• Communiqué du PRCF sur les Présidentielles

    Présidentielles : le PRCF prend position – communiqué du PRCF 14/11/2016

    Après avoir débattu démocratiquement à la base et consulté toutes les associations départementales, le Comité Central du PRCF qui s’est tenu le 13 novembre a adopté à l’unanimité moins une voix la motion «  » présentée par la commission exécutive.

    1. Concernant l’hypothétique (pré-)candidature d’un membre du aux présidentielles, elle n’aurait de sens « identitaire »…
      • que si elle militait sans équivoque pour que la France SORTE de l’Union Européenne du capital,
      • que si elle rappelle que le socialisme est la seule issue à la crise du capitalisme,
      • que si elle exclut d’avance tout ralliement au PS (notamment à Montebourg)
      • et que si elle exclut d’avance toute forme de candidature unique de la gauche au premier tour des législatives.on est loin de tout cela aujourd’hui
    2. Concernant la candidature de , tout en considérant qu’un vrai changement progressiste implique la rupture franche de la France avec l’UE dans la perspective du pouvoir populaire et que, de ce point de vue, la formule de Jean Luc Mélenchon, « l’UE, on la change ou on la quitte ! » n’est qu’un tout premier pas, le PRCF tend la main aux militants de la France insoumise et soutient de manière à la fois critique et constructive la candidature Mélenchon. C’est à l’heure actuelle le moyen le plus efficace pour combattre le fascisant FN, Valls-MEDEF et la droite thatchérienne, tout en ouvrant l’espace politique le plus large possible aux luttes à venir. Car c’est d’abord par l’action tous ensemble et en même temps que nous construirons le Front Antifasciste, Patriotique, Populaire et Écologique (FR.A.P.P.E. !) nécessaire pour battre le grand capital et engager le vrai changement.
      Dans cet esprit à la fois rassembleur et indépendant, sans perdre de vue l’exigence stratégique de reconstruire en France un vrai Parti communiste, le PRCF diffusera à au moins 100 000 exemplaires son programme communiste dans les manifs, aux entreprises, aux étudiants et dans les quartiers populaires, et cela avant le 1er tour de la présidentielle.

    Le 14/11/2016

    Présidentielles : le PRCF prend position – communiqué du PRCF 14/11/2016

    source: initiative-communiste.fr

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  • Les militants franchement communistes du PRCF sont sur le terrain pour impulser à travers leurs propositions une dynamique de lutte, une dynamique révolutionnaire en France. En brisant les chaines de la dictature du Capital de ses multinationales, de ses banques de ses marchés financiers, en sortant de l’Union Européenne, de l’Euro et de l’OTAN pour faire place aux travailleurs, qui avec le programme du PRCF disposent de 10 entrées pour construire un avenir démocratique, de paix, de progrès social, de justice, de solidarité et d’égalité en sortant du capitalisme. Un 100% communiste, donc 100% pour les travailleurs.

    Rejoignez le PRCF dans la lutte, tous ensemble Front Populaire Antifasciste Populaire Patriotique et écologique pour le FREXIT,  c’est à dire la Franche Rupture avec l’ Capitaliste Supranationale à l’Initiative des Travailleurs.

    10 points pour découvrir les principes du programme du PRCF

     programme-prcf-1La souveraineté nationale ne se négocie pas, elle se prend : sortie rapide de la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN, reconstitution des instruments politiques, diplomatiques, militaires, budgétaires, monétaires, économiques, budgétaires, culturels, linguistiques de la souveraineté nationale
    Abrogation des lois liberticides conduisant à la fascisation politique. Constituante instituant une République démocratique où « le monde du travail sera au centre de la vie sociale » (programme du CNR). Extension du pouvoir d’intervention du travailleur-citoyen dans la commune, l’entreprise, le quartier, à l’Université… Proportionnelle à tous niveaux, révocabilité des élus et impossibilité pour quiconque de s’enrichir par l’élection. Service militaire de six mois pour tout citoyen accédant à la majorité (hors objecteurs de conscience) avec larges droits démocratiques pour les soldats. Abrogation des milices privées, recentrage de la sécurité sur la police nationale, éradication des pratiques fascisantes, racistes et antisyndicales qu’ont encouragées les pouvoirs successifs dans certains secteurs du « maintien de l’ordre ».  programme-prcf-2
     programme-prcf-3 Secteurs-clés de l’économie (banque, assurance, grandes entreprises industrielles et commerciales, infrastructures) nationalisés sans indemnités pour le grand capital. Reconstruction du secteur public financier et industriel pour planifier la relance du produire en France dans le respect du salarié, de l’environnement, du consommateur. Promotion des synergies industrielles franco-françaises et des coopérations internationales mutuellement profitables. Sortie des institutions de la mondialisation néolibérale. Contrôle d’Etat sur le commerce extérieur et les flux de capitaux. PME fortement aidées par les banques nationalisées sous réserve de développement de l’emploi et des salaires. Lourde taxation des réimportations de productions délocalisées par le patronat « français » et interdiction de toute nouvelle délocalisation.
    Forte taxation, voire confiscation des biens des milliardaires soustrayant leurs profits à l’impôt (paradis fiscaux, cadeaux au patronat sans contrepartie). Réforme fiscale favorisant les couches populaires et moyennes (impôts directs et indirects) aux dépens de la grande bourgeoisie. Augmentation des petits et moyens salaires, des pensions et des indemnités chômage ; retour progressif au remboursement des soins à 100% par la Sécu et reconstruction de l’hôpital public. Retraite à 60 ans et suppression des décotes, abrogation des lois antisociales dictées par Maastricht depuis 1992. Retour au 1% patronal pour le logement social avec financement par le Livret A redevenu rémunérateur. Grandes surfaces payant des prix décents aux paysans et cogérées par l’Etat, les salariés, les consommateurs et les agriculteurs. Ré-affection aux services publics de l’argent public offert sans contrepartie au MEDEF, de manière à augmenter le nombre de professeurs, d’infirmiers, d’agents de l’Equipement, d’éducateurs, etc.  programme-prcf-4
     programme-prcf-5 Refus déterminé du racisme, de l’antisémitisme, de la haine contre les ouvriers musulmans, du fascisme, de la xénophobie, du machisme, de l’homophobie, de l’euro-séparatisme régionaliste, des intégrismes de tous poils, mais aussi de toute forme de haine militante contre la France laïque. Priorité à l’enfance, à l’assistance aux malades, aux enfants vivant dans une famille monoparentale et aux personnes en fin de vie. Egalité absolue des salaires hommes/femmes.
    Abrogation de la contre-réforme territoriale (= Grandes Régions à l’allemande, euro-métropoles…). Dans le cadre d’une République unie, séparée de tout culte et respectant toutes les options philosophiques, restitution de larges pouvoirs aux communes. Langues régionales enseignées partout dans le cadre de l’Education nationale et sans remettre en cause le primat unificateur de la langue nationale.  programme-prcf-6
     programme-prcf-7 Armée française dédiée à la défense du territoire national à l’exclusion de toute mission répressive ou néocoloniale. Fin de la Françafrique et rapports égalitaires de co-développement avec les peuples africains ; refondation de la Francophonie internationale sur des bases anti-impérialistes, droit des DOM-TOM à disposer d’eux-mêmes, soutien aux peuples en lutte (Cuba socialiste, Palestine, Kurdes…), etc., développement des relations politiques, culturelles et économiques avec l’Europe du sud, les pays latino-américains, le Maghreb et les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).
    Primat du transport ferroviaire dans le cadre d’une SNCF réunifiée. Taxation du fret routier européen transitant par la France de manière à financer la relance du produire en France. Renationalisation totale et réunification de l’énergie. Orientation du produire en France vers la transition écologique. Nationalisation des labos pharmaceutiques et recentrage des aides publiques vers l’agriculture paysanne. Relance d’une politique nationale planifiée d’aménagement du territoire. Péréquation des impôts locaux pour développer également les territoires, obligation réelle pour les villes riches de construire du logement social, contrôle du prix des loyers, politique favorisant la réimplantation de la classe ouvrière et des couches moyennes en centre-ville.  programme-prcf-8
     programme-prcf-9 Reconstruction d’une Education nationale démocratique, laïque et de qualité pour tous, développant la citoyenneté, l’instruction publique et les droits civiques des grands élèves mais exigeant d’eux le respect du savoir et des enseignants. Relance de la Recherche publique et titularisation des jeunes chercheurs. Gratuité de l’enseignement supérieur, fin de la mainmise du MEDEF sur l’Université. Nationalisation de TF1 et mise en place d’un vrai service public audiovisuel assurant le pluralisme politique, impulsant l’intervention citoyenne et favorisant la culture et le divertissement de qualité. Développement de l’EPS et du sport amateur. Emancipation de la presse écrite du grand capital et des firmes d’armement (Dassault, Lagardère…).
    Assez d’aliénation au tout-anglais et à la mainmise étatsunienne. Larges moyens publics pour la création francophone (chanson, ciné, théâtre, audiovisuel…)  programme-prcf-10
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  • NDDL : Historique et dramatique ( Qui va payer la destruction de l'environnement et la construction d'infrastructures inutiles ?

     

    Communiqué commun

     Contre toute attente, la Justice n’a pas suivi les conclusions du rapporteur public qui demandait l’annulation de quatre arrêtés préfectoraux permettant le démarrage des travaux pour l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. FNE et les associations de son mouvement regrettent cette décision qui condamne les habitants de la région nantaise et l’ensemble des Français à devoir payer pour la destruction de leur patrimoine naturel…
    Le rapporteur public de la Cour administrative d’appel de Nantes demandait l’annulation des quatre arrêtés préfectoraux prévoyant une dérogation à la protection des zones humides et des espèces protégées. Il se fondait sur le principe ERC (Eviter, Réduire, Compenser) en critiquant le fait que le porteur de projet saute directement aux compensations (d’ailleurs insuffisantes) sans se demander d’abord comment éviter et réduire les impacts du projet sur les milieux naturels.
    Il considérait en effet, par exemple, qu’il y a moyen de les éviter en modernisant l’aéroport existant de façon à répondre à la problématique qui a motivé le projet Notre-Dame-des-Landes : absorber l’augmentation du nombre de passagers. Pour le rapporteur, l’alternative « Nantes Atlantique » est donc crédible au regard de deux rapports1 qui, intervenus tardivement, ont été largement ignorés par les décideurs publics.

    Une décision plus qu’étonnante ! 

    Cependant, les juges n’ont pas suivi son avis alors que c’est le cas dans 90% des affaires. Nous regrettons ces décisions de justice qui vont à rebours d’une véritable prise en compte de la dimension environnementale dans les projets d’aménagement. À l’heure de la COP22, ces décisions sont significatives du chemin qui reste à parcourir à la France pour répondre convenablement aux enjeux environnementaux de ce siècle.

    Denez l’Hostis : « Cette décision est une très mauvaise nouvelle pour la nature et l’environnement mais au-delà, pour tous les habitants du grand ouest qui devront financer non seulement l’aéroport et les divers projets annexes (autoroutes, LGV, ligne tram-train, voiries…). De plus ce projet accélère encore la destruction de leur patrimoine naturel et la perte d’une infrastructure naturelle gratuite que constitue cette zone humide qui stocke du carbone, régule les sécheresses, absorbe les crues et génère de la biodiversité. Malgré cette décision, nous continuons à demander l’abandon définitif du projet qui nous parait toujours aussi absurde, en rappelant que toutes les autorisations ne sont pas encore délivrées et le contentieux européen est toujours pendant ».

     

     logos

    14/11/2016-

    source: eau-et-rivieres.asso.fr/

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  •  

    PRCF-INFO LUTTES N°46

    14 novembre 2016

    PRCF – INFO LUTTES  n°42 – 19 octobre 2016 -

    SOLIDAIRES DES HÔPITAUX EN LUTTE !

    L’hôpital est malade de Maastricht. C’est en effet pour « réduire les déficits publics » (dont fait partie le trou, artificiellement créé par la loi Juppé et par son plafonnement des cotisations), comme l’exige l’UE et l’arrimage de la France à l’euro, que les gouvernements successifs, de Claude Evin à Marisol Touraine en passant par Roseline Bachelot, ont imposé des contre-réformes. Celles-ci suppriment les hôpitaux et les maternités de proximité,  détruisent des lits d’hôpitaux, font travailler les personnels à flux tendus, obligent les hôpitaux à travailler « à l’acte », donc à rentabiliser les soins en renvoyant par ex. chez eux des opérés de fraiche date. Ce qui revient à reporter les soins dits « ambulatoires » sur la famille, si famille jeune et en bonne santé il y a !

    A l’arrivée, c’est la déshumanisation des soins… et la fuite garantie des malades qui le peuvent vers les cliniques privées œuvrant pour le profit de consortiums médico-financiers...

    Bref, le modèle français de Santé, qui fut longtemps le meilleur du monde et l’un des moins coûteux en termes de PIB, est cassé par des ministres PS ou LR qui rampent devant l’UE et le MEDEF. LEquel, de son côté, ne rêve que d’abaisser les cotisations sociales pour « réduire le coût du travail » (= d’augmenter l’exploitation capitaliste, c’est-à-dire les profits !).

    C’est pourquoi le PRCF diffuse actuellement aux hôpitaux (Lens, Paris…) son tract de soutien qui explique notamment qu’il ne suffit pas de critiquer les mauvaises lois « françaises » de Marisol Touraine, ou les manigances de Martin Hirsch contre les conditions de travail des hospitaliers parisiens. Ni même de mettre en cause les « LR » qui veulent supprimer les cotisations patronales et faire payer les frais de santé par la TVA, c’est-à-dire par les salariés.

    La combativité est forte contre ces mesures et il faut absolument soutenir les syndicalistes de terrain qui affrontent les politiques d’austérité néfastes pour les patients et pour la nation.

    Hélas, rares sont les  syndicats qui remettent en cause le tabou de l’appartenance de notre pays à l’UE, cette machine à détruire les acquis à l’échelle du sous-continent européen. Dame ! Il ne faut pas affronter la toute-puissante C.E.S., cette courroie de transmission syndicale de Bruxelles qui chapeaute la plupart des états-majors syndicaux français. Il faut dire la vérité sur la pseudo-« construction » européenne, qui détruit la souveraineté des peuples et les conquêtes du monde du travail, à commencer par la Sécu édifiée par le ministre communiste et cégétiste Ambroise Croizat en 1946. Remettre en question l’UE et l’euro, c’est aussi le meilleur moyen pour unir dans la lutte TOUS les services publics, SNCF, EDF, pompiers, Education nationale, etc., qui subissent les mêmes politiques. Et d’associer les travailleurs du public aux camarades du privé sur lesquels pèsent les mêmes politiques d’euro-austérité salariales, de privatisation et de délocalisation orchestrées par Bruxelles de Lisbonne à Varsovie.

    Les grèves en cours

     

    • Grève dans tous les Ehpad d’Auvergne le 10 novembre 2016

    • Grève des phares et balises du Havre le 10 novembre 2016

    • Grève à la Sécu de Loire-Atlantique et Vendée le 10 novembre 2016

    • Grève des employés municipaux à Cherbourg le 10 novembre 2016

    • Grève des bus Stibus à Maubeuge le 10 novembre 2016

    • Grève chez Air France à Papeete à partir du 9 novembre 2016

    • Grève des pompiers du Vaucluse dès le 8 novembre 2016

    • Grève à l’hôpital de Bonifacio depuis le 8 novembre 2016

    • Grève des facteurs de Domont à partir du 7 novembre 2016

    • Grève des finances publiques à Carcassonne du 7 au 15 novembre 2016 Les prochaines grèves

    • Le 11/11/2016 : Grève à la médiathèque de Saint-Malo le 11 novembre 2016

    • Du 12/11/2016 au 14/11/2016 : Grève des bus CTRL à Lorient les 12 et 14 novembre 2016

    • Du 13/11/2016 au 14/11/2016 : Grève SNCF en Bourgogne-Franche-Comté les 13 et 14 novembre 2016

    • Le 14/11/2016 : Grève à la prison pour mineurs de Lavaur le 14 novembre 2016

    • Le 15/11/2016 : Grève nationale des finances publiques le 15 novembre 2016

    • Le 17/11/2016 : Grève dans les lycées le 17 novembre 2016

    • Le 17/11/2016 : Grève des policiers municipaux de Rennes le 17 novembre 2016

    Les prochaines grèves

    • Grève à la médiathèque de Saint-Malo le 11 novembre 2016

    • Grève des bus CTRL à Lorient les 12 et 14 novembre 2016

    • Grève SNCF en Bourgogne-Franche-Comté les 13 et 14 novembre 2016

    • Grève à la prison pour mineurs de Lavaur le 14 novembre 2016

    • Grève nationale des finances publiques le 15 novembre 2016

    • Grève dans les lycées le 17 novembre 2016

    L'Hôpital malade de la financiarisation : Albi la lutte paye ... et la lutte continue le 8 novembre !

    La dépêche du Midi - 08-11-2016

    Fin de la grève à l'hôpital d'Albi : un protocole d'accord signé entre la direction et l'intersyndicale le 27 octobre. Les avancées annoncées par la direction de l'hôpital d'Albi ont été aussitôt prises en compte par les représentants syndicaux de la CGT qui ont décidé de mettre fin au préavis de grève illimitée. 

    La CGT rappelle que ses représentants se joindront au mouvement national du 8 novembre « des moyens pour la santé et le social » ainsi que pour conserver les 20 lits du SSR (Service de soins et de réadaptation) à l’Hôpital d’Albi.

    • Après quatre jours de grève et l’envahissement du conseil de surveillance initiés par la CGT, les agents du Centre Hospitalier d’Albi ont été entendus sur plusieurs revendications. 

    • Renforcement immédiat des remplacements.

    • Mise en place d’un SICS (service infirmier de compensation et de suppléance).

    • Mise en place d’un COPIL (Comité de pilotage) sur l'absentéisme associant les représentants du personnel.

    • Pour le Service de Soins et Réadaptation (SSR) : priorité d’accès aux agents du SSR (titulaires et contractuels) aux postes vacants dans l’établissement.

    • Les agents en CDD depuis plus de 6 ans passeront en CDI en l’attente d’un poste statutaire et seront prioritaires. 

    Grève à l'hôpital. Environ 400 manifestants dans les rues à Angers

    La dépêche du Midi - 09-11-2016

    A l'appel de l'intersyndicale santé et action sociale FO, CGT et Sud, environ 400 personnes, personnel de santé et étudiants, ont manifesté ce mardi 8 novembre dans les rues d'Angers jusqu'à la préfecture.

    Beaucoup d'agents de santé ont été réquisitionnés pour assurer la continuité des soins dans les différents établissements de santé du département. Mais ils étaient environ 400 manifestants, personnel de santé et étudiants, à défiler dans les rues d'Angers pour demander l'abrogation de la loi Santé qui impose la création de "groupements hospitaliers de territoire" (GHT), des "machines à déstructurer le système de soins hospitalier", assurent les syndicats.

    En Maine-et-Loire, le GHT comporte onze hôpitaux et hôpitaux locaux avec comme "établissement support" le CHU d'Angers."Nous refusons que cette adhésion soit obligatoire. A chaque établissement de choisir de mutualiser ses moyens avec un autre, ou pas", insistent Jean-Jacques Péaud, représentant Force ouvrière, et Benjamin Letang, de la CGT. Pour les syndicats, il est hors de question de siéger dans l'instance de cogestion avec la direction.

    En revanche, FO, la CGT et Sud demandent l'abrogation de la loi Santé et ses restructurations et l'arrêt des suppressions de postes et des fermetures de lits. Ils réclament également un plan d'urgence de formation initiale.

     

    Grève à l'hôpital général d'Auch -

    Dépêche du Midi - 09-11-2016

    Dans un communiqué publié le 4 novembre, > « s’appuyant sur le combat mené depuis le mois de mars pour le retrait puis l’abrogation de la loi Travail, > l'intersyndicale du Gers, la CGT, FO, et  Sud/Solidaires, ont décidé d’appeler à la grève et à la mobilisation de l’ensemble des personnels de la Fonction Publique Hospitalière du secteur sanitaire, social et médico-social ».  > > Une manifestation est prévue pour le > mardi 8 novembre à 10 heures à la Patte d’Oie à Auch. >> Il s’agira de mettre en avant « le retrait de la Loi HPST  (Hôpital, Patients, Santé et Territoires), le retrait de la Loi santé et des GHT (Groupements Hospitaliers de Territoires, l'arrêt immédiat des fermetures de lits, l'arrêt immédiat des suppressions de postes ( le travail est là : embauchons !), l'augmentation des salaires, l'abandon du plan ONDAM triennal et ses 3,5 milliards d'économies sur le dos de l’hôpital (objectif national des dépenses d'assurance maladie), l'hôpital public mérite d'avoir les moyens de fonctionner et de développer un service public

    La CGT appelle à la grève dans les Ehpad d'Auvergne le 10 novembre

    La Montagne 08-11-2016

    Les représentants syndicaux CGT-Santé dénoncent une dégradation des conditions de travail et de la prise en charge des personnes âgées dans les maisons de retraite.?

    La CGT-Santé a programmé une journée de grève et d’actions, le jeudi 10 novembre, dans toute l’Auvergne, pour dénoncer le manque de moyens dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

    Les salariés des quarante Ehpad publics et privés du Cantal sont appelés à se mobiliser le 10 novembre. « Les économies réalisées par les pouvoirs publics ont des conséquences visibles dans les établissements, qui sont supportées par le personnel et le public », résume Christian Navarro, secrétaire du syndicat CGT du centre hospitalier d'Aurillac.

    Effectifs insuffisants

    Le syndicat rappelle que le plan « solidarité grand âge », annoncé suite à la canicule de 2003, « préconisait une personne pour un résident ». « On est loin du compte », déplore Christelle Pernette, secrétaire départementale CGT-Santé. Le syndicat estime qu'il y a en moyenne 0,5 personnel pour un résident. « L'État abandonne nos anciens », ajoute-t-elle.

    Ces effectifs insuffisants ont, selon la CGT, des répercussions sur les conditions de travail et la prise en charge des personnes âgées. « Nous travaillons à flux tendu. Il y a des choses du quotidien qui ne sont pas faites », raconte la secrétaire départementale. Et de citer « les douches et les bains qui ne sont pas pris comme ils devraient l'être », « la durée des repas qui est limitée sinon on ne peut pas faire manger tous les résidents », « la marche qui ne se fait pas comme elle devrait »… Malgré cette baisse de qualité, « la part financière supportée par les usagers et les familles augmente tout le temps », souligne le syndicat.

    Certains personnels des Ehpad seraient au bout du rouleau. « Jamais on n'a atteint un écœurement aussi important de la part des agents, s'alarme Christelle Pernette. Ils ont l'impression de travailler à la chaîne. C'est plus qu'une impression, c'est un vécu. » La CGT affirme que « les maladies professionnelles et les accidents du travail sont en augmentation », sans parler des salariés « qui travaillent sous antidépresseurs ».

    Le syndicat va jusqu'à parler de « maltraitance » des personnes âgées. « Les personnels en ont conscience. Ils en sont malades. Ils savent très bien qu'ils ne font pas leur métier correctement. »

    Pratique. L'Union Santé départementale CGT appelle à la mobilisation dans chaque Ehpad du Cantal le 10 novembre, entre 13 heures et 15 heures.

    Un militant CGT jugé pour un jet de peinture

    Action de la CGT-Construction devant la Fédération française du bâtiment pour la reconnaissance de la pénibilité du travail, en février 2014. Un membre de la CGT construction comparaît pour une action menée en 2014 au siège du patronat du bâtiment.

    «C’était une opération gentillette », expliquait en avril 2014 Jean-Pascal François, porte-parole de la fédération CGT de la construction, à propos d’une action coup de poing que le syndicat venait de mener au siège de la Fédération française du bâtiment (FFB). Le 24 avril au petit matin, une trentaine de militants CGT avaient envahi la cour intérieure du bâtiment situé dans le 16e arrondissement pour porter plus haut leurs revendications face aux employeurs du secteur d’activité le plus accidentogène en France. Dans le cadre des débats autour de la mise en place du compte pénibilité instauré par la loi du 20 janvier 2014, le syndicat menait une campagne pour la retraite anticipée à 55 ans pour les ouvriers du bâtiment. Les militants avaient occupé le patio pendant toute la matinée, avant d’être évacués par la police.

    Deux ans et demi plus tard, l’opération « gentillette » se termine devant la justice. Sur plainte de la FFB, l’administrateur de la fédération CGT, Philippe Christmann, est poursuivi pour « dégradations » et comparaît ce matin devant le tribunal correctionnel de Paris. « Quelle que soit l’éventuelle légitimité d’une action, elle ne peut pas être soutenue par la violence », a déclaré à l’AFP Claude Vaillant, l’avocat de la FFB, évoquant des « locaux dévastés ». « Ce jour-là, des tracts et des confettis ont été lancés, et quelques jets de peinture au paintball sur la façade intérieure, réplique l’avocate du militant, Me Marion Ménage. Il y a bien eu un débordement, mais franchement pas dramatique, ce sont de simples salissures qui se nettoient à l’eau. » L’avocate compte demander la requalification du délit en simple dégradation relevant d’une contravention devant le tribunal de police, et plaidera par ailleurs la relaxe. « Ce jour-là, ils étaient plusieurs dizaines, il n’est pas question que M. Christmann endosse une responsabilité collective », argue-t-elle, tandis que la fédération CGT dénonce une « convocation à titre individuel pour une action décidée collectivement, stratégie bien connue qui consiste à broyer une personne pour peser sur l’action collective ». Jean-Pascal François ne décolère pas : « Qu’est-ce qu’un peu de peinture par rapport à l’hécatombe qu’on vit dans les métiers de la construction, avec un mort par jour travaillé et un accident toutes les cinq minutes ? » En soutien à Philippe Christmann, la fédération organise ce matin un rassemblement place du Châtelet à Paris, où sera jouée Criminels, une pièce de théâtre écrite ad hoc par Ricardo Monserrat.

    Nord: Grève hebdomadaire reconductible à la SNCF

    La Voix du Nord

    Le mouvement s’est lancé discrètement pendant les vacances, mais il pourrait durer. Depuis le 26 octobre, les syndicats CGT SNCF et SUD Rail appellent les contrôleurs à la grève une fois par semaine, du mardi midi au jeudi matin, dans tout le Nord-Pas-de-Calais.

    Pourquoi ? Les deux centrales syndicales, mobilisées dans plusieurs régions, soupçonnent leur direction de préparer la suppression de la présence systématique de contrôleurs dans les TER.

    La CGT assure que les annonces de sécurité à bord ont déjà été confiées aux conducteurs, dans certains trains régionaux. Dominique Sens, secrétaire régional du syndicat, en est persuadé : « La direction se prépare ainsi à faire circuler des trains avec seulement des agents de conduite, et plus aucun agent de contrôle ».

    La direction de la SNCF, elle, indique simplement qu'« un nouveau mode de production [c’est-à-dire d’organisation du travail] est en cours de négociation ».

    Le contact n’est pas rompu, puisqu’une réunion entre syndicats et direction est prévue le 2 novembre.

    Comment ? La CGT et SUD Rail ont opté pour une tactique progressive. Dans un premier temps, le préavis de grève ne concerne que les contrôleurs, du mardi à 12h00 au jeudi à 8h00.

    L’effet sur le trafic est encore relativement limité : la SNCF annonce le maintien de 70 % des TER pour la journée du 2 novembre, et un service normal sur les TGV, intercités et TER-GV. Le 26 octobre, 27 % du personnel a fait grève, selon la CGT. Le préavis est reconductible toutes les semaines.

    A défaut d’un accord, d’autres catégories de personnel pourraient être appelées à se mobiliser.

    Appel à la grève 
    Cinq clés pour saisir les enjeux au centre
    hospitalier de l'agglomération de Montargis
    La République du Centre

    Le service chirurgie va encore perdre quelques lits mais conservera trois services (orthopédie, viscéral, urologie), selon la direction.? © DR

    À Amilly (45200) , la CGT dénonce notamment la réorganisation de la chirurgie. La direction assume et assure que la qualité des soins sera préservée.

    Il n'y a décidément que peu de moments d'accalmie médiatique au centre hospitalier de l'agglomération montargoise (Cham). C'est cette fois le syndicat CGT qui pointe du doigt la politique menée par le gouvernement envers les hôpitaux, mais aussi la direction. La section, qui n'a pas été suivie par la CFDT, appelle à un mouvement de grève le 8 novembre.

    Quelques mois à peine après la pétition, lancée par des usagers, contre l'instauration des groupements hospitaliers de territoire. Les pétitionnaires pointaient du doigt la menace pour l'avenir même du Cham, qui risquait d'être absorbé dans un avenir proche par le CHR Orléans.

    Que se passe-t-il au service chirurgie ? Cette fois, c'est pour défendre la réorganisation de la chirurgie que le directeur Didier Poillerat doit monter au créneau. Dans une lettre ouverte datée du 24 octobre, le syndicat déplore la fermeture d'un service de chirurgie, effective début 2017.

    Moins d'un an après la réduction du nombre de lits dans deux services (orthopédie et viscérale).

    De 80 lits début 2016, la chirurgie passera, début à 60 lits.

    L'avenir passera par la médecine ambulatoire

    Selon Didier Poillerat, il ne s'agit que d'un ajustement : « Nous avons remarqué que sur les 68 lits, on en avait à peine 60 de remplis. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de réorganiser en deux couloirs de trente lits, mais nous gardons bien trois services (urologie, orthopédie, viscéral). L'offre de soins ne variera pas », insiste-t-il.

    Quel sort pour les agents ? La CGT dénonce, en moins d'un an, la suppression de 17,5 temps plein en chirurgie. Pas de licenciements à prévoir, mais des changements de service et des CDD qui pourront servir de variable d'ajustement...

    Les salariés de la Santé privée, de l’Action sociale et de la Sécu mobilisés aux côtés des personnels hospitaliers

    Les travailleurs de la Santé privée lucrative et non lucrative et de l’Action sociale (secteurs social et médico-social à but non lucratif) se joindront à la journée de grève programmée dans l’ensemble de la fonction publique hospitalière le 8 novembre, à l’appel des fédérations FO, CGT et SUD.

    Les personnels de la Sécurité sociale seront également mobilisés. Les sections FO et CGT des Organismes sociaux représentant ces salariés ont appelé leurs syndicats à prendre toutes les initiatives pouvant aller jusqu’à la grève.

    Il faut dire que les travailleurs de ces différents secteurs partagent les revendications des fonctionnaires hospitaliers. Car ils sont eux aussi confrontés à des réductions de budget drastiques, à des restructurations permanentes, à des suppressions de postes massives, à la précarisation et au gel des salaires. 

    Les syndicats de pompiers dénoncent une baisse des effectifs et appellent à la mobilisation

    La voix du Nord

    La colère des pompiers du Nord semblait terminée depuis le départ de Joël Wilmotte, fin 2015, de la présidence du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours). «  Les relations ont changé sur la forme, mais pas sur le fond  », déplore Ismaël Bernus, délégué FO et pompier à Marcq-en-Barœul.

    Ismaël Bernus (FO) regrette l’absence de concertation entre SDIS et syndicats.

    Les centres d’incendie et de secours ont reçu la nouvelle répartition des effectifs, datée de lundi : «  La cure d’austérité continue.  »

    Douze professionnels en journée à Marcq, contre 15 l’an dernier, 10 la nuit, contre 12 en 2015… «  Alors que le nombre d’interventions a augmenté, comme dans tout le département.  » Lomme, Roubaix sont touchés.

    Trois pompiers professionnels en moins, c’est «  une ambulance en moins, ou qui partira plus tard, avec des volontaires  ». «  Tout le monde va en pâtir, assure-t-il, et surtout la population.  »

    La CGT a lancé un appel à la mobilisation, le 6  décembre ; FO pourrait les rejoindre.

    Conflans-en-Jarnisy : Leclerc dans le rouge CGT

    Republicain-lorrain

    À l’appel de l’Union départementale CGT, une centaine de syndicalistes se sont massés, hier, aux abords du Leclerc de Conflans-en-Jarnisy. Dans le viseur du syndicat, la direction de l’hypermarché qui bafouerait « les droits des camarades ».

    Écharpe tricolore déposée sur son buste, chapeau vissé sur la tête et minerve cerclant des cervicales endolories, André Corzani se montre vigoureux. Le discours du président du groupe Front de Gauche au conseil départemental se veut résolument… frontal : « Cette direction tente de criminaliser et d’exercer des pressions inqualifiables sur les employés. Il y a la peur dans cet établissement ! » Applaudissements, nourris. Puis c’est au tour de celui que nous surnommerons "l’homme à la casquette gavroche" de s’avancer vers cette tribune improvisée. Micro en main, sa voix porte très loin. Les amplis vivent un supplice, la "foule" s’électrise : « Nous sommes confrontés à une violence patronale qui n’avait jamais atteint ce point dans le département ! C’est une véritable répression syndicale contre nos militants et nous ne laisserons pas cette situation perdurer ! » L’homme à la gavroche, c’est Pascal Debay, secrétaire général de l’Union départementale CGT. Face à lui, une petite centaine de camarades réunis en ce samedi matin pluvieux sur une portion de parking voisine du Leclerc de Conflans-en-Jarnisy.

    Dans l’assistance, on reconnaît de nombreux élus parmi lesquels Jacky Zanardo, maire de Jarny et président de la CCJ ; ou encore Manuela Ribeiro, conseillère départementale. Tous arborent un front uni contre la direction de l’hypermarché coupable, selon eux, « de bafouer les droits des élus syndicaux en place ». Régine Gœuriot ferait partie de la liste des supposées "victimes" des dirigeants. Elle dit avoir « 27 ans de boîte » au compteur et date le début du "conflit" à l’an de disgrâce 1998, « l’année où le syndicat a été créé dans l’établissement ». « La situation à l’intérieur est terrible. C’est la politique de la terreur », avance-t-elle. Depuis le 14 décembre 2015, Régine a fait valoir son droit de retrait. Une décision qui fait suite à une série de désaccords avec « le directeur » avec, en point d’orgue, le déménagement « contraint » de la secrétaire dans un nouveau bureau de… « 2 m² équipé d’une caméra de surveillance. En tant que personnel administratif, je dois avoir 9 m². » La salariée éprouverait aujourd’hui toutes les peines du monde à se faire rétribuer : « J’ai déjà saisi à deux reprises le conseil de prud’hommes de Metz pour non-paiement de mes salaires. Conseil qui m’a donné raison mais à ce jour, l’employeur ne s’est pas exécuté ! » Un exemple parmi tant d’autres, selon cette élue CGT, des pratiques du « directeur pour museler notre syndicat ».

    Alors que ce témoignage touchait à sa fin, l’assistance s’est déployée, tracts à la main, aux deux ronds-points situés en amont de l’hypermarché. De notre côté, nous avons tenté de nous entretenir avec la direction pour rec

     

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  • Le Mouvement pour la rupture avec l'Union européenne et la 5ème République :

    c'est parti !

    5 novembre 2016, Paris-Conférence nationale pour la rupture avec l'UE et la 5ème RépubliqueLa campagne pour une sortie de l'Union Européenne par la gauche du Royaume-Uni- soutenue par le RMT (le Syndicat des Travailleurs du rail et de la mer), la Scottish Left Leave, l'Association des Travailleurs Indiens de GB, le Conseil des Travailleurs Bengalais de GB, le Parti Communiste (CPB), le Counterfire, le Parti Socialiste des Travailleurs.

     

    Samedi 5 novembre,la salle de l'Espace Charenton est pleine lorsque Claude Charmont, syndicaliste en Seine-et-Marne, coordinateur du collectif national d'animation, souhaite la bienvenue à tous les délégués. Claude Charmont rappelle : « Quand nous avons pris l'initiative de l'appel pour a rupture, nous étions en pleine bataille pour le retrait de la Loi El Khomri. Cette mobilisation a mis à l'ordre du jour la réalité de la lutte de classe, contredisant tous ceux qui expliquaient qu'elle était morte. Cette loi, ajoute-t-il, éclaire le réel visage de destruction de l 'Union européenne. Elle met à l'ordre du jour la nécessité de rompre avec l'Union européenne et le capital financier ».

    507 délégués venus de toute la France (85 départements ), mandatés par 6383 signataires de l'appel « pour la rupture avec l'Union européenne et la 5ème République », sont réunis en conférence nationale. Tout au long de la journée, soixante délégués, représentant la diversité des courants politiques , le pluralisme syndical du mouvement ouvrier, les différents secteurs du monde du travail, toutes les générations ont pu discuter. Cette discussion a porté à la fois sur la nécessité de constituer une force politique diverse et unitaire agissant pour la rupture avec les politiques du Capital (UE, 5ème République, guerres) et de développer la mobilisation sur le terrain des luttes.

    En conclusion de cette journée trois élus municipaux proposent un texte invitant à se rendre le 18 mars prochain au mur des fédérés pour rendre hommage à la Commune de Paris. Ce texte est adopté à main levée par les délégués (moins une abstention).Puis les délégués adoptent un texte intitulé « Mouvement pour la rupture avec l'Union européenne  et la 5ème République (moins un vote contre et deux abstentions). Ce 5 novembre 2016, une étape a été franchie, un mouvement s'est constitué. (cf document ci-dessous).

     

     

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    «On ne peut effacer le Brexit»

     

    Entretien avec John Sweeney, animateur de Labour Leave,  présent à la conférence pour la rupture de l'Union Européenne -5 novembre,Paris- (TT n°63)Peux-tu te présenter?

    Je suis membre du syndicat UCATT qui organise les ouvriers du bâtiment; je suis également membre du Labour Party où j'étais un des animateurs du regroupement interne Labour Leave, que nous avons constitué avec des membres du parti, des syndicalistes, des députés, pour appeler à voter pour quitter l'Union européenne lors du référendum du 23 juin dernier car nous pensions que le vote pour rester dans l'UE auquel appelait la direction du parti n'était pas conforme à la défense des intérêts de la classe ouvrière.

    Qu'as-tu pensé de la conférence?

    Absolument magnifique. Plein d'échanges de vues, plein de nouvelles idées que je peux rapporter en Grande-Bretagne, qui vont servir aux syndicats et au mouvement ouvrier là- bas. Lorsque les camarades intervenaient et expliquaient ce qui se passait dans leur secteur et les raisons pour lesquelles ils sont pour la rupture avec l'UE, trois réflexions me sont venues à l'esprit. D'abord, c'est également ce qui est arrivé chez nous à La Poste, dans les chemins de fer, à Pôle emploi, dans la santé. Ensuite, ils ont en fait expliqué pourquoi la classe ouvrière britannique - et notamment 75% des syndiqués - a voté pour quitter l'Union européenne. Ils ont voté pour quitter l'Union européenne afin de pouvoir reconquérir tous les acquis et les droits conquis en 1945, que l'UE, au service du capital, ordonne de détruire. Enfin, c'est normal que les situations soient similaires car elles ont la même origine : l'Union européenne.

    C'est donc la raison pour laquelle tu as proposé une conférence européenne de travailleurs et de syndicalistes pour la rupture avec l'UE ?

    Oui, parce que nous, nous vivons sur une île, et nous sommes souvent isolés des discussions qui se mènent sur le continent. Nous partageons les mêmes problèmes, nous souffrons des mêmes contraintes, des mêmes plans. Organiser une conférence européenne est très important pour montrer qu'il y a un mouvement identique qui existe dans toute l'Europe pour en sortir. L'Union européenne est un fardeau qui pèse sur chaque nation. Si nous agissons tous ensemble - car on n'y arrivera pas chacun dans son coin -, on peut aboutir à la rupture. Comme tu le sais, il est faux de dire qu'on ne peut pas vraiment sortir de l'Union européenne.

    Peux-tu nous parler de ce qui s'est passé à la Haute Cour de justice à Londres il y a deux jours ?

    Le recours qui a été déposé auprès de la Haute Cour de justice est une manœuvre des tenants du pouvoir. Elle vise simplement à ceci: comme on ne peut effacer le Brexit, il faut qu'on le freine pour pouvoir regrouper des forces afin d'imposer un nouveau referendum. Voilà ce qu'ils cherchent.

    Tu viens d'expliquer que le Brexit était une première étape. Peux-tu préciser?

    Oui, ce n'était que la première manche. Ce qu'il faut maintenant, c'est reconstruire le mouvement ouvrier, rétablir le Labour Party comme un parti qui plonge ses racines dans le socialisme et protège les intérêts de la classe ouvrière. Il faut reconquérir ce qui nous a été volé sur ordre de l'UE, renationaliser les chemins de fer et tous les services publics qui ont été privatisés, reconquérir nos droits et nos acquis de 1945. C'est pour cela que la classe ouvrière a voté Brexit. Et cela, seul un gouvernement du Labour appliquant le Brexit peut le faire.

     

    Entretien avec John Sweeney, animateur de Labour Leave,  présent à la conférence pour la rupture de l'Union Européenne -5 novembre,Paris- (TT n°63)

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    Propos recueillis par Jean-Pierre Barrois pour la Tribune des Travailleurs n°63 du 9 novembre 2016

     

     

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  • Pendant des mois, nous avons, de force, vécu à l’heure américaine. Et allez les primaires US imitées par la droite et par le PS « français », et let’s go le « bling-bling » du tout-anglais à chaque repas, les « early votes », les « Super Tuesday », les « swing states », les « first Lady » et j’en passe, sans oublier l’admiration dévote pour la « grande démocratie américaine », exemple, modèle, avant-garde, Etat-Guide du monde entier derrière sa « Miss Liberty » éclairant la Terre…

    Et voici qu’est porté à la Maison-Blanche un clown violent de Télé-réalité, un xénophobe grossier, misogyne, inculte (il croyait que Paris était en Allemagne… ce qui devrait d’ailleurs nous faire réfléchir…), homophobe, ultralibéral, grossièrement nationaliste derrière un bavardage isolationniste destiné à capter les voix de la « ceinture rouillée » (= le prolétariat industriel déclassé par les délocalisations). D’où : léger malaise provisoire dans les rédactions du Monde, de Libé, de France-Inter et de la « gauche » établie et propre sur elle…

    Eh bien Messieurs-Dames les bobos américanolâtres, profitez de ce « choc » historique pour regarder un peu en face le pays de vos rêves :

    celui qui règne par la menace sur le monde entier avec sa centaine de bases militaires à l’étranger,

    celui qui possède à lui seul plus d’armes que la terre entière, celui dont la dette énorme est une bombe à retardement pour toute l’économie mondiale,

    celui dont la responsabilité dans le dérèglement climatique est majeure,

    celui qui a tout récemment détruit plusieurs pays arabes avec l’aide de ses complices anglo-français,

    celui qui a lancé à coups de milliards l’intégrisme fanatique pour briser l’Afghanistan en révolution,

    celui qui encourage des gouvernements ouvertement pronazi en Ukraine et dans les Pays baltes,

    celui qui menace la Russie à ses frontières d’une nouvelle guerre mondiale,

    celui qui garde en prison deux millions de personnes en permanence,

    celui dont la police tire à vue sur les jeunes noirs esquissant un geste de travers,

    celui dont les gentils enfants gorgés de films super-violents et armés jusqu’aux dents déchargent périodiquement leurs armes de guerre achetées au bazar du coin dans les écoles primaires ou secondaire,

    celui qui oblige dans certains Etats les profs de sciences naturelles à enseigner à égalité le mythe créationniste et les faits d’évolution,

    celui qui comporte le plus grand nombre de milliardaires en dollars avec 35 % de sa population au-dessous du seuil de pauvreté,

    celui dont la mortalité néonatale est très supérieure à celle de l’île « totalitaire » de Cuba,

    celui qui s’est construit sur la traite négrière et sur le génocide des Amérindiens,

    celui qui, à l’époque de Reagan, se proclamait urbi et orbi prêt à perpétrer le plus grand crime que l’homme puisse commettre, celui consistant à prendre le risque d’anéantir l’humanité pour se débarrasser du socialisme alors existant (c’est ce que le petit laquais « philosophique » des USA, feu André Glucksmann, appelait et justifiait alors sous le nom de « seconde mort »)…

     

    Et pour suivre ce « modèle »-là, si cher aux super-beaufs de l’atlantisme guerrier comme aux « libéraux-libertaires » amateurs de « droit d’ingérence », il faudrait faire un trait sur la maudite « exception française », en clair sur les conquêtes de la Révolution jacobine (maudit Robespierre, gentils La Fayette/Washington !), sur la loi laïque de 1905, sur les acquis du Front populaire et des ministres communistes de 45 appliquant le programme du CNR. Et, « last but not least » comme ils disent à tout instant, polluer, sacrifier, massacrer au quotidien la langue de Molière, de Victor Hugo et d’Aragon au profit de celle de Donald ( Duck et Trump, NPCF avec celle de Shakespeare ! )… tout en dénigrant sans trêve ce peuple français « franchouillard », « hexagonal », « franco-français » qui a la bêtise, derrière les bases CGT de classe, de refuser la casse sociale…

    Eh bien nous vous laissons à votre méprisable ANTI-« modèle ».

    Quant à nous, c’est une autre Amérique qui nous fait rêver : l’Amérique dominée, censurée, réprimée de Sitting Bull et de Geronimo, de John Brown, de Sacco et de Vanzetti, de Dalton Trumbo, d’Angela Davis et de Malcom X, celle des « Raisins de la colère » qui, de nouveau – et Trump va peut-être y aider bien malgré lui ! –, vont bientôt mûrir et rougeoyer dans ce pays- « modèles » aux inégalités explosives.

    Floréal le 12/11/2016

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  •     Une commémoration pacifiste défendant la mémoire des fusillés pour avoir désobéi lors de la Première Guerre mondiale        a eu lieu au monument de Primelin vendredi.

    Ce 11-Novembre, la Libre Pensée 29, avec la Confédération nationale du travail (CNT), l'Association républicaine des anciens combattants (Arac), le Mouvement de la paix, l'Université européenne de la paix, le Crabes et les anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre (4ACG) se sont rassemblés devant le monument aux morts de Primelin, pour redire la « guerre à la guerre » et justice pour les 639 fusillés pour l'exemple, condamnés à mort pour désobéissance lors du conflit 1914-1918. La 4ACG a rappelé son combat pour la fraternisation entre les peuples français et algériens soutenant, entre autres, que même si les heures sombres de notre histoire commune appartiennent au passé, la connaissance du fait colonial doit être recherchée pour faire obstacle aux thèses révisionnistes. Elle réclame une reconnaissance des violations des Droits de l'Homme lors du conflit qui a abouti à l'indépendance de l'Algérie.

    source: http://www.letelegramme.fr/finistere/capsizun/11-novembre-defenseurs-de-la-paix-a-l-unisson-14-11-2016-11291508.php

     

     

     

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  • NDDL. L'avenir de l'aéroport se décide ce lundi  (LT.fr-14/11/2016)

    La cour administrative d'appel de Nantes se prononce ce lundi sur la validité d'arrêtés préfectoraux autorisant les travaux de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. En cas de rejet, cela pourrait être un coup d'arrêt au démarrage du chantier que le gouvernement voulait lancer à l'automne.
     
    La décision des sept juges composant la cour, rendue en audience publique, sera connue vers ce lundi vers 14 h. L'annulation d'un seul arrêté préfectoral, sur les cinq contestés par les opposants au nouvel aéroport nantais, serait un nouvel obstacle au démarrage de ce projet quinquagénaire, déclaré d'utilité publique en 2008. À lire sur le sujet NDDL. Une centaine de tracteurs pour protéger la Zad Lundi dernier, le rapporteur public - dont l'avis est généralement suivi par les juges administratifs - a préconisé l'annulation de quatre d'entre eux, dits "loi sur l'eau" et "espèces protégées". Pris en décembre 2013, ces arrêtés autorisent le concessionnaire du futur aéroport, une filiale de Vinci, et l'Etat à déroger aux interdictions de destructions des zones humides et des espèces protégées pour réaliser la plateforme aéroportuaire et sa desserte routière.
     
    L'extension de Nantes Atlantique, une "alternative avérée"
     
    Prévues par le Code de l'environnement, ces dérogations ne sont possibles que si le projet est d'intérêt public majeur et en l'absence de solution alternative ou d'alternative satisfaisante. Or, a estimé le rapporteur public, Christine Piltant, il existe une "alternative avérée", voire "crédible" ou "satisfaisante" pour éviter ces destructions, celle de l'optimisation de l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique, l'un des arguments phare des opposants.
     
    À lire sur le sujet NDDL. Pour Hollande, l'aéroport "ne verra pas le jour" Ce n'est "pas l'aéroport idéal", en raison notamment de son unique piste et du bruit occasionné par le survol du centre-ville de Nantes, a souligné la magistrate. Mais à long terme, son réaménagement - dont le coût est évalué par des experts à 825 millions d'euros pour une capacité de neuf millions de passagers - "présente des inconvénients moins dommageables" que la construction du nouvel aéroport, chiffrée à 992 millions pour autant de passagers. Le rapporteur public a en revanche demandé le rejet de trois recours dirigés contre un cinquième arrêté préfectoral qui déclarait d'utilité publique le programme de travaux d'aménagement et de sécurisation des voies existantes autour du futur site, dénommé "programme viaire".

    source:   letelegramme.fr
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  • préambule

     

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    La bataille de Valmy, le 20 septembre 1792, permit à l’armée française de défaire les armées austro-prussiennes et de conforter la Révolution qui venait d’abolir la monarchie avant de proclamer, le lendemain 21 septembre, la première République. Goethe, qui assistait à la bataille et qui vit de ses yeux la victoire remportée par une « armée d’avocats et de savetiers » sur l’armée professionnelle du Duc de Brunswick, déclara alors que cette date marquerait une nouvelle ère de l’histoire mondiale. À l’occasion de cet anniversaire la direction du Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) a pris l’initiative d’un travail de mémoire portant sur les actions de la française conduites par les Francs-Tireurs et Partisans Français (FTPF) et les (-MOI) en référence à la bataille de Valmy. Dans le contexte politique actuel, les valeurs des principes découlant de la victoire sur le nazisme, le 8 mai 1945, s’inscrivent naturellement dans le combat pour la reconquête de l’indépendance de la France.

     

    La Résistance et Valmy

     

    Lorsque de Munich à Vichy la boucle fut bouclée, la Résistance sur le sol français commença. Appuyons-nous en premier lieu sur ce que nous connaissons. Les archives conservent aujourd’hui plusieurs références  à Valmy, qu’il agisse d’un journal clandestin, intitulé Valmy et tiré à sept numéros en janvier 1941, le 20 septembre 1942 un papillon de la CGT clandestine qui appelle à manifester pour le 150ème anniversaire de la victoire de Valmy à Paris et partout en France, un appel national à la grève et aux actions en référence à Valmy diffusé le 20 septembre 1943 ou encore un tract, tiré à Limoges, et lui aussi intitulé Valmy qui proclame :

     

    « Grève nationale, la classe ouvrière française montre le devoir : elle a dit non à Hitler. Elle a dit non à la relève, à la réquisition, au travail forcé pour l’ennemi. Tous les français doivent être avec elle, à ses côtés dans la lutte, dans la Résistance, pour la victoire. La défaite de l’Allemagne est certaine ».

    Thorez et Duclos, dirigeants du PCF
    Thorez et Duclos, dirigeants du PCF

    Ce texte rappelle le rôle essentiel de la classe ouvrière, c’est la reprise par tous les signataires représentant les mouvements de Résistance (CNR), du rôle défini par Maurice Thorez et Jacques Duclos dans l’appel au peuple de France du 10 juillet 1940. Citons : « …c’est autour de la classe ouvrière ardente et généreuse, pleine de confiance et de courage que peut se constituer le Front de la liberté, de l’indépendance et de la renaissance de la France ».

     

    En Corrèze, la grève patriotique préparée par la CGT clandestine avec le concours du Parti communiste, le Front national (le vrai) et les Mouvements unis de Résistance (MUR) est déclenchée à l’usine de la Marque (Brandt) le 20 septembre à 17 heures. Les 1 000 ouvriers occupent l’usine. Le 21 septembre, les 3 000 ouvriers de la Manufacture d’armes (MAT) rejoignent la grève. L’organisation des FTP joue un rôle décisif pour l’occupation des locaux. Les ouvriers et ouvrières des autres entreprises de la ville débrayent à leur tour, on compte ce jour-là plus de 4 000 grévistes dans la ville. Les cahiers de revendications élaborés sont confiés aux délégations élues des comités de grève. Dans l’après-midi du 21 septembre, une délégation de toutes les entreprises en grève se rend à la préfecture à l’invitation du préfet. L’autorité allemande présente exige la reprise du travail et menace de faire intervenir les automitrailleuses qui viennent d’arriver. L’unité des grévistes oblige les Allemands et les vichystes à satisfaire l’essentiel des revendications et surtout ils n’osent prendre aucune sanction alors que les délégués étaient des résistants clandestins.

     

    parti-communiste-résistance

    Au cours de cette journée d’action, les détachements FTP, surtout de la Haute-Corrèze, sabotèrent les lignes de chemin de fer. Dans un des trains immobilisés il y avait 170 officiers et sous-officiers allemands qui partaient en permission et qui furent très marqués par ces attaques.

     

    Un dernier document citant Paris attire l’attention [1]. Il s’agit d’une affichette clandestine diffusée en septembre 1943 pour célébrer la victoire de Valmy. Retenons sa conclusion : « Parisiens aux armes ! Enrôlez-vous dans les formations de Francs-Tireurs Partisans. En avant et mort aux boches ». Que ce mot d’ordre véritablement central s’exprime dans la capitale montre la place qu’occupent alors les Francs-Tireurs et Partisans.

     

    Nous n’avons rien de précis sur le déroulement de l’anniversaire de Valmy en 1943 à Paris. Dans le même temps, les FTP Marcel Rajman et Celino Alfonso [2], du groupe Manouchian, préparent l’attentat de la rue Pétrarque qui, le 28 septembre, supprime Julius Ritter, président allemand du service de la main-d’œuvre en France.

     

    L’occupant nazi profitant de la contribution criminelle des forces policières du régime du traître Pétain engage dès le premier semestre 1941 une répression sanglante exécutant résistants et otages, lesquels sont presque tous des communistes [3].

     

    Les « actions Valmy » qui consistent en des manifestations publiques s’inscrivent néanmoins dans le contexte régnant dans la période où s’impose une action armée de masse. Le Parti communiste fonde l’Organisation spéciale (OS) (reconnue officiellement à la ) en 1941, les Bataillons de la jeunesse, le Front national ;  les premières actions armées sont programmées dès juillet-août 1941. De cet ensemble naissent les Francs-Tireurs et Partisans début 1942 (FTP) et les FTP-MOI  dont il est avéré que ces derniers jouèrent un rôle remarquable dans la lutte armée à l’image des détachements Manouchian et Carmagnole-Liberté préfigurant la période insurrection- tant à Paris qu’à Lyon.

     

    La Résistance à l’occupant s’en trouve sérieusement consolidée. En témoigne la lettre que le général de Gaulle adresse le 10 février 1943 aux membres du comité central du Parti communiste français, dont voici un extrait :

     

    « … la mise à ma disposition en tant que commandant en chef des forces françaises des vaillantes formations de Francs-Tireurs que vous avez constituées et animées, voilà autant de manifestations de l’unité française ; voilà une nouvelle preuve de contribuer à la libération et à la grandeur de notre pays… »

     

    Les résistants qui se revendiquaient de Valmy furent aussi parmi les victimes des tortures et des assassinats perpétrés par les nazis et les suppôts vichystes de la collaboration. Il existe un fleuve de sang entre nos martyrs et ces criminels. Il est d’autant plus urgent de le rappeler avec force et énergie qu’aujourd’hui des laudateurs du pétainisme, de la collaboration, des néo-fascistes avérés osent se servir du glorieux nom de Valmy.

     

    Fidèles à la défense des acquis sociaux de 1945 démantelés au nom de la « construction » européenne, au refus des guerres impérialistes menées sous l’égide de l’OTAN, au combat contre les lois liberticides, au racisme, l’intégrisme et la fascisation, aux valeurs de la bataille de Valmy et de la Résistance antifasciste, victorieuse le 8 mai 1945,

     

    la-resistance-et-valmy

    Fidèles à l’idée plus juste que jamais du rôle dirigeant de la classe ouvrière dans la bataille pour l’indépendance nationale, inséparable à nos yeux de la lutte pour le progrès social et contre l’ensemble des contre-réformes inspirées par l’UE,

     

    Nous appelons à l’action ouvrière, patriotique et républicaine pour la sortie par la voie progressiste, de l’Euro, de l’, de l’OTAN et du capitalisme.

     

    • Georges Gastaud, Secrétaire national du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF); fils de résistant ; philosophe.
    • Henriette Dubois (Nelly), d’octobre 1943 à la Libération elle assura la liaison de l’Etat-major des FTPF avec toute la Zone Sud, Légion d’Honneur à titre militaire, Carte de Combattant Volontaire.
    • , Président du PRCF, président de l’Amicale des Anciens FTP-MOI de la région Rhône-Alpes, Ancien Officier FTP-MOI, Officier de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance, Grand  Mutilé de Guerre, président du PRCF.
    • , résistant FTP, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance, adhésion au PCF en mai 1943, secrétaire fédéral de la Corrèze, membre du comité central 1964-1990, député 1956-1958 et 1973-1978, député européen honoraire, conseiller général 1973-1985, vice-président du PRCF et président de sa  commission des relations internationales.
    • Hermine Pulvermacher, ancienne FTP-MOI, Chevalier de la Légion d’Honneur, Chevalier dans l’Ordre National du Mérite, 37 ans secrétaire générale du groupe des députés communistes à l’Assemblée Nationale.
    • Léon Pulvermacher, fils de déportés morts à Auschwitz.
    • Lina Girelli, ancienne combattante FTP-MOI.
    • Elise Pranchère-Mazenoux, résistante FTP, croix du CVR (19).
    • Jean-Pierre Hemmen, Vice-président du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), fils de Jean Hemmen, qui fut volontaire dans les Brigades Internationales en Espagne avec le grade Commandant responsable Politique – En 1940, son père participa à la création de l’O.S. (Organisation Spéciale du PCF) arrêté il fut fusillé au Mont-Valérien en 1942, membre du secrétariat du PRCF.
    • Vincent Flament, rédacteur en chef d’Initiative Communiste, membre du secrétariat du PRCF.
    • Jo Hernandez, secrétaire national du secteur Lutte/entreprise et membre du secrétariat du PRCF.
    • Annette Mateu-Casado, membre du secrétariat et trésorière du PRCF, fille de Républicains espagnols communistes et résistants.
    • Antoine Manessis, secrétaire de la commission internationale et membre du secrétariat du PRCF.
    • Jany Sanfelieu, membre du CC et du secrétariat du PRCF, fille de combattant antifasciste en Espagne et en France (89).
    • Benoît Foucambert, enseignant, syndicaliste (81), membre du secrétariat du PRCF.
    • Bernard Parquet, membre du secrétariat du PRCF.

     

    [1] Les Résistants (récits, témoignages et documents inédits du Musée de la Résistance Nationale).

     

    [2] Marcel Rayman et Celino Alfonso ultérieurement arrêtés sont fusillés le 21 février 1944. L’Affiche Rouge

     

    [3] Serge Klarsfeld en apporte les preuves dans son ouvrage « le livre des otages » publié aux éditeurs français réunis.

     


     

    Rappelons en ce 11 novembre 2016 que, le 11 novembre est également la date anniversaire d’un des premiers actes de résistance populaire à l’occupation nazie, avec la manifestation du 11 novembre 1940, impulsée par les jeunesses communistes, réunissant plusieurs milliers de lycéens et d’étudiants parisiens sur les Champs-Élysées et devant l’Arc de triomphe de l’Étoile en commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918. Elle fut durement réprimée par les occupants nazis.

    source: initiative-communiste.fr

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