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La contre-réforme territoriale imposée par le PS et par l’ex-UMP ne se contente pas de diluer nos communes dans les Métropoles et nos départements à taille humaine dans des Länder à l’allemande, sans souci de désarticuler le territoire national et la « République une et indivisible ».
Voilà que Xavier Bertrand (le nouveau président du Nord-Pas-de-Calais-Picardie) décide, une fois passées les élections, que le Nord-Pas-de-Calais/Picardie s’appellera désormais Hauts de France. Dénomination stupide pour notre plat pays qui n’est pas en haut mais au nord de l’Hexagone. Et déni de l’identité locale, historique et sociale des Chtis : pourtant, n’en déplaise à l’UM, le Nord, ça restera le « bolcho » Geo Hage, les métallos et les ouvrières textiles, le Pas-de-Calais, c’est toujours l’Arrageois Robespierre, le coco Maurice Thorez, les marins, les gueules noires qui firent grève sous la botte allemande ; la Picardie ça reste les premières Jurées Communes de notre histoire (Laon…), la Grande Jacquerie du Moyen Âge, ou encore Gracchus Babeuf, le précurseur des partis communistes du monde entier avec son « Manifeste pour l’Egalité » (1795).
Tout cela, certes, n’est pas « vendeur » dans le cadre de l’Europe des régions pilotée par Berlin au profit des transnationales. Hauts de France, ça sonne mieux pour la France d’en haut qu’incarne Xavier Bertrand !
Quant au PRCF, tout en combattant le FN, il n’a jamais appelé à voter pour X. Bertrand (ou pour Estrosi, contrairement au PCF et au PS). Les vrais communistes continueront de combattre la loi Notre qui détruit la France et la fonction territoriale pour que revivent le Nord, le Pas-de-Calais, la Picardie populaires… et la France républicaine !
Floréal le 14/03/2016
Source: initiative-communiste.fr
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Yoann Daniel accompagnait le premier camion de la collecte de vêtements pour les migrants de Calais. Rentré, il a témoigné, jeudi, de son passage dans la jungle.
Trois questions à...Yoann Daniel, bénévole.
Comment s'est effectué le déchargement à l'Auberge des migrants ?
Parti de Tours, où je travaille, j'ai rejoint Mathieu et le camion à 7 h le samedi matin, à l'Auberge des Migrants, qui est en fait un énorme entrepôt de stockage, pour les migrants. Il y avait 182 bénévoles ce jour-là, essentiellement des Anglais. On a attendu notre tour pour décharger dans les halls de tri. C'est une machine de tri et de solidarité humaine impressionnante, avec des bénévoles très rodés pour cet exercice. Ils étaient cependant impressionnés par la venue d'un gros camion rempli en provenance du Centre-Bretagne et d'une petite bourgade de 5 400 habitants.
Avez-vous pu cependant entrer dans la fameuse jungle ?
Nous sommes tombés dans un moment assez difficile, là-bas, puisque toute la jungle était bouclée par les CRS. Il y avait le déménagement de la partie sud. J'ai réussi à y entrer grâce à des amis, malgré les trois murs de barbelés. C'est difficile à décrire ce que j'ai vu là-bas. Je ne pensais pas que l'on pouvait vivre dans de telles conditions, dans le froid et la pluie, sous des tentes. Ils sont 6 000 répartis dans 6 ha. Malgré tout, on a réussi à rentrer illégalement. On est agressé par l'odeur de plastique brûlé qui règne sous les tentes, ils n'ont pas grand-chose à brûler pour se chauffer, il faisait moins 1C°Parfois, les personnes balancent par-dessus les barbelés des chaises oudes vieux meubles, pour le chauffage. Même si cette situation de cohabitation à Calais est difficile, les gens veulent les aider. Les bénévoles nous ont dit que sans collectes, les migrants ne pourront pas continuer à survivre. Beaucoup veulent absolument aller en Angleterre, d'autres sont résignés à vivre en France. Partout, ils nous ont dit, qu'ils n'ont plus rien à perdre. Ils ont tous des récits de morts : « on est partis à 75, on est plus que 15... »
Une autre collecte est -elle envisagée ?
Il faut des moyens pour acheminer un camion. De toute manière, il faut continuer à les aider.
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APPEL DU COMITE CENTRAL DU PRCF
Trop c’est trop et le monde du travail, ouvriers CGT réprimés et injuriés par Valls, salariés sur-précarisés par la contre-réforme El Khomri (= traduction française de la directive européenne sur le marché du travail), fonctionnaires insultés par la droite et mis dans l’incapacité de remplir leurs missions sabotées par l’euro-austérité, enseignants refusant la contre-réforme du collège, étudiants mobilisés contre la précarité universelle, artisans « explosés » par l’ubérisation néolibérale, agriculteurs déstabilisés par la « concurrence libre et non faussée » de Maastricht, tous en ont ras-le-bol, chacun avec ses motivations propres, de ce gouvernement de renégats qui trahit sa base populaire, installe un Etat-policier, rampe devant Berlin, s’aligne sur l’OTAN et ouvre un boulevard aux surenchères fascisantes et thatchériennes de la droite et de l’extrême droite.
Imaginons ce que pourrait faire en un tel climat social un parti communiste qui n’eût pas renié le drapeau rouge frappé de la faucille paysanne et du marteau ouvrier ! Oui, il est urgent de reconstruire un parti d’avant-garde, c’est-à-dire…
- un parti fédérant les luttes sur la base d’une analyse marxiste-léniniste de la société,
- un parti ancré prioritairement dans les entreprises et dans les quartiers populaires,
- un parti construisant autour du mouvement ouvrier un large Front Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologique (FR.A.P.P.E. !),
- un parti indépendant du PS et de l’U.E., appelant la France à sortir de l’euro, de l’UE et de l’OTAN pour rompre avec le système capitaliste prédateur, de manière à activer l’Europe des luttes, à élargir les coopérations internationales à tous les continents dans le but de rouvrir au peuple de France la voie de la révolution socialiste!
C’est pourquoi, si censurés qu’ils soient par les médias, y compris par certains journaux « de gauche », les militants franchement communistes du PRCF interpellent les combatifs travailleurs de Goodyear et d’Air-France, les salariés et les étudiants en révolte contre la loi El-Khomri, les enseignants en lutte conte la contre-réforme Valleau-Belkacem, les éleveurs soulevés contre Hollande et Bruxelles, en soumettant au débat populaire des propositions que tous les communistes véritables devraient, tout esprit de boutique mis à part, porter solidairement :
- bien entendu, les progressistes qui se respectent ont soutenu la manifestation du 9 mars et ils soutiendront celle du 31, de même qu’ils défileront avec les Goodyear le 1er mai. Mais il faut aller plus loin pour fédérer le tous ensemble et en même temps jusqu’à la victoire : d’abord, il faut rompre le dialogue piégé avec l’ « agent orange » du MEDEF et de Bruxelles que sont les dirigeants de l’UNSA et de la CFDT, car on ne négocie pas les régressions, on les combat ! Le PRCF avance aussi l’idée d’une manifestation nationale de combat à Paris contre l’ensemble des régressions, d’un débat très large sur la nécessité de la grève inter-pro reconductible à l’initiative des secteurs ouvriers en lutte. Ne tolérons plus le refrain défaitiste des états-majors euro-formatés qui rabâchent que « la grève générale ne se décrète pas ». Elle ne se décrète pas, certes, mais elle se construit en travaillant sur tous les terrains à la convergence des luttes ! Les courageux ouvriers CGT qui ont « tombé la chemise » des chasseurs de têtes patronaux d’Air-France, les ouvriers de Goodyear qui sont condamnés à la prison pour avoir défendu leur classe et le produire en France ont au moins autant de légitimité pour appeler au sursaut général des travailleurs que les états-majors confédéraux qui nous promènent de défaite en déroute depuis vingt ans ! C’est par le dialogue et par l’action « en bas » que se reconstruit le syndicalisme de classe et de masse sur la base les fondamentaux de combat victorieux qui furent longtemps ceux de la grande CGT !
- assez de baratin sur « l’Europe sociale » alors que les mauvais coups (blocage des salaires, casse des retraites par répartition, des statuts, du Code du travail, des conventions de branche, des indemnités chômage, du logement social, etc.) sont orchestrés par Bruxelles à l’échelle du sous-continent : propageons l’Appel-pétition national pour un référendum qui permette au peuple français de dire non à l’euro et à l’UE, ce que demandent d’ailleurs 53% des Français d’après un tout récent sondage ! En associant le drapeau rouge des travailleurs au drapeau tricolore de la Nation, militons pour que la France sorte à temps de l’euro, de l’UE et de l’OTAN afin de rompre avec le capitalisme et de relancer la perspective du socialisme pour notre pays ! Secouons aussi la tutelle « euro-constructive » du Parti de la Gauche Européenne, présidé par Pierre Laurent, et de la Confédération Européenne des Syndicats (C.E.S.), ces deux courroies de transmission grassement subventionnées par Bruxelles !
- débattons partout d’un programme de rupture révolutionnaire comportant la reconquête plénière de la souveraineté nationale, la démocratisation radicale de la vie politique (et pour cela, la fin de la Vème « République » en voie de fascisation), la nationalisation démocratique des secteurs-clés de l’économie et du commerce extérieur, la reconstruction planifiée du « produire en France » industriel et agricole, la reconstruction des acquis sociaux et des services publics, la réduction drastique des inégalités sociales, la coopération égalitaire avec tous les pays du monde, la fin des ruineuses interventions impérialistes de la France en Afrique et au Proche-Orient, le droit pour tous les peuples de vivre, de décider et de travailler dans leur pays.
- dans l’immédiat, le PRCF appelle à créer partout des Comités de solidarité avec Goodyear, à signer la pétition de masse contre la loi El-Khomry, et à participer massivement aux grèves et manifestations pour le retrait de cette loi scélérate.
Militants ouvriers, paysans, étudiants, enseignants, rejoignez le combat du PRCF pour reconstruire dans l’action le Parti communiste de combat qui manque tant à notre peuple !
source: initiative-communiste.fr
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Le film, de François RUFFIN, « Merci Patron ! » est en salle. Retrouvez la liste de tous les cinémas du Finistère qui le projetteront ces trois prochaines semaines. Certaines séances se feront en présence du réalisateur. Mis à jour le 14/03 à 11h.
Les projections-débats à venir en Finistère:
- le Lundi 21/03 à Douarnenez-20 h 45 (Cinéma "Le K"-39, rue Louis Pasteur) avec François Ruffin.
- le Lundi 21/03 à Penmarch-18 heures (Cinéma "Eckmühl"-468, rue avec François Ruffin.
- le Mardi 22/03 à Brest-20 heures (Cinéma "Les Studios"-136, rue Jean Jaurès) avec François Ruffin.
La bande-annonce:
Pour Jocelyne et Serge Klur, rien ne va plus : leur usine fabriquait des costumes Kenzo (Groupe LVMH), à Poix-du-Nord, près de Valenciennes, mais elle a été délocalisée en Pologne. Voilà le couple au chômage, criblé de dettes, risquant désormais de perdre sa maison. C'est alors que François Ruffin, fondateur du journal Fakir, frappe à leur porte. Il est confiant : il va les sauver. Entouré d'un inspecteur des impôts belge, d'une bonne soeur rouge, de la déléguée CGT, et d'ex-vendeurs à la Samaritaine, il ira porter le cas Klur à l'assemblée générale de LVMH, bien décidé à toucher le coeur de son PDG, Bernard Arnault. Mais ces David frondeurs pourront-ils l'emporter contre un Goliath milliardaire ? Du suspense, de l'émotion, et de la franche rigolade. Nos pieds nickelés picards réussiront-ils à duper le premier groupe de luxe au monde, et l'homme le plus riche de France ?Source: fakirpresse.info/merci-patron-dans-les-salles
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Valls panique. Suant, éructant, insultant, le premier ministre de Hollande ne se contrôle plus. L’amalgame injurieux, la calomnie odieuse remplacent l’argumentation rationnelle.
Cet homme est dangereux. Digne des pires exemples de son courant politique, les Noske, les Moch, les Lacoste, Valls, que les honteux lauriers de Clemenceau à Courrières font, parait-il, rêver, nous plonge dans le marécage mollétiste, celui qui envoyait les paras torturer et ou tenter d’empêcher la juste nationalisation du canal de Suez déjà allié à l’Etat colonial d’Israël.
Valls a tenu devant le CRIF les propos orduriers suivant : « Nous savons qu’il y a un antisémitisme ancien et un antisémitisme nouveau. Un antisémitisme d’extrême droite mais aussi un antisémitisme d’extrême gauche. Il y a l’antisémitisme des beaux quartiers, il y a aussi l’antisémitisme dans les quartiers populaires d’une jeunesse radicalisée. Et puis (…), il y a l’antisionisme, c’est-à-dire tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël. »
Comment ose-t-il ? Le sang de martyrs communistes et anti-sionistes du fascisme a certes disparu des livres d’histoire falsifiés et des écrans télé enchaînés par le fric de ses maîtres milliardaires, mais tout de même lui, il sait puisque, paraît-il, il aurait fait des études d’histoire. Il sait le mensonge absolu qui consiste à traiter les antisionistes que nous sommes fiers d’être , avec d’ailleurs des milliers de Juifs eux-mêmes antisionistes, d’antisémites.
Pour que les choses soient parfaitement claires voilà ce qu’écrivait Staline en 1931 : Le chauvinisme national et racial est une survivance des mœurs misanthropiques propres à la période du cannibalisme. L’antisémitisme, comme forme extrême du chauvinisme racial, est la survivance la plus dangereuse du cannibalisme. L’antisémitisme profite aux exploiteurs, comme paratonnerre afin que le capitalisme échappe aux coups des travailleurs. L’antisémitisme est un danger pour les travailleurs, car c’est une fausse route qui les égare hors du droit chemin et les conduit dans la jungle. Aussi les communistes, en tant qu’internationalistes conséquents, ne peuvent être que les ennemis jurés et intransigeants de l’antisémitisme. En URSS, la loi punit avec la plus grande sévérité l’antisémitisme comme phénomène opposé au régime soviétique. Selon les lois de l’URSS, les antisémites actifs sont condamnés à la peine de mort ».
L’amalgame fascisant de Valls ne déshonore donc que lui-même.
Les vrais communistes continuerons le combat contre le sionisme et l’antisémitisme parce qu’ils sont des communistes et des internationalistes.
Ils continuerons leur combat contre Valls parce qu’il se comporte non pas en patriote mais en plat courtisan d’une puissance étrangère occupante, ségrégationniste, coloniale et meurtrière.
Ils soutiendront la campagne BDS et les militants condamnés à Colmar.Loi El Khomri, état d’urgence, criminalisation des syndicalistes (Air France, Goodyear…) et des militants internationalistes, une UE de plus en plus fascisante, décidément ce régime est pourri ! Place, dans les luttes, à un grand mouvement national de combat et construction du Front Antifasciste, Populaire, Patriotique et Écologique (FRAPPE) et la sortie de l’euro, de l’UE et de l’OTAN pour engager la sortie du capitalisme et la construction du socialisme qui en est la seule alternative.
Aris-le 10/03/2016
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BREST
Une centaine de retraités manifestent pour le pouvoir d'achat
Les retraités brandissent la baguette de pain, symbole de la maigre augmentation de leurs pensions.
Une bonne centaine de retraités se sont rassemblés ce jeudi matin place de la Liberté. Ils se sont ensuite rendus à la permanence de Patricia Adam.
A l'appel des organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires, les retraités brestois se sont rassemblés ce jeudi matin devant l'hôtel de Ville. Ils étaient une bonne centaine à avoir répondu présent.
Principal motif de revendication : la baisse constante du pouvoir d'achat.
"Nos pensions sont bloquées depuis trois ans, explique l'un d'eux. Le 0,1 % de revalorisation accordée par le gouvernement en 2013 ressemble plus à de la provocation. Certains sont venus avec une baguette de pain, cela représente à peu près l'augmentation que l'on eue depuis trois ans !"
Les retraités se sont ensuite dirigés vers la permanence de la députée Patricia Adam; où ils ont été reçus par son attachée parlementaire Suzy vaillant.MORLAIXSocial. Les retraités dans la rue
Au micro, Jean-Yvon Ollivier a pris la parole et a exprimé les revendications des retraités devant la sous-préfecture. La semaine est animée sur le plan social. Hier matin, ce sont les retraités, au nombre d'une centaine, qui se sont regroupés et ont manifesté à la sous-préfecture de Morlaix et ensuite devant la permanence du député Gwenegan Bui (encore député pour quelques jours...). Au nom des organisations syndicales de retraités signataires d'un appel départemental sur le Finistère, à savoir, USR CGT, UCR FO, FSU retraité-e-s, UNIR-Solidaires, Jean-Yvon Ollivier a rappelé devant la sous-préfecture que la lutte contre l'austérité était au coeur du problème car « elle continue de faire des ravages et que les inégalités sociales explosent ».800 € par mois pour vivre
Il ajoute : « Les effets cumulés découlant des diverses réformes des retraites, qu'elles soient de base ou complémentaires, depuis 1993, ont entraîné une très nette dégradation du pouvoir d'achat des retraités et la réalité actuelle est alarmante. En effet 5 millions de retraités perçoivent entre 800 et 1.200 € pour vivre par mois ».
Une délégation reçue
Une délégation a été reçue par le député qui, selon Jean-Yvon Ollivier a « reconnu une mauvaise répartition des richesses en France ». Il a été convenu de poursuivre les actions et de reprendre contact afin de développer les arguments auprès de la députée Marylise Lebranchu.QUIMPER
250 retraités réclament une hausse de leur pouvoir d'achat
250 retraités sont actuellement rassemblés place Saint-Corentin, devant la mairie de Quimper. Ils réclament une hausse de leur pouvoir d'achat. Un cortège doit ensuite rejoindre la préfecture, puis le conseil départemental, où une entrevue a été demandée. Les manifestants ont répondu à l'appel de la CGT, de la FSU, de Solidaires, de la CFE-CGC, de la Fédération des retraités de la Fonction publique et de FO.
QUIMPERLERetraités. Pour le pouvoir d'achatRépondant à l'appel national des fédérations, les retraités du Pays de Quimperlé avaient rendes-vous hier matin au centre Guéhenno pour faire entendre leur volonté de « vivre dignement une retraite méritée ». Des retraités soutiens de famille « en raison du chômage de leurs enfants », des retraités pauvres « ils sont de plus en plus nombreux ici aussi à vivre avec moins de 1.000 € », ils s'élèvent contre « la petite musique qui revient selon laquelle nous serions des privilégiés ». « Au lieu de nous stigmatiser, le gouvernement serait bien inspiré de nous écouter », plaident les retraités CGT, qui pointent le blocage des pensi ons ou les déremboursements en matière de santé. Le syndicat revendique « une amélioration du pouvoir d'achat par un rattrapage de 300 € par mois » et également « aucune pension inférieure au Smic pour une carrière complète ».source: letelegramme.fr
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Communiqué de la Commission des Luttes du PRCF [9/03/2016]
A Paris, Lille, Marseille, Grenoble, Boulogne-sur-Mer, Nice, Brive, Toulouse, Albi, etc., des militants franchement communistes du PRCF et des JRCF ont apporté leur soutien aux manifestants CGT, FSU, FO, SUD, ainsi qu’aux lycéens et aux étudiants fort nombreux et déterminés qui appellent au retrait du projet gouvernemental de destruction du Code du travail. CE N’EST QU’UN DEBUT, tout annonce un printemps très chaud, d’autant que par ailleurs les paysans, massacrés par la grande distribution capitaliste et par l’ « économie de marché où la concurrence est libre et non faussée » chère à l’UE, ne désarment pas.
Partout, ambiance très combative, forte mobilisation ouvrière et estudiantine malgré des conditions atmosphériques parfois pénibles, détermination à aller jusqu’au bout pour le RETRAIT du projet gouvernemental que seul des « syndicats » collabos peuvent juger « améliorable », comme ils ont déjà jugés « améliorables » avec les résultats qu’on sait, les contre-réformes sur les retraites, la Sécu, l’ANI, les allocations chômage, etc. A noter qu’à Lille, le slogan lancé par le PRCF en 2003 « C’est pas au patronat de fair’ la loi, La vraie démocratie, elle est ici ! » continue de faire un tabac, ainsi que l’Internationale lancée par certains syndicats CGT.
Le PRCF a joué son rôle d’avant-garde en diffusant des milliers de tracts, en expliquant que le projet Khomeri n’est rien d’autre que la traduction en français de la lettre de sommation adressée en anglais au gouvernement français par l’ancien ministre français et socialiste Moscovici au sujet de la libéralisation urgente du marché du travail français (lire ici). Pour s’en prendre efficacement au gouvernement Valls-MEDEF, le mouvement social doit aussi accuser l’Union européenne, cette machine patronale à détruire les acquis sociaux à l’échelle continentale.
Le PRCF a aussi popularisé sa proposition soumise au débat du mouvement social d’une grande manifestation de combat fédérant l’ensemble des résistances aux mauvais coups de Valls-MEDEF, de l’UE et de la droite UMP : celle-ci soutient le projet Hollande, prend les lycéens pour des demeurés « manipulés » (déclarations de Sarkozy) et surenchérit en multipliant des annonces ultra réactionnaires contre le droit du travail, contre le statut des fonctionnaires, contre les retraites et contre l’emploi dans les services publics. Face au BLOC du gouvernement PS, de l’UE, du MEDEF, de l’UMP et – mezzo voce – du FN (Marion Le Pen a déclaré ce 9 mars sur France-Inter qu’en réalité, le FN accepte l’idée de la retraite à 65 ans pour obtenir le taux plein…), il faut que germent, par les manifs, les grèves reconductibles, un large mouvement « tous ensemble et en même temps » n’excluant aucune forme de lutte de masse. Pour y parvenir, il importe de ne pas inclure dans le front syndicat en construction les spécialistes en trahison sociale que sont les directions de la CFDT et de l’UNSA.
source: initiative-communiste.fr
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BREST
Plus de 4000 manifestants dans les rues
Il Ils étaient plus de 4 000 dans les rues de Brest contre l'avant-projet de loi El Khomri sur le contrat de travail sont présent place de la Liberté.
Ce mercredi à midi et demi, une manifestation était organisée place de la Liberté contre l'avant-projet de loi El Khomri sur le contrat de travail.
L'intersyndicale CGT, FO, Unsa, Solidaires et Unef était à l'origine du mouvement, rejointe par des formations politiques : l'Autre Gauche, Le mouvement des Jeunes socialistes, le PCF et le Parti de gauche.
Des lycéens et des étudiants étaient aussi présents. (source OF.fr)MORLAIX600 personnes rassemblées contre la loi sur le travail
600 personnes se sont réunies, ce mercredi 9 mars à midi, devant la mairie, pour protester contre le projet de loi El Khomri sur la réforme du droit du travail.« Nous manifestons par générosité pour les prochaines générations, annoncent Anne et Martine, enseignantes de l'éducation nationale à la retraite. Ce projet de loi est un grignotage des acquis d'après-guerre. C'est en plus une trahison qu'il soit porté par la gauche. »
Un peu plus loin dans la foule, Eugène, Gaëtan, Axel, Yann, Léo, Manuel, Titouan et Valentin, lycéens à Tristan Corbière âgés de 16 et 17 ans, protestent : « Il existe déjà des difficultés à intégrer le monde du travail. Cette loi les accentue. Elle donne plus de pouvoir aux patrons. Elle fait perdre des siècles d'acquis sociaux. Il faut rester vigilant.
Les deux points qui ne passent pas
Le cortège s’est ébranlé en direction du rond-point Charles-de-Gaulle avant de revenir vers la mairie.
La grogne se concentre sur deux points en particulier : le motif économique du licenciement et le montant des indemnités prud'homales. « Ce projet est sans précédent, dénoncent les syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires ou encore Sud qui ont appelé au rassemblement. Il suscite un profond mécontentement dans le monde du travail, chez les jeunes et les retraités. Nous continuerons de nous battre pour un code du travail plus fort et solide à l'avenir. » (source OF.fr)
QUIMPER
Plus d'un millier de manifestants contre la loi El Khomri
La place de la Résistance, balayée par les rafales, était le point de départ de la manifestation contre la réforme du Travail qui s'est déroulée ce mercredi 9 mars, à Quimper (Finistère).
Environ 1 100 personnes ont manifesté, sous l'égide de nombreux syndicats. Le cortège a défilé dans les rues de la ville, s'invitant également dans le centre historique, avant de se dissiper après une marche d'environ une heure.
Si la manifestation avait été relayée en amont, plusieurs participants regrettent la faible mobilisation des lycéens et étudiants.
Par Jérémy BONNET (source: OF.fr)
QUIMPERLE
Près de 600 manifestants contre la loi travail
À l'appel des syndicats, les manifestants ont d'abord investi la place Saint-Michel, dès 10 h, avant de défiler vers La Poste, l'école Saint-Vincent-de-Paul, et terminer devant l'Intermarché.
Représentation des syndicats
Jeunes actifs, ouvriers, employés et retraités sont mobilisés pour protéger le code du travail et les droits des salariés. Des représentants syndicaux ont pris la parole. Cédric Gangneux, de la Confédération nationale du travail (CNT) de Quimperlé, Annie Menvielle de Force ouvirère (FO) et Alain Le Garnec représentant CGT des Papeteries de Mauduit ont pris la parole.
Parmi les manifestants, des salariés de l'entreprise Ardagh, anciennement Impress metal, à Moëlan-sur-Mer sont présents, alors qu'un débrayage de 12 h à lieu à l'usine. Une délégation de la CGT Bigard s'est également mobilisée.
La mobilisation lycéenne
Plus d'une vingtaine de lycéens de Kerneuzec a rejoint le mouvement. Ryan Le Calloch, en classe de seconde, a également pris la parole. Une intervention remarquée par l'assemblée.
" C'est une loi qui nous concerne, même si on nous dit le contraire. On se mobilise parce que nous sommes inquiets pour notre avenir ", explique le lycéen (source OF.fr)
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Les appels à manifester contre le projet de Loi travail se multiplient, pour le rassemblement de demain, à 12 h, place de la Liberté. L'union locale CGT évoque ainsi un « projet de loi inacceptable », « une menace pour les salariés, qui ne créera pas d'emploi », et demande le retrait du projet. Dans le secteur privé, la CGT SDMO et la CGT des Marins du grand Ouest relaient l'appel à la mobilisation. Même tonalité à l'union départementale de FO, qui appelle « les salariés de tous les secteurs d'activité, public, privé, en CDI, en CDD, en intérim, les lycéens, les étudiants, les chômeurs, les retraités à se mettre en grève » demain. Côté politique, l'Union démocratique bretonne dit ne pouvoir « cautionner le fort déséquilibre introduit par le projet de loi », qui « porte gravement atteinte au respect et à la dignité des jeunes, des femmes et des hommes dans l'entreprise ». L'UDB demande « la reprise d'un dialogue social normal entre les acteurs économiques, afin d'aboutir à un projet de réforme équilibré », et appelle à participer « massivement » au rassemblement.
source: letelegramme.fr
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MERCREDI 9 MARS 2016
LES MANIFESTATIONS EN FINISTERE POUR LE RETRAIT DE LA CONTRE-REFORME DU CODE DU TRAVAIL
►BREST-12 heures –Place de la Liberté
(étudiants-12 h 30-Parvis de Ségalen-convergent Place de la Liberté)
►MORLAIX-12 heures-Place de la Mairie
►CHATEAULIN-12 heures-Place de la Mairie
►QUIMPER-12 heures-Place de la Résistance
►QUIMPERLE-10 heures-Place Saint-Michel
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