• Mercredi 12 octobre 2016, la chaine de télévision TF1 a choisit de diffuser quelques extraits d’une interview accordée par le président russe . Une interview intervenant alors qu’une intense campagne de bourrage de crane a lieu en ce moment, pour masquer le soutien des Etats Unis et de l’Axe euro atlantique dont le gouvernement français aux terroristes islamistes qui mettent à feu et à sang la et l’Irak, sans oublier les attentats frappant la France. Une campagne de bourrage de crane du partie de la guerre, de l’impérialisme, qui menace la paix mondiale.

    Voici la vidéo intégrale de l’interview publiée par LCI, pour que chacun se fasse son opinion.

    Plusieurs questions, dont les réponses auraient été fort gênantes dans le concert de de guerre qui sature les ondes en France ont été coupées par TF1 :

    • Vladimir Poutine dit savoir qui a frappé le convoi humanitaire près d’Alep, et il dit que ce serait un groupe terroriste et que les États-Unis seraient au courant…
    • Il explique pourquoi la n’est pas responsable de la crise migratoire que l’Europe a subie, en réponse à ces nouvelles idées circulant dans des médias occidentaux depuis quelques temps.
    •  Il dévoile une proposition ridicule qui a été faite à la Russie pour protéger la route avec des soldats russes ou le convoi humanitaire passera. Alors que les Etats Unis ont refusé de participer à la protection des civils
    • Il revient sur le dernier cessez-le-feu en Syrie, il explique pourquoi et par qui, selon lui, il n’a pas été respecté.

    Autant de points qui mériteraient surement des explications du coté de l’Elysée et du Quai d’orsay. Il est vrai que le ministre de l’intérieur de Hollande , Laurent Fabius avait déclaré que « Al Nosra (al qaida) fait du bon boulot ». Et que Hollande décore les dictateurs du Golfes, en grande pompe à l’Elysée tout en trépignant auprès de Obama pour bombarder Damas !

    Voici les réponses de V Poutine transcrite par le média russe francophone spuntik.fr

    « Nous ne pouvons pas permettre aux terroristes de faire des populations un bouclier humain »

    Pour décrire l’ampleur des atrocités aujourd’hui, le président russe a tenu à rappeler entre autres une frappe contre un hôpital deMédecins sans frontières en Afghanistan, puis une frappe plus récente au Yémen.

    « Maintenant, concernant l’aspect humanitaire autour d’Alep. Est-ce que nous avons donc oublié comment l’aviation américaine avait frappé un hôpital en Afghanistan en tuant notamment le personnel de Médecins sans frontières ? Des centaines de personnes,d’invités à des fêtes de mariage, ont été supprimées en Afghanistan. Et aujourd’hui qu’est-ce qui s’est passé au Yémen ? Une seule frappe et 170 personnes tuées et 500 blessées lors d’une cérémonie funèbre », a fustigé M. Poutine.

    « Partout où ont lieu les combats, malheureusement les personnes absolument innocentes meurent et souffrent. Mais nous ne pouvons pas permettre aux terroristes de faire des populations un bouclier humain et ne pouvons pas leur permettre de faire chanter le monde entier lorsqu’ils prennent quelqu’un en otage, lorsqu’ils tuent, lorsqu’ils décapitent », a-t-il poursuivi. « Si nous voulons mener le combat contre le terrorisme jusqu’au bout, il faut les combattre et non pas se laisser mener par la bride, ne pas s’incliner et ne pas reculer »

    Sur les responsabilités de la fin du cessez le feu en Syrie

    « Tout récemment, nous nous sommes mis d’accord sur le fait qu’un cessez-le-feu serait déclaré, sur un jour D comme disaient nos amis américains. J’ai insisté pour qu’ils résolvent d’abord le problème de séparation du Front al-Nosra et des autres terroristes de la partie saine de l’opposition et qu’après ça, on décrète un cessez-le-feu », a commencé le président. Pourtant, les États-Unis ont affrimé qu’il fallait d’abord déclarer un cessez-le-feu et qu’après ils allaient résoudre le problème de séparation entre les terroristes et les non-terroristes. « Finalement, nous avons accédé à leurs désirs, nous avons accepté et le 12 septembre a été décrété jour de silence, d’arrêt des combats. Mais le 16 septembre, l’aviation américaine a frappé l’armée syrienne en faisant 80 morts ».

    La frappe de la coalition internationale dirigée par les USA et le soutien US à Daech

    « Au même moment, tout de suite après la frappe aérienne, Daech — là il s’agit déjà de Daech — est passé à l’offensive sur ce tronçon-là. Nos collègues américains nous ont dit que c’était une frappe par erreur. Mais cette erreur a conduit à la mort de 80 personnes. C’est la première chose. Et la deuxième chose, c’est que c’est peut-être aussi par hasard que Daech est passé à l’offensive tout de suite après ces frappes », a fait remarquer M. Poutine. En même temps, au niveau le plus bas, au niveau opérationnel, un militaire américain a raconté qu’ils avaient préparé cette frappe pendant plusieurs jours. Comment est-ce qu’ils ont pu frapper par erreur s’ils l’avaient préparé pendant plusieurs jours ?, s’est interrogé le président. « Nos accords de cessez-le-feu ont donc été compromis. Qui les a compromis ? Est-ce que c’est nous ? Non ».

    Le blocage de l’aide humanitaire par les terroristes islamistes soutenus par l’Axe euro atlantique

    « Nous tous, en revenant à Alep, parlons de la nécessité de faire passer les convois humanitaires. Tout le monde essaye de nous convaincre qu’il faut le faire. Mais il ne faut pas nous convaincre, nous sommes du même avis, nous pensons qu’il faut organiser un convoi humanitaire. Mais comment le faire ? Il n’y a qu’une seule route que les convois doivent emprunter. D’un côté il y a des combattants, de l’autre les forces de l’armée syrienne. Nous savons déjà qu’il y a eu une provocation, qu’un de ces convois a été frappé, et nous savons au juste que ça a été fait par un des groupes terroristes »

    source: initiative-communiste.fr

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  •  Mobilisation ce samedi contre les traités de libre échange. Des rassemblements ont eu lieu dans 4 villes bretonnes, Rennes, Saint-Malo, Guingamp et Quimper. Quimper où 200 personnes ont manifesté leur opposition à la signature de ces traités : le Tafta avec les Etats-unis et le Ceta avec le Canada.

    Par Krystell Veillard-le 15/10/2015-18h 35

    Tafta ou Ceta, ces accords de libre échange suscitent des oppositions (F3-Bretagne-15/10/2016)

    De Quimper à Berlin, de Rennes à Bruxelles, des dizaines de milliers de personnes battent le pavé depuis trois ans pour que les traités TAFTA, entre l'Europe et les Etats-Unis, ou CETA, entre l'Europe est le Canada, ne voient pas le jour. Supprimer les barrières douanières, niveler vers le bas les normes sanitaires et les règles sociales et environnementales dans les domaines aussi divers que l'alimentation, la santé ou l'énergie revient pour les manifestants à privilégier le marché au détriment des citoyens. Le principe de précaution n'y est par exemple pas appliqué.

    Des traités entre l'Europe et l'Afrique

    D'autres traités de libre-échange sont négociés entre l'Europe et l'Afrique. Pour ce paysan, ces traités nord-sud sont d'autant plus iniques que les agricultures des pays occidentaux sont largement soutenues par l'économie de leurs états, créant une distorsion de concurrence.

    Une opposition européenne à ces traités de libre-échange

    Plus de 3 millions d'européens ont signifié leur opposition à cette logique concurentielle et au TAFTA. Quant au CETA, c'est aujourd'hui la Belgique, suite au vote des Wallons, qui ne pourra signer l'accord commercial entre l'Europe et le Canada, signature qui était initialement prévue mardi prochain.

    Le reportage à Quimper (29) de Chloé Tempérau et Carole Colliné


    Quimper : manif contre les accords Tafta

    Interviews :
    - Annie Morel, Collectif Stop TAFTA Morlaix
    - Michel Beucher, Collectif Stop TAFTA Concarneau
    - Jean-Claude Balbot, Collectif pour la souveraineté alimentaire

    source:  france3-bretagne

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  • Quimper:Tafta-Ceta. Ils disent non aux deux traités  (LT 16/10/2016) Un boulet a été lancé contre le mur qui représente tous les risques que font peser les deux traités de libre-échange.

     
    Plus d'une centaine de personnes étaient rassemblées hier matin, vers 11 h, place Terre-au-Duc, à l'appel du collectif Stop Tafta-Ceta. Du nom des deux traités de libre-échange qui suscite de nombreuses craintes.
     
    Sous une pluie battante, les diverses sensibilités représentées dans le collectif (Attac, Ensemble ! Solidaires, EELV, PCF, NPA...) ont, à l'occasion de prises de parole, évoqué à travers différents thèmes les dangers que représente pour eux la signature de ces deux traités, le traité de libre-échange avec le Canada (Ceta) et le traité de libre-échange avec les États-Unis (Tafta).
     
    Des craintes tous azimuts
     
    Les opposants estiment ainsi que « si le Ceta passe, l'accord de Paris sur le climat trépasse ». Ils considèrent ainsi que l'objectif de limiter le réchauffement planétaire ne pourra pas être respecté « si l'on continue à extraire et à importer massivement du pétrole issu des sables bitumineux du Canada ». Accepter le Ceta serait aussi, selon le collectif, « engager sur la mauvaise voie le modèle agroalimentaire européen » en encourageant « une agriculture industrielle, très émettrice de gaz à effet de serre ».
     
    Autres conséquences redoutées, « la fin de l'accès légal aux soins de santé, de l'égalité des chances à l'école, de l'accès aux lieux culturels » et donc des répercussions sur les services publics et l'emploi. « Ce que nous promet ce projet de Ceta, c'est tout simplement la soumission insupportable de nos sociétés au talon de fer du capitalisme mondialisé », insiste le collectif qui redoute, malgré l'opposition de certains gouvernements, que le Ceta soit approuvé le 18 octobre prochain.
     
    Quelques jeunes étaient présents hier matin pour manifester leur opposition au projet. Antoine, 30 ans, surveillant dans l'Éducation nationale, craint que la signature de ces accords permette « aux États-Unis et au Canada de faire chez eux des produits d'origine contrôlée sans respecter les normes européennes et en utilisant des OGM. Des produits qui seraient ensuite vendus en France sans que l'on sache dans quelles conditions ils ont été fabriqués ». À ses côtés, un Quimpérois s'élève aussi contre les arbitrages privés qui donneront « des droits exceptionnels aux multinationales » au détriment des États.

    source: letelegramme.fr
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  • PRCF-INFO LUTTES

    octobre 2016

    PRCF-INFOLUTTES n°41 (octobre 2016)

    Présidentielles un vrai programme pour les travailleurs

    Une ribambelle d’hommes et de femmes  politiques de droite, d’extrême droite, ou de la fausse gauche et vraie droite  (PS) , prennent le départ  pour la course à l’Élysée.

    A les écouter ou à les lire, Leur seul argument pour nous convaincre de voter pour eux c’est la poursuite de leurs politiques uniquement tournée vers le grand patronat à savoir :

    Pour la droite :

    En ce qui concerne les LR

    +Une baisse des prélèvements obligatoires de 28 milliards d’euros, ciblée en majeure partie sur les entreprises. La réduction des cotisations sociales famille de 10 milliards. Et l’âge légal de la retraite à 65 ans,  rattachés dès 2018, aux régimes de retraite privés pour les nouveaux embauchés de la fonction publique.

    +En complément des  40 milliards de cadeaux de Hollande au MEDEF, la droite envisage une baisse massive des « charges » sociales dès juillet 2017 avec une enveloppe de 34 milliards d’euros.

    +Remplacer les 17 milliards du crédit impôt compétitivité emploi (CICE) par une baisse permanente des cotisations patronales avec le  doublement du montant sur les bas salaires.

    +Baisse du RSA.

    +…

    En ce qui concerne le PS pour le futur, il préconise de « faire de la France la première Nation référence de la nouvelle révolution technologique et industrielle » et le « leader européen du numérique » en s’engageant dans une économie de la qualité de la production et des relations sociales ».« « Il lui faudra être pionnière en innovation, au plan économique et au plan social : nous avons à inventer une protection efficace dans ce monde de l’immatériel »(*), Du blablabla, rien que du blablabla ! Pour les actes, on a vu (casse des retraites avec la réforme Ayrault, liquidation de l’hôpital et de l’enseignement public avec la loi santé et la réforme du collège, ANI, Loi Macron, …) c’est la même eau que ce que propose les LR. Et pour cause, c’est la même déclinaison des ordres données par la Commission Européenne, définissant une politique exclusivement au service des multinationales, du grand patronat, des banquiers et marchés financiers.

    Le PRCF lui fait des propositions répondant aux aspirations des travailleurs, portées par les luttes (cliquez ici pour lire le programme candidat)

    +Pour produire en France et créer des emplois, les secteurs-clés de l’économie (banque, assurance, grandes entreprises industrielles et commerciales, infrastructures,) doivent être nationalisés sans indemnités pour le grand capital. Reconstruction du secteur public financier et industriel pour planifier la relance dans le respect du salarié, de l’environnement, du consommateur….

    +Abaisser l’age de la retraite à 60 ans avec  suppression des décotes.

    +Retour au 1 % patronal pour le logement social.

    +Abrogation des lois antisociales dictées par Maastricht.

    +Augmentation des petits et moyens salaires, des pensions et des indemnités chômage.

    +Abolition de la loi El Khomri et renforcement des droit sdes travailleurs pour garantir et améliorer les conventions collectives et les statuts.

    +Garantir le droit d’organisation et d’expression des partis politiques sur le lieu de travail.

    +Élargir les attributions économiques et sociales des Comités d’entreprises, donnant aux salariés un droit de contrôle effectif sur les orientations, le fonctionnement, les résultats et les comptes de l’entreprise où l’État détient des actions (EDF, Engie (ex-GDF Suez,) Renault, Airbus, Safran , Thales PSA Peugeot Citroën, etc.

    +Donner aux salariés de ces entreprises les moyens de participer à l’élaboration des plans et à la surveillance de leur exécution.

    +Mettre fin à la criminalisation de l’action syndicale, et assure le respect des droits des travailleurs.

    +Interdire de licencier les délégués syndicaux ;

    +Donner tous les moyens à  l’inspection du travail nécessaire à son développement de manière à lui permettre d’effectuer réellement toutes ses missions et de prendre en considération tous les conflits salariés-employeurs.

    +Garantir le droit de grève avec abolition de tous les textes de loi y portant atteinte ou lui imposant des limitations.

    +Prononcer l’amnistie pour tous les travailleurs et syndicalistes condamnés et abandon des poursuites pénales à l’occasion de la bataille contre la loi travail et la réintégration de tous les travailleurs qui ont été licenciés à l’occasion d’action syndicales ( Goodyear, Air France etc, etc.)

    +…

    Tout ce programme ne peut évidemment pas se faire dans cette Union européenne crée par les capitalistes pour les capitalistes. Il faut que les travailleurs prennent conscience qu’il n’y aura aucune avancée progressiste en France, et à fortiori aucune relance effective du combat révolutionnaire pour le socialisme, si l’on hésite devant la Franche Rupture avec l’Europe Capitaliste Supranationale à l’initiative des Travailleurs ( FRECSIT).

    La souveraineté nationale ne se négocie pas, elle se prend : sortie rapide de la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN, par la porte populaire, celle du progrès social, de la démocratie et de la solidarité internationaliste, faisant place aux travailleurs

    La commission Luttes du PRCF

    (*) déclaration du 1er secrétaire du PS. 

    _____________________________________________________________________

    Les grèves en cours

    quelques exemples des nombreux mouvements de grèves partout en France. N’hésitez pas à compléter en commentaires

    +Grève nationale des psychologues

    +Grève à La Poste à Beauvais

    +Grève à l’EHPAD Rives d’Ode à Carcassonne

    +Grève dans 15 bureaux de Poste du GardGrève des facteurs des Landes

    +Grève au magasin Babou de Bagnolet

    +Grève chez Cotrans à Grande-Synthe

    +Grève chez Pommery à Reims

    +Grève du nettoyage des HLM de GennevilliersGrève à la mairie de Biguglia

    +…

    Revue de presses des luttes :

    En Moselle, l’usine Smart passe officiellement aux 39 heures payées 37

    Démonstration de ce qui attend tous les travailleurs avec la Loi Travail, l’usine automobile Smart d’Hambac est passé au 39 h payé 37, et même en réalité 35. De fait, l’usine était déjà passé au 37 h, avec une augmentation de salaire ne compensant pas les heures supplémentaires.

    Le patronat c’est appuyé sur un referendum consultatif- une mesure mise en place pour toutes les entreprises avec la Loi Travail – pour faire passer cette diminution du salaire horaire, avec un vote reposant sur le chantage à l’emploi. Cette réduction du salaire horaire et augmentation du temps de travail hebdomadaire concerne les ouvriers depuis le 30 septembre à minuit. Les cadres qui ont permis à la direction de l’entreprise d’emporter le résultat du referendum ne seront concernés par une réduction des jours de RTT que début 2017. Si 74% des cadres et agents de maitrises avaient voté oui, 61% des ouvriers s’étaient opposés à la casse des salaires. Diviser pour mieux régner. La direction s’est engagé – mais on sait bien ce que valent ce genre de promesses – à ne pas supprimer d’emplois pendant 3 ans.

    La CGT et la CFDT – majoritaires dans l’entreprise – ont mis leur véto à ce projet patronale. Mais le chantage à l’emploi s’est poursuivi – en pleine lutte de classes lancée par l’UE et conduite par le gouvernement Valls avec la Loi Travail – la direction faisant signer individuellement des avenants aux contrats de travail des salariés. On se doute de la façon dont le patronat a arraché ces signatures.
    JBC pour www.initiative-communiste.fr

    A lire également sur ce sujet : SMART Hambach : par la terreur, les patrons augmentent le temps de travail, diminuent les salaires !

    Alphacan : 92 postes vont être supprimés

    Un nouvel exemple de dépeçage d’une entreprise industriel : le capitalisme est l’ennemi de la production !

    Le site de Gaillac (Tarn) va perdre plus de deux tiers de ses effectifs. /
    En juillet dernier, les représentants syndicaux CGT craignaient déjà les annonces qui pourraient être faites lors du comité central d’entreprise (CCE) d’Alphacan. Installée à Gaillac et spécialisée dans les menuiseries PVC, la société emploie sur le site tarnais plus de 130 salariés. Leur inquiétude était fondée. Le CCE qui s’est tenu hier matin a fait l’effet d’un coup de massue. L’entreprise gaillacoise va perdre 92 postes soit plus des deux tiers de l’effectif.
    «Optimiser les activités»
    Pour la direction d’Alphacan France, il s’agit d’un «plan de relance industrielle qui vise à organiser sa production, maintenir ses trois sites et optimiser les activités de chacun d’entre eux». Pour le syndicat et ses représentants, c’est un véritable démantèlement de l’entreprise qui pourrait aller jusqu’à la fermeture du site.
    Alphacan France possède trois sites de production (Gaillac, Chantonnay et Sablé-sur-Sarthe) pour 280 salariés. Avec ce plan, Olivier Benferhat, son PDG, veut «réduire les coûts, optimiser les process et spécialiser les sites».
    Jusqu’à présent Gaillac, où se trouve le siège social de l’entreprise, conservait une activité d’extrusion du PVC (fabrication de fenêtres) et une activité de plaxage (décoration). Le projet est de regrouper l’extrusion à Sablé-sur-Sarthe pour ne conserver que le plaxage à Gaillac. «Avec le départ de l’extrusion , c’est aussi les services annexes comme la maintenance ou l’outillage qui s’en vont», indique un élu CGT du CCE. D’où la disparition de 92 postes. Il ne restera plus qu’une quarantaine de postes entre l’administratif et la vingtaine de salariés à l’activité plaxage.
    Chronique d’une mort annoncée
    Un pôle «recherche et développement» serait installé à Gaillac mais la direction n’a pas donné d’effectifs.
    Pour les délégués syndicaux, c’est la chronique d’une mort annoncée. «Gaillac était le site le plus important. On va se retrouver avec un petit effectif salarié sur un terrain de 10 ha.»
    Pour combien de temps ? Alphacan était un fleuron de l’industrie gaillacoise. On a compté plus de 250 salariés il y a 20 ans. Le personnel est abattu. On les informe au fur et à mesure que les équipes arrivent.».
    Pour les syndicats, cette situation est en grande partie liée à «l’incompétence des dirigeants qui se sont succédé». Le groupe dont les effectifs à travers le monde ont atteint plus d’un millier de salariés est passé, ces dernières années, dans les mains de fonds de pension. Il est actuellement propriété du fond OpenGate, un champion de la chimie qui a repris Kem One en 2013 au financier américain Gary Klesh. Les syndicats ont toujours dénoncé les gestions financières de ces fonds.
    Cette nouvelle restructuration est la plus lourde de conséquence pour le site de Gaillac. On ne connaît pas encore la façon dont les 92 postes seront supprimés et les propositions qui seront faites aux salariés. Des débrayages sont annoncés.

    Hôpital d’Albi: la CGT dénonce la suppression de 20 lits du service de soins et de réadaptation

    Le syndicat annonce des actions dans les jours à venir.
    Le syndicat CGT de l’hôpital d’Albi s’inquiète de la suppression du service de soins et de réadaptation de l’hôpital (SSR). «La direction a convoqué les agents du SSR pour leur annoncer que le CH Albi se débarrassait des 20 lits de son service de soins et de réadaptation au profit du centre de rééducation de l’UMT à Albi. Ce qui signifie que l’offre de soins publique en moyen séjour disparaîtra du bassin albigeois» s’indigne le syndicat. La CGT appelle à une mobilisation «pour continuer d’accueillir des personnes fragilisées et vulnérables et de leur proposer une prise en charge de qualité.» Le transfert de ces lits en secteur privé aura pour conséquences selon le syndicat, une «sélection de patients» qui seront soumis à la nouvelle tarification à l’activité. La CGT indique avoir écrit à la ministre de la Santé et à l’ARS (Agence régionale de santé). Elle a aussi lancé une pétition en ligne (sur change.org) et sur papier intitulée: « Fermer des lits, c’est supprimer des vies ».

    22.000 postes supprimés dans les hôpitaux d’ici fin 2017

    Le plan d’économies pour les hôpitaux révélé vendredi par « Challenges » est de 3 milliards d’euros sur trois ans.
    Le budget des hôpitaux jusqu’en 2017 s’annonce serré-serré : quelque trois milliards d’euros d’économies sont prévues, dont 860 millions issus de la « maîtrise de la masse salariale », ce qui doit se traduire par la suppression de 22.000 postes, soit 2% des effectifs.
    Le ministère de la Santé ne communique pas vraiment sur le sujet, évoquant « non pas une réduction des dépenses mais une évolution maîtrisée de l’augmentation des dépenses » mais « Challenges », qui a publié l’information vendredi, a pu consulter le document interne qui détaille cette « évolution maîtrisée ».
    Trois milliards sur trois ans, ce n’est pas rien. Dans le détail, 1,2 milliard d’euros doit être économisé grâce à une mutualisation des achats des hôpitaux et une obtention de meilleurs tarifs auprès des fournisseurs. Une baisse de prix des médicaments doit par ailleurs permettre de dégager 350 millions d’euros, alors que des rapprochements entre hôpitaux voisins doivent permettre d’économiser 450 millions d’euros.
    Non-remplacements des départs à la retraite
    On trouve aussi dans ce document le développement de la chirurgie ambulatoire, c’est-à-dire sans nuit passée à l’hôpital, pour une économie de 400 millions ou la réduction des durées d’hospitalisation pour 600 millions d’euros.
    Mais le sujet vraiment explosif, c’est bien cette fameuse « maîtrise de la masse salariale » grâce à la suppression de 22.000 postes pour une économie de 860 millions d’euros. Cette réduction de la masse salariale – puisque c’est ainsi que ça s’appelle vraiment – ne se fera bien entendu pas par des licenciements. Comme cela se fait souvent, il s’agira essentiellement de non-remplacements des départs à la retraite. Mais n’oublions pourtant pas qu’au passage, des vacataires intérimaires pourront, eux, se voir remerciés.

     

     
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  • Communiqué de la Commission Internationale du PRCF.

    OURAGAN SUR CUBA : DÉGÂTS MAIS PAS UN SEUL MORT.(PRCF

    Une fois encore Cuba est exemplaire.  Face à un ouragan d'une violence inouïe, l'organisation de la société socialiste a évité le pire c'est-à-dire la mort d'habitants de l'île . Dans le même temps, et c’est terriblement attristant, le même ouragan a semé la mort à Haïti, l’un des pays capitalistes les plus pauvres et opprimés au monde, et dans le Sud des États-Unis, le pays capitaliste le plus riche du monde.

    Ce sont des mesures préventives, des structures de protection, des mobilisations citoyennes qui évitent ces morts. C'est l'ensemble de la société socialiste, égalitaire et solidaire qui permet ce résultat.

     Bien entendu cette réalité est occultée par nos médias par anticommunisme . 

    Reste que l'ouragan a provoqué d'énormes dégâts matériels et que notre solidarité doit s'exprimer aussi dans ces circonstances.

    Le PRCF organise donc une collecte auprès de ses militants et amis de Cuba pour aider nos frères cubains.

    La somme collectée sera confiée à l'Ambassade de Cuba. Adressez vos chèques au

     PRCF - 8 rue du Clos Lapaume - 92220 - BAGNEUX   ! précisez " solidarité cuba" !

    Et que vive Cuba socialiste !

     

    Le 14/10/2016

     
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  • Alain Le Corre, Anne-Marie Guillermou, Marie Le Berre et Isabelle Le Guillou, nouvelle secrétaire générale du syndicat.

     
    Isabelle Le Guillou a été élue secrétaire générale de la CGT des activités télécom et postale (FATP) du Sud-Finistère, hier, lors du deuxième et dernier jour du congrès du syndicat qui s'est tenu à Kernévez. Après le décès brutal de son prédécesseur, Alain Le Berre, en début d'année, « sa candidature a fait consensus », a indiqué Alain Le Corre, responsable des finances. Quadragénaire, Isabelle Le Guillou est originaire du nord-Finistère. Factrice à Pont-l'Abbé, elle est entrée à La Poste il y a six ans. Le syndicat a élu une jeune militante puisqu'Isabelle Le Guillou n'est adhérente au syndicat que depuis deux ans.
     
    source:  letelegramme.fr
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  • Ce film a reçu le label « centenaire » délivré par la Mission du centenaire de la première Guerre mondiale.

    Raconté grâce à de nombreux documents inédits, issus des archives officielles et privées "Les Mutins de La Courtine" nous dévoile un épisode méconnu de la Première guerre mondiale, celui des soldats du Corps Expéditionnaire Russe engagés aux côtés des Français, victimes encombrantes de l’histoire qui osèrent se révolter contre l’ordre guerrier. Une épopée romanesque au coeur de la guerre alors que la Russie se libérait du tsarisme pour basculer dans la révolution bolchévique. Retirés du front, regroupés au camp de La Courtine dans la Creuse, certains de ces soldats accueillis en héros mourront en mutins

    Les mutins de la CourtineFrance 3 Limousin / Leitmotiv Production

    En Février 1916, un accord conclu avec la France aboutit à l'envoi des  20 mille premiers combattants russes pour affronter l'armée allemande. Ils seront entre 40 et 50 000 au total. Courageux, travailleurs, disciplinés, ces soldats sont de bons gars qui ne reculent devant aucun sacrifice. Nous sommes au cœur de la 1ère Guerre Mondiale mais une autre page de l'Histoire est en train de s'écrire en Russie. En Février 1917, la révolution éclate et le Tsar Nicolas II abdique. Un gouvernement provisoire est constitué et il souffle comme un air de liberté, y compris jusque dans les rangs des moujiks présents sur le front français. Ils sont de plus en plus nombreux à contester l'autorité de leur hiérarchie.

    De la chair à canon

    C'est l'offensive "Nivelle" qui va être le déclencheur d'un mouvement de contestation, qui va mettre le feu aux poudres. Cette offensive du Chemin des Dames va coûter la vie à 30 mille soldats français et 5000 Russes de la 1e et de la 3e brigade : les survivants veulent rentrer au pays. "Sur cette photo... mon grand-père, raconte Eric Molodtzoff, il a été blessé en avril 1917 lors de l'offensive Nivelle. Touché à l'épaule, il a été évacué sur Saint-Malo. Pendant sa convalescence aura lieu la mutinerie de la Courtine. Il n'y aura pas participé directement, mais je me suis pris dans le jeu de l'enquête, j'ai découvert que l'histoire officielle a jeté aux oubliettes la révolte des soldats russes."

    Vers la mutinerie

    La première brigade russe est décimée. La révolte gronde. Les soldats veulent rentrer chez eux, profiter de la liberté récemment acquise dans leur pays. Ils ne se reconnaissent plus dans la discipline dans laquelle ils ont été forgés. La propagande pacifiste parvient jusqu'à eux et la France craint alors une "contagion" dans ses propres troupes. Il faut alors éloigner les "mauvais esprits"… La 1e brigade doit être cantonnée : ce sera dans la Creuse.

    Plus de 10 mille hommes débarquent donc le 26 juin 1917  dans le camp militaire de La Courtine. Rapidement, ce camp devient un site autogéré par des soldats à bout. Ils refusent de rendre leurs armes.  Le 16 septembre, l'armée française et le commandement russe passent à l'action pour museler les mutins et obtenir leur reddition : 3 jours de bombardements, 9 morts et 49 blessés. Les hommes de la 1e brigade se rendent. Les deux brigades 1e et 3e sont dissoutes.

    "A ce moment-là, trois choix sont offerts aux survivants, raconte Eric Molodtzoff, rejoindre le front, intégrer des compagnies de travail à l'arrière… et pour les réfractaires, une déportation en Algérie (…) mon grand-père ira casser des cailloux dans une carrière à Lure…."


    les Documentaires en Limousin

    .

    Réalisation : Pierre Goetschel
    Coproduction : France Télévisions / France 3 Limousin / Leitmotiv Production
    Avec le soutien de : la Région Limousin, en partenariat avec le C.N.C., la Procirep et l’Angoa
    En savoir +
    lacourtine1917

    source: france3-limousin

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  • Le 15 septembre 2012, l’association la Libre Pensée 23 a inauguré dans le cimetière de la Courtine (23) une stèle sur laquelle est inscrit en russe « À bas la guerre ! ».

    Pendant l’été 1917, alors que la révolution russe a commencé, l’armée française écarte du front quelques 10 300 soldats russes venus combattre dans les tranchées. Ces soldats réclament leur retour au pays.

    Cantonnés au camp militaire de la Courtine, les mutins refusent de rendre leurs armes et s’organisent en soviet. Après plusieurs semaines de négociations, l’armée française bombardera le camp militaire jusqu’à la reddition des soldats.

    Une histoire dans l’Histoire qui refait surface…presque un siècle après les faits.

    Extrait du Magazine du plateau 205, !" d'octobre 2012

     

     

    source: https://vimeo.com/52186928

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  • COMMUNIQUE DE L'ARC29-PRCF

     

    STOP TAFTA, STOP CETA C'EST STOP UE ! (ARC29/PRCF)

     

    STOP TAFTA, STOP CETA

    C'EST STOP UNION EUROPEENNE !


    Dès le début, les négociations du TAFTA (le Grand Marché Transatlantique Etats Unis d'Amérique-Union Européenne) ont suscité des inquiétudes en raison de l'opacité qui les entourait. Cette inquiétude a fait place à l'hostilité quand les premières fuites ont laissé entrevoir les conséquences de la ratification d'un tel traité : fin de l'interdiction de l'exploitation des gaz de schiste, fin de l'interdiction du boeuf aux hormones et du poulet à l'eau de javel, mise en concurrence et disparition à court terme des éleveurs européens avec les gigantesques fermes-usines d'outre-atlantique etc...

    A l'approche des élections on observe un changement de posture du gouvernement français. Ceux qui approuvaient le processus de négociation annoncent qu'ils ne le soutiennent plus. Cette annonce hypocrite n'a évidemment pas le pouvoir d'interrompre la poursuite du processus d'adoption du traité puisque c'est la Commission Européenne seule qui décide.

    Dans le même temps le Premier Ministre Valls qui est en visite officielle au Canada annonce que la France va signer le CETA , l'Accord économique et Commercial Canada-Union Européenne. Cet Accord en tout point similaire au TAFTA, institue de fait un Grand Marché Transatlantique : de très nombreuses multinationales étasuniennes sont en effet implantées au Canada.

    Au delà de l'opération de communication gouvernementale la lutte pour stopper TAFTA et CETA doit se poursuivre, la solution durable nécessite de stopper l'Union Européenne, d'en sortir et de restaurer les souverainetés des Peuples d'Europe. C'est pourquoi les communistes de l'ARC29/PRCF (Association pour la Renaissance Communiste en Finistère/ Pôle de Renaissance Communiste en France) appellent les salariés et la population du Finistère a se joindre à la manifestation départementale « Stop TAFTA/CETA » samedi 15 octobre 2016-11 heures-Place Terre-Au-Duc à Quimper.

    Le 14/10/2016

     

     

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  • Les enseignants de l’établissement régional d’enseignement adapté Louise-Michel, à Quimper (Finistère), réclament une solution.

    Depuis la rentrée, les élèves de 4e et 3e de l’Établissement régional d’enseignement adapté Louise-Michel, à Quimper (Finistère), sont privés d’heures de français, d’histoire-géographie et d’anglais. Les professeurs réclament une solution.

    « Depuis la rentrée, il y a un poste et demi d’enseignant non pourvu à l’Établissement régional d’enseignement adapté Louise-Michel. L’établissement accueille des élèves en difficulté. Des élèves qui ont besoin et à qui l’on donne moins », dénonce Sabrina Manuel, co-secrétaire départementale du SNUIpp-FSU, principal syndicat des enseignants du primaire.

    Le poste est celui d’un enseignant actuellement en congé de formation, « une absence prévue bien avant septembre », souligne Sabrina Manuel. Le demi est un poste non affecté d’enseignant éducateur à l’internat. Cela se répercute sur les quotas d’heures de cours des élèves des deux classes de 4e et des deux classes de 3e. D’après le syndicat, ils sont privés de cours de français, d’histoire-géographie et d’anglais.

    Heures supplémentaires

    Un manque qui influe aussi sur la vie scolaire, avec des parents qui s’interrogent et des professeurs qui doivent ajouter des heures à leurs emplois du temps. « La chef d’établissement a déjà utilisé toutes les heures d’astreinte », souligne l’une des enseignantes.

    « Nos demandes sont entendues mais la directrice de l’inspection académique nous a déclaré qu’il n’y avait personne à mettre sur ce poste, car il n’y a plus de remplaçants disponibles dans le département, explique Sabrina Manuel. Pour le syndicat, la solution la plus simple serait d’ouvrir la liste complémentaire pour permettre à de nouveaux enseignants d’assurer les remplacements. Le rectorat pourrait aussi accepter les demandes de mutation d’enseignants spécialisés qui souhaitent venir travailler dans le Finistère. »

     source: ouest-france.fr/

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