• Pour rallumer l’espérance révolutionnaire, nous assumons toute notre histoire (Réponse à O. Dartigolles, porte-parole du )

    Ensemble pour continuer le vrai en France !

     « Il y a eu et il y aura un Parti communiste en France, avec vous, sans vous ou contre vous ».André Tollet, dirigeant de l’insurrection parisienne de 44, à l’adresse des dirigeants « » du PCF

     « Il existe en France un noyau révolutionnaire indestructible ». Marcel Paul, déporté-   résistant, ministre communiste en 1945, artisan central des nationalisations

    Devant la fascisation galopante de notre pays à laquelle, de son propre aveu, le PCF n’arrive pas à faire face alors qu’il y va de sa responsabilité historique, l’heure est au bilan. Qui présentera un jour à la direction du PCF la lourde addition que comporte, pour notre peuple, l’abandon des principes léninistes et des positions de classe qu’ont signifié la « » réformiste du parti et sa « métamorphose » en membre « euro-constructif » du Parti de la gauche européenne ?

    L’aveu d’Olivier Dartigolles

    MANIFESTE DES CONTINUATEURS COMMUNISTES : Ensemble pour continuer le vrai Parti communiste en France !Confrontée à un échec généralisé (pas seulement sur les plans électoral et organisationnel mais aussi sur le plan de l’effondrement du rapport des forces entre le Capital et le Travail), cette direction ne peut que reconnaître le désaveu populaire à répétition qu’elle subit – comme l’a récemment fait le porte-parole du PCF dans Le Figaro du 14 janvier 2016…. – mais jamais pour l’attribuer à la qu’elle mène délibérément et que caractérisent le suivisme à l’égard de la social-démocratie, la ligne euro-béate de « réorientation progressiste de l’euro », la liquidation de l’outil de masse et de classe qu’était encore le PCF, malgré les premiers glissements idéologiques survenus alors, jusqu’au refus du traité de Maastricht inclus (septembre 1992).

    Au contraire, ce serait toujours de la faute au PCF en soi, de l’histoire qu’il porte en lui malgré sa direction actuelle, de ce qu’il véhiculerait de négatif au regard d’une prétendue « crise de confiance qui touche les partis ». Singulier raisonnement qui conduit à mettre en accusation le PCF ouvrier, patriote… et marxiste-léniniste des années 1930 / 1970 (à l’époque où ce parti était à la fois le premier parti dans la classe ouvrière et dans la nation, ce qui dura jusqu’à la période du programme commun) et qui dédouane les directions mutantes actuelles ; car en fait d’ « élargissement » et de « rénovation », ces directions ont conduit à la baisse dramatique des effectifs organisés, à l’écroulement électoral et au recul généralisé dans la bataille d’idées contre le Capital.

    MANIFESTE DES CONTINUATEURS COMMUNISTES : Ensemble pour continuer le vrai Parti communiste en France !La direction liquidatrice prétend que, pour s’adresser au peuple, il faudrait au fond moins de Parti, alors qu’il en faut évidemment plus et mieux. C’est largement parce que nous n’avons plus de PCF digne de ce nom que les forces de la réaction s’avancent. C’est aussi parce que le PCF n’a cessé, sous couvert de « rénovation », de se social-démocratiser, que le PS a eu les mains libres – il  ne demandait d’ailleurs que ça ! – pour se rapprocher ostensiblement de la droite et du patronat, et que la droite elle même, de plus en plus délestée de tout contrepoids politique progressiste, a pu se lancer dans ses fascisantes surenchères avec le FN.

    « Il faudra tout explorer, sans tabou », nous dit alors Olivier Dartigolles, toute honte bue, alors que par avance, depuis plus de vingt ans, est éludé le bilan désastreux de la mutation-dénaturation et du ralliement destructeur du PCF au principe de la « construction » européenne. Et Dartigolles d’évoquer la possibilité d’un changement de nom du parti : « reste un joli mot. On y trouve le terme commun. Réfléchir autour de cette notion pourrait être l’un de nos grands défis, pour s’opposer aux divisions, aux inégalités. »

    Nous y voilà ! Ils garderont peut-être le mot « communisme », puisqu’il faut bien gérer la « marque » et tenter d’empêcher que les vrais , actuellement membres ou non membres du PCF, ne reprennent à leur compte l’héritage communiste français ; ou bien la direction du PCF conservera en guise d’alibi le mot « commun »… ou bien pourquoi pas, elle gardera seulement l’expression « com », ce fétiche de tous les « porte-parole », de tous les démagogues, de tous les partis bourgeois qui remplacent le contenu de classe, les analyses marxistes, l’organisation en classe ouvrière, par les « relations publiques »…

    Encore et toujours : « rénover » pour mieux liquider !

    MANIFESTE DES CONTINUATEURS COMMUNISTES : Ensemble pour continuer le vrai Parti communiste en France !Mais surtout, on peut gager que ces messieurs remettront en question les mots « Parti » et le mot « français » du sigle PCF.

    Le Parti ? C’est « ringard » pour les petits bourgeois que les dirigeants du PCF à la dérive souhaitent flatter, toujours dans le sens du poil, à chaque nouvelle vague de cet anticommunisme qui tourne aujourd’hui à la répression maccarthyste dans un nombre croissant de pays d’Europe. Tellement « ringard » en effet que, pendant que les travailleurs de France n’auraient plus de parti à eux – avec tout ce que cela implique d’implantation dans les entreprises, de liens vivants avec le syndicalisme de classe et de masse, d’organisation à la fois démocratique et centralisée pour faire face au Capital de référence assumée à l’histoire du Mouvement ouvrier et communiste international et français (Commune de Paris, Révolution d’Octobre, Congrès de Tours, Front populaire, Résistance patriotique armée, combats héroïques de l’Armée rouge, œuvre des ministres franchement communistes de 1945/47, luttes de l’après-guerre pour la paix, la démocratie, l’indépendance nationale, le progrès social, contre le colonialisme et les croisades antisoviétiques…), les forces réactionnaires, elles, se doteraient sans états d’âme de puissants partis réactionnaires et fascisants pour écraser le mouvement populaire, liquider l’indépendance et l’existence même des nations, pour menacer la paix du monde et pour reprendre jusqu’au dernier tous les acquis sociaux, démocratiques, laïques, etc. qu’a arrachés au prix du sang le mouvement ouvrier et démocratique français.

    La France ? Cela fait des années que la fausse gauche et ceux qui la suivent laissent les fascistes souiller la Nation sans la défendre en répudiant l’idée de souveraineté nationale et en soutenant les illusions paralysantes du Parti de la Gauche Européenne sur l’impossible « réorientation progressiste de l’UE ». C’est au contraire quand le PCF des Cachin, Thorez, Duclos, Frachon, Croizat, Sémard, Danielle Casanova, etc. puis, de manière moins conséquente, celui de Georges Marchais, mettaient la classe ouvrière au cœur de la nation en unissant dans les luttes le drapeau rouge au drapeau tricolore, que le PCF était devenu, pour le bien du peuple français, le premier parti de France avec une solide influence dans les milieux intellectuels (Politzer, Aragon et Elsa, Eluard, Langevin, Wallon, Picasso, Léger, Lurçat, Jean Vilar, etc.). Comment s’étonner au contraire, alors que la référence à la classe ouvrière a depuis longtemps été rayée des statuts du PCF (ainsi que celles au centralisme démocratique, à l’internationalisme prolétarien, au marxisme-…) et que le PCF a de fait substitué à la bataille pour le produire en France les fumées de l’ « Europe sociale » (introuvable !) et du « service public européen », si le dangereux FN s’implante dangereusement dans nombre de localités communistes ou ex-communistes, Nord-Pas-de-Calais, Région parisienne, etc. ?

    En revanche on peut parier que les dirigeants de l’actuel PCF-PGE ne toucheront jamais au « tabou » majeur : l’affiliation de leur nouveau mouvement « pour le communisme » (cette notion qu’ils veulent vider de tout contenu de classe précis) au Parti de la Gauche Européenne, que préside M. Pierre Laurent, ainsi que l’adhésion de ce mouvement aux mythes réformistes paralysants de la « réorientation sociale, démocratique et pacifique » de l’UE, cette prison des peuples dont la capitulation finale d’Alexis Tsipras, soutenue par Pierre Laurent, a prouvé qu’elle est totalement antinomique de progrès social, de solidarité internationale et d’indépendance nationale.

    Communistes, on ne lâche rien !

    Eh bien non ! Nous refusons cette ultime liquidation qui, si les continuateurs du parti communiste ne s’unissent pas pour lui faire face, aggravera la paralysie du mouvement populaire pilonné par la réaction, par la justice de classe et par le patronat. Du véritable P.C.F., nous, militants franchement communistes, nous entendons tout garder, fût-ce en ravivant ce grand héritage historique au feu de l’affrontement de classes actuel qui se fait de plus en plus brutal sur fond de fascisation de la société, de guerres impérialistes sans fin et de durcissement sur tous les plans (politique, répressif, économique, militaire, culturel, linguistique…) de la dictature euro-atlantique..

    C’est pourquoi, en lien avec les luttes des travailleurs, il nous faut retrouver et reconstruire ensemble le parti dans sa forme léniniste, le plus bel outil organisationnel jamais forgé par le mouvement ouvrier.

    La France, non seulement nous n’entendons pas l’abandonner aux fascistes, mais nous leur dénions le droit d’en usurper le nom afin de diviser la nation entre « bons » et « mauvais » Français dans l’unique but d’aggraver la dictature de l’oligarchie capitaliste sur la société. Comme Jean Ferrat chantant Ma France, celle des révolutions, des Lumières communes et des artistes, nous combattons à la fois l’UMPS maastrichtien qui dissout notre pays dans l’Empire euro-atlantique, et l’ultra-droite sarko-lepéniste, qui souille et dévoie le grand héritage républicain, laïque et humaniste du peuple français. Et cela ne nous empêche nullement, bien au contraire, de combattre à boulets rouges le lepénisme, la Françafrique néocoloniale et les ingérences incessantes de l’impérialisme « français » en Ukraine et au Proche-Orient.

    Si la prétendue stratégie anti-FN des dirigeants actuels du PCF a échoué, de même d’ailleurs qu’un certain antifascisme incantatoire et purement moralisateur (comme le reconnaît à demi-mots M. Dartigolles), le et tous les militants franchement communistes qui, soit militent encore au sein du PCF, soit se sont organisés à l’extérieur pour continuer le combat révolutionnaire, portent depuis longtemps une solution dont le principe a été validé par l’histoire : sous l’impulsion de la classe ouvrière et du monde du travail, associer la défense de la Nation, l’anti-impérialisme et l’antifascisme systématiques pour isoler le grand capital et rouvrir, non dans les mots mais dans les actes, le chemin de la révolution socialiste à notre pays. C’est dans cet esprit que nous portons une stratégie innovante, bien qu’elle plonge ses racines dans les orientations fondamentales du Front populaire et de l’Internationale communiste : sans jamais nous soumettre au parti « socialiste », nous appelons à l’unité d’action des communistes en rejetant toute tutelle de dirigeants en route vers la liquidation finale du PCF, à l’union des syndicalistes de lutte pour le tous ensemble et en même temps du monde du travail, à un large Front Antifasciste, Patriotique et Populaire pour sortir notre pays de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme. Et face à tous ceux qui « inventent » des utopies fumeuses pour mieux éluder la confrontation de classe avec Hollande, nous réaffirmons que la vraie solution pour remettre  notre peuple sur la voie du progrès social, de la paix et de la démocratie véritable, reste le socialisme dans la visée du communisme ; ce qui implique toujours la conquête du pouvoir politique par la classe travailleuse (laquelle inclut l’immense majorité des chômeurs, des pensionnés et des jeunes en formation) et la socialisation des grands moyens de production et d’échange.

    Faisons renaître le vrai PCF !

    En bref, nous défendons la nation contre ceux qui la divisent et la déshonorent : les fascistes et tous ceux qui pactisent avec eux, mais aussi contre ceux qui dissolvent la France dans le bain d’acide de l’UE supranationale et du « Pacte Transatlantique », qu’il s’agisse des pseudo-« Républicains » de Juppé et de Sarkozy ou des pseudo-« socialistes » qui suivent Hollande, Valls, Macron et Cie. Et oui, nous assumons fièrement, contre les sociaux-démocrates de plus en plus décomplexés qui dirigent l’actuel PCF en sursis, la fermeté léniniste contre la liquidation et le laisser-faire mencheviks, contre les ego tout-puissants et la présomption anarchisante, contre le refus désarmant de la « forme-parti » cher aux idéologues pseudo-modernes qui prônent ainsi le désarmement unilatéral du camp des travailleurs.

    Plus que jamais, les militants du Pôle de en France, et avec lui tous les militants franchement communistes qui veulent continuer le combat communiste, assument leurs responsabilités en tendant la main à toutes celles et à tous ceux qui ont compris ceci : le besoin de continuer et de faire renaître le vrai parti communiste en France est vital pour notre peuple et pour sa classe ouvrière agressée comme jamais, mais disposée à affronter l’adversaire de classe si on l’aide à reconstruire ses outils militants (cf. les luttes dures à Goodyear, Air France, à la SNCM, à l’EDF, etc.).

    Nous appelons donc les communistes, membres ou pas du PCF, à se saisir du présent Manifeste des continuateurs communistes pour qu’approche à grand pas la reconstruction du vrai Parti communiste en France. Pour continuer le vrai PCF dont la direction voudrait officialiser la liquidation en catimini, nous tendons la main aux communistes de France : préparons-nous ensemble, camarades, dans l’unité d’action franchement communiste et les initiatives communes, à répondre présents au rendez-vous de l’histoire.

    Sous la bannière rouge frappée de la faucille et du marteau victorieuse de Stalingrad à Berlin, dans la continuité d’Octobre 1917, du Congrès de Tours, du Front populaire, de la Résistance antifasciste et des grandes luttes du véritable PCF, sans jamais fléchir devant la réaction et la trahison, en avant tous ensemble, camarades !

     


    Les trente premiers signataires – Léon Landini, anc. officier FTP-MOI, Médaille de la Résistance, président du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), Pierre Pranchère, ancien maquisard FTP, anc. député de Corrèze, vice-président du PRCF, Georges Gastaud, philosophe, secrétaire national du PRCF, Antoine Manessis, responsable international du PRCF (38), Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine (78), Aymeric Monville, militant communiste, éditeur (Paris), Jean-Pierre Hemmen, directeur de la revue Etincelles (80), Vincent Flament, rédacteur en chef d’Initiative communiste (59), Jany Sanfelieu, secrétaire du PRCF (89), Annette Mateu-Casado, trésorière nationale du PRCF (66), Benoît Foucambert, syndicaliste enseignant (81), Jo Hernandez, secrétaire de la commission Luttes du PRCF, Bernard Parquet, anc. directeur de l’Ecole centrale du PCF (94), Gilliatt De Staërck, militant des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France (22), Sophie Peuch, responsable du CL’IC rouge (19), Madeleine Dupont, militante de la solidarité de classe internationale (62), Fadi Kassem, responsable PRCF francilien, Gwenaël Bidault, syndicaliste protection sociale (22), Nicole Lochouarn, syndicaliste territoriale (92), Bernard Colovray, ouvrier du Livre retraité (69), Bernard Guillaumin, PRCF (78), Jean-Michel Padot, conseiller municipal franchement communiste de Bully-les-Mines (62), Anna Persichini, militante syndicale métallurgie (06), Nathalie Meyer, militante mutualiste (84) ; Jacky Omer, PRCF, militant syndical de classe (SNCF), Alain Combe, militant communiste, présentement privé d’emploi (87), Luc Wajs, militant syndical (13), Jean-Claude Houseaux, médecin, mil. Communiste (84), Claude-Emile Tourné, médecin, militant communiste (fils d’André Tourné, Brigadiste international d’Espagne, ancien député, 66) ;  Jean-Michel Pascal, syndicaliste fonction publique (75) ; Boris Differ, étudiant, militant JRCF (31) ; Antoine Dos Santos Mateus, étudiant  (77)

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  • Coup de boule-Gérard Filoche dézingue le rapport Badinter [Siné Mensuel (28/01/2016)]Le rapport remis le 26 janvier par la commission Badinter signe la condamnation à mort du code du travail construit depuis un siècle.

    Bien que le président de la commission, Robert Badinter, ait cru sans modestie devoir écrire qu’il s’agissait d’une « difficile entreprise » et d’une «mission complexe  qui n’aurait pu être réalisée dans les brefs délais impartis au comité si ses membres n’avaient pas fait preuve d’une ardeur égale à leur compétence reconnue», un élève de terminale aurait pu sans difficulté opérer en moins de temps ce qui, pour l’essentiel, n’est que le copier-coller des 50 articles « fondamentaux » déjà écrits par le tandem Badinter/Lyon-Caen il y a plus de six mois.

    A l’époque, cette tentative de récrire le code en 50 points était déjà prétentieuse et dérisoire, mais on comparera et on notera que le copié-collé du « rapport »  induit encore plus de reculs  pour plaire aux commanditaires du rapport, Valls,  Macron. Gattaz venait de dire que « le code du travail était l’ennemi n°1 des patrons ». C’est fait : il est exécuté.

    Pour être juste, les désormais 61 articles censés poser les principes fondamentaux du droit du travail ont tout de même été expurgés des scories qui exposaient trop au grand jour le nouveau missel patronal, du type « Le salarié exécute avec diligence la prestation convenue », mais c’est pour aggraver le contenu en l’ajustant mieux encore à la commande de la ministre du travail qui avait insisté pour qu’il y ait une parfaite harmonie avec le texte de loi qui va bientôt supprimer de fait la durée légale du travail.

    On caractérisera le rapport comme une tentative pour en finir avec un « code du travail » spécifique et le remplacer par un mixte avec le code civil, où les contrats commerciaux et les statuts d’indépendants sont mis sur le même plan que l’ex contrat de travail. La «personne » » remplace le salarié. Le salarié est traité comme l’indépendant. Uber peut s’y retrouver, Attali et Macron sont passés par là.

    La notion de subordination est disparue, remplacée par une « soumission librement consentie ». Le patron est le seul agent actif de droit quasi divin mais, comme il se doit chez les libéraux, hypocritement masqué. Et les contreparties à la subordination sont noyées dans un salmigondis d’improvisations d’inspiration libérales.  Les deux parties inégales au contrat de travail sont remplacées par deux parties co contractantes mises artificiellement à égalité.

    La hiérarchie des préoccupations commence aussi par la « personne », les libertés individuelles, pas par la santé, l’hygiène ni la sécurité ce qui illustre le degré d’extériorité conceptuelle qui préside à l’approche de cette casse d’un siècle de droit du travail. Le code du travail historiquement était construit autour de la réduction légale du temps de  travail : la notion de durée légale est supprimée. Entre autres, la mensualisation, la médecine du travail, les prud’hommes, l’indépendance de l’inspection du travail, les institutions représentatives du personnel, sont supprimés. Il n’y a même plus d’âge plancher pour le travail des enfants.

    Décidément il faut être prétentieux et ignorant à la fois, petit et planant, cet essai le prouve, pour se lancer, avec une poignée de technocrates déracinés du travail réel, dans la ré écriture  d’un siècle de droits vivants du travail produit de luttes sociales.

    Le code du travail depuis 1910 était fait de sueur et de sang, de luttes et de larmes, c’état l’expression des rapports de force sociaux à travers des décennies, une co-construction historique exceptionnelle, salariés et patrons, propre à notre pays, depuis 1906, la terrible catastrophe de Courriers, 1910 la naissance juridique du code, les grèves de 1936, de 1945, de 1968, de 1995 et les lois qui en étaient issues…

    Là, ce rapport Badinter, c’est un bricolage médiocre fait de neurones badins et de préjugés aristocratiques , de discussion de salon et  de sotte expertise, déconnecté de la réalité, de l’histoire, et surtout soucieux de plaire au maitre du moment, le Medef.

    Ni historique, ni matérialiste, ni social, ce rapport est un assemblage aléatoire de soucis opportunistes qui provoque un grand haut le coeur de mépris aux familiers du droit des salariés, tels que nous avions pu réussir à les bâtir et à des défendre jusque là.

     

    En détail

    Article 1

    «Les libertés et droits fondamentaux de la personne sont garantis dans toute relation de travail» mais des limitations à ces libertés fondamentales peuvent être apportées « si elles sont justifiées… par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise ».

    Le bon fonctionnement de l’entreprise au-dessus des libertés fondamentales, ceux qui continuent à penser qu’avec l’artisan de l’abolition de la peine de mort, on n’avait rien à craindre pour les libertés fondamentales devraient relire cet article.

    Dans cet article et dans tous les autres, il n’est jamais question « des » salariés (sans parler des travailleurs) mais toujours « du » salarié et de « la » personne. Le choix ne doit rien au hasard : l’article correspondant du Code du travail, par exemple, parle « des » personnes.

    Articles 2, 3, 4, 7, 15, 17, 18, 19, 23, 31, 37, 38, 42, 43, 44, 48, 49, 50, 53, 61

    Déclarations de principes existants, de nul effet sur la responsabilité de l’employeur. Concernant par exemple la protection des données personnelles (article 3), elle est déjà piétinée par la mise en place du « Compte Personnel de Formation », du « Passeport d’orientation, de formation et de compétences » et  l’élaboration en cours du « Compte Personnel d’Activité » prévu par la loi Rebsamen du 17 août 2015, « Passeport » et « Comptes » centralisés sur une application numérique nationale.

    Article 5

    « Les discriminations sont interdites dans toute relation de travail ».

    Lesquelles ?  Les principes fondamentaux Badinter/Lyon-Caen de juin 2015 les détaillaient, conformément à la loi actuelle (« à raison de l’origine, des opinions, de la religion, de l’âge, du sexe, de l’orientation sexuelle, de l’état de santé ou du handicap physique »). Certes, ils oubliaient déjà une partie non négligeable des discriminations interdites : les mœurs, la situation de famille, la grossesse, les caractéristiques génétiques, l’appartenance ou la non appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race, les opinions politiques, les activités syndicales ou mutualistes, l’apparence physique, le nom de famille. Ici plus rien. Les libertés fondamentales ne méritaient-elles pas ce rappel ?

    Article 6

    L’inquiétude induite par la rédaction de l’article 5 grandit quand on voit à l’article 6,  à l’heure où la discrimination antisyndicale se déchaîne avec le soutien gouvernemental, que la seule discrimination indiquée est celle relative aux « convictions religieuses ». En outre, il est difficile d’y voir autre chose qu’une arme supplémentaire en actualité dans l’incessante croisade contre les personnes de religion musulmane quand on lit que cette liberté fondamentale peut être réduite si cela est justifié « par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché ».

    Article 8

    L’interdiction d’employer des mineurs de moins de 16 ans pourra désormais être contournée par des « exceptions prévues par la loi ». Il y a 6 mois, le premier rapport Badinter/Lyon-Caen rappelait plus strictement la seule exception possible : « si le travail prend place dans une formation professionnelle ou alterne avec elle »…

    Article 9

    « La conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle et familiale est recherchée dans la relation de travail ».

    Outre la formulation apaisante, pour l’employeur (« recherchée » et non « garantie »), il faut voir dans ce nouveau « principe fondamental » les prémices des dispositions qui vont, sous couvert de l’encadrer, élargir le travail où on ne compte plus les heures (travail à domicile rebaptisé télétravail, forfait-jours, et autre travail à la tâche)

    Article 10

    « L’employeur exerce son pouvoir de direction dans le respect des libertés et droits fondamentaux des salariés ».

    Le pouvoir de l’employeur ne connaîtrait donc d’autres limites que celles des « droits fondamentaux »…Pourquoi avoir abandonné dans ces droits fondamentaux celui rappelé dans le rapport publié 6 mois plus tôt : « assurer l’adaptation du travail à la personne du salarié » ? « Adapter le travail à l’homme » et non l’inverse est toujours inscrit dans le Code du travail comme mesure générale de prévention (article L.4121-2 du Code du travail) et Badinter a solennellement affirmé en préambule de son rapport qu’ils avaient travaillé « à droit constant ».

    Article 11

    « Chacun est libre d’exercer l’activité professionnelle de son choix » ?

    A contrario, que fait dans les principes fondamentaux du droit du travail cet article 11 ? A la fin du XVIIIème siècle, le décret d’Allarde de 1791, couplé avec la loi Le Chapelier, stipulait certes qu’« il sera libre à toute personne de faire tel négoce ou d’exercer telle profession, art ou métier qu’elle trouvera bon », mais c’était dans la logique d’une législation qui voulait la liberté du commerce et la liberté de faire travailler les autres. Et ici ?

    La réponse est dans la loi Macron 1, les rapports Mahfouz, Mettling, Terra nova, Institut Montaigne, Centre National du Numérique, le projet Macron 2 (Nouvelles Opportunités Economiques ») et dans les recommandations européennes : dérèglementer les professions qui  le sont encore (bonjour UBER) et multiplier les faux « indépendants ».

    Article 12

    « Le contrat de travail se forme et s’exécute de bonne foi. Il oblige les parties ».

    Un pas de plus, après la loi Macron 1, pour dissoudre le droit du travail, forgé pour compenser un peu l’inégalité des deux parties, dans le droit civil. Dans celui-ci les deux parties sont égales et elles expriment dans le contrat l’accord libre de leurs volontés.

    On peut le voir en comparant avec la formulation actuelle de l’article L.1222-1 du Code du travail : « Le contrat de travail est exécuté de bonne foi ». En ajoutant qu’il est aussi « formé » de bonne foi et qu’il « oblige les parties », on a la teneur de l’article 1134 du code civil (« Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites ») dont l’idée essentielle est qu’il ne peut y avoir vice de consentement entre deux parties égales et qu’en conséquence le contrat, forme particulière de convention, doit, peu ou prou, pouvoir déroger à la loi. Qu’on pense aux « accords » arrachés, contrat par contrat, aux salariés de chez SMART, par-dessus la loi  (sur le salaire minimum) et par-dessus le refus d’accord collectif.

    Article 13

    « Le contrat de travail est à durée indéterminée. Il ne peut être conclu pour une durée déterminée que dans les cas prévus par la loi ».

    Confirmation de la première « ligne rouge » avec la proclamation du caractère essentiel du CDI ?… Le début du contraire.

    Tout d’abord, ce principe ne reprend plus la formulation actuelle qui est que le CDI est « la forme normale et générale de la relation de travail ». Ensuite, renvoyer les dérogations à la loi sans préciser comme actuellement le principe fondamental de ces dérogations (répondre à des besoins temporaires de l’entreprise) ouvre la voie aux exigences du Medef d’un recours sans aucun frein aux CDD, déjà abouties dans d’autres pays de l’Union européenne.

    Article 14 

    « Le contrat de travail peut prévoir une période d’essai d’une durée raisonnable ».

    Confirmation de l’article 13. C’est l’antichambre du contrat unique, retour du CNE/CPE. C’est quoi « raisonnable » pour la période d’essai d’un CDI ? « Raisonnable » ne veut rien dire, ou plutôt la raison du plus fort qui, en droit réel du travail est toujours la meilleure. Le mot doit donc être traduit par « raisonnablement long ».

    Article 16

    « Tout salarié est informé, lors de son embauche, des éléments essentiels de la relation de travail »

    Ah bon ? Le contrat de travail dont l’article 12 disait qu’il devait être formé « de bonne foi » et pour lequel Badinter et Lyon-Caen écrivaient il y a 6 mois qu’il devait faire, sur les éléments essentiels, l’objet d’une « information complète et écrite », ce contrat de travail ne ferait plus l’objet que d’une simple information. Cela tombe bien, une des exigences du Medef depuis plusieurs années est que tout ne soit pas écrit dans le contrat de travail. Et la communication de la convention collective ?

    Article 20

    « Chacun doit pouvoir accéder à une formation professionnelle et en bénéficier tout au long de sa vie »

    La première partie de la phrase fait état d’un droit à un « accès ». Les accords concoctés par le Medef et les textes de loi qui en découlent font de plus en plus référence non plus à des droits (exemple, droit à la formation), mais des droits à « bénéficier » d’un « accès », droit à « bénéficier » d’une procédure ou d’une information sur des droits. Le distinguo n’est pas anodin : les centaines de milliers de « bénéficiaires » de compte épargne-temps en savent quelque chose, avoir des points sur un compte n’assure aucun droit.

    Plus subtil, la rengaine sur la formation « tout au long de la vie », du berceau au tombeau, sonne agréablement aux oreilles d’organisations syndicales qui y ont vu l’aboutissement d’une revendication (la « deuxième chance ») alors qu’il faut y voir, après le chômage, la principale arme patronale pour asservir les travailleurs et les diviser : jamais assez formés, toujours remis en cause, responsables de leur déclassement et de leur chômage…

    Article 21

    « L’employeur assure l’adaptation du salarié à l’évolution de son emploi. Il concourt au maintien de sa capacité à exercer une activité professionnelle »

    Illustration de la portée régressive de l’article 20. On n’adapte pas le travail au salarié (voir remarque article 10), mais le contraire. Et on voit bien, tous les mots sont importants, que le salarié est en permanence guetté par l’insuffisance professionnelle et pas seulement dans son boulot, on doute même qu’il reste capable d’ « une activité professionnelle » !

    Article 22

    « Aucune sanction disciplinaire ne peut être prononcée sans que le salarié ait été mis à même de faire connaître ses observations »

    Ici les rapporteurs ont simplement oublié les deux dispositions principales en vigueur : l’obligation pour l’employeur de faire connaître les faits reprochés et celle de motiver sa décision par écrit. Sans parler de l’absence de mention d’un règlement intérieur.

    Article 24

    « Le contrat de travail à durée indéterminée peut être rompu à l’initiative de l’employeur, du salarié ou d’un commun accord »

    D’un commun accord…Qui a rencontré cette situation dans une entreprise ? il a fallu attendre 2008, un A.N.I scélérat et une loi qui l’entérine, pour que le Code du travail intègre une modalité de rupture « conventionnelle » prétendument sans motif. Depuis des centaines de milliers de licenciements pour motif économique, pour dégradation de la santé physique et psychique passent en rupture censée être d’un « commun accord ». Les 2/3 à la demande de l’employeur. Mais cette fiction était tout de même tempérée, au moins symboliquement, par l’homologation que l’administration du travail (la D.I.R.E.C.C.T.E, qui se contente de laisser passer son délai) doit donner.

    Là, le symbole saute. Bonjour le code civil.

    Article 25

    « Le salarié peut librement mettre fin au contrat à durée indéterminée »

    Une seule raison peut justifier cet article, a priori redondant avec le précédent. Une raison idéologique, conforter l’idée, aux conséquences essentielles, que salariés et employeur sont également « libres ». Dans cette période où les barreaux sont de plus en plus solides, le poulailler est libre avec le renard libre.

    Article 26

    « Tout licenciement doit être justifié par un motif réel et sérieux »

    Cela semble simple bon sens et respect et de la loi française et des conventions internationales (et légèrement contradictoires avec les ruptures « d’un commun accord »). Mais qui connaît les très anciennes exigences de Monsieur Gattaz bruyamment répétées depuis plusieurs mois, sait que cette formulation ouvre la voie aux licenciements qui ne seront justifiés (et le souhait du Medef est que cela le soit dès la signature du contrat de travail) que par la seule déclaration de l’employeur de la nécessité d’une simple réorganisation de l’entreprise ou de la réalisation d’un objectif atteint.

    Article 27

    « Aucun licenciement ne peut être prononcé sans que le salarié ait été mis à même, en personne ou par ses représentants, de faire connaître ses observations »

    Double recul. Il se pourrait donc que le salarié ne puisse faire valoir ses observations lui-même, ses représentants (lesquels ?) pouvant le remplacer. Et où est passé le conseiller du salarié qui peut assister les salariés dans les entreprises où il n’y a pas de représentants du personnel ? Qu’en est il de l’obligation d’un écrit ?

    Article 28

    « Le licenciement pour motif économique ou pour inaptitude physique du salarié ne peut être prononcé sans que l’employeur se soit efforcé de reclasser l’intéressé, sauf dérogation prévue par la loi »

    A relire deux fois pour être sûr d’avoir bien lu. Le Medef l’avait demandé et a déjà en partie obtenu satisfaction sur les licenciements pour motif économique. Là il s’agit d’étendre la possibilité, par dérogation légale, de supprimer l’obligation de reclassement des licenciés pour motif économique et de ceux que les conditions de travail ont rendu invalides !

    Article 29

    « Le licenciement est précédé d’un préavis d’une durée raisonnable »

    On n’échappe pas au sentiment que les rapporteurs ont eu besoin de quelque espièglerie pour faire redescendre dans leur mission « difficile » et « complexe » une tension à la mesure de la conviction de contribuer, rien  de moins, à la « grandeur des démocraties occidentales ».

    Las, il semble que la notion de « raisonnable » fasse partie du corpus des chimères européennes, au point d’être récemment reprise par la Cour de cassation pour qualifier le dépassement de la durée maximale de travail. Il faut donc prendre au sérieux cette notion. Comme tout ce qui est sérieux en droit du travail est d’abord décidé par l’employeur, ici « raisonnable » signifiera « raisonnablement court ».

    Article 30

    « Tout salarié a droit à une rémunération lui assurant des conditions de vie digne. Un salaire minimum est fixé par la loi »

    Pour la première phrase, même remarque que pour l’article 29, l’employeur décide de ce qui est digne et on peut à loisir voir depuis des décennies ce que cela donne.

    Pour la phrase suivante, la deuxième « ligne rouge » est-elle intacte ? Même pas, il y manque deux des conditions de la « dignité » : l’obligation de le réévaluer en fonction du coût de la vie, et celle de garantir une augmentation au moins égale à la moitié de celle des salaires réels moyens (sans même parler des « coups de pouce » annuels que le gouvernement, bras courts et poches profondes, oublie depuis des lustres).

    Article 32

    « La rémunération du salarié lui est versée selon une périodicité régulière »

    Le versement mensuel ne serait-il plus « raisonnable » ? Un effort de mémoire permettrait de se souvenir que les cols bleus ouvriers ont été alignés, par le haut, sur les cols blancs employés grâce précisément à la mensualisation il y a 45 ans. Un versement « régulier » à l’heure, à la semaine, tous les quinze jours ?  Les rapporteurs – qui n’ont, il est vrai, pu mener à bien leur défi « dans les brefs délais impartis » qu’au prix « d’une ardeur égale à leur compétence reconnue » – ont dû se tromper de siècle.

    Article 33

    « La durée normale du travail est fixée par la loi. Celle-ci détermine les conditions dans lesquelles les conventions et accords collectifs peuvent retenir une durée différente. Tout salarié dont le temps de travail dépasse la durée normale a droit à une compensation »

    Troisième « ligne rouge », la plus urgente à dépasser depuis 1936…La patience patronale a atteint ses limites.

    Le Code du travail (article L.3121-10) parle, logiquement, de « durée légale ». Elle ne sera plus que « normale ». L’explication de texte vient à la phrase suivante : cette durée « normale » pourra être différente d’une branche à l’autre, d’une entreprise à l’autre. En clair, il n’y aura plus de durée légale.

    Qu’est-ce que cela change ? A force, depuis une vingtaine d’années bientôt, d’entendre dire dans les grands médias que la durée légale, les « 35 h », sont un carcan, qu’on empêche le salariés de travailler plus, il en est plus d’un pour s’être rentré dans la tête que 35 h était plus ou moins un plafond. Alors que, depuis qu’il existe des majorations pour heures supplémentaires, la durée légale (35 h aujourd’hui) n’est que le seuil de déclenchement des majorations pour heures supplémentaires. Des heures supplémentaires que les employeurs ont tout loisir de faire faire en grand nombre mais qu’ils ne veulent pas payer. Il y a quinze ans, l’ex chef du Medef, le baron Seillière disait qu’il voulait bien la durée légale à 30 h et même moins s’il n’y avait plus à payer de majoration. Ce qui, Macron l’a dit en anglais à Davos, veut très exactement dire qu’il n’y a plus de durée légale.

    Pour le fun (encore une espièglerie ?) et entretenir les discussions sans fin en espérant qu’elles retarderont la prise de conscience, il est question de « compensation ». En bon français, « compensation » n’est pas équivalent de « rémunération » ni de « majoration » (sans même parler de la hauteur de cette rémunération) et on peut faire confiance à l’imagination patronale pour, par exemple, enrichir…des « comptes » personnels (épargne-temps, droits à heures de formation, droits à congés, points de pénibilité…). Peut-être est-il bon de rappeler qu’il y a déjà des centaines de millions d’heures supplémentaires qui ne sont pas payées, malgré la législation actuelle.

    Deux secondes de réflexion montrent qu’en procédant ainsi, la seconde « ligne rouge » (salaire minimum horaire) est ainsi franchie avec aisance. Et l’inégalité entre salariés garantie.

    Article 34

    « Les durées quotidienne et hebdomadaire de travail ne peuvent dépasser les limites fixées par la loi »

    Deux interprétations possibles pour cet article trop court pour être honnête. Soit une baisse momentanée de régime des rapporteurs soumis  à la pression insupportable de la Ministre du travail qui, dans la lettre de mission, les enjoignait de ne pas entrer en contradiction sur la question du temps de travail qui allait faire l’objet d’un urgent projet de loi début mars.

    Soit, plus vraisemblablement, une rédaction concise, « limites fixées par la loi » signifiant : la loi fixera les limites et dira qui décide des dérogations, les « accords » collectifs ou les « accords » individuels (à l’exemple du soi-disant plancher de 24 h pour les temps partiels, qu’un accord individuel suffit à faire sauter).

    Article 35

    « Tout salarié a droit à un repos quotidien et à un repos hebdomadaire dont la durée minimale est fixée par la loi »

    Même remarque que pour l’article 34, avec la surprise, pas rassurante, du non rappel que le repos quotidien (11 h) est fixé par l’Union européenne.

    Article 36

    « Le travail de nuit n’est possible que dans les cas et dans les conditions fixés par la loi. Celle-ci prévoit les garanties nécessaires à la protection de la santé et de la sécurité des salariés »

    Le coup de fatigue était sans doute passé : pas la moindre « compensation » salariale prévue pour le travail de nuit. Et rien pour en rechercher la diminution (première mesure générale de prévention). Ne parlons donc pas… du travail posté.

    Article 39

    « L’employeur doit assurer la sécurité et protéger la santé des salariés dans tous les domaines liés au travail. Il prend les mesures nécessaires pour prévenir les risques, informer et former les salariés »

    La majeure partie du Code du travail, celle qui est à l’origine du droit du travail, est résumée en deux phrases. On ne peut pas faire plus concis. Si ? A faire court, il aurait été sans doute plus utile de se contenter de rappeler la mesure générale de prévention, fondamentale : adapter le travail à l’homme..

    Article 41

    « Tout salarié peut accéder à un service de santé au travail »

    Voir remarque article 20. Exit la médecine du travail.

    Article 45

    « L’appartenance ou l’activité syndicale ne saurait être prise en considération par l’employeur pour arrêter ses décisions »

    On imagine l’effroi des employeurs à la lecture de cet article. L’occasion de se demander pourquoi il n’est pas ici question de discrimination comme actuellement (article L.1132-1 du Code du travail) et pourquoi la violation de cette interdiction n’est pas sanctionnée par la nullité des mesures prise en méconnaissance des dispositions sur cette discrimination (article L.1132-4 du Code du travail).

    A moins que l’ambiguïté de la phrase ne laisse la porte ouverte à une autre interprétation, celle qui y verrait la possibilité pour l’employeur d’ignorer les attributions du représentant du personnel.

    Article 46

    « L’exercice de certaines prérogatives peut être réservé par la loi aux syndicats et associations professionnelles reconnus représentatifs »

    Est ainsi érigé en principe fondamental une mesure aujourd’hui utilisée largement par le patronat (et le gouvernement pour la Fonction publique) pour contraindre des organisations syndicales à la signature d’ « accords » rétrogrades.

    Article 47

    « Tout salarié participe, par l’intermédiaire de représentants élus, à la gestion de l’entreprise. Ces représentants assurent la défense des intérêts individuels et collectifs des salariés. Ils ont le droit d’être informés et consultés sur les décisions intéressant la marche générale de l’entreprise et les conditions de travail »

    Ici il faut lire en diagonale. Tout d’abord, le premier rôle des représentants élus n’est plus ici, comme le prévoit aujourd’hui l’article L.2313-1 du Code du travail relatif aux délégués du personnel, de « présenter aux employeurs toutes les réclamations individuelles et collectives », ni de « saisir l’inspection du travail de toutes les plaintes et observations relatives à l’application des dispositions légales ».

    Ensuite la deuxième phrase attribue à ces même représentants « la défense des intérêts individuels et collectifs des salariés ». Est ainsi opérée dans le texte la confusion demandée par le Medef entre délégués du personnel, membres du comité d’entreprise et membres du C.H.S.C.T. Un « conseil d’entreprise » comme en Allemagne et avec des pouvoirs moindres. La collaboration de classe institutionnalisée.

    S’agissant du C.E et du C.H.S.C.T, leurs attributions seraient réduites à être « informés et consultés ». Leur pouvoir de proposer, d’analyser, de contrôler, d’inspecter (articles L.2323-1, L.4612-1, 2, 3, 4, 5 du Code du travail par exemple) disparaît.

    Article 51

    « Tout projet de réforme de la législation du travail envisagé par le Gouvernement qui relève du champ de la négociation nationale et interprofessionnelle fait l’objet d’une concertation préalable avec les partenaires sociaux en vue de l’ouverture éventuelle d’une négociation »

    Cet article, parfaitement contraire à la Constitution (article 34), et qu’Hollande voulait précisément constitutionnaliser, est déjà inscrit en toutes lettres dans le préambule de l’actuel Code du travail.

    Il illustre les moyens légaux que le patronat a mis en place pour parvenir à ses fins : une chance au grattage (des organisations syndicales acceptent de signer un nième « accord » régressif, tel l’A.N.I du 11 janvier 2013), une chance au tirage (elles ne le font pas, la loi s’en charge, telle la loi Rebsamen du 17 août 2015).

    Article 52

    « Les négociations doivent être loyales »

    Un peu de détente sans doute, le rapport touchant à sa fin ? On ne sait s’il est question de chemise déchirée ou de chantage à l’emploi, mais c’est aussi réaliste que de demander à Monsanto de faire du « Roundup » bio. Demandez a ceux de Goodyear…

    Article 54

    « L’autorité publique peut rendre une convention ou un accord collectif applicable à des entreprises qui ne sont pas liées par lui »

    Voilà un article qui apparaît de prime abord très positif car il maintient le principe de la possibilité pour le gouvernement d’étendre les dispositions d’un accord collectif au-delà de son champ d’application (= signataires). Mais ce qui est bon quand l’accord en question est plus favorable aux salariés que la loi (la règle jusqu’ici, malgré les exceptions introduites notamment sur le temps de travail depuis les années 80) devient très mauvais quand c’est le contraire.

    Article 55

    « La loi détermine les conditions et limites dans lesquelles les conventions et accords collectifs peuvent prévoir des normes différentes de celles résultant des lois et règlements ainsi que des conventions de portée plus large »

    Et, précisément, c’est l’objectif essentiel de la réécriture du Code du travail programmée dans les deux ans et immédiatement, dès le mois de mars pour le temps de travail : que les accords collectifs puissent prévoir des normes différentes, plus défavorables que la loi.

    Et ce, contrairement à maintenant, dans tous les domaines : l’inoxydable ex Directeur Général du travail Combrexelle, dans son rapport, nomme en effet « A.C.T.E.S » («  Accords sur les Conditions de Travail, l’Emploi et les Salaires ») les domaines où pourraient se signer des accords dérogatoires de ce type

    Article 56

    « En cas de conflit de normes, la plus favorable s’applique aux salariés si la loi n’en dispose pas autrement »

    Pour ceux qui n’y croiraient toujours pas, la possibilité d’avoir des accords plus défavorables que la loi est ici écrite en toutes lettres.

    Article 57

    « Les clauses d’une convention ou d’un accord collectif s’appliquent aux contrats de travail. Les stipulations plus favorables du contrat de travail prévalent si la loi n’en dispose pas autrement »

    Piqûre de rappel. Ce principe d’application possible des dispositions plus défavorables pour les salariés s’appliquera aussi au contrat de travail individuel, qui ne protègera plus les salariés face à un accord collectif moins favorable pour lui.

    Article 58

    « L’inspection du travail veille à l’application du droit du travail dans des conditions protégeant ses membres de toute pression extérieure indue »

    Pour apprécier la dégradation des garanties d’indépendance qu’implique cette formulation, il faut la rapprocher des dispositions de la convention internationale n ° 81 de l’O.I.T, signée par la France, et largement piétinée par le décret Sapin de mars 2014 ainsi que par la loi Macron 1 et l’ordonnance prévue en la matière.

    L’article 6 de la convention stipule : « Le personnel de l’inspection sera composé de fonctionnaires publics dont le statut et les conditions de service leur assurent la stabilité dans leur emploi et les rendent indépendants de tout changement de gouvernement et de toute influence extérieure indue » ; et l’article 3 : « Si d’autres fonctions sont confiées aux inspecteurs du travail, celles-ci ne devront pas faire obstacle à l’exercice de leurs fonctions principales ni porter préjudice d’une manière quelconque à l’autorité ou à l’impartialité nécessaires aux inspecteurs dans leurs relations avec les employeurs et les travailleurs ».

    Article 59

    « Les litiges en matière de travail sont portés devant une juridiction composée de juges qualifiés dans le domaine du droit du travail »

    Un euphémisme pour dire que rien ne s’opposera plus à la disparition des prud’hommes, juges des litiges en droit du travail depuis deux cent ans.

    Article 60

    « L’exercice, par le salarié, de son droit à saisir la justice ou à témoigner ne peut, sauf abus, donner lieu à sanction »

    La commission Badinter aura réussi l’exploit, dans ce dernier chapitre intitulé « Contrôle administratif et règlement des litiges «  de n’évoquer aucune sanction pénale à l’égard des employeurs (la formulation « contrôle administratif » est d’ailleurs en adéquation avec la volonté affichée de supprimer les sanctions pénales pour les remplacer par d’éventuelles amendes administratives négociées dans le bureau du sous-préfet aux affaires sociales qu’est en réalité le D.I.R.E.C.C.T.E, le supérieur hiérarchique des inspecteurs du travail qui est à l’indépendance de celle-ci ce que Mac Do est à la gastronomie.

    Mais a contrario, la commission a jugé nécessaire de prévoir de sanctionner les salariés s’ils abusent de leur droit à saisir la justice ou à témoigner. Elle ne pouvait mieux clore son rapport qu’en dévoilant ainsi son but réel : désarmer un peu plus les salariés.

    Richard Abauzit – Gérard Filoche

    source: sinemensuel.com

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  •  Hélène Derrien et Yves Jardin ont informé et débattu avec la soixantaine de... Hélène Derrien et Yves Jardin ont informé et débattu avec la soixantaine de personnes présentes sur les conséquences de la loi Touraine et la mise en place des GHT.

    Vendredi, le comité des usagers de l'hôpital de Douarnenez, compétent pour le canton de Châteaulin et la presqu'île de Crozon, réuni à Plonévez-Porzay, a informé sur le devenir de l'hôpital de proximité et la mise en place des Groupements hospitaliers territoriaux (GHT).

    « Petites pièces par petites pièces, on a cassé notre système de santé, a déclaré, vendredi soir, devant une soixantaine de personnes, Guy Legrand, membre du comité des usagers de l'hôpital de Douarnenez, réuni à Plonévez-Porzay, responsable du secteur Plonévez-Porzay et presqu'île de Crozon. Si chacun cotise selon ses moyens, il doit recevoir selon ses besoins. Le budget de la santé représente 550 milliards d'euros par an et, de ce fait, devient d'un grand intérêt pour les secteurs marchands ».

    Les menaces de la loi Touraine

    Le président du comité, Yves Jardin, a, de son côté rappelé la dégradation des services avec la fermeture de la maternité en 1999, celle de la réanimation en 2002 et celle de la chirurgie ambulatoire en février 2015. Il a précisé que « le fait de ne plus avoir d'hôpitaux de proximité provoquera une inégalité sociale et territoriale sur le plan santé et, qu'aujourd'hui, planent de nouvelles menaces sur ceux-ci, avec la mise en place de la loi de modernisation de notre système de santé ou loi Touraine, adoptée 17 décembre dernier ». Hélène Derrien, présidente de la Coordination nationale des comités de défenses des hôpitaux et maternités de proximité, a, au travers d'un diaporama, expliqué l'application de la loi, rappelant et martelant que celle-ci est faite pour que « chaque patient ait droit à l'excellence des soins ! ».

    « Déni total de démocratie »

    Et de souligner que la mise en place des Groupements hospitaliers territoriaux (GHT) se fait « dans un déni total de démocratie ». La présidente de la Coordination nationale des comités de défenses des hôpitaux et maternités de proximité et Yves Jardin ont ainsi listé les objets de la loi : rationalisation des modes de gestion des établissements publics de santé par une mise en commun des fonctions, activités avec adhésion obligatoire et s'organisant autour d'un établissement support départemental (« le CHRU de Brest dans le cas du Finistère »), où celui-ci pourra gérer les activités administratives et logistiques des différents établissements.

    Un appel à la mobilisation

    La convention créant le GHT prévoira les modalités d'organisation et de répartition par établissement, les délégations ou transferts d'activités de soins et d'équipements, supprimera les doublons d'activités, avec, pour finalité, suppressions de lits, postes et mobilité du personnel et, pour les patients, un accès aux soins plus difficile par l'éloignement. « Pourra-t-on faire au sein de ces entités, de la spécificité dans la gradation des soins ? », ont questionné les intervenants, qui appellent également à la mobilisation pour prévenir de nouvelles suppressions ainsi qu'informer sur les modalités et conséquences de la mise en place du GHT. Et de conclure, au bout de trois heures de réunion : « La santé et l'accès aux soins sont un droit pour tous ».

    source: letelegramme.fr
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  •  Les délégués syndicaux CFDT et CGT ont appelé hier les salariés de l'hypermarché Carrefour à faire grève pour protester contre la dégradation des conditions de travail.

     
    Répondant à l'appel de leurs syndicats, la CGT et la CFDT, des salariés de l'hypermarché Carrefour ont soit fait grève, soit débrayé, hier, durant une à deux heures pour dénoncer la dégradation des conditions de travail.

    Baisse des effectifs

    Rassemblés dans la galerie commerciale, à l'entrée du magasin, les délégués ont distribué des tracts à la clientèle pour attirer son attention sur leurs conditions de travail. « Depuis plusieurs années, nous constatons un gros manque de personnel, un phénomène qui s'accroît, dénoncent les délégués. Cela se traduit par une pression de la direction sur le personnel et sur certains managers ». « Depuis dix ans, le magasin est passé de 320 salariés à 250 salariés, dont certains en CDD. C'est le secteur alimentaire qui est le plus touché. Dans les bureaux aussi, il y a eu une baisse des effectifs », complète Michelle Laurent, déléguée CGT.

    Amplitude horaire importante

    Selon les délégués, il devient désormais difficile pour les salariés de parvenir à accomplir l'ensemble des tâches, comme le remplissage des rayons. « Nous n'avons plus le droit de faire des heures supplémentaires », précise Christophe Costes, de la CFDT. Les arrêts de travail sont aussi plus fréquents. « L'amplitude horaire est importante. Des salariés peuvent être présents en caisse depuis 10 h le matin et terminer à 21 h en leur imposant une longue coupure dans la journée. Les horaires sont élastiques ».

    Titularisation des CDD

    Pour les syndicats, le chiffre d'affaires, en baisse depuis plusieurs années, ne pourra progresser qu'avec une reprise des embauches. « C'est le personnel qui fait le chiffre d'affaires », insistent-ils. Ils réclament la titularisation des salariés en CDD, le remplacement des personnes en arrêt maladie longue durée et de tous les départs à la retraite.
     
     
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  • Lumières Communes : cours de philosophie -par Georges Gastaud [pré-commande]Les éditions viennent d’annoncer la sortie d’un nouveau cours de , par le philosophe marxiste , bien connu des lecteurs d’Initiative Communiste, sous le titre de « Lumières Communes« .

    Au-delà des combats quotidiens qu’il mène avec acharnement au coté des militants franchement communistes du PRCF, des syndicalistes, avec son dernier ouvrage, le philosophe Georges Gastaud rappelle à chacun d’entre nous qu’il faut faire vivre, défendre, actualiser la théorie marxiste qui, avec le travail de terrain en direction de la classe ouvrière, avec l’effort de réorganisation franchement communiste qui est celui du PRCF, est le socle de la résistance intellectuelle et de la future reconquête communiste en France et ailleurs. Défendons (-nous avec) le  !

    Se laisser enfermer dans la nasse de l’idéologie dominante, celle de la classe capitaliste dominante, c’est condamner le mouvement populaire à la spirale de la défaite, c’est condamner l’humanité à la spirale de la regression dans tous les domaines. www.initiative-communiste.fr invite chacun de ses lecteurs à acheter, à faire acheter, à lire et faire lire, en un mot à utiliser au maximum ce qui bien plus qu’un livre est un événement éditorial pour transmettre absolument aux jeunes générations de militants et d’intellectuels le flambeau du dialectique qui, comme le reste, court le risque d’une rupture de transmission dans l’aire francophone. Et ce d’autant plus que ce livre de Georges Gastaud que les Editions Delga ont le courage de publier permet d’aller au-delà d’une « défense et illustration » du pour confronter l’outil marxiste aux réalités d’aujourd’hui dans les champs , scientifique, esthétique, éthique, etc.

    En cette période des fêtes de fin d’années, pourquoi ne pas faire cadeau utile avec ce livre ?

    Et pourquoi pas proposer à vos bibliothèques universitaires, municipales, scolaires etc. de répondre à leur mission en achetant cet ouvrage et en le mettant à disposition des étudiants et de l’ensemble des citoyens.

    Participez à la campagne de précommande participative en répondant à l’appel à souscription organisée par les éditions Delga pour permettre la plus large diffusion de cet ouvrage.

    Lumières Communes : cours de philosophie -par Georges Gastaud [pré-commande]Le prochain livre de Georges Gastaud, en 4 tomes grand format, « . Cours de philosophie à la lumière du matérialisme dialectique », s’annonce comme un événement éditorial.

    Afin d’accompagner cette publication ambitieuse, preuve de la vitalité de la pensée marxiste et progressiste aujourd’hui, nous lançons une grande souscription. Ne tardez donc pas à envoyer votre bon de commande ci-dessous.

    • Pour commander les 4 tomes et les recevoir à votre domicile, envoyer un chèque de 70 euros (frais de port inclus) à :

    Editions Delga / 38 rue Dunois / 75 013 Paris

    N’oubliez pas d’indiquer votre adresse ainsi que le titre souhaité.

    NB : Les Editions Delga s’engagent à n’encaisser aucun chèque avant la livraison des exemplaires à tout demandeur.

     

    source: initiative-communiste.fr

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  • Brest

    État d'urgence. Volée de bois vert contre le gouvernement

    Un rassemblement et une marche en ville ont réuni quelque 250 personnes, pour... Un rassemblement et une marche en ville ont réuni quelque 250 personnes, pour protester contre l'éventuelle prolongation de l'état d'urgence.
    Environ 250 personnes se sont réunies ce samedi, dans l'après-midi, pour protester contre l'état d'urgence et demander au gouvernement de ne pas le reconduire, début février. À l'appel de nombreuses organisations (associations, syndicats, partis politiques de gauche), la foule a écouté le discours du président de la Ligue des Droits de l'Homme, Christophe Inizan, avant de marcher rapidement en ville. Des tracts, tirés en nombre, ont été remis aux manifestants de façon à pouvoir convaincre l'opinion publique du bien-fondé de l'arrêt immédiat des mesures d'urgence, jugées ici liberticides. « Après le Bataclan, l'opinion était favorable à ces mesures mais plus maintenant. Les lignes ont bougé », sait Olivier Cuzon, au micro, demandant aux contestataires de parler « dès lundi, au boulot ou ce soir, à l'apéro », pour convaincre et convaincre encore. Jugeant très sévèrement l'action gouvernementale, suspectée de se draper dans cet état de faits pour « donner le pouvoir aux préfectures » et « empêcher la liberté de manifestation, alors que rien n'empêche les matchs ou les concerts », Christophe Inizan a notamment reproché au Premier ministre, sous les bravos, d'avoir fait les yeux de Chimène au Front national, sur la question des binationaux.
     
    source: letelegramme.fr
     
     
    Quimper
       

    200 personnes demandent la levée de l'état d'urgence

     
    Répondant à l'appel de plusieurs organisations locales, dont la Ligue des droits de l'homme, Droit d'asile, France Palestine, Minga, 200 personnes se sont rassemblées hier en début d'après-midi place de La Tourbie pour demander la levée de l'état d'urgence et s'opposer à l'inscription de la déchéance de nationalité dans la Constitution. Président de La Ligue des droits de l'homme de Quimper, Stéphane Blondin a d'abord pris la parole pour dénoncer le projet du gouvernement d'inscrire dans la Constitution l'état d'urgence. Cela reviendra, estime-t-il, « à graver dans le marbre ce régime d'exception qui permet notamment l'action des forces de sécurité sans contrôle du juge judiciaire et menace de fait nos libertés individuelles ». Peu avant la prise de parole, Stéphane Blondin indiquait ainsi que sur « les 3.000 perquisitions et assignations à domicile, seules quatre avaient donné des résultats probants ». Il estime également que le fait de ne plus faire référence à la binationalité dans le projet de déchéance de nationalité « ne changera rien. Car on en peut faire des apatrides. Ce seront donc toujours les mêmes qui seront visés ». Vers 15 h, à l'issue des prises de paroles, les manifestants ont rejoint en cortège le Palais de justice, puis la préfecture.

    source: letelegramme.fr
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  • PRCF – INFO LUTTES 2016

    N° 5 – Semaine 05

     

    Après le 26 janvier, à quand un tout ensemble et en même temps ?

     

    Le 26 janvier les militant(e)s du PRCF battait le pavé à Paris, Metz, Lille, Toulouse, Grenoble, Albi, Auch, Nice, Boulogne sur mer, Avignon, Marseille etc. etc. Ce sont des milliers de tracts qui on été distribué aux Enseignant et fonctionnaires en lutte pour leur revendication et contre la politique du gouvernement Valls aux ordres de l'UE et du MEDEF. Ce qui ressort de cette énième journée de grève qui n'a pas eu la mobilisation escompter c'est l'attente de la part du monde du travail d'un « Tous ensemble, en même temps ». avec une grande manifestation nationale à Paris, à l'appel de syndicalistes de lutte et de vrais progressistes pour la solidarité avec les ouvriers de Goodyear et d'Air France, avec également les marins en lutte de la SNCM (Marseille) ouvertement menacés d'agression par certains patrons corses racistes, pour les libertés syndicales, contre l’État policier et l'ensemble des contres-réformes impulsées par l'UE et par Valls-MEDEF. Un tout ensemble et en même temps qui s'impose; plus que jamais !

    Jo Hernandez secrétaire national secteur Luttes-Entreprise du PRCF


    Quelques chiffres sur les manifestations du 26 janviers

    Toulouse : 6000 manifestants pour la fonction publique selon les organisateurs

    St Etienne et Lyon  des milliers de manifestants


    Limoges près d’un millier de manifestants

    Près de 1200 personnes à Caen, 1000 à Rouen, 1500 à Rennes… ou encore un millier pour Cherbourg, Le Havre ou Saint Brieuc, quelques centaines à Saint Lo et Fougères.

     Besançon 700 salariés ont manifesté

    METZ plus de 400 personnes on manifesté

    Marseille des milliers de manifestants

    Grenoble des milliers de manifestants

    Lille un milliers de manifestants

    Albi 600 manifestants

    Boulogne sur Mer de plus de 200 manifestants

    Avignon plusieurs milliers de manifestatns

    Auch  500 manifestants

    Tulles 300 manifestants

    Foix 300 manifestants


    Les grèves en cours et à venir

     

    Grève des taxis les 26 et 27 janvier 2016

    Grève à l’éducation nationale de Guadeloupe dès le 25 janvier 2016

    Grève à l’hôpital Laborit à Poitiers dès le 24 janvier 2016

    Grève chez Hertz à l’aéroport d’Orly dès le 18 janvier 2016

    Grève chez Saren à Sarcelles depuis le 13 janvier 2016

    Grève au bureau de Poste à Plozévet dès le 4 janvier 2016

    Grève des bus Azalys à Blois dès le 24 décembre 2015

    Grève au collège Olivier de Magny à Cahors le 28 janvier 2016

    Grève chez Air Austral du 29 janvier au 1er février 2016

    Grève au Grand port maritime de Rouen le 29 janvier 2016

    Grève à l’hôpital Laborit à Poitiers dès le 24 janvier 2016

    Grève à l’éducation nationale de Guadeloupe dès le 25 janvier 2016


    Goodyear



    4 fevrier 2016 : La CGT des Territoriaux de Bezons dépose un préavis de grève en soutien aux ex Goodyear

    4 février à Chalons-sur-Saône : solidarité avec les travailleurs de Goodyear

    Avec les ouvriers de Goodyear, le 4 février à Alès

    Rendez-vous du 4 février au Rheu (35) pour les libertés syndicales

    Rassemblement du 4 février à Bordeaux pour la relaxe des ouvriers de Goodyear

    4 fevrier 2016 : La CGT des Territoriaux de Bezons dépose un préavis de grève en soutien aux ex Goodyear

    Goodyear : Rendez-vous du 4 février en Loire-Atlantique

    4 février : Goodyear – Manifestation Régionale à Nancy

    Rassemblement le 4 février à Montluçon en soutien aux Goodyear

    Riom : Rassemblement devant l’usine Goodyear Dunlop le 4 février

    4 février : Rassemblement à Besançon de solidarité avec nos camarades de Goodyear !

    Agen, 10h, place Wilson

    Albi, 10h, place du Vigan

    Amiens, 14h30, place Gambetta

    Angers, 14h, place du Ralliement

    Annecy, 14h30, à la préfecture

    Arles, 14h30, place de la République

    Auch, 14h, place de la Libération

    Auxerre, 14h45 devant Cadet-Roussel
     

     

    Gare d’Agen : action coup de poing contre un licenciement

    Sud Ouest, 26 janvier 2016 :

    Après avoir envahi le Comité d’entreprise d’Aquitaine mobilité, ce mardi matin à Bordeaux, la CGT Cheminots et Sud rail ont demandé la réintégration de Rajae Gueffar, licenciée pour « faute grave » en décembre dernier.

    Ce mardi matin, environ 250 cheminots à l’appel de la CGT et Sud Rail ont envahi le Comité d’entreprise d’Aquitaine mobilité à Bordeaux. Parmi les sujets de mécontentement, le cas de la salarié agenaise d’Onet, Rajae Gueffar, a été évoqué. Cette dernière – qui travaille pour un prestataire de service – avait été licenciée, en décembre dernier, pour avoir traverser la voie.

     

    Béziers : chez Azur, 13 ambulanciers sur 18 en grève reconductible

    Midi Libre, 27 janvier 2016 :

    Plannings, sécurité, conditions de travail, rémunérations. Les salariés CGT, en colère, dénoncent leur mal-être. Gros malaise chez les ambulanciers Azur. Ce mardi, devant leurs locaux, rue du Docteur-Fleming, 13 des 18 ambulanciers de la société, sous la bannière CGT, ont manifesté leur colère par une grève reconductible dès 6 h 30, ce jour. « Arrêt immédiat des représailles en cours contre les salariés faisant valoir leurs droits ; mise en place de plannings respectant la vie privée et non pas établi la veille au soir pour le lendemain ; des véhicules conformes afin d’assurer des transports sécurisés pour les patients et les salariés… ». Les griefs et revendications ne manquent pas.

     

    La Fonction publique s’est mobilisée en Corse

    Corse Net Info, 26 janvier 2016 :

    Devant les grilles de la préfecture d’Ajaccio, ils étaient une centaine de manifestants des différents syndicats. Paul Giacomoni, délégué départemental FO a notamment déclaré :

    «Le plan permanent contre les revenus impose dans la fonction publique le gel des salaires jusqu’à 2017. Il arrive un moment où il faut que les choses soient dites et comprises. Si nous ne sommes pas rejoints aujourd’hui par cette confédération, alors que tout le monde en Corse trinque, c’est bien parce qu’elle maintient une collaboration étroite avec le gouvernement. Toutes les prévisions budgétaires visent principalement la destruction du service public, les rémunérations et des situations professionnelles de chacun. Tout est devenu mutualisation, économie, privations de moyens pour l’hôpital, l’école, la sécu, pôle emploi, finances, mairies, services sociaux, poste et police. Pour avoir un stylo et du papier, il faut commander désormais à Paris une fois par an.

     

     

     

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  • Le 23 janvier se tenait un sommet dit du «  ». L’économiste y est intervenu dans le cadre d’une table ronde intitulé « L’, à quelles conditions? ». Et sa réponse est très claire, la même que celle que porte le PRCF depuis maintenant plus de 10 ans – dans la continuité du combat des militants communistes pour la démocratie et l’internationalisme – l’ il faut en sortir !

    Alors pour la sortie de l’euro, quand parlerons nous tous d’une seule voix ? Le PRCF a fait des propositions dans ce sens renouvelées à travers plusieurs lettres ouvertes que vous avez pu et pourraient lire sur www.initiative-communiste.fr. Les militants du PRCF avec un large rassemblement de militants, de syndicalistes, d’intellectuels et de simples travailleurs a lancé et mis à disposition une pétition pour mener une campagne pour un referendum sur l’euro et l’Union Européenne. Pour que tous ensemble nous mobilisions pour remettre le peuple à l’offensive.

    Dans une France sous état d’urgence, dans une France où l’extrême droite et la droite extrême monte en flèche, dans une UE qui alimente l’Eurofascisation des pays baltes à l’Ukraine et menace chaque jour un peu plus la paix mondiale, alors que la Commission Européenne finalise le traité de Grand Marché Transatlantique, le moment ne peut plus seulement celui du discours. C’est aussi celui de l’action. Chacun peut et doit prendre ses responsabilités.

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  • Samedi 30 janvier-pour la levée immédiate de l’état d’urgence, contre sa constitutionnalisation et contre la déchéance de nationalité.Tous ensemble pour nos libertés. Nous ne cèderons pas

    Pour pour la levée immédiate de l’état d’urgence, contre sa constitutionnalisation et contre la déchéance de nationalité, pour défendre nos conquêtes démocratiques, tous dans l'une des 60 manifestations le 30 janvier 2016 organisées par le collectif « Nous ne céderons pas » dont le PRCF est parti prenante. L'Association pour la Renaissance Communiste en Finistère (ARC29-PRCF) appelle les travailleurs, les citoyens du Finistère à se rassembler et à manifester massivement samedi 30 janvier contre la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels:

    • Brest : Rassemblement à 15h, place de la
    • Quimper : Rassemblement à 15h, place de la Tourbie (devant la permanence de l'ex- député Jean-Jacques Urvoas)

     

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  • Europe Lettre ouverte le PRCF s’adresse à des personnalités : tous ensemble, passons à l’action !C’est avec un esprit de responsabilité et le souci de faire avancer dans le respect de la diversité des points de vue la défense de la , de la paix, de la solidarité et du progrès social dans un contexte plus que jamais menaçant, afin de faire bouger les lignes et d’ouvrir la porte à l’action unitaire, tous ensemble, permetant d’ouvrir une vraie perspective à l’ensemble des travailleurs de notre pays que les militants du PRCF se sont adressés en ce début d’année 2016 à diverses personnalité par la suivante.

    Dans une France sous état d’urgence où la fascisation avance à grand pas, alors que la Commission Européenne est en train de finaliser le Grand Marché Transatlantique, oui il est possible, oui il est souhaitable d’œuvrer pour le tous ensemble et de prendre ses responsabilités, pour agir et ouvrir enfin une réelle et solide alternative antifasciste, populaire, patriotique.

     

    LETTRE OUVERTE DU PRCF

    Cher(e) concitoyen(ne),
    Cher(e) camarade,


    L’angoissant résultat des Régionales le prouve à nouveau, les forces progressistes, antifascistes et patriotiques (au vrai sens de ce mot) manqueraient gravement à l’espritde responsabilité si elles ne tentaient pas au plus tôt de présenter ensemble à tous nos concitoyens les bases d’une alternative politique également tournée contre les forces ultra-réactionnaires (qui ne se limitent pas au « rassemblement bleu marine ») et contre ce Parti Maastrichtien Unique formé du PS et des LR, qui tue notre pays à petit feu au nom de la « construction » européenne et de l’ « Union transatlantique » chères au MEDEF. C’est d’autant plus vrai que dans la dernière période, les prétendus « partis républicains de gouvernement » (ainsi se nomment-ils eux-mêmes) multiplient les actes liberticides et que, de son côté, la présidente du FN a fait plus clairement que jamais allégeance à l’UE. Il n’est que temps de dénoncer, puis de briser, la tenaille politique formée par l’UM’ Pen fascisante et par le « PMU » euro-libéral et liberticide qui désespère notre peuple et qui paralyse le mouvement populaire ; et cela d’autant plus que les principaux états-majors de la « gauche radicale », du « Parti de la Gauche Européenne » et des confédérations affiliées à la CES, continuent de ressasser le mensonge, ridiculisé par l’écrasement euro-austéritaire de la Grèce par la capitulation de Tsipras, de la « réorientation progressiste de l’euro et de l’UE ».
    C’est pourquoi le PRCF, tout en assumant sa responsabilité propre dans l’action unitaire pour que renaisse une force franchement communiste alliant le drapeau rouge au drapeau tricolore, propose de faire émerger un Front de Résistance Antifasciste, Patriotique, Populaire et Écologique (F.R.A.P.P.E. !) ; que, pour faire image, notre organisation appelle aussi, contre l’étendard bleu-marial des Maastrichiens et à la flamme bleue-marine du FN à faire vivre une « Alliance Rouge Marianne ».
    C’est dans cet esprit également que le PRCF, avec d’autres personnalités progressistes, a lancé l’appel-pétition joint qui, essentiellement au porte-à-porte, à l’entrée des entreprises, sur les marchés populaires du Nord, de PACA, de l’Isère, de la RP, etc., a reçu un accueil très encourageant (1300 signatures à ce jour). Il s’agit de poser l’exigence d’un REFERENDUM PERMETTANT au peuple français de REFUSER son maintien dans l’euro et l’UE , pour le retour de la souveraineté populaire, la démocratie, la paix, la solidarité entre les peuples. C’est dans cet esprit qu’a été rédigé l’appel-pétition joint dont nous vous prions de prendre connaissance avec attention.
    C’est pourquoi nous avons l’honneur de vous adresser les propositions suivantes qui sont indépendantes les unes des autres :
    1.Signer l’appel-pétition et faire partie du comité de parrainage national. Merci dans ce cas de diffuser largement l’appel autour de vous. Notre diversité n’est pas un handicap mais un atout politique et il est bien évident que signer un appel-pétition ne signifie pas adhérer à une organisation. Nous serions donc très heureux de vous permettre de vous exprimer sur notre site électronique www.initiative-communiste.fr , dont l’audience ne cesse de progresser, ou dans notre mensuel papier Initiative communiste, au sujet de cet appel, ou à travers une interview.
    2. nous vous proposons d’organiser ensemble au premier trimestre 2016 une TABLE RONDE sur le thème suivant (dont naturellement la formulation peut être affinée) : La France doit sortir de l’UE du capital financier pour briser l’étau politique formé par les forces ultra–réactionnaires et par les autres forces maastrichtiennes, relancer les services publics, la protection sociale et le « produire en France », pour défendre l’environnement contre le tout-profit, préserver les chances d’une culture francophone vivante face au tout-anglais « transatlantique » envahissant, (re-)constituer une REPUBLIQUE SOCIALE, SOUVERAINE, LAÏQUE, INDIVISIBLE, DÉMOCRATIQUE et POPULAIRE, FRATERNELLE et PACIFIQUE.
    3. Au-delà de cette table ronde, qu’il conviendrait de médiatiser au maximum, les organisations et personnalités qui s’y seraient exprimées pourraient envisager de lancer dans le pays une Campagne progressiste (ou tout autre adjectif marquant notre commune hostilité au FN pseudo-« souverainiste » : aucune « main tendue » compromettante dans cette direction n’est admissible à nos yeux) pour la rupture de la France avec l’UE, avec pourquoi pas un débat décentralisé sur la mise en place d’un programme républicain d’alternative populaire tourné à la fois vers l’indépendance nationale, le progrès social, la coopération internationale, la nationalisation démocratique des secteurs économiques stratégiques, l’élargissement de la démocratie (qui passe à nos yeux par une nouvelle Constitution démocratique). Il va de soi, étant donné la symbiose qui caractérise l’UE et l’OTAN, que la campagne pour sortir de l’UE ne ferait qu’un avec la campagne pour extraire notre pays de ce bloc agressif qu’est l’Alliance atlantique.
    Bien entendu, nous sommes disponibles dans cet esprit à toute rencontre ou à tout contact bilatéral.
    Est-il nécessaire d’indiquer que la présente proposition ne consiste en rien à demander à qui que ce soit de rallier le PRCF ou toute autre organisation politique. Sans confondre en rien les périodes historiques, nous pourrions essayer de nous inspirer au présent de l’esprit, à la fois pluraliste et fédérateur, qui présida à la création du Conseil National de la Résistance et de son programme « Les Jours heureux ».
     

    Salut et fraternité !
     

    ●Léon Landini, président du PRCF, ancien officier Franc-Tireur et Partisan de la Main-d’œuvre Immigrée, Grand Mutilé de Guerre, officier de la Légion d’honneur, Médaille de la Résistance,
    ●Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF,
    ●Antoine Manessis, responsable national du PRCF à l’action unitaire. 

    source: initiative-communiste.fr

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