• Communiqué de la CGT

    Mobilisation du 26 mai-communiqué de la Confédération CGT (26/05/2015)

    Les salariés s’engagent plus nombreux à l’appel des organisations syndicales

    La mobilisation contre le projet de loi travail rassemble toujours plus de salariés et s’enracine durablement.

    Avec près de 300 000 manifestants mobilisés partout en France, dans les grandes villes comme dans les localités, le mouvement prend une ampleur inégalée. A ce chiffre il faut additionner les milliers de salariés sur les barrages et de grévistes qui occupent leur entreprise pour des revendications de progrès social.

    Dans certains départements des barrages filtrants se sont même transformés en manifestation devant l’afflux de salariés venus exprimer leur colère. L’appel de la CGT de voir le mouvement s’élargir et se durcir a donc été entendu.

    La violence des propos tenus par le gouvernement à l’égard du mouvement social, et son entêtement à ne pas retirer le projet de loi renforce la détermination des salariés déjà engagés depuis plusieurs semaines. Aujourd’hui ils ont été rejoints par des milliers de nouveaux salariés d’entreprises de toute taille et de secteurs professionnels très divers comme par exemple :

    Dans l’agroalimentaire avec l’entreprise VICO en Picardie ou encore la boulangerie industrielle Château Blanc dans le Nord Pas de Calais, dans la métallurgie avec Arccelor Mital à Dunkerque ou Iveco à Annonay, dans la chimie chez Michelin, même la plateforme Amazon à Douai a été bloquée par un mouvement de grève CGT/CFDT.

    Sans compter bien sur les salariés des secteurs qui ont décidés de reconduire la grève comme dans les raffineries, les centrales nucléaires, les ports ou d’amplifier comme chez les cheminots ou à la RATP.

    Non Monsieur Valls, ce n’est pas une minorité qui s’oppose à la casse du code du travail mais il s’agit bien d’un rejet massif du projet de loi qui s’étend partout dans le pays à l’image des 70% de français qui en demande le retrait et qui aspirent à de meilleures garanties au travail.

    Montreuil, le 26 mai 2016

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  • Communiqué CGT, FO, SOLIDAIRES, FSU, UNEF, UNL, FIDL

    Loi Travail-un nouvel élan avec plus de salarié-es, jeunes, privé-es d’emploi, retraités dans l’action

    Loi Travail-un nouvel élan avec plus de salarié-es, jeunes, privé-es d’emploi, retraités dans l’action

    1er mai 2016-B. GROISON (FSU),P; MARTINEZ(CGT) & J.C. MAILLY (FO)

     

    La mobilisation contre le projet de loi travail s’amplifie et s’enracine durablement pour le retrait du projet de loi et l’obtention de nouveaux droits.

    La détermination des salarié-es, jeunes, privé-es d’emploi et retraité-es est sans faille, comme le démontrent le nombre de manifestants ce jour et le nombre d’initiatives dans les entreprises, les sites industriels, les zones commerciales.

    La violence des propos tenus par le gouvernement, le mépris à l’égard du mouvement social et son entêtement à ne pas retirer le projet de loi renforce cette détermination.

    Les organisations réaffirment les termes de leur courrier commun envoyé le 20 mai au Président Hollande dans lequel elles demandaient à être reçues. Alors que celui-ci dit faire du dialogue social sa méthode de gouvernement, les organisations attendent toujours la réponse à leur courrier.

    La mobilisation des salarié-es, jeunes et privé-es d’emploi est aujourd’hui majoritaire, l’opinion publique reste massivement défavorable au texte de loi et l’unité des organisations syndicales engagées, représentant du front large et résolu, reste intacte.

    Des milliers de nouveaux salarié-es d’entreprises des plus petites au plus grandes, de tous secteurs professionnels sont entrés dans la mobilisation. De nombreux secteurs professionnels restent engagés, souvent dans un mouvement de grève reconductible, comme dans les raffineries, les centrales nucléaires, les ports, les cheminots, la RATP, les transports, etc.

    Les organisations appellent à poursuivre et amplifier les mobilisations :

    · En multipliant et en soutenant les actions décidées par les salarié-es en assemblées générales, y compris reconductibles, dès ce soir.

    · En travaillant à des temps forts de convergence de luttes interprofessionnelles par la grève et les manifestations dans les prochains jours, sur tout le territoire et dans les professions.

    Chaque jour doit être un nouvel élan dans la mobilisation.

    · En déployant dès le début de la semaine prochaine la votation citoyenne décidée en intersyndicale dans les entreprises, les administrations et les lieux d’études.

    Cette votation sera remise au président de la République lors d’un nouveau temps fort dans la deuxième quinzaine de juin.
    · En créant les conditions de la réussite d’une puissante manifestation nationale le 14 juin à Paris,

    Elles se retrouveront de nouveau pour assurer l’organisation et la réussite des mobilisations et initiatives.

    Montreuil, le 26 mai 2016

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  • BREST

    Une centaine de manifestants bloquent les dépôts pétroliers brestois

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQRPour le troisième jour consécutif, des opposants à la loi Travail ont bloqué l'entrée de Brestce jeudi matin.

    Après avoir bloqué le port, les opposants à la loi Travail ont pris position devant les deux dépôts pétroliers. Un rassemblement est prévu à 11h place de la Liberté.

    Il était 5 h 30, ce matin lorsque les manifestants sont arrivés au rond-point des Foulques, au port de commerce. À 6h ils étaient environ 150 répartis entre le rond-point des Foulques, à l'entrée duquel un grand feu avait été allumé, et celui des Grèbes, situé à quelques dizaines de mètres plus bas.Comme les autres matins, les forces de l'ordre ont bloqué la voie d'accès au port dès la sortie du pont de l'Iroise. Les conditions de circulation pour entrer sur Brest sont très perturbées.
    Vers 7h15, les manifestants ont débuté un sit in devant l'entrée du dépôt pétrolier du port devant les policiers Grand feu au milieu de la route.Vers 9 h 20, les manifestants commençaient à quitter les lieux pour se diriger vers la place de la Liberté, où un rassemblement doit avoir lieu à 11 h.

    Après un pique-nique chez Damen, un appel est lancé pour revenir bloquer le dépôt pétrolier.

    Mais vers 16 h, pas de blocage du dépôt, surveillé par la police. Seule une trentaine de manifestants bloque encore le rond-point des Foulques.

    source: ouest-france.fr (26/05/2016-6 h32)

     

    Près de 2 000 manifestants, le pont de Recouvrance a été bloqué

     

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQRLe pont de Recouvrance, bloqué par les manifestants.

    Ce jeudi est une nouvelle journée de grèves, manifestation et actions à Brest. Après le blocage du port, place à la manifestation des syndicats.

    L'intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires appelle à nouveau à la mobilisation pour le retrait de la loi Travail. Dans un communiqué, les syndicats estiment qu'après « deux mois de mobilisation pour le retrait de la loi et le passage en force du gouvernement en première lecture à l'Assemblée nationale, l'heure est à l'amplification de la résistance à un texte destructeur. »

    12 h 35. Les manifestants continuent de se disperser
    Ils sont environ 400 à faire route vers Damen.

    12 h 23. Départ du pont
    Les manifestants quittent finalement le pont de Recouvrance. Il a aura été bloqué une trentaine de minutes.

    12 h 20. Le groupe de manifestants se scinde en deux
    Une partie part pique-niquer devant chez Damen, tandis que l'autre reste bloquer le pont de Recouvrance.

    12 h15. Le tram est bloqué


    Conséquence du blocage du pont de Recouvrance par les manifestants, le tram est à l'arrêt.Le pont de Recouvrance, bloqué par les manifestants.


     

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    12 h 03. Les manifestants prennent place sur le pont de Recouvrance.

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    11 h 48. Dans la rue de Siam.Les manifestants descendent la rue de Siam, pour aller bloquer le pont de Recouvrance.

    11 h 25. La CGT de l'Arsenal rejoint le rassemblement

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    11 h. Début du rassemblementLe rassemblement a débuté à 11 h, place de la Liberté.

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    source: ouest-france.fr (26/05/2016-11h 24)

     

    MORLAIX

    480 manifestants mobilisés contre la loi Travail

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    480 manifestants se sont rassemblés dès 11 h, ce jeudi 26 mai, devant la mairie. Après un défilé en ville, ils ont pris la direction du rond-point du Puits, à Saint-Martin.

    480 manifestants se sont rassemblés dès 11 h, ce jeudi 26 mai, devant la mairie, à Morlaix, contre la loi Travail. « Les mobilisations rassemblent toujours plus de salariés, a déclaré Sébastien Menes, adhérent au syndicat Sud Éducation, au nom de l'intersyndicale. Préparons-nous à continuer la lutte entre aujourd'hui et le 14 juin, date du prochain rassemblement national. On ne lâche rien. »

    Le cortège, emmené par le collectif des lycéens du pays de Morlaix, a défilé en centre-ville. Il a bloqué pendant dix minutes la circulation au rond-point Charles-de-Gaulle, avant de revenir place des Otages.

    Une partie du cortège a ensuite bloqué le rond-point du Puits et le rond-point du Launay, à Saint-Martin-des-Champs. Des barrages filtrants ont été mis en place. 

    Adeline BERTIN

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    source: ouest-france.fr (26/05/2016-12 h24)

     

    CARHAIX

    130 manifestants contre la loi Travail

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    Ce jeudi matin, à 11 h, les manifestants se sont donnés rendez-vous pour protester contre la loi Travail. Au total, 130 personnes ont défilé en ville.

    Les Carhaisiens sont toujours mobilisés. Ce jeudi matin, à 11 h, ils se sont donné rendez-vous devant la Maison des syndicats, à Carhaix, à proximité de la place du Champ de foire.

    Après ce rendez-vous, les manifestants ont défilé en ville, jusqu'à la place de la mairie avant de retrouver la place du Champ de foire. Ils étaient plus de 130 manifestants de diverses organisations : CGT, Solidaires, UDB Kreiz-Breizh, NPA...

    Une nouvelle manifestation devrait avoir lieu la semaine prochaine.

    source: Ouest-France.fr (26/05/2016)

     

    DOUARNENEZ 

    Loi Travail : 80 manifestants dans la rue

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    Une opération escargot partie du rond-point de Kerharo a précédé l’habituel rassemblement du jeudi soir.

    17 h 30, hier soir, les banderoles se déploient au rond-point de Kerharo, où 70 manifestants se retrouvent comme chaque jeudi soir. Ils manifestent pour obtenir le retrait du projet de loi Travail et l’obtention de nouveaux droits.

    Klaxons de soutien

    Emmenés par Gwenaël Marzin, secrétaire de l’union locale de la CGT, les manifestants se plantent sur la pelouse du rond-point, tandis qu’une poignée d’entre eux distribue des tracts aux automobilistes, ce qui provoque un ralentissement de la circulation, route de Quimper. Au passage, certains automobilistes marquent leur soutien à la manifestation en klaxonnant. 18 h 15, un cortège de 25 véhicules en provenance de Pouldavid débarque place de la Résistance, où une dizaine de manifestants supplémentaires rejoignent le groupe. « On ne lâche rien ! Nous devons nous tenir prêts à d’autres initiatives entre aujourd’hui et le 14 juin », tonne le secrétaire lors de sa prise de parole. Une cinquantaine de manifestants se rendent ensuite, à pied et en chantant, jusqu’à la permanence du Parti socialiste. Le rond-point du pont est investi, ce qui bloque à nouveau la circulation. Un appel à la prochaine manifestation, jeudi 2 juin, est lancé. Cette fois, l’opération escargot ira du rond-point de Kerharo vers Tréboul. Photos et vidéo sur ouest-france.fr /

    source: ouest-france (27/05/2016)

    QUIMPER

    Loi Travail. 700 manifestants à Quimper

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    La mobilisation contre la loi Travail continue ce jeudi à Quimper (Finistère). 700 personnes se sont données rendez-vous place de la Résistance avant de défiler dans la ville.

    À Quimper (Finistère), 700 personnes ont pris part à la manifestation organisée contre le loi Travail, ce jeudi 26 mai.

    Il est 12 h quand le cortège quitte la place de la Résistance. Une vingtaine de lycéens se trouve en tête de la file qui longe le boulevard Dupleix.

    Dans la foule, on peut entendre : " 49-3, on n'en veut pas " et " Loi El Khomri, ça suffit ".

    Des affiches collées sur le siège du Parti socialiste.Le mouvement a marqué un temps d'arrêt devant la permanence du Parti socialiste. Le temps pour certains manifestants d'y placarder des affiches.

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    Les rails de la gare bloqués.Vers 12 h 30, le cortège a pris la direction de la gare où quelques personnes se sont assises sur les rails. Le mouvement s'est ensuite scindé en deux parties, à l'appel de la CGT. Certains manifestants ont demeuré sur les rails tandis que d'autres ont repris le cours du défilé.

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    Tous se sont réunis boulevard Dupleix pour continuer la marche.

    À 13 h 30, les manifestants ont investi le pont Max-Jacob, bloquant la circulation pendant environ une demi-heure. 

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    source: ouest-france.fr (26/05/2016-13 h26)

     

    QUIMPERLE

    La voie express bloquée par 450 manifestants

     

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    Ce jeudi matin, plusieurs centaines de manifestants opposés à la loi travail bloquent actuellement la voie express, à la hauteur de Kervidanou, dans les deux sens.

    Près de 450 manifestants anti-loi travail sont en train de bloquer la voie express à Quimperlé dans les deux sens, à la hauteur de l'échangeur de Kervidanou.

    Le cortège est conduit par les salariés de Minerve, conserverie liquidée le 1er avril. Mais il y a également des salariés de plusieurs entreprises du pays de Quimperlé.

    " Le pouvoir socialiste donne tous les droits aux patrons, témoigne un enseignant. Le droit du travail est complètement remis en cause."

    Le cortège s'est formé vers 10h au stade Jean-Charter. Il s'est ensuite déplacé vers la RN 165.

    Sur place, près de 45 gendarmes sont présents pour sécuriser la zone. La circulation sur la voie express est complètement stoppée.

    L'atmosphère est tendue entre manifestants et forces de l'ordre. " Nous avions passé un accord avec la CGT sur l'organisation de cette manifestation, affirme le commandant du groupement de gendarmerie du Finistère, Richard Pégourié. Les engagements n'ont pas été tenus."

     

    source: ouest-france.fr (26/05/2016-12 h 03)

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  • PRCF – FLASH INFO LUTTES  -25 mai 2016 - 16h00

    FLASH PRCF INFO LUTTES

    25 mai 2016 - 16h00

    Blocages du pont de Normandie

    Normandie Actu, 25 mai 2016 :

    Les opposants à la loi Travail sont toujours dans l’action. La production de la raffinerie de Total Normandie à Gonfreville-l’Orcher s’arrête. La grève se poursuit sur la raffinerie d’ExxonMobil sur la zone industrielle de Port-Jérôme, à Notre-Dame de Gravenchon. Mardi 24 mai 2016, 50% de la production de carburant était en cours d’arrêt. Des stations-service sont toujours à sec, les préfets de Normandie en appel au « civisme » pour éviter les réapprovisionnements de confort des automobilistes. Blocage du pont de Normandie : six kilomètres de bouchons à Tancarville

    Le pont de Normandie est bloqué depuis 7h30, dans les deux sens de circulation, entre Honfleur (Calvados) et Le Havre (Seine-Maritime). En cause : une manifestation. Des déviations ont été mises en place, notamment par le pont de Tancarville, où d’importantes difficultés de circulation sont signalées. Vers 9h15, six kilomètres de bouchons étaient constatés entre Beuzeville et le pont de Normandie, notamment.

    Grève et manifs jeudi en Ariège

    La Dépêche, 25 mai 2016 :

    L’intersyndicale composée en Ariège de la CGT, FO, FSU, Solidaires et SGL, appelle à manifester contre la loi travail dans le cadre de la journée nationale d’action interprofessionnelle. Ces organisations syndicales «exigent» toujours le retrait de la loi El Khomri.

    Des rassemblements sont organisés en Ariège à 14 h 30, place de la République à Pamiers et au rond-point Balagué à Saint-Girons.

    Ces organisations syndicales «exigent» toujours le retrait de la loi El Khomri.

    Des rassemblements sont organisés en Ariège à 14 h 30, place de la République à Pamiers et au rond-point Balagué à Saint-Girons.

    Loi travail : les rendez-vous du 26 mai dans l’Hérault

    Une nouvelle journée nationale de grève et de manifestations contre la loi Travail est organisée jeudi 26 MAI. Des manifestations sont prévues à Montpellier et Béziers. A Montpellier : départ du cortège place Zeus, à 10h30. A noter que l’union intercantonale CGT Clermont-Lodève mettra à disposition des bus au départ de Clermont l’Hérault à 8h15, gare routière, pour se rendre à Montpellier. Un covoiturage sera également organisé à Lodève à 7h45 pour se rendre à Clermont. S’inscrire rapidement au 06 80 03 42 42.

    Blocage à Coignière (Yvelines)

    Chaque jour, comme hier à Fos-sur-Mer ou ce matin à Douchy-les-Mines, Valls annonce fièrement avoir réussi à disperser des blocages, mais chaque jour aussi de nouveaux blocages apparaissent… et surtout, dans la pétrochimie, dans la production électrique et ailleurs les grèves s’étendent. Ce matin, c’est à Coignière dans les Yvelines que travailleuses et travailleurs en lutte contre la loi El Khomri on installé des points de blocage.

    Manifestations du 26 mai en Franche-Comté

    Manifestation du 26 mai en Franche-Comté pour le retrait de la loi travail :

    Rendez vous à 10h00 maison du peuple de Belfort

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  • Rassemblement de soutien le 27 mai à Bobigny

     

    Partout en France, mobilisons-nous massivement le 27 mai 2016 en soutien aux salariés d’Air France, mais aussi à tous les syndicalistes injustement incriminés.

    Partout en France, la CGT organise le 27 mai 2016, une journée pour les libertés syndicales. Après la journée du 23 septembre dernier et celle du 4 février en soutien aux salariés de Goodyear, cette journée sera notamment consacrée aux salariés d’Air France, mais aussi à tous les syndicalistes injustement incriminés.

    Face à la répression syndicale

    « Casser du militant », briser des élans sociaux, créer des peurs, menacer les Bourses du travail… la répression syndicale reste un des moyens patronal pour freiner le développement du syndicalisme. Ainsi, certains militantes et militants de la CGT, de par leur engagement, sont traités comme des délinquants. Ils sont trainés devant les tribunaux, dans des procédures de plusieurs années. Leur carrière est souvent brisée, leur vie bouleversée, leur famille affectée…

    27 mai : les salariés d’Air France devant le tribunal

    Le 27 mai, 16 salariés d’Air France sont convoqués devant le Tribunal de grande instance de Bobigny par la direction de l’entreprise. Onze seront jugés pour avoir forcé l’ouverture de la grille du siège et cinq pour faits de violence concernant l’affaire dite « de la chemise ».

    C’est pour cela que la CGT organise, outre les différents rassemblements au niveau national, un événement spécial de 9h à 17h devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny, 173 avenue Paul Vaillant Couturier. Au programme, notamment un concert du groupe Soviet Suprem mais aussi des prises de paroles de témoins et victimes de discriminations syndicales de chez Goodyear, Air France, Mac Do, etc avec également l’intervention de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.

    Le programme de la journée de soutien du 27 mai :

    09h00 : Début du rassemblement
    10h à 12h : projection du film “Comme des lions” en présence de sa réalisatrice, Françoise Davisse.
    12h à 14h : prises de parole des témoins et victimes de discriminations syndicales, (Goodyear, Air France, Mc Do, Ud 93 avec également l’intervention de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.
    14h à 17h : concert de soutien aux 16 d’Air France par le groupe Soviet Suprem

    Restauration sur place

    "Un peu de noblesse, monsieur de Juniac !"

    Z, le youtubeur qui ne se laisse pas entuber, donne son point de vue sur les 16 d’Air France

     
    Voir l’épisode 1 de “Z, le youtubeur qui ne se laisse pas entuber »
    Consulter le dossier sur les libertés syndicales

     

    source: cgt.fr

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  •  Entretien de Stéphane Sirot avec Le Télégramme –propos recueillis par Yvon Corre

    «Le pari risqué de la CGT»

     

    «Le pari risqué de la CGT»-par Stéphane Sirot (LT.fr-25/05/2016)Enseignant à l'Université de Cergy Pontoise, Stéphane Sirot est un spécialiste de l'histoire et de la sociologie des grèves, du syndicalisme et des relations sociales.

    Comment analysez-vous la stratégie de la CGT ? Sa radicalisation n'est-elle pas, en fait, la conséquence de son affaiblissement ?

    La CGT est affaiblie, mais comme tout le syndicalisme. Pour la CGT, il y a certainement toute une série d'enjeux. Le premier est d'ordre revendicatif. On a un peu tendance à l'oublier mais il y a une revendication qui est le retrait de la loi Travail. Cette revendication correspond à une conception des relations sociales que la CGT défend de longue date, à savoir qu'elle est plutôt opposée à leur décentralisation vers les entreprises. Or la loi Travail donne un coup d'accélérateur à ce processus de décentralisation.


    La concurrence avec la CFDT n'explique-t-elle pas aussi cette radicalisation de la CGT ?

    Oui. La CGT, qui est effectivement en concurrence avec la CFDT, cherche à faire la démonstration, au travers de ces mobilisations, qu'un syndicalisme de luttes sociales est plus efficace qu'un syndicalisme d'accompagnement, de négociations collectives, qu'un syndicalisme qui prend de la distance vis-à-vis de la confrontation sociale. Ce n'est pas pour rien si Philippe Martinez pointe du doigt les concessions obtenues grâce à la mobilisation, en particulier celles concernant les heures supplémentaires des routiers.

    Cette stratégie n'est-elle pas en rupture avec celle de la période précédente ?

    C'est vrai que l'on s'était habitué, depuis 20-25 ans à ce que la CGT use moins de stratégie revendicative correspondant à sa tradition pour davantage de négociations et de compromis. Or là, la CGT est tout simplement en train de renouer avec ses fondamentaux historiques. Ce retour à un syndicalisme prioritairement axé sur le rapport de forces correspond aussi à une demande d'une partie de la base de la CGT, comme le dernier congrès en a fait la démonstration.

    La CGT joue-t-elle gros ?

    Oui, c'est un pari risqué. Formalisé ou pas, il y a, derrière, un enjeu de représentativité. La CGT est menacée de ne plus être la première centrale, d'être devancée par la CFDT. Si l'issue de ce mouvement lui est très défavorable, cela posera problème pour la direction.

    Comment, selon vous, va se terminer ce bras de fer entre le gouvernement et la CGT ?

    On est dans une situation où il est toujours difficile de prévoir l'issue dans la mesure où il n'y a rien à négocier. Le gouvernement n'a aucune marge de manoeuvre. On est dans une forme d'impasse. Il ne faut pas oublier que la réforme El Khomri s'inscrit dans une politique européenne (*). L'un des deux va devoir, à un moment ou à un autre, céder, mais cela peut prendre du temps. D'autant que se superposent, au conflit sur la loi Travail, d'autres mouvements sociaux. Ce qui rend aussi cette sortie de crise difficile, c'est que derrière, il n'y a pas, comme lors de la réforme des retraites en 2010, de perspective politique. En 2010, même si c'était une défaite, les syndicats savaient qu'il y aurait derrière une sorte de revanche politique.

    * Une grande manifestation, émaillée de violences, a eu lieu, hier, à Bruxelles, contre une réforme de la législation sur le travail. Les principaux syndicats de Belgique mais aussi le Parti socialiste, qui siège sur les bancs de l'opposition depuis les élections de 2014, avaient appelé à participer à ce rassemblement.

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  • PRCF-INFO LUTTES N°21-semaine du 23 au 28 mai 2016

    Loi Macron, Loi El Khomri : c’est la traduction de la commission européenne

    La destruction du mise en œuvre de façon zélée par les différents ministres successifs des gouvernements Ayrault puis Valles à la suite des « réformes »  déjà mises en œuvre par les gouvernements de Nicolas Sarkozy, c’est avant tout la traduction zélée des ordres de la commission Européenne, c’est l’application des directives des marchés financiers, des banquiers du grand patronat, en un mot de la classe capitaliste. Voilà les ordres de l’UE au gouvernement de Hollande :  » Réformer le droit du travail afin d’inciter davantage les employeurs à embaucher en contrats à durée indéterminée; à faciliter, aux niveau des entreprises et des branches, les dérogations aux dispositions juridiques générales, notamment en ce qui concerne l’organisation du temps de travail; à réformer la loi portant création des accords de maintien de l’emploi d’ici à la fin 2015 en vue d’accroître leur utilisation par les entreprises » mai 2015 courrier de la commission Européenne à Michel sapin.

    La loi Macron, la loi El Khomri c’est bien ce qu’impose la commission Européenne? Ce qui en application des traités européens est en son pouvoir. C’est aussi cela l’eurostérité imposés à tous les peuples européens sous la menace de l’Euro et de la BCE qui sont les armes des spéculateurs financiers. Dans l’Union Européenne instituant la dictature « d’une économie de marché où la concurrence est libre et non faussée l’objectif est bel et bien de liquider l’ensemble des droits et des libertés sociales et démocratiques des travailleurs.

    Face à cela, un devoir s’impose à chacun, Résister ! et lancer la contre offensive en brisant les chaînes de l’Union Européenne du capital ! Pour que ce soit le peuple qui décide et puisse défendre les droits des travailleurs, Signez la pétition pour un référendum sur l’euro et l’Union Européenne.

    Le secteur luttes/Entreprise du – 24 mai 2016

     

    Sondage : les français refusent le déblocage par la force des raffineries et soutiennent le mouvement

    Plus de 70% des français sont opposés à la . Sondage après sondage, cette opposition massive reste constante depuis près de 3 mois. ils sont également plus de 70% à condamner l’utilisation du 49.3 pour interdire tout débat au parlement sur la . Un passage en force violent et inacceptable. C’est donc logiquement qu’ils se prononcent contre les méthodes violentes et totalitaires du gouvernement Valls UE MEDEF. un sondage en ligne mené par France Télévision ayant interrogé plus de 17 000 internautes le confirme : près de 70% des français condamnent l’utilisation de la force et de la violence contres les ouvriers des raffineries en grève et les travailleurs qui les soutiennent.

    PRCF-INFO LUTTES N°21-semaine du 23 au 28 mai 2016

    Il devient comique d’entendre le chef de l’Etat François Hollande dénoncer le mouvement largement majoritaire des travailleurs pour le retrait de la loi travail comme minoritaire. Alors que son gouvernement n’a même pas réussi à faire voter la loi à l’Assemblée, alors que seulement seulement 15% se disent satisfaits de sa politique. Dans le même temps, alors qu’ils étaient encore 39% à se déclarer satisfait de Manuel Valls depuis le début du mouvement pour le retrait de la loi travail, la cote de popularité de Manuel Valls s’est effondré de moitié. 78% des français condamnent l’action de Manuel Valls. Hollande et Valls, le MEDEF qui ne représentent que la petite minorité de la classe capitaliste qui sacage le pays et les droits des travailleurs sont bels et bien une toute petite minorité.

    Tous ensemble soutenons et suivons l’exemple des ouvriers de la pétrochimie et des ports : y en a MARRE, on bloque tout !

    Répression à Fos-sur-Mer : «C’est une déclaration de guerre»

    La et le dépôt de carburants de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) dont les accès étaient occupés depuis lundi par des militants opposés à la loi Travail, ont été dégagés mardi à l’aube par les forces de l’ordre. Celles-ci ont rencontré « une résistance importante », les militants allumant des feux de palettes et de pneus qui ont dû être maîtrisés, a précisé la préfecture de police. Sur RMC, Yann Maneval, secrétaire de l’Union Départementale des Bouches-du-Rhône, raconte en direct le déroulé de l’opération: « On a été délogés par les CRS sans sommation. Nous avons été poursuivis et actuellement nous sommes cernés à l’intérieur de l’Union locale de Fos ».

    « Je crois qu’il s’agit d’une situation inédite », estime-t-il en ajoutant que « des gaz avaient été lancés jusqu’à entrer dans l’Union locale ». Yann Maneval explique aussi que les militants CGT ont fait face « à des quantités phénoménales de CRS, à l’utilisation de canons à eau, de gaz en grande quantité et sans sommation et l’usage de la force avec les matraques ». Il considère donc qu’il s’agit « d’une déclaration de guerre et on y répondra. »

    « Plusieurs camarades ont été touchés »

    La tension est donc à son comble ce mardi matin à Fos-sur-Mer comme le confirme en direct à RMC Laurent Pastor, docker CGT dans cette raffinerie. « Les CRS sont intervenus de manière très musclée. Ils ont utilisé des flash-balls, des matraques, des grenades lacrymogènes à tirs tendus », témoigne-t-il avant d’assurer que « plusieurs camarades présents » ont été touchés, « notamment au visage et derrière la tête ». « Ils nous ont poursuivi jusque dans l’Union locale et en ce moment ils sont toujours postés devant la porte. Personne ne peut entrer, personne ne peut sortir ».

    « On a appris qu’il y avait eu quatre arrestations au cours de ce déblocage dont une avec un gros tabassage à coups de matraque », poursuit-il tout en certifiant que celle-ci a été « filmée ». Malgré cette intervention, il considère que le mouvement social « n’est pas terminé. C’est un commencement. Nous allons nous rassembler pour prendre les décisions qui s’imposent pour continuer la lutte et obtenir le retrait de la loi Travail ».

    Toutes les raffineries sont en grève !
    Le syndicat vient d’annoncer sur toutes les raffineries étaient en grève ce mardi 24 mai. La raffinerie de Fos-sur-Mer, qui était occupée depuis lundi soir, a été évacuée par les forces de l’ordre.La situation est-elle en train d’échapper au gouvernement? La CGT vient d’annoncer, ce mardi 24 mai, que 8 raffineries sur 8 sont en grève en France. Toutes les raffineries de France ont voté la grève. « Une grève a été votée ce matin à Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime) en réaction à la charge des forces de l’ordre à Fos-sur-Mer », a déclaré à Reuters Emmanuel Lépine, secrétaire fédéral du secteur pétrole de la CGT.

    Grève à la raffinerie ExxonMobil de Notre-Dame-de-Gravenchon
    PORT-JEROME (Normandie). Réunis ce mardi 24 mai aux premières heures de la matinée en assemblée générale, les salariés de la raffinerie ExxonMobil de Port-Jérôme/Notre-Dame-de- Gravenchon près du Havre (Seine-Maritime) ont voté la grève. Ils rejoignent dans la grève leurs camarades de la raffinerie Total de Gonfreville L’Orcher.

    Blocage de l’accès au site industriel de Saint-Nazaire
    A Saint-Nazaire, des barrages bloquent l’accès au quartier industriel de Penhoët ce mardi matin où sont installés notamment les chantiers navals (STX,…) selon une journaliste de France Bleu Loire Océan sur place. Plusieurs centaines de manifestants de la CGT ont mis en place 5-6 barrages tout autour du quartier.

     

    Brest : Blocage du rond-point de Foulques près du dépôt pétrolier
    Une centaine de manifestants est rassemblée ce mardi matin près du port de commerce de Brest. Ils envisagent le blocage du dépôt pétrolier situé à proximité dans la journée. Vers 5 h ce mardi matin, environ 70 manifestants sont arrivés au rond-point des Foulques au port de Brest. Ils répondent à l’appel du syndicat FO, du mouvement Nuit debout et du comité de luttes contre le projet de loi Travail.

     

    Nogent-Sur-Seine - Le réacteur numéro 1 de ce site  est déjà à l'arrêt pour un problème technique, le réacteur numéro 2 va, lui, être arrêté jeudi 26 mai.

    La contestation contre la réforme du Code du travail prend de l'ampleur. Dans le sillage des blocages de raffineries et de dépôts de carburants qui provoquent un début de pénurie dans les stations-service, les salariés de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), réunis en assemblée générale mardi 24 mai, ont voté la grève et l'arrêt de la production d'électricité, jeudi, dans le cadre du mouvement contre la loi Travail.

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    Source France TV Info

    La contestation contre la réforme du Code du travail va-t-elle ralentir la production d'électrcité en France ? Dans le sillage des blocages de raffineries et de dépôts de carburants, qui provoquent un début de pénurie dans les stations-service, les salariés de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), réunis en assemblée générale mardi 24 mai, ont voté la grève et l'arrêt de la production d'électricité, selon les informations de France 2 et de francetv info.

    "On passe au cran supérieur"

    "Notre but n'est pas de faire tomber le réseau, mais on passe au cran supérieur", assure le secrétaire général du syndicat CGT-Energie de l'Aube, Arnaud Pacot, contacté par francetv info. Le réacteur numéro 1 du site de Nogent-sur-Seine étant déjà à l'arrêt pour un problème technique, le réacteur numéro 2 va subir "une baisse de charge jusqu'à l'arrêt total", prévu pour jeudi, précise le dirigeant syndical.

    Lorsqu'elles fonctionnent normalement, les deux tranches nucléaires de la centrale produisent 2 600 mégawatts, précise le syndicaliste. Les grévistes veulent faire tomber la production à zéro. La procédure de relance des réacteurs dure entre 3 et 5 jours, selon Arnaud Pacot. Les précédentes journées de grève contre le projet de loi El Khomri se sont déjà traduites par des baisses de charges cumulées de 10 000 à 13 000 mégawatts dans les centrales nucléaires françaises, avance le dirigeant syndical.

    "Difficile" de prévoir les conséquences, selon EDF

    Au plan national, la CGT-Energie a appelé, mardi, à un mouvement d'action, jeudi, notamment dans ses centrales nucléaires, "le plus fort possible". Elle n'exclut pas "des baisses de charges" électriques. "On sent clairement que le mouvement de contestation monte", assure la CGT, qui souhaite "le retrait de la loi travail" mais entend également réitérer ses inquiétudes quant à l'avenir de la branche énergétique.

    Interrogé par l'AFP, un porte-parole d'EDF a déclaré qu'il était "difficile" de prévoir les conséquences sur la production électrique.

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  • Déclaration des secrétariats du PRCF et des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France

     

    Valls-MEDEF et Hollande-Maastricht cassent nos acquis et notre pays : BLOQUONS LEURS PROFITS !

    L’heure est venue d’une contre-offensive de classe et de masse des travailleurs, de la jeunesse et du camp progressiste !

    Déclaration des secrétariats du PRCF et des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France (25/05/2016)

    Provoqué par la volonté de Valls-MEDEF, de la droite thatchérienne et de l’UE de briser le droit du travail et les statuts, l’affrontement de classes s’étend et s’aiguise dans notre pays. Malgré l’énorme battage médiatique destiné à discréditer le mouvement et à intimider les travailleurs, des secteurs du monde du travail, classe ouvrière en tête, entrent dans l’action les uns après les autres. Nombre de travailleurs qui hésitent et « font grève par délégation » peuvent basculer dans l’action et dans ce cas, le mouvement sera irrésistible.

    Honneur et soutien total aux syndicalistes de classe et de lutte, notamment aux ouvriers CGT, qui forment l’avant-garde d’un mouvement massif qu’a précédé la lutte résolue contre la répression à Air-France et chez Goodyear ! Appel aux communistes, notamment à ceux du PRCF et des JRCF, à être présents et actifs dans ce mouvement en apportant la solidarité, les explications et les perspectives politiques nécessaires. Adressons-nous aussi à la population désinformée par les média-menteurs.

    Honte à Valls-MEDEF, triste émule de Jules Moch et parjure au socialisme de Jaurès, matraqueur des travailleurs, violateur de ce qui subsiste de la démocratie parlementaire, ainsi qu’à Hollande dont le « pacte présidentiel » ne disait rien de la casse du Code du travail hérité du 1936 et du CNR. Oui, les travailleurs ont raison de clamer dans les manifs et sur les piquets de lutte ce mot d’ordre lancé à Lille en 2003 par des syndicalistes du PRCF en réponse aux rodomontades de Raffarin (qui prétendait alors que « la rue ne fera pas la loi ») : « C’est pas au patronat de faire la loi / La vraie démocratie, elle est i-ci ! ».

    A Marseille, en matraquant les travailleurs de Fos, Valls crée les conditions d’un soulèvement populaire. Les travailleurs se souviennent que la première Constitution de la République française proposée par Robespierre, proclamait : « quand le gouvernement piétine les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour toute portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

    En l’occurrence, les « rebelles » contre la volonté populaire ne sont pas les travailleurs en lutte mais les gouvernants maastrichtiens successifs qui, de Sarko à Hollande, bafouent le peuple souverain en violant le Non à l’euro-constitution supranationale, en imposant sans mandat électoral la fin de la retraite à 60 ans, en dynamitant le droit du travail sans autre mandat que celui du MEDEF et de l’UE, en profitant de la complicité des « syndicats » minoritaires comme la CFDT (C’est Fini le Droit du Travail ?) pour contourner le rejet d’El Khomri par 70% des Français et par 90% des salariés, en imposant une loi qui briserait les conventions collectives de branche en préparant la fin du statut des cheminots, des agents d’EDF/ERDF, des agents RATP, des fonctionnaires, bref, en précarisant toute la jeunesse au seul profit des actionnaires planquant leurs milliards dans les paradis fiscaux : plus que jamais, « c’est pas au Panama de faire la loi, la vraie démocratie, elle est ici ! ».

    A condition de pas déléguer notre devoir de lutte aux courageux syndicalistes CGT, FO, FSU, SUD, nous pouvons faire reculer Valls-MEDEF, la droite et leur Europe de malheur. Outre les raffineurs, les salariés du transport – qui constituent un secteur stratégique du combat de classe dans notre pays désindustrialisé par le MEDEF – peuvent bloquer le profit capitaliste. Alors, oui, on leur dit : M.A.R.R.E. ! (Mer, Air, Rail, Route, ENSEMBLE !). Déjà la grève est annoncée à la RATP, marins, dockers, travailleurs de l’aéroportuaire se joignent au mouvement. Cheminots, Routiers, Dockers, « aviateurs », coordonnons-nous !

    Quant aux agents d’EDF-ERDF/GRDF, dont les entreprises sont menacées d’euro-privatisation totale, ils ont l’occasion de rejoindre la lutte avant qu’ils ne soit trop tard pour eux. Idem pour les enseignants et les autres agents de la fonction publique strangulée par les contre-réformes (collège, lycée, Université, Recherche, hôpital, Equipement, Météo…) et par les consignes austéritaires de l’UE (-2% de fonctionnaires l’an prochain !).

    S’agissant de jeunes, qui ont initialement porté le mouvement avec courage (blocages de lycées et de facs), c’est aussi le moment pour eux de rebondir. Valls-MEDEF matraque vos parents et déstabilise votre avenir ! Souvenez-vous qu’en 2006 (contre le CPE), l’alliance des jeunes et du monde du travail a forcé Chirac à retirer une loi scélérate déjà votée !

    Enfin, ce mouvement doit aussi tendre la main aux catégories précarisées par l’euro-mondialisation capitaliste : paysans travailleurs aux portes de la ruine, artisans marginalisés par l’ubérisation néolibérale, médecins sommés par l’UE et par M. Touraine de rationner les soins, chercheurs stoppés net par les euro-restrictions budgétaires, etc. C’est quand ils dirigent contre le grand capital la résistance de tout le peuple travailleur, c’est quand ils unissent la nation laborieuse contre les monopoles capitalistes que la classe ouvrière et le monde du travail servent le mieux leurs intérêts propres. C’est le sens rassembleur que le PRCF attache à la présence dans les manifs et sur les piquets de grève des deux drapeaux de notre histoire révolutionnaire, le drapeau tricolore des Sans Culottes et le drapeau rouge des Communards !

    Par-delà la loi El Khomri, il faut dénoncer l’offensive généralisée de BusinessEurope (le syndicat patronal européen) et de l’U.E. supranationale contre les travailleurs. C’est l’ex-ministre français Moscovici qui, à peine nommé Commissaire européen, a sommé – en anglais !!! – ses ex-collègues du gouvernement français de déréguler le marché du travail. C’est sur la base d’euro-diktats du même ordre que le Valls italien, Matteo Renzi, a édicté le honteux « Job Act » qui massacre à la fois les droits ouvriers italiens… et la langue de Dante ! C’est contre une directive de l’UE travestie en « Loi Peters » que les travailleurs belges entament une grève générale ! Honte aux politiciens faussement progressistes qui continuent de promettre l’« euro au service des peuples » et l’introuvable « Europe sociale », comme si cette UE de plus en plus fascisante n’était pas tournée de A à Z contre les travailleurs et contre le droit des nations à disposer d’elles-mêmes ! Honte aux états-majors qui, pour protéger la vache sacrée de l’UE, organisent l’omertà sur l’orchestration européenne de l’offensive antisociale. Honte à la « Confédération Européenne des Syndicats », grassement subventionnée par l’U.E., qui refuse de coordonner les travailleurs français, italiens, belges, grecs, etc. en lutte. Tirons aussi nos syndicats de lutte des griffes de la CES, cette courroie de transmission du grand patronat européen ! Acceptons la main tendue de la Fédération Syndicale Mondiale qui soutient notre mouvement et celle du Front Syndical de Classe qui appelle les syndicalistes combatifs à se coordonner « en bas » pour peser !

    Pour sa part, le PRCF appelle les communistes, à promouvoir ensemble l’idée d’une sortie de la France, par la porte à gauche, de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du malfaisant système capitaliste, uniquement porteur désormais de régression, de guerres impérialistes et de répression anti-ouvrière. Que de toutes les actions locales monte l’idée d’une grève générale reconductible, d’AG inter-pro organisant le mouvement, avec le plus tôt possible – faut-il vraiment attendre le 14 juin au regard de l’accélération des évènements ? – une énorme manifestation de combat à Paris, de forts services d’ordre syndicaux protégeant les manifs des casseurs professionnels et de l’Etat policier.

    Rédigeons « en bas » nos cahiers de revendication et exigeons, non seulement le retrait de l’euro-diktat « El Khomri », mais de toutes les contre-réformes maastrichtiennes (retraites, sécu, services publics…) ! Non au blocage des salaires et des pensions au nom du « sauvetage de l’euro » ! Interdiction des délocalisations ! Nationalisations et planifications démocratiques permettant la reconstruction du « produire en France » dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme ! Assez subie « l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » gravée dans les traités européens, l’avenir est à la solidarité internationale des travailleurs et à la coopération entre les peuples souverains !

    Communistes, par l’action et l’expression communes « en bas », dégageons-nous de la tutelle paralysante de ceux qui, à la tête du PC-PGE, bavardent sur la « réorientation progressiste de l’UE » et sur des « primaires à gauche » totalement hors de propos. Ensemble, menons la bataille de fond, non seulement pour balayer Valls-MEDEF, mais pour que la France sorte de l’UE-OTAN dans la perspective révolutionnaire du véritable socialisme pour notre pays.

     

    Déclaration des secrétariats du PRCF et des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France (25/05/2016)

     Le 25/05/2016

     

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  • Eurovision suite...Au fait, pourquoi les tatars de Crimée ont-ils été déportés ? -par Karine Bechet-Kolovko -19/05/2016

    A l'occasion de la victoire à l'Eurovision de la chanson de Jamala "1944" officiellement consacrée à la déportation des tatars de Crimée par le pouvoir soviétique, j'ai trouvé surprenant de voir de longs passages consacrés à leurs souffrances, mais rien sur les raisons de cet acte. Comme s'il ne s'agissait que d'un pur caprice de Staline. Dont l'évocation du seul nom est suffisante en Occident pour se passer de "pourquoi".
     
    Et lorsque l'on regarde ce "pourquoi" de plus près, il n'est pas forcément une bonne chose que l'Ukraine noire-brune lève le voile que le pouvoir soviétique de toutes ses forces avait déposé sur les crimes ignobles commis massivement par les tatars de Crimée lors de la Seconde Guerre Mondiale. Si beaucoup ont péri lors de leur déportation, ils auraient tous été massacrés par la population locale après le départ des nazis. 
     
      En 1944, le pouvoir soviétique décide de déporter les petits peuples qui ont collaborés avec les nazis. Je dis bien les "petits", car remarquez que les ukrainiens de l'ouest ont pu rester sur place et l'on y trouve les racines de la résurgeance des héros nazis aujourd'hui. Donc, les tatars sont déportés, dans des conditions inhumaines. Dans des wagons, où certains périront. Mais rappelons-nous un petit détail: nous sommes en 1944, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, où l'URSS a mis toutes ses forces, à payé un prix considérable, a vu des milliers de villes et de villages détruits, a vu bombarder son infrastructure, ses usines. Toute la population vit dans des conditions inhumaine. C'est la guerre, ce n'est pas Nuit Debout. 
     
    Un excellent article vient d'être publié en Russie sur le sujet, un article qui remet les points sur les i à ceux qui auraient la tentation de faire remonter à la surface ce qu'ils ne pourraient pas maîtriser. Je vous en propose les grandes lignes, mais vous pouvez le lire en entier ici sur le blog de Pavel Shipilin.
     
    Le pouvoir soviétique gouvernait un territoire multiculturel, multiethnique. Il maîtrisait déjà l'art de la globalisation et de l'internationalisme, découlant naturellement de ses origines révolutionnaires. Dans ce contexte, il ne pouvait se permettre de monter un peuple contre l'autre. Les crimes commis par les tatars de Crimée, par les divisions ukrainiennes de l'UPA, furent délicatement posés sur le dos des SS, les documents stockés et conservés sous le sceau secret-défense. 
     
    Mais si l'on peut faire taire des papiers, l'on ne peut pas faire taire les gens. Et les habitants de Crimée, ou de Pologne, se souviennent parfaitement des crimes des uns et des autres. La frontière entre l'Ukraine et la Pologne devait permettre de gérer le conflit potentiel, mais il n'y avait pas de frontière à l'intérieur de la Crimée. Les ukrainiens de l'ouest sont restés, les tatars déportés.
     
    L'auteur de l'article donne les liens vers les informations concernant ces crimes. Par exemple, ici, sur les tatars de Crimée qui ont servis dans les rangs nazis. Photo d'époque:
     

    Eurovision suite...Au fait, pourquoi les tatars de Crimée ont-ils été déportés ? -par Karine Bechet-Kolovko -19/05/2016

     
    En 1939, ils constituaient moins de 20% des populations de la presqu'île. Lors de la guerre, ils furent appelés, comme chaque citoyen soviétique, à servir dans les rangs de l'armée rouge, mais la désertion revêtait un caractère massif chez eux, presque la totalité a déserté dès 1941. Les allemands surent utiliser ce trait de caractère. Ils aidèrent à "protéger" les villes de Crimée avec les nazis contre les "attaques des partisans". Et l'armée allemande en avait besoin car comme l'écrivait le feld maréchal Von Manstein, un important mouvement de partisans s'est immédiatement formé en Crimée dès l'occupation nazie, car à part les tatars, il y avait aussi des russes. Tout est dit. Leur loyauté au Führer fut constante et sans défaut jusqu'à la défaite de l'Allemagne, comme le montre les différents documents des réunions des comités de tatars.
     

    Eurovision suite...Au fait, pourquoi les tatars de Crimée ont-ils été déportés ? -par Karine Bechet-Kolovko -19/05/2016

     
    Mais non seulement, les tatars "protégeaient" la population contre les partisans, mais ils ont également commis des crimes atroces justement contre cette population, leurs voisins. Prenons un exemple, la destruction totale du village criméen de Laki. Vous ne le trouverez plus sur la carte, il a été rayé avec sa population par les tatars de Crimée, alors qu'il était un des plus vieux village de la région, les premières traces remontant au VIe siècle. Le 23 mars 1942, les SS aidés de leur contingent local tatare, ont détruit tous les bâtiments, l'école, les magasins, les maisons, et brûlé les habitants. 16 femmes, les personnes âgées et les enfants. Une balle dans la tête, puis les corps ont été mis dans une fosse, arrosés d'essence et brûlés.
     
    L'on peut donner d'autres exemples de cruauté, ils sont nombreux, mais la situation est claire. Alors maintenant imaginez ce que va faire la population lorsque les allemands partent? Dès que le pouvoir soviétique tournera la tête. Sans faire le tri entre les coupables et les innocents, ce sont tous les tatars de Crimée qui étaient en danger. Et dans un pays multiethnique, ce n'est pas possible, sauf à faire exploser le pays. Car, il y aura aussi la haine des polonais contre les ukrainiens pour, notamment, les crimes commis contre la population polonaise dans le village de Lipniki. Ce village avait été pris par les polonais aux ukrainiens dans les années 20-30, tout d'abord, et avaient renvoyé la population ukrainienne. Lorsque les ukrainiens de l'UPA, accompagnant l'armée nazie, avaient repris le village, ils ont massacré, dépecé, démembré, brûlé, torturé les polonais qui y vivaient. Le futur cosmonaute polonais y a perdu 12 membres de sa famille, son grand frère lui a raconté ce qui s'était passé. 
     
    Le pouvoir soviétique a donc déporté le peuple tatar. Oui, par là même lui a laissé la vie sauve. Après, ce que ce peuple en a fait, c'est de sa responsabilité. Mais les tatars qui ont combattu l'ennemi ont été décorés comme héros de l'Union soviétique, et ils ne purent rentrer sur leurs terres, car les crimes commis par les autres tatars les auraient mis en danger.
     
    Pourquoi Jamala n'en parle pas? Pour citer cet article:
    "Mais comment faire pour que l'Ukraine ne se retrouve pas confrontée à un autre problème, à la rencontre de la volonté de polonais de restaurer publiquement la justice historique. Puisque l'Eurovision s'est définitivement transformé en un lieu où se règle la grande politique des petits états, c'est donc tout à fait possible."
    Un groupe polonais a sorti une chanson qui devrait avoir, en ce sens, toutes ses chances à l'Eurovision 2017 - l'Ukraine devant se poser en héraut de la vérité historique. Il s'agit du groupe de rap Basti avec sa chanson Wroga Krew (le sang ennemi), dont voici les premières lignes:
     
    "Le sang ukrainien est le sang de l'ennemi. Je suis né polonais.
    Aucun des ukrainiens dans la vie ne deveviendra jamais mon frère.
    Conformément à l'histoire, et pas l'inverse,
    Je crois en la vérité, aucune propagande ne m'arrêtera."
     
    L'Ukraine s'est engagée dans une voie dangereuse. C'est une chose sensible et très aléatoire la vérité historique. Surtout que nous avons une furieuse tendance à la simplifier pour la faire correspondre aux besoins du moment. Alors que sa complexité dépasse notre vision politique.
     
    En 2014, lors du rattachement de la Crimée à la Russie, symboliquement, le Président V. Poutine a adopté un oukase sur la réhabilitation des tatars de Crimée. Le 18 mai devient le jour commémorant la tragédie tatare. Sa déportation. La page est tournée. Il faut vivre en paix, sans oublier et sans insister.  La paix est à ce prix, un équilibre précaire. A chacun sa voie, l'Ukraine en a choisie une autre, dangereuse pour elle-même.
     
    Karine BECHET-GOLOVKO-le 19 mai 2016
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  • La CGT affirme que toutes les raffineries de France sont en grève (OF.fr-24/05/2016)

    Blocus à la raffinerie de Donges

    La grève est désormais votée dans 8 raffineries sur 8 en France, y compris celles d'Exxon Mobil, a déclaré Emmanuel Lépine, secrétaire fédéral du secteur pétrole de la CGT.

    « Une grève a été votée ce matin à Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime) en réaction à la charge des forces de l'ordre à Fos-sur-Mer », a-t-il dit en se référant à l'intervention de gardes mobiles pour lever les barrages des militants CGT aux accès du dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer.

    « Il va y avoir au minimum une baisse du débit de 50% » à la raffinerie Exxon Mobil de Gravenchon, a-t-il ajouté. « A Fos, la grève a aussi été votée. Plus aucun produit ne sort. Il y a maintenant huit raffineries sur huit en grève. »

    La CGT affirme que toutes les raffineries de France sont en grève (OF.fr-24/05/2016)

    source:  ouest-france.fr

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