• Lettre ouverte du député Candelier Répression du mouvement social : attendons nous d’avoir un mort ?Indigné par les et la féroce répression antidémocratique des manifestations, le député communiste du nord a écrit un courrier au ministre de l’intérieur pour lui demander des explications.

     

    Lettre ouverte du député Candelier Répression du mouvement social : attendons nous d’avoir un mort ?

     

    source: initiative-communiste.fr

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  • L'obsession du « toujours plus » (OF-22/06/2016)Point de vue. Par Julien Durand, paysan de Notre-Dame-des-Landes, porte-parole de l'Acipa, principale association d'opposants au projet d'aéroport.

    Contre

    Le débat pour la « consultation » du 26 juin porte sur deux options : conserver et améliorer l'aéroport existant de Nantes-Atlantique, ou détruire le bocage de Notre-Dame-des-Landes, avec son activité agricole sur 1 650 ha de zone humide.

    Les grands élu(e) s ne parlent que de « croissance » à l'infini... À croire que leur seul horizon est la société de consommation. Toujours plus d'habitants, toujours plus de tourisme, besoin de toujours plus d'espace pour construire toujours plus de zones commerciales, d'infrastructures... Partir toujours plus loin.

    Et tout ça, dans quel but ? Est-ce pour aider les pays en voie de développement à assurer leur autosuffisance alimentaire et industrielle ? Ou pour s'accaparer leurs ressources et richesses naturelles, jusqu'à l'épuisement de celles-ci ? Aujourd'hui, le vrai débat est : « une autre croissance est possible ». Mais pour cela il faut avoir le courage politique de changer notre façon d'agir.

    Nous entendons sans cesse qu'il faut resserrer les budgets publics (État, collectivités territoriales). L'attente des habitant(e) s, c'est une qualité de vie, au quotidien, en priorité dans les secteurs de la santé et de l'enseignement. C'est le respect de l'humain, avant celui des intérêts financiers des grands groupes internationaux.

    Améliorer et sécuriser Nantes-Atlantique, c'est de l'emploi immédiatement, sur place. C'est économiser notre argent public. Il faut forcer AGO-Vinci à investir localement avec les bénéfices qu'il encaisse depuis le début du contrat de concession.

    En effet, au 1er février 2012, l'ensemble de la zone aéroportuaire lui a été mis à disposition gratuitement.

    D'ailleurs, comment ne pas s'interroger sur la responsabilité des grands élu(e) s signataires pour ce cadeau ? Garder l'aéroport à Nantes-Atlantique, c'est renforcer l'emploi au Sud Loire. C'est garder les habitudes de la vie sociale locale par le maintien des retombées fiscales actuelles dont bénéficient les communes riveraines.

    « Une autre croissance possible »

    Conserver le bocage à Notre-Dame-des-Landes et abroger la déclaration d'utilité publique du 9 février 2008, c'est, pour les grands élu(e)s, respecter réellement les accords et l'esprit de la COP21, dans une démarche volontariste qui entraînera les autres pays de la planète. Cet acte fort serait tout à leur honneur.

    Garder l'espace agricole de Notre-Dame-des-Landes, c'est conserver et augmenter l'emploi autour d'une activité agricole paysanne pérenne, garante du respect de la qualité environnementale de la zone.

    L'aide technique des naturalistes sera précieuse et la garantie de produits alimentaires de qualité et proche des consommateurs - tant par la distance que leurs aspirations relationnelles - sera appréciée.

    En Loire-Atlantique, nous avons déjà abandonné de grands projets tout aussi inutiles : le remblai des marais salants de Guérande ; les centrales nucléaires du Pellerin et du Carnet ; l'extension de Donges Est. Avons-nous des regrets ? Non.

    Le Département se réjouit de l'activité des paludiers, le site du Carnet sert de site d'expérimentation pour l'éolien et la mise en place de la filière de l'éolien offshore...

    Nous avons l'opportunité d'encourager le gouvernement actuel à une démarche volontariste, vers un changement du modèle de développement, et de faire enfin un geste concret pour l'environnement. Nous n'avons qu'une planète Terre, nous l'empruntons aux générations futures et nous sommes responsables de l'état dans laquelle nous la leur laisserons.

    Par conséquent, dimanche, votons « non » au transfert de Nantes-Atlantique vers Notre-Dame-des-Landes

    Julien DURAND

    source: Quotidien Ouest-France 22/06/2010

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  • BREST

    Plus de 600 personnes manifestent contre la loi Travail

    Compte-rendu journée de grèves et de manifestations du 23 juin 2016 en Finistère selon Ouest-Francee

    Plusieurs syndicats appellaient à une nouvelle manifestation, ce jeudi midi contre la loi Travail, au départ de la place de la Liberté. Le parti communiste français également.

    Vers 12 h 45, quand la manifestation s'est élancée, on comptait plus de 600 manifestants. Ils ont emprunté le parcours "classique", descendant vers Recouvrance.

    À 13 h 15, ils se dirigeaient vers le boulevard Clémenceau pour clôturer le rassemblement.

    Compte-rendu journée de grèves et de manifestations du 23 juin 2016 en Finistère selon la PQR (Ouest-France.fr 23/06/2016)

     source: http://journal.ouest-france.fr/

     

     MORLAIX

    Plus de 150 manifestants contre la loi Travail

    Compte-rendu journée de grèves et de manifestations du 23 juin 2016 en Finistère selon Ouest-Francee

    À l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaire et d'un collectif de lycéens morlaisiens, ils étaient plus de 150 ce jeudi midi, place des Otages, rassemblés contre l'avant-projet de loi El Khomri.

    Plusieurs prises de parole ont eu lieu : l'une au nom de l'intersyndicale, et l'autre au nom du collectif de lycéens.

    "Nous sommes passés à deux doigts du déni de démocratie, à Paris", a lancé Philippe Morin, membre de l'union locale de la CGT de Morlaix, en évoquant la volte-face du gouvernement sur la manifestation parisienne de ce jeudi. Interdite mercredi matin, elle a finalement été autorisée dans un parcours restreint, quelques heures plus tard.

    Le représentant du collectif des lycéens a lui dénoncé "une loi qui vise la jeunesse sans la consulter". À plusieurs reprises, il a rappelé que "71% des Français" rejetaient encore l'avant-projet, actuellement examiné au Sénat.

    "C'est la quatrième manifestation intersyndicale ici, à Morlaix, a rappelé Alain Pasqualini, membre de Forces Ouvrières (FO). Aujourd’hui, nous voulons toujours la même chose. À savoir le retrait de la loi travail et de son article 2, qui concerne l’inversion dans la hiérarchie des normes."

    Le défilé a ensuite pris le chemin de la sous-préfecture, puis il s'est dispersé.

    source: http://journal.ouest-france.fr/

     

    QUIMPER

    Opération escargot et mobilisation contre la Loi Travail

    Une quarantaine de manifestants se sont mobilisés devant les locaux du Medef à Quimper (Finistère).

      Une quarantaine de manifestants se sont mobilisés devant les locaux du Medef à Quimper 

    Les syndicats de Quimper (Finistère) manifestent contre la Loi Travail, ce jeudi 23 juin. Vingt-trois voitures sont parties de Penvillers ce jeudi matin et ont ralenti la circulation sur la voie express. Le cortège se dirige vers la préfecture.

    L'opération escargot annoncée ce jeudi 23 juin a démarré à 9 h 30, au niveau du parking de Penvillers à Quimper (Finistère). Vingt-trois voitures se sont dirigées vers la zone de Gourvily, puis ont roulé sur la voie express jusqu'à Troyalarc'h. Ils ont circulé à une vitesse de 15 à 30 km/h, créant un ralentissement sur les voies. 

    Le cortège composé essentiellement de représentants de la CGT est arrivé vers 10 h 45 devant les locaux du Medef, par l'avenue du Morbihan.

    Une quarantaine de personnes de la CGT, FO et Solidaires ont manifesté contre la Loi Travail.

    Les manifestants en voiture ont continué leur parcours vers le centre-ville. Leurs klaxons s'y sont fait entendre, un peu avant midi, avant de retourner à Penvillers.

    Sous la pluie

    Rassemblement contre la Loi Travail, ce jeudi 22 juin, place de la Résistance à Quimper (Finistère).
    Ce midi, un rassemblement s'est déroulé en parallèle, place de la Résistance. Une quinzaine de personnes, représentants des syndicats CNT et Sud, le parti NPA, le collectif Nuit debout Quimper et Notre-Dame-des-Landes, s'étaient abrités sous les abribus. Ils se positionnent contre la Loi Travail, le 49.3 et pour le droit de manifester. 

    Votation citoyenne-
    Les militants de la CGT ont terminé l'opération escargot devant l'hypermarché Leclerc. Ils étaient une quarantaine à participer à l'organisation d'une votation citoyenne. Des bulletins étaient mis à la disposition des clients de l'enseigne de grande distribution.

    Devant l'hypermarché Leclerc, les militant de la CGT ont organisé une votation citoyenne.
    "On devait le faire devant plusieurs centres commerciaux, mais on va se concentrer ici parce qu’il n’y a pas d’implantation syndicale", affirme Daniel, l’un des manifestants. Après un échange plutôt tendu avec la direction du magasin, les militants ont quitté le parking à 13 h.

    Compte-rendu journée de grèves et de manifestations du 23 juin 2016 en Finistère selon Ouest-Francee

    source: http://journal.ouest-france.fr/

    QUIMPERLE

    70 personnes rassemblées contre la loi Travail

    70 personnes se sont rassemblées place Guéhenno à  Quimperlé (Finistère) entre midi et 12h30 ce jeudi 23 juin.

    70 personnes se sont rassemblées place Guéhenno à Quimperlé (29) entre midi et 12h30 ce jeudi 23 juin

    70 personnes se sont rassemblées place Guéhenno à  Quimperlé (Finistère) entre midi et 12h30 ce jeudi 23 juin.

    70 personnes se sont rassemblées place Guéhenno à Quimperlé (Finistère) entre midi et 12h30 ce jeudi 23 juin pour manifester contre la loi travail.

    70 personnes ont bravé le crachin pour se retrouver place Guéhenno à  Quimperlé (Finistère) entre midi et 12h30. Gérard Le Bourhis de l'Union locale CGT puis Michel Le Goff, de la CGT Bigard, ont pris la parole pour exprimer leur opposition à la loi Travail. 

    Prochain rendez-vous mardiUn mouvement statique qui aura rassemblé moins de manifestants que la semaine dernière où 250 personnes s'étaient retrouvées pour aller jusqu'à Quimperlé communauté.

    Prochain rendez-vous pour les manifestants : mardi prochain. Les opposants à la loi Travail se rendront à la préfecture de Quimper pour remettre au préfet des pétitions citoyennes

    source:http://journal.ouest-france.fr/

     

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  • Révélations d’"Initiative Communiste" sur les casseurs de Necker – par Aris (IC.fr-23/06/2016)Hopital Necker-Enfants-Malades le 15 juin 2016

     

    ENQUÊTE EXCLUSIVE : ON CONNAÎT LES CASSEURS DE L’HÔPITAL NECKER (ET DES AUTRES) !

    Déremboursement de médicaments.
    Dépassements d’honoraires.
    Forfait hospitalier.
    Franchises medicales.
    Percée des génériques.
    Automédication par manque d’argent.
    Fermeture d’hôpitaux.
    Réduction du nombre de lit dans les hôpitaux.
    Postes supprimés.
    La médecine à deux vitesses gagne du terrain.
    L’accès aux soins devient de plus en plus difficile (en Grèce les casseurs ont ainsi provoqué une catastrophe sanitaire et humanitaire).
    Les assurances privées veulent s’emparer du "marché "de la santé avec le soutien des casseurs.
    La Sécurité Sociale fondée par un Ambroise Croizat est mise sur la paille par la dispense systématique du patronat en matière de cotisations sociales (cf entre autre le « pacte de responsabilité »).

    Nous sommes en mesure de donner les noms des casseurs : l’Union Européenne, les gouvernements PS/LR et le MEDEF.
    Alors les deux abrutis casseurs de vitre avec leurs marteaux , ce ne sont que des amateurs. Des petites frappes au service des vrais, des grands casseurs de la santé publique !

    Aris-le 23/06/2016

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  • Référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE : « Période cruciale pour les travaillistes » par Robert Griffiths, secrétaire général du PC de Grande Bretagne (qui fait campagne pour la sortie)

    Traduction de l’article du Morning Star par JDG pour « Solidarité internationale PCF – Vive le PCF », paru le 22 Mai 2016. Notes en bas d’article sur le CPB et le Morning Star.

    Le secrétaire général du Parti communiste de Grande-Bretagne (CPB), Robert Griffiths, analyse les récentes élections en Grande Bretagne et la campagne pour le référendum sur la sortie de l’UE, dans le journal le Morning Star.

    Référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE : « Période cruciale pour les travaillistes » par Robert Griffiths, secrétaire général du PC de Grande Bretagne (qui fait campagne pour la sortie)

    A son 53e Congrès, qui s’est tenu en 2014, le Parti communiste de Grande-Bretagne CPB a estimé que les deux années à venir, 2015 et 2016, allaient probablement décidé de la place du Parti travailliste dans le mouvement ouvrier.

    Pendant l’ère d’Ed Miliband, de 2010 à 2015, précédé à la tête du Parti travailliste par Gordon Brown, et remplacé par Jeremy Corbyn, actuel opposant travailliste au premier ministre James Cameron, le Parti travailliste est retourné à des positions plus social-démocrates, mais ni suffisamment rapidement, ni de manière suffisamment lisible pour répondre aux attentes du moment. La mobilisation, le combat et l’initiative ont été laissés aux syndicats, aux mouvements de défense des droits individuels, du droit au logement, de la paix, et à « l’Assemblée Populaire » [regroupement d’Assemblées Populaires disséminées sur le territoire de Grande Bretagne, groupes non-rattachés à des partis].

    Ces différents mouvements n’ont pas pu empêcher la victoire du Parti conservateur aux élections nationales de mai dernier, mais leurs actions ont fourni le socle de la nette victoire de Jeremy Corbyn aux élections internes à la direction du Parti travailliste.

    Depuis lors, la lutte des classes politique en Grande-Bretagne s’est intensifiée sur deux fronts majeurs, liés entre eux ; à l’extérieur, contre les politiques de droite poursuivies par le gouvernement Cameron; en interne, contre le néolibéralisme au sein même du Parti Travailliste.

    Corbyn a été attaqué férocement et incessamment sur ces deux fronts par ceux qui s’opposent à l’idée même que le Parti travailliste puisse être dirigé par un socialiste qui se réclame de l’aile gauche et de politiques anti-impérialistes.

    Avec ses partisans, il a été accusé de maintenir les femmes en retrait dans le parti, de protéger des pédophiles, d’entretenir des amitiés avec des terroristes et des antisémites, et de menacer la sécurité même du pays.

    L’équilibre des forces au sein du groupe parlementaire travailliste a impliqué que la nouvelle direction du Parti fasse des compromis, comme laisser la liberté de vote sur les bombardements en Syrie, alors qu’aucune liberté d’expression n’est laissée aux membres du cabinet fantôme [haute direction du parti] sur l’appartenance de la Grande-Bretagne à l’Union européenne.

    Le conflit interne sur des questions cruciales, comme celle du renouvellement des armes nucléaires et du missile Trident doit toujours être tranché.

    Cependant, il y a eu aussi des avancées significatives : le déplacement du Labour vers une position anti-austérité, tirée par Corbyn et le John McDonnell, « chancelier fantôme » [ministre virtuel de l’économie dans le cabinet fantôme], a contribué à forcer le Parti conservateur à faire machine arrière sur certains crédits d’impôts, la diminution des pensions d’invalidité, et sur les Academy School [écoles privées non-lucratives subventionnées].

    Il ne se passe pas une semaine sans que l’on prédise que Corbyn va échouer sur une nouvelle question et être renversé en interne.

    En particulier, il est présenté comme un oiseau de mauvais augure électoral, surtout qu’il s’agit d’électeurs de la classe ouvrière dans les secteurs traditionnellement travaillistes.

    Cependant, non seulement le Labour a conservé son siège au Parlement à la partielle d’Oldham West & Royton en décembre dernier, mais son résultat est passé de 59% à 62%. Dans les deux élections partielles non-reportées, qui se sont tenues le 5 mai, le Labour l’a emporté dans l’Ogmore en restant à 53%, et a progressé de 6 % dans la circonscription de Sheffield Brightside & Hillsborough, avec 63% des voix.

    Aux élections locales du même jour, le Labour avait à défendre 1344 sièges issus de son bon score de 2012. La perte nette a seulement été de 18 sièges, alors que les Conservateurs en ont perdu le double arrivant derrière en nombre de suffrages exprimés. Le Labour a repris la municipalité de Londres aux conservateurs et celle de Bristol au maire indépendant sortant, tout en conservant Salford et Liverpool.

    Aux élections à l’Assemblée nationale galloise, le Labour n’a perdu qu’un siège après avoir eu à appliquer quatre ans de coupes budgétaires votées par les Conservateurs. Cependant, dans les circonscriptions, son résultat est tombé de 42% à 35%.

    Les médias qui avaient relayé avec délectation l’exclusion supposée de Corbyn de la campagne travailliste au Pays de Galles, ne peuvent pas maintenant lui imputer ce déclin relatif.

    En revanche, le timide manifeste du Parti travailliste gallois n’a contribué en rien à contrer le portrait malhonnête que l’UKIP [parti populiste nationaliste] a peint de lui-même comme l’alternative politique en faveur des ouvriers.

    Seul parmi les partis en campagne dans tout le Pays de Galles, le Parti communiste a fortement milité pour la nationalisation de la sidérurgie, de l’énergie et des transports, pour un plan de relance économique pour le Pays de Galles, ainsi que pour une redistribution radicale des richesses au sein de la Grande-Bretagne fédérale. Mis à part nos propres spots électoraux, nous avons été presque totalement tenus à l’écart des grands médias, bien que notre nombre de voix soit resté constant, autour de 2500.

    En Ecosse également, les candidats communistes ont fait campagne sur une base de classe dans une solution fédérale à la question nationale en Grande-Bretagne.

    Une fédération, entre entités égales, combinée avec une redistribution des richesses, pourrait être la seule base pour faire prévaloir les intérêts de la classe ouvrière et une unité progressiste. Le refus du Parti Travailliste d’adopter cette orientation a été une raison majeure de l’échec de Kezia Dugdale [leader du Parti Travailliste écossais] à surmonter l’héritage désastreux de ses prédécesseurs blairistes.

    La poursuite de l’effondrement du Parti travailliste écossais, donné à 23% contre 32% dans les sondages aux élections écossaises [19% à l’arrivée] est pour le parti un énorme obstacle pour remporter les prochaines élections générales au niveau du Royaume-Uni.

    On a beaucoup parlé des progressions de l’UKIP en Angleterre et au Pays de Galles (en réalité bien plus au Pays de Galles). Les partisans de Nigel Farage tirent parti sans aucun doute du caractère réactionnaire qui prédomine dans le débat sur l’Europe jusqu’à présent.

    Ils prospèrent sur la focalisation des médias sur l’immigration et le terrorisme islamiste.

    L’UKIP récupère également de nombreuses voix de la classe ouvrière parce que le Parti Travailliste refuse de s’opposer à l’UE et à ses traités fondateurs, qui exposent les travailleurs et leurs communautés directement au capitalisme monopoliste et à son « marché libre ».

    Les règles de l’UE autorisent les entreprises à délocaliser le capital et les emplois n’importe où en Europe et dans le monde, sans freins ni obstacles. Les subventions en faveur de la sidérurgie et des autres industries stratégiques sont interdites, que ce soit dans le secteur public ou dans le secteur privé. Aucune mesure ne peut être prise contre les importations depuis le reste de l’UE.

    En choisissant cette position pro-UE, le Parti Travailliste passe à coté d’une opportunité historique de prouver qu’il défend les intérêts de la classe ouvrière.

    De fait, plusieurs leaders syndicaux ou travaillistes cherchent tellement à soutenir l’UE qu’ils vont jusqu’à dénigrer les conquêtes passées du mouvement travailliste. Dans leur soutien à la cause de l’UE, ils semblent attribuer à l’UE pratiquement toutes les anciennes réformes progressistes du travail.

    C’est comme si toutes les luttes dans les entreprises et les campagnes de masse pour la reconnaissance des syndicats, les droits aux négociations collectives, le droit de grève, l’égalité des salaires hommes-femmes, un salaire minimum national et de meilleurs droits à la sécurité sociale, n’avaient jamais existé.

    Est-ce que ce ne sont pas des gouvernements travaillistes qui ont fait voter « l’Employment Protection Act » [1975, loi sur les droits des travailleurs] le « Health and Safety at Work Act » [1974, loi sur la préservation de la santé et la sécurité au travail], le « National Minimum Wage Act » [1998, première loi définissant un salaire minimum], le Trade Union Act [1974, loi renforçant les droits syndicaux] et bien d’autres lois? A l’inverse, les traités de l’UE interdisent explicitement toute action européenne pour un renforcement de la reconnaissance syndicale, du droit de grève, ou pour un salaire minimum légal.

    Plus encore, un silence extraordinaire s’est abattu sur une série de jugements de la Cour de Justice Européenne pénalisant les travailleurs et les syndicats.

    Une nouvelle fois, c’est comme si n’avaient jamais existé les jugements de la Cour européenne condamnant les actions pour l’industrie, les législations régionales ou nationales pour l’égalité de traitement des travailleurs immigrés ou « détachés ». Les syndicats britanniques (TUC : Trade Union Congress) et européens, avaient plein de reproches à leur faire, … avant que la campagne du référendum commence.

    Les communistes britanniques doivent rejeter la vision erronée et défaitiste suivant laquelle l’appartenance à l’UE constituerait une quelconque protection contre l’érosion des droits des travailleurs et des syndicats. L’UE n’a jamais levé le petit doigt pour protéger les travailleurs contre les lois antisyndicales, parce que sa priorité de l’UE est de favoriser le monde des affaires, l’austérité et les privatisations sur tout le continent.

    Quel que soit le résultat du référendum à venir, les travailleurs et leurs syndicats, qu’ils soient de Grande-Bretagne ou des autres pays, devront continuer à compter sur leurs seules forces et leur solidarité.

    D’ici là, le Parti communiste place tous ses efforts dans le « Lexit » - la campagne de gauche pour la sortie de l’UE [Left-Exit] - avec tous les socialistes et les syndicalistes qui comprennent la nécessité de s’unir dans un mouvement de gauche, anti-impérialiste opposé à l’UE.

    Partager une position politique avec des nationalistes du parti conservateur ou du parti UKIP, qui condamnent les immigrés, soutiennent l’OTAN, et qui ne veulent pas remettre en cause la « Forteresse Europe » ou le caractère capitaliste monopoliste de l’UE, prête à illusion et confusion.

    Pour notre part, nous insistons sur l’égalité des droits de tous les travailleurs, quelles que soient leurs nationalités. Nous nous prononçons pour la solidarité internationale contre l’UE, et pour la souveraineté populaire, contre elle, ici en Grande Bretagne.

    La première priorité des communistes, des socialistes et des syndicalistes, devrait être d’infliger le 23 juin une défaite populaire au premier ministre James Cameron, à George Osborne [Chancelier de l’Echiquier, Ministre de l’Economie], à la CBI [Confederation of British Industry, l’équivalent du MEDEF], à l’IoD [Institute of Directors regroupant 34500 patrons], au FMI, au Pentagone et à l’OTAN.

    Cela éclaircirait la voie à la chute du pouvoir conservateur, divisé, et à l’élection anticipée d’un gouvernement travailliste, libre d’appliquer une politique de gauche progressiste.

     

    Cet article est basé sur un rapport récent du bureau politique du Parti Communiste.

     

    Notes du traducteur :

    Le CPB, Communist Party of Britain, se refonda sur une base marxiste-léniniste après la dissolution en 1988 du CPGB, Parti Communiste de Grande Bretagne, dont les membres choisirent principalement une ligne sociale-démocrate en adhérant au Parti Travailliste. Le nombre d’adhérents du CPB est d’environ un millier en 2016. Son principal slogan est « La voie britannique vers le Socialisme ». La référence idéologique choisie lors de la reconstruction fût celle de la fondation du CPGB en 1920, c’est-à-dire une ligne politique résolument de lutte des classes marxiste-léniniste.

    Le Morning Star : Ce journal n’est plus depuis longtemps le journal du CPB. Le Morning Star a une ligne de « gauche de la gauche », souvent écologiste, altermondialiste, frondeuse selon l’expression française, et soutient en règle général les candidats travaillistes aux élections. Cependant dans les cas où le CPB présente des candidats, le Morning Star choisit alors de les soutenir.

    sources : solidarite-internationale-pcf   &  communcommune

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  • Déclaration du PRCF – 22 juin 2016

    DANS LA RUE avec la CLASSE OUVRIERE EN RESISTANCE CONTRE LA FASCISATION et la REGRESSION SOCIALE !-Déclaration du PRCF (22/06/2016)

    DANS LA RUE avec la CLASSE OUVRIERE EN RESISTANCE CONTRE LA FASCISATION et la REGRESSION SOCIALE !
      

    Le PRCF condamne avec indignation la nouvelle mesure liberticide décidée par Hollande, Valls et Cazeneuve, ces émules de Daladier et de Jules Moch qui prétendent interdire la manifestation inter-confédérale du 23 juin en bafouant un droit constitutionnel élémentaire*. 

    Tous les démocrates, doivent désormais identifier et nommer clairement le processus de fascisation galopante en cours dans notre pays. 
    Au-delà des crispations autoritaires d’un pouvoir minoritaire aux abois, ce processus de fascisation résulte du fait que les gouvernements du Parti Maastrichtien Unique, qu’ils soient « libéraux »(LR) ou « sociaux » (PS), sont désormais impuissants à accomplir « consensuellement » et sans violence antipopulaire leur besogne destructive au profit du grand capital : araser les acquis de 1945 et de 36, vider de tout contenu l’héritage démocratique des Lumières et de la Révolution française, parachever la délocalisation des industries (raffineries, métallurgie…) et l’euro-privatisation des services publics, mater le mouvement ouvrier et la jeunesse : tout cela visant à dissoudre à marche forcée notre pays dans l’Empire euro-atlantique piloté par l’Axe Washington-Berlin en totale collaboration avec le MEDEF. 

    Ce viol de la « France des travailleurs » chantée par Jean Ferrat est tellement odieux, et l’héritage révolutionnaire du peuple, de la jeunesse et de la classe ouvrière de France est tellement vivace malgré le pilonnage qu’il subit journellement, que le pouvoir du capital tombe de plus en plus le masque de la démocratie bourgeoise : cette dernière se fascise de plus en plus (état d’urgence à perpétuité, empilement de lois liberticides, répression aveugle…) sous des formes différentes certes, mais avec un contenu politique analogue à celui qui a marqué les années trente.
      La fausse gauche au pouvoir se disqualifie à jamais en tant que rempart au FN et à la droite car avec son comportement liberticide, elle ouvre un boulevard à l’ultra-droite thatchérienne et à l’extrême droite frontiste, qui peut même se payer l’hypocrisie sans limite de contester « de gauche » la décision du pouvoir.


      Le PRCF appelle à lier plus que jamais la défense du progrès social à la défense des libertés et de la souveraineté nationale. Dénonçons l’euro-diktat dont les lois Peeters (Belgique), « Jobs Act » (Italie) et El Khomri sont les masques. Remettons en cause radicalement l’UE du capital, ce « ventre fécond » d’où surgissent de plus en plus, de Varsovie à Paris et de Kiev à Madrid, les « bêtes immondes » de la régression sociale, de la chasse aux sorcières antisyndicale et anticommuniste, de la criminalisation de l’URSS et de la banalisation des nostalgiques du Reich, de la belliqueuse expansion vers l’Est et vers le Sud de l’UE/OTAN ! 

    Ni Versailles ni Vichy ne sont parvenues à mettre à genoux le mouvement ouvrier, démocratique et révolutionnaire de notre pays et ce n’est certainement pas Hollande qui y parviendra. Déjà, la classe ouvrière de notre pays, que lon disait abattue, a vaillamment renoué avec son rôle dirigeant à l’intérieur du mouvement social. 

    Déjà une amorce de rupture – qu’il faut pousser jusqu’au bout – s’est affirmée entre les syndicats CGT de lutte entraînant l’Intersyndicale, et l’état-major jaune de la CFDT. Nombre de cégétistes, mais aussi de militants FO et FSU, constatent que la CES qui refuse de coordonner les luttes des travailleurs belges, italiens et français alors que la FSM (Fédération syndicale mondiale, de classe) est totalement à nos côtés. 


      Il serait donc faux de voir la fascisation du pouvoir social-maastrichtien et de ses compères « LR » comme une preuve de force. En choisissant la fuite en avant fascisante, le pouvoir réapprend aussi à tout notre peuple qu’il n’y a pas de vraie démocratie contre le peuple travailleur, et qu’il n’y aura d’issue fondamentale pour notre pays, ni dans le cadre de l’UE, ni dans le cadre de la 5ème République pourrissante, ni dans le cadre du capitalisme de plus en plus régressif et fascisant. Que les gouvernants fascisants prennent garde et qu’ils se souviennent du mot de Marcel Paul, le ministre communiste qui nationalisa EDF après avoir organisé la Résistance dans un camp nazi : « il y a en France un noyau révolutionnaire irréductible » ! C’est pourquoi, avec les autres communistes, tous les militants valides du PRCF franchement communiste, 100% antifasciste et anti-UE seront dans la rue le 23 et le 28 aux côtés de la classe ouvrière en lutte pour crier « Hollande-MEDEF, démission ! », « à bas l’euro-diktat El Khomri ! », « c’est pas au patronat de fair’ la loi / la vraie démocratie, elle est ici ! ». 

    Plus fondamentalement, le PRCF invite les organisations franchement communistes à condamner ensemble la fascisation et l’UE du capital qui la nourrit. Pour reprendre l’offensive politique contre le capital, il faut lier le combat pour le progrès social au combat contre la fascisation et l’Etat policier. Il faut aussi unir le drapeau rouge au drapeau tricolore pour exiger les quatre sorties, par la porte à gauche, de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme ; enfin, tout en cultivant les liens fraternels avec les militants et avec les électeurs socialistes qu’horrifient la dérive de Hollande-Daladier, il faut rompre les liens d’euro-dépendance du mouvement ouvrier français avec la social-eurocratie (PGE), avec l’euro-syndicalisme d’accompagnement, avec le PS social-maastrichtien, et avec tous ceux qui personnifient ces liens porteurs de fascisation. Plus que jamais, contre la fascisation et l’UE, contre le Parti Maastrichtien Unique formé par le PS et les LR, contre la droite et l’ultra-droite, il faut construire un large Front de Résistance Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologique pour l’indépendance nationale, les libertés, la souveraineté du peuple, le progrès social, le « produire en France » (avec tous ceux qui s’y trouvent !), la coopération internationale. Pour cela, il faut unir autour de la classe ouvrière l’ensemble des couches populaires et moyennes (paysans, artisans, cadres moyens, étudiants…) que précarisent la crise du capitalisme et la « construction » européenne. 

    Dans les luttes, les grèves, les blocages, la grève interpro reconductible, les manifs intersyndicales, il faut marcher au tous ensemble et en même temps qui mettra le capital sur la défensive et rouvrira la voie offensive et révolutionnaire de la démocratie véritable et du socialisme. Dans l’immédiat le PRCF appelle ses militants locaux à prendre un maximum de contacts pour des prises de paroles plurielles en des lieux symbolisant la Résistance antifasciste, le Front populaire, la Commune ou la Révolution française.

    Partout, condamnons ce pouvoir social-fascisant qui trahit Jaurès et le Front populaire pour servir le MEDEF et l’UE ! Et partout, souvenons-nous du mot de Maurice Thorez et de Jacques Duclos en 1940 :« jamais, non jamais, un grand peuple comme le nôtre ne sera un peuple d’esclaves » !

     

    *dernière minute : le gouvernement, massivement désavoué à gauche, semble reculer en proposant un parcours de manif très raccourci que les syndicats semblent avoir accepté. Il n’en reste pas moins que la tentative d’interdiction et la tentative de tronquer le droit de manifester sont scandaleuses et qu’elles indiquent bien jusqu’où est prête à aller l’équipe Valls-MEDEF pour briser les acquis sociaux.

     

    PRCF-22/06/2016

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