• Brest

    450 personnes ont manifesté contre la loi Travail

    Mardi 28 juin 2016-La journée d'actions et de grèves en Finistère vue par la PQR (Ouest-France)

    Le cortège qui rassemble 450 personnes s'élance vers 12 heures 50. Il s'engage dans la rue Jean Jaurès, passe devant l'Hôpital Morvan. Puis il emprunte la rue Algésiras avant de remonter vers la Place de la Liberté. La manifestation se termine vers 13 heures 20 alors qu'une partie des manifestants se dirige vers le rond-point de la Gare pour un pique-nique. Un nouvel appel appel à la mobilisation est lancé, sans doute le 5 juillet.

    source: ouest-france.fr/

     

    Morlaix

    Loi Travail. Environ 70 manifestants

    Mardi 28 juin 2016-La journée d'actions et de grèves en Finistère vue par la PQR (Ouest-France)

    Environ 70 personnes étaient rassemblées ce mardi midi, place des Otages, pour la 11e manifestation morlaisienne contre la loi Travail.

    Une prise de parole de l'intersyndicale a évoqué la situation des Viviers de la Méloine ou encore de Tilly-Sabco. Julien Tanguy, secrétaire de la CGT, a, quant à lui, rappelé les attaques faites au siège de la CGT samedi, à Paris.

    La mobilisation se tenait aussi sur les routes entre Morlaix et Quimper, avec une opération escargot. Les sept voitures sont parties à 8h30, dans le but d'aller remettre à la préfecture de Quimper les 1.000 votations citoyennes collectées à Morlaix. Le cortège d'une trentaine de personnes est arrivé à destination vers 11h30


    source: letelegramme.fr

     

    Quimper

    200 personnes mobilisées devant la préfecture et en défilé

    Mardi 28 juin 2016-La journée d'actions et de grèves en Finistère vue par la PQR (Ouest-France)

    Environ 200 personnes manifestent devant la préfecture, à Quimper (Finistère) pour déposer les bulletins des votations citoyennes, ce mardi 28 juin. La circulation est bloquée sur le boulevard Dupleix.

    La CGT (Confédération générale du travail) ainsi que d'autres organisations syndicales de salariés, actifs et retraités et de la jeunesse, sont mobilisées contre la Loi Travail, depuis 11 h, ce mardi 28 juin.

    Environ 200 personnes sont postées devant la préfecture à Quimper (Finistère), bloquant la circulation boulevard Dupleix. La police a mis en place une déviation par le pont Sainte-Catherine.

    L'Union départementale CGT va revenir déposer les bulletins des votations citoyennes à la préfecture, vers 13 h 15. En attendant, le cortège va défiler sur le boulevard.

    source: ouest-france.fr

     

    Quimperlé

    CGT : une trentaine de militants pour une opération escargot jusqu’à Quimper

     

    Mardi 28 juin 2016-La journée d'actions et de grèves en Finistère vue par la PQR (Ouest-France)

    Mardi 28 juin, à Quimperlé (Finistère), une trentaine de militants de la CGT se sont réunis près de la rue Mellac. L’objectif : lancer une opération escargot jusqu’à Quimper (Finistère) pour protester contre la loi Travail.

    Mardi 28 juin, une trentaine de militants de la CGT de Quimperlé (Finistère) se sont réunis près de la rue Mellac. L’objectif : lancer une opération escargot jusqu’à Quimper (Finistère) pour protester contre la loi Travail. Aucune autre opération de ce type n’est prévue pour le moment. Néanmoins, pour Gérard Le Bourhis, ancien secrétaire de l’union locale, il faut continuer la mobilisation « jusqu’au retrait, même si le 49-3 est utilisé, même si la loi est votée ».

    Le convoi, escorté par la police, s’est engagé sur la rue Mellac et s’est arrêté au niveau de la crêperie Ty-Gwechall, avant de suivre le fourgon principal. La dernière fois, ils étaient environ cent cinquante à avoir pris part à la manifestation. « Certains se sont même fait arrêter pour excès de lenteur », déplore un participant. Mais il en faut plus pour entamer la motivation des troupes. « On n’est pas fatigués, on est toujours au taquet », affirme Gérard Le Bourhis.

    source: ouest-france.fr/

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  • Guerlesquin. Les salariés de Tilly Sabco ont débrayé de 5 h à 9 h (OF.fr)

    Cette semaine, la seule journée travaillée à l'usine de volailles de Guerlesquin devait être ce mardi 28 juin. Les salariés ont débrayé de 5 h à 9 h. Une réunion avec Alain Moysan, directeur général de la CCI, est prévue à 12 h.

    Cette semaine, la seule journée travaillée à l'usine de volailles Tilly Sabco Bretagne, basée à Guerlesquin dans le Nord-Finistère, devait être aujourd'hui, mardi 28 juin. Après, personne ne sait quand la production reprendra. Face aux incertitudes sur l'avenir du site, les salariés ont débrayé de 5 h à 9 h ce mardi. Une réunion avec Alain Moysan, directeur général de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Morlaix, est prévue à 12 h.

    Elle sera suivie d'un comité d'entreprise qui doit fixer, pour un trimestre, la quantité de jours travaillés et déclencher une demande de chômage partiel pour le reste du temps. Car depuis plusieurs mois, l'usine fonctionne au ralenti. Moins de 30 000 poulets sont tués chaque semaine, contre 340 000 par jour il y a trois ans. « On sait qu'aucun actionnaire ne sera là, explique Corinne Nicole, déléguée CGT, ça fait des mois que personne ne répond à nos questions... »

    La CCI de Morlaix est actionnaire majoritaire de Tilly Sabco. Son président, Jean-Paul Chapalain, ne souhaite pas s'exprimer. Le dirigeant du second groupe actionnaire, MS Foods (entreprise anglaise), ne s'exprime pas non plus. Gildas Juiff, le maire de Guerlesquin, affirme que des négociations sont en cours avec de potentiels autres investisseurs. Selon lui, les salaires de juin seront versés et la situation pourrait se débloquer avant la fin de l'été.

    source: ouest-france.fr

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  • 18-20 novembre 2016-Conférence mondiale de Mumbai contre la guerre, l'exploitation et le travail précaire

    La grande ville industrielle de l’ouest de l’Inde (anciennement appelée Bombay, capitale de l’État du Maharashtra), accueillera la Conférence mondiale contre la guerre, l’exploitation et le travail précaire.
     
    L’Inde est un pays gigantesque, où l’immense majorité de la population travailleuse vit dans les conditions que rappelle un responsable syndical indien, membre du comité d’organisation de la Conférence mondiale :
    « En Inde, les travailleurs du secteur formel, les travailleurs du secteur informel, tels que ceux qui sont embauchés à la journée, les travailleurs en CDD et les travailleurs précaires peinent à survivre. Dans les campagnes, tous les deux jours,un paysan se suicide à cause d’une mauvaise récolte qui l’empêche de rembourser ses tout petits emprunts aux banques qui les harcèlent ».
    Une situation qui ne cesse de s’aggraver sous le gouvernement du BJP (Bharatiya Janata Party), un parti extrémiste hindou  qui, à l’échelle internationale, a aggravé la soumission du pays aux diktats du FMI et du gouvernement des États-Unis.

    18-20 novembre 2016-Conférence mondiale de Mumbai contre la guerre, l'exploitation et le travail précairemanifestation d'étudiants en Inde

     

    Un entretien de Christian Colimard, animateur du Comité de Cornouaille du Mouvement de la Paix (Finistère) à la Tribune des Travailleurs (edition du 15 juin 2016)

     

    « Le peuple a de multiples ressources qui ne demandent qu’à être prises en considération »

    18-20 novembre 2016-Conférence mondiale de Mumbai contre la guerre, l'exploitation et le travail précaire: entretien avec Christian Colimard (mouvement de la paix)Que penses-tu de la situation politique et du combat des travailleurs pour le retrait de la loi El Khomri ?

    Cette loi serait une nouvelle remise en cause des conquêtes de tout un siècle du monde salarié. Son application, même habillée, dans la forme, de façon moins austère que le projet initial, ouvrirait la voie à d'autres reculs de droits garantis, type congés payés, droit de grève ... Je suis d'une génération qui s'est forgée à l'esprit que le travail, pour être utile à la collectivité, à la société, devait être source d'émancipation et non d'aliénation. Autant' de considérations qui ne peuvent s'épanouir que dans un monde de paix.

    Quel rapport fals-tu entre le combat contre la guerre et le combat contre le projet de loi travail ?

    Oui, l'action pour prioriser la paix a à voir avec un statut du travail libéré de la tutelle de la grande finance et de ses serviteurs. C'est donc globalement que doit à mes yeux se penser le rejet de cette mesure. A partir de là, il s'agit de faire converger les dynamiques de mobilisation. Le peuple a de multiples ressources qui ne demandent qu'à être prises en considération. Bref, nous ne sommes pas un peuple godillot aux ordres. Encore moins vis-à-vis des autorités étatiques, qui ont perdu leur légitimité démocratique réelle.  

    Dimanche 12 juin, tu as participé à un rassemblement pour la paix au pied du phare d'Eckmühl, à Penmarc'h, pourquoi cette initiative du comité du Mouvement de la paix?

    Le gouvernement annonce un nouveau tir du missile M51le 15 juin à partir du site de Penrnarc'h. Nous sonnons l'alerte: le gouvernement décide, avec ce tir, d'enclencher une nouvelle phase de renouvellement de la me- nace guerrière nucléaire.

    Il faut s'y opposer: outre la dangerosité et la nuisance de ce processus pour notre sécurité, son coût est abyssal et il est encore prévu de le faire passer de 3,5 à 5 milliards d'euros, de l'aveu même du ministre de la Défense Jean- Yves Le Drian. C'est une offense en regard des besoins de progrès sociaux. C'est le message qui a été diffusé par notre rassemblement depuis Eckmühl.

    Tu es donc signataire de l'appel à la tenue d'une conférence mondiale à Mumbal en novembre prochain contre la guerre, l'exploitation et la précarité. Tu peux préciser pourquoi?

    J'apprécie cette conférence mondiale comme un moment qui semble vouloir porter une mondialisation de l'humain. Cela va dans le sens conséquent de l'histoire, en considérant qu'il n'y a pas meilleur internationalisme que cet objectif de prioriser la paix comme bien universel.

    Il doit être fait un large écho de tout ce qui concourt à la sensibilisation sur ces défis. Et puis il s'agit de montrer que, indépendamment des cultures spécifiques, c'est le bien commun des peuples qui importe, c'est une cause de vraie modernité qui peut être largement partagée.  

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    Propos recueillis par Françoise Lecrocq [La Tribune des Travailleurs-n°43-mercredi 15 juin 2016]                                   

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  • Billet Rouge-ET MAINTENANT, LE TOUT-ANGLAIS SANS LES ANGLAIS? Ou le ridicule achevé de l’Union européenne – par Floréal (IC.fr-26/06/2016)Sale temps pour les tenants de l’uniformisation linguistique du Grand Marché Euro-Atlantique.

    Après le vote anglais en faveur du Brexit, comment les adorateurs bruxellois du Tout-Anglais vont-ils justifier politiquement et juridiquement le fait honteux, et totalement illégal au regard des traités, que l’anglais soit devenu de facto, sans le moindre débat démocratique, la langue unique ou peu s’en faut de l’UE ? Au point que quand le socialiste « français » Pierre Moscovici, récemment devenu commissaire européen, écrit au ministre du Travail Michel Sapin pour le sommer de briser le Code du travail, il lui écrit en anglais – et que, bien entendu, ledit Sapin n’a pas un hoquet de protestation (plutôt sans doute un OK de servilité !) ; dans le même esprit servile, lorsque les « recommandations européennes » imposant la dérégulation totale du CDI en Italie se traduisent en textes législatifs, le regrettable Matteo Renzi ne prend même pas la peine de traduire ces diktats en italien puisque l’équivalent transalpin de la loi Berger-El Khomri se nomme, toute honte bue, le Jobs Act ?

    Pourtant désormais, AUCUN Etat membre de l’UE ne se réclame plus de l’anglais auprès de l’UE puisque, d’un point de vue institutionnel, Malte se réfère au maltais et que l’Irlande a déposé le gaélique comme sa langue de référence.

    Il est donc très logique qu’un appel initié par l’association COURRIEL et signé par de nombreuses associations françaises (AFRAV, ALF, DLF Savoie, DDC, ICEG), mais aussi étrangères (italienne, belge, québécoise) exigent que l’UE en revienne à la pratique légale et initiale : la traduction de ses textes dans toutes les langues de l’Union – du moins si celle-ci veut qu’on la croie quand elle prétend qu’elle respecte « l’identité » et la « culture nationale » de chaque Etat-membre.

    Après tout, c’est le « grand Européen » Umberto Eco qui affirmait que « la langue de l’Europe, c’est la traduction ».

    A moins que… l’UE n’en profite honteusement, avec l’appui du gouvernement français traître à sa langue (entre autres félonies) qu’il faut garder l’anglais comme LA langue officieuse de l’UE parce que « c’est la langue internationale »… alors même que l’anglais n’est ni parlé ni compris par la majorité des Européens (les langues les plus parlées en Europe sont l’allemand, le français et l’italien) et qu’elle n’est la langue internationale QUE POUR AUTANT que l’UE/OTAN a décidé de privilégier la langue de cet Etat « européen » que sont les Etats-Unis… d’Amérique.

    Ainsi le masque tombera-t-il encore un peu plus sur ce qu’est leur soi-disant « Europe » : non pas un moyen autochtone de « peser contre la puissance américaine », comme le prétendait sans rougir Mitterrand, mais un OUTIL de la pénétration US sur notre continent. Les ministres de Hollande dont les études ont été financées par les USA (les ex- « Young Leaders » comme Vallaud-Belkacem) auront-ils le culot de prétendre le contraire ?

    CQFD, ou plutôt, « CFDT », C’est Fini De Trahir, comme on dirait dans certains milieux mal-pensants et un peu trop portés à rire jaune…  

    Floréal, le 26/06/2016

     

    source: initiative-communiste.fr/

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  • Le communiste du Nord, propose de sortir par la gauche de l’ et appelle à un grand débat populaire sur l’. Des propositions qui font écho à celles lancées par les communistes du PRCF

    Brexit : ouvrons le débat sur l’Europe

    Déjouant tous les pronostics et les pressions de l’oligarchie, les britanniques ont voté massivement pour le ce 23 juin dans le referendum pour la sortie de l’UE.

    La campagne a été marqué par un faux dilemme imposé par les partisans de l’austérité : soit rester dans l’UE néolibérale soit sortir par la droite pour une politique néolibérale en Grande-Bretagne.

    Si le rejet de l’UE et de ses politiques est légitime tant il n’y a pas grand-chose à garder de cette Europe de l’austérité, les travailleurs britanniques peuvent craindre que les puissants se servent du Brexit pour accentuer les politiques thatchériennes dans le pays.  Cependant, l’Union Européenne n’est pas un rempart contre l’ultralibéralisme, bien au contraire. La priorité de l’Europe actuelle, c’est de favoriser le monde des affaires, l’austérité et les privatisations sur tout le continent.

    Je ne m’y trompe pas. « L’économie de marché » et la « concurrence libre et non faussée » prescrites par l’Union Européenne sont des prétextes formidables pour permettre au patronat de comprimer les salaires et d’attaquer les services publics ainsi que la protection sociale.

    Je suis également fortement attaché au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à exercer leur souveraineté. L’UE peut donc, à beaucoup d’égard, représenter une « prison des peuples ». Cela n’intéressait plus les britanniques.

    Contre le piège d’une « sortie de droite » ou d’un « maintien de gauche » dans l’UE, proposons une «  », pour pouvoir renationaliser les secteurs stratégiques de notre économie cassée, remettre le monde du travail au centre de la vie nationale, coopérer avec tous les pays de tous les continents et rouvrir à notre pays la voie de la coopération internationale.

    La reconquête de la souveraineté britannique peut être un appel d’air pour tous les peuples d’Europe qui étouffent sous la poigne des traités supranationaux et néolibéraux de l’UE avec en prime, leur complément belliqueux obligé, l’appartenance à l’OTAN.

    La campagne présidentielle et législative pour 2017 doit notamment être l’occasion d’un grand débat populaire sur l’Europe. Il n’y a rien à attendre de Hollande et Sarkozy qui ont été les artisans de l’Europe austéritaire.

    sources : initiative-communiste.fr  &  jjcandelier.wordpress.com

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  • Du Brexit au Frexit progressiste, mode d'emploi

    Entretien d'Initiative Communiste avec , secrétaire national du PRCF. le 26 juin 2016

     

    Du BREXIT au « FREXIT » PROGRESSISTE, un mode d’emploi possible. Entretien avec Georges Gastaud (IC.fr 27/06/2016)Initiative Communiste : Comment analyses-tu le « Brexit » et comment les progressistes français anti-UE peuvent-ils « rebondir » sur cet évènement ?

    Georges Gastaud – Bien entendu, le Brexit n’est pas en lui-même un évènement révolutionnaire ; mais contrairement à ceux qui, en France, nous expliquent que rien ne sera jamais assez beau tant que la dictature du prolétariat ne nous aura pas été fournie sur un plateau, c’est un maître coup de pied au c.. du peuple britannique, spécialement des milieux populaires, aux « élites » européistes, à la City, qui était pour le « remain », à la majorité du parti tory et aussi à la direction travailliste qui a tellement laissé casser de choses en Angleterre que le « Labour » en est à considérer l’ultralibéralisme bruxellois comme un moindre mal !

    En réalité, une masse d’ouvriers et de « petites gens » qui REFLECHISSENT et qui, contrairement à certains membres des « couches moyennes supérieures », sont habitués à faire leurs comptes au lieu d’admirer dans la glace leur belle image d’ « Européens-modèles », ont compris que l’UE est entièrement tournée contre leurs intérêts et aussi, tout bonnement, contre le droit élémentaire de chaque peuple à disposer de soi. Ces prolétaires britanniques que les -médias présentent odieusement comme des benêts, sont politiquement plus conscients que nombre de pseudo-marxistes français qui n’ont toujours pas compris que l’UE est irréformable du dedans. Honneur aussi aux communistes du CPB qui ont milité contre l’UE tout en dénonçant les xénophobes qui ont pollué la campagne. Mais si ces réactionnaires ont un impact de masse, ce n’est pas par la faute des militants progressistes qui ont milité pour la sortie britannique ; c’est parce que depuis trente ans, la bourgeoisie britannique – conservateurs et « New Labour » en tête – ont utilisé la « libre » circulation de la main-d’œuvre est-européenne (chassée de Pologne, de Bulgarie, etc. par la destruction de l’industrie socialiste) comme un moyen de dynamiter les ultimes acquis sociaux qu’avait laissé subsister le duo Thatcher-Blair ; et c’est aussi parce que la fausse gauche britannique a, comme partout, abandonné à la réaction, aux Johnson et autre Farage, la légitime défense du droit du peuple britannique à s’autodéterminer. Malgré une énorme campagne d’intimidation, le peuple travailleur anglais a réagi comme les Français en 2005 : en se cabrant contre le lavage de cerveau européiste !

    En réalité, les plus « embêtés » aujourd’hui, et tant mieux, ce sont les milieux dirigeants du Labour qui n’auront désormais plus d’excuse pour imiter Tsipras en se déclarant impuissants à appliquer leur programme social. Désormais la classe ouvrière britannique va pouvoir régler ses comptes avec « sa » bourgeoisie et avec « sa » social-démocratie sans que les politiciens londoniens puissent ouvrir le parapluie bruxellois et alléguer leur « impuissance ». Bien entendu, toute une partie de la bourgeoisie « bréxiteuse » va chercher à aggraver le thatchérisme, mais pourquoi sous-estimer les ouvriers anglais, fondateurs du syndicalisme moderne, dont les traditions de classe ne sont pas éteintes ?

    Peu avant le succès du Brexit, et alors que M. Pierre Laurent appelait sans honte les Britanniques à rester dans l’UE (on ne préside pas un « parti européen » impunément…), j’avais condamné cette ingérence et, si faible que puisse être mon appel à la contre-ingérence, j’avais publié une lettre intitulée « British people, pull out first ! » (MM. les Anglais, sortez les premiers !). Dans cette lettre aux amis britanniques, je disais mon espoir de voir les peuples du continent rejoindre les Anglais à l’extérieur de cette prison des peuples qu’est l’UE/OTAN. Non pas pour s’isoler les uns des autres mais pour flanquer à la poubelle la très totalitaire « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » (cœur du Traité de Maastricht) et pour coopérer librement entre eux sur des projets d’intérêt commun, tout en s’ouvrant au monde entier qui comporte, rappelons-le, cinq continents (en réalité, le repli  sur un continent, c’est l’UE !)…

    Cessons de confondre l’Inter-nationale progressiste, qui suppose l’égalité et la coopération entre les nations souveraines, avec la « Supranationale » agressive de l’UE, de l’OTAN et du Traité transatlantique. Cessons aussi, en sens inverse, de confondre le très légitime patriotisme de peuples qui tiennent à leur souveraineté, à leur langue maternelle, à leur culture, à leur histoire spécifique, avec le « nationalisme ethnique », le racisme, le communautarisme, qui sont des armes de ladite Supranationale capitaliste pour diviser les travailleurs. Dans mon livre Marxisme et Universalisme (Delga), dont l’Humanité n’a toujours pas signalé l’existence, j’ai démontré que le patriotisme républicain ne s’oppose pas à l’internationalisme prolétarien mais au nationalisme raciste, comme l’internationalisme prolétarien ne s’oppose pas au patriotisme mais au mondialisme impérialiste piloté par l’Oncle Sam avec sa langue unique, sa culture unique, sa politique et son économie uniques, étouffantes, « globalitaires ». Pour s’en apercevoir, il suffit de procéder à une analyse marxiste, c’est-à-dire à une analyse de classe et matérialiste au lieu de s’en tenir à des entités creuses comme « le » patriotisme et « la » solidarité internationale. Pour quelle classe et contre quelle classe, voilà comment les militants du mouvement ouvrier doivent se positionner sur les questions du « patriotisme et de l’internationalisme » !

    Concernant la France, nous devons promouvoir un « Frexit » progressiste ou plutôt un FRECSIT : Franche Rupture avec l’Europe Capitaliste Supranationale à l’Initiative des Travailleurs. Tout d’abord en combattant le mensonge discrédité du PS et du PCF-PGE sur l’invraisemblable « réorientation progressiste de l’euro » dans le cadre de l’UE dictatoriale. Mais comment attendre une analyse objective de tel ou tel parti français affilié à un Parti Européen dûment enregistré et stipendié par Bruxelles pour promouvoir la « construction » européenne ? En réalité, jamais la direction du PGE et ses pseudopodes « nationaux » ne renonceront à l’énorme mensonge « alimentaire » sur l’ « Europe sociale » ! Déjà de tels partis ont vingt ans de retard sur la masse des ouvriers qui, dès qu’ils ont l’occasion de voter sur l’Europe (Maastricht ou constitution européenne), votent massivement contre.

    Mais, outre les raisons humaines qui nous font nous combattre ce parti d’extrême droite travesti en agneau républicain, il faut aussi dénoncer le FN sur la question européenne : en aucune façon, le FN n’est radicalement euro-critique. Mme Le Pen réclame bien un référendum sur l’UE mais elle se garde bien de dire qu’elle appellerait à voter pour la sortie si elle était présidente. Des millions de gens ont entendu comme moi, en mai dernier Mlle Maréchal-Le Pen déclarer à la matinale de France-Inter qu’une fois parvenu au pouvoir, le FN exigerait des concessions de l’UE (sur le dos des immigrés…) puis que, comme l’a fait David Cameron, il soumettrait ensuite cet accord à référendum ; et si l’accord lui paraît bon, le FN appellera alors à rester dans l’UE… comme l’a fait Cameron. Bref, en réalité, sur cette ligne extrêmement tortueuse, le FN n’est pas dans le camp des vainqueurs du Brexit, comme aucun journaliste bourgeois ne le remarque, mais dans celui de Cameron, qui a perdu la partie ! En réalité, les homologues « souverainistes » du FN sont au pouvoir à Varsovie, à Budapest, dans les Pays baltes, ils ont longtemps été associés à Berlusconi en Italie, et nulle part ils n’ont retiré leurs pays respectifs de l’UE ! En outre la Realpolitik commande et pour être élue présidente et disposer ensuite d’une majorité parlementaire, Marine Le Pen devrait nécessairement pactiser avec les députés LR : et sur quoi alors le marché politique porterait-il si ce n’est sur le maintien de la France dans l’euro et dans l’UE – qui est la principale pomme de discorde apparente entre ces deux partis rivalisant de xénophobie et de surenchères anti-CGT ? En réalité, nous le répétons, la « sortie concertée de l’euro » de MLP est un piège à gogos. En réalité, la pseudo-« sortie » lepéniste de l’euro n’est qu’une monnaie d’échange électorale et politique entre les LR et le FN qui servent la même classe capitaliste antipatriote : le rôle conjoint de ces partis du grand capital est de badigeonner de tricolore une politique antifrançaise d’intégration euro-atlantique foncièrement antisociale et antidémocratique qui détruirait la France du CNR et de 1789 tout en la déshonorant.

     

    – Concrètement, que va faire le PRCF ?

    Georges Gastaud :  Il va pousser sa pétition, ouverte à d’autres progressistes, visant à imposer un référendum POUR POUVOIR DIRE NON à l’UE et à l’euro. Les premières 4000 signatures faites au porte-à-porte dans les quartiers populaires, seront prochainement portées aux autorités.

    Avec ses partenaires de la « Table ronde », le PRCF prendra des initiatives pour que monte l’exigence d’une sortie progressiste de l’UE.

    Nous apprécions par ailleurs la formule actuelle de Jean-Luc Mélenchon, « l’UE, on la change ou on la quitte ! » : c’est objectivement un pas en avant vers une position radicalement eurocritique, mais nous n’en maintenons pas moins notre analyse : « sortir des traités » sans « sortir de l’UE », outre que ce n’est pas clair politiquement et juridiquement, ce serait prendre le risque d’enlisement pour un pouvoir progressiste qui, dès sa prise de fonction, doit absolument se donner les mains libres, fût-ce par une proclamation nécessairement unilatérale d’indépendance (suivie des actes nécessaires), pour changer la société avec détermination et mériter la confiance et l’engagement populaire. Du moins devrait-il y avoir un très large débat sur cette question (changer l’UE est-il possible ?) qu’il serait démobilisateur de pousser sous le tapis pendant la présidentielle : en débattre très largement serait au contraire, tout en gardant des positions diverses, un puissant levier de mobilisation plurielle : quant au PRCF, il est d’une absolue sérénité sur le fait que l’implacable évolution de l’UE, dont le mouvement vers la dictature ultra-patronale et germano-centrée n’a pas de marche arrière, démontrera de plus en plus qu’il n’y a pas d’autre issue que les « quatre sorties : de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme ».

    Mais débattre ne saurait suffire. De plus, les élections dans le cadre de la démocratie bourgeois de plus en plus fascisée (cf la récente prétention de Hollande-Daladier à interdire une manif inter-confédérale), elles ne sauraient être l’alpha et l’oméga d’une dynamique progressiste dont le plus attardé des antimarxistes doit constater que son épicentre est dans le mouvement ouvrier de classe, comme l’a montré la mobilisation de la classe ouvrière et d’une partie significative de la jeunesse. Soutenir ces mouvements est indispensable mais encore faut-il porter une critique radicale du projet dit Loi Travail, et pour cela il faut remonter aux « recommandations » à la France (euphémisme pour dire diktat) de la Commission européenne adressées – le Français Moscovici n’a pas eu honte de les rédiger en anglais un 14 juillet ! – au gouvernement français, recommandations que Myriam El Khomri a eu l’indignité de couvrir de son nom. Il faut aussi faire le lien entre la fascisation galopante de la France et la mortifère « construction européenne » qui, jour après jour, démolit notre pays, ses acquis, ses services publics, sa production industrielle et agricole, sa structure territoriale, ses capacités de défense propre, sans parler de sa langue sacrifiée au tout-anglais. Au passage, Bruxelles s’expose au ridicule avec ses pratiques linguistiques anglomanes : car qu’est-ce que le tout-anglais sans Anglais (cette langue n’est plus la langue officielle d’un seul des 26 Etats restants, l’Irlande se référant au gaélique et Malte au maltais !).

    Sur le fond, le PRCF prendra des dispositions pour populariser sa proposition de « F.R.A.P.P.E. » (Front de Résistance Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologique) tourné à la fois contre l’UE et contre la fascisation, et il utilisera les présidentielles pour diffuser à des centaines de milliers d’exemplaires un résumé de son programme de nationalisations, de reconstruction du produire en France, de coopérations internationales, de progrès social, de démocratie populaire la plus large, etc., de manière à rouvrir en France la perspective forclose par la mutation euro-réformiste du PCF, du socialisme pour notre pays.

    Mais surtout, il faut agir. Le député PCF du Nord Jean-Jacques Candelier, successeur de notre cher Geo Hage, vient de se prononcer publiquement pour une sortie de la France de l’UE. La fédé du Pas-de-Calais du PCF en a fait autant récemment. Prolongeant le meeting national du 30 mai 2015 devant l’Assemblée nationale pour les « quatre sorties », le PRCF a fait récemment la proposition d’une grande manif régionale ou interdépartementale (à Lille, Lens ou Amiens ?) contre l’euro et l’UE, pour les revendications populaires, contre le capitalisme et l’OTAN. Responsable fédéral du PCF-62, le camarade Hervé Poly a publiquement accepté le principe d’une telle action qui pourrait être mobilisatrice ; car en 92 comme en 2005, le Nord, le Pas-de-Calais et la Picardie ont largement voté contre les euro-traités. C’est là le meilleur moyen tout à la fois d’éclairer le mouvement social, de détacher un maximum de communistes (pas seulement dans les « Hauts-de-France » mais dans toute… la « France d’en bas » !) des illusions euro-constructives diffusées par le PGE et de contrer le FN en associant dans les luttes le drapeau rouge au drapeau tricolore (comme l’a toujours fait le PCF de 1935 à la mutation). Portons le débat ET l’ACTION sur la sortie de l’UE par la gauche tout en rouvrant une perspective politique offensive aux luttes : car c’est en se plaçant à la remorque, qui du PS et du PGE, qui de la CES, que certaines forces de la gauche politico-syndicale réduisent les chances de victoire du puissant mouvement de la classe ouvrière alors qu’une position de rupture claire dynamiserait formidablement le mouvement social.

    source: initiative-communiste.fr

    Du BREXIT au « FREXIT » PROGRESSISTE, un mode d’emploi possible. Entretien avec Georges Gastaud (IC.fr 27/06/2016)

    Pour signer la pétition demandant un referendum sur la sortie de la France de l'Union européenne: Cliquer ICI

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  • Communiqué du secteur Luttes du PRCF

    #JesuisCGT : l’attaque du siège de la CGT, symptôme de la fascisation, résultat de la campagne de haine de classe anti CGT !

     

    Nous apprenons que le siège de la a été victime de dégradations par des individus encagoulés. L’équipe de garde a empêché les casseurs de pénétrer dans les locaux. Le PRCF et sa commission Luttes condamnent fermement cet acte qui confirme notre analyse d’une fascisation rampante attisée par une campagne haineuse menée contre les travailleurs qui luttent, contre la et son secrétaire général, par le pouvoir aux ordres de l’UE et les médias complices !

    source: initiative-communiste.fr

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  • Déclaration  du FSC

    Le Brexit : une défaite de l'oligarchie européenne! (FSC 26/06/2016)

     

    Jeudi 23 juin, les salariés travailleurs et citoyens français se mobilisaient une nouvelle fois pour exiger le retrait du projet de loi travail El-Khomri, décalque des recommandations européennes de destruction du code du travail et des conventions collectives.

    Jeudi 23 juin, les citoyens britanniques décidaient de quitter l’Union Européenne.

    Un jour sombre certes pour l'oligarchie pas pour les peuples!

     

    Le communiqué confédéral de la CGT faisant suite à cette dernière décision des Britanniques pose de sérieux problèmes.

    Il impute le rejet britannique à la politique d'austérité et au dumping social détruisant la cohésion des peuples en même temps que leurs conquêtes sociales.

    Ce qui est exact.

    Pour aussitôt qualifier le choix des électeurs comme ouvrant « la porte au repli nationaliste, aux partis populistes voire xénophobes ».

    De toute évidence la campagne actuelle fortement distillée par les médias est destinée à masquer le fait que ce sont les quartiers populaires, les villes ouvrières et les banlieues délaissées, les régions entières désindustrialisées et à l’abandon qui ont massivement voté pour la sortie de l'Union.

    Et de masquer qu'il s'agit comme pour nous en 2005 d'un vote de classe contre la politique et l'arrogance de l'oligarchie au pouvoir

    En en appelant à une Europe sociale et à poursuivre ce combat avec la Confédération Européenne des Syndicats, la déclaration confédérale stigmatise en partie le choix populaire et renoue avec les illusions euro-constructives comme avec le mythe d'une Confédération Européenne des Syndicats au service des travailleurs et des luttes.

    Quelle est la réalité de l'UE ?

    La réalité, c'est qu'il existe de puissantes raisons de gauche et démocratiques de s'opposer à la construction européenne, de contester avec vigueur la remise en cause de la souveraineté des peuples et de leur choix comme cela est arrivé avec notre vote contre la constitution européenne en 2005 !

    La réalité, c'est que la concurrence et le dumping sont dans l'ADN même des traités qui structurent cette construction depuis 1957.

    Et tous les nouveaux traités et des centaines de directives imposent la privatisation des secteurs publics, la destruction des acquis sociaux et du droit du travail.

    Et déjà s'étale la volonté de remettre en question le vote pourtant clair des Britanniques comme ils l'ont fait pour les irlandais !

    Bonjour la démocratie !

    L'UE est une construction pilotée par les grandes entreprises européennes et les puissances dominantes du continent, à commencer par l’Allemagne, contre les acquis sociaux et démocratiques des peuples. Elle vise à construire un empire du capital fondé sur la mise en concurrence des travailleurs et leur éloignement des centres de décision par l'affaiblissement des cadres de souveraineté populaires et des États-nation pour une construction supranationale opaque et antidémocratique où milieux de la finance et de la politique croient pouvoir gouverner contre et à l'abri des peuples.

    Ce qu'expliquait J.-C. Juncker, président de la commission de Bruxelles et intime des multinationales et des paradis fiscaux, à propos de la Grèce l'an dernier :

    « Suggérer que tout va changer parce qu'il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c'est prendre un rêve pour la réalité, il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités de l'Union Européenne ».

    Laisser miroiter contre toute évidence et toute expérience qu’une « Europe sociale » pourrait advenir dans le cadre des institutions de l’Union Européenne, c'est légitimer ces institutions de l’oligarchie économique et financière mondialisée tout en interdisant toute perspective progressiste à la majeure partie des classes populaires désespérées.

    Et donc laisser le champ libre à une récupération politique par l'extrême droite des classes populaires légitimement révoltées!

    La réalité de la Confédération Européenne des Syndicats

    La CES, qui se présente pompeusement comme le syndicat européen est en réalité une émanation de l'UE, fondée et financée par elle. Dirigée par une bureaucratie qui contraint le syndicalisme au dialogue entre "partenaires sociaux" et à l'acceptation de la construction européenne.

    D'ailleurs la CES valide toutes les politiques européennes depuis des décennies : de la casse des secteurs industriels ou des retraites au soutien à la BCE contre le peuple grec en passant par les privatisations et le soutien à la constitution européenne puis l'encouragement bruyant au traité de Lisbonne niant le NON de 2005 du peuple français.

    La CES est depuis des mois absolument muette sur les luttes en France contre la Loi El Khomri (ou en Belgique!) comme elle le fut sur la question des retraites en 2003 ou en 2010. Et quand les travailleurs européens se battent au même moment, jamais la coordination des luttes n'est à l'ordre du jour.

    Les marques de solidarité avec notre mouvement venant exclusivement des syndicats européens nationaux (FGTB notamment).

    De fait, la CES est une véritable bureaucratie syndicale européenne, d'abord dévouée à l'institution !

    Et maintenant ?

    Alors que nous nous heurtons à des forces patronales et politiques qu'il nous faut combattre globalement, poursuivre et prolonger le remarquable combat contre la Loi El Khomri suppose la compréhension de l’ensemble des politiques publiques d’austérité et de contre réformes structurelles qui émanent toutes de la même matrice euro-atlantique.

    Masquer cela constituerait un obstacle à la convergence des luttes autour de la défense du code du travail et au succès des luttes contre le projet de loi El-Khomri et son monde.

    Depuis quelques mois, la CGT renouant avec ses traditions combatives a su redonner de la fierté à de nombreux militants en revenant à ses fondamentaux de lutte et en délaissant dans les faits le syndicalisme rassemblé avec une CFDT dont la direction est définitivement passée de l'autre côté de la barricade. Il faut prolonger cette évolution pour renforcer les luttes.

    Les travailleurs ont besoin d'une CGT qui ne sème aucune illusion et qui agisse avec la plus grande résolution pour une alternative démocratique et sociale à l'impasse mortifère d'une Union au service exclusif du capital !

     

    Le Front Syndical de Classe

    25 juin 2016

    source: frontsyndical-classe.org

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  • Communiqué de la Confédération CGT

    Union européenne-L’urgence est à l’Europe sociale ! communiqué CGT

     

    Union européenne

    L’urgence est à l’Europe sociale !

     

    Le Royaume-Uni a choisi majoritairement de quitter l’Union européenne. Plus d’un million de voix séparent les partisans du Retrait de ceux du Maintien dans un référendum qui a rassemblé plus de 72 % des inscrits, ce qui est un record.

    Ce vote est avant tout le résultat d’une construction européenne fondée sur l’austérité et le dumping social.

    Loin de contribuer à la cohésion des peuples européens, ces politiques ont entraîné une dégradation des conditions sociales, et des services publics, pesé sur les salaires et généralisé la précarité l’emploi. Elles ont ouvert en grand la porte au repli nationaliste, aux partis populistes voire xénophobes.

    La Cgt rappelle que l’urgence est à la construction d’une Europe fondée sur la solidarité, la démocratie, la coopération, l’égalité de traitement et le progrès social.

    La Cgt poursuivra ses efforts au sein de la Confédération européenne des syndicats pour construire cette Europe sociale qu’appellent tous les peuples de leur vœu. Elle assure de son soutien la confédération des syndicats britanniques pour que les travailleurs britanniques ne fassent pas les frais du Brexit.

    Elle appelle de rompre immédiatement avec les politiques d’austérité et à mobiliser les moyens et ressources européens pour lutter contre les inégalités et la précarité, augmenter les salaires et les minima sociaux, renforcer les services publics et réaliser les investissements publics comme nous le proposons avec la CES.

    C’est pour lutter contre le dumping social que les peuples se mobilisent en Europe notamment en Grèce, en Belgique, en Espagne et bien sûr en France avec la mobilisation contre la loi travail.

    La CGT avec six autres organisations syndicales, d’étudiants et de jeunes, appelle les salariés, les privés d’emploi et les retraités à poursuivre cette bataille pour le progrès social et à se mobiliser massivement lors de la prochaine journée d’actions du 28 juin.

    Montreuil, le 24 juin 2016

    source: cgt.fr

     

     

    Union européenne-L’urgence est à l’Europe sociale ! communiqué CGT

     

    Rappel de la  position de Benoit FRACHON en 1957

     

     

    Extraits: « Le renforcement des monopoles signifie également une domination plus grande des capitalistes sur l'État et l'utilisation de l'appareil de cet État contre les libertés et les droits de la classe ouvrière. Le Marché commun prévoit la libre circulation des travailleurs dans les six pays intéressés. On nous présente cela comme une grande conquête dans la voie de la liberté, une espèce de préface à la suppression des frontières. La vérité est beaucoup plus prosaïque.

    Pour s'opposer aux revendications de la classe ouvrière, pour réduire les salaires réels, imposer de longues journées de travail et des conditions de travail toujours plus dures, les capitalistes ont besoin d'une armée de réserve de chômeurs. La soi-disant libre circulation des travailleurs leur permettra d'utiliser à leur gré cette armée, de la transporter d'un pays à l'autre suivant les besoins. »

     

    Source : http://www.frontsyndical-classe.org/tag/frachon/

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