• Jeremy Corbyn et le Labour prêts à bloquer le Brexit pour sauver le libre-échange avec l’Union Européenne ? (IC.fr-

    La haute cour britannique a décidé de soumettre le – ou plutôt pour être précis le mandat et les objectifs de la négociation à conduire par le gouvernement du Royaume Uni désormais dirigé par la Torie Teresa May (parti conservateur) –  à l’approbation du parlement. Un parlement qui représente fort mal les peuples du Royaume Uni puisque contrairement à la décision indiscutable de ces derniers prise par referendum, le parlement est majoritairement anti-.

    Le jeu anti-démocratique du Labour : mobilisé contre le peuple pour le libre échange !

    Chacun sait que – tournant le dos à la classe ouvrière – l’appareil du Labour (l’équivalent du PS au Royaume Uni) est résolument pro-,

    Et c’est dans ce cadre que – le chef du parti travailliste – a déclaré qu’il voterait contre le Brexit, s’il n’y avait pas de libre échange avec l’UE.

    D’après la presse britannique, il aurait ainsi posé quatre conditions :

    • Accès libre des entreprises du Royaume-Uni au marché de l’UE.
    • Pas de recul face à la législation européenne du droit du travail.
    • Garanties pour sauvegarder les consommateurs et l’environnement.
    • Exigence pour que le Royaume Uni remplace les investissements perdus par l’UE.

    TINA

    De fait, dans un Royaume Uni néothatchérien qui a liquidé la quasi totalité des droits des travailleurs, la sortie de l’UE conduite par les héritiers directs de Thatcher n’est à l’évidence pas sans risques pour les travailleurs.Or le dumping social, la liquidation des droits, les libéralisations ne sont pas des risques mais des réalités quotidiennes en restant sous le joug de la dictature de l’Union Européenne, c’est-à-dire la dictature de la classe capitaliste. En fait, prétendre rester dans l’UE pour défendre les droits des travailleurs, c’est comme se barricader au fond de la cale du Titanic pour éviter la noyade. Et les ouvriers et employés du Royaume Uni ne s’y sont pas trompés eux qui ont massivement voté pour le Brexit, de la même manière que leurs homologues français avaient voté pour le NON à l’UE en 2005.

    Entre la classe des travailleurs et la dictature de l’UE du Capital, il faut choisir son camp !

    En agissant ainsi, Jeremy Corbyn, non seulement ment sur le caractère de classe de l’UE en la prétendant protectrice, mais il trahit le choix fait par les travailleurs britanniques, à commencer par la classe ouvrière britannique qui a massivement voté pour sortir de l’UE. Quant au salaire minimum qu’il prétend défendre, il serait nécessairement poussé à la baisse par la mise en concurrence avec les salaires du reste de l’UE.

    Pire, c’est ouvrir grande les vannes de la confusion et laisser le champ libre à des partis réactionnaires qui détournent le légitime rejet de la dictature capitaliste. Comme en témoignent les lourdes défaites électorales du Labour ces dernières années s’accompagnant de la montée de partis aux discours franchement xénophobes. Une leçon à méditer en France.

    frexit-frecsit

    Pour construire une alternative populaire, démocratique et de progrès social, la solution, c’est au contraire de soutenir une sortie de l’UE par la gauche, en impulsant un large front populaire pour une sortie de l’UE  par la porte progressiste. Y compris en impulsant un large mouvement social avec manifestations puis grèves autour d’un programme progressiste. Au lieu de cela, force est de constater que la prise de position de Jeremy Corbyn tourne à nouveau le dos aux électeurs travaillistes et à la classe ouvrière, tout autant qu’elle revient à mépriser dans les faits les peuples britanniques. Au point de prétendre faussement les institutions européennes plus capables de protéger les droits des travailleurs britanniques que les travailleurs britanniques eux-mêmes…

    MF & JBC pour www.initiative-communiste.fr

    source: initiative-communiste.fr

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    Quimper. Les facteurs protestent contre leurs... par Letelegramme

    Près d'une trentaine d'agents de la distribution de La Poste s'est rassemblée, hier, à Ergué-Gabéric, tandis que des guichetiers étaient en grève à Fouesnant et Concarneau... Ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail.
     
    Tous les syndicats, à l'exception de la CFDT, avaient appelé les postiers à se rassembler, hier après-midi à Ergué-Gabéric, où se trouve la plate-forme de préparation et de distribution courrier de Quimper. Une trentaine de personnes seulement s'y trouvait à 16 h.
     
    Pas assez de personnel
     
    La CGT, Sud Solidaires, l'Unsa, FO Communication, la CFE-CGC et la CFTC entendaient ainsi protester contre la dégradation des conditions de travail. « On a lancé une alerte sociale à La Poste au niveau du courrier et du réseau parce qu'il y avait de gros problèmes dans la distribution et dans les centres de tri. Il n'y a pas assez de personnel, les gens ne sont pas remplacés. Ça engendre des conditions de travail déplorables et des accidents de service, des arrêts maladies, des burn out... La direction ne réagit pas. Au réseau, la direction préfère fermer les bureaux plutôt que d'embaucher du personnel. Elle veut supprimer la brigade de remplacement dans le Finistère et le Morbihan », proteste Elisabeth Seidita, secrétaire départementale de Sud PTT 29. Les syndicats estiment ainsi que La Poste ne parvient plus à maintenir partout un service public de qualité. « Elle a pourtant perçu, au titre du CICE, près d'un milliard d'euros en trois ans. Mais au lieu d'embaucher, ce sont des postes qui ont été supprimés », dénoncent-ils. Ils demandent ainsi le gel des réorganisations et l'ouverture de réelles négociations nationales. Ils réclament notamment « l'arrêt des réorganisations, des conditions de travail décentes, l'arrêt des heures supplémentaires imposées, des moyens de remplacement à hauteur de 25 % par l'embauche de tous les contrats pro et précaires... »
     
    Bureaux de poste fermés
     
    Les réorganisations entreprises depuis deux ans sont sources de stress et de fatigue pour les agents. « Depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, c'est la catastrophe. Aussi, nous demandons que les négociations nationales soient étendues à toutes les branches de La Poste, car aux guichets notamment, il y a des suppressions d'emplois faramineuses, des guichets qui ferment, des réductions d'horaires, de plus en plus d'agents qui sont seuls derrière leur guichet ce qui pose un problème de sécurité... », dénonce Marie-Annick Le Berre de la CGT. À Concarneau et à Fouesnant, une trentaine de guichetiers a répondu à l'appel à la grève lancé par la CGT. Les bureaux ont été fermés toute la journée, comme à Bénodet, Saint-Évarzec, La Forêt-Fouesnant, Trégunc, Névez ou Pont-Aven.
     
    Cathy TYMEN

    source: letelegramme.fr
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  • Quimperlé. Les ex-salariés de Minerve seront fixés sur leur avenir mardi prochain  (LT.fr 16/11/2016)Les ex-salariés de Minerve pendant l'occupation de l'usine en avril 2016

    Le tribunal de commerce de Lorient qui devait rendre sa décision hier matin, sur la reprise de la conserverie Minerve, basée à Quéven, a mis de nouveau son jugement en délibéré. Les salariés devraient être définitivement fixés sur l'avenir de leur outil de travail mardi prochain.
     
    Désaccord sur le prix
     
    Depuis le placement en liquidation judiciaire de leur entreprise le 1e r avril dernier, les ex-salariés de Minerve vivent dans l'attente de la décision du tribunal de commerce de Lorient. Les juges doivent se prononcer sur l'offre de reprise par Termino Frutta. Le leader italien de la production de marrons propose de reprendre l'activité sur le site et de réembaucher 23 anciens salariés. Hier matin encore, le désaccord avec le mandataire judiciaire portait sur le prix et la valorisation des actifs. Pour la dizaine d'ex-salariés présents, c'est une nouvelle douche froide. « Mais on y croit encore. On sera de toute manière fixé sur notre sort mardi car il n'y aura plus de report », confiait, hier matin, un ex-salarié. La conserverie employait 75 personnes sur les sites de Quimperlé et de Quéven avant sa mise en liquidation judiciaire.
     
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  • Télécom Bretagne. Appel à la grève contre la fusion avec l’école des Mines (LT.fr -18/11/2016)

    Le site Télécom Bretagne à la technopôle Brest-Iroise, à Plouzané

     
    Le syndicat SUD Solidaires de Télécom Bretagne, appelle le personnel à faire grève jeudi prochain "contre le projet de fusion avec l'école des Mines de Nantes".
     
    Une date qui n’est pas choisie au hasard. Le 24 novembre, se tiendra le Conseil d'école de Télécom Bretagne qui devra "sceller définitivement" un projet qui intervient alors que le personnel de Télécom Bretagne s’apprêtait à célébrer, en 2017, les 40 ans de l'école située sur le site de Technopole Brest-Iroise, à Plouzané (29). Selon SUD, ce dossier, apparu en 2012, fait peser des risques sur la pérennité de l'école, et tout particulièrement sur son site brestois. Le syndicat dénonce dans un communiqué une "perte de l'image d'excellence de la formation au numérique", une "mise en concurrence de sites jouissant de contextes géo-économiques très différents (Brest et Nantes)" et des "difficultés de fonctionnement" prévisibles "liées à la distance de ces sites" et à la "mauvaise liaison ferroviaire" entre Brest et Nantes. "Au cours de ces deux années passées, la direction de l'établissement, tout comme sa tutelle, le Ministère des finances, de l'économie et de l'industrie, n'a jamais pris véritablement en considération ces éléments, préférant sacrifier à la mode des regroupements et fusions. (…) Cette direction n'a pas montré plus de considération envers les deux lettres ouvertes signées au printemps et en automne 2016, chacune par plus de 60 salariés de l'école, qui pointaient la faiblesse du dossier et la déficience de sa gestion".

    Source: letelegramme.
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  • Brest. Restriction budgétaire : ça va faire mal !  (LT.fr-17/11/2016)

    Restriction des dotations oblige, la Ville et la Métropole ont décidé de sérieusement resserrer les boulons. Suite à une réunion de travail qui s'est tenue le 13 septembre, un catalogue des pistes d'évolution a été édité. 146 pages qui promettent larmes et crispations. Le document, pourtant estampillé « strictement confidentiel », a fuité hier sur les réseaux sociaux.
     
    Budget de la Métropole, budget de la Ville, moyens communs entre les deux collectivités... La synthèse des pistes d'évolution envisagées est scindée en trois gros chapitres et présente quelque 22 thématiques.
     
     
     
    Finie la gratuité des piscines pour les assos.
     
    La Métropole pourrait s'attaquer aux piscines en révisant le nombre de créneaux publics (avec fermeture alternée les dimanches matin des piscines Kerhallet et Saint-Marc notamment) et les cours d'ici 2018, ce qui permettrait de revoir les heures des maîtres-nageurs sauveteurs. Finie aussi la gratuité des créneaux piscines pour toutes les associations. Pour celles où n'apparaît pas un enjeu de service public (comités d'entreprise, Association naturiste finistérienne), la facturation deviendrait systématique !
     
    Fermeture de Buisson et de l'espace Kerinou.
     
    Il reste encore à vérifier la faisabilité de la chose. Mais l'ambition est bien d'arrêter tout investissement concernant la piscine Buisson jusqu'à la fin de ce mandat, avec, comme horizon, la fermeture de l'établissement qui supprimerait les coûts de fonctionnement. La note précise toutefois que les crédits et moyens humains seraient reportés sur la piscine Saint-Marc. Concernant l'espace Kerinou, c'est aussi la fermeture qui est programmée en 2017. Motifs invoqués : une faible activité sportive est constatée et la salle n'est pas accessible aux personnes à mobilité réduite.
     
    Davantage de loyers facturés.
     
    Seraient aussi remis en cause les créneaux de gratuité des équipements sportifs pour les associations. Leurs subventions avaient déjà diminué. Mais il est question d'aller plus loin. Les associations utilisant l'espace Jo-Ancel (Ligue de voile, Nautisme en Finistère et Nautisme en Bretagne) pourraient ainsi se voir facturer un loyer dès 2017. Idem pour toutes les associations intervenant dans le champ de l'action sociale.
     
    Crèches et halte d'accueil : la main au porte-monnaie.
     
    Dans ce dispositif, serait revu à la baisse le nombre de places de garde atypique de la petite enfance financées par la Ville. En 2015, 23 familles soit 33 enfants de moins de 3 ans avaient bénéficié du dispositif. Concernant la halte d'accueil, la tarification était inchangée depuis dix ans. Pour optimiser les recettes des activités périscolaires, il est notamment envisagé de modifier la tarification de la halte d'accueil à compter de 2018. La gratuité qui avait cours pour les familles les moins aisées serait supprimée et une tranche de facturation supplémentaire serait créée pour les plus aisés.
     
    Suppression de la halte-garderie de Kerangoff à l'étude.
     
    Alors que les haltes-garderies ont un taux d'occupation inférieur aux crèches, deux options sont sur la table : soit la suppression sèche des 20 places de halte-garderie, à Kerangoff, soit la suppression nette de dix places avec un accroissement du même nombre à l'accueil collectif de Recouvrance (ce qui aboutirait à la fermeture de l'accueil individuel de Kerangoff).
     
    Des Tap payants.
     
    D'ici 2018, le document parle aussi de réviser l'enveloppe consacrée aux transports scolaires, « le réseau Bibus devant permettre de développer l'utilisation des transports en commun pour les sorties scolaires ». La Ville pourrait aussi s'attaquer aux Tap. Il serait envisagé de les supprimer en maternelles et de les généraliser sur la pause méridienne pour les primaires. Il est surtout évoqué de les facturer.
     
    Suppression de dicos pour les sixièmes.
     
    Il est fait état d'une baisse de dotation de mobiliers dans les écoles. Dans le même registre, il est aussi prévu de supprimer la distribution de dictionnaires en CM2, lors du passage en sixième.
     
    Les séjours d'été supprimés.
     
    128 jeunes Brestois étaient inscrits en 2016 et ces séjours s'adressaient plus particulièrement aux jeunes issus de familles en difficulté. S'agissant des accueils de loisirs sans hébergement, sont envisagées également la fermeture et la vente du local de Menez Paul, avec redéploiement vers le centre de loisirs de Kerichen.
     
    Feu d'artifice diminué et illuminations de Noël à la charge des commerçants.
     
    Et pas de petites économies : le feu d'artifice du 14 juillet pourrait passer de 25 à dix minutes ou ne plus être programmé tous les ans. Quant aux illuminations de Noël, la Ville estime que le coût pourrait être pris en charge par les commerçants.
     
    Des Fêtes maritimes reconfigurées.
     
    La Métropole envisage de diminuer l'enveloppe budgétaire consacrée aux événements nautiques. Elle parle de reconfigurer les Fêtes maritimes de 2020 et de la nécessité de développer les recettes privées et le mécénat.
     
    Fin de la billetterie sociale.
     
    Le budget autonome du CCAS ne sera pas épargné. Il est ainsi fait état de la suppression de la billetterie sociale, de la fin des cadeaux de Noël aux résidences pour personnes âgées extérieures à la collectivité ou encore de la réduction du service de portage des repas.
     
    Augmentation des recettes fiscales.
     
    Autre piste : faire entrer de nouvelles recettes fiscales. Il est ainsi envisagé de faire participer les communes de la Métropole aux coûts du service du droit des sols, d'augmenter la fiscalité des entreprises sur le transport, de facturer à l'ensemble des communes de la métropole l'accès au très haut débit.
     
    La régie voirie confiée à des sous-traitants.
     
    Pour réduire la masse salariale, à l'horizon 2018-2019, il est question de diminuer l'activité de la régie voirie en matière d'aménagement. L'activité des agents de la métropole serait recentrée sur la conservation du patrimoine, tandis qu'il serait fait appel à des sous-traitants pour certains chantiers d'entretien (revêtements, gros volumes, etc.). Dans le même registre, est évoquée l'idée de « recentrer » les régies bâtiments sur des activités de dépannage et de maintenance et de « développer la polyvalence ».
     
    La maintenance du stade Francis-Le Blé externalisée.
     
    La collectivité fait le constat que les niveaux de maintenance du stade « requièrent désormais une forte technicité ». Aussi la Ville envisagerait-elle de confier totalement ou partiellement (seulement la pelouse) cette mission au club utilisateur à l'horizon 2017-2018. Par ailleurs, dans les mêmes délais, il est prévu aussi de diminuer la subvention accordée au centre de formation du Stade Brestois.
     
    On serre la vis sur les équipements culturels.
     
    Dès l'an prochain, le conservatoire de musique va devoir diminuer ses coûts de fonctionnement de 1,2 %. Il est aussi invité à se concentrer sur « la démocratisation de l'accès à la culture de proximité ». La feuille de route propose l'arrêt de la subvention accordée à Penn ar Jazz à partir de 2018. Et on propose une mutualisation avec La Carène, avec pour objectif la labellisation Smac et un financement pérenne de l'État. Mutualisation aussi, entre le Mac Orlan et la Maison du théâtre, avec création d'une seule structure. Concernant Le Quartz, l'idée est d'arriver « à un rééquilibrage du soutien financier entre partenaires » autrement dit, que Brest Métropole donne moins.
     
    Réduction des subventions accordées aux partenaires.
     
    L'objectif de réduction des financements de Brest Métropole à chacun des partenaires est énoncé. Sont concernés le Technopôle Brest Iroise, la Mission locale, l'office de tourisme. Dans un premier temps, dès 2017, il s'agit de « les accompagner sur l'identification de marges de manoeuvre » et d'étudier « les possibilités de mutualisation de services entre elles ».
     
    Des efforts en interne aussi.
     
    Des économies sur la fréquence et la nature de l'entretien des locaux sont évoquées. Tout ce qui touche à la reprographie pourrait être externalisé, voire, dans certains cas, dématérialisé. Le document parle de redimensionner le parc des véhicules et engins et de faire des efforts particuliers pour réaliser des économies d'énergie. L'amplitude de l'accueil physique à l'hôtel de métropole devrait être revue à la baisse. À la ville, on parle de systématiser la prise de rendez-vous pour les démarches chronophages pouvant être planifiées (carte d'identité, passeports)... Les cartes de voeux papier seront définitivement abandonnées, le format du magazine « Sillage » revu et le magazine « Port de Brest » suspendu.
     
     
     
    Sarah Morio et Jean-Luc Padellec

     
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  • Carhaix 300 personnes défilent pour défendre le... par Letelegramme

    Environ 300 personnes ont défilé, hier, en ville pour défendre les urgences de l'hôpital. Pour le personnel et les usagers venus en soutien, l'avenir du service, confronté à un manque de médecins, est en jeu. La direction, elle, se veut rassurante.

    Un manque de médecins aux urgences

    Ce qui a provoqué le débrayage du personnel, hier, à l'appel de la CFDT, de la CGT et de Sud, ce sont les problèmes rencontrés ces derniers mois aux urgences. Faute d'un nombre suffisant de médecins, le service n'a pu assurer une mission normale côté Smur. Seule la ville de Carhaix était couverte. Pour les communes voisines, c'est le Smur de Morlaix qui se déplaçait.

    Pénurie médicale ?

    Pour la direction, cette situation est seulement due à une pénurie médicale conjoncturelle (lire ci-dessous). Elle indique avoir des difficultés à recruter des médecins urgentistes. Une explication qui ne convainc pas du tout les syndicats. Ils redoutent tout simplement la fermeture du service et s'interrogent sur l'avenir de la chirurgie, de la maternité, bloc opératoire ou imagerie.

    « Mise en danger de la vie d'autrui »

    La CFDT, qui réclame le maintien des urgences 24 h/24 et sept jours sur sept, dénonce une « situation grave et lourde de conséquences pour la population du Centre-Ouest Bretagne ». Elle parle même d'une « mise en danger de la vie d'autrui » car « toutes les urgences vitales n'ont pas la garantie d'une prise en charge optimale ». Le syndicat, qui a alerté par courrier l'Agence régionale de santé et le député, indique n'avoir eu aucune réponse.

    « C'est l'usine ! »

    « Pourquoi les Centre-Bretons n'auraient pas les mêmes droits que les Brestois à la médecine d'urgence ? », questionne la CGT. Pointant une « instabilité médicale dans la plupart des services », le syndicat se dit inquiet pour les Ehpad et pour l'avenir de l'hôpital public en général. « Le soin disparaît et les agents ne sont plus que des agents de production. C'est l'usine ! ». La CGT a déposé à la mairie une motion publique détaillant la problématique.

    Des usagers solidaires

    Avec 300 personnes présentes, la manifestation a mobilisé bien plus que le personnel carhaisien. Il y avait aussi des élus, des représentants d'autres hôpitaux, les collectifs de défense de l'hôpital public en Finistère et aussi, tout simplement, des usagers. Tous visiblement inquiets pour l'avenir des urgences et soucieux de pouvoir accéder aux soins comme les habitants d'autres territoires.

    « On se croirait revenu quelques années en arrière »

    Le cortège s'est rendu à la mairie où l'attendaient Christian Troadec, et sa première adjointe, Cathy Quiltu. « On se croirait revenu quelques années en arrière », a commencé le maire en référence au combat de la maternité. « Il faut être extrêmement vigilant, bien montrer notre détermination et être exigeant », a-t-il insisté. Puis, il a lu un courrier du directeur du CHRU, reçu le matin même. Philippe El Saïr tente de rassurer et explique que les urgences auront désormais recours à des internes. Pas satisfaisant aux yeux du personnel. « Les internes ne peuvent pas tenir seuls les urgences. Ils doivent être accompagnés ». Les syndicats, qui ont été reçus par la direction juste après la manifestation, ont donné rendez-vous au 15 décembre, date du prochain conseil de surveillance de l'hôpital.

    source: letelegramme.fr

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  • Les pompiers du département en grève illimitée (OF.fr 17/11/2016)

    31 % de grévistes mercredi, 27 % hier… La section CGT des pompiers du SDIS a lancé un préavis de grève illimité mercredi. Ils demandent le maintien du restaurant administratif de Brest dont la fermeture est annoncée pour le 1er juillet et craignent une perte d’effectif.

    31 % de grévistes mercredi, 27 % hier… Soit près de 150 pompiers sur les 450 que compte le département. La section CGT des pompiers du SDIS a lancé un préavis de grève illimité mercredi. Ils demandent le maintien du restaurant administratif de Brest dont la fermeture est annoncée pour le 1er juillet et craignent une perte d’effectif.

    Mercredi, des pompiers avaient symboliquement bloqué l’accès à la cantine à Brest : « La fermeture entraînera la suppression de cinq postes en cuisine, s’inquiétait Fabrice Le Ven, secrétaire CGT du SDIS. Cela illustre la dégradation des conditions de travail dans le service public. »

    Les économies permettront d'embaucher des pompiers

    Pour le colonel Candas, directeur départemental des sapeurs-pompiers : « La grève est déclenchée alors que le processus n’est pas encore abouti. On est en cours de discussion. » Concernant le restaurant : « Au-delà du service qu’il peut rendre, on est déficitaire. Les économies faites permettront de se diriger vers la création d’emplois : d’environ trois pompiers professionnels. »

    Pas d’inquiétude concernant les interventions, même s’ils se déclarent grévistes, les pompiers peuvent être réquisitionnés en cas d’opérations.

    source: ouest-france.fr

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  • Depuis dès mois et des mois avec le soutien de la censure assourdissante des médias occidentaux, le régime capitaliste mexicain mène une offensive brutale contres les droits sociaux et syndicaux, réprimant violemment le peuple mexicain. A l’image des violences et de la vague de répression frappant les enseignants.. Notre camarade Boris vivant au Mexique brise le silence avec www.initiative-communiste.fr pour diffuser cette courte analyse que chacun de nos lecteurs pourra diffuser.

    A propos de la situation au Mexique

    repression éducation mexiqueRépression de manifestation de professeurs au Mexique

    La bourgeoisie mexicaine mène une offensive brutale contre les droits sociaux et syndicaux. De même quand France, et avec l’appui des Etats-Unis, l’oligarchie capitaliste cherche à privatiser tout le secteur de la santé et en grande partie le secteur de l’éducation, tout en réduisant à néant la sécurité sociale. En plus des attaques contre les droits des ouvriers, pour augmenter l’exploitation du travail, le droit de grève et les libertés syndicales sont mis en cause dans le but de rendre impossible aux syndicats de classe non contrôlés par l’état, de mener la moindre action. Les syndicalistes sont criminalisés, avec la mise en prison de nombreux dirigeants syndicaux.

    La vague de violence sans précédent qui s’abat sur le pays depuis une dizaine d’années n’est pas un échec du système mais la conséquence logique de la barbarie capitaliste. La soi-disant guerre contre le narcotrafic dans laquelle est engagé l’état méxicain est un processus de redistribution de marchés, favorisant certains secteurs dans le but de s’assurer le contrôle de la vente de drogue, qui se blanchit très rapidement, grâce aux investissement financiers dans d’autres branches comme l’agro-industrie, l’extraction de minerais/pétrole ou encore dans la sidérurgie. Il s’agit donc d’une branche à part, entière, de l’économie mexicaine qui participe activement au processus d’accumulation du Capital, influant directement dans la politique en corrompant les partis, candidats, présidents municipaux, députés, gouverneurs et qui joue un rôle important dans le choix de la présidence de la République. Tout ces groupes para-militaires jouent également un rôle de troupes de choc, en plus de la police et de l’armée, contre tous les mouvements populaires qui se développent dans le pays, surtout dans les états du sud, perpétrant enlèvements, tortures, assassinats (exemple du cas d’Ayotzinapa) contre les groupes contestataires.

    Cependant, ce terrorisme ne porte pas ses fruits, bien au contraire le nombre des mobilisations n’a cessé d’augmenter. Parmi les secteurs en lutte, les travailleurs de l’éducation, par l’intermédiaire de leur organisation, la CNTE (coordination nationale des travailleurs de l’éducation), se sont distingués par la fermeté de leur mobilisation, les travailleurs de la santé ont intensifié leur lutte tout en renforçant leur coordination au niveau national au travers de la CNTS (coordination nationale des travailleurs de la santé), sans oublier les transporteurs en grève. Malgré la mobilisation de larges sections des classes populaires, une grande partie de la classe ouvrière, surtout les travailleurs informels, sont restés passifs. C’est pourquoi, le parti priorise le travail dans les usines, centres de travail pour regrouper et organiser la majorité du prolétariat et réaliser la convergence de tous les secteurs au sein d’un seul front syndical à caractère clairement antimonopoliste, antifasciste et anticapitaliste, capable de réaliser et diriger l’alliance populaire avec toutes les autres classes et couches sociales opprimées de la société (paysans, peuples originaires, petits commerçants etc…) dans l’objectif de passer à l’offensive contre la bourgeoisie avec la perspective du dépassement du capitalisme. L’organisation de la classe ouvrière requiert la lutte idéologique la plus résolue contre, à la fois, les tentatives de la social-démocratie (que ça soit la version « nouvelle » ou ancienne) de tromper les travailleurs avec une impossible gestion humaine du capitalisme, et le nihilisme organisationnel des divers groupes anarcho-gauchistes, sans oublier le néo-zapatisme qui, à l’image des populistes russes que combattit Lénine, cultive l’utopie réactionnaire du retour à la commune paysanne comme centre de la de la vie sociale.

    Avec l’élection présidentielle du 8 novembre, s’inaugure une nouvelle phase de la politique de l’impérialisme étasunien, qui dans le cas du Mexique va probablement chercher à renforcer l’alliance inter-étatique, et la pénétration de ses monopôles au sein de l’économie mexicaine (rachat des principales banques, rupture du monopôle mexicain PEMEX de l’extraction du pétrole, etc…). Il est clair que la conquête de l’indépendance du Mexique passe par la rupture du capitalisme au sein du pays, qui seule donnera la force à la classe ouvrière mexicaine de réaliser l’indépendance totale en expropriant tous les monopôles nord-américains, tout en organisant la force militaire nécessaire pour se prémunir d’une invasion-représaille yankee.

    Boris D.  Depuis le Mexique. Commission International pour www.initiative-communiste.fr site web du PRCF

    source:

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  • Non aux suppressions d'emploi aux Impôts (OF 16/11/2016) Les manifestants dans la cour de la direction départementale des finances publiques

     Les 1 815 suppressions d'emploi annoncées pour 2017 dans les services des finances publiques au niveau national ont été le détonateur d'une action menée, ce mardi, en parallèle d'une journée de grève, dans la cour de la direction départementale à Quimper, à l'appel des trois syndicats FO, Solidaires et la CGT.

    Une cinquantaine d'agents de Quimper, Douarnenez, Brest et Concarneau se sont rassemblés pour informer la direction de leurs revendications. Ils ont écouté les arguments de la directrice adjointe les incitant à s'adapter à une nouvelle conjoncture. « Cela fait 15 ans qu'on s'adapte et ce sont toujours plus d'emplois qui sont supprimés », proteste Erick Guérry, secrétaire départemental de FO. « Il n'y a aucune visibilité, mais on comprend que le seul mot d'ordre de la direction, est celui de réduire les budgets au mépris des agents. Cette nouvelle coupe franche est un véritable Waterloo pour la DGFIP, qui illustre l'incapacité manifeste du directeur général à défendre ses agents et ses services ; ces suppressions induisant évidemment une dégradation des conditions de travail », précise Stéphane Douet, co-secrétaire départemental de Solidaires. Avec Ludovic Morin secrétaire de la CGT finances publiques du Finistère, ils réclament l'arrêt des suppressions d'emplois, restructurations et fermetures de sites et des moyens à hauteur des enjeux d'un service public de qualité.

    Ouest-France -16/11/2016

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  • La Sociale ! Un film combatif et revigorant, en plein dans l’actualité à aller voir et à faire voir ! #sécu #cinéma #croizat, le documentaire du réalisateur consacré à   et à la sécurité sociale réalisation de ce ministre communiste du travail à la Libération, en application du programme du Conseil National de la Résistance, est dans toutes les salles de cinéma. Dans toute les bonnes salles.

    Un à aller voir en famille, sur une formidable épopée nationale que l’on doit à la lutte acharnée des travailleurs et de leurs organisations politiques et syndicales le et la CGT, la Sécurité Sociale. Une épopée fondamentale qui a changé la face du monde, car qu’y a t il de plus important que la santé ? qu’y a-t’il de plus beau que la fraternité ? Une épopée dont nous célébrons le 70 anniversaire cette année, mais une épopée qui n’est pas finie : la Sécu, cette richesse des travailleurs est attaquée et reste un combat actuel, quotidien comme la mobilisation le 8 novembre derniers du secteur public de la santé vient de le rappeler, alors que la casse de la Sécu et de l’Hopital Public ne cesse de s’accélérer sous les coups de butoir des diktats euro austérité de l’Europe des Patrons !

    Un film sur une épopée héroïque et son principal héro, Ambroise Croizat

    A travers ce film Gilles Perret raconte et fait vivre une aventure héroïque. Et remet en lumière l’action d’un véritable héro célébré par tout un peuple lors de ses funérailles  rassemblant des millions de français, l’ouvrier métallo, militant communiste et cégétiste plusieurs fois embastillé pour ses idées par les gouvernements du cartel des gauches (ancètre du PS actuel), député PCF du front populaire, résistant, puis ministre communiste du gouvernement à la libération, créant avec l’aide des syndicalistes CGT et du parti communiste en dépit de la violente opposition des patrons et de leurs alliés (églises, médecins bourgeois, mutualistes privés …) ce qui est reconnu comme l’une des plus belles réussites française, la Sécurité Sociale. Ambroize Croizat héro oublié, ou plutôt censuré, caché, car incompatible avec la propagande anticommuniste de tout les instants déversés par le système capitaliste. Comme tous ces ministres communistes qui ont construit l’essentiel des droits sociaux et démocratiques dont nous bénéficions tous aujourd’hui (Thorez avec le statut de la fonction public, Wallon avec l’Education Nationale, Paul avec la nationalisation de l’énergie et la création de l’EDF, ou encore le droit de vote de femme avec la bataille menée par le communiste Grenier contre les ancêtres du PS actuels !). Une œuvre qui n’a cessé depuis d’être attaquée, détricotée et qui résiste grâce à la mobilisation populaire. A l’image du formidable mouvement social de 1995 faisant échec au plan Juppé visant à liquider la Sécu. Mais 70 ans après

    La Sociale, plus qu’un documentaire, un vrai film de cinéma salué unanimement par la critique

    Après les Jours Heureux, Gilles Perret le réalisateur de La Sociale signe  à nouveau un documentaire qui bien plus qu’un documentaire est aussi un vrai film de cinéma. Unanimement salué par la critique.

    Où voir la Sociale : les séances près de chez vous !

    Quimperlé (29),  En présence de : Gilles Perret , mardi 6 décembre à 20 h 00 min   Cinéma La Bobine 
    Guéméné (56), en présence de : Gilles Perret ,  mercredi 7 décembre à 20 h 00 min   Cinéma , 
    Concarneau (29), en présence de : Gilles Perret,  jeudi 8 décembre à 20 h 00 min   Cinéma Cinéville Celtic  
    Lannion (22), en présence de : Gilles Perret ,  lundi 5 décembre à 20 h 00 min   Cinéma Les Baladins  
    Saint-Brieuc (22) vendredi 18 novembre à 20 h 15 min   Cinéma Club 6 
    Brest (29) du 16 au 22 novembre à 18 h 30 cinéma Les Studios
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