• Nous ne laisserons pas salir l’histoire de Renault-Billancourt (IC.fr- 24/12/2015)

    On le sait Renault-Billancourt n’a pas été fermé en 1992 pour des raisons économiques.

    C’est sous Mitterrand, Rocard que les 10 de Renault sont licenciés, prélude à la fermeture totale.

    Il fallait que la « forteresse ouvrière » soit réduite au silence pour que puisse se déployer le règne de l’argent, des Tapie les contre-réformes et la remise en cause de tous les conquis de la Libération et du Conseil National de la Résistance.

    A présent c’est la mémoire même de cette histoire et des combats qui la jalonne qui est attaquée travestie sous couvert de témoignages.

    C’est pourquoi la vérité devait être rétablie, ce à quoi le texte de l’ Association des Travailleurs Renault Ile Seguin, « Nous ne laisserons pas salir l’histoire de Renault-Billancourt » procède.

    Une réplique qui doit être largement connue et diffusée.

    Et le texte signé le plus largement.

    Par ailleurs, l’ouvrage de Youcef Haji, « De Renault-Billancourt à l’Olympia, IDBIHI, parcours d’un marocain 1968-1987 » préfacé par Roger Silvain constitue une toute autre approche qui au travers d’un parcours personnel retrace bien l’ambiance et les combats de cette époque.

     

    source: initiative-communiste.fr

     

     

    ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS RENAULT ILE SEGUIN (ATRIS)

    Nous ne laisserons pas salir l’histoire de Renault-Billancourt

    Samedi 21 novembre 2015 s’est tenu à la Sorbonne un « séminaire Marx 21e siècle », devant un public d’universitaires et d’étudiants. L’invitée en était Laurence Bagot, l’auteure d’un livre paru aux Éditions de l’Atelier sous le titre «  Ceux de Billancourt ».

    Plusieurs membres d’ATRIS ont assisté à cette réunion et sont intervenus dans le débat.

    Nous remercions les organisateurs du séminaire de nous avoir permis de nous exprimer. Le contenu de cet ouvrage, sous couvert de témoignages réécrits, choisis à la seule convenance de l’auteure, défigure gravement l’histoire de Renault-Billancourt et la mémoire des dizaines de milliers de salariés qui y ont travaillé de la Libération à la fermeture de l’Île Seguin en 1992.

    Sans apporter de preuves, ce livre salit le rôle d’Henri Krasucki, accusé d’avoir voulu « échanger » la fermeture de Renault-Billancourt contre le maintien des chantiers navals de la Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, en 1986. C’est infâme, tout comme affirmer, sans davantage de justifications, que la CGT a abandonné
    les travailleurs immigrés dans la bataille pour le maintien de l’usine et de l’emploi.

    La CGT a toujours été un trait d’union et de solidarité entre les salariés qui défendaient leurs salaires et leurs conditions de travail.

    Nous appelons toutes les personnes et les organisations concernées par le mouvement social à dénoncer ces mensonges, alliant l’ignorance et la manipulation, qui entachent ce qui fut un des grands chapitres de l’histoire sociale en France.

    Nous demandons aux médias de nous aider à rétablir, de manière argumentée et contradictoire, la réalité de l’histoire de Renault-Billancourt. Nous sommes à la disposition des historiens, de la presse, des supports audiovisuels et internet pour fournir des éléments, preuves à l’appui, sur ce qu’ont été la vie et les luttes
    des travailleurs de Renault-Billancourt.

    Vous pouvez soutenir cette action d’ATRIS et des premiers signataires en signant ce texte sur l’adresse suivante :

    21atris21@gmail.com

     

    LES PREMIERS SIGNATAIRES

     

    ·  Arezki AMAZOUZ, président d’ATRIS, ancien secrétaire CGT Renault-Billancourt, ancien membre de la CE confédérale ;

    ·   Pierre BERNARDINI, défenseur des victimes de l’amiante Renault-Billancourt ;

    ·   Joëlle CHASTRUSSE, déléguée CGT 1975-82 et 2003-2012 ;

    ·    Robert CRÉANGE, ancien directeur CGT des activités sociales du C.E. Renault-Billancourt ;

    ·    Mustapha DHAOUADI, ancien secrétaire CFDT à Renault-Billancourt ;

    ·    Pierre FABRE, ancien secrétaire général général CGT du groupe Renault ;

    ·    Mohand HADJAZ, secrétaire CGT Renault- Billancourt 1970-73 ;

    ·    Youssef HAJI, écrivain ;

    ·     Aimé HALBEHER, secrétaire général CGT Renault-Billancourt en 1968 ;

    ·     Georges HUBSCHMIDTT, ingénieur CGT tôlerie Renault ;

    ·     Mostefa IDBIHI, ancien ouvrier, auteur du livre « De Billancourt à l’Olympia » ;

    ·     Ibrahima LY, délégué CGT à Renault-Billancourt jusqu’en 1992 ;

    ·      Alain MAS, ancien élu UGICT-CGT, DSC adjoint Renault TCR ;

    ·      Michel MONDIOT, ancien technicien Renault-Billancourt ;

    ·      G é r a r d  MUTEAU, ancien administrateur CGT salarié du groupe Renault ;

    ·       Philippe MUTEAU, militant CGT ;

    ·       Yves PERRIN, membre des « Dix de Billancourt » ;

    ·       Claude POPEREN, secrétaire général de la CGT Renault-Billancourt 1958;

    .       Jean-Pierre ROSSI, monteur, Délégué du Personnel CGT ;

    ·       Daniel SANCHEZ, secrétaire général de la Fédération de la Métallurgie CGT ;

    ·       Roger SILVAIN, secrétaire CGT Renault- Billancourt 1971-76 ;

    ·        Serge TONNEAU, ex-tourneur outilleur, militant CGT. ;

    ·        Anne-Marie VIERGE, ancienne déléguée CGT à Renault-Billancourt ;

    ·         Pierre VIERGE, ancien délégué CGT à Renault-Billancourt

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  • Résultats des élections parlementaires en Espagne (IC.fr - 22/12/2015)

    ESPAGNE : RIEN N’EST RÉGLÉ PAR LES ÉLECTIONS.

    Par la Commission internationale du PRCF.   22 décembre 2015

    Le PP avec 123 sièges, 28,72%des voix a réalisé son pire score depuis 1993, et le PSOE 90 sièges, 22% le moins bon résultat de son histoire. Podemos, nouveau visage du réformisme, en troisième position, avec 69 sièges et 20,6% des voix, fait une entrée remarquée dans la cour des grands. Ciudadanos, nouveau visage de la droite,obtient 40 sièges et 14% des suffrages.

    Résultat les observateurs ne voient pas comment le pays pourrait être gouverné avec de tels rapports de force

    Même si en terme de projets programmatiques ces quatre partis acceptent de rester dans le carcan européen et donc à se priver de toute possibilité de changement progressiste et social.

    Le jeu tactique des 4 partis dominant le nouveau paysage politique espagnol ajouté aux menées des indépendantistes paralysent le système politique espagnol.

    Déjà on parle de nouvelles élections….

    Reste deux données positives : le rejet du bipartisme PP/PSOE et l’affaiblissement de ces deux partis et le vote Podemos qui exprime, indépendamment de l’orientation de sa direction, une volonté populaire de changement démocratique.

    Enfin le terrain principal de la lutte reste le combat de classe sur les lieux de travail, cela se confirme en Espagne, en Grèce ou en France.

    source: initiative-communiste.fr

     

    Premières déclarations du Secrétaire général du PCPE sur les résultats des élections.(21/12/2015)

    Résultats des élections parlementaires en Espagne (IC.fr - 22/12/2015)Le résultat de ces élections n’incite à aucune amélioration pour la classe ouvrière. Les vieux et les nouveaux partis continueront de développer les vieilles politiques qu’impose la dictature du capital.

    Les classes dominantes, avec ces résultats, obtiendront la collaboration des forces opportunistes, classiques et nouvelles, pour essayer de faire avancer leur stratégie de Seconde Transition, avec l’objectif de consolider son système de domination antisocial et lancer de nouvelles attaques contre les conditions de vie et de travail de la classe ouvrière et des catégories populaires. Les résultats font envisager des négociations complexes pour former un gouvernement, qui conduiront à une situation d’instabilité politique dans la période qui s’avance.

    Lors de ces dernières semaines, depuis l’Union européenne ont été lancées des signaux au gouvernement entrant, dans le sens de la nécessité de réaliser de nouveaux ajustements en matière sociale et de nouvelles contre-réformes dans le domaine du travail. Aucune combinaison de gouvernement possible ne s’opposera à cet impératif des grands monopoles, dicté depuis Bruxelles.

    Les résultats donneront une continuité à une nouvelle phase de la crise dans laquelle se trouve le capitalisme espagnole. La classe ouvrière doit se préparer pour lutter dans ces conditions-là, où la collaboration des forces opportunistes ajoutera un facteur de tromperie et de manipulation contre elle, elle devra se battre grâce à une forte offensive idéologique face aux nouvelles formes qu’adopte la sociale-démocratie en Espagne.

    Le Parti communiste s’appuiera sur ces résultats électoraux pour impulser les luttes ouvrières et populaires contre le nouveau gouvernement qui sortira de cette nouvelle corrélation de forces.

    La lutte continue pour le pouvoir ouvrier et le socialisme, unique sortie à la barbarie capitaliste.

     

    Ancienne dirigeante du P.C. d’Espagne, qu’elle a quitté en condamnant ses dérives opportunistes, Angeles Maestro milite dans le groupe marxiste RED ROJA. Nous lui avons demandé comment elle apprécie les résultats des élections en Espagne. (21/12/2015) 

    Résultats des élections parlementaires en Espagne (IC.fr - 22/12/2015)« Le plus remarquable des élections du 20 décembre en Espagne c’est l’absence d’une majorité absolue formé par le PP et le parti d’extrême droite Ciudadanos. Ciudadanos n’est pas un parti comme le Front National mais du point de vue des droits sociaux et des libertés il appartient a la droite forte.

    Il y a la possibilité d’un pacte PP-PSOE, peu probable aujourd’hui duquel parlent sous la table des dirigeants importants du PSOE comme Felipe Gonzalez. C’est sur qu’il aura des pressions  très fortes de la Troïka pour que ce pacte soit réalité, mais il se serait le suicide pour le PSOE.

    Podemos n’a pas du tout un programme de gauche et les premières déclarations de son chef Pablo Iglesias parlent du réformes constitutionnelles sur les droits sociaux – pour lesquelles il n’a pas de majorité suffisante – et il ne parle pas de ne pas payer la dette, ni de quitter l’ UE, ni  l’Euro.

    L’enjeu pour la classe ouvrière et les secteurs populaires est de profiter la faiblesse et l’instabilité du pouvoir pour avancer dans la lutte, la conscience et l’organisation qui sont restés endormies en attendant un triomphe électoral qui n’a servi seulement qu’à rendre difficile un accord de gouvernement avec le PP.

    La Bourse est tombée plus de 2,5% et la prime de risque monte.

    Les classes dominantes ne peuvent plus gouverner comme avant et le peuple commence a ne pas vouloir être dominé de la même manière.

    La lutte continue. »

     

    Un étrange général sur les listes dites « citoyennes » de Podemos :

    Résultats des élections parlementaires en Espagne (IC.fr - 22/12/2015)Élections Espagne 2015 : Podemos a recruté un ancien général sur ses listes ! Et pas n’importe lequel ! La rupture avec les appareils politiques traditionnels, l’ouverture à la « société civile », fait partie des slogans de Podemos (« nous pouvons » suivant le « Yes, we can » d’Obama), mouvement espagnol présenté comme de « gauche radicale ».

    En la matière, Podemos et son chef, le politologue Pablo Iglesias, font fort. En fait de société « civile », ils ont recruté une personnalité de choix, placée en position éligible en Aragon, le général Jose Julio Rodriguez.

    Le personnage n’est pas un obscur général de brigade repenti sur le tard dans l’antimilitarisme. Pas du tout ! Jose Julio Rodriguez, 67 ans, général d’aviation, jeune retraité, n’est autre que l’ancien chef d’état major de la Défense, le plus haut poste militaire du pays, exercé sous le gouvernement Zapatero.

    Rodriguez a débuté sa carrière dans l’armée de Franco qu’il a servie dans l’ancienne colonie du Sahara Occidental. Puis, comme on dit, il a gravi tous les échelons jusqu’à commander le corps expéditionnaire espagnol envoyé en Afghanistan en supplétif de l’armée américaine. En lien direct avec le commandement de l’OTAN, il a été en responsabilités pour l’armée espagnole dans les guerres d’Irak et encore de Libye en 2011.

    La droite crie à la trahison. Mais Rodriguez ne se renie pas. Ce serait plutôt Podemos qu’il faudrait accuser de trahison, du moins de tromperie. Pendant un temps, ce mouvement attrape-tout a voulu suivre les mouvements d’opinion hostiles aux interventions militaires espagnoles à l’étranger (maintenant réduites) et à la présence de bases de l’OTAN dans le pays. Aujourd’hui, l’équipe menée par Iglesias nourrit une aspiration plus élevée, celle de l’accession au pouvoir. Pour cela, il faut se ménager l’électorat de droite, qu’elle convoite aussi, mais surtout les puissants d’Espagne, de l’UE et de l’OTAN.

    Podemos veut donner des gages à l’OTAN et à l’UE. Rodriguez est explicite : « Nous allons respecter les décisions de l’OTAN. Nous nous engageons pour une défense européenne globale car là est l’avenir » (Journal El Pais – 5 novembre).

    En cas d’avènement au pouvoir, Pablo Iglesias a annoncé qu’il nommerait Rodriguez ministre de la défense : ce serait la première fois depuis Franco qu’un militaire exercerait un tel poste politique !

    Décidément, les affinités entre Podemos et Syriza, entre Iglesias et Tsipras, que certains politiciens français érigent en modèle de « gauche », sont grandes. Dès son élection en Grèce, Tsipras a nommé ministre de la défense son partenaire d’extrême-droite Pammenos. Des manœuvres aéronavales inédites avec les Etats-Unis et même Israël ont été organisées. Etc.

    Le Parti communiste d’Espagne continue, quant à lui, de revendiquer la sortie de l’Espagne de l’OTAN.

     

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  • Élections régionales 2015 : réfléchir aux résultats en Corse avec Francis Arzalier (IC.fr 17/12/2015)Francis Arzalier, militant communiste, l’un des animateurs de la « POLEX » et fin connaisseur de la Corse a bien voulu proposer à Initiative Communiste quelques éléments de réflexion, suite à la victoire de Simeoni aux régionales corses. Forti saremu si saremu uniti !

    Élections régionales 2015 : réfléchir aux résultats en Corse avec Francis Arzalier (IC.fr 17/12/2015)

    source: initiative-communiste.fr

    A lire également: La Déclaration de Georges GASTAUD, secrétaire national du PRCF, et l'entretien avec Jean-Pierre CHEVENEMENT

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  • secrétaire national du a répondu cette semaine aux questions de L’affranchi Presse TV. l’entretien en vidéo.

    Georges Gastaud (PRCF) revient ici sur les récents qui ont eu lieu en France et qu’il estime n’être pas sans lien avec la politique étrangère menée par la France et l’OTAN.
    De cela découle une analyse de l’état d’urgence et de la politique fascisante qui se met en place actuellement.
    Une occasion aussi dans cet entretien ‘actualité de revenir sur le et l’internationalisme bien compris dans une période où le nationalisme belliciste gagne du terrain.

     

     

     

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  • La Cour administrative d'appel de Kiev a rejeté les demandes des avocats du Parti Communiste d'Ukraine et les recours intentés contre le Ministère de la justice. Avec cette décision la junte fasciste de Kiev a les mains libres pour interdire le Parti Communiste d'Ukraine - article et traduction Nico Maury

     
    Le Parti Communiste d'Ukraine (KPU) pourra être officiellement interdit
     
     Le tribunal a conclu son examen en appel dans l'affaire qui oppose le ministère de la Justice et le KPU pour interdire ce dernier. Malgré les arguments des partisans du Parti communiste, la Cour administrative d'appel de Kiev a refusé la demande du Parti Communiste d'Ukraine. "Le tribunal a validé la requête du ministère de la Justice pour interdire les activités du Parti communiste d'Ukraine" déclare la cour.

    La décision de la Cour administrative d'appel de Kiev était déjà écrite à l'avance selon l'avocate des communistes ukrainiens Susanna Tirzikyan.

    Depuis le coup d'Etat de "EuroMaïdan", la junte fasciste de Kiev a initié une procédure pour interdire les activités politiques des communistes. Le Président par intérim, Alexandre Tourtchinov avait accusé les communistes de coopérer avec les "terroristes" dans le Donbass.

    Le premier procès contre le Parti communiste a été ouvert en Juillet 2014. Avant la loi dite de «décommunisation» le tribunal se retrouvait dans l'impossibilité de satisfaire le désir des autorités de Kiev.
     Nicolas Maury (source: editoweb.eu/nicolas_maury)
     
     
     

    Nous sommes tous le parti communiste ukrainien 

    En Ukraine, la junte fait confirmer l’interdiction du parti communiste ! Nous sommes tous le parti communiste ukrainien !

    Au delà des communistes, ce sont tous les antifascistes conséquents, tous les citoyens soucieux de liberté qui doivent s’inquiéter et se mobiliser. Car ce sont bel et bien tous ceux qui voudraient s’opposer à la junte eurofasciste mise en place par l’Axe UE-USA à Kiev qui sont dans le collimateur de cette clique d’oligarque qui s’appuie sur des milices revendiquant leur attachement au nazisme, une équipe dangereuse qui ne cesse par ses provocations de menacer la paix mondiale tout en écrasant sous un blocus et des bombardements inhumains la populations du Donbass et installant son pouvoir sous le joug de la terreur de ses milices d’extrème droite ailleurs.

    En Ukraine, l’Union Européenne montre son vrai visage : guerrier, fasciste, oligarchique, totalitaire.

    Plus que jamais, oui, nous sommes tous le parti communiste ukrainien.

    En Ukraine, la junte fait confirmer l’interdiction du parti communiste ! Nous sommes tous le parti communiste ukrainien !

     
     

    La condamnation des ONG

    En Ukraine, la junte fait confirmer l’interdiction du parti communiste ! Nous sommes tous le parti communiste ukrainien !

    « L’interdiction du Parti communiste en Ukraine établit un précédent très dangereux », a déclaré John Dalhuis directeur d’Amnesty pour l’Europe et l’Asie centrale. « Ce mouvement ramène l’Ukraine en arrière et non pas en avant sur la voie de la réforme et un meilleur respect des droits humains », a-t-il ajouté. Amnesty a déploré une violation flagrante de la liberté d’expression et d’association et demandé l’annulation immédiate de cette mesure.

    En application de quatre nouvelles lois adoptées en mai 2015, connues comme lois de « décommunisation », l’affichage de symboles communistes ou nazis entraine des poursuites pénales et une peine d’emprisonnement de 10 ans.L’utilisation du terme « communiste » est explicitement illégale. Or, le KPU a refusé de modifier son nom, son logo et ses statuts ; ses dirigeants ont accusé le régime de chercher à interdire le parti qui représente la seule opposition politique : « Le Parti communiste s’oppose à la gestion et la transformation de l’Ukraine de l’extérieur du pays comme une colonie. Il s’oppose à la politique sociale du génocide imposé par le FMI. Il est contre le gel des salaires et des pensions, contre l’augmentation des tarifs publics, contre les spoliations et la corruption qui ont considérablement augmenté depuis que les sbires du Département d’Etat américain sont arrivés au pouvoir. »

    Les autorités ukrainiennes ont voulu interdire la KPU l’an dernier en l’accusant de financer les mouvements « antifascistes » dans l’est de l’Ukraine. Le Département de la Sécurité a affirmé avoir fourni des preuves au ministère de la Justice, qui a déposé une motion visant à interdire le parti en Juillet 2014.

    Aucune procédure n’a jamais été entamée, car le juge nommé, Valery Kuzmenko, a été retiré de l’affaire début 2015 : des forces de l’Etat avaient perquisitionné son bureau et confisqué des fichiers sur cette affaire.

    Source : http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/le-ciel-s-assombrit-encore-en-175563

     

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  • Billet Rouge-L'IMPASSE ! poème de Yves letourneur (le 15/12/2015)

    L’IMPASSE

     

    Marianne assignée à résidence par

    L’état d’urgence de ce scrutin traquenard

    Qui la remet aux mains d’un groupe de faussaires

    Et de gauche et de droite, en fourbes partenaires

    De sa mise en tutelle à l’ombre du Marché,

    Se disant vertueux pour avoir empêché

    Dans l’immédiat que la peste brune l’emporte

    A laquelle pourtant ils ont ouvert la porte !

     

    Paris souillé hélas par cette forfaiture

    En forme de victoire à la piteuse allure

    Où se donne à nouveau le concert éculé

    Des ‘’Réformes’’ à faire et dont le proclamé

    S’exaspère chez les  pseudo’’ Républicains’’

    Qui, les ayant déjà votées avec entrain,

    Estiment toutefois qu’il faut qu’on accélère

    Pour complaire à Brussel, leur élan délétère.

     

    Car ils ont « entendu le peuple », voyez-vous ;

    Ils savent ce qu’il veut : que l’on renverse tous

    Les obstacles auxquels se heurte l’Entreprise ;

    Ce code du travail obsolète qui brise

    Son essor créateur ; tous les acquis sociaux,

    Et cet ‘’ assistanat’’, source de tous les maux,

    Dont un Wauquiez a fait son cheval de campagne.

     

    Buté, l’Exécutif maintient et non sans hargne

    Son cap. Manuel Valls veut même l’endurcir,

    Renvoyant au passé ce rêve d’avenir

    Qui traîne encor au sein de sa propre famille

    Comme un lointain reflet du temps de la faucille.

     

    Un sursaut salutaire a certes conjuré

    Mais à quel prix honteux ! le désastre annoncé,

    Cette gauche ayant dû se fondre et disparaître

    Dans une droite qui ne peut que se repaître

    De sa déliquescence, en feignant d’honorer

    Un ‘’ Front républicain ‘’ lui servant à truquer

    Sa proche connivence avec du bleu Marine.

     

    Nous en sommes donc là ! Cette pente assassine

    Guette l’Europe entière et la nuit brune vient

    Qu’en fait le Capital depuis toujours contient

    Quand il va jusqu’au bout  de son hégémonie.

                                                                                                             

    De Jaurès, il est temps, retrouvons le génie !

     

    Yves Letourneur – 15/12/2015 

     

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  • Quimper. Les pompiers en colère par Letelegramme

    Une centaine de pompiers CGT ont perturbé le conseil d'administration du Sdis hier matin. La présidente Nicole Ziegler, s'est vue contrainte d'annuler la séance, faute d'avoir répondu à une demande de suspension de la mutation de trois pompiers, syndicalistes, du centre de Concarneau. La grève continue.

    Moments de tension, hier matin, au Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) à Keradennec. 9 h. Les pompiers se regroupent peu à peu devant la porte du Sdis. « Il y a, ce matin, une réunion de la commission administrative paritaire qui doit émettre un avis sur la mutation de deux collègues CGT de Concarneau, explique Yannick Leal, secrétaire général adjoint des pompiers CGT. Or hier soir, en assemblée générale à Concarneau, le directeur a annoncé que la décision était déjà prise. Cela veut dire que la commission paritaire et les élus du personnel ne servent plus à rien. Donc nous refusons de siéger ». 9 h 30. Nicolas Charlou, secrétaire général des pompiers CGT du Sdis et son adjoint, Yannick Leal, entrent dans la salle de réunion pour faire valoir leurs revendications. Le conseil d'administration du Sdis doit se dérouler dans le prolongement de la commission paritaire, à 10 h. 9 h 45. Une centaine de manifestants sont présents, des pompiers et des militants syndicaux d'autres secteurs (Poste, SNCF, conseil départemental, Arsenal...). Fumigènes et pétards donnent l'ambiance à l'extérieur. Les pompiers sont décidés à empêcher la tenue du conseil d'administration. Ils entrent dans la salle et s'installent dans les fauteuils. 10 h.
     
    Les administrateurs arrivent peu à peu et sont obligés de rester debout autour de la salle, tandis que des pompiers sifflotent une Internationale, dans une ambiance tendue. Nicole Ziegler tente d'ouvrir la séance. À ses côtés le préfet Jean-Luc Videlaine, le colonel Candas, directeur du Sdis, la présidente du conseil départemental, Nathalie Sarrabezolles. Mme Ziegler est coupée par les sifflets quand elle commence l'appel. Le quorum est quand même atteint. Les pompiers ne veulent pas que la séance débute.

    Nicole Ziegler annonce qu'un consultant sera mandaté en janvier par le Sdis pour concevoir « un plan d'action pour un retour à la normale au centre de Concarneau ». Yannick Leal demande alors la suspension de la mutation des syndicalistes en attendant les résultats de ce processus. Refus. Brouhaha.
    10 h 15. Les pompiers sont autorisés à lire un message. Ils dénoncent le manque de dialogue social, la discrimination syndicale. « En dix ans, le nombre de pompiers en intervention dans les camions a augmenté de 4 % alors qu'une augmentation de 48 % des officiers dans les bureaux a été validée par les élus ». Les pompiers se plaignent d'une « ambiance pesante, de la stigmatisation des représentants du personnel avec des mutations d'office sans raison valable ». La question de la fermeture des cantines des pompiers à Brest (six cuisiniers) est aussi évoquée, de même que la suppression des festivités de Noël. Le porte-parole des pompiers termine en demandant un rendez-vous au préfet. Celui-ci accepte si la réunion peut se poursuivre. Refus des pompiers. Le brouhaha repart de plus belle.
    10 h 30. Des élus membres du conseil d'administration expliquent qu'ils ne veulent plus siéger dans ces conditions. Peu après, Nicole Ziegler annonce qu'elle lève la séance.
    10 h 45. Les pompiers restent sur place en attendant que les élus quittent la salle. La situation est bloquée. La grève continue.
     
     
    En complément: « Il faut retrouver de la sérénité à Concarneau »

    Nicole Ziegler, président du Sdis et le colonel Éric Candas sont revenus sur les événements, hier en fin de journée. Pour les deux responsables, le centre de Concarneau reste le problème clé. « Déjà, il y a un an alors que je n'étais pas présidente, j'avais demandé que chacun soit respecté dans son rôle et dans son grade au centre de secours de Concarneau », rappelle Nicole Ziegler qui était déjà conseillère générale de Concarneau. Il y a un malaise, un mal-être depuis longtemps. Des agents ne se sentent pas bien. Il y a le constat qu'il est impossible pour certaines personnes de travailler ensemble sans tension ». « La cellule des risques psychosociaux a été alertée sur le problème », ajoute Éric Candas. Il a donc été décidé de muter trois agents : deux à Quimper et un à Brest. « Le processus préalable à la prise de décision s'est terminé ce vendredi matin lors de la commission administrative paritaire qui s'est tenue avant le conseil d'administration, précise Éric Candas. Aujourd'hui, sur le plan formel, la décision peut être prise ». Ce qui veut dire qu'elle n'est pas encore signée, mais qu'il s'agit d'une question de jours. « Vu les tensions à Concarneau, il était de ma responsabilité de le faire, dit Nicole Ziegler. Sinon il pouvait y avoir des incidences sur le service ». Elle ajoute qu'en janvier, un cabinet extérieur sera mandaté « pour tenter de ramener de la sérénité au centre de Concarneau ». Les deux responsables répètent aussi qu'il n'y a aucune discrimination syndicale. « Nous aurions agi de la même manière et nous l'avons fait dans un contexte identique il y a quelques mois si les personnes concernées n'avaient pas eu de mandat syndical, dit Éric Candas. Il est même probable que s'il n'y avait pas eu ces mandats, les décisions auraient été prises plus tôt ». Hier, le conseil d'administration avait à l'ordre du jour le débat d'orientation budgétaire. Il a été reporté et pourrait être reprogrammé avant le 31 décembre.

    Ronan Larvor-le 19/12/2015

    source: letelegramme.fr

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  • Contre la déclaration de guerre à la France du séparatiste Talamoni : sortir de l’UE pour conjurer l’euro-désintégration de la FrancePitoyablement, l’exécutif n’a pas réagi aux provocations anticonstitutionnelles de Talamoni, le chef des séparatistes corses dont nul, même dans la prétendue « extrême gauche » antijacobine, n’ira prétendre qu’il est « progressiste » : hymne à l’exclusion de la Marseillaise, serment sur un texte antérieur à 1789 (rappelons qu’au départ, Paoli était robespierriste), usage exclusif et illégal du par le nouveau « président », il s’agit d’une déclaration de guerre à la française.

    Celle-ci est déstabilisée, non seulement par la « complaisance » de Paris envers les séparatistes corses comme le signale ci-dessous M. Chevènement, mais plus globalement par l’EURO-DESINTEGRATION en cours de la nation : substitution à la République « une et indivisible » des euro-régions, éviction du français au profit du tout-anglais (avec l’alliance de revers des régionalismes anti-francophones), destruction du « produire en France » à l’avantage de « l’économie de marché ouverte sur le monde » prescrite par Maastricht, dé-tricotage du lien social que garantissaient la Sécu, les retraites par répartition, le Code du travail, le statut national des fonctionnaires et l’existence de puissants services publics reconstruits par les ministres communistes de 45, en un mot, marche dévastatrice vers les « Etats-Unis d’Europe » pilotés par Berlin et de l’ « Union transatlantique » sous pilotage U.S., comme le prône ouvertement le MEDEF. Et si le danger principal pour l’unité territoriale de la nation n’était ni à Ajaccio, ni à Carhaix chez les « bonnets rouges » (tout sauf rouges !), mais bien à PARIS, dans cette caste de collabos privilégiés qui préfère la mondialisation de ses profits à la continuité de la nation et au maintien des positions que le mouvement ouvrier, laïque et démocratique avait conquis au fil de ses luttes dans le cadre national ?

    Bien entendu, si la Corse est abandonnée aux séparatistes, avec tout ce que cela signifierait de discrimination pour les « non-Corses » (reconnaissables à quo, d’ailleurs ?), si les Le Drian, Alliot-Marie, Estrosi et Cie continuent de courtiser les mouvements antifrançais qui sévissent à des degrés divers dans les régions « périphériques » (Pyrénées-Orientales et atlantiques, départements bretons, Alsace, Savoie, pays niçois…), si l’Etat continue de piétiner la loi de 1905 séparant l’Etat de tous les cultes – au risque de favoriser les communautarismes religieux de plus en plus agressifs – , si les communes de France finissent par se fondre dans d’inhumaines métropoles, alors la République française sortira définitivement de l’histoire, et avec elle son mouvement ouvrier né de Babeuf et de la Commune : ce dernier deviendra même incapable d’articuler d’une seule voix, ce qui suppose une langue commune, celle d’Hugo et d’Aragon, son aspiration au tous ensemble et en même temps.

    Refusons d’abandonner le mot « patriote » à ceux qui le dévoient, du liberticide Valls au Front prétendument « national ». Pour éviter qu’un jour de moins en moins lointain la France ne perde ses régions dites périphériques et ne se délite au seul détriment de ses classes populaires et moyennes, exigeons que notre pays sorte par la gauche de la délétère « construction » européenne.

     

    secrétaire national du

    Contre la déclaration de guerre à la France du séparatiste Talamoni : sortir de l’UE pour conjurer l’euro-désintégration de la France-par Georges Gastaud PRCF (19/12/2015)

    Jean-Pierre Chevènement : le nationalisme corse révèle le détricotage de l'État 

    Contre la déclaration de guerre à la France du séparatiste Talamoni : sortir de l’UE pour conjurer l’euro-désintégration de la France-par Georges Gastaud PRCF (19/12/2015)

    Entretien de Jean-Pierre Chevènement au site Figarovox, propos receuillis par Alexandre Devecchio.

    FigaroVox : Les nationalistes ont pris la tête de l’Assemblée territoriale de Corse ce vendredi. Que cela vous inspire-t-il? 

    Jean-Pierre Chevènement: C’est le résultat d’une politique de complaisance à l’égard du nationalisme corse. Complaisance de la gauche d’abord, notamment avec le processus de Matignon promulgué le 22 janvier 2002. Complaisance de la droite également avec le référendum de Nicolas Sarkozy de 2003 qui proposait notamment une fusion des deux conseils généraux de Haute-Corse et de Corse-du-Sud au sein d’une collectivité territoriale unique. Une fusion qui avait été refusée par les Corses eux-mêmes. Qu’importe! On leur imposera dans deux ans la collectivité unique qu’ils rejetaient alors, dans le cadre d’une réforme territoriale sur laquelle ils n’ont pas eu à se prononcer. Rappelons que les nationalistes corses sont responsable d’une cinquantaine d’assassinats.

    A l’heure où l’on parle d’union sacrée, existe-t-il un risque de fracturer l’unité nationale? 

     Oui, d’autant plus que dans le même temps, le préfet des Pyrénées Atlantiques prépare un projet de communauté de communes unique pour le Pays basque. Voilà qui devrait donner une caisse de résonance inespérée à l’ETA. Enfin, il faut ajouter à cela, la volonté du gouvernement de ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Aujourd’hui la loi, dans notre pays, n’empêche ni l’enseignement ni l’utilisation des langues régionales. Mais alors que veut-on de plus? Appelle-t-on à une nouvelle conception de la République? Veut-on faire des régions le laboratoire d’un nouveau communautarisme avec les Bretons, Basques, Alsaciens ou Occitans «de souche»? Tout cela fait réfléchir.Veut-on le détricotage de l’Etat?

    Source : http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/12/18 

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  • Pontivy. 200 "anti-fascistes" à la... par Letelegramme

     

    Ce samedi après-midi, environ 200 manifestants se sont rassemblés à Pontivy, sur le parking Aristide-Briand, pour dénoncer les idées de l'extrême-droite et de la xénophobie. Ce rassemblement était organisé en réaction à la manifestation menée par Adsav le 14 novembre, lendemain des attentats de Paris. Ce rassemblement, qui se voulait "festif et pacifique" s'est bien déroulé, sans perturber le marché de Noël. Il avait pourtant été interdit par la préfecture du Morbihan, qui annonce lancer une procédure judiciaire.

    source:   letelegramme.fr/
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    il a l’air bien ce nouveau film dont tout le monde parle …

    Une conviction m’anime et elle peut paraître paradoxale parce que nous sommes partout entrés dans une vague contrerévolutionnaire qui parait tout submerger : La France et le monde ont besoin des communistes.

    Dire cela alors que visiblement notre pays aux dernières élections a été submergé par la droite et l’extrême-droite peut paraître irréaliste. Alors que les « socialistes » au gouvernement méprisent si ouvertement le PCF qu’ils en font les larbins de leurs tactiques à géométrie variable de la Bretagne au Languedoc en passant par l’Ile de France, qui peut accorder le moindre crédit à des gens qui se respectent aussi peu? Comment parler de communisme alors que que le gouvernement en est à détruire l’ancien parti socialiste pour mieux contribuer à la création d’un parti démocrate à l’américaine, le résultat de l’union de ce qu’il restera du PS et du centre? Mélenchon avait raison quand il a dit hier matin sur BFMTV/RMC, que François Hollande avait pour intention de «liquider le mouvement socialiste et de passer à autre chose, comme c’est le cas par exemple en Italie». Il pense que la stratégie du président est «beaucoup plus profond(e)» qu’une «tactique politicienne». Il a ajouté «en Italie, ils ont liquidé le Parti communiste, ils ont liquidé le Parti socialiste et créé un parti soi-disant de la gauche». Mélenchon a souvent raison, mais c’est tout sauf un dirigeant qui convient à la période, il n’a aucun sens de ce qu’est un parti, un rassemblement populaire et il est toujours à la recherche d’une union de sommet qui ne mène nulle part, mais qui sert à l’actuelle direction du PCF à toujours plus liquider le parti.

    La stratégie de François Hollande n’est pas celle d’un homme seul flanqué de Valls et de Macron,  le même mouvement s’organise dans toute l’Europe et il n’a rien de spontané, c’est une stratégie atlantiste et capitaliste qui va avec le verrouillage de tout changement progressiste dans le cadre de l’UE. Centrisme contre droite hyper-conservatisme et poussée de gauchisme populiste vite remis dans les rangs, l’art de se maintenir jusqu’au bout, quand le fascisme n’est plus opposé à la démocratie mais son prolongement par temps de crise..

    En Amérique latine on assiste au même reflux, c’est le retour en force de la grande coalition de l’extrême-droite au PS pour en finir avec l’espoir révolutionnaire, et Manuel Valls félicite les vainqueurs, les stipendiés des USA, peut-on être plus clair? … Partout la preuve est faite qu’il faut aller jusqu’au bout, et s’attaquer au fascisme passe par la lutte contre le capital, une lutte à mort qui exige beaucoup de force et de détermination. Il y a ce qui se passe en Ukraine, en Russie. Si Poutine, attaqué en Asie Centrale comme en Europe a paru être un contrefeu aux tentatives hégémoniques des USA et de leurs alliés de l’OTAN, il reste marqué par le poids de l’oligarchie qui partout est prête à se vendre au capital… Et sa résistance partout est empêchée par son refus d’une véritable indépendance nationale qui passe par la nationalisation des moyens de production, la fin d’une économie de rente qui nourrit cette oligarchie et ruine le pays…  Partout ces monopoles financiarisés luttent pour le monopole de l’énergie et celui de l’armement et pour cela dépouillent les peuples de tous leurs acquis, les jettent dans la guerre qu’elle soit internationale ou civile.

    Le vieux système fait eau de toute part mais tant qu’il n’a pas d’alternative prête à aller jusqu’au bout de la transformation, les victoires momentanées se transforment en défaite parce que le peuple, les exploités se sont trouvé affaiblis, apeurés ils cherchent une niche ou survivre. Les démagogues qui laissent croire à la facilité de la bataille, à la possibilité de ne pas changer grand chose, le spontanéisme, l’individualisme ont contribué au désespoir.

    Partout la situation exige une opposition frontale contre les monopoles financiarisés. La nation souveraine reste le meilleur cadre pour mener ce combat, mais la nation sans l’action d’un parti contre ces monopoles n’est qu’un leurre. Le capital garde le fer au feu de l’extrême droite. Il faut donc détruire le cadre national, l’aspirer dans des conglomérats technocratiques où tout changement est interdit et dissoudre la nation par le morcellement identitaire intérieur et créer le contrefeu fasciste qui prétend défendre la nation en créant l’Union sacrée contre le bouc émissaire étranger.

    Je résume mais chacun aura compris le fond de ma conviction… la situation parait souvent confuse parce que le capital assure son hégémonie en s’emparant  des contraires, en les imprégnant de ses buts ; espaces suprarégionaux, régionalisme et simulacres identitaires nationaux peuvent tous être utilisés par lui si l’on ne met pas en évidence la paix et la dimension de classe de toute politique, si l’on ne se donne pas les moyens de développer l’initiative populaire par toutes les voix démocratiques possibles, les élections, les manifestations, les luttes et en dénonçant les « état d’urgence » qui sont en fait les moyens d’en finir avec cette expression populaire.

    Mais il existe un moyen essentiel, duquel dépendent tous les autres, c’est l’existence d’un parti révolutionnaire et c’est là que le bât blesse… Pour le moment avec la complicité active des dirigeants actuels du PCF, non seulement ce parti paraît parfaitement inutile mais les communistes ont été eux-mêmes convaincus de leur inutilité, de la nécessité de se fondre dans des conglomérats hybrides, pratiquant les combats de chef et cela dure depuis plus de 20 ans… Même l’idée communiste se vide et ne paraît plus qu’un gadget… Cela participe de cette contrerévolution et de cette possible fascisation qui déferle sur nous…

    OUI le Front de gauche est une catastrophe et il faut en finir avec lui, comme il faut en finir avec l’appartenance au parti de la gauche européenne. Comme le dit justement un camarade, le Front de gauche est la voiture balai pour assurer d’abord l’élection sans condition d’un candidat du PS et maintenant de la droite en vue de la grande coalition. Mais pour cela il ne suffit pas d’attaquer Mélenchon, mais bien de remettre en cause la stratégie des dirigeants du PCF. Un combat a commencé pour la préparation du Congrès du PCF. Il est évident que la direction du PCF va tout faire pour poursuivre sur sa ligne qui est celle de servir de force d’appoint électoral au PS. Ils vont attribuer par exemple à Mélenchon, au front de gauche leurs déboires pour mieux continuer à l’identique. Mais qui a imposé de telles « solutions », qui a masqué non seulement le PCF dans le Front de gauche, mais le Front de gauche dans des étiquettes encore plus hasardeuses, des slogans encore plus vaseux? Qui a détruit la confiance des communistes en leur propre parti? Est-ce Mélenchon? Est-ce l’œuvre  des autres groupuscules? Est-ce celle  des refondateurs qui devaient sauver la « gôche »? Non, ce fut un choix de l’actuelle direction et elle doit rendre des comptes non seulement pour la débâcle des régionales, mais pour n’avoir plus laissé que l’abstention à ceux qui désespèrent de la situation. La jeunesse en particulier.

    Alors ce combat a-t-il encore un sens, le congrès ne sera-t-il pas manipulé, englué dans un mélange de légitimisme et de sauve-qui-peut des employés des collectivités locales? Même si la colère est grande, il est évident que l’actuelle direction va tout faire pour perpétuer sa liquidation.  Et le fait est que tant qu’il subsistera un sigle PCF approprié par ceux qui depuis tant d’années ont choisi la destruction d’un parti révolutionnaire, le communisme pourra être assassiné dans notre pays en toute impunité et les autres tentatives risquent de déboucher sur des groupuscules dans lequel le pays a peu de chances de se reconnaitre. Ceux qui mènent la liquidation- le PS, parce que celui qui finance dirige et donc au-delà les forces acquises au capital- l’ont bien compris, ce qui nous vaut dans un coin un petit médaillon pour présenter une politique qui comme dans les Bouches du Rhône n’a plus rien à voir avec les choix communistes. Je ne crois pas que l’on puisse faire fi de cette stérilisation, ni de celle de fait de la perte du journal l’Humanité. Il faut donc ne pas déserter le terrain de la reconquête..

    Par rapport à la création de l’ANC, on peut effectivement s’interroger, il existe les assises du communisme, le PRCF a fondé une structure indépendante, Est-ce que la création de l’ANC ne va pas gêner plutôt qu’aider ce combat du Congrès pour recréer le PCF sur la base de ces fondamentaux ? J’imagine mal les communistes tels qu’ils sont accepter au sein de ce qui reste leur parti une double appartenance. Comme je l’ai dit aux camarades qui fondent l’ANC à Marseille, cette création empêche de fait tous ceux qui comme moi auraient pu souhaiter participer à ce Congrès. Toutes les forces qui auraient pu mener le combat au sein du parti ans un débat démocratique en sont écartées avec eux, les plus combatifs, les plus proches de ceux qui souffrent. je partage leur colère face à al fédération du PCF qui nous conduit dans le mur.. Je suis désormais dans le quatrième arrondissement à Marseille, celui géré par Frédéric Dutoit qui a déjà laissé les quartiers nord au PS, un garçon au demeurant sympathique mais qui nous poussera toujours plus loin dans la voie des abandons. Retourner au parti pour mener le combat alors que toutes les forces vives en sont écartées devient impossible .

    Ce qui pourtant est le plus caractéristique aujourd’hui est la montée de cette exigence, la nécessité d’un parti communiste digne de ce nom. Comment y parvenir? Si j’étais à Vénissieux, et dans d’autres zones de combat, il est clair que je serai au PCF et je me battrais pour reconquérir le parti, pour ne pas laisser détruire l’hypothèse même du communisme, dans l’état de la situation dans les Bouches du Rhône à la fois à cause de la destruction du PCF et du refus des forces vives d’y retourner je suis comme bien d’autres paralysée. Le spectacle de ce qu’il ne faut pas faire…

    C’est pourquoi je tenterai à ma manière de participer à la perpétuation de l’hypothèse communiste à partir d’un grand débat politico-théorique sur le communisme au printemps, c’est le seul apport unitaire qui me reste. Je vous en parlerai bientôt, et ce blog restera je l’espère un lieu de dialogue entre nous, une manière aussi de nous relier au mouvement du monde.

    Nous avons besoin du communisme et des communistes parce que le fascisme se glisse dans nos manques, dans la désertion du terrain qui est pourtant assoiffé de notre présence, celui d’un parti communiste, uni autour de ses fondamentaux et discipliné… Un parti proche des couches populaires qui sache transformer le besoin normal de sécurité de chacun en lutte pour l’emploi, la paix, le salaire  et surtout désigner le véritable adversaire pour dénoncer la guerre de tous contre tous.

    Danielle Bleitrach.

    source: histoireetsociete

     

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