• Le clip du stand du PRCF à la fête de l’Huma :pour tout savoir du programme du stand du PRCF à la fête de l'Huma 2016 en moins de deux minutes et en vidéo.

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  •  Lait La première négociation échoue… Lactalis augmente son prix de 15 €/1 000 l (lafranceagricole.fr-26/06/2016)

    La négociation qui a débuté le 25 août 2016 à Paris entre les représentants des producteurs de lait et ceux de Lactalis a échoué dans la nuit, après une dizaine d’heures de discussion. Vendredi matin, l’industriel a annoncé qu’il relève son prix du lait de 15 €/1 000 l dès le mois de septembre, et reste ouvert à toutes négociations. LA FNSEA et JA appellent à la reprise des discussions.

    « Je suis très déçu sur la méthode, a déclaré Francis Amand, le médiateur des relations commerciales après l’échec des discussions. J’ai eu l’impression que les représentants des organisations de producteurs (OP) n’étaient pas en capacité de prendre des positions et qu’elles leur étaient dictées depuis Laval. On repart de zéro, il n’y a plus de médiation possible dans ce cadre-là. »

    Il reste une carte à jouer, puisque le médiateur a fait une « proposition de la dernière chance à 280 €/1 000 l » pour les cinq derniers mois de 2016, offre qu’a acceptée Lactalis. Ce dernier, par la voix de Michel Nalet, son porte-parole, a désigné la FNSEA comme responsable de l’échec des discussions. La FNSEA a « poussé un certain nombre d’OP à ne pas prendre de décisions, lance-t-il. Elle devra en assumer les conséquences. »

    La guerre des communiqués

    Dès vendredi matin, le 26 août 2016, Lactalis a enfoncé le clou. Dans un communiqué, il annonce qu’« en dépit de l’attitude irresponsable de la FNSEA, [il] tient compte des difficultés des producteurs et augmente dès le 1er septembre, le prix du lait de 15 €/1 000 l. En dépit de leurs déclarations, [la FNSEA, la FNPL et JA] n’ont pas agi pour s’engager dans une sortie de crise, mais pour prolonger des actions et un bras de fer médiatique avec le Groupe Lactalis et nuire à son image.

    De leur côté, la FNSEA et JA renvoient la faute à Lactalis. « 11 heures de négociations n’ont pas permis d’aboutir face à une position de blocage des représentants de Lactalis, dénoncent-ils dans un communiqué de presse commun diffusé ce vendredi en fin de matinée. Cette posture traduit un mépris envers les producteurs. » Les deux syndicats appellent à une reprise des négociations dans les meilleurs délais à la préfecture de Laval.

    « La crise par sa durée et son intensité oblige Lactalis à faire des propositions de sortie de crise pour les éleveurs laitiers à la mesure de sa position de leader mondial, renchérit Thierry Roquefeuil, le président de la FNPL. Il faut cesser la démagogie : Lactalis doit comprendre que l’avenir de toute une profession et de la filière laitière française est en partie de sa responsabilité ! Notre combat et celui des organisations de producteurs est un prix du lait juste qui rémunère notre travail et la qualité du lait que nous produisons chaque jour pour les consommateurs. »

    La mobilisation va se poursuivre

    À Laval (Mayenne), le blocus de l’usine Lactalis par des producteurs de lait va se poursuivre, a assuré Philippe Jéhan, le président de la FDSEA de la Mayenne, après l’échec des négociations à Paris. « Le mouvement se poursuit. On ne sortira qu’avec une victoire », a-t-il déclaré. Des tours de garde sont déjà prévus jusqu’à lundi devant l’usine Lactalis. « On est bouclé jusqu’à lundi soir et s’il faut boucler la semaine d’après, on la bouclera », assure-t-il.

    « On ne partira pas, il faudra que Lactalis cède », a renchéri Jérémy Trémeau, le président de JA Mayenne. On est ici et on ne lâchera rien. » Seuls une quarantaine d’agriculteurs étaient encore présents peu après 2h00 vendredi devant l’usine du numéro un mondial des produits laitiers. Les manifestants ont accueilli le résultat des discussions avec « déception », à l’image de Florian, un jeune Mayennais installé depuis six mois. « On est déçus, dit-il. Avec des personnes comme ça, on ne peut pas négocier. Il faut rester solidaires et se mobiliser. »

    Le plan français de régulation de la production présenté mardi

    Le ministre de l’Agriculture a lui aussi réagi ce 26 août 2016 à l’échec des négociations. Il « demande à chacun de faire preuve d’un esprit de responsabilité. Le prix payé aux producteurs par Lactalis, leader mondial sur le marché, ne peut demeurer le plus faible du marché, un pas est donc indispensable. Le ministre a pris connaissance des déclarations ce matin de Lactalis et invite chacun à reprendre au plus vite les négociations. »

    Il annonce qu’il présentera « mardi le plan français de régulation de la production laitière décidé à l’échelle européenne et annoncé le 18 juillet dernier. Ce plan a été préparé et discuté durant l’été dans ses modalités d’application. »

    source: lafranceagricole.fr
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  • Après trois jours de grève, les salariés de l'usine Nicot-Gourmet de Saint-Hernin, ont voté hier pour la reprise du travail lundi. Depuis mercredi, ils réclamaient une rencontre avec les patrons du groupe Nico-Gourmet. « Une réunion avec les dirigeants est programmée lundi », indique Cindy Le Bars, déléguée du personnel. C'est le mardi 27 septembre que le tribunal de commerce de Brest doit statuer sur le sort de l'entreprise de plats préparés, placée en redressement judiciaire .

    Source: letelegramme.fr
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  • Air France : le délégué CGT viré par El Khomri demande justice devant les tribunaux ! (IC.fr- 26/08/2016)Le 8 aout dernier, en contradiction avec les décisions de l’inspection du travail et en application des ordres du patronat la ministre El Khomri décidé de faire licencier un délégué syndical d’Air France, Vincent Martinez, militant CGT. Sans conteste une nouvelle attaque contre l’ensemble du mouvement syndical et en particulier une tentative de terroriser les militants CGT après une décision similaire concernant un délégué CGT de Sodexo licencié pour fait de grève.

    En plein cœur de l’été, El Khomri prete nom de la Loi Travail – une loi imposée par Bruxelles et dictée par le MEDEF – montre ce qu’est le projet politique du gouvernement : détruire l’ensemble des droits des travailleurs, faire sauter le code du travail pour revenir au XIXe siècle. Mais la solidarité s’organise avec les 5 d’, comme autour des Goodyear. Car les travailleurs savent que leur meilleure protection c’est la solidarité de classe.

    Au-delà de la réponse du mouvement social, avec une rentrée sociale qui s’annonce brulante – l’intersyndicale a d’ores et déjà appelé à une journée de mobilisation pour le retrait de la Loi Travail le 15 septembre – la CGT organise la réponse sur le terrain judiciaire. Une bataille qui a besoin du plus large soutien populaire. Pour leur part, les militants du PRCF présents tous au long des manifestations de solidarité avec les Goodyears, avec les Air France appellent à rejoindre massivement les actions de solidarité.

    Mardi 23 août, l’avocate de la CGT Air France Me Lilia Mhissen a déposé un recours en contre la provocation de la ministre du gouvernement Valls. Deux recours ont été déposés auprès du tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val d’Oise), l’un au fond, pour excès de pouvoir, et l’autre en référé pour demander la suspension de la décision dans l’attente de la décision au fond.

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  •  Crise du lait-Réunion à Paris de Lactalis et de ses organisations de producteurs (lafranceagricole.fr-25/08/2016)

    Des représentants des organisations de producteurs et du groupe Lactalis étaient réunis jeudi à Paris pour tenter de sortir de la crise actuelle avec le blocage depuis quatre jours du siège lavallois du géant laitier, accusé d’acheter le lait aux producteurs à un prix trop faible.

    La réunion a démarré en début d’après-midi, en présence du médiateur des relations commerciales agricoles, Francis Amand, à la Maison du lait, à Paris. Peu avant 20 heures, celle-ci n’était toujours pas terminée et aucune information n’avait filtré.

    L’objectif principal est d’avancer sur la question du prix d’achat du lait, car selon la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), le géant mondial Lactalis est l’entreprise qui rémunère le plus mal ses éleveurs, par rapport aux laiteries concurrentes.

    « La question clé pour sortir du conflit, c’est la question du prix », a confirmé mercredi Christiane Lambert, la vice-présidente de la FNSEA. Chez les organisations de producteurs, « on veut une visibilité jusqu’à la fin de l’année et un engagement écrit sur une nouvelle méthode de fixation du prix du lait », a renchéri Florent Renaudier, producteur de lait en Mayenne et membre du conseil d’administration de la FNPL, présent à la réunion.

    Le porte-parole de Lactalis, Michel Nalet, a pour sa part appelé au calme, mais n’a pas précisé la position que défendra le groupe lors de cette réunion. « Il faut que, derrière, l’activité puisse reprendre. Ce n’est pas une situation dans laquelle, les uns les autres, on peut continuer à vivre sereinement », a-t-il cependant indiqué.

    source: lafranceagricole.fr

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  • Saint-Hernin (29)-Deux jours de grève à Nicot Gourmet (OF 25/08/2016)Les salariés de Nicot Gourmet ont reconduit leur grève

     

    Dans le flou quant à leur avenir, les salariés de Nico Gourmet ont fait grève, hier et reconduisent le mouvement ce jour.

    Dès le début de la matinée, les salariés de Nico Gourmet ont commencé la grève. Aucune livraison n'a été possible sur le site de Saint-Hernin. Le président de Poher communauté, Christian Troadec, s'est rendu sur place pour échanger avec les grévistes. Dans l'après-midi, les employés ont été reçus par le secrétaire général du groupe Nicot Entreprises, Claude Feildel.

    Le sort des salariés de l'entreprise agroalimentaire est suspendu à la décision du tribunal de commerce, le 27 septembre. Trois options : la liquidation totale, l'arrivée d'un repreneur, ou une reprise partielle, avec entre 15 et 20 salariés sur les 51 actuellement employés. C'est l'hypothèse la plus envisagée.

    Pas d'anticipation

    Lors de la rencontre avec Claude Feildel, les salariés ont reçu leur courrier avec le montant des indemnités légales. « Mais la direction refuse de mettre en place un plan de sauvegarde de l'emploi ou plan de départ volontaire avant la décision du tribunal. Or, ensuite, le préavis est de 21 jours. Impossible de partir dans de bonnes conditions si rien n'est préparé ou prévu en avance », s'offusque Cindy Le Bars, déléguée du personnel.

    « Les salariés ont mouillé leur chemise pour valoriser leur entreprise, ont accepté les heures supplémentaire et le travail du samedi. Et, aujourd'hui, ce sont eux qui paient les frais », s'emporte Daniel Laporte, de l'union locale CGT de Carhaix. « On nous laisse dans le flou, la direction cherche à gagner du temps. Ce n'est pas normal », renchérit Cindy Le Bars.

    La déléguée du personnel ajoute « que la direction a entendu notre demande concernant les indemnités supra-légales. Y donnera-t-elle suite, nous n'en savons rien ». À l'issue de la rencontre, les salariés ont voté la reconduction du mouvement de grève, qui se poursuit donc ce jeudi.

    Malgré nos tentatives, la direction de Nicot Entreprise n'était pas joignable, hier.

    Anaëlle BERRE.

     

    source: quotidien Ouest-France 25/08/2016

     

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  • Répression : la violence du gouvernement des patrons ne cesse de grandir #loitravail #AirFrance #jesuisCGT (IC.fr 23/08/2016)

    Au coeur de l’été et des vacances 2016, beaucoup découvrent l’une des prérogatives du Ministère du Travail concernant les salariés mandatés, délégués syndicaux, élus au comité d’entreprise, représentants du personnel : donner une autorisation de licenciement, soit pour contredire l’ qui, quelques mois plus tôt, a refusé cette demande, soit pour la cautionner. C’est l’un des nouveaux dégâts de la pseudo affaire de la «chemise arrachée» à Air France. Pseudo parce que, suite aux enquêtes, tant judiciaire que de l’Inspection du Travail, et comme les images le démontraient en ne montrant rien de telle, aucune violence n’a été exercée contre les cadres dirigeants d’, par ailleurs, légitimement interpellés, mis en cause, vilipendés, par les salariés.

    5 d’Air France, un dossier digne de l’affaire Dreyfus !

    Mais voilà : la caravane de la Cour parisienne est passée par là, et a tancé ces «gueux» qui ont imposé un rapport de forces évident et jubilatoire à cette clique de licencieurs en chef, et, comme la dite Cour a claironné que les gueux ont été violents, les institutions ont suivi, impulsé par un premier ministre habitué des coups de sang contre les travailleurs et la CGT. Lors de l’audience judiciaire avant les vacances, la Justice a été obligée de constater qu’il y avait eu beaucoup de bruit pour rien, et a préféré reporter à la rentrée, en espérant sans doute épaissir un dossier digne de l’affaire Dreyfus.

    La décide contre l’avis de l’inspection du travail, de licencier des délégués syndicaux

    Pendant ce temps, la direction d’Air France a licencié les salariés non «protégés» et a réclamé le droit de licencier le délégué syndical CGT Vincent Martinez. L’Inspection du Travail a donc étudié la demande et a refusé. Le Ministère, même après le terme du délai du recours hiérarchique, a contredit cette décision et l’a accordé. Des milliers de travailleurs/citoyens découvrent l’étendue des droits ministériels en la matière, sont scandalisés par – mais c’est le «droit du travail» actuel, et c’est dire que même sans la loi , ce droit était déjà rarement favorable aux travailleurs. Ces derniers mois, ce Ministère n’a cessé d’accorder au patronat de tels licenciements, exclusions, liquidations, «assassinats» juridiques et économiques. Licencier de force ainsi, c’est tout de même exclure durablement ou définitivement un travailleur d’une organisation économique. Et c’est ce que demande et obtient le patronat si souvent, avant 2012 comme depuis 2012. Mais ces derniers mois, ce gouvernement fascisant accélère la cadence, se lâche.

    Le gouvernement vire les délégués syndicaux : Vincent Martinez à Air France , Jean Christophe Grellety chez les Compagnons du Devoir

    C’est ce qui s’est passé chez les Compagnons du Devoir, pour le délégué syndical CGT, Jean-Christophe Grellety, que le PRCF a soutenu officiellement sur la qui le concerne, ce dont je le remercie vivement. Pour son travail, pour avoir osé se confronter et contredire des apprentis qui tenaient des propos racistes, homophobes, sexistes, la direction de l’AOCDTF a laissé pourrir la situation, afin de créer des conditions idéales d’un clash. Il a eu lieu. Jean-Christophe a fini par ne plus supporter ces propos, ces provocations. L’AOCDTF a donc enclenché une procédure de licenciement. L’Inspection saisie, et néanmoins territorialement incompétente, a refusé l’autorisation. L’AOCDTF a donc engagé tous les recours contre ce refus, notamment un recours gracieux. L’Inspection a changé sa décision. Nous le savons : sous pression, notamment du Ministère de l’Education ! Et ce en totale violation du statut de l’indépendance de l’Inspection du Travail. Début août 2015, le licenciement est devenu effectif. Jean-Christophe a effectué un recours hiérarchique. L’Inspection du Travail de Bordeaux a produit un rapport, favorable à Jean-Christophe, constatant que la décision d’autorisation souffrait de légalité. Le Ministère, en février 2016, a rejeté les conclusions de l’Inspection et a cautionné ce licenciement. J’ai donc écrit à la Ministre de l’Education Nationale, à la fois sous la forme d’une pétition, et par lettre. Elle m’a répondu, et elle m’a répondu récemment, en tenant des propos ou inexacts ou mensongers. Elle ignorait le parcours professionnel de Jean-Christophe, et prétend pouvoir s’appuyer sur une «expertise» réalisée par téléphone, par un inspecteur d’académie, pour rejeter sa candidature à un emploi de professeur de philosophie. Tous les détails se trouvent ou se trouveront sur la pétition, par des mises à jour. Et à ce cas, il faut ajouter ceux des délégués syndicaux de Sodexo, d’Haribo, et de tant d’autres.

    La violence de l’État servile au patronat ne cesse de grandir. Beaucoup en deviennent conscients, choqués. Mais cela ne suffit pas. Nous devons nous organiser, activement, pour non seulement défendre les droits syndicaux, mais surtout pour les rendre effectifs, les renforcer. Une initiative en ce sens à la rentrée paraît nécessaire.

    Jacques Lesbats

    source: initiative-communiste.fr/

     

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  • Depuis un an, SOS Méditerranée organise des sauvetages en mer, sur son navire l’ Aquarius .En six mois, l’association a recueilli 5 600 réfugiés. Elle est présente au festival.

    Festival du cinéma de DZ-Migrants et réfugiés, au coeur de cette journée (OF 24/08/2016)L'Aquarius, bateau de l'association SOS Méditerranée, effectue des sauvetages en mer depuis février 2016, au large des côtes lybiennes. Dimanche 21 août, l'association a sauvé près de 500 réfugiés qui avaient embarqué sur un canot en bois.

     

    L’initiative

    Jeudi 23 juin 2016, près de quarantecinq embarcations remplies de réfugiés, quittent les côtes libyennes. Dans la journée, 5 000 personnes sont sauvées de la noyade. Parmi les navires qui portent secours, il y a l’ Aquarius , un bateau affrété par l’association SOS Méditerranée.

    « SOS Méditerranée a été créée en juin 2015, pour sauver des vies en mer , explique Claire Karinthi, chargée de projet de l’association. Elle est née d’une mobilisation citoyenne européenne. »

    Une première campagne de crowdfunding (financement participatif) est lancée en septembre 2015. En quarante-cinq jours, l’association récolte plus de 273 000 €. « Grâce à cela, nous avons pu affréter l’ Aquarius pour une première campagne de sauvetage , ajoute Claire Karinthi. Le bateau est parti du port de Marseille, en février. »

    5 600 personnes sauvées

    En six mois, l’équipage de l’ Aquarius ,composé de marins et d’une équipe médicale, a effectué vingt-cinq sauvetages en mer et sauvé 5 600 personnes de la noyade. « Le bateau est positionné sur le canal de Sicile, dans une zone internationale, à la frontière des eaux libyennes ,poursuit l’adhérente. C’est la route migratoire la plus empruntée et la plus meurtrière de Méditerranée. »

    L’ Aquarius est en contact permanent avec le MRCC (équivalent du Cross-Corsen, à Rome) qui indique les emplacements des embarcations en difficulté et le port dans lequel les réfugiés doivent être débarqués. Toutes les trois semaines, l’équipage de l’ Aquarius fait un rapide passage dans un port de Sicile pour se ravitailler, avant de repartir.

    Entretien, nourriture, carburant et matériel : chaque jour, le bateau de l’association coûte 11 000 €. « Grâce aux nombreux dons, nous pouvons continuer à organiser des missions de sauvetage jusqu’en décembre 2016 , détaille Claire Karinthi. Mais nous espérons en recevoir encore, pour continuer l’année prochaine. »

    Quatre bateaux

    Dans la zone, quatre bateaux sont spécialement affrétés pour le sauvetage de réfugiés : celui de SOS Méditerranée, deux navires de Médecins sans frontières et une embarcation de l’organisation Moas. « Notre projet est complètement apolitique ,raconte Claire Karinthi. Pour nous, cela constitue un devoir fondamental de citoyen que de sauver des vies. »

    Chaque fois que l’association organise des sauvetages, les témoignages sont les mêmes. « Les réfugiés n’ont pas d’autres choix que de prendre la mer, pour essayer de survivre , déplore Claire Karinthi. Ils partent, malgré les risques énormes qu’ils prennent. »

    Dimanche 21 août, l’association a effectué son 25e sauvetage et sauvé près de 500 personnes qui avaient embarqué sur un canot en bois. Le plus souvent, les réfugiés quittent les côtes sur des embarcations pneumatiques. « Ils ne peuvent pas tenir en haute mer , s’inquiète l’adhérente. Les canots sont renforcés avec des planches en bois, clouées, qui empêchent les réfugiés de s’asseoir. » La plupart du temps, les embarcations plient et se cassent.

    Pour le Festival de cinéma, le grand reporter Jean-Paul Mari présentera son film Les Migrants ne savent pas nager , à 15 h, à l’auditorium. « Jean-Paul a embarqué sur l’ Aquarius pendant trois semaines , conclut Claire Karinthi. Le film de Gianfranco Rosi, Fuocoammare ,au-delà de Lampedusa, dont nous sommes partenaires, sera aussi diffusé dans la semaine. »

    Célia HABASQUE.

     

    Ce mercredi 24 août , l’association SOS Méditerranée sera présente, de 12 h à 18 h, au Village des associations du Festival de cinéma. Projection du film Les Migrants ne savent pas nager , mercredi 24 août et samedi 27 août, à 15 h, à l’auditorium. Projection de Fuocoammare, au-delà de Lampedusa , mercredi, au Club.

    Source : le quotidien Ouest-France 24/08/2016

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