• Déclaration du secrétariat national
    du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)

    La colère devient explosive en France ! Quel débouché progressiste lui donner ? (IC.fr-7/02/2016)


    Goodyear, Air-France, Alsthom, EDF, SNCF, collèges, fonctionnaires… mais aussi taxis, éleveurs, médecins,


    LA COLÈRE DEVIENT EXPLOSIVE EN FRANCE !
    QUEL DÉBOUCHÉ PROGRESSISTE LUI DONNER ?


    Alors que Hollande et Valls s’enlisent dans leurs manœuvres minables sur la « déchéance de nationalité pour tous » (quelle belle perspective !) et que, malgré tous ses efforts pour séduire la droite et l’extrême droite, l’exécutif de plus en plus droitisé ne parvient qu’à gonfler les voiles de la réaction, les luttes sociales qui repartent à la hausse portent la seule perspective d’espoir pour la nation désemparée.

    La colère devient explosive en France ! Quel débouché progressiste lui donner ? (IC.fr-7/02/2016)    A Marseille, ce 26 janvier, une banderole de soutien aux Goodyear a ouvert le cortège parti du Vieux Port. LM

    La classe ouvrière montre le chemin !

    Ce sont d’abord les ouvriers CGT qui, à Goodyear, à Air-France, chez Ford, à la SNCM, appellent le monde du travail à la contre-offensive. Assez courbé la tête devant les Marie-Antoinette arrogantes du MEDEF qui, sous les encouragements de Bruxelles, de Valls et de Sarkozy, veulent araser le produire en France, faire place nette à la finance, privatiser les services publics, humilier les chômeurs de longue durée et démolir les indemnités chômage, repousser la retraite à « pas d’âge », démolir les statuts publics, la Sécu et le Code du travail, diminuer les salaires tout en allongeant le temps de travail, obtenir toujours plus de cadeaux fiscaux pour les très riches pendant que le monde du travail, actifs, retraités, chômeurs, étudiants, est écrasé et humilié : en un mot, le grand capital et son Etat veulent aggraver l’exploitation capitaliste sur tous les terrains. On le voit dans l’industrie automobile dont les patrons, après avoir bénéficié d’énormes subventions d’État, ferment des lignes de production du Pas-de-Calais à Poissy pour mieux délocaliser. On le voit à Alsthomqui, après avoir été démantelé et vendu une bouchée de pain au capital américain, annonce des suppressions de postes massives…

    Mais les courageux syndicalistes de lutte qui ont commis le « crime » d’arracher une chemise patronale ou de séquestrer des spécialistes ès licenciement du grand patronat ne s’en laissent plus compter : chez Goodyear, chez Conti, on a compris ce que cache le « dialogue social » vanté par les dirigeants jaunes de la CFDT et l’on sait d’expérience que la seule voie gagnante est celle du syndicalisme de classe et de masse.

    Pas de « valeurs de la République » sans la Fonction publique, l’Éducation nationale et les autres services publics !

    La colère sociale, c’est aussi les enseignants de collège qui, malgré les sanctions qui pleuvent sur les plus courageux d’entre eux, s’opposent dans l’unité à la contre-réforme Vallaud-Belkacem ; car pour abaisser les dépenses en matière d’école et abaisser le « coût » du travail, donc la valeur des diplômes et des qualifications, le projet gouvernemental Vallaud-Belkacem appauvrit comme jamais les contenus culturels enseignés.

    Ce sont les fonctionnaires d’Etat qui perdent sur tous les tableaux avec l’euro-austérité resserrée par les gouvernements successifs : désossage de services publics performants comme l’Équipement ou l’O.N.F., asphyxie de l’hôpital public, régression organisée du pouvoir d’achat, avec en prime les attaques de Macron contre les statuts issus de la Résistance. Ce sont aussi les fonctionnaires territoriaux qui subissent toutes sortes de pressions à la privatisation et à la précarité dans le cadre d’une politique de désengagement de l’Etat, de « métropolisation » et de montée en puissance des euro-régions ; une politique qui détruit à la fois les Communes et la République une et indivisible.

    Ce sont les agents de la SNCF, de la Poste, d’EDF, qui souffrent de voir leurs dirigeants, nommés par l’État, des entreprises nationales dégraisser massivement, précariser les personnels, sous-traiter les opérations, faire toute leur « com » en globish au mépris de la langue française, créer sciemment les conditions du dysfonctionnement et de la privatisation totale annoncée par le super-menteur Sarkozy (qui jurait jadis que, lui vivant, EDF ne serait jamais privatisée !).

    Solidarité avec les petits et moyens exploitants et salariés agricoles ! Solidarité avec l’artisanat et le petit commerce écrasés par la déréglementation de l’U.E et du Capital !

    Ce sont les éleveurs qui, malgré les appels au calme des dirigeants FNSEA acquis à l’U.E., combattent ce gouvernement incapable d’arraisonner la grande distribution et de satisfaire la revendication légitime de prix à la production décemment rémunérateurs: et pour cause, une gestion nationale du produire en France, tant agricole qu’industriel, a été rendue illégale depuis que la « belle Europe » a institué « l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » prescrite par le Traité de Maastricht !

    Ce sont les chauffeurs de taxi, que l’on oppose aux VTC, en permettant une opération de concurrence déloyale organisée à partir des USA. Un pouvoir franchement républicain démocratiserait l’accès à la profession de taxi en concertation avec la profession, en écoutant aussi les chauffeurs salariés, mais il commencerait par faire respecter la loi du pays !

    Dénoncer l’indécence de l’anti-France capitaliste

    Et pendant ce temps, le CAC-40 se gave, il se soustrait à l’impôt national, il sous-investit dans notre pays ; les actionnaires les plus riches, dont les dividendes s’envolent, planquent 400 milliards dans les paradis fiscaux. Quant aux 40 milliards de cotisations sociales offerts au patronat au détriment de la branche famille de la Sécu (« pacte de responsabilité »), ils n’ont pas créé un emploi : le chômage continue de croître et au lieu d’aider les chômeurs, on culpabilise les humbles titulaires des minima sociaux (certains de ces « privilégiés » soi-disant « assistés » n’ont que 500 € mensuels pour survivre, et on voudrait maintenant qu’ils bossent gratuitement !). Quant à MM. Hollande et Gattaz, ils militent ensemble pour la dégressivité des allocations !

    Un choix de classe pour chaque travailleur et pour la Nation

    Dans ces conditions, il n’y a que deux voies possibles pour notre peuple.

    Soit notre peuple se résigne à la régression sociale jusqu’à ce que les classes populaires soient totalement tiers-mondisées ; il avale alors la diminution par deux du nombre de fonctionnaires, l’étranglement des chômeurs, les mesures xénophobes visant à diviser le pays, la déchéance finale de l’agriculture et de l’industrie nationale, la fascisation galopante, l’état d’urgence permanent et l’État policier et pour finir, il s’abandonne à la réaction thatchérienne des Juppé, Sarkozy, Wauquier, Fillon, Lemaire, tous d’accord pour porter la retraite à 65 ans, voire à 67 ans. Avec en prime la montée du pseudo-Front « National » qui tend désormais publiquement la main à l’UE et qui rallie pas à pas le programme du MEDEF dont Marine Le Pen n’est qu’une exécutante parmi d’autres. Une telle résignation sociale ne peut alors que conduire à la dissolution finale de l’État-nation français dans l’Empire européen militairement encadré par l’OTAN et couronné par le monstrueux Traité Transatlantique qui achèverait de faire de notre France une colonie humiliée de l’Empire américain.

    S’agissant de certains militants communistes et progressistes, la question leur est alors objectivement posée : par esprit de parti mal compris, laisseront-ils leurs états-majors respectifs continuer à désarmer la résistance populaire en prônant l’illusoire « Europe sociale », en accompagnant « de gauche » la « construction » européenne et en refusant l’idée d’un parti franchement communiste, d’un parti centré sur le monde du travail, d’un parti marxiste-léniniste tout entier tourné vers le combat de classe ?

    Ils bloquent notre pays, bloquons leurs profits !

    Soit notre peuple, classe ouvrière en tête, « pousse » très fort, sans attendre, dans la direction d’une manifestation nationale de combatcontre l’ensemble des mauvais coups portés par Hollande-Valls-Macron-MEDEF et par l’UE du capital. Une manifestation accompagnée d’appels à la grève et où convergeraient, sous l’égide des secteurs ouvriers en lutte, Goodyear en tête, l’ensemble des luttes populaires, public et privé, chômeurs, actifs et retraités, Français et immigrés, y compris en tendant la main aux paysans ; et dans cet esprit, le mouvement ouvrier et populaire à l’offensive met franchement en accusation cette « construction » européenne entièrement conçue pour broyer le produire en France, briser les services publics et la protection sociale et la souveraineté des peuples. Alors, associant les deux drapeaux révolutionnaires du peuple français, le drapeau tricolore de 1789 et le drapeau rouge de la Commune de Paris, le monde du travail en lutte engage la construction du Front Antifasciste, Patriotique et Populaire qui est indispensable pour abattre la dictature du MEDEF, de l’UE atlantique et de l’U.M.-Pen-S.

    Les forces sociales existent pour cela et les travailleurs en lutte ont la légitimité nécessaire pour s’adresser à tout le pays puisque les états-majors syndicaux euro-complaisants ne fédèrent pas l’action et qu’ils refusent d’engager le bras de fer. Les capitalistes, leur UE et leur gouvernement bloquent notre pays, bloquons leurs profits, il n’y a pas de troisième voie.

    Pas spectateurs isolés, tous acteurs solidaires !

    C’est un choix à faire et il concerne tous les travailleurs. Il concerne aussi et d’abord les militants franchement communistes, qui doivent s’unir d’urgence pour exiger les « quatre sorties » (de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme) ; ce choix concerne aussi les syndicalistes de lutte et les patriotes antifascistes qui peuvent et doivent organiser au plus tôt, comme le propose le PRCF, une table ronde nationalerendant plus visible l’alternative progressiste anti-FN et anti-UE.

    En ce 80ème anniversaire du Front populaire, le temps presse, car chaque jour la nation se délite un peu plus. Et s’il n’y a pas de réaction progressiste forte et rapide, les fascistes qui s’organisent sur la base du racisme, parachèveront l’État policier construit par Sarkozy et Hollande, et ils en profiteront pour déshonorer notre pays et mettre un point final à sa grande histoire progressiste.

    Militants de la classe ouvrière qui restez fidèle à l’idéal révolutionnaire, citoyens engagés pour une République, une et indivisible, sociale, souveraine, laïque et fraternelle, populaire et démocratique, si nous nous dressons tous ensemble et en même temps, nous pouvons encore balayer l’oligarchie capitaliste et ses marionnettes malfaisantes !

    Le 7/02/2016

    source: initiative-communiste.fr

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  • Des emails récemment déclassifiés émanant de Hillary Clinton, ancienne ministre étasunienne des Affaires étrangères et actuelle candidate aux élections présidentielles révèlent qu’en 2013, alors qu’elle était ministre, elle est intervenue directement avec Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, pour empêcher la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

    L’appel téléphonique en question entre Hillary Clinton et Laurent Fabius a eu lieu le 11 janvier 2013, c’est-à-dire le lendemain du jour où la Cour d’Appel a prononcé la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

    Ibrahim Abdallah, communiste révolutionnaire arabe, militant de la cause palestinienne, était détenu dans une prison française depuis 1984. En 2013, la plus haute Cour de Justice française lui a accordé sa libération conditionnelle.

    Mais Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, s’y est opposé suite à l’intervention d’Hillary Clinton. Il a refusé d’extrader Ibrahim Abdallah au Liban et a prétendu qu’il ne lui serait pas possible de veiller à ce que celui-ci tienne parole une fois rentré dans sa patrie.

    Georges Ibrahim Abdallah a été condamné à l’emprisonnement à perpétuité en 1987 pour sa participation dans l’assassinat de Charles Ray, attaché militaire américain, et dans celui de Yakov Barsimentov, diplomate israélien, survenus à Paris en 1982, ainsi que pour l’attentat de 1984 contre le consul général américain à Strasbourg.

    Robert Homme- Ibrahim Abdallah, autrefois leader du mouvement de guérilla marxiste-léniniste FRAL (Fractions Révolutionnaires Armées du Liban) est connu pour être l’homme qui a passé le plus de temps dans les prisons occidentales.

    Il aurait pu être libéré en 1999, mais sept appels consécutifs ont été rejetés parce qu’il n’a fait preuve d’aucun remords pour son crime et parce qu’il y avait tout lieu de penser qu’il reprendrait son combat révolutionnaire s’il était libéré et renvoyé au Liban.

    Bien que le gouvernement français n’ait aucune autorité juridique pour annuler la décision de la Cour d’Appel du 10 Janvier, nous espérons que les autorités françaises puissent s’appuyer sur d’autres bases pour remettre en cause la légalité de cette décision.

    Ce n’était certes pas la première intervention étasunienne dans le cas Ibrahim Abdallah. Trente ans plus tôt, en 1986, Ronald Reagan était intervenu aux côtés de François Mitterrand pour empêcher sa libération. Des fonctionnaires du Département d’Etat ainsi que des membres du Congrès n’ont cessé d’exiger qu’il soit maintenu en prison.

    Le communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah a entamé sa 32e année de détention à Lannemezan (Hautes-Pyrénées) -

    Source : Le désordre et Secours Rouge

    Qui est Georges Ibrahim Abdallah ?

    C’est un Libanais arabe, militant de la cause palestinienne, emprisonné en France depuis 1984 et reconnu coupable d’avoir participé à des actions armées avec le mouvement FARL (Fractions Révolutionnaires Armées du Liban). Celui-ci combat les invasions sionistes et colonialistes au Liban.

    Georges Abdallah est militant depuis son plus jeune âge. Il a d’abord travaillé avec le PSNS, Parti social nationaliste syrien, puis avec le FPLP, Front populaire de libération palestinien. Alors membre du FPLP, il a combattu et a été blessé en 1978 par les forces israéliennes qui envahissaient le Liban.

    Communiste et internationaliste engagé, il considère la lutte arabe contre le sionisme et l’impérialisme comme partie intégrante du combat des travailleurs du monde entier contre le capitalisme.

    Le mouvement FRAL (Fractions Révolutionnaires Armées du Liban) a été créé pour résister aux attaques impérialistes contre le Liban, menées par les États-Unis, Israël ou tout autre pays. Georges Abdallah a été accusé d’avoir participé à des attaques contre des responsables militaires américains et israéliens en France.

    Depuis 1999, on a jugé qu’il pouvait être libéré. Pourtant, il continue à se voir refuser la libération conditionnelle bien qu’elle lui ait été plusieurs fois accordée par des juges français. Le gouvernement libanais a officiellement demandé sa libération et lui-même demande à être extradé au Liban.

    Mais le gouvernement français est intervenu au plus haut niveau, avec les Américains et les Israéliens, pour lui refuser la liberté sur parole.

    Samidoun

    29 janvier 2016

    source:legrandsoir

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  • 8 Février 1962 – 8 Février 2016 : 54e anniversaire de l’assassinat de 9 ouvriers à CHARONNE !

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  • Léninisme ou néo-menchevisme, le débat continue .(IC.fr-7/02/2016)

    Nous poursuivons le débat fraternel sur les conditions de l’ d’action des et sur les bases de la future, et néanmoins urgente, reconstruction du parti de la classe ouvrière dans notre pays, alors qu’une terrible offensive antisociale est en cours 


    Il est facile de dire que la mouvance – à savoir tous ceux qui refusent à juste titre l’opportunisme social-démocrate de la direction du PCF – serait divisée en une infinité de chapelles. Dans l’ordre des raisons et pas seulement dans l’ordre des choses, les camarades n’ont pas tant d’options possibles. Il faut envisager toutes ces options, non pour s’envoyer des mots à la figure, mais pour précisément sortir des conflits personnels et des divisions purement locales. La mouvance communiste est aujourd’hui appelée à faire un choix entre le bien compris et :

    • ce que j’ai qualifié récemment de menchevisme (voir article paru sur ce site : « L’ « ANC » : du PCF… au PCF?« )
    • le gauchisme qui s’ignore des groupes en déshérence
    • le sectarisme charismatique des diverses baronnies locales

    Suite à mon premier article sur l’ANC, j’ai reçu de nombreuses et fraternelles remarques. Les principales objections portent sur le fait que léninisme, même au sens créatif et renouvelé tel que nous l’entendons, serait dépassé. Précisions donc les enjeux.

    Le léninisme est d’autant plus adapté à notre époque que la mouvance communiste court trois dangers, nouveaux pour notre tradition politique :

    • Le libéralisme dépolitisant
    • L’émiettement local
    • La phraséologie gauchiste

    Libéralisme dépolitisant : Au lieu d’aborder le problème de face, le menchevisme plus ou moins conscient qu’on nous propose avec l’ANC entend s’adapter à la société, prendre les militants comme ils viennent. Et même s’il est prôné par des cadres sincères et dévoués, et ne peut être considéré comme un désarmement moral, il est avant tout une erreur tactique. Il faut exiger une rupture avec la vie quotidienne, dans l’organisation même. La politique ne peut être vécue sur le mode du hobby personnel, comme dans les partis bourgeois. La dépolitisation générale, la baisse de la culture politique, liées à l’agonie du libéralisme pourrissant, exigent un surcroît de fermeté. Une organisation communiste se doit d’être une contre-culture de rupture où l’organisation est déjà en elle-même créatrice de contenu. Et c’est d’autant plus vrai que nous avons à faire à une offensive terrible contre le monde du travail et la nation : acquis sociaux, pouvoir d’achat des salaires petits et moyens, âge de la retraite et niveau des pensions, services publics et Education nationale littéralement saccagés et humiliés, désindustrialisation massive et politiquement organisée pour déclasser massivement le prolétariat français, paysans travailleurs sans cesse au bord de la faillite, quand ce n’est pas du suicide. Voilà la réalité d’un pays en décomposition sociale et nationale dont les couches populaires – qui sont censées intéresser au premier chef les communistes – n’attendent pas de ces derniers d’interminables échanges « inventifs » sur leur nouvel i-pad, mais une stratégie, une organisation démocratique et disciplinée, une capacité de lancer au bon moment les mots d’ordre justes de la contre-attaque.

    L’émiettement local du PCF a produit la mise en valeur nationale, la propulsion à la hauteur de dirigeants nationaux d’acteurs autrefois liés aux réalités locales : secrétaires fédéraux et même secrétaires de section. Ce changement de statut qui est allé avec un affrontement croissant avec la direction – jusqu’à un certain point – ne s’est pas accompagné d’un changement dans leur mode d’organisation, qui reste avant tout charismatique et rappelle par certains côté l’emprise qu’exerçait Ferdinand Lassalle sur les ouvriers allemands (sans oublier les petits arrangements au sommet que permet cette non-ingérence des masses). Vingt ans après la mutation, on voit ce processus stagner : l’impossibilité d’appliquer en interne le centralisme démocratique dans leur fédération ou section ne peut garantir les droits de la minorité et favorise le caporalisme, danger bien réel pointé par les initiateurs de l’ANC mais mal défini selon nous : n’est-il pas fallacieux de l’attribuer à un excès de centralisme démocratique ou de léninisme alors que tout montre qu’il s’agit au contraire d’un phénomène typiquement petit-bourgeois ? Le « chacun compte pour un » n’est rien s’il ne s’appuie pas sur sa contre-partie : quand le vote majoritaire où chacun compte pour un a parlé, tout le monde applique avec discipline ce que la majorité a décidé. Pas la peine d’avoir lu L’Etat et la Révolution de Lénine pour comprendre cela, il suffit d’avoir, ne serait-ce que parcouru, Du contrat social de Rousseau…

    La phraséologie gauchiste : Elle est le propre de groupes en déshérence, campant sur un maximalisme stérile et incantatoire comme manière d’esquiver la confrontation démocratique avec la base et l’analyse concrète. Ainsi, un parti récemment créé (sans avoir selon nous atteint la taille critique pour ce faire), reproche-t-il au PRCF de prôner, outre la sortie du capitalisme, la sortie de l’UE, de l’euro (celle de l’OTAN n’étant pas mentionnée). Ce qui, selon eux, laisserait envisager – « péché » inadmissible – la possibilité d’étapes intermédiaires, tandis que l’annonce à son de trompes de la rupture pure et simple avec le capitalisme contiendrait en soi toutes les vertus. C’était à peu près le même raisonnement qu’avait tenu Lutte Ouvrière au moment du traité de Maastricht (inutile de dire non à l’UE, puisque nous sommes contre l’ensemble du système). On sait ce qui en est résulté. Et l’on voit bien que le gauchisme, qu’il se prétende trotskyste, maoïste ou stalinien, reste le gauchisme, c’est-à-dire un corps étranger au léninisme, quoi qu’il en dise.

    Résumons-nous :

    Contre le menchevisme : l’organisation.

    Contre le caporalisme des baronnies locales : le centralisme démocratique

    Contre la phraséologie gauchiste : l’analyse concrète des situations concrètes qui émerge de la force de l’organisation et des débats démocratiques.

    C’est d’abord dans les luttes que nous fédérerons tous les communistes qui entendent le rester. Mais c’est aussi par la défense de nos principes politiques que nous avancerons au plus vite. Le léninisme coïncide à peu près avec l’invention du moteur à explosion. On peut certes revenir aux calèches. Mais on n’ira pas loin.

    Aymeric Monville, 29 janvier 2015

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  • Les chiens de garde veille. Gare à qui dira ou essaiera de chercher la vérité : à la télé, dans les journaux, gare aux journalistes, aux réalisateurs qui oseraient faire son travail. S’agissant de l’, Initiative Communiste n’aura eu de cesse – pour la paix et contre le fascisme – de dénoncer la propagande de guerre menés par les médias de l’Axe capitaliste Euro Atlantique UE USA. Canal+ diffuse dans un numéro de son magasine de reportage spécial investigation un documentaire de enquêtant sur les nazis de Maidan leurs agissement au coeur de la junte de Kiev mise en place lors du coup d’état de Maidan par l’UE et les USA. Immédiatement la riposte ne s’est pas fait attendre. L’ambassadeur de la junte de Kiev à Paris faisant pression pour que le documentaire soit censuré et tirant de concert avec le « journaliste » en charge de l’Ukraine auprès du quotidien vesperal des Marchés, .

    L’équipe de rédaction de www.initiative-communiste.fr condamne cette censure. Cette censure que nous sommes nous, les militants franchement communistes, les premiers à subir de manière systématique. Et que pouvions nous faire sinon que de diffuser la réponse de Paul Moreira ?

     

    Interdiction de dire la vérité sur l’Ukraine ? Paul Moreira répond aux critiques sur son film sur les nazis de Maidan ! (IC.fr- )

    Quand j’ai commencé cette enquête sur l’Ukraine, j’ai découvert avec sidération à quel point le massacre d’Odessa en mai 2014 avait disparu des mémoires… 45 personnes tuées dans un incendie au coeur d’une grande ville européenne en plein milieu du XXIème siècle. Tout avait été filmé par des dizaines de caméras et de téléphones portables. Autour de moi, personne ne s’en souvenait.

    45 Ukrainiens d’origine russe sont morts dans l’incendie d’un bâtiment provoqué par les cocktails Molotov de milices nationalistes ukrainiennes.

    Après une rapide recherche, je découvrais que l’évènement n’avait pas été censuré. Il avait été abordé, évoqué, mais jamais enquêté. Comme s’il gênait.

    Pourquoi ? Probablement parce que les victimes étaient d’origine russe. Ces victimes étaient rapportées comme des « personnes », sans qu’on sache qui elles étaient, qui les avaient tuées et pourquoi elles étaient mortes. Des « personnes » qui n’étaient personne.

    Pour qu’on parle de ces morts, il aurait fallu que nos démocraties s’en émeuvent un peu, officiellement, solennellement. Des réactions fortes des chancelleries. Des communiqués des ministères des Affaires Etrangères. Et après l’invasion russe de la Crimée, les populations russophones, dans ce conflit, allaient garder le mauvais rôle.

    Qu’est ce qui s’est passé ce 2 mai 2014, à Odessa ? Je l’ai découvert après avoir visionnés des heures d’images, interviewé des dizaines de témoins, retrouvé des victimes et des agresseurs, croisé les récits jusqu’à obtenir une relation des faits qui fasse sens de cette furie. Précision importante : je n’ai interviewé et diffusé que les témoins directs des faits, les gens que je voyais à l’image, cela me permettait de filtrer un peu les exagérations et les mensonges qui naissent toujours, du côté des attaquants comme des victimes. Le résultat de ce travail minutieux est au coeur du qui est diffusé lundi soir par Canal+.

    Lors de mon enquête sur ce massacre à bas bruit, j’ai vu l’importance des milices nationalistes. Elles étaient en première ligne dans les combats de rue à Maïdan, puis s’étaient formées en bataillons pour aller combattre à l’Est les troupes russes. Mais ces bataillons ne s’étaient pas dissous dans l’armée. Ils ne s’imposaient pas la même discipline. Ils pouvaient servir de supplétifs au gouvernement. Ou bien s’ériger en police parallèle. Et, oui, dans leurs rangs, les signes d’une idéologie néo-nazie étaient patents.

    Mon enquête allait à l’encontre de la narration communément admise. Je savais que j’allais rencontrer une opposition virulente, qu’on allait m’accuser de faire le jeu de Poutine, de reprendre des éléments de sa propagande. Je ne m’attendais pas à tomber sur autant de déni, frisant parfois l’hystérie. Sur un site ukrainien, je suis qualifié de « terroriste » à la solde des services secrets russes. On demande l’interdiction du film. Et même l’ambassadeur d’Ukraine fait pression sur Canal+. C’est ce qui m’étonne le plus. Car il me semble que l’Ukraine doit de toute urgence se poser la question de ces groupes paramilitaires. Ils sont, comme l’affirme le film, la plus grande menace pour la démocratie ukrainienne.

    Renoncer à dire ce que l’on sait parce que « ça fait le jeu de la propagande » russe, c’est soi-même devenir un propagandiste. On omet. Pas parce qu’on est menteur mais parce qu’on est pétri de bonnes intentions. Ne jamais oublier : de ces renoncements, naissent les pires théories du complot.

    En France, les accusations sont venues principalement de deux blogs militants et d’un papier inhabituellement violent du journaliste chargé de l’Ukraine au Monde, Benoit Vitkine. Dans les trois publications, les arguments se ressemblent. Je n’ai pas assez nuancé ma perception de l’extrême-droite, elle va du néo- brun-foncé, au beige clair du nationalisme. J’ai exagéré l’importance de ces groupes paramilitaires armés de kalachnikovs et parfois de tanks. Je n’ai pas assez souligné leur rôle héroïque dans leur combat contre les Russes. J’ai exagéré l’influence des Américains dans le changement de régime.

    Et puis on met en cause certaines erreurs factuelles.

    Je vais tenter d’y répondre ici.

    Pour mettre en cause la rigueur de mon documentaire Benoit Vitkine ne cite qu’un seul exemple. Il m’accuse d’avoir sorti de mon imagination la fabrication d’une nouvelle génération de chars par le bataillon nationaliste Azov (pour lequel il semble nourrir une indulgence attendrie). C’est pourtant le cas. Et André Biletsky, le chef du bataillon, m’en a fait l’éloge avec beaucoup de fierté. 1,20 m de blindage à l’avant et des caméras vidéo en guise pilotage. On peut trouver les détails techniques de ces nouvelles bêtes de guerre ici.

    Par ailleurs, Benoit Vitkine ne l’ignore pas, André Biletsky vient de l’extrême droite la plus radicale. Son poids électoral est faible (il est député tout de même) mais son poids en acier et en hommes aguerris est fort.

    Ensuite, Benoit Vitkine insinue, sans rien citer à l’appui, que mon propos serait de mettre en lumière « l’installation d’un nouveau fascisme en Ukraine. » Vitkine doit être sacrément en colère pour écrire des choses pareilles. Je n’ai jamais dit que le fascisme s’était installé en Ukraine. La phrase clé de mon doc est : « La révolution ukrainienne a engendré un monstre qui va bientôt se retourner contre son créateur. » Puis je raconte comment des groupes d’extrême droite ont attaqué le parlement et tué trois policiers en aout 2015. Jamais je n’ai laissé entendre qu’ils étaient au pouvoir. Même si le pouvoir a pu se servir d’eux.

    Le seul « bon point » que veut bien me décerner Benoit Vitkine, c’est d’avoir travaillé sur le massacre d’Odessa, un « épisode souvent négligé ». Je ne vous le fais pas dire, cher confrère…

    Anna Colin-Lebedev tient un blog sur le site Mediapart. Elle, en revanche, me reproche justement mon traitement du « drame » d’Odessa. Elle prend un soin précautionneux à ne jamais écrire le mot « massacre », « tuerie », à ne jamais nommer précisément la sauvagerie de ces meurtres. Anna Colin-Lebedev affirme que ce « drame » donc n’est pas passé sous silence du tout. Et comme unique preuve, elle pose en référence des papiers publiés… un an après les faits. Ceux du Monde (de Benoit Vitkine) et de The Economist.

    Un blogueur Olivier Berruyer, s’est livré à l’analyse des titres dans les jours qui ont immédiatement suivi le massacre. Cette analyse est disponible sur son site.

    Anna Colin-Lebedev me reproche un récit « centré sur les larmes des victimes ». C’est vrai, j’ai donné la parole à une mère de famille qui avait perdu son fils de 17 ans, Vadim Papura. Elle m’a parlé avec réticence, elle était certaine que je ne garderais pas ses déclarations, que l’Occident ne se souciait pas de leur sort.

    Je donne la parole aussi à des nationalistes ukrainiens dont certains avouent même un remord. J’ai interviewé les témoins directs de tout bord.

    D’après Anna, tout est de la faute de la police, pas suffisamment efficace. C’est là dessus que le film aurait du se concentrer, affirme-t-elle. Pas sur les miliciens qui lancent des cocktails Molotov sur le bâtiment ou achèvent les blessés à terre. Pas sur le fait qu’aucun de ces tueurs n’a fait de prison et que le gouvernement ukrainien a saboté toute enquête judiciaire, comme le rappelle le papier de The Economist qu’elle a la bonté de citer en référence mais qu’elle n’a peut-être pas pris le temps de lire.

    Voilà pour l’essentiel des critiques concrètes.

    Après, on descend dans le minuscule.

    Ainsi, Anna Colin-Lebedev me dit que j’évoque la présence du symbole d’Azov à Maïdan alors que le bataillon n’était pas encore créé. Il sera formé 3 mois plus tard. Certes, mais pour moi, c’est juste un changement de nom : leur symbole est partout à Maïdan, c’est celui du groupe Patriotes d’Ukraine; c’est le même chef, Biletzky, les mêmes hommes et ils se transformeront en bataillon militaire pour aller combattre à Marioupol. Donc, pour des raisons de clarté, j’ai pris la décision éditoriale de ne pas rentrer dans ce niveau de détail. Et ce fameux symbole, ça n’a pas l’air d’émouvoir mes critiques, est emprunté à une division SS, Das Reich.

    Igor Moisichuk, d’après Anna Colin-Lebedev, n’était pas porte-parole du Pravy Sektor. Pourtant, il était présenté comme tel dans ce débat télévisé.

    Interdiction de dire la vérité sur l’Ukraine ? Paul Moreira répond aux critiques sur son film sur les nazis de Maidan ! (IC.fr- )est une figure des groupuscules nationalistes qui naviguait entre Azov et Pravy Sektor mais c’était surtout un escroc qui jouait pour son compte personnel. Il a fini par rejoindre le parti Radical et il a été emprisonné, devant notre caméra, après avoir extorqué 100 000 Krunas à un gars de son parti.

    Dans le blog « Comité Ukraine » tenu par Renaud Rebardy, je suis accusé de ne pas signaler que le bataillon Azov avait intégré l’armée régulière.

    Renaud Rebardy, aura mal entendu et surtout mal compris la nature des relations entre Azov et le gouvernement ukrainien.

    Voilà le verbatim du commentaire tiré du film quand je rencontre Azov :

    » Officiellement, cette brigade obéit à l’armée nationale ukrainienne. Et pourtant, nombre d’entre eux restent masqués. »

    Et voilà ce que me dit leur chef André Biletsky sur leurs moyens :

    » – Bon, si on parle finances, en ce qui concerne l’armement, il nous est fourni par l’Etat ainsi qu’une partie de notre équipement. Tout le reste est le fruit du travail des activistes parmi lesquels il y a des petits et des moyens businessmen qui investissent de l’argent et qui rendent tout cela possible. »

    Lors de l’interview et dans des propos que j’ai finalement coupés au montage, Biletsky profère une menace voilée contre le gouvernement qu’il juge trop corrompu. La subtilité de Azov c’est qu’ils sont officiellement dans l’armée mais qu’ils gardent une grande marge d’autonomie.

    Ensuite, Renaud Rebardy affirme qu’il n’a « jamais été question » de supprimer le russe comme langue officielle dans 13 régions ukrainiennes.

    Les faits : le parlement ukrainien l’a proposé le 23 février 2014 et dès le lendemain la guerre démarrait. Les populations russophones s’inquiétaient pour leur avenir et Poutine en profitait pour déclencher des manoeuvres militaires. Le 28 février, le président ukrainien abroge la mesure. Mais c’est trop tard, le diable était sorti de la boite.

    Renaud Rebardy, toujours, m’accuse de signaler que la nouvelle ministre des Finances ukrainienne est une ancienne diplomate américaine.

    Natalie Jaresko a été naturalisée ukrainienne en décembre 2014 pour entrer au gouvernement.

    Elle a travaillé d’abord comme diplomate au State Departement, spécialisée dans les pays de l’Est, de 1989 à 1995 mais par la suite, elle a maintenu un lien fort avec le gouvernement américain puisqu’elle a pris la présidence du Western NIS Enterprise Fund (WNISEF), un fond d’investissement chargé d’investir de l’argent d’une agence d’état américaine (USAID) dans l’économie ukrainienne. Elle y restera jusqu’à sa prise de poste au gouvernement ukrainien (en plus du fonds d’investissement privé qu’elle dirigeait : Horizon Capital).

    C’est pas banal, non ?

    Benoit Vitkine m’accuse de signaler que les nouveaux ministres de l’Economie sont « pro-business ». C’est pourtant de cette politique qu’ils se revendiquent : « agressivement pro-business », j’ai ça dans mes rushes. Et ça se traduit, par exemple, par une multiplication par quatre des prix du gaz. Entre autres.

    Rebardy m’accuse aussi d’être trop sévère avec Oleg Tiagnibok, le chef de Svoboda. Je dis de lui : « Historiquement, il appartient à la mouvance néo-nazie« .

    Cet homme a maintes fois déclaré qu’il voulait débarrasser le pays de sa « mafia judéo-moscovite » il utilise assez souvent le terme de » youpin ». Il a par ailleurs été le fondateur du parti social-national (ça vous rappelle quelque chose ?).

    Autre critique, venue du blog militant euromaidan : j’ai donné la parole à Alexis Albou, un militant communiste d’Odessa qu’ils accusent d’être homophobe et rouge brun.

    Pourquoi j’interroge Albou ? Pas sur ses opinions mais parce que j’ai découvert sur les images amateur sa présence dans le bâtiment d’Odessa, ce fameux 2 mai 2014. Et, je le rappelle, mon dispositif est de retrouver les gens qui sont sur les images et les faire commenter ce qu’on voit. J’essaye d’établir les faits. Et ce qui m’intéressait avec Albou, c’est qu’on le voit sortir intact de la maison des syndicats puis, peu après, à terre, très gravement blessé à la tête.

    Qu’est ce qui s’était passé entre les deux ?

    Enfin Anna Colin-Lebedev a relevé une phrase écrite dans la présentation du site internet de Premières Lignes qui annonce mon documentaire : « Personne ne s’est vraiment demandé qui ils (les groupes paramilitaires nationalistes ukrainiens) étaient« . Cette phrase est bien évidemment factuellement fausse. Mais si elle a vu le film et écouté surtout, elle sait que cette phrase ne s’y trouve pas. Elle a été écrite pour « vendre » le film sur le site internet de la boite de production et on peut donc l’imputer à un marketing maladroit.

    Ceci étant dit. Si on en reste au niveau de la perception publique globale, oui, il est clair que le grand public ne connait ni l’importance des groupes néo-nazis ukrainiens, ni l’existence du massacre d’Odessa. Et cela, parce que cette question a été sous-traitée (ce qui est différend de : pas traité du tout). On sait, un peu, que du côté russe, des nationalistes d’extrême droite sont allés combattre dans le Dombass. Mais moins de l’autre bord.

    Pour conclure, j’invite tout le monde à regarder le film, lundi soir sur Canal+ et de se faire son jugement sur pièces. Car, sur les réseaux sociaux, les gens qui m’insultent et me menacent sont précisément ceux qui n’ont pas vu le documentaire. Ils l’ont imaginé. La foi est une drogue puissante.

    Paul Moreira

    Source : PLTV

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  • Le site national du a publié le samedi 6 février 2016 un entretien exclusif de notre camarade Aydemir Güler, membre du Comité Central  du Parti Communiste de Turquie. C'est à Paris qu'il a bien voulu répondre aux questions d’Initiative Communiste.fr.

    Ce point du vue communiste venant d’un pays qui se trouve sur une ligne de faille politique est passionnant et ne manquera pas d’intéresser nos lecteurs. Les communistes de Turquie au coeur des événements qui influencent au plus haut point le Moyen-Orient et notre pays, islamisme, guerres et interventions impérialistes, question kurde, présence russe…nous donnent leur point de vue et nous les en remercions vivement. 

    L'Hermine Rouge

    Turquie : interview exclusive de A Güler membre du Comité Central du Parti Communiste de Turquie (IC.fr-6/02/2016)

    Initiative Communiste : Cher camarade peux-tu nous exposer synthétiquement l’analyse de la situation en Turquie que fait le PC (de Turquie) ?

    Turquie : interview exclusive de A Güler membre du Comité Central du Parti Communiste de Turquie (IC.fr-6/02/2016)Dès le premier gouvernement fondé en 2002, l’AKP (parti islamiste dont le nom est littéralement « parti de la justice et du développement ») signifiait un défi contre le régime laïque, déjà trop fatigué et déformé par la politique bourgeoise, surtout depuis le coup d’état de 1980. Les militaires soi-disant kémalistes, fortifièrent la réaction religieuse afin de mieux combattre la gauche et les classes laborieuses, ainsi ils établirent une idéologie officielle nommée « synthèse turco-islamiste. »

    C’était au milieu des années quatre-vingt-dix que pour la première fois en Turquie le parti islamiste devint le premier parti des scrutins, gagnât les municipalités des deux plus grandes villes, Istanbul et Ankara, sans parler des dizaines de municipalités des villes dispersées en Anatolie, et forma un gouvernement de coalition. Ce parti était celui qui donnerait naissance à l’ AKP, et Erdoğan était élu le maire d’Istanbul.

    La scène politique de ce temps-là ressemblait, dans un sens à celle de France d’aujourd’hui, « l’ordre établi » réunissant les courants centriste, social-démocrate, libéral etc. (même pro-kurde comme ce dernier se classifie ou bien comme social-démocrate, ou bien comme libéral !) et la critique des islamistes contre cet ensemble hétérogène, était bien sûr une critique démagogique mais très aiguë.

    Les manœuvres des « centristes », qu’il était presque impossibles d’appeler laïques mais cherchaient seulement à limiter l’islamisme en pleine croissance, poussèrent au contraire les masses vers les rangs islamistes. La crise politique au tournant du siècle terminât par les élections de 2002, nettement gagnées par l’AKP, nouvellement créé et qui défendait non seulement un retour à l’islam mais signifiait aussi le mariage de ce dernier avec le néo-libéralisme et les intérêts régionaux états-uniens, ainsi que l’intégration ou plutôt soumission de la Turquie à l’UE.

    Il faut aussi souligner que l’islamisation de la Turquie fait partie d’un modèle impérialiste global, et ne peut point être considéré comme un phénomène propre à la société turque. Au contraire, les gains historiques des forces séculaires et de gauche, surtout les domaines culturel et idéologique, n’étant pas négligeables, prépareraient le mouvement de Gezi Parc en 2013, que le PC appelle la « résistance de juin. »

    La question exposée n’est pas que la majorité de la population est pour un régime islamiste, mais que les forces laïques et populaires sont trahies par la politique bourgeoise surtout social-démocrate et kémaliste et ne sont pas représentées dans la scène politique. La résistance de juin n’arrivât qu’après la défaite de la république séculaire de 1923. La république bourgeoise et laïque de 1923 est impossible à restaurer, mais d’autre part, il n’est pas du tout facile de la remplacer par un régime néo-ottomaniste et islamiste. La crise politique continue toujours et les classes dirigeantes, ainsi que l’impérialisme cherchent une solution de gouvernance de la Turquie, qui s’approche de jour en jour d’une explosion de type de guerre civile.

    La position communiste se résume en « république socialiste » qui ne pourra être obtenue que par la voie d’une révolution socialiste. 1923 est mort et la classe ouvrière ne laissera pas gagner une « deuxième république », refus total des acquis modernes et historiques du pays.

    Initiative Communiste : Quelle est votre appréciation de la situation régionale, avec la question syrienne, la tension entre puissances régionales et les interventions impérialistes ?

    Le PC et l’Association de la Paix, membre du Conseil Mondial de la Paix, organisèrent des manifestations, mobilisèrent les masses pendant toutes ces dernières années durant lesquelles les principaux dirigeants du pays commirent de graves crimes de guerre.

    Au début la politique extérieure de l’AKP fut présentée sous le titre de néo-ottomanisme, ce qui fut trouvé inconvenant pour les peuples voisins et l’équilibre actuel des forces dans la région. En bref Ankara ne peut pas assumer un rôle hégémonique au Proche-Orient.

    Ce qui reste de l’ottomanisme, ce sont les politiques aventuristes de l’AKP, au nom de l’impérialisme occidental en général, spécifiquement des États-Unis. La confrontation turco-russe n’est pas une action et décision indépendante, mais la Turquie s’instrumentalise dans le cadre des opérations impérialistes, comme c’était le cas du soutien donné à l’État islamique et à d’autres organisations djihadistes. La Turquie d’Erdoğan, c’est justement l’outil pour les affaires sales auxquelles les « démocraties occidentales » ne veulent intervenir directement.

    Les actes d’Ankara assez provocants et très risqués par nature, sont le prix payé par la Turquie, du soutien continuel du capitalisme mondial sans lequel l’AKP serait incapable de maîtriser la crise politique et aussi le potentiel de crise économique.

    Il faut ajouter aussi que les politiques extérieure et intérieure forment un tout inséparable, comme la politique de guerre doit être accompagnée de l’islamisation de la société. L’État islamique est depuis quelque temps un problème interne ; nous avons notre EI à nous, qui sert à son tour à militariser la vie sociale et politique du pays, à réprimer les forces d’opposition, soit des classes laborieuses soit du mouvement pro-kurde.

    Le risque de guerre est bien vivant et multidimensionnel en Turquie. La défense de la paix est un article primordiale de notre lutte. Actuellement l’Association de la Paix (AP) prépare un rapport approfondi sur les crimes de guerre commis par l’AKP. L’AP avait déjà organisé des conférences internationales de paix en 2012 et 2013 à Istanbul et Hatay (Antioche), province voisine de la Syrie.

    Pour finir, je veux souligner que nous admettons que l’intervention russe sert à freiner les forces de la réaction et de l’impérialisme, y compris le gouvernement turc, mais le principal rôle pacifiste attend toujours l’intervention active et organisée des peuples et des classes ouvrières et des partis laïcs, anti-impérialistes, révolutionnaires et communistes de la région.

    Initiative Communiste: Comment le PC(T) envisage-t-il la question kurde ?

    Le PC(T) se définit non comme un parti « turc », mais le parti de la classe ouvrière qui est composée des ouvriers de différentes origines nationales ou ethniques, surtout turques et kurdes. La question kurde est en général vue comme un problème qu’on doit être résolu « avant » tout autre problème, afin qu’il devient possible de s’approcher les problèmes de classe. Ce point de vue ressemble à celui du « marxisme légal » russe qui enseignait d’attendre l’évolution du capitalisme et de la démocratie bourgeoise comme la condition préalable de la lutte de classe. Sans démocratie, pas de lutte pour le socialisme !

    Le refuse cette méthode primitive d’ajourner la révolution socialiste et ouvrière. Au contraire, une solution démocratique, pacifique, juste et convenable aux intérêts des pauvres et opprimés ne sera possible qu’après le renversement du capitalisme régnant, la défaite de l’impérialisme qui divise les peuples voisins et frères, la défaite des nationalismes réactionnaires et bourgeois.

    Il est pourtant indiscutable, c’est notre devoir urgent de propager et organiser l’amitié entre les peuples, de protester contre la politique de guerre du gouvernement, de demander un cesse-feu sans condition.

    Le PC(T) défend les droits nationaux du peuple kurde et s’oppose en même temps l’attitude pro-impérialiste et nationaliste des mouvements kurdes.

    Initiative Communiste : Quelle est la stratégie proposée par le PC(T) à la classe ouvrière, à la paysannerie, au peuple de Turquie ?

    La Turquie n’est plus une société arriérée. La classe ouvrière se développa surtout pendant et après les années 1950. En outre le mouvement communiste est bien expérimenté. On a survécu l’auto-liquidation gorbatchéviste et créé de nouveau un parti jeune sur les bases léninistes. Notre programme nommé « le programme du socialisme » envisage une révolution socialiste comme la seule voie qui puisse emmener le peuple a l’émancipation totale.

    Notre lutte actuelle se base sur les principes de patriotisme anti-impérialiste, de la laïcité contre la réaction religieuse-fasciste. Actuellement nous constatons que seuls les communistes luttent vraiment contre le régime néo-libéral, pro-impérialiste et religieux, et croyons avec certitude que le PC arrivera à s’organiser plus profondément dans les rangs de la classe ouvrière et croître son influence politique dans peu de temps. Nos voix aux élections bien qu’elles soient insuffisante pour entrer au parlement, quadruplèrent de juin au novembre de l’année dernière et le parti est en train de grandir avec de nouveaux militants.

    Initiative Communiste : Souhaites-tu transmettre un message aux lecteurs d’Initiative Communiste et aux militants du PRCF ?

    Dans cet état du monde roulant rapidement vers une guerre terrible où les capitalistes chercheront une solution pour leur crise économique et politique, nous, les communistes, avons peu de temps pour nous préparer et nous devons vraiment accélérer. L’internationalisme prolétarien n’est point quelque chose d’abstrait et nous avons besoin les uns des autres, développer notre solidarité, se connaître mieux, travailler en coordination afin de minimiser l’influence des ailes opportunistes dans le mouvement ouvrier et de la gauche, et d’arrêter la barbarie capitaliste. Je souhaite une bonne nouvelle année aux militants du PRCF, et progrès dans notre lutte commune…

    source: initiative-communiste.fr

     

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  •  
     
    Parents, enfants, enseignants, personnels des écoles, ils étaient environ 200, hier, mobilisés devant la mairie. À la suite du courrier annonçant la mise en place d'un repas unique dans les cantines primaires et maternelles morlaisiennes (Le Télégramme du 4 février), tous ont fait part de leur mécontentement. « On regrette avant tout la façon de faire », s'expriment des mamans en colère, qui déplorent l'absence de concertation. « On refuse les différences entre ceux qui mangent du porc et ceux qui n'en mangent pas, on veut éviter les quiproquos entre les enfants ». Quant à l'argument du gaspillage, « il n'est pas valable, continuent-elles. S'ils ne mangent pas de porc ou autre, la viande sera quand même jetée ». Et d'ajouter que certains ont d'ores et déjà fait le choix de retirer leurs jeunes de la cantine. (Voir la vidéo sur letelegramme.fr)

    source: .letelegramme.fr
     
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  • Brest

    Plus de 130 personnes au rassemblement Goodyear (LT.fr 4/02/2016)

    Jeudi 4 Février 2016-Le Finistère mobilisé pour la relaxe des GoodYear

    Plus de 130 personnes se sont rassemblées, ce jeudi midi, devant la sous-préfecture de Brest, suite à l'appel de la CGT, FO et Solidaires. Si le mouvement était, à l'origine, en soutien aux huit anciens salariés de Goodyear condamnés à de la prison ferme le 12 janvier, il s'est mué en un thème plus global : la défense de la liberté syndicale. "Se bagarrer pour l'emploi, ce n'est pas un crime, a déclaré Olivier Le Pichon, secrétaire général de l'Union syndicale CGT pour le pays de Brest. On a besoin de syndicats en France, ce n'est pas la répression qui nous arrêtera". Une délégation a été reçue en sous-préfecture, afin de déposer une motion de soutien. Une photo des manifestants a également été prise. Elle sera envoyée aux huit anciens salariés de Goodyear, "pour leur montrer qu'on les soutient", a ajouté Olivier Le Pichon.
     
     
    Quimper
     
     
    Rassemblement en soutien aux ex-Goodyear (LT.fr-4/02/2016)

     
     
    Une soixantaine de personnes sont rassemblées devant la permanence de Jean-Jacques Urvoas, nouvellement nommé ministre de la Justice. A l'appel de la CGT, de Solidaires, de FO , de la FSU et de l'Unsa, les manifestants affichaient leur soutien aux 8 ex-salariés de Gooyear condamnés à de la prison, dont 9 mois ferme, après avoir séquestré deux dirigeants du groupe de pneumatiques. Ils devaient ensuite se rendre en cortège jusqu'à la préfecture pour y déposer une motion.
     
     

    Goodyear. Manifestations croisées à Quimper (OF.fr-4/02/2016) 

     

    Jeudi 4 Février 2016-Le Finistère mobilisé pour la relaxe des GoodYear

    Par Jérémy BONNET.

    Des représentants syndicaux ont manifesté, jeudi 4 février 2016, dans le centre-ville de Quimper (Finistère), pour soutenir les employés de Goodyear, à Amiens-Nord.

    « Nous déposons une motion de relaxe concernant nos huit camarades de l’affaire Goodyear », lance Anne-Véronique Roudaut, secrétaire générale de l’union départementale de la CGT.

    Ce jeudi 4 février 2016, à la faveur d’un appel national, plus d’une quarantaine de représentants syndicaux ont manifesté dans le centre-ville de Quimper (Finistère).

    24 mois de prison, dont 9 ferme

    Les raisons de ce mouvement de mobilisation syndicale ? La peine à laquelle huit employés ont été condamnés, le 12 janvier, par le tribunal d'Amiens : 24 mois de prison, dont 9 ferme. Ils étaient accusés d’avoir séquestré, durant une trentaine d’heures, des cadres dans l’usine Goodyear d’Amiens-Nord. 

    Ce jeudi, dans les rangs des manifestants, on trouvait également plusieurs responsables syndicaux des pompiers du Finistère. Eux ont fait le déplacement par solidarité, mais surtout pour « défendre nos collègues victimes de discrimination syndicale. Notamment au centre de Concarneau, où plusieurs mutations arbitraires ont été opérées uniquement sur des représentants du syndicat. »

     
    Quimperlé
       
     

    Goodyear. 50 personnes devant la mairie (LT 5/02/2016)

    Jeudi 4 Février 2016-Le Finistère mobilisé pour la relaxe des GoodYear

    Ce jeudi, à midi pile, une cinquantaine de personnes se sont retrouvées sur le perron de la mairie. Répondant à un appel de la CGT, elles entendaient apporter leur soutien aux salariés de Goodyear condamnés à de la prison ferme. Pour le syndicat, la peine qui a été prononcée par le tribunal d'Amiens est inacceptable car « elle n'est ni plus ni moins qu'une atteinte à la liberté syndicale ». Une motion de soutien a été remise à la première adjointe au maire, Danièle Kha, qui a promis de la remettre au maire, Michaël Quernez.
     
     
     

    Affaire Goodyear : une cinquantaine de manifestants à Quimperlé (OF.fr 4/02-14 h 50)

    Jeudi 4 Février 2016-Le Finistère mobilisé pour la relaxe des GoodYear

    Ce midi, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées à midi devant la mairie de Quimperlé pour soutenir les salariés de Goodyear condamnés à de la prison ferme.

    Ce jeudi midi, un rassemblement a eu lieu devant la mairie de Quimperlé à l'appel de la CGT. Le mot d'ordre repris au niveau national : soutenir les salariés de chez Goodyear condamnés à de la prison ferme. 

    Une motion de soutien a été remise à la première adjointe au maire, Danièle Kha. 

    source: ouest-france.fr

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  • Billet Rouge-Pour une orthographe française une et indivisible – par Aymeric Monville, (IC.fr-4/02/2016)La simplification de l’écriture chinoise par les communistes, la réforme du cyrillique par les bolcheviques : l’histoire regorge de réformes progressistes et même populaires de la graphie.  On peut également invoquer des contextes spécifiques de lutte des classes dans la langue comme la défense du démotique contre la katharevousa, c’est-à-dire du grec populaire contre le grec académique.

    Est-ce de cela qu’il s’agit avec l’orthographe simplifiée de 1990 qui va désormais faire son entrée fracassante dans les manuels scolaires à la rentrée prochaine ?

    NON.  Bien au contraire.

    Les réformes précitées intervenaient avant l’alphabétisation de masse. Elles étaient le prélude à une homogénéisation de la langue sur tout le territoire, promesses d’un traitement égalitaire des citoyens devant la loi.

    Ce que la réforme de 1990 devenue force de loi en 2016 entérine c’est un français à deux vitesses. Les deux graphies sont correctes, nous dit la ministre de la Culture, celui avec accent circonflexe et celui sans ; celui qui écrit « nénuphar » et l’autre qui se contente de « nénufar », celui qui écrit « événement » et celui qui se rappelle que, malgré qu’on en ait, la graphie n’a jamais correspondu à la prononciation.

    Evidemment il y aura toujours un français plus correct que l’autre, celui qu’a poli une nation millénaire, ayant eu accès à l’enseignement primaire pour tous depuis plus de cent ans, mais qui deviendra la propriété de quelques-uns et non un trésor pour tous.

    En laissant entrer un français au rabais dans les manuels scolaires, on souscrit à cette idée gauchiste (au sens très politique que lui donnait Lénine) que la langue – et toute norme avec elle – est fasciste.

    C’est évidemment le contraire. Dans ce domaine, pour paraphraser Lacordaire, c’est la norme qui libère et la liberté – ou plutôt le laxisme – qui opprime. C’est parce qu’il y a une norme qu’on peut éviter autant le relâchement que le snobisme, autant le « patois » en bas que l’hermétisme en haut.

    Le français est à ce titre l’une des langues les plus normées du monde, pour des raisons historiques évidentes.

    Nous formions il y a peu une nation où il était devenu difficile de stigmatiser selon les origines sociales de par l’établissement d’un français non châtié mais normé, à l’écrit comme à l’oral.

    La langue était par elle-même porteuse d’histoire et de sens. Elle signifiait la fraternité et le progrès.

    L’histoire a commencé avec l’invention de l’écriture,  qui entérinait l’établissement des classes sociales et la division du travail. D’un côté les scribes aptes à nommer et dénombrer les possessions du maître, de l’autre le peuple.

    Ne retournons pas à ces temps obscurs. Ne laissons pas l’histoire s’écrire à notre place.

    Aymeric MONVILLE-4/02/2016

     

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  • Le PRCF salue Raul Castro à Paris !

    Le Drapeau du était présent pour accueillir à Paris au Musée de l’Homme, ce 2 février 2016.

    Raúl Castro est venu vers la délégation du PRCF qui scandait parmi d’autres slogans « vive  », « hasta la victoria siempre », « Venceremos ».

    Raul Castro a salué , l’une des dirigeante du Pôle de Renaissance communiste en France d’un Viva VD (vive vous) répondant à son Viva el pueblo cubano, viva Fidel, viva Raúl.

    Le PRCF salue Raul Castro à Paris ! (IC.fr-3/02/2016)

     

     

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