• Pour le JT de France 2, qui relayait le 30 mai un sondage Odoxa pour Le Parisien, « 67% des Français ont une mauvaise opinion » du secrétaire général de la CGT. C’est faux. Les médias qui ont relayé l’information, comme France 2, ont omis de comptabiliser un tiers des 1 018 personnes interrogées censées représenter « les Français », qui ont répondu qu’elles ne le connaissaient pas suffisamment pour exprimer une opinion.

     

    Voir aussi

    - Crible de la semaine : la CGT et Philippe Martinez, le sondage publié par Odoxa le 28 mai 2016

     

    source: la-bas.org/la-bas-magazine

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  • Une séance exceptionnelle du film LE DERNIER CONTINENT, sorti le 11 novembre 2015, peu avant la consultation locale sur la construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes prévu le 26 juin à l’échelle du département de la Loire-Atlantique est programmée: 

    mardi 7 juin à 20h30

    au Quai Dupleix à Quimper

    Projection unique suivie d’une rencontre avec Colette QUESSON, productrice du film.

    LE DERNIER CONTINENT

    de Vincent LAPIZE France | 2015 |1h17

    Relecture pertinente et pleine de sens de l’inlassable utopie du retour à la nature, au cœur des communautés de militants contre l’Aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    Tourné entre le printemps 2012 et le printemps 2014, Le Dernier Continent propose un regard subjectif sur l’expérience politique atypique vécue par les opposants au projet d’Aéroport Grand-Ouest sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
    Anciens habitants, paysans, sympathisants, constructeurs, combattants et activistes, ensemble, ils inventent des modes d’organisation collectifs et horizontaux pour dépasser la simple opposition au projet d’aéroport et mettre en place des modes de vie en cohérence avec leurs valeurs.

    La bande-annonce

    A voir à lire.com 

    Au cœur de l’actualité brûlante de la reprise du chantier de l’Aéroport Grand-Ouest de Notre-Dame-des-Landes, débarque un petit documentaire aux propos écolo à peine voilés. Le Dernier Continent vient imposer son point de vue vert avec fougue et un sens inné du cadrage de cinéma, réellement beau et serein. Pendant deux ans le réalisateur Vincent Lapize a suivi des altermondialistes qui rêvent d’un ultime lopin de terre, à l’abris des chantiers industriels ; ces écolos en tous bords, gauchistes qui soupirent à une étreinte constante avec Dame nature, sont des amoureux de la terre et cohabitent dans l’équilibre et le respect avec les agriculteurs locaux.
    Le film d’1h17 consiste à une série de rencontres et d’entretiens, dans cet îlot propre de toute urbanisme, dans un cadre édénique où la nature semble avoir repris ses droits, comme ce renard épris de liberté qui traverse un champ, la majesté d’un lézard vert dans son domaine, ou l’arrière-fond harmonieux de gazouillements d’oiseaux…
    Aux intentions de cette communauté intemporelle que l’on a croisée au cinéma au Larzac (
    Tous au Larzac, Les Chèvres de la mère) ou à d’autres époques de cinéma (La Fougue post mai 68, de Agnès Varda), le cinéaste appose la violence métallique des armes, des engins de destruction « massive » lors des altercations avec les forces de l’ordre qui essaient de récupérer les terres de la ZAD. Cet Apocalypse Now champêtre avec trêves, doutes et peut-être illusions, n’est pas celui dépeint sur les chaînes de télévision, mais plutôt le combat de militants qui revendiquent le droit de choisir une orientation à leur existence qui ne serait pas dictée par les groupes du grand capital.
    Ce retour à la terre, enjolivé probablement par l’ivresse et les vapeurs de l’utopie, est un bel ouvrage militant qui revendique le droit à l’oubli par une société récusée et envers laquelle les protagonistes du film ne se sentent pas solidaires.
    Le Dernier Continent est un hymne au libre arbitre de chacun, érigé comme ultime alternative contre la toute-puissance étatique ou européenne.

     

    Toutes les infos sur le site de Gros Plan :

    http://www.gros-plan.fr/cinema/affiche/le-dernier-continent

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  • Dans une vidéo, une jeune femme interpelle Emmanuel Macron en revenant sur la scène du costard du ministre. Son coup de gueule a déjà été vu plus de 1,7 million de fois sur les réseaux sociaux.

    "Macron, tais-toi !", c’est le titre d’une vidéo - en passe de devenir virale sur Internet - dans laquelle une jeune femme interpelle le ministre de l’Economie, a repéré M6 infos.

    Dans cette vidéo d’1 minute 24, la personne pousse un vrai coup de gueule à l’encontre d’Emmanuel Macron et de l’épisode du "costard". Pour rappel, lors d’un déplacement à Lunel vendredi dernier, le ministre avait été pris à partie par un gréviste de la CGT qui lui avait dit : "Vous avec votre pognon, vous achetez des costards".

    Visiblement agacé, l’ancien banquier lui avait répondu sèchement : "Vous n'allez pas me faire peur avec votre tee-shirt (...) la meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler." Ce à quoi avait répondu le jeune homme : "Depuis l’âge de 16 ans je travaille monsieur !".

    A lire aussi VIDEO Quand Macron s’embrouille avec un gréviste… à propos de son costard

    "On aimerait bien que tu fermes ta g*****"

    Devant un mur uni, la jeune femme enchaîne les phrases à l’encontre d’Emmanuel Macron en s’adressant au public. “Vous avez tous entendu ce qu’a dit Macron. Il paraît que si on ne peut pas se payer des costards, c’est parce qu’on ne bosse pas… Mais Macron, tes costards ce sont des Lagonda, ça coûte 1 200 euros pièce. Tu sais que 1 200 euros, c’est le salaire d’une caissière en un mois ? Tu crois qu’elle ne bosse pas, elle ? Tu crois qu’elle reste toute la journée sur un transat à rien foutre ?”

    Puis, elle met en perspective cette histoire avec les hauts salaires de certains patrons, les "amis" d’Emmanuel Macron, comme elle le dit dans la vidéo. Enfin, la jeune femme termine son discours sur un ton un peu plus menaçant : “Macron, on va te dire quelque chose, on aimerait bien que tu fermes ta g***** parce que sinon on va faire comme chez les syndicalistes de chez Air France. Et ton costard ? Eh bien on va te l’arracher. Et ton mouvement politique, ce ne sera pas ‘En marche’ mais 'Je cours’ !“

    Une professeur de 29 ans

    Selon Rue89, la femme qui a posté cette vidéo samedi sur une page Facebook intitulée "Faisons la poche aux 500 familles" (sous-entendu les plus riches de France), est une professeur de 29 ans prénommée Hélène.

    Depuis sa publication, sa vidéo s’est répandue comme une traînée de poudre : 1,7 million de vues, plus de 2 000 commentaires, 17 000 "j’aime" et 65 000 partages sur Facebook.

    source:  planet.fr/
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  • France Bleu Armoriqe

    La manifestation contre la Loi Travail à Rennes s’est faite dans une toute autre ambiance que la manif de droite organisée par Nuit Debout Montpellier.

    Un bon millier de personnes ont pris part à la manifestation, dans un premier temps, répartie en deux cortèges avant de se retrouver devant la préfecture Beauregard.

     Lire la suite sur: nuitdebout.fr/
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    Des collégiens blessés à Saint-Malo, des manifestants hospitalisés, des journalistes molestés à Rennes, le défenseur des droits saisi par le club de la Presse, un préfet poussé dans ses retranchements... Cette journée de jeudi a placé l’action des forces de l’ordre au centre des débats.
     
    Résumé des faits de ce jeudi 2 juin.

    Au collège Surcouf de Saint-Malo, onze personnes dont plusieurs collégiens, qui bloquaient l’accès à l’établissement pour protester contre sa fermeture prévue en 2017, ont dû être pris en charge par les pompiers en milieu de matinée après avoir été évacués manu militari et « sans sommation », selon des témoins, par les policiers malouins. Trois élèves ont été hospitalisés. Ils souffriraient de contusions, selon la Préfecture.


    Saint-Malo. Intervention des forces de l'ordre... par Letelegramme


    Dans un communiqué, le Rectorat a indiqué que : « les collégiens étant sur la voie publique, les autorités académiques ont demandé aux forces de police l’ouverture de la grille, afin de permettre à nouveau l’accès à l’établissement et pouvoir garantir la sécurité des élèves mineurs. »

    De son côté, Claude Renoult, le maire de Saint-Malo, a déploré « cet état de fait et [demandé] des explications sur cette intervention sans concertation préalable. L'évacuation par la police nationale a été diligentée à la demande de l'Education nationale par les services de l'Etat. »

    Matraquage et matériel dégradé

    A Rennes, les choses ont tourné vinaigre vers 15 h, alors qu'une manifestation contre la loi Travail se terminait dans le calme. Quelques centaines de personnes ont tenté d’accéder à la rocade pour la bloquer, après avoir traversé le quartier de Villejean en courant.

    Quatre à cinq fourgons de police ont alors remonté le petit cortège à grande vitesse, en vaporisant des gaz lacrymogènes sur les manifestants. Descendus de leur véhicule, les fonctionnaires - membres de la section départementale d’intervention, une unité locale - les ont dispersés à coups de matraque.

    Au moins 5 manifestants ont été blessés et pris en charge par les urgences, selon un bilan de l’AFP. L’un d’entre eux devait être "gardé en observation" cette nuit.


    violences policières


    Passablement énervés, les fonctionnaires de police – certains évoluant de nouveau sans matricule, dont le port est obligatoire depuis le 1er janvier 2014 – s’en sont aussi pris à quatre journalistes, identifiés comme tels (carte de presse apparentes, casques et caméras siglés…).

    Vincent Feuray, photographe indépendant connu à Rennes, a essuyé un coup de matraque et s’est retrouvé à terre. L’un de ses confrères Jérémie Verchère a été rudoyé, son matériel cassé. Un cadreur de France 3, Bruno Van Wassenhove, a essuyé un coup de matraque. Une reporter de M6 a été projetée à terre. Du matériel professionnel a été dégradé. Dans leurs déclarations, certains de ses journalistes ont jugé avoir été "délibérément" pris à partie par les policiers.


    Rennes : des journalistes agressés

    Le Club de la presse de Bretagne saisit le Défenseur des droits

    A 19 h, le Club de la presse de Bretagne a organisé une réunion d’urgence. A la même heure, le préfet convoquait les médias lors d’une conférence de presse, dans une ambiance tendue.

    Xavier Debontride, président du Club de la presse, accompagné de représentants de nombreux médias – dont Le Mensuel de Rennes – s’est invité à la fin de celle-ci. Il a fait savoir au préfet que, « face à ces violences inacceptables », dans un contexte « d’escalade insupportable » le Club allait engager une saisine du défenseur des droits.

    « Je prends en compte ce que vous me dites, a répondu le préfet. Il faut que les journalistes puissent travailler dans de bonnes conditions. Je vous demande également de tenir compte de la complexité des conditions de cette intervention. »

    « Le maintien de l'ordre n'est pas une science exacte »

    Face aux nombreuses questions, le préfet, accompagné du directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) a « condamné toutes les violences » et rappelé « l'extrême sollicitation des forces de l'ordre » qui évoluent dans un contexte « de juxtaposition des missions ».

    « S'il y a eu des violences, je les déplore et les regrette », a indiqué le préfet. Le représentant de l'Etat estime que « les images filmées n'ont pas donné le sentiment qu'il y a eu des coups de matraque contre des journalistes. » Cette appréciation a déclenché de vives réactions au sein des journalistes présents dans la salle.

    « Le maintien de l'ordre n'est pas une science exacte (…) », a-t-il rappelé, en soulignant qu'il fallait « tenir compte de la disproportion des forces en présence. 20 fonctionnaires contre 300 manifestants sur une bretelle. Il fallait s'interposer entre la rocade et les manifestants, les déborder. Peut-être dans des conditions de rapidité qui ont pu apparaitre à certains comme un signe d'agressivité à leur égard, ce qui n'était pas le cas (…). »

    « Comme tous les fonctionnaires, les policiers sont tenus à des règles de déontologie. S'ils les transgressent, il peut y avoir une sanction. »

    Pas d'enquête pour le moment

    « Les nombreuses manifestations qui se développent à Rennes depuis plusieurs mois ont atteint un caractère paroxysmique et sollicitent beaucoup les forces de l'ordre (...) dans des conditions extrêmement difficiles. Policiers, gendarmes... sont confrontées à la violence d’un petit nombre d'individus déterminés qui veulent s'en prendre à des commerces et des institutions. (...) Cela peut entraîner certaines réactions, qui peuvent être exprimées par les médias ou sur les réseaux sociaux », a poursuivi le préfet, qui « rend hommage » au travail des fonctionnaires.

    Interrogés à plusieurs reprises sur l’absence de matricule sur les uniformes, le préfet et le DDSP ont joué la surprise. « Ce n’est pas délibéré, a assuré le DDSP. Je vais le vérifier. Il est possible qu'ils aient été dissimulés par l'équipement. »

    Une enquête sera-t-elle diligentée ? « Je verrai avec le DDSP les conditions dans lesquelles se sont déroulées les opérations pendant les manifestations d'aujourd'hui. Je verrai s'il y a lieu de mettre en œuvre une enquête administrative. »

    « Les forces de l'ordre font preuve d'un grand professionnalisme. Elles ont consigne d'intervenir avec sang-froid, tempérance et modération », a rappelé le préfet.

    Hier mercredi, un photographe de presse avait déjà été frappé par un policier, membre de cette même section départementale d'intervention, , alors qu'un autre était contraint d'effacer ses images, sous la menace de voir son appareil détruit. Les fonctionnaires ne portaient déjà pas leur "numéro d'identification individuelle" réglementaire (matricule).

     
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