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    Ajoutée le 23 août 2015

    Par Eric TOUSSAINT, coordinateur scientifique de la Commission pour la vérité sur la dette publique (instituée par la Présidente du Parlement hellénique), porte-parole du CADTM international.
    Eric Toussaint analyse de manière critique l'attitude de Syriza en ce qui concerne la dette depuis 2010 pour expliquer comment le gouvernement grec en est venu à signer l'accord funeste du 13 juillet 2015. Une des explications fondamentales est la non prise en compte de l 'audit de la dette qui aurait pourtant permis, en suspendant son paiement, de ne pas se soumettre aux diktats des créanciers. Eric Toussaint présente un plan B portant sur la dette, les banques, l'austérité, la monnaie et la fiscalité.
    Réalisation : Philippe Menut

    Titres des séquences :
    - La commission d’audit citoyen de 2011
    - La position de la direction de Syriza vis-à-vis du Comité d’audit citoyen de 2011
    - Le programme de Syriza aux élections législatives de mai-juin 2012
    - Fin 2012 : La direction de Syriza modère ses propositions
    - Octobre 2013 : Alexis Tsipras souhaite une conférence européenne sur la dette publique
    - Syriza devient le premier parti de Grèce aux élections européennes de mai 2014
    - La victoire de janvier 2015
    - L’accord funeste du 20 février 2015 avec les créanciers institutionnels
    - Une autre politique était souhaitable et possible
    - Lancement de la commission pour la vérité sur la dette grecque
    par la Présidente du Parlement Hellénique.
    - Le gouvernement grec ne s’appuie pas sur l’audit
    - Du référendum du 5 juillet à l’accord du 13 juillet 2015
    - Les leçons de la capitulation du 13 juillet 2015
    - Une monnaie complémentaire dans le cadre d’un plan B
    - La perspective d’une sortie de l’eurozone

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  • Interdiction de l’IVG en Pologne, répression des communistes : stoppons l’euro fascisme #ceci n'est pas un cintre (IC.fr -26/09/2016)  

    Solidarité avec les communistes, progressistes et antifascistes frappés par la répression en Corée et en Pologne

    Après avoir commencé par s‘attaquer aux militants communistes (lire ici) – le pouvoir fascisant du PiS de Kaczyński, issu lui aussi de Solidanorsc s’en prend violemment aux femmes.

    Rien de surprenant, la contre révolution en Pologne s’est traduite par une liquidation accélérée des . La restauration du Capitalisme s’est accompagnée de la suppression du droit à l’IVG dès 1993 ! La répression anti-communiste visant à permettre l’installation de pouvoir fascisant directement soutenue par l’Axe Euro atlantique et qui de Riga à Varsovie, de Kiev à à Talin s’étendent dans toutes l’Europe de l’Est.

    Le parlement de Varsovie va voter une loi visant l’interdiction totale de l’, accompagnée de peines de prisons lourdes pour les femmes et les médecins qui le pratiqueraient. Sous l’impulsion ultra réactionnaire de l’Eglise et des partis d’extrême droite, la Pologne a déjà pourtant l’une des lois sur l’IVG les plus restrictives d’Europe : l’IVG en Pologne est déjà interdit sauf lorsque la santé de la mère est en danger, en cas de handicap permanent du nourrisson ou en cas de viol et d’inceste. Une loi très dure mettant déjà en danger la vie des femmes comme l’a rapporte le professeur Debski devant le parlement polonais en avril dernier :

    « Si j’ai une patiente enceinte de 32 semaines et atteinte de prééclampsie, je dois attendre qu’elle-même ou son bébé commence à mourir avant d’agir. En cas de grossesse extra-utérine et d’hémorragie, je peux pratiquer un avortement. Mais s’il n’y a pas d’hémorragie, et donc pas de risque immédiat pour la vie, je dois attendre qu’elle commence à mourir. »

    Mais forte de la victoire de l’extrême droite du parti PiS au législative d’octobre 2015 qui dispose d’une majorité absolu au parlement, l’Eglise catholique veut obtenir l’interdiction totale de l’IVG.

    quand je veux si je veux IVG

     La loi prévoit des peines de 5 ans de prisons pour les personnes pratiquant l’IVG et pour les femmes qui y auraient recours. La loi prévoit aussi des peines allant jusqu’à cinq ans de prison pour les personnes pratiquant l’IVG et pour les femmes y ayant recours. Le projet de loi va même plus loin : causer accidentellement la mort de l’« enfant conçu » est passible d’une peine de trois ans de prison pour les professionnels de santé. Une disposition qui revient à interdire la procréation médicalement assistés, tels que les méthodes de fécondation in-vitro (FIV). Il est vrai que le Pis a déjà supprimé les aides publiques pour la FIV

    Le leader du PiS – l’un de ces activistes soutenus par le camps occidental et l’Europe pour faire chuter la Pologne socialiste – alors qu’il participait au KOR et à Solidarnosc –  a violemment attaqué le

     « Nous devons interdire que des enfants soient tués parce qu’ils présente des problèmes de développement. C’est inhumain. En revanche, l’Etat ne peut contraindre une femme à mourir si elle veut sauver sa propre vie », a-t-il dit dans une interview.

    Manifestations massives devant le parlement

    Le 22 septembre dans le silence assourdissant des médias français, des manifestants se sont rassemblés devant le parlement polonais, brandissant des cintres, symbole des IVG clandestines, qui continuent de tuer une femme toutes les 8 minutes dans le monde !

    Le droit à l’IVG menacée dans toute l’Europe :

    Alors que les campagnes anti-IVG et contre les droits des femmes s’intensifient – poussée par les fondamentalistes religieux de toutes obédiences – partout en Europe, l’euro est également une sérieuse menace pour les droits des femmes en détruisant les services publics. Rappelons que le projet de constitution européenne rejeté par les Français mais appliqué de force via le Traité de Lisbonne prévoyait un article consacrant « Le droit à la vie » menaçant gravement l’IVG. Rappelons que la Commission du Droit des Femmes au parlement européen a très longtemps été présidé par la militante slovaque anti IVG Anna Zaborska. Preuve s’il en est de la position de l’Union Européenne sur cette question

    Oui l’Europe menace le  droit à l’IVG. Y compris en France où la fermeture de nombreux services hospitaliers, mais également les restrictions budgétaires frappant les centres de planning familiaux restreignent dans les faits chaque jours un peu plus le droit à l’IVG, le droit à la contraception, c’est à dire ce droit élémentaire et fondamental qu’est le droit pour chaque femme à disposer de son corps.

    En France également, l’ordre des pharmaciens fait peser de lourdes menace sur le droit à l’IVG et au delà celui à la contraception d’urgence comme la pilule du lendemain, en voulant installer une soit disant clause de conscience stipulant que « le pharmacien peut refuser d’effectuer un acte pharmaceutique susceptible d’attenter à la vie humaine » .

    JBC pour www.initiative-communiste.fr

    [COMMUNIQUÉ]

    Les droits des femmes bafoués en Pologne.

    ceci-nest-pas-un-cintre-ivg

    Le Parlement Polonais a décidé majoritairement de donner une suite favorable à la proposition de loi liberticide sur l’avortement, et a rejeté la proposition de rendre plus accessibles les droits sexuels.

    S’il vient à terme, ce projet interdira totalement l’avortement, même en cas de viol et d’inceste, et s’attaquera aussi à l’éducation sexuelle ainsi qu’à l’accès à des contraceptifs modernes. Une atteinte à des droits humains fondamentaux qui annihile la possibilité pour les femmes -et pour les hommes- de maîtriser leur fécondité, et plus généralement, leur projet de vie.

    Une fois de plus, les mouvements ultra-conservateurs, soutenus par l’Eglise catholique, n’hésitent pas à prendre en otage la vie des femmes pour rétablir un ordre moral qui n’a rien de naturel.

    Alors qu’il lance la campagne #CeciNestPasUnCintre, pour défendre le droit à l’avortement pour toutes les femmes, Le Planning Familial demande aux institutions démocratiques de l’UE de prendre position : il n’est pas possible d’accepter une telle régression et la victoire de l’obscurantisme !

     

    source: initiative-communiste.fr

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  • PRCF - INFOLUTTES N°39

    nfo Luttes – Nous sommes tous des Air France : stop à la répression des travailleurs, stop à la régression sociale! – N°39  (27/09/2016)

    NOUS SOMMES TOUS DES AIR-FRANCE

    STOP A LA RÉPRESSION DES TRAVAILLEURS,

    STOP A LA RÉGRESSION SOCIALE !

     

    Tous ensemble, solidaires des , des Goodyears et de tous les travailleurs faisant face à la répression de classe

    Le 27 septembre, à 10H soyons le plus nombreux possible à se rassembler devant le tribunal de grande instance de Bobigny, où sont convoqués 16 camarades d’Air France. Convoqué par une justice de classe qui essayent ainsi – par sa répression – terroriser les travailleurs défendant leur emploi. Car c’est bien ce qui est reproché à ces travailleurs : défendre la compagnie aérienne française, l’emploi en France et des conditions de travail décente.

    Rappelons qu’à ce jour, la direction d’Air France n’a apporté aucune preuve de la culpabilité d’aucun de ces 16 salariés, ce qui ne l’a pas empêchée d’en licencier cinq. Dont un délégué syndical CGT et ce avec la complicité zélée du gouvernement Valls, sa sinistre ministre – porte flingue du MEDEF – ayant autorisé contre l’avis indépendant de l’inspection du travail son licenciement;

    A travers chacun de ces salariés d’Air France, c’est chaque salarié de France qui est visé et qui est menacé. Oui nous sommes tous des Air France, nous sommes tous des Goodyear…

    La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat !

    En 2015, Berger et Martinez se sont entretenus sous la houlette du journal « Marianne » avec comme thème : « Ce que nous pourrions faire ensemble ». et à l’ouverture de cette rencontre, la CGT et la CFDT soulignaient de « nombreux points de convergences. » . On aurait pu penser que depuis le congrès de la CGT à Marseille et la non participation de la CFDT au combat contre la loi El Khomri, le syndicalisme rassemblé avait volé en éclat.

    Eh bien ce serait se bercer d’illusions puisque, dimanche 18 septembre 2016, rebelote. Le journal le Monde réunissait dans le cadre du Monde Festival, Philippe Martinez, Laurent Berger et Alexandre Saubot président de l’IUMM et du pôle social du Medef pour échanger sur le thème « de la possibilité, ou non, de mener à bien des réformes en France « en référence aux 4 mois de contestations sur la loi Travail.

    Pour le secrétaire général de la CGT,  « Nous sommes favorables à ce qu’il y ait des réformes, il y en a toujours eu. La question, c’est plutôt: permettent-elles une amélioration de la situation des travailleurs ou à l’inverse une dégradation ?” Or, selon Martinez, les réformes «se traduisent depuis quelque temps par une dégradation des conditions de travail et elles n’ont pas su régler les grandes questions qui nous préoccupent, comme celle du chômage. »

    N’en déplaise au camarade Philippe Martinez, que ce soit des réformes présentées par le gouvernement ou le MEDEF, elles ont été toujours faites en faveur du patronat et il a fallu que les travailleurs luttent pour qu’elles soient améliorées à leur avantage. Concernant le chômage, nous aurions aimé entendre Philippe Martinez rappeler les 65 milliards de cadeaux d’Hollande au grand patronat qui devait en principe créer des emplois et qui en réalité sont allés dans la poche des actionnaires puisque les dividendes ont fait un bon de plus 11 % en 2015.

    Pour M.Saubot du Medef, une réforme est « un changement profond et radical ». Et il a le culot de poursuivre en indiquant, « Nous ne pouvons nous contenter du statut quo, la priorité c’est l’emploi ». Il a certainement gommé de sa mémoire les centaines de milliers de suppressions d’emplois dans l’industrie depuis une décennie et l’allégement de “charges” aux entreprises justement pour créer des emplois.

    Laurent berger quant à lui, veut « une meilleure vision du progrès » bien sûr, pour conduire encore plus les réformes nécessaires au capitalisme . Profit, toujours plus de profit sur le dos de ceux qui créent les richesses à savoir les travailleurs. Et il poursuit pour justifier sa connivence avec le Medef et le gouvernement: « il faut laisser plus de place à la négociation collective, mais au plus près de là où ça se passe » et il rajoute, « évidemment que les rapports sont rudes et que les divergences sont fortes, mais il faut discuter »

    Discuter de quoi ! Des régressions sociales. Rappelons ce que disait notre camarade Henri Krasucki :

    «Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement. » « La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! » H. Krasucki

    Le comble du comble, pour M. Saubot, « les partenaires sociaux ont une part de responsabilité dans l’incompréhension des réformes (Loi Travail) »Donc, vous les milliers de travailleurs qui depuis 4 mois luttez contre la réforme travail si vous n’avez rien compris à cette réforme c’est la faute à la CGT – FO – FSU – SUD – qui vous l’ont mal expliquée.

    On peut se demander ce que Martinez est allé faire dans cette réunion. Pour le PRCF, dialoguer avec un syndicat « jaune » qui trahit en permanence la classe ouvrière et un représentant du patronat pour qui les réformes doivent uniquement permettre l’enrichissement des grands patrons du CAC 40 et le versement de dividendes aux actionnaires sur le dos des travailleurs c’est perdre son temps. Il vaut mieux aller devant les boites discuter des difficultés que rencontrent les travailleurs et organiser la lutte contre le grand patronat pour la satisfaction des revendications

    Est t-il besoin de rappeler que l’auro-austérité qui ne peut que s’amplifier avec la loi travail et les cadeaux de Valls au MEDEF, n’empêchent ni le chômage, ni la précarité, bien au contraire.Les différentes réformes mises en œuvre pour tous les gouvernements de droite et la fausse gauche on conduit notre pays à sa dissolution dans l’UE capitaliste pilotée par Berlin et ont abouti à la mort du produire en France (industrie, agriculture, pêche…) et à la casse sociale généralisée (salaires, Code du travail, statuts, Sécu, retraites, indemnités de chômage, services publics, finances communales…). Avec l’effondrement des salaires, la disparition des droits des travailleurs et le chômage et la précarité pour le plus grand nombre des travailleurs.

    Nous constatons aujourd’hui à la veille d’élections présidentielles, que cette politique au seul service de la finance a creusé le lit du FN ennemi juré de la CGT et des Communistes et qui demain au pouvoir gouvernera pour la grande finance et comme à Béziers armera  la police municipale pour faire la chasse au faciès.

    Nous, militant(e)s du PRCF, affirmons que l’indispensable FRont Antifasciste, Patriotique, Populaire et écologique (FR.A.P.P.E.) passe par l’union des drapeaux rouge et tricolore pour sortir la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme en crise.

    Nous disons également, assez d’illusions sur l’Europe sociale car chaque jour nous constatons que l’UE est conçue pour étrangler les peuples souverains. Prétendre que l’on peut faire « glisser à gauche » l’UE est un mensonge qui sert à désarmer nos résistances.

    JH – Commission Luttes du PRCF


    Quelques exemples des grèves en cours :

    • Grève des facteurs au Havre
    • Grève des ingénieurs de la fonction publique contre le protocole PPCR (Ministère de l’Ecologie, Ministère de l’Agriculture, Ministère de l’Industrie,Ministère de la Défense, Météo France, IGN)
    • Grève des médecins hospitaliers de l’Hôpital Public
    • Grève des piscines de Calais
    • Grève des facteurs de Villenave-d’Ornon
    • Grève au collège Clermont à Pau
    • Grève à l’UFR de Psychologie de Toulouse
    • Grève à la sûreté fret de Roissy
    • Grève chez Biolacq à Lacq
    • Grève au SMUR d’Alençon
    • Grève à l’hôpital d’Abbeville
    • Grève des infirmières libérales de Savoie
    • Grève à l’IDS à Canteleu
    • Grève à la prison d’Amiens
    • Grève à la clinique des Portes du Sud à Vénissieux
    • Grève chez Sol-Pose à Besançon
    • Grève chez Aix en Bus à Aix-en-Provence
    • Grève chez Rectiphase à Pringy
    • Grève au centre hospitalier du Rouvray (Sotteville-lès-Rouen)
    • Grève chez Raynal et Roquelaure à Camaret-sur-Aigues
    • …. N’hésitez pas à faire connaitre vos actions en commentaires !

    INFO SERVICE PUBLIC

    Poste : Paris Jeanne d’Arc / Rive gauche /Patay : 13ème jour de grève
    Ils refusent une nouvelle réorganisation qui prévoit encore 4 suppressions d’emplois, alors que leurs bureaux à caractère social sont déjà en sous-effectifs chroniques, et une réduction des horaires d’ouverture.
    Les grévistes ont rencontré plusieurs fois la direction de Paris Sud, qui refuse de négocier.
    Soutenus par les usagers, au travers d’une pétition qui a recueilli plusieurs centaines de signatures, les collègues sont déterminés à obtenir satisfaction sur leurs revendications :
    Le maintien de tous les emplois
    Le comblement de tous les postes vacants et le remplacement de toutes les absences
    L’intégration de l’agent Contrat Pro en CDI sur le Secteur
    L’ouverture des 3 bureaux de 8h à 19h du lundi au vendredi et de 9h à 13h le samedi
    La sédentarisation des agents caisse et guichet sur leur bureau
    Le mardi 20 septembre, un rassemblement de soutien se tiendra à 12h30, sur le parvis du centre commercial « Italie 2 », place d’Italie.

    Grève nationale des Ingénieurs de l’Etat pour défendre les statuts de la fonction publique

    Les syndicats majoritaires des , IIM, IM, IAE et IMF et IIGN appellaient à la grève le 26 septembre 2016 contre l’application du protocole PPCR : un plan de régression sociale et salariale imposé par le gouvernement avec le soutien de la CFDT et de l’UNSA malgré l’opposition de la majorité des fonctionnaires et de leurs syndicats. Une mobilisation massive a eu lieu devant les portes du ministère de la fonction publique.

    Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), Les salariés qui exploiteront le tram 11 Express ne bénéficieront pas du statut de cheminot.
    Le tram 11 Express, dont la première rame a été inaugurée hier, sera exploité par Transkeo, une filiale de la de droit privé. La CGT-Cheminots dénonce un « dumping social ».
    « Un moment historique », « une journée révolutionnaire »… La présidente (LR) de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, et les élus locaux présents hier matin à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) pour la présentation de la première rame du tram 11 Express — un tram-train qui sillonnera la Seine-Saint-Denis dès juillet 2017 — ne tarissaient pas d’éloges à l’égard de cette première ligne ferrée de banlieue à banlieue. Mais pas un mot sur une autre grande première. Cette ligne, qui relève comme les autres du réseau ferré national, sera exploitée par des salariés du privé.
    En fin d’année dernière, la SNCF, qui s’est vu attribuer le marché par le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif), a créé, via sa filiale , Transkeo pour l’exploiter. Sauf que cette entreprise relève du droit privé et ses futurs salariés ne bénéficient pas du statut de cheminot. « Ils relèvent de la convention collective nationale du ferroviaire comme ceux des entreprises privées du ferroviaire, mais pas de l’accord d’entreprise SNCF, qui est bien plus protecteur. Or, le statut de cheminot, c’est un gage de sécurité et de qualité de service pour les usagers », regrette Dominique Launay, de l’Union interfédérale des transports.
    Le conducteur pourra aussi… vendre des billets
    Contrairement aux conducteurs avec le statut de cheminot, ceux de Transkeo pourront se voir confier d’autres missions que conduire et s’assurer de la sécurité des passagers. Ils pourront également être amenés à effectuer des tâches commerciales, comme la vente de billets.
    La CGT-Cheminots accuse la SNCF d’organiser « sa propre concurrence en misant sur le dumping social et la privatisation de fait d’une desserte ferroviaire qui lui a pourant été confiée ».

    Communiqué de la CGT cheminot de Versaille
    Le syndicat CGT des cheminots de Versailles condamne l’opération de privatisation du réseau, constitué par le lancement de la ligne T11 de Tram-train en Seine-Saint-Denis !
    En effet, alors que l’exploitation de cette ligne nouvelle avait été confié à la SNCF, la direction a décidé d’en confier l’exploitation à sa filiale privée KEOLIS et non à l’Etablissement Public SNCF !
    Nous le dénonçons depuis longtemps, sous le frauduleux prétexte d’ouverture à la concurrence, le gouvernement et la direction de la SNCF organise la privatisation du réseau ferré français par la transformation de notre Monopole public historique, voué à la satisfaction des besoins populaires en matière de transport, en un monopole privé voué à satisfaire la voracité de profit de ces actionnaires !
    La seule véritable « mise en concurrence », est la mise en concurrence des salariés entre eux, pour faire baisser la valeur de leur force de travail, car les agents de KEOLIS sont soumis au droit privé et bénéficient de normes sociales très inférieures à celle des cheminots !
    Ce précédent en appelle d’autres, à commencer par la mise en service du « Tram-train » Massy/Evry, qui va directement phagocyter le réseau ferré existant de la ligne C8 du RER C, en mettant en danger l’emploi cheminot des agents de conduite du dépôt de Versailles Chantiers !
    Le syndicat CGT des cheminots de Versailles, mènera la lutte contre la mise en concurrence des salariés entre eux et pour défendre l’emploi cheminots sur son site !
    LA SEULE VOIE DU SERVICE PUBLIC, C’EST LA VOIE DU MONOPOLE PUBLIC DES TRANSPORTS FERRÉS DE MARCHANDISES ET DE VOYAGEURS, AU SERVICE EXCLUSIF DES BESOINS POPULAIRES, AVEC UN STATUT SOCIAL DE HAUT NIVEAU, GARENT DE LA SÉCURITÉ DES CIRCULATIONS !

    Besançon : les salariés de « Sol-Pose » en grève totale
    Dans les petites entreprises aussi on peut lutter ! Article de l’Est Républicain daté du 13 septembre (et à paraître demain)… d’ores et déjà des discussions sont en cours sur les salaires et les autres revendications.
    Ils travaillent dans l’entreprise depuis 6 à 15 ans, pour le plus ancien et sont en grève pour la première fois, depuis lundi. Les huit employés de Sol-Pose chemin de l’Espérance en ont marre d’être pris pour les vaches à lait, si l’on en croit la mascotte qui les accompagne dans leur piquet (voir photo).
    Hier (mardi 13), ils ont rencontré la CGT pour confirmer ce qu’ils supputaient. Tout n’est pas clair dans leurs contrats. « C’est simple on est embauché comme aides poseurs de sol mais en fait ont réalisé tout ce qu’il y a à faire dans le bâtiment, intérieur comme extérieur et ce en toute autonomie » explique leur porte-parole. « Certains d’entre nous ont un coefficient de 170 sur leur contrat et sont payés au 150. En fait on touche le salaire minimum »
    Et les salariés de Sol-Pose, sans avoir de revendications extravagantes, aimeraient un peu plus de considération sous la forme d’une augmentation substantielle.

    INTERNATIONAL

    Brésil : Une semaine de grève dans le secteur bancaire
    Le Figaro, 13 septembre 2016 :
    La grève des plus de 500.000 employés de banque du Brésil pour réclamer de meilleurs salaires dure depuis déjà une semaine alors que de nouvelles négociations se sont ouvertes mardi entre syndicats et dirigeants de la Fédération nationale des banques. « Un nouveau cycle de négociations a commencé », a indiqué sur son compte Twitter le syndicat des employés de banque de Sao Paulo (Contraf), qui représente 142.000 travailleurs. « Sept jours de grève et la faute est celle des banques. Le secteur qui fait le plus de bénéfices au Brésil veut imposer des pertes à ses travailleurs », dénonce le syndicat dans un communiqué.
    La grève illimitée, qui touche aussi bien les banques privées que publiques de tout le pays, a été lancée après cinq cycles de négociations infructueuses. Les syndicats réclament une augmentation de 14,78% pour compenser l’inflation de 9,57% sur les douze derniers mois et une augmentation réelle des salaires de 5%. Ils veulent aussi que le salaire de base passe de 1.800 réais (498 euros) à 3.940 réais (1.090 euros) ainsi qu’une plus grosse participation aux bénéfices.
    Jusqu’à présent, les patrons de banques n’offrent que 6,5% d’augmentation et une prime de 3.000 réais (830 euros), une proposition que les syndicats ont rejetée.

    Belgique : Environ 500 personnes rassemblées en solidarité avec les travailleurs de Magotteaux à Chaudfontaine
    RTL, 26 juin 2016 :
    Le rassemblement avait été organisé en solidarité avec les 80 travailleurs en chômage économique de l’usine 1 du groupe des fonderies Magotteaux.
    Personnel, famille, pensionnés
    « Il y avait de nombreux membres du personnel venus en famille mais aussi des pensionnés et des habitants de la région », indique Eric Detaille, président de la délégation FGTB chez Magotteaux. « J’ai également aperçu des travailleurs de Bam-Galère, également en difficulté dans leur entreprise. Tout le monde était soudé. »
    « Un message fort de solidarité »
    Avec ce rassemblement un peu plus d’une semaine après l’arrêt de l’activité de l’usine 1, les syndicats ont voulu faire passer « un message fort de solidarité » et sensibiliser les politiques. « Daniel Bacquelaine, ministre des Pensions et bourgmestre de Chaudfontaine, nous a déjà témoigné de son soutien mais il faut des appuis supplémentaires afin de se battre pour l’emploi chez Magotteaux », explique Eric Detaille.
    La crainte d’une fermeture définitive est bien réelle
    Rencontre Une rencontre entre Jean-Claude Marcourt, le ministre wallon de l’Economie, et Sébastien Dossogne, le CEO du groupe Magotteaux, est prévue mercredi prochain. Le syndicat socialiste, qui avait maintenu un piquet de grève devant l’entreprise depuis lundi dernier, continue de protester contre la décision de mettre sous cocon l’usine 1 pour une période de trois mois, car la crainte d’une fermeture définitive est bien réelle.
    « 20% de chances de voir l’activité redémarrer à la fin du mois d’octobre »
    Le site de Vaux-sous-Chèvremont compte également une usine de plaque de broyage et une usine de robinetterie toujours en activité. « Notre espoir pour l’avenir de l’usine 1 est mince », révèle Eric Detaille. « Il n’existe que 20% de chances de voir l’activité redémarrer à la fin du mois d’octobre. Toutefois, en attendant l’éventuelle signature concernant des investissements dans les deux autres usines, nous avons décidé de lever le piquet de grève jusqu’à nouvel ordre. » La direction pointe la crise, le prix des matières premières ou encore le coût du travail en Belgique, par rapport aux autres filiales du groupe et plus précisément celles situées en Thaïlande, pour expliquer sa décision.

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  • Le 27 septembre : Journée de mobilisation pour le respect des libertés syndicales!

    Le 27 septembre : Journée de mobilisation pour le respect des libertés syndicales!

    L' Union Locale CGT de Quimper appelle au rassemblement le mardi 27/09/2016 pour la " Journée d'action Nationale des Libertés syndicales":

    RDV  à 11h45 devant le Tribunal de Grande Instance

    suivi d'une opération escargot jusqu'à l'aéroport de Pluguffan avec un pique nique revendicatif.

    source: cgt

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  • Nicot Gourmet. L'audience reportée au 11 octobre  (LT.fr 27/09/2016)

    Le tribunal de commerce de Brest, qui devait se pencher ce matin sur l'avenir de l'entreprise Nicot Gourmet de Saint-Hernin (29), près de Carhaix, a décidé de reporter l'annonce de sa décision au 11 octobre. La société, spécialisée dans les plats préparés et notamment à base de coquilles Saint-Jacques, a été placée en redressement judiciaire en avril dernier. Depuis, faute de repreneur ou d'investisseur, la direction a proposé un plan de continuation qui permettrait de conserver quinze à vingt salariés sur les 50 actuels.
     
    source:  letelegramme.fr
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  • Centre Hospitalier de Douarnenez-La CGT met la pression (OF 26/09/2016)Christine GLOAGUEN, membre du bureau, chargée de la vie syndicale, avec Marceline Sévérac, Vendredi

     

    Alors qu'il rencontre le nouveau directeur Sébastien Le Corre demain mardi, le syndicat redit ses inquiétudes.

    Alors que le nouveau directeur Sébastien Le Corre, arrivé lundi 12 septembre (Ouest-France de samedi), n'a pas encore rencontré les syndicats (il le fera demain mardi), et qu'il a défini comme chantier prioritaire, « la rédaction du projet médical partagé dans le cadre du Groupement hospitalier de territoire (GHT) », la CGT fait part, de nouveau, de ses inquiétudes.

    « Personnels épuisés »

    « On met la pression, reconnaît sa secrétaire générale Marceline Sévérac. En rétablissant quelques vérités : Le projet médical partagé ? Il est déjà écrit ! Un avant-projet nous a été présenté le 9 juin, lors du comité technique d'établissement (CTE). »

    « Le 1er juillet, l'Agence régionale de santé (ARS) a signé la convention constitutive du GHT, contre laquelle nous nous sommes opposés et avons déposé une motion. »

    Entre autres craintes du syndicat : « le transfert organisé des compétences vers Quimper, les suppressions de postes sous le terme de mutualisation », ou encore « la perte de lits, comme ceux de l'unité de surveillance continue (USC cardiologie). Quid, à terme, des urgences de nuit ? »

    Les militants confient leur grande inquiétude « sur la situation difficile des agents de l'hôpital : Arrêts de travail non remplacés, retour en arrière sur les horaires de coupe, autoritarisme des cadres, absence de reconnaissance et grande précarité, pressions psychologiques, aboutissent au dépit, voire à l'épuisement de nombreux personnels ».

    Nul doute que le syndicat aura beaucoup de choses à dire, mardi, au nouveau directeur. D'autant qu'il ne lui a pas échappé que son sujet de mémoire de fin d'étude à l'École des hautes études en santé publique (ÉHESP) portait... « sur la qualité de vie au travail des personnels infirmiers » !

    Gaël HAUTEMULLE.

    Quotidien Ouest-France 26/09/2016

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  • Hinterland Brest. Les salariés en grève  (LT.fr 26/09/2016)

    Les 25 salariés d'Hinterland, entreprise de transport installée au port de commerce de Brest, sont en grève reconductible depuis minuit, cette nuit, comme leurs confrères du Havre. Ils dénoncent, notamment, le lissage trimestriel de leurs heures de travail, imposé sans accord syndical, qui conduit, selon eux, à un non-paiement de leurs heures supplémentaires. Autre motif de leur colère : l'emploi de plus en plus fréquent de tractionnaires (transporteurs indépendants) par la société. Une réunion de négociations avec leur direction pourrait avoir lieu demain matin.

    source:   letelegramme.fr
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  • Brest-Enseignement en breton : le « blues » de profs (OF.fr 26/09/2016)Yoann Le Nédellec enseigne le breton à Plouzané et l’histoire-géo en breton à Lannilis.

    Deux enseignants bretonnants sont nommés à Versailles ? À Rennes, Plouzané et Brest, des parents protestent car leurs enfants sont sans cours d'histoire géographie en breton depuis trois semaines. Des profs souffrent aussi car ils doivent enseigner plusieurs matières, dans plusieurs établissements…

    C’est l’incompréhension… Déjà trois semaines sans cours d’histoire-géo en breton ! Triste rentrée pour les collégiens en filière français-breton d’Anne-de-Bretagne à Rennes, L’Iroise à Brest et Kerallan à Plouzané, lequel ouvre sa section bilingue. Deux enseignants manquent à l’appel ! Hier, avec l’association Div Yezh (deux langues), des parents se sont de nouveau mobilisés pour dénoncer une situation « ubuesque ».

    Les deux enseignants ont été nommés dans l’académie de Versailles, où l’on n’enseigne pas le breton ! L’une y est même actuellement remplaçante. Au grand dam de la Région qui a financé une partie de leur formation… Car la Bretagne connaît une pénurie de professeurs bretonnants.

    « Bouche-trous »

    Et parmi ceux qui sont en place, certains disent souffrir car ils sont très sollicités, partagés entre plusieurs établissements. Yoann Le Nédellec, 29 ans, diplômé du Capes de breton avec une spécialité « histoire-géo », est professeur de breton depuis six ans. Mais le jeune et dynamique prof, apprécié de ses élèves, se dit déjà « usé ». Il regrette un « système administratif » ne ménageant pas des enseignants pourtant motivés, lesquels se sentent parfois des « bouche-trous ».

    Il travaille dans deux établissements (certains collègues en feraient trois ou quatre, lesquels peuvent changer chaque année)… « Trois fois par semaine, de 8 h à 9 h, j’enseigne le breton à Plouzané. Puis, quarante minutes de voiture plus tard, c’est au collège de Lannilis pour de l’histoire-géo en breton. Et dans quatre niveaux, de la 6e à la 3e ! » Un professeur enseigne habituellement dans deux à trois niveaux. De plus, cette année, « les quatre niveaux sont concernés par la réforme des programmes. C’est énormément de boulot, et il n’existe pas de manuel d’histoire-géo en breton ! »

    De son côté, le Rectorat de Rennes essaie de recruter des contractuels, sans succès à ce jour. Le ministère de l’Éducation nationale met en avant la nécessité de « respecter les règles de mutation dans la fonction publique ». Pour autant, le cabinet de Najat Vallaud-Belkacem fait savoir que « la situation sera réexaminée d’ici la semaine prochaine pour essayer de trouver une solution ».

    source: http://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/enseignement-en-breton-le-blues-de-profs-4518254

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  • Kerallan. L'absence de professeur inquiète  (LT 26/09/2016) Ce jour de rassemblement commun, vendredi, avait été choisi car la ministre de l'Éducation nationale était en visite en Bretagne le lendemain.

     
    Pourquoi n'y a-t-il toujours pas de professeur nommé pour l'enseignement de l'histoire-géographie bilingue au collège ? Sans réponse à cette question, parents, professeurs et élèves concernés sont bien décidés à se faire entendre.
     
    Vendredi matin, dès la première heure, un rassemblement se tenait devant le collège de Kerallan. Si la filière bilingue, fraîchement mise en place au collège, a déjà son professeur de breton, il n'en est pas de même pour l'enseignant bilingue français-breton, en histoire-géo. Collégiens et parents veulent faire part de leur mécontentement du fait de cette non-nomination. Une histoire incompréhensible, d'autant que des professeurs avaient été formés pour cet enseignement. Un couac qui concerne 120 élèves sur la Bretagne.
     
    La ministre de l'Éducation nationale saisie
     
    D'un côté, trois collèges de Bretagne, Brest, Plouzané et Rennes, ne disposent pas de l'enseignant, pourtant prévu à l'origine de l'emploi du temps. De l'autre côté, deux enseignants de cette discipline, dont la formation de langue bretonne a été en partie financée par la Région Bretagne, sont nommés en Île de France ! Le groupe des régionalistes au conseil régional de Bretagne s'étonne de ce soudain besoin d'enseignantes bretonnantes à Versailles. C'est pour cela que 20 parlementaires ont saisi collectivement Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale : « Madame la ministre, des élèves brittophones sans enseignants, des enseignants brittophones loin de Bretagne, alors que la convention, qui lie notre collectivité et vos services, stipule que ces cas doivent être évités, est une situation facile à résoudre. Aussi, nous vous sollicitons une nouvelle fois pour répondre à l'attente des familles, des personnels et des collectivités locales qui n'ont pas à faire les frais de telle ou telle subtilité administrative... ».
     
    « J'enseigne à Lannilis et à Plouzané »
     
    Une histoire d'autant plus absurde que Yoann Le Nédellec, l'actuel professeur de breton au collège de Kérallan, possède également son Capes d'histoire géo. Mais la simplicité de l'administration ne doit pas être la même que celle du commun des mortels : « Les nominations ne pas toujours compréhensibles et grâce à ce bazar administratif, j'enseigne à Lannilis et à Plouzané », précise-t-il. Un rassemblement identique avait lieu au même moment devant le collège Anne de Bretagne à Rennes, à l'initiative de Div Yezh Roazhon. Une pétition qui est en cours, à déjà reçu plus de 1.500 signatures.

    source: letelegramme.fr/
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