• La droite veut la guerre en Colombie : le NON à l’accord de paix l’emporte de peu dans un referendum boudé par les électeurs.(IC.fr-3/10/16)

    la droite veut la en Colombie : le NON à l’accord de l’emporte de peu dans un referendum boudé par les électeurs. Un referendum auquel étaient appelés ce dimanche les électeurs colombien pour valider l’accord de résultat de plusieurs années de négociations à la Havane avec l’aide de Cuba et sous l’égide de l’ONU et qui a été signé par le président Santos et le leader  Timoleon Jimenez Tiomchenko des Forces Révolutionnaires Armées de Colombie (-EP) le 26 septembre.

    la question posée était la suivante :

     » Soutenez vous l’accord final pour la fin du conflit et la construction d’une paix stable et durable ? »

    Dans un contexte de très forte abstention – seuls 13 millions d’électeurs se sont rendus aux urnes sur les 35 millions d’électeurs inscrits soit 63% d’abstention- le NON poussés par la droite réactionnaire violente d’ l’a emporté de très peu, de seulement 53 894 voix, moins de 0.15% des électeurs inscrits, avec 50.21% de NON ( 6431376 voix) et 497.78% de OUI (6377482 voix).

    Dans les zones affectées par le conflit, les Colombiens ont massivement voté oui à la paix. Avec 79% de oui à Choco, de même que l’ensemble de la cote caraïbe. Dans cette dernière région concernant 4 millions d’électeurs, le passage de l’ouragan Matthew a d’ailleurs probablement empêche nombre d’électeurs de se rendre aux urnes alors que beaucoup de bureau de vote y étaient fermés.

    Dans la capitale Bogota, le OUI à la paix l’a nettement emporté à 56%.

    Le referendum n’est pas juridiquement contraignant et le congrès colombien pourrait toujours voter les lois nécessaires à l’application des accords de paix, cependant la loi d’amnistie reposait sur le referendum et le NON rend l’accord caduc.

    Rappelons que les FARC EP ont depuis toujours plaidé pour la convocation d’une assemblée constituante plutôt qu’un referendum, une assemblée constituante étant la seule capable de représenter les populations les plus marginalisées et les plus affectées qui n’ont même pas accès au vote oui ou non. Pour autant, dès les résultats connus, le FARC EP se sont engagé a poursuivre et défendre le processus de paix, pour faire prévaloir la paix.

    Le président Santos – affaibli par ce résultat – est indiqué qu’il n’abandonnerait pas le combat pour la paix, renfoyant des négociateurs à la Havane pour rouvrir des consultations avec les négociateurs des FARC. Il a surtout indiqué que le cessez le feu entre les FARC EP et le gouvernement de Bogota reste en vigueur.

    La campagne contre la paix et le NON était mené par l’ancien président Alvaro Uribe et les grands propriétaires terriens qui écrasent le paix en toute impunité depuis des années. En s’appuyant sur le soutien des médias, l’extrême droite a répandu une campagne de peur contre la paix dans tous le paix.

    Les toujours mobilisées pour la paix contre le parti de la guerre de Uribe soutenu par les USA

    Flag_of_the_FARC-EP.svg

    Le chef des FARC EP Timoleon Jimenez a expirmé sa profonde déception que le NON ait gagné le referendum en Colombie lors d’une conférence de presse dans la nuit de dimanche à la Havane. Réafirmant l’engagement pour la paix des FARC.

    Les FARC EP s’engagent à n’utiliser que les mots comme armes pour la paix » « La lutte pour la paix continue » « il y a toujours de l’espoir ». »Quiconque souhaite la paix en Colombie peut compter sur les FARC EP. La paix vaincra ».

    Pour le chef des FARC, la victoire profondément regrettable du NON est le résultat d’une campagne « de puissances destructrices semant les graines de la haine et du ressentiment parmi le peuple Colombien ».

    Quelques minutes après cette conférence de presse, depuis Bogota, le président Santos a « reconnu une très courte majorité de NON » , « alors que l’autre moitié a voté OUI ». « je suis le garant de la stabilité du pays et mon devoir est de maintenir l’ordre public tout en continuant à chercher la paix pour le pays » confirmant que le cessez le feu reste en vigueur. « Nous voulons tous la paix, sans exception ».

    Qui a voté non à la paix

    Alors que les sondages prédisaient que le OUI l’emporterait à une majorité des deux tiers, le non l’a emporté de quelques dizaines de milliers de voix, sur 35 millions d’électeurs. L’examen de la distribution géographique des votes démontre que le camps du NON l’a emporté dans les zones qui ne sont pas affectées par la guerre. En revanche, les zones pauvres, rurales, ou vivent les afros colombiens ou les indigénes, situées aux confins du pays se sont massivement prononcées pour une solution politique à un conflit armé dont elles continuent de payer l’essentiel du prix. Dans les grandes villes, Bogota et Cali ont voté OUI tansi que Medellin – fortement lié au narco traffic et à la mafia paramilitaire de l’oligarchie capitaliste – a voté NON.

     

    En vert les zones ayant voté OUI? en orange, NON

    interviewé par le journal El Tiempo au mois de Juin dernier, le sociologue Daniel Pecaut expliquait que  » Prétextant le conflit armé, la Colombie s’est exemptée pendant des années de répondre au fortes protestations et exigences sociales » « Le conflit armé a contribué au maintien de la structure social et politique du pays, et même d’accroitre la concentration de la propriété des terres, ainsi que l’inégalité de distribution des revenus ». « dans de nombreux secteurs, non seulement parmi les élites gouvernantes, il apparait que le conflit armé ne perturbent pas tant que cela les villes mais seulement la périphérie du pays »

    Surtout, la guerre conduite par le régime de Bogota a conduit à l’élimination de plusieurs génération de leaders sociaux, en particuliers avec les attaques menées par les groupes paramilitaires, entravant le développement de mouvement sociaux pacifiques dans les milieux urbains aussi bien que dans les zones rurales : la répression et les violences interdisant toute manifestation d’ampleurs aux étudiants, syndicalistes,militants des droits de l’homme ou des paysans contre les politiques du gouvernement. Par conséquent, alors que la Colombie a bénéficié d’une solide croissance économique ces 30 dernières années, elle a conservé le même niveau d’inégalité sociale que celui existant dans les années 1930. La famine frappe actuellement 6 millions de personnes en Colombie selon les chiffres de l’ONU et de la FAO.

    De fait, alors que récemment les grèves des travailleurs agricoles ont paralysé la Colombie, la classe capitaliste craint une extension des revendications sociales et que la paix ouvre la possibilité pour créer les conditions pour que le peuple impose de telle réforme. Les FARC EP n’ont d’ailleurs pas renoncé à la défense de la démocratie, du progrès et de la justice sociale et de la liberté en déposant les armes, en annonçant que leurs mobilisations sur le terrain politique continuerait.

    Représenté par l’ancien président Uribe – un président ultra autoritaire et lié au groupes paramilitaires fascistes de l’AUC responsables de l’exécution de dizaines de milliers de militants de gauche et des droits de l’homme – ces secteurs de la dictature capitalistes sont ceux qui ont mené la campagne de peur et de terreur pour faire gagner le NON à la paix. Car ils ont besoin de maintenir la guerre pour continuer à écraser sous une dictature militaire le peuple colombien. Comme ils le font depuis désormais plus de 70 ans  et l’assassinat en 1948, du chef du parti libéral Jorge Elicér Gaitán qui suivi du regroupement des partis libéraux et conservateur en un pouvoir violent et autoritaire à la fin des années 1950 sous la bannière du Frente nacional avait obligé une partie des forces progressistes à entrer en résistance avec la création en 1964, de l’Armée de libération nationale (Ejercito de Liberacion Nacional, ELN) puis en 1966, des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), deux regroupements révolutionnaires prônant la guérilla contre le pouvoir en place, alors que la classe capitaliste déchainait ses milices paramilitaires  contre-révolutionnaire et anti-communiste de l’AUC.

    Si le camps de la paix, avec les FARC EP, bénéficient d’un large soutien international, il faut rappeler que Uribe – un homme de main à la botte de Washington – et une bonne partie de la classe capitaliste colombienne – et le camps de la guerre bénéficient d’un très fort soutien de l’ américain. C’est ainsi que Uribe a bénéficié d’une aide de près de 8 milliards d’euros de Washington pour mener la guerre contre les FARC-EP. Et l’oligarchie capitaliste qui écrase le pays entend bien poursuivre la guerre. Et elle peut bénéficier pour cela de l’appui des milices paramilitaires qui au cœur du dispositif de répression des forces progressistes, verraient avec la paix disparaitre leurs juteux trafic de drogues.

    Les paramilitaires et narcotrafiquants au cœurs du vote NON à MEDELIN, le quartier général de Pablo Escobar

    le bras droit de Escobar et soutien de Uribe, partisan de la campagne du NON à Medelin

    Medellin, seconde ville de Colombie et ancien quartier général du cartel de la drogue de Pablo Escobar a massivement voté à 63% pour le non, 13 points de plus que la moyenne nationale

    La campagne du non – menée nationalement par Alvaro Uribe l’ancien président dont les liens avec les groupes paramilitaires ont été très bien documentés ces dernières années – y a été conduite par l’ancien condamné pour trafic de drogue Jhon Jairo Velasquez dit « Popeye ».

    Velasquez est l’ancien chef des tueurs d’Escobar, qui a reconnu avoir tué plus de 300 personnes – il avait fait sauter le vol  Avianca 2013 dans un attentat tuant plus de 100 personnes –  et ordonné d’exécuter 3000 personnes, y compris des journalistes, des juges ou des militants politiques. Libéré il y a deux ans sur parole il s’est immédiatement impliqué dans la politique nationale, évoquant dès le mois de juin sont ambition de devenir sénateur, pour représenter selon ses mots « l’extrême droite ».

    Dans une interview, il s’est revendiqué du parti conservateur d’Uribe, mais il a naivement avoué qu’il n’y serait probablement pas accepté du fait de son passé de condamné, tout en déclarant  » Je rejoindrai le sénateur Uribe s’il me le demande  » à la radio W. Avec plus de 130 000 abonnés sur sa chaine YouTube et 10 millions de visitors, Velasquez a engagé une violente campagne contre les négociations de paix cet été.

    Rien de surprenant quand on sait que Velasquez lorsqu’il était le chef des escadrons de tueurs d’Escobar a participé à la campagne d’extermination des membres de l’Union Patriotique – composée de nombreux anciens combattant des FARC EP démobilisé à la suite d’un processus de paix et devant participer aux élections. Entre 1985 et 2002, deux candidats à la présidentielle de l’UP ont été assassinés, de même que 8 sénateurs, 13 députés, 11 maires, 70 conseillers municipaux et au minimum 5000 membres du parti par les groupes paramilitaires, l’armée ou la police colombienne, les narcotrafiquant y compris le cartel de Pablo Escobar. En 1980, Escobar avait participé à la construction du principal groupe paramilitaire colombien, les sinistres AUC, pour combattre les rebelles des FARC. Fidel Castano, l’un des fondateurs de l’AUC était un ami proche de Escobar et avait commencé sa carrière comme dealer pour le cartel de Medellin.

    Le processus de paix en Colombie présente les même dangers que ceux ayant conduit à la liquidation de l’UP dans les 1980, puisque les groupes paramilitaires ont déclaré faire des militants démobilisés des FARC des cibles militaires et continuent de cibler les leaders paysans les syndicalistes et les militants des droits de l’homme, en toute impunité.

    A l’évidence, lorsque des figures ayant un passé tel que celui de Velasquez se font entendre contre les FARC et sont suivies par 62% des électeurs, selon montre toute la difficulté pour le futur de la Colombie.

     

    source: initiative-communiste.fr

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  • Réfugiés. Le face-à-face a été tendu à Trégunc  (LT 6/09/16)Réfugiés. Le face-à-face a été tendu à Trégunc

     
    Ambiance un peu tendue, ce jeudi soir, à Trégunc (29) ou les deux rassemblements pro et anti réfugiés se sont fait face alors qu'ils devaient démarrer avec 30 minutes d'écart.
     
     


    source:  letelegramme.fr
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  • Billet Rouge-Vous prennent ils pour des idiots ? « Gens de gauche, votez donc Juppé aux primaires de la droite ! » crient ils ! (IC.fr-6/10/2016)

    Que Sarkozy soit un très triste, très douteux et très dangereux personnage, ce ne sont pas les « révélations » (faut-il inventer le mot-valise « rédélations » ?) de son ex-conseiller Buisson, ni les notes opportunément parues sur Médiapart à propos du financement libyen de la campagne sarkozyste de 2007, qui vont nous l’apprendre. Ceux qui crient à la calomnie gauchiste quand la CGT dénoncent les provocs policières contre les manifestations ouvrières doivent pourtant bien lire, dans le bouquin de Buisson, que, pour briser la contestation étudiante et embarrasser son rival De Villepin, le ministre de l’intérieur Sarkozy a sciemment laissé des voyous frapper les lycéens en lutte contre le CPE… (encore une calomnie des bolcheviks !). Mais faut-il pour autant, comme nous y invite lourdement la gauche-caviar, France-Inter en tête (cf hier la chronique d’Alex Wiezorek), que les gens de gauche aillent voter Juppé aux primaires des LR ?

    Juppé, c’est-à-dire l’homme du plan de casse de la Sécu et des retraites des cheminots (1995).

    Juppé, l’homme qui siffla la « fin de la récré » (Chirac venait de se faire élire en 95 en prétendant réduire la « fracture sociale » creusée par Mitterrand) en faisant allégeance à Helmut Kohl et au plan d’austérité que celui-ci exigeait de la France pour autoriser le « franc fort » à s’arrimer au Mark en enfantant cette funeste monnaie unique qui, depuis 23 ans (le plan Delors de 83, qui mit fin à l’échelle mobile des salaires, visait déjà à mettre en place l’euro), qui plombe nos exportations et qui ruine notre protection sociale, nos revenus salariaux et nos services publics ?

    Après tout, les mêmes « gens de gauche » soutenus par le PS et par le PCF ne nous ont-ils pas appelé lors des Régionales à voter Xavier Bertrand et Estrosi, les « antifascistes » bien connus, pour « faire barrage » au fascisme lepéniste que Valls et les LR, toutes tendances confondues, ne cessent de nourrir par leurs contre-réformes maastrichtiennes et par leurs lois liberticides ?

    Juppé qui veut en finir avec l’Education « nationale » (autonomie absolue et mise en concurrence totale des établissements scolaires), qui veut aggraver sans limite la loi Travail, qui entend supprimer 300 000 postes dans les services publics, qui veut repousser la retraite à 64 ans et qui ne veut en rien sortir la France du mouroir maastrichtien ou de l’OTAN belliciste ?

    Et par-dessus le marché, bons et sentimentaux Français, idéalisez Saint-Chirac et pleurez à l’unisson de Ste-Bernadette !

         Certes, ce président encore vaguement gaulliste, eut le mérite de tenir une position pacifico-patriotique face à Bush lors de l’invasion US de l’Irak ; mais prière d’oublier que ce grand « ami de la culture et de la langue françaises », cet avocat sans pareil du « mieux-disant culturel », a privatisé TF1 (en tirant vers le bas et vers le tout-anglais l’ensemble du PAF !), qu’il a re-privatisé l’essentiel de l’industrie française livrée aux privatisations et aux délocalisations patronales, qu’il a tenté jusqu’au bout d’imposer le CPE surnommé « contrat patronal d’esclavage », qu’avec con acolyte De Villepin il a démantelé EDF-GDF en cédant Gaz de France à la transnationale Suez. Et que, cerise sur ce gâteau patronal, son gentil ministre Raffarin a, en 2003, plombé les retraites de la fonction publique en rejetant au-dessous du seuil de pauvreté des centaines de milliers de femmes fonctionnaires frappées par les « décotes ».

    Sans parler du Traité de Maastricht que, de concert avec Mitterrand, Chirac nous fit avaler de justesse en 92 en monopolisant les médias pour la propagande du Oui. Mais après tout, l’amnésie politique n’est-elle pas la meilleure alliée de la servitude volontaire ?

         Certes, Sarko et Hollande ont encore fait pire depuis, si bien que les Français sont portés à idéaliser leur ancien président, qu’ils maudissaient pourtant lors de sa fin de mandat. Et cela ne dit-il pas, plus que toute enquête statistique, vers quelle décrépitude socio-politique la crise du capitalisme et la « construction » européenne entraînent notre pays ?

    source: initiative-communiste.fr

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  • Vague de suicides à la Poste : la course au profit massacre les travailleurs ! (IC.fr-Même causes, mêmes effets. France Telecom, Ministère de l’Ecologie, Voie Navigable de France (lire plus bas) … les exemples se suivent et se ressemblent : les suppressions massives d’emplois, se faisant au moyen de réorganisations incessantes brisent les travailleurs et tuent des dizaines de personnes. poussées au .

    Les syndicats tirent le signal d’alarme depuis longtemps à . L’entreprise publique dont les pouvoirs Sarkozy et Hollande à la suite de Chirac et Jospin préparent depuis des années la en application des directives européennes de du secteur des télécommunications et des postes est en effet soumise à une course effrénée à la rentabilité et aux profits. Subissant réorganisations sur réorganisations et taillant dans les effectifs à tours de bras. N’hésitant pas à recourir aux pressions et à la répression anti syndicale contre les travailleurs de .

    Une situation identique à celle de privatisé, mais également à celle du Ministère de l’Equipement et de l’Ecologie dont plus de la moitié des emplois ont été supprimés sous les effets conjugués de l’euro austérité, de la privatisation de l’ingénierie publique et de la création des euro régions. Trois politiques résultant directement des ordres de Bruxelles.

    Vague de suicides à La Poste

    Dans un document révélé par les journalistes de RTL, des experts indépendants missionnés par le Comité d’Hygiène et de Sécurité (CHS) de l’entreprise, ont décidé d’alerter le gouvernement. Ils dénoncent une situation sociale « préoccupante » et la « dégradation de l’état de santé des agents ». Une situation tellement dramatique qu’elle pousse au suicide

    RTL cite comme exemple celui de Charles Griffond. Postier à Pontarlier. Qui s’est pendu chez lui le 17 juillet 2016 laissant une lettre accusant la poste « il m’ont totalement détruit ». Après 34 ans à distribuer le courrier la direction de la Poste l’aurait poussé à bout. Son fils témoigne de la sur exploitation de son père « On lui rajoutait des boîtes aux lettres et il ne pouvait plus suivre la cadence. On a vu tout au long de sa carrière qu’il était à bout »

    mais l’enquête de RTL révèle qu’au moins neuf facteurs se sont suicidés ces trois dernières années. Cinq n’ont été sauvé qu’in extremis après avoir tenté de mettre fin à leur jous sur leur lieux de travail. A Corbeil Essonnes en juillet 2015, un facteur écrase en voiture de service un collège en rentrant de tournée, incarcéré à Fresnes, il se plaignait de harcèlement moral.

    Oui les euro libéralisation tuent. Quoi qu’en disent ceux qui – se prétendant de gauche – affirment que « l’euro protège ». Oui l’euro protège… la dictature de la classe capitaliste.

    Exploitation et réorganisations impulsées par l’Union Européenne en causes …

    Comme à France telecom, comme au ministère de l’écologie, les causes sont bien connues : sur exploitation d’une part, réorganisation incessantes visant à briser les collectifs de travail pour pouvoir mieux supprimer les postes à la pelles d’autres parts. Tous les proches des victimes à La Poste témoignent pour mettre en cause les réorganisations massives à la poste : fermeture de bureaux et de centre de tri. En bout de chaine, les facteurs sont également frappés alors que les effectifs baissent et les tournées s’allongent.

    Dans le Doubs, à Besançon, RTL rapporte que les facteurs doivent faire la tournée de 900 boites aux letters par jours. 1 toutes les 20 secondes. En Gironde, il montent et descendent de voiture 5 à 600 fois par jours. Une fois toutes les 30 secondes. des cadences infernales. Impossible de finir dans ces conditions les tournées commencée à 5h30 par la préparation du courrier avant 13H. A Besançon, La Poste est mise en examen pour travail dissimulé par le parquet de Besançon. Sans aucune réaction du gouvernement jusqu’à maintenant.

    Au micro de RTL, un facteur en CDD depuis mai dernier raconte ses difficultés liées à sa tournée, qu’il ne pouvait boucler sans réaliser au moins quatre heures supplémentaires non rémunérées. « Je n’ai jamais fini à l’heure. Sur cette tournée, il y a souvent des colis pour les entreprises. Donc on vous envoyait dans des hôpitaux, des centres médicaux et j’avais des dédales de couloirs à parcourir. J’avais 40, 50 voire 80 noms de médecins. C’est titanesque. Je sortais de cet enfer, il était midi et je savais que je n’avais pas encore fait le quart de ma tournée. Et donc vous pleurez », raconte ce postier qui vient d’être mis en arrêt maladie pour burn-out.

    … Obnubilée par le profit, la direction et préfère crever les facteurs à la tâche.

    Comme à France Telecom, la direction de La Poste s’en moque. Que les facteurs crèvent à la tache pour peux que le gouvernement puisse privatiser le service public en application des directives européennes. on se souvient du PDG de France Telecom, rigolant de la vague de suicide devant les caméras de télévision en dénonçant « la mode du suicide ».

    Rapports après rapports c’est par dizaines que les alertes s’accumulent depuis 2007, dénonçant tous les cadences infernales. En 2014 déjà, le syndicat Sud PTT dénonçait les réorganisation « incessantes » qui « accentuent le caractère pathogène des organisations de travail ». En 2013 les experts de Catéis suite au suicide d’un cadre de la direction de communication soulignait dans leur rapport « l’état de santé préoccupant voir inquiétant sur les derniers mois » d’une aprtie des personnels de la direction.

    Selon les expertises entre 20 et 40% des tournées sont impossibles à réaliser. Pour augmenter la productivité la direction de la Poste a mis en place un logiciel de définition des tournées qui ne prend pas en compte les contraintes de déplacements des facteurs (monté d’étage, signalisation, liens social) comme si les facteurs étaient des robots devant se télé transporter

    JBC pour www.initiative-communiste.fr

     

    Communiqué SUD-PTT

     

     

    France télécom : chronique d’une tragédie sociale

    une émission de france inter à réécouter en ligne


    Suicides et travail : l’épidémie cachée au ministère de l’Ecologie et de l’Equipement

    Retenu par la direction, un document élaboré il y a un an révèle un nombre effarant de gestes suicidaires parmi les agents du ministère.

    Le ministère de Jean-Louis Borloo serait-il aujourd’hui un second France Télécom ? On peut le craindre à la lecture d’un document que {l’Humanité} s’est procuré. Il porte en titre « Éléments de connaissance et d’approfondissement pour la prévention des crises suicidaires » et a été adopté à l’unanimité le 1er octobre 2008 par le Comité central d’hygiène et sécurité (CCHS) du ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer. Il est le fruit de deux ans d’un travail commun de représentants de la direction, des syndicats, et de médecins experts sur le suicide au travail. Depuis un an, il est retenu au secrétariat général du ministère. Ce document reconnaît « qu’aucune évaluation à ce jour ne peut informer sur le nombre réel de suicides par an dans cette institution ». Mais il avance des chiffres effarants : chez les agents de l’équipement et de l’environnement, le nombre de tentatives de suicide par an serait de 150 à 250 et le nombre de décès par suicide serait de 15 à 25 ! Le rapport indique que le taux annuel de suicides parmi les agents du ministère serait de 25/100 000, sensiblement supérieur à celui de la population française en général.

    Ces chiffres sont hélas corroborés par des enquêtes récentes. En 2006, 18 décès par suicide d’agents du ministère sont recensés. La CGT fait état de 67 décès par suicide depuis 2004, dont 26 en 2008 et 11 depuis le 1er janvier 2009. Depuis 2004, le syndicat demandait la création de ce groupe de travail sur le geste suicidaire. Au départ, cette demande s’est heurtée au refus de la direction de recenser les suicides, arguant qu’il s’agissait d’un acte personnel. C’est à la ténacité des élus CGT au CCHS qu’on doit la création de ce groupe de travail en 2006. « L’un des mérites du document élaboré par le groupe de travail sur les gestes suicidaires, explique le secrétaire général de la fédération, Jean-Marie Rech, est qu’il préconise une enquête lorsqu’on a connaissance d’un suicide ou d’une tentative. Tant que la circulaire est bloquée, il n’y a pas d’enquête. » Du côté du ministère, on affirme que des circulaires seront proposées au CCHS début octobre, qu’il n’y a aucun blocage mais « une difficulté à traduire le document en circulaires ». Notre interlocuteur, qui n’a pas souhaité être cité, affirme « qu’il n’y a pas forcément de liens avec le travail » et qu’on ne constate pas « la montée de phénomènes inquiétants ».

    {{{pression hiérarchique, stress}}}

    Alors, y a-t-il corrélation entre le taux anormalement élevé de suicides dans les services de l’équipement et de l’environnement et les conditions de travail ? Le secrétaire général de la fédération FO, Jean Hedou, estime que « les réorganisations de services en cours, les mobilités géographiques ou fonctionnelles, imposées, annoncées ou effectives, la pression hiérarchique et le stress ainsi généré constituent des facteurs aggravants et parfois déclenchants ». Son syndicat relève qu’il y aurait eu au moins 3 décès par suicide sur le lieu de travail en 2008 et 1 en 2009. Même analyse du côté la CGT. Jean-Marie Rech affirme avoir porté à la connaissance du CCHS le contenu de deux lettres de suicidés mettant en cause explicitement les conditions de travail dans la détermination de leur geste. « Le dernier suicide connu est le fait d’un chef de service de La Rochelle qui élevait seul sa fille handicapée. On lui avait annoncé que, dans le cadre de la réorganisation de son service, il était transféré à Bordeaux. »

    Quant au document lui-même, il ne constitue pas une enquête sur les raisons des suicides d’agents de l’équipement et de l’environnement. Mais il met en exergue les « causes précipitantes » : « Rupture de carrière ou dégradation d’itinéraire professionnel, manque de reconnaissance, épuisement professionnel, conflits éthiques sur la valeur du travail, perte de sens du travail. » Et surtout il livre en conclusion de cette analyse un verdict sans appel : « Il ne faut pas attendre la crise pour agir, il est indispensable de veiller à la promotion du bien-être au travail. »

    Or c’est exactement une politique contraire qui est menée à l’équipement et à l’environnement comme dans toute la fonction publique.

    {{{35000 agents transférés aux départements }}}

    En 2004, les agents de l’équipement, qui forment le gros bataillon des 100 000 employés dépendant du ministère, ont subi la décentralisation. 35 000 d’entre eux ont été transférés aux départements. Et à partir de 2007, avec Nicolas Sarkozy, c’est la révision générale des politiques publiques (RGPP), une politique de réorganisation qui ne répond qu’à un seul objectif : faire baisser la masse salariale dans la fonction publique avec le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partants à la retraite. La loi sur la mobilité adoptée cet été, qui stipule que le fonctionnaire dont le poste serait supprimé et qui refuserait trois propositions d’emploi pourrait être exclu de la fonction publique, constitue pour les salariés une menace supplémentaire. Même s’il se refuse à toute comparaison avec France Télécom, Nicolas Baille, secrétaire adjoint de la fédération CGT, assure « qu’à force de regroupements des directions, les agents du ministère sont dans une spirale de réorganisations des services, avec des mobilités, des mouvements, des déménagements imposés. Au point qu’ils perdent le sens de leur travail ». Et de leur vie ?

    {{Olivier Mayer}}

     

    source: initiative-communiste.fr

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  • Avec comme point de départ le Centre National de traitement des Urgences (EKAB), les salariés grecs de la Santé vont marcher aujourd'hui 10 km pour arriver devant le Ministère de la Santé à Athènes. Ils vont effectuer des arrêts symboliques devant tous les grands hôpitaux athéniens.
    > Cette marche aura lieu simultanément avec la grève de 4 heures (7h00-11h00) qu'effectuent les personnels médicaux et paramédicaux grecs dans les hôpitaux, les centres publics de santé, le Centre des Urgences et les services sociaux ("Providence") pour protester contre la poursuite de l'austérité dans la Santé et l'incurie du gouvernement Tsipras dans le domaine.

    source: France Grèce Solidarité

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  • Brigade Krasucki: les combattants antifascistes contre Daesh témoignent de leur solidarité contre la répression antisyndicale en France (IC.fr-

    Alors que s’ouvrait le procès politique des syndicalistes d’, les messages de solidarité sont parvenus du monde entier. Et notamment depuis le front anti- en Syrie où les combattants de la brigade Henri Krazucki ont posté – via la CGT Cheminot de Versailles –  sur les réseaux sociaux une photo du message de solidarité avec les 15 d’Air France sur les murs de la ville de Manbij tout juste délivrée  de l’occupation par Daesh. La « Brigade Henri-Krasucki » est le nom que se s’est donné un groupe de cégétistes français engagés au sein du Bataillon international de libération du Rojava, qui accueille les volontaires venus de l’étranger pour participer à la lutte révolutionnaire au Kurdistan, et notamment des syndicalistes du syndicats de classe des transports en Grande Bretagne RMT de la brigade Bob Crow. Le bataillon est intégré aux Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance arabo-kurde se battant pour l’instauration du confédéralisme démocratique en Syrie. Elle a pris le nom de Henri Krasucki, leader de la et militant communiste, combattant de la résistance antifasciste au sein des bataillons FTP MOI constitué par le PCF pour libérer les armes à la mains la France de l’occupant nazi.

    Un solide message de solidarité de militants internationalistes et antifasciste, démontrant que la lutte contre le fascisme n’a pas de frontière, et renvoyant aux poubelles de l’histoire les déclarations scandaleuses d’éditorialistes de caniveaux reprenant les propos du MEDEF comparant la CGT à Daesh ou d’un premier ministre autoritaire faisant lui même cette amalgame.  Tandis que certaines multinationales française ont été pris la main de le sac de la collaboration économique massive avec Daesh – tel le groupe Lafargue dont les usines ont continué à tourner sous l’occupation de l’Etat Islamique – et alors que le pouvoir Hollande Valls MEDEF OTAN continue de soutenir politiquement, financièrement et militairement des groupes  terroristes islamistes en Syrie, voila de quoi éclairer les travailleurs en France sur ce que veulent dire en réalité ces propos nauséabonds. Des propos tenus alors que l’Etat d’Urgence sans limite permet au gouvernement la suspension arbitraire des libertés démocratiques, un état d’urgence qui n’empêche aucun attentat mais qui comme l’a dénoncé dès sa mise en œuvre le PRCF ne vise qu’à frapper et réprimer le mouvement social et l’opposition politique à l’euro dictature de l’oligarchie Capitaliste.

    Cette prise de position depuis la Syrie a également eu le mérite sans doute de faire tomber certaine illusion sur les positions de certaines composantes de la direction institutionnelle de la CGT. La Centrale s’est en-effet empressé de publier un stupéfiant communiqué se désolidarisant frontalement de ce témoignage de solidarité en des termes surprenants, dont le souci de préserver la légalité de la CGT ne semble pas être la seule motivation… les mots souligné en gras le sont par nous :

    Démenti de la CGT

    C’est avec stupeur et consternation que la Confédération Générale du Travail et ses militants ont découvert sur les réseaux sociaux une publication d’une brigade, membre du bataillon international de libération, faisant référence à la CGT et à son ancien premier dirigeant Henri KRASUCKI.

    La CGT tient à affirmer que ces individus agissent en leur nom propre et sans aucun mandat d’une organisation de la CGT.

    Non seulement nous réfutons tout lien avec ce groupuscule mais surtout nous condamnons l’utilisation des valeurs de fraternité et de paix entre les peuples qui ont guidé notre ami et camarade Henri KRASUCKI tout au long de sa vie notamment au cours des heures les plus difficiles de sa jeunesse.

    Montreuil, le 28 septembre 2016

    Un communiqué qui a provoqué la consternation sur les réseaux sociaux de nombre de syndiqués de la CGT et au-delà. Montrant qu’une partie de la direction de la CGT – elle qui n’a pas peur de compromettre le mouvement syndical au sein d’une Confédération Européenne des Syndicats directement au service de l’oligarchie capitaliste ou en faisant de sa priorité n°1 l’alliance avec une CFDT poignardant les travailleurs dans le dos – a une perception pour le moins décalée de la réalité.

    Communiqué de la brigade H Krasucky

    Camarades et amis,

    Nous sommes étonnés du démenti qu’a dû fournir la direction de la CGT suite à notre message de soutien aux syndicalistes d’Air France en procès. La photo prise de la ville de Manbij et notre déclaration n’étaient destinés qu’aux camarades en procès pour leur assurer que, même a l’autre bout du monde, ils avaient du soutien, et aucun cas entraîner la CGT dans une quelconque polemique.

    Non ce n’est absolument pas le syndicat qui nous a envoyés combattre en Syrie et ce n’est pas lui qui nous a organisés. Ce n’est pas le but de la CGT. C’est de notre propre chef que nous nous sommes rendu en Syrie pour combattre l’organisation fasciste Daech au côté du peuple kurde.

    C’est ici même que nous nous sommes rendus compte que nous étions plusieurs à être syndiqués à la CGT, ce qui a renforcé notre lien, et c’est simplement de camarades à camarades que nous avon voulu apporter notre soutien aux syndicalistes en procès.

    Même d’ici nous pouvons suivre l’actualité de notre pays et nous sommes fiers du travail effectué par la CGT, particulièrement lors des dernières grèves contre la loi Travail. Cependant nous n’avons aucun droit à nous exprimer au nom de la CGT. Nous nous excusons auprès de nos camarades si cela les a entraînés dans une polémique.

    Cependant nous souhaitons répondre ceci à la direction de la CGT :

    • tout d’abord nous ne pouvons être considérés comme un « groupuscule » car nous ne sommes pas une organisation politique,
    • ensuite nous avons choisi le nom du camarade Henri Krasucki pour notre Brigade (ou takim ici) car nous pensons notre combat dans la continuité du sien. Internationaliste il a combatu l’occupant nazi en France dans les rangs des FTP-MOI, puis a continué son combat au sein du Parti communiste et à la direction de la CGT pour défendre les droit des tavailleuses et des travailleurs. Ses valeurs de fraternité et de paix, nous les portons ici contre l’organisation fasciste Daech et pour la des peuples de Syrie écrasés par tant d’années de guerre.

    Durant la guerre d’Espagne ce sont par centaines que l’on pouvait compter les membres de la CGT partis combattre le franquisme aux côtés des républicains espagnols.

    Nous continuons leur combat.

    brigade Henri-Krasucki

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  • Le gouvernement « de gauche » SYRIZA-ANEL a attaqué avec des gaz lacrymogènes une grande manifestation des retraités

    Le gouvernement a « accueilli » la grande manifestation des retraités tenue à Athènes le 03/10/2016 avec des matraques et des gaz lacrymogènes de la police.

    Les retraités, qui protestaient contre la nouvelle réduction de leurs pensions, cette fois implémentée par le gouvernement SYRIZA-ANEL, ont exigé le retrait des fourgons de police bloquant leur marche, et aussi une réunion avec le Premier ministre, A. Tsipras. La police cependant « a répondu » à cette demande en tirant des gaz lacrymogènes et en utilisant leurs matraques pour disperser le rassemblement.

     

     

    Le gouvernement « de gauche » SYRIZA-ANEL a attaqué avec des gaz lacrymogènes une grande manifestation des retraités

    Le gouvernement « de gauche » SYRIZA-ANEL a attaqué avec des gaz lacrymogènes une grande manifestation des retraités

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    Le gouvernement « de gauche » SYRIZA-ANEL a attaqué avec des gaz lacrymogènes une grande manifestation des retraités

    Christos Katsotis, député du KKE, a assisté à la mobilisation et a protesté intensément auprès des forces de police contre leur attaque visant les retraités.

    Le KKE, le PAME et des dizaines de syndicats de tous les coins du pays ont publié des déclarations dénonçant l'attaque. Comme la déclaration du Bureau de presse du CC du KKE mentionne entre autres choses: «le gouvernement SYRIZA-ANEL a montré son vrai visage en ordonnant l'attaque, avec la police anti-émeute et des gaz lacrymogènes, contre les retraités qui manifestaient contre les réductions de leur pensions et demandaient de rencontrer le Premier ministre. Encore une fois, il a été prouvé que la mise en œuvre de la politique anti-ouvrier-antipopulaire va de pair avec la répression et l'autoritarisme contre les travailleurs, les couches populaires qui revendiquent leurs droits ».

    Le gouvernement « de gauche » SYRIZA-ANEL a attaqué avec des gaz lacrymogènes une grande manifestation des retraités

    Le gouvernement « de gauche » SYRIZA-ANEL a attaqué avec des gaz lacrymogènes une grande manifestation des retraités

    source: fr.kke.gr (4/10/2016)

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