation a une cause : la crise du capitalisme et les mesures anti-populaires qu’elle implique pour conserver les profits du grand capital entraîne des réactions du mouvement ouvrier et populaire. Pour combattre ces réactions la répression, l’autoritarisme, bref une politique liberticide devient la règle: c’est cela la fascisation. Et la fascisation est le prodrome du fascisme.

    Aussi le PRCF a t il lancé une invitation à toutes les forces progressistes et républicaines, aux personnalités progressistes, pour nous rencontrer et organiser partout la riposte à ce processus mortifère.

    Que Noël 2015 voit la naissance d’un vaste Front Antifasciste, Patriotique et Populaire tel est notre souhait.

     

    Antoine Manessis, responsable de l’action unitaire du PRCF

    source: initiative-communiste.fr

     

     

    Réforme constitutionnelle : la France de Hollande pire que les Etats-Unis de Bush ? 

    Contre l’état de droite, l’etat de droit ! Tous ensemble refuser la fascisation ! (IC.fr-24/12/2015)

    Le président de la République s’apprête à présenter son projet de réforme constitutionnelle à ses ministres ce mercredi 23 décembre. Entre l’inscription de l’état d’urgence dans la Constitution, l’extension des mesures extra-judiciaires, l’extension de la déchéance de nationalité, cette réaction aux attentats du 13-Novembre confirme la voie sécuritaire prise par l’exécutif français. Comme la loi sur le renseignement votée après les attaques de janvier, cette révision de la Constitution rappelle le chemin pris par les États-Unis après le 11 septembre 2001. Celui de la suspicion généralisée, de l’espionnage massif et du renforcement des pouvoirs de police au détriment de ceux de la justice.

    « La loi a été votée très rapidement, avec très peu de débat. Et dans le contexte des attentats, émettre des objections était quasiment impossible. Celui qui le faisait était perçu comme trop gentil pour pouvoir défendre la sécurité nationale, » rappelle Neema Singh Giuliani, de l’Association états-unienne de défense des libertés civiles (American Civil Liberties Union, ACLU). Le 26 octobre 2001, 45 jours seulement après les attaques du 11-Septembre, le Congrès des États-Unis votait la loi dite du Patriot Act, « pour unir et renforcer l’Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme » [1]. « Dans cet environnement et dans cette précipitation, ce n’est pas certain que les membres du Congrès et le public aient pu comprendre ce que contenait vraiment le Patriot act », estime Neema Singh Giuliani. Depuis, le Patriot Act est devenu le symbole de la réponse ultra-sécuritaire américaine à la menace terroriste après le 11-Septembre. C’est cette loi qui a ouvert la porte à la surveillance généralisée des citoyens des États-Unis et du reste du monde, qui a autorisé la détention illimitée sur la base militaire de Guantanamo (Cuba) des citoyens non états-uniens suspectés de terrorisme, et qui a élargi la définition du terrorisme au point qu’elle peut être appliquée à n’importe quel activiste contestataire.

    Ce 23 décembre 2015, 40 jours après les attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts, François Hollande va soumettre son projet de révision constitutionnelle à ses ministres. La réforme se veut une réponse à la menace terroriste. Elle prévoit notamment d’inscrire l’état d’urgence dans la Constitution, d’étendre les pouvoirs spéciaux de l’exécutif et d’instaurer la déchéance de nationalité. Cette frénésie du pouvoir français à légiférer à tout prix en réaction aux attentats n’est pas le seul élément qui rappelle ce qui s’est passé aux États-Unis après les attentats du 11-Septembre. Déjà, suite aux attaques de janvier contre Charlie Hebdo et un supermarché casher, des voix s’étaient élevées dans la classe politique pour demander un Patriot Act à la française. La loi sur le renseignement adoptée au printemps en avait pris la direction.

    Loi sur le renseignement : sur la voie de la surveillance généralisée

    Votée en juin, la loi sur le renseignement était déjà dans les cartons depuis 2014. Les attentats des 7 et 9 janvier 2015 en ont accéléré l’adoption. Le texte étend les possibilités de surveillance dont disposent les services de renseignement. Celles-ci avaient pourtant déjà été élargies par une loi antiterroriste en novembre 2014 et par la loi de programmation militaire de 2013 (lire notre article« Logiciels mouchards, métadonnées, réseaux sociaux et profilage : comment l’État français nous surveille »). Avec toujours la même constante : donner aux services de renseignement plus de pouvoir pour surveiller, écouter et espionner sans l’autorisation d’un juge.

    La loi sur le renseignement autorise ainsi les services à utiliser toute une batterie de techniques : captation massive des données de correspondances électroniques, pose de « boîtes noires » pour collecter en temps réel sur les réseaux les données de connexion, le tout étant traité par des algorithmes automatisés pour détecter un éventuel profil correspondant à une « menace terroriste ». Voilà qui suit tout à fait la logique adoptée par les services de renseignement des États-Unis après la destruction des tours jumelles du World Trade Center.

    Aucun complot terroriste déjoué malgré un espionnage massif

    « Au moment de l’adoption du Patriot Act, une de nos inquiétudes était que la réduction des contrôles sur les services de renseignement allait permettre au gouvernement de recueillir des informations sur de nombreux citoyens innocents, rappelle Neema Singh Giuliani. Pendant de nombreuses années, ces inquiétudes n’ont pas été prises au sérieux. Le gens disaient que ça n’avait jamais été l’objectif de cette loi. » Puis en 2013, un jeune agent du renseignement a révélé l’ampleur des dispositifs mis en place. « La perception a évidemment changé avec les révélations d’Edward Snowden. À partir de là, c’est devenu très clair que le Patriot Act était bel et bien utilisé pour la surveillance de masse. » La loi post-11-Septembre a permis aux autorités de récolter un maximum de données sur les citoyens, qu’il s’agisse de données téléphoniques, de celles sur les destinataires et émetteurs d’e-mails, ou de données financières. Ceci sans mandat judiciaire et sans avoir besoin d’une suspicion particulière de terrorisme à l’encontre des personnes visées.

    « Nous n’avons pas identifié un seul cas, impliquant une menace pour les États-Unis, dans lequel le programme ait eu un impact concret dans le résultat d’une enquête antiterroriste. Nous n’avons connaissance d’aucun cas dans lequel le programme ait directement contribué à découvrir un complot terroriste inconnu auparavant », concluait en 2014 l’institution fédérale de contrôle du respect des libertés (Privacy and Civil Liberties Oversight Board) dans son rapport sur la section 215 du Patriot Act. C’est cet article qui a autorisé l’agence de renseignement NSA à récolter les données téléphoniques (numéros, dates et heures des appels et leur durée) de millions de citoyens états-uniens. Et peu importe qu’ils soient suspectés ou non de terrorisme. L’ensemble des données de tous les clients de certains opérateurs téléphoniques ont ainsi pu être collectées sans distinction.

    Allo, algorithmes à l’écoute

    Concernant les libertés individuelles et la vie privée, en revanche, la surveillance globale des données téléphoniques n’a pas été anodine. « Parce que ces données peuvent révéler des détails intimes sur la vie d’une personne, en particulier si elles sont agrégées avec d’autres informations. Soumises à des analyses informatiques complexes, le recueil par le gouvernement des données téléphoniques d’une personne a des effets significatifs et préjudiciables sur la vie privée », soulignait le rapport. Sans compter ceux sur la liberté d’expression et d’association : « Cela peut avoir un effet paralysant sur l’exercice de la liberté d’expression et d’association, parce que les individus et les groupes engagés dans des activités sensibles ou controversées ont moins de raisons de faire confiance en la confidentialité de leurs relations. » [2]

    Décriée, cette section du Patriot Act sur la surveillance des données téléphoniques a été réformée en juin dernier. « Mais la réforme pose juste des restrictions, précise Neema Singh Giuliani. Elle limite simplement ce que peuvent être les sélecteurs pour collecter les données. Ainsi, cela ne pourra plus être une ville entière, un pays ou “gmail” [le service mail de Google, ndlr]. Mais il y aura encore des cas où le gouvernement pourra collecter les données d’individus qui n’ont aucun lien avec des terroristes. C’est une réforme partielle qui ne supprime en rien les inquiétudes que suscite le Patriot Act. »

    Quand le terme de terroriste peut être employé contre des activistes

    D’autres volets de cette loi liberticide n’ont pas été touchés depuis son vote. C’est le cas de l’article qui redéfinit la qualification de terrorisme de manière suffisamment large pour pouvoir englober des activistes, des écologistes par exemple. « La section 411 du Patriot Act étend la définition officielle du terrorisme à tel point que beaucoup de groupes engagés dans certains types de désobéissance civile pourraient tout à fait se trouver labellisés terroristes »,explique l’ACLU [3].

    Des activistes radicaux classés terroristes ? Là encore, la France n’est pas forcément loin du rêve américain de surveillance. En 2008, les services de renseignement français ont mis en œuvre des moyens considérables pour accuser de terrorisme les militants de Tarnac, soupçonnés d’avoir posé des fers à béton sur des lignes TGV. Le qualificatif de terrorisme a ensuite été abandonné. Depuis le début de l’état d’urgence, le 14 novembre, les perquisitions administratives, qui se sont font en dehors de toute procédure judiciaire et sur simple ordre du préfet, visent parfois directement des activistes contestataires.

    De simples citoyens musulmans, des restaurants halal ou des mosquées ont été ciblés, parfois, semble-t-il, pour leur seul lien avec la religion musulmane, leurs lieux de vie mis sens dessus dessous et les portes brisées. Des perquisitions ont aussi été diligentées dans des squats qui accueillaient des militants en marge de la Conférence sur le climat, et même chez des maraîchers bio engagés dans le soutien aux opposants à l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Sans oublier les vingt-quatre assignations à résidence de militants écologistes. Un peu plus de un mois d’état d’urgence a montré que la lutte contre le terrorisme pouvait, ici aussi, entraîner son lot de dérives discriminatoires envers une partie de la population, et répressives à l’encontre du mouvement social [4]

    Pour un observatoire démocratique de la lutte contre le terrorisme

    La loi de prolongation de l’état d’urgence, votée à la hâte le 20 novembre, ne mentionne d’ailleurs pas directement les suspects de terrorisme. Elle stipule simplement que des perquisitions administratives peuvent être ordonnées chez des personnes « dont le comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre public », ce qui est potentiellement large. La loi autorise aussi la copie des données informatiques de ces personnes pendant la perquisition, encore une fois, sans mandat judiciaire.

    « Les assignations à résidence se multiplient sur la base de motifs aussi vagues que la présence sur le lieu d’une manifestation ou le fait de “connaître” tel ou tel individu », ont dénoncé une centaine d’organisations de la société civile il y a quelques jours, dans un appel unitaire à sortir de l’état d’urgence. « Ces graves restrictions sont appliquées, sans distinction, et de manière massive, d’autant que les juridictions administratives ont montré qu’elles s’en accommodent, quitte à ce que les libertés en souffrent. »

    Perquisitions administratives : un « taux de réussite » de 0,075 %

    « En mettant en place une répression aveugle et incontrôlée, ces mesures dispersent inutilement des forces de police qui seraient bien mieux employées à la détection et [à] la prévention des projets criminels avérés », déplorait déjà, fin novembre, le Syndicat de la magistrature. Pour défendre le droit et les libertés face à l’état d’urgence, il appelle à la création d’un observatoire démocratique des mesures prises pour lutter contre le terrorisme, qui serait ouvert sur la société civile.

    Pour l’instant, la société civile n’a à sa disposition que les chiffres du premier bilan de l’état d’urgence [5]. Depuis le 14 novembre, plus de 2 700 perquisitions administratives ont été réalisées. 488 ont abouti à une procédure judiciaire, 185 à des poursuites. Et qu’en est-il du démantèlement de réseau djihadiste potentiel ? Seulement deux enquêtes préliminaires ont été ouvertes par la section antiterroriste du parquet de Paris, et sans garde à vue, selon une information de Médiapart. Soit un taux d’efficacité de 0,075 %, malgré l’ampleur des moyens déployés… Et si tant est que les présomptions de complicité avec une entreprise terroriste se confirment

    Est-il donc vraiment nécessaire pour la lutte antiterroriste d’inscrire cet état d’urgence dans la Constitution ? L’exemple des mesures d’exception adoptées aux États-Unis, juste après le 11-Septembre, et pérennisées depuis devrait pourtant donner à réfléchir. Les législations sécuritaires états-uniennes ont-elles vraiment aider à combattre la menace terroriste ? Quatorze ans après le Patriot Act, celle-ci est encore bien plus présente.

    Rachel Knaebel (23 décembre 2015)

    Source : bastamag.net

     

    Notes

    [1Uniting and Strengthening America by Providing Appropriate Tools Required to Intercept and Obstruct Terrorism. 

    [2Voir le rapport sur la section 215 du Patriot Act, Privacy and Civil Liberties Oversight Board, p. 11-12, janvier 2014.

    [3À ce sujet, voir notre article « Après la chasse aux communistes, les États-Unis se lancent dans la traque aux écologistes.

    [4Voir nos articles « Perquisition administrative chez des maraîchers bio : “Ils s’attendaient à quoi, des légumes piégés ?” » et « Vivre sous l’état d’urgence : le récit des assignés à résidence et des “interdits d’Île-de-France” ».

    [5Voir le premier bilan de l’état d’urgence sur le site de l’Assemblée nationale.

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