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  • Et la Maison du Peuple elle est à qui ?

    Récit de la reprise de la salle de la Cité à Rennes le 27 mai 2016

     

     

    Occupée début mai par le mouvement contre la loi travail, cette salle historique du centre ville de Rennes avait été expulsée avec l’aide du RAID le 13 mai.
    Selon ce communiqué que nous venons de recevoir, la « Maison du peuple » aurait été réinvestie.

    Cela fait deux semaines que tout le monde y pense. Depuis l’expulsion de la Maison du Peuple Occupée (MPO) le 13 mai et la mise en place d’un énorme dispositif policier dans la ville, il est clair pour le mouvement à Rennes que reprendre ce lieu était une nécessité. Aujourd’hui 27 mai, c’est chose faite. Discrétion oblige, le secret avait été maintenu sur le moment de cette action. C’est un groupe d’une centaine de personnes participant à l’Assemblée Générale Interpro qui s’est engouffré en quelques minutes par une porte miraculeusement ouverte. Très vite, plusieurs dizaines de personnes montent sur le toit pour bien montrer à tous que la Maison du Peuple est de nouveau occupée. L’AG prévue se tient malgré tout à l’intérieur. Juste retour de bâton : les barricades mises en place par le personnel de la mairie pour nous empêcher de reprendre notre maison sont renforcées. Elles serviront désormais à retenir dehors les forces de l’ordre. Celles-ci sont effectivement présentes. Toute la Compagnie Départementale d’Intervention (CDI) de Rennes ainsi que plusieurs équipes de BAC sont déployées pour couvrir les entrées de la MPO afin d’en empêcher l’accès aux gens qui par centaines se sont réunis devant. Pendant plusieurs heures, par des chants, des slogans, dans la rue ou sur les toits, on se soutient les uns les autres. Tous ont conscience que ce qui fait la force du mouvement à Rennes, c’est cette capacité à agir ensemble.
    Un peu avant 21h, les lignes de flics reculent et se retirent peu à peu. La journée est gagnée. Le temps (un peu long) de défaire certaines barricades et les portes s’ouvrent. Ceux qui s’étaient regroupés dans la cour rejoignent ceux qui tenaient à l’intérieur. On hurle sa joie, on se sert la main on s’embrasse. Sur tous les visages, rayonne ce petit sourire de victoire que l’on voyait déjà le 3 mai lors de la première défense réussie du lieu.

    Une assemblée se réunit dès que tout le monde a gracieusement savouré sa bière de la victoire. Si on est bien conscient de la précarité de cette nouvelle occupation, on se jure que cet endroit est à nous et qu’il devra le rester. A l’unanimité, on vote qu’en cas d’expulsion, une manifestation sera organisée à 20h le jour même.

    Nous reprenons ce qui est à nous ! Et cela ne fait que commencer...

    Rennes est magique !

    Source: https://lundi.am/Et-la-Maison-du-Peuple-elle-est-a-qui

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  • Rassemblement de solidarité aux 16 d'Air-France du 27 mai 2016-Mickael Wamen : « Valls ferme ta gueule »

    Vendredi 28 mai lors du rassemblement en soutien aux salariés d’Air France, où 2.000 personnes ont exprimé leur solidarité, Mickael Wamen de la CGT Goodyear Amiens a pris la parole pour parler de la répression qui s’abat sur lui et ses camarades mais aussi de la lutte contre la Loi Travail. Il a eu des mots très durs contre le gouvernement, notamment le premier ministre Manuel Valls.

    Ainsi Wamen a déclaré dans son discours : « ça fait du bien de se retrouver une nouvelle fois pour venir dire combien on est solidaire non seulement des camarades d’Air France mais de tous ceux qui aujourd’hui subissent cette attaque en règle d’un gouvernement qui est complètement à la rue… ».

    Wamen a ensuite fait le parallèle entre la répression qu’eux mêmes subissent et la loi Travail. Pour lui la Loi Ek Khomri est une loi qui s’est appliquée dans toute l’Europe et qui « partout où elle est passée a fait des centaines de milliers de suppressions de postes ». Pour l’illustrer il a pris leur propre exemple : « nous les Goodyear en sommes l’exemple type. Non seulement parce qu’on veut nous mettre en taule et parce qu’on se bat pour ne pas y aller, mais parce que ce Code du Travail qui est sensé nous protéger (…) n’a pas empêché la fermeture de notre usine et [que] plus de 1145 salariés [se retrouvent] aujourd’hui au chômage ».

    Il a également dénoncé le gouvernement et s’est notamment attaqué au premier ministre Manuel Valls : « ce gouvernement est illégitime avec un premier ministre qui veut nous donner des leçons de démocratie alors que lui veut gouverner et que dans son propre camp il n’avait fait que 3% [lors des primaires socialistes pour l’élection présidentielle de 2012]. Alors il va faire une chose : fermer sa gueule et se barrer ! ».

    Il a fini en renouvelant l’engagement des ex salariés de Goodyear Amiens auprès des travailleurs d’Air France et en invitant tout le monde à se rendre à leur procès en seconde instance en octobre prochain : « on sera ici une nouvelle fois en septembre aux côtés des camarades d’Air France. J’espère que vous viendrez nombreux les 19 et 20 octobre à Amiens car si on est condamné, vous êtes condamnés ! ».

    Philippe Alcoy

    Source: revolutionpermanente.fr

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  • 2.000 personnes à Bobigny en soutien aux « arracheurs de chemises » d’Air France  (RP 28/05/2016)

    matin 16 salariés d’Air France, dont 4 ont déjà été licenciés, passaient au TGI de Bobigny dans l’affaire des « chemises arrachées ». Après une condamnation ferme du gouvernement, qui exigeait des peines « exemplaires », des perquisitions chez les salariés et une tentative de lynchage médiatique, les travailleurs étaient convoqués une première fois le 2 décembre 2015. Or la procès avait été reporté au 27 mai. Cette fois, sur demande de la défense, le procès est reporté à fin septembre.

    Encore une fois, les soutiens des salariés d’Air France ont été très nombreux face à un procès scandaleux. Le contexte social tendu marqué par la contestation à la Loi El Khomri a sans aucun doute aidé à mobiliser également. En effet, parmi les soutiens présents il y avait plusieurs syndicats : CGT, Unac, SNPL, Sud Aérien, Alter, Solidaires, SPAF, FSU, FO, Unsa. De nombreuses délégations ont fait le déplacement jusqu’à Bobigny, notamment des représentants de la CGT et de Solidaires du Havre, les ex salariés de Goodyear Amiens, la CGT RATP, des postiers du 92, la CGT CHRU Lille, entre autres.

    Des personnalités politiques et syndicales étaient également là pour exprimer leur soutien : Xavier Mathieu (ex Continental), Pierre Laurent (PCF), Olivier Besancenot (NPA), Eric Coquerel (PG), Jean-Pierre Mercier (LO).

    La journée avait commencé avec une projection du film « Comme des Lions » sur la grève de 4 mois à PSA Aulnay contre la fermeture de l’usine. A la fin de celle-ci Jean Pierre Mercier, qui est également à la CGT et a mené avec ses collègues cette lutte, a pris la parole pour raconter leur expérience de lutte et de répression de la part de l’entreprise et de la justice.

    Concernant l’audience à proprement parler, elle a été reportée au 27-28 septembre suite à la demande de la défense. En effet, la CGT a porté plainte contre Air France pour délit d’entrave (une grille a été fermée, empêchant les représentants syndicaux d’entrer dans le site) et pour délit d’immixtion (Air France aurait engagé du personnel de sécurité pour réprimer la manifestation qui était prévisible).

    Il n’y a aucun doute que cette « affaire des chemises arrachées » a servi à Air France et au gouvernement pour dévier l’attention de l’enjeu réel : le licenciement de 2900 salariés ! Et cela au sein d’une entreprise qui fait d’énormes profits et dont le PDG, Alexandre de Jugnac, s’est fait augmenter son salaire de 65% en 2015 !

    En effet, l’objectif du gouvernement est politique : éviter que la gronde légitime des salariés d’Air France gonfle et s’élargisse à d’autres entreprises. C’est pour cela qu’il a essayé de frapper fort avec la menace de répression judiciaire, les perquisitions chez les salariés, le licenciement de quatre d’entre eux. Mais la détermination des travailleurs et travailleuses reste intacte pour se battre contre ce plan social inadmissible et ils peuvent compter sur un très large soutien au sein du mouvement ouvrier et de la population en général.

    C’est sûrement cet élément qui explique le premier report de l’audience en décembre dernier. Or, dans le contexte actuel les risques politiques et sociaux pour le gouvernement étaient beaucoup plus élevés qu’en décembre. Au-delà des considérations de la défense pour demander un report, il est clair que celui-ci était plutôt une bonne nouvelle pour le gouvernement. En effet, s’il y avait une condamnation des salariés les risques de réaction de la part du monde du travail étaient grands ; mais s’il y avait une relaxe cela aurait pu être vu comme une victoire sur le gouvernement sur ce cas précis mais aussi du mouvement contre la Loi El Khomri.

    La relaxe définitive des salariés d’Air France dépendra en grande partie du soutien et de la mobilisation mais aussi du rapport de forces général. C’est pourquoi redoubler la résistance contre la loi Travail pour imposer une défaite au patronat et au gouvernement ne pourra que renforcer la défense de tous les syndicalistes persécutés par la justice de classe.

    Philippe Alcoy

    source:  revolutionpermanente.fr

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    PRCF – FLASH INFO LUTTES

       27 MAI 2016

     

    PRCF-FLASH INFO LUTTES-Les activités sociales prises en otage à EDF


    EDF : LES ACTIVITÉS SOCIALES PRISES EN OTAGES !


    En réponse à la mobilisation des salariés des Industries Électriques et gazières pour le retrait de la loi travail, le cabinet du Premier Ministre à tenté d'intimider la secrétaire générale de la FNME - CGT  (Fédération Nationale Mines Énergie ).

    Une menace explicite de remise en cause des discutions sur le financement des Activités Sociales a été prononcés alors que la mobilisation s'est amplifié et accélérée dernièrement, impactant aujourd'hui la quasi-totalité du parc de production avec une forte implication des sites nucléaires au travers de blocages de sites et de baisses de charge.

    Les Présidents des œuvres sociales d'EDF (CCAS) Dénoncent cette mesure de rétorsion scandaleuse tant sur le fond que sur la forme ! Ainsi que le chantage sur le devenir des Activités Sociales.

    Les Électriciens et Gaziers sont mobilisés pour le devenir du secteur de l’énergie, contre la loi El Khomri et les menaces qu'elles fait peser sur le statut national . Ils le sont tout autant pour la pérennisation de leurs Activités Sociales.

    Le PRCF et sa commission luttes condamne la tentative de prise d'otage des œuvres sociales des agents d'EDF et GDF soutien les mouvements en cours dans les centrales classiques et nucléaires et appelle les militants franchement communiste à riposté vigoureusement aux menaces du gouvernement Valls.

    ACTION A EDF


    Les électriciens et gaziers de l’Essonne ont bloqué l’agence d’exploitation des Ulis ce matin dés la première heure.une cinquantaine de personnel étaient rassemblée à l’embauche avant que La direction n’ intervienne en milieu de matinée pour débloquer une porte et permettre au personnel non gréviste d’accéder à leur poste de travail mais aucune intervention en gaz ou électricité n’a été possible faute de véhicule en état de fonctionnement (opération très basse pression pneumatique) en fin de matinée la direction à invité les agents à rentrer chez eux pour éviter tous rassemblements de personnel et contagion des non grévistes. Tout cela c’est passé dans une très bonne ambiance sans provocation de quiconque.( En photo les RG qui sont passés vers 11h). à noté, l’ intervention des pompiers et de la police pour extinction du feux de palette dans un conteneur à l’entrée du site.



    ACTIONS CHEZ  PSA


    Mobilisation du 26 mai contre la loi travail et contre le NCS 2 : Succès de la 1ère action groupe contre le NCS 2 !

     Succès incontestable dans le groupe PSA avec plus de 2 200 ouvriers qui ont débrayé dont plus de 1 000 à Mulhouse mais aussi 260 à Vesoul, plus de 250 à Sevelnord, plusieurs centaines à Valenciennes, 180 à Poissy, 150 à Sochaux, + de 100 à Saint-Ouen,...

     Il y a eu deux types d'actions : des débrayages de l'intérieur des usines avec AG et manifestations (Mulhouse) et des blocages de ronds points à l'extérieur des usines.

    Concernant le blocage des ronds points, la direction a assigné aujourd'hui au Tribunal la CGT de Valenciennes.

    A Sochaux ou Metz/Trémery, la direction a photographié les militants CGT PSA ou pris leurs noms.
    Nous allons dénoncer au niveau central et le tenter au niveau national, la politique de la direction. On ne va pas se laisser faire et apporter tout le soutien militant, juridique, médiatique et financier aux copains de Valenciennes.

    3 militants CGT de Poissy, ont été, il y a 18 mois assigné au tribunal correctionnel, au TGI et écopé de 7 jours de mise à pieds (en cours de contestation aux PDH) pour avoir seulement serré la main à des grévistes sous-traitants qui bloquaient l'usine de Poissy...

    A Mulhouse, les salariés ont voté et appelé à un débrayage mardi prochain, lendemain d'une nouvelle réunion de négociations avec la direction centrale.
    Loi Travail : la grève illimitée à la raffinerie Total de Donges
    Après l’évacuation par les CRS très tôt d’un dépôt pétrolier a Donges, c’est à la raffinerie Total de Donges qu’une assemblée générale a eu lieu. En grève depuis une semaine, cette fois la CGT de la raffinerie a appelé à une grève illimitée votée par la majorité des salarié-es (75% des salarié-es de production sont gréviste).

    Au Havre, les salarié-es de la CIM votent la poursuite de la grève


    Les salarié-es de la CIM, le terminal pétrolier au Havre par lequel passe 40% de l’importation du pétrole et qui alimentent notamment les aéroports, ont voté ce midi la poursuite de leur grève débutée mardi dernier.

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    Résistance. À la jeunesse de reprendre le flambeau (LT 28/05/2016)

    La journée nationale de la Résistance célébrée à la stèle des fusillés à Mousterlin

    C'est à la pointe de Mousterlin à Fouesnant, où furent fusillés 17 résistants, qu'a été célébrée, hier, la troisième journée de la Résistance. Elle commémore la première réunion, le 27 mai 1943 à Paris, du Conseil national de la Résistance.

    Le 15 mai 1994, 17 résistants, torturés à la prison Saint-Charles de Quimper, étaient fusillés et enterrées dans les dunes de Mousterlin. C'est sur les lieux même de leur exécution qu'a été célébrée, hier matin, la journée mondiale de la Résistance. 73 ans plus tôt, à Paris, Jean Moulin parvenait à accomplir la mission que lui avait confiée le général de Gaulle, celle d'unir la Résistance intérieure. La cérémonie a réuni autour de la stèle du souvenir des anciens combattants, de nombreux élus, des représentants des autorités civiles et militaires. Le message commun des représentants de la Résistance du Finistère a été lu par Aldric Parent, Chloé Alvez Da Costa et Clémence Prévet, élèves au collège Kervihan de Fouesnant. Prêtant ainsi sa voix à Alexis Le Gall, président de l'amicale des anciens de la 1r e Division de la France Libre, le jeune collégien a rappelé que « la Résistance commença quand, de Londres et sur les ondes de la BBC, le général de Gaulle signifia son refus de l'armistice (...) Rares, très rares, furent ceux qui le rejoignirent dans la lutte ».

    Des jeunes épris de liberté

    Le texte d'Anne Friant, présidente départementale de l'Association nationale des anciens combattants de la Résistance (Anacr), lu par les deux jeunes filles, a souligné le rôle de la Résistance intérieure dans la libération de la France. « Jeunesse de ce pays, entretenez la flamme de la Résistance, donnez-lui à votre tour, tout son éclat. Continuez l'oeuvre de vos aînés », l'a-t-elle exhortée. La teneur du message ministériel lu par le préfet Jean-Luc Videlaine, représentant de l'État, visait également à transmettre aux nouvelles générations cette « flamme de la Résistance » qui animait les combattants de l'ombre, quelles que soient leurs origines sociales. «Ensemble, ils édifièrent le programme politique et social du CNR pour une République plus ouverte, plus généreuse, plus démocratique ». Ce programme, adopté le 15 mars 1944, comportait notamment le socle de notre modèle social avec, entre autres, la création de la Sécurité sociale, la retraite, le réajustement des salaires pour que chaque travailleur puisse vivre dignement. La fin du message ministériel a voulu s'en revendiquer : « Aujourd'hui, nous devons continuer à moderniser l'État pour le rendre plus juste en conservant l'esprit de bienveillance du CNR ».
     
    Cathy Tymen
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    Emmanuel TODD au moulin du Grand Poulguin (Pont-Aven le 18 mai 2016)

    Pont Aven-E. Todd. Humour autour un sujet grave, l'euro
     
     Près d'une centaine de personnes sont venues participer au Café éco, jeudi, au Moulin du grand Poulguin. L'invité, Emmanuel Todd, a animé avec humour la soirée sur un sujet pourtant sérieux : l'euro.
    Près d'une centaine de personnes sont venues participer au Café éco, jeudi, au Moulin du grand Poulguin. L'invité, Emmanuel Todd, a animé avec humour la soirée sur un sujet pourtant sérieux : l'euro.
    Emmanuel Todd était l'invité du Café économique de Pont-Aven, jeudi soir, au Moulin du grand Poulguin. Historien, anthropologue et un peu démographe, à la base, ce dernier s'estime « le dernier détenteur d'une technique imparable, les mêmes méthodes d'analyse que pour les sociétés des XVIIe et XVIIIe siècles. »

    « Tout le monde sait que l'euro est un échec »

    Concernant sa prise de position contre l'euro, il explique : « J'ai passé dix ans à écrire l'invention de l'Europe. J'ai passé ma jeunesse en cyclomoteur à parcourir l'Europe. Je suis amoureux de l'Europe. Non, moi c'est l'euro ! » et il ajoute : « Tout le monde sait que c'est un échec. L'Europe est le trou noir de l'économie mondiale. C'est l'euro qui provoque la crise mondiale ». Et il décortique les mécanismes, pas du tout côté économique, (il avoue avoir eu la note de 0,5 en économie à Sciences Po) mais par le bout de la lorgnette de l'historien-anthropologue et conclut : « L'Europe a pris une nouvelle forme : le pouvoir politique est à Berlin avec une hiérarchie des nations. Il faut arrêter de faire comme si Bruxelles comptait. Qui peut me démontrer en quoi l'euro est un succès ? [...]Rien ne vous interdit d'espérer, mais moi, mon métier c'est prophète ». Mais, malgré tout son humour, la question qui le taraude actuellement est très sérieuse : « Et si le vrai projet c'était la liquidation de la démocratie ? Ce qui m'inquiète le plus en Europe occidentale, c'est la question de la démocratie ».
     
     
     
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  • Bourrage de crâne : stop à la violente campagne de presse contre la CGT et le mouvement social ! (IC.fr-27/05/2016)

    La grève des ouvriers du livre et imprimerie a interrompu la parution de plusieurs titre de presse. Pas d’ouvriers pas de journal, car si ces journaux sont détenus par quelques uns des milliardaires de ce pays, ils ne sont imprimés et distribués que par le travail des ouvriers du livres. Ces ouvriers, insultés à longueur de Une et des colonnes de ces journaux instruments de guerre contre la classe des travailleurs, en stoppant le travail, en utilisant leur droit de grève, droit constitutionnel, ont fait part de leur liberté d’expression. Qui ne vaut pas moins que celle des Dassault (Le Figaro, Valeurs Actuelles), Niel (le Monde, Le nouvel obs),Drahi (Libération), Arnault (Les Echos), Pinault (Le Point) etc…(lire ici pour plus de détail, Médias les assistés du système)

    Bien évidemment, l’éditocratie unanime, la machine de propagande du Capital s’est mise à vociférer de plus belle, dénonçant le soit disant chantage de la et de manière totalement scandaleuse une prise d’otage contre le pluralisme. On n’en a pas entendu autant quand la réadactrice en chef adjointe du Nouvel obs et compagne à la ville de F Lordon a été débarqué la semaine dernière par le propriétaire du titre. Ni quand des journalistes dénonçant l’évasion fiscale sont poursuivis et harcelés par une justice de classe. Au contraire, c’est bien la qui défend le pluralisme, en témoigne la nécessité pour plusieurs journalistes de la rédaction de Canal+ dont l’équipe du Zapping et de Spécial investigation pour ne pas être virés par Bolloré est remplacé par les portes flingues de l’oligarque de rejoindre la CGT… A son arrivée, le nouveau patron de Canal+ a dressé une liste noire, véritable chasse aux sorcières, de journalistes à éliminer. Notamment Bruno Gaccio, Jean-Baptiste Rivoire, le chef de Spécial investigation, ou  Patrick Menais, le rédacteur en chef du Zapping. Aucun des grands « éditorialistes » de la presse écrite n’a pris la plume pour les défendre. Bien au contraire !

    Si prise d’otage il y a c’est bien celle du peuple de notre pays par ses éditocrates qui avec leur porte plume sont les porte flingues de la du capital, les supporter de sa violence et de sa répression de classe.

    L’analyse menée par les spécialistes d’ACRIMED publiée ci-après le démontre

    JV pour www.initiative-communiste.fr

     

    L’éditocratie unanime : haro sur les grèves !

    par Frédéric Lemaire, mercredi 25 mai 2016 (ACRIMED)

    La série de grèves dans le secteur pétrolier et les actions des chauffeurs routiers n’ont pas manqué de provoquer la colère des tauliers des grands médias. Sans surprise, leurs avis sont unanimes : les grèves sont irresponsables, insupportables, et elles doivent cesser au plus vite.

    « Une radicalisation tous azimuts »

    Le lundi 23 mai, le sujet fait la « Une » du journal télévisé de TF1 : des pénuries de carburant ont frappé de nombreuses stations-services dans le pays. L’occasion de revenir en long et en large sur les « galères » des automobilistes (4 minutes 35). L’accroche de Gilles Bouleau donne le ton : « Chantage, prise d’otage, un vocabulaire rarement employé par un gouvernement de gauche [...] Les images d’automobilistes attendant des heures pour faire le plein ont sans doute incité le pouvoir à réagir et à désigner la CGT. » Et les médias à lui emboîter le pas ?

    Le JT de France 2 débute sur une note moins caricaturale. Un sujet fait le point sur les blocages, il est conclu par un David Pujadas à la mine sombre : « Et nous apprenons à l’instant que le personnel du terminal pétrolier du Havre, qui représente 40% de nos importations, vote pour la grève. » Allons-nous en savoir plus sur les enjeux ou les revendications de ces grèves ? Non, puisque s’ensuit un long sujet (2 min.) sur la « gêne » des automobilistes et les entreprises touchées ; puis deux sujets sur l’organisation des grévistes (les barnums, tables, palettes et pneus qui brûlent) et sur le profil des manifestants qui tiennent les barrages. Puis une longue explication sur la pénurie. Qu’on se rassure : grâce aux stocks stratégiques, la France pourra encore tenir 2 mois face aux grèves. Une information importante, qui devrait contenir toute « analyse » alarmiste, mais dont personne ne semble tenir compte… y compris sur France 2.

    Après douze minutes de journal, va-t-on enfin évoquer la cause de ces grèves ? Oui, mais d’une façon… toute particulière. Très remontée, l’éditorialiste Nathalie Saint-Cricq, responsable du service politique de France 2, tient son explication [1]. Elle dénonce « une radicalisation tous azimuts » de la CGT, qui « paralyse un pays malgré une base rabougrie et même si le mouvement s’essouffle ». Et d’afficher son exaspération devant un tract d’une section locale de la CGT qui apparaît à l’écran : « Alors regardez cette affiche, elle est d’une confondante clarté. On y parle de compte-à-rebours, on y voit des bâtons de dynamites, un slogan "on bloque tout", bref clairement on joue la rue et l’affrontement total ». Effrayant !

    S’ensuit une « expertise » d’une rare finesse : « La CGT de Philippe Martinez veut tout faire sauter quand celle de Bernard Thibault laissait toujours une petite porte entrouverte. » Pourquoi cette stratégie, s’interroge Pujadas, n’est-ce pas un pari risqué ? Nouvelle tirade de notre experte qui cache mal son agacement : « Alors cette stratégie est justifiée par un score en chute libre à la CGT. Mais c’est un pari risqué parce que rien ne permet de dire que cette radicalisation va dans le sens de l’histoire, au contraire. » Salariés mobilisés, sachez que vous roulez à contresens de l’histoire. Vous êtes par ailleurs irresponsables, puisque « jouer l’explosion sociale c’est prendre finalement la responsabilité qu’il y ait un accident, un blessé ou un mort ». Tout cela en pure perte, car « exiger purement et simplement le retrait de la loi travail, c’est jouer un va-tout qui n’a pratiquement aucune chance d’aboutir ». Fermez le ban ! Une transition parfaite pour enchaîner avec les déclarations de Manuel Valls qui dénonce la « dérive de la CGT » et Nicolas Sarkozy qui appelle à « remettre de l’ordre et de l’autorité dans le pays »…

    « Une loi qui ne changera pas votre quotidien ni le mien. »

    Dans le JT de TF1, les mêmes propos de Manuel Valls font office d’introduction à l’intervention de l’« expert » de la chaîne, François-Xavier Pietri. Gilles Bouleau l’interroge : pourquoi la CGT déploie-t-elle une telle énergie pour mettre à bas la loi El Khomri ? On pourrait gager que c’est la colère des salariés qui s’exprime, après la fin de non-recevoir du gouvernement et le passage en force à l’Assemblée nationale. Mais pour le chef du service économie de TF1, il s’agit avant tout d’une « course à la radicalisation » [2] de la CGT. Et son « expertise » ressemble trait pour trait à celle de sa consœur de France 2 : « La CGT a un problème, c’est qu’elle a perdu beaucoup d’influence aux dernières élections professionnelles dans ses bastions. » Résultat : blocage sur l’essence, grèves à la SNCF, débrayages dans les ports, grève des routiers, à la RATP, ainsi que « l’appel à la neuvième journée de mobilisation générale ». Une mobilisation exceptionnelle des salariés ? A entendre notre expert, il s’agirait plutôt d’initiatives organisées d’un coup de baguette magique par l’état-major de la CGT. Et ce par pur opportunisme : si « la CGT joue son va-tout » face à la loi El Khomri, c’est que celle-ci remettrait en cause son influence.

    Le matin même, les mêmes refrains étaient assénés par les « experts » de RMC, dans l’émission de Jean-Jacques Bourdin. Pour Laurent Neumann, « la CGT ne dit pas la vérité ». La véritable raison étant que l’adoption de la loi signifierait « la fin du leadership syndical de la CGT dans les entreprises et sans doute la prise de pouvoir de la CFDT ». Une issue qui ne serait pas forcément sans déplaire à notre éditocrate. Et de conclure : « Est-ce que pour des raisons propres à la CGT, on peut bloquer le pays ? »

    Éric Brunet, dont la lucidité n’est plus à démontrer depuis qu’il a publié, en janvier 2012, son désormais culte Pourquoi Sarko va gagner, livre alors son analyse : « La CGT, son équation est simple : je bloque donc je suis ; donc elle a besoin de bloquer et de bloquer n’importe quoi ». Puis s’emporte : « Moi je suis contre Hollande, mais je suis encore plus contre cette CGT absurde qui se bat contre une loi qui ne changera pas votre quotidien ni le mien. » On gage que la loi ne changera pas beaucoup le quotidien d’éditocrates bien nantis. Mais celui des autres salariés ? Et Brunet de se lancer dans un hymne à la « réforme » suivi d’une note pessimiste : « Dès qu’on veut bouleverser, c’est la CGT de 2016 qu’on voit face à nous, c’est un mur ! […] On dit Macron vient avec des idées ; mais si on plaque Macron sur la France de la CGT […] eh bien Macron, tout Macron qu’il est, ne changera rien. » La conclusion est sans appel : « Les Français ne sont que des assujettis sociaux qui ne pensent qu’à leur pomme ».

    Les deux compères remettent le couvert le lendemain dans la matinale de Jean-Jacques Bourdin sur le thème « la CGT est-elle devenue irresponsable ? » Le maître de cérémonie les prévient d’emblée : « Attention ! L’opinion publique n’a pas basculé ! Faites très attention moi hier j’ai posé la question aux auditeurs, c’est 50/50 ». Il est vrai que du côté des médiacrates, le pourcentage est moins équilibré. Mais ce rappel à l’ordre sera sans effet sur Éric Brunet, dont la fureur confine au délire. L’éditorialiste explique que la CGT, minoritaire, n’aurait pas été capable de bloquer les raffineries sans « envoyer des élus CGT, parfois des élus de la fonction publique payés avec l’argent du contribuable, des permanents, des salariés de la CGT ». Et de conclure que « ça n’est pas une grève et c’est illégal ». C’est Jean-Jacques Bourdin qui tentera de lui faire entendre raison (!) : les salariés ont bien voté la grève, par exemple au Havre. « Un cas singulier » répond l’éditocrate avec une mauvaise foi confondante.

    Laurent Neumann n’est pas en reste : « La CGT ne défend pas les salariés : elle défend la CGT. » Il évoque le tract présenté par Nathalie Saint-Cricq, sur lequel figure un bâton de dynamite : « Est-ce que c’est de bon goût, en plein état d’urgence, après la séquence attentat que la France a vécu en novembre dernier ? » En revanche l’évocation d’une « prise d’otage » du pays par Manuel Valls, Michel Sapin et Myriam El Khomri ne semble pas lui poser problème – il est vrai que ce vocabulaire, qui surprenait Gilles Bouleau dans la bouche d’un « gouvernement de gauche », fait depuis longtemps partie du lexique éditocratique par temps de grève. Moins courante – mais peut-être promise à un bel avenir – l’inculpation des grévistes pour « terrorisme social », selon le titre de l’éditorial figaresque de Gaëtan de Capèle (23 mai), n’a pas non plus suscité l’indignation de nos experts en « bon goût ». Le mot de la fin, provisoirement, pour Éric Brunet : la CGT est « un syndicat ultra-violent qui souhaite mettre la France cul par-dessus tête ».

    Dans la presse écrite aussi…

    Ces exemples tirés d’émissions d’information grand-public sur TF1, France 2 et RMC donnent un aperçu de l’unisson du chœur des éditorialistes et autres experts médiatiques. Les réactions dans la presse écrite, qu’elle soit régionale ou nationale, condamnent elles aussi la principale organisation syndicale en France. L’AFP en livre un remarquable florilège, dans une dépêche que nous nous contenterons de reproduire ici :

    La presse quotidienne fustige mardi le « jusqu’au-boutisme » de la CGT, des éditorialistes pensant que le syndicat radicalise le mouvement contre la loi travail pour maintenir son « leardership » syndical, d’autres y voyant un « bras de fer » très égotique entre le Premier ministre Manuel Valls et Philippe Martinez.

 

    Sans surprise, dans Le Figaro, Gaëtan de Capèle tire à boulets rouges contre « cette vieille centrale rouillée (...) lancée dans une inexorable fuite en avant ».  

    « La CGT joue son va-tout », estime de son côté Laurent Joffrin (Libération). « Elle se lance dans un "tout ou rien" (qui) comporte un risque majeur : s’enfermer dans un jusqu’au-boutisme ». 


 

    Dans Les Échos, Cécile Cornudet parle même de « sabotage ». « La CGT se sent en danger et sort les griffes » car, n’ayant « plus les moyens de susciter une mobilisation d’ampleur et d’engager une vraie guerre (...) elle choisit la guérilla ». 

 

    « À la CGT, les ultras ont pris le pouvoir », estime Olivier Auguste (L’Opinion) qui y voit « une tentative désespérée de ralentir sa chute ». 

 

    Si Olivier Pirot dans La Nouvelle République du Centre-ouest « peut comprendre » que les reculades (du gouvernement) sur certains acquis sociaux soient « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ». Il n’en estime pas moins, lui aussi, que la CGT « a tout intérêt à montrer les muscles. » 

 

    « Philippe Martinez, patron de la CGT, n’a pas laissé plus de chances au dialogue avec le gouvernement que l’article 49.3 n’en a laissé aux frondeurs du PS », écrit Jean-Louis Hervois de La Charente Libre. « Les adversaires s’engagent sur un terrain de plus en plus dangereux ». 

 

    Pour Alain Dusart (L’Est Républicain), la CGT, « de plus en plus talonnée par la CFDT (...) joue la carte du durcissement » tandis que « Manuel Valls a poursuivi hier les moulinets en promettant de faire lever les blocages dans les ports et les raffineries ». « Si la pénurie s’aggrave, Philippe Martinez aura remporté ce bras de fer ». 

 

    Mais « le risque de mettre l’économie en panne (...) est réel », s’inquiète Hervé Chabaud (L’Union). « Faute de mobiliser dans ses défilés, la CGT a décidé de mettre tout le monde à pied. Jusqu’à quand ? », s’interroge Hervé Favre dans La Voix du Nord. 

 

    « En plein état d’urgence, la chienlit, pour reprendre le mot du général de Gaulle, en mai 1968, fait tache d’huile », se désole Laurent Marchand dans Ouest-France. 

 

    Le Journal de la Haute-Marne, sous la plume de Christophe Bonnefoy, note que « le Premier ministre, en plus de montrer les muscles, a également adopté la politique de la sourde oreille » et que « la CGT marche sur le même chemin et durcit le ton ». 

 

    Dès lors, « l’affrontement semble inéluctable entre un pouvoir qui joue du 49.3 et une minorité qui veut en découdre sur le bitume », s’alarme Yann Marec dans les colonnes du Midi Libre.

    Il ne manque à ce triste passage en revue que Gilles Gaetner, « journaliste d’investigation » chez Atlantico, qui pose gravement la question qui fâche : « La CGT alliée objective du Front national ? » (c’est le titre).

    Ainsi que celui sans qui l’éditocratie française ne serait pas tout à fait ce qu’elle est : 

    Bourrage de crâne : stop à la violente campagne de presse contre la CGT et le mouvement social ! (IC.fr-27/05/2016)

    *** 

     

    Reste-t-il encore une once de débat contradictoire au sein des grands médias ? Il est permis d’en douter…


    Frédéric Lemaire

     


    Annexe : pluralisme à la « Une » : 



       



    (Une illustration publiée sur la page Facebook du Monde diplomatique)

     

     

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  • Pont-Croix/ Des élus douarnenistes visitent l'abattoir (OF 27/05/2016)

    Ce vendredi, des élus de Douarnenez-communauté visitent l'abattoir de Toul-Broën. L'occasion de faire un point sur les avancées réalisées depuis la menace de fermeture, en mars.

    Ce vendredi après-midi, plusieurs élus de la communauté des communes de Douarnenez se rendent à l'abattoir de Toul-Broën.

    Membres du groupe de travail créé par le président Jacques Lannou, après le vote du 24 mars, et dédié à l'évolution de l'équipement intercommunal, les élus vont notamment rencontrer la nouvelle équipe arrivée fin avril.

    Le 18 avril, après trois semaines de fermeture, les trois bouchers et le bouvier ont pris leurs fonctions.

    Le conditionnement sous-vide internalisé ?

    Plusieurs acteurs de l'économie locale s'étaient alors lancés dans la bataille avec, pour unique point de convergence, le sauvetage de l'équipement public, symbole d'un territoire à préserver.

    Si depuis la fin avril, on y abat à nouveau une cinquantaine de bovins, veaux, chèvres, moutons et porcs par semaine en provenance de la Cornouaille, les éleveurs locaux et utilisateurs de l'abattoir tentent de faire revenir vers l'équipement d'anciens exploitants partis faire abattre leurs cheptels ailleurs.

    Chose promise à l'époque : la direction installée dans les locaux de la communauté de communes du Cap-Sizun, jugée trop éloignée des problématiques du terrain, devait intégrer les locaux de l'abattoir.

    Plusieurs idées circulent quant à la mise en place de nouvelles lignes de production, dont la mise en route effective du conditionnement sous-vide, actuellement sous-traitée.

    Malgré des mises aux normes régulières, un haut niveau de reconnaissance attribué par les services vétérinaires (DSV) et un agrément de certification « bio », le tonnage de cet abattoir plafonne à 210 tonnes et le déficit a affiché, en 2015, 103 875 €, jusqu'à présent absorbé par la communauté de communes du Cap-Sizun.

    Trois intercommunalités en soutien

    « Son modèle économique n'est plus viable », martelaient les élus locaux les moins enclins à voir l'équipement perdurer lors du conseil communautaire du pays de Douarnenez du 24 mars.

    « Il faut se regrouper au niveau départemental », avaient poussé les partisans de la délégation de compétence.

    Parmi les onze conseils intercommunaux de la Cornouaille sollicités pour pourvoir à l'effort financier, trois intercommunalités ont répondu favorablement à l'appel du président de la communauté de communes du Cap-Sizun, Bruno Le Port.

    Les élus du Haut Pays bigouden, dont les exploitations utilisatrices de l'abattoir représentent 30 % de l'activité de l'outil, ont voté une subvention de 30 000 €. Le Pays Bigouden-Sud (10 %), a, lui, débloqué 3 000 €.

    À Douarnenez-communauté (10 %), les élus ont plus tiqué. Malgré dix votes « contre » et deux abstentions, le conseil communautaire du 24 mars a validé « un soutien financier pour une année ». Quid du montant ? « On verra plus tard », avait alors balayé le président, Jacques Lannou.

    Le même soir, le conseil communautaire du Cap-Sizun, à huis clos, a voté, lui, à 22 voix pour le maintien de l'abattoir, neuf voix contre et un vote blanc. Alors que la première tendance, en 2015, était à l'opposé.

    Carole TYMEN

    Source: Ouest-France 27/05/2016.

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