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    La grande tricherie mise à découvert à Alep- par oscar Fortin (agoravox.fr- 5/12/2016)

    Lorsque les terroristes se révèlent être des mercenaires à la solde de la coalition internationalela lutte contre les terroristes prend un tout autre sens.  

    Déjà, certains milieux, à l’affût d’informations de sources crédibles, avaient dénoncé des liens directs de Washington et de la Coalition internationale avec les terroristes. Ces informations, prises au sérieux par beaucoup d’autres intervenants, avaient amplement circulé sur le Net, mais de là à convaincre le grand public qu’il en était bien ainsi, ce n’était pas encore chose faite.  

    Ce qui se passe présentement à Alep, ville de 1 693 603 habitants, met à découvert cette grande mise en scène d’une coalition internationale qui se proclame contre le terrorisme tout en l’alimentant, le soutenant et l’orientant militairement.  

    Les derniers évènements de la confrontation des forces gouvernementales syriennes et de ses alliés contre ces terroristes qui utilisent la population locale comme bouclier humain mettent en évidence ces liens étroits qui existent entre ces terroristes et Washington.  

    De fait, pendant que l’armée syrienne et ses alliés combattent fermement ces terroristes, Washington et la presse qui en est l’écho transforment ces combats contre ces terroristes en combats contre les civils et le peuple syrien. Voici ce qu’écrit le journaliste- analyste, Bill Van Auken, sous le titre Le New York Times exprime la fureur de Washington sur la débâcle en Syrie.  

    « Les troupes syriennes, soutenues par les combattants du Hezbollah du Liban et les milices chiites d’Irak, ont réussi à envahir près de la moitié de la partie orientale d’Alep, que les « rebelles », une coalition des milices dominée par la filiale syrienne d’Al-Qaïda, le Front al-Nosra, avait tenu pendant plus de quatre ans. »  

    La consolidation du contrôle gouvernemental sur l’ensemble d’Alep, désormais presque universellement reconnu comme inévitable, priverait ces forces, soutenues par les Américaines de leur dernier bastion urbain, et placerait tous les principaux centres de population de la Syrie sous le contrôle du gouvernement.  

    Pour le Times, c’est vraiment un choc. Depuis que le président Barack Obama a déclaré en 2011 qu’« Assad doit partir », et que la CIA et le Pentagone, travaillant avec les dictatures monarchiques les plus réactionnaires au Moyen-Orient – Arabie saoudite, Qatar, Émirats arabes unis – afin de fournir des armes et de l’argent pour soutenir les mercenaires djihadistes, le Times, « le journal de référence » des États-Unis, a fonctionné comme le principal propagandiste pour un changement de régime en Syrie

    À Alep-Est, tandis que les combattants islamistes reculent, les civils-otages peuvent enfin fuir les violents combats et rejoindre des camps d’accueil… mis en place par le « régime ». Cherchez l’erreur. Mais les médias meanstream, eux, persistent.  

    Autant les médias se portaient à la défense de ces pauvres civils, cibles perpétuelles des attaques des forces armées gouvernementales, autant leur libération et hébergement dans des milieux sécurisés par ce même gouvernement est passé sous-silence. Ce sont plutôt ces pauvres terroristes qui les préoccupent, lesquelles doivent laisser la place aux forces légitimes du gouvernement syrien. Tout indique qu’Assad, contrairement à ce dont les forces de la coalition internationale rêvaient, ne partira pas. Tout indique également que le peuple, enfin libéré de ces terroristes, dans cette région d’Alep, s’en réjouisse pleinement.  

    Le vent vient de tourner et ces terroristes qui faisaient la pluie et le beau temps dans cette partie d’Alep, se retrouvent pris au piège d’une coalition internationale de l’armée gouvernementale syrienne qui avance de pas fermes à la reprise des espaces occupés par ces terroristes. Ce qui devient une bonne nouvelle pour ceux qui souhaitent la libération de cette partie d’Alep, sous contrôle des terroristes, devient une mauvaise nouvelle pour ceux qui se présentent pour les défenseurs des populations civiles tout en soutenant ces terroristes confrontées à une défaite inévitable. Une fois que nous savons que ces terroristes sont des leurres au service de la cause visant le départ du président Bachar Al Assad, nous pouvons comprendre qu’ils souhaitent les sauver de l’extermination qui les attend.   

    C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre le représentant des Nations Unies, Staffan de Mistura, qui exhorte les combattants d’Al-Nosra à quitter au plus vite Alep. Il faut également comprendre dans ce même contexte les dernières propositions de Washington présentées à la Russie pour faciliter l’évacuation des terroristes d’Alep.   « 

    « Jusqu’à maintenant, tous les pourparlers entre la Russie et les Etats-Unis sur la Syrie butaient contre l’intention des Américains de mettre en œuvre des dispositions qui auraient pu faire sortir les combattants du Front al-Cham qui contrôle les combattants dans la partie non-libérée d’Alep-est. Pourtant, les propositions faites par Kerry maintenant sont conformes aux approches des experts russes », a déclaré Sergueï Lavrov à Rome le 3 décembre après la rencontre avec son homologue américain. »  

    Ce n’est toutefois pas chose faite, puisqu’on annonce à l’instant même des attaques de la population civile avec des lance-roquettes de la part de la dénommée armée libre, soutenue et financée par Washington.   

    « L'Armée syrienne libre (ASL, opposition) a attaqué aux lance-roquettes multiples le quartier de Salah-al-Din à Alep, a annoncé dimanche le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie. »  

    Vladimir Poutine, dans sa récente intervention devant les parlementaires russes a dénoncé avec force l’usage que font certains états des groupements terroristes pour atteindre leurs objectifs de changement de régime.  

    « La Russie s’oppose catégoriquement à l’utilisation d’organisations terroristes par des États pour atteindre leurs buts politiques, idéologiques et autres. Moscou condamne le terrorisme sous toutes ses formes et croit que l’acte terroriste ne peut être justifié par des motifs idéologiques, politiques, religieux, raciaux, ni par n’importe quels autres. »  

    Si Barack Obama se plaint de la désinformation, il ne peut que s’en prendre à lui-même qui l’alimente par des mensonges toujours de plus en plus gros. Il est au cœur d’un immense système fondé sur le mensonge et qu’il entretient à travers sa présidence.

       

    La guerre pour la vérité fait lever les boucliers de la censure qui ne cesse de se multiplier dans les médias, dans les agences gouvernementales, dans les réseaux sociaux. Tout récemment, l’Union Européenne a émis une résolution visant à limiter l’accès des réseaux à l’information russe.   

    Ce que nous reprochions à l’ex URSS est ce que l’Occident applique au niveau de l’information, c’est à dire la censure la plus stricte.  

    Oscar Fortin, le 4 décembre 2016 

     

    Oscar FORTIN

    Libre penseur intéressé par tout ce qui interpelle l'humain dans ses valeurs sociales, politiques, économiques et religieuses. Bien que disposant d'une formation en Science Politique (maîtrise) ainsi qu'en Théologie (maîtrise), je demeure avant tout à l'écoute des évènements et de ce qu'ils m'inspirent.

    source: agoravox.fr

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  • Nouvelles du stand "Avec Les Grecs" à la fête de l'Huma-Bretagne

    Nouvelles du stand "Avec Les Grecs" à la fête de l'Huma-Bretagne

    Nouvelles du stand "Avec Les Grecs" à la fête de l'Huma-Bretagne

    Nouvelles de l'expo des dessins et du stand "Avec Les Grecs" à la fête de l'Huma-Bretagne (3 & 4 /12/2016)

    Nouvelles de l'expo des dessins et du stand "Avec Les Grecs" à la fête de l'Huma-Bretagne (3 & 4 /12/2016)

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  • Référendum en Italie : les électeurs rejettent massivement la réforme constitutionnelle de Matteo RenziDes partisans du "non" au référendum sur la réforme constitutionnelle en Italie, se réunissent au Palais Chigi où Matteo Renzi annonce sa démission, le 4 décembre 2016.

    Le scrutin s'est transformé, en pleine vague populiste, en plébiscite pour ou contre Matteo Renzi. 

    Coup dur pour Matteo Renzi. Les Italiens devaient se pronononcer par référendum, dimanche 4 décembre, sur une réforme constitutionnelle qui s'est transformée en plébiscite pour ou contre le chef du gouvernement. Selon de premiers sondages à la sortie des urnes diffusés par la Rai, le "non" l'emporterait largement face au "oui". 

      Selon un sondage réalisé à la sortie des urnes réalisé par l'institut Piepoli/IPR et diffusé par la Rai, le "non" est crédité de 54 à 58% des voix, quand le "oui" obtiendrait entre 42 et 46% des suffrages. Les résultats définitifs sont attendus dans la nuit. Deux autres sondages, réalisés par Tecne pour Mediaset et EMG Acqua pour La 7, donne une avance de 10 points au "non". 

      Matteo Renzi a annoncé sa démission. Le chef du gouvernement avait lié son sort à celui de sa réforme. Vers 0h30, il a annoncé qu'il présenterait sa démission au président de la République. La victoire du "non" favorise les populistes du Mouvement 5 Etoiles (M5S). Son fondateur, Beppe Grillo, devrait réclamer des élections anticipées. Mais le président Sergio Mattarella ne devrait pas dissoudre le Parlement avant une réforme de la loi régissant l'élection des députés.

      Une concentration des pouvoirs. Le scrutin portait sur une réforme constitutionnelle prévoyant une réduction drastique des pouvoirs du Sénat, une limitation des prérogatives des régions et la suppression des provinces, l'équivalent des départements français. Une vaste majorité de la classe politique voyait dans cette réforme une plus forte concentration des pouvoirs dans les mains du chef du gouvernement.

    Violaine Jaussent & Clément Parrot

    source: francetvinfo.fr (5/12/2016)

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  • Pour les salariés de Carrefour Quimper, le travail du dimanche doit rester exceptionnel.

     

    Pour les salariés de Carrefour Quimper, le travail du dimanche doit rester exceptionnel.

     

    Samedi, la CGT hypermarché a mené une action à Quimper (Finistère), pour informer le public et les salariés de la volonté de la direction de généraliser le travail du dimanche matin toute l’année. « Nous sommes contre l’idée d’ouvrir les hypers tous les dimanches en dehors des jours d’ouverture exceptionnelle qui induise des salaires majorés de 300 %, les dimanches 11 et 18 décembre », explique Michelle Laurent, déléguée syndicale.

    Samedi, la CGT hypermarché a mené une action pour informer le public et les salariés de la volonté de la direction de généraliser le travail du dimanche matin toute l’année. « Nous sommes contre l’idée d’ouvrir les hypers tous les dimanches en dehors des jours d’ouverture exceptionnelle qui induise des salaires majorés de 300 %, les dimanches 11 et 18 décembre », explique Michelle Laurent, déléguée syndicale.

    Réunion le 8 décembre

    « Une troisième réunion se tiendra le 8 décembre sur l’accompagnement du travail le dimanche matin. La notion de volontariat se transformera vite en une obligation, sans majoration salariale, ce que nous ne voulons pas pour les salariés. »

    Un jour de repos commun revendiqué

    La CGT revendique le droit à un jour de repos commun pour tous les salariés, le choix du dimanche permet à chaque famille de se retrouver. « Ces modifications de rythme de travail impactent aussi les entreprises partenaires, nettoyage et sécurité, dont les directions mettent déjà la pression pour satisfaire à ce travail supplémentaire. »

    source: ouest-france.fr

    Télécharger « 161203-tract cgt-carrefour-vous faites vos courses le dimanche.pdf »

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  • Le cortège s’est réuni à Stalingrad à 14 h 30, avant de se rendre à place de Clichy, à l’appel de la CGT et de trois associations de chômeurs.

    Plusieurs centaines de manifestants ont défilé samedi à Paris contre le chômage et la précarité, à l’appel de la CGT et de trois associations de chômeurs

    Plusieurs centaines de manifestants ont défilé, samedi 3 décembre à Paris, contre le chômage et la précarité. Le cortège, réuni à l’appel de la CGT-Chômeurs et des associations AC!, Apeis et MNCP, est parti de la place de Stalingrad vers 14 h 30 pour rejoindre la place de Clichy, dans le nord de la capitale.

    « Ce qu’il faut, c’est une véritable lutte pour l’emploi, et ne pas user d’artifices pour essayer de démontrer que le chômage baisse », a déclaré le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, avant le départ du cortège. Selon lui, les récentes baisses du chômage, « c’est de l’artifice ».

    « On ne se concentre que sur la catégorie A (de Pôle emploi), ceux qui sont complètement privés d’emploi, or on sait très bien que les stages, les temps partiels, ça permet de sortir des privés d’emploi de la catégorie A, tout en les laissant dans la précarité. »
    Augmenter la prime de Noël

    En tête de cortège, Jacqueline Balsan, présidente du MNCP, a estimé que la mobilisation était « plus que jamais d’actualité, à l’approche d’une élection présidentielle où beaucoup de candidats veulent tirer vers le bas le sort des chômeurs ».

    Sa principale revendication : « augmenter les minima sociaux et la prime de Noël, qui, contrairement à ce que disent certains, ne sert pas à payer des cadeaux aux petits, mais à payer l’électricité, le chauffage, à boucler les fins de mois ». Cette prime, attribuée chaque fin d’année depuis 1998 sous conditions de ressources, s’élevait en 2015 à 152,45 euros pour un célibataire sans enfant.

    « Dans un pays riche comme la France, on ne peut pas admettre que tous les minima sociaux soient sous le seuil de pauvreté », a renchéri Serge Havet, président de AC!. « Chômage, ras-le-bol ! Qui sème la misère, récolte la colère », ont notamment scandé les manifestants.

    « Moi, Daniel Blake »

    Parmi eux, des dizaines de personnes ont brandi des petites pancartes noires « Moi, Daniel Blake », en référence au film de Ken Loach, palme d’or à Cannes, sur la dégringolade d’un demandeur d’emploi broyé par le système.

    « Je me bats pour parvenir à une situation stable, mais ce n’est pas évident », a témoigné Melissa, 50 ans, mère de deux enfants venue de Mulhouse, qui suit une formation d’aide médico-psychologique. « J’ai beaucoup galéré, mais j’espère que le diplôme me permettra de sortir de la précarité. »

    Une centaine de manifestants ont aussi défilé dans le centre de Bordeaux, derrière une banderole verte affichant en rouge vif « Tous ensemble contre le chômage et la précarité ».

     source: lemonde.fr
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  • NOUS SOMMES FIDEL
    NOUS SOMMES FIDEL

    Ce dimanche à l'issue d'un périple de 1000 kilomètres à travers toute l'Ile Fidel sera inhumé auprès de l'artisan de l'indépendance de Cuba José Marti.

    Tout au long, l'extraordinaire et émouvant hommage de tout un peuple à un dirigeant exceptionnel.

    NOUS SOMMES FIDEL
    NOUS SOMMES FIDEL
    NOUS SOMMES FIDEL
    NOUS SOMMES FIDEL
    NOUS SOMMES FIDEL
    NOUS SOMMES FIDEL 
     
    Chez nous tout ce que le pays compte comme réactionnaires ou comme victimes de la propagande mensongère des médias a continué à se répandre en calomnies et à se réfugier dans le déni de réalité:

    La correspondante du Monde se déshonore en tentant de nier  l'authenticité de la ferveur populaire quand l'impressionnant hommage de tout un peuple à un géant réduit en cendres les aboiements des nains !

    Au Sénat Claude Malhuret des Républicains éructe sa haine en regrettant l'envoi de Ségolène Royal à Cuba et ose demander une minute de silence "pour les victimes de Castro" sous les protestations des sénateurs communistes. Notons cependant la réponse digne de Ségolène Royal à ce type de désinformation.

    Le F_haine soit-disant anti-système vomissant son anti-communisme au diapason!

    Au fond tout ce beau monde ne pardonne pas à Fidel de représenter pour des millions et des millions de travailleurs, pour des peuples notamment en Amérique latine et en Afrique la résistance au colonialisme et aux prétentions impérialistes, aux guerres d'agression et aux ingérences meurtrières et déstabilisatrices du Chili d'Allende à la Lybie et la Syrie présentement en passant par l'apartheid en Afrique du Sud.

    Fidel, repose en paix les peuples ne t'oublieront pas et la flamme de la résistance ne s'éteindra pas!

    Et s'agissant du culte de la personnalité ?

     

    Les dispositions législatives nécessaires pour le respect de sa volonté étant dors et déjà prévues.

    C'est dans le cœur et la mémoire des peuples que Fidel, l'esprit rebelle, l'esprit d'indépendance vivront,

    Et c'est ce qui leur fait peur!

     

    source: frontsyndical-classe.org

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  • Hervé Novelli a cofondé le GUD. Anne Méaux a milité au sein de groupuscules d’extrême droite. Gérard Longuet est un ex d’Occident. Valérie Boyer veut inscrire les «racines chrétiennes de la France» dans la Constitution.

    Une équipe de C dans l’air a pu filmer la garde rapprochée de François Fillon, le 21 novembre dernier, au lendemain du premier tour de la primaire. Une quinzaine d’élus et conseillers qui l’ont porté jusqu’à la victoire finale.

    Pour reconstituer la photo de famille de la garde rapprochée de François Fillon, nous avons collé deux captures d’écran extraites d’une vidéo de C’est dans l’air tournée à Paris le 21 novembre 2016. C'est dans l'air / BuzzFeed / Via Twitter: @CdanslairF5

    Grâce à ces quelques secondes d’images, nous savons qui sont les hommes et les femmes qui conseillent François Fillon. Tous ne sont pas porte-parole, tous n’ont pas de titre, tous ne sont pas connus. Mais s’ils sont autour de cette table au moment si important de fixer la stratégie de l’entre-deux-tours, c’est qu’ils jouent un rôle clé dans la campagne de François Fillon.

    Sur cette photo de famille, il y a des hommes et des femmes dont l’engagement politique s’est toujours inscrit dans la famille de la droite parlementaire et républicaine. Ils ne traînent pas de casseroles réacs derrière eux. On reconnaît Jérôme Chartier, député du Val-d’Oise et porte-parole de François Fillon, Jean-François Lamour, député de Paris et ancien champion olympique, Gérard Larcher, président du Sénat, ou encore Bernard Accoyer, qui vient d’être nommé secrétaire général des Républicains. Il y a d’autres proches dont on connaît mal le parcours comme la plume de François Fillon, Igor Mitrofanoff, ou le patron Pierre Danon. Et puis il y a les figures les plus à droite du clan Fillon. Des hommes et des femmes qui s’illustrent par leur passé d’extrême droite ou par un positionnement ultra-réac. Voici qui ils sont.

    Lionel Bonaventure/AFP / Getty Images

    Son statut: Ancien ministre de François Fillon, ami, 67 ans.

    Fait d’armes réac: Hervé Novelli a un passé sulfureux. Après être passé par Ordre nouveau ou le Parti des forces nouvelles, il milite à Occident entre 1964 et 1968. Puis cet ami de jeunesse de Patrick Buisson quitte ce mouvement pour cofonder le Groupe union défense (GUD), une organisation étudiante réputée pour son activisme violent. Anti-communistes, ces groupuscules sont également fondés sur un rejet de l’immigration et de la démocratie parlementaire. Il enchaînera par un bref passage par le Front national. Loin de regretter ces choix, il dira au Monde en 2005 qu’il se retrouve toujours dans l’idéologie d’Occident, groupuscule d’extrême droite: «Je n’ai pas un regret, Occident, c’était un engagement anticommuniste dans lequel je me reconnais toujours.»

    En décembre 2006, on apprendra grâce au compte-rendu du 40e anniversaire de l’officine chargée de promouvoir le libéralisme, l’Aleps, auquel assiste Hervé Novelli, qu’il avait pour «père spirituel» Claude Harmel, un ancien pro-nazis pendant la Deuxième Guerre mondiale.

    Compte rendu de l'anniversaire de l'Aleps / Via webcache.googleusercontent.com

    Interrogé par BuzzFeed News sur son passé d’extrême droite, Hervé Novelli nous a répondu par texto qu’il n’avait jamais milité à la Fédération des étudiants nationalistes, contrairement à ce que certains médias ont rapporté. Pour le reste, «c’était il y a 45 ans…», nous écrit-il.

    Et aussi: Il est élu député pour la première fois en 1993 et devient secrétaire d’État en 2007. C’est en tant que secrétaire d’État chargé du Commerce du gouvernement Fillon II qu’il a lancé le statut d’auto-entrepreneur. Il est actuellement maire de Richelieu (Indre-et-Loire).

    Son statut: Porte-parole de François Fillon pendant la primaire, 54 ans.

    Fait d’armes réac: Elle a voulu faire inscrire «les racines chrétiennes de la France» dans la Constitution et interdire le port du voile en France. De toutes les Manif pour tous, elle défend avec ferveur Éric Zemmour et soutient les chrétiens d’Orient aux côtés de l’association SOS Chrétiens d’Orient, complètement noyautée par l’extrême droite. En 2015, elle n’a pas hésité à accorder un entretien sur l’islam à Le rouge et le noir, un site catholique intégriste.

    Et aussi: Valérie Boyer commence sa carrière d’élue en 2001 au conseil municipal de Marseille. En 2007, elle devient députée pour la première fois, dans les Bouches-du-Rhône où elle a été réélue en 2012. En parallèle, elle est élue maire du 6e secteur de Marseille. En novembre 2015, Valérie Boyer est condamnée pour «harcèlement moral et licenciement sans cause sérieuse». Elle a fait appel de cette condamnation.

    Statut: Présidente d’Image 7, une grosse agence de communication, elle veille sur l’image de François Fillon. Elle a 62 ans.

    Fait d’armes réac: Cette «spin doctor» à la française a milité pour le GUD et Occident, groupuscules d’extrême droite, alors qu’elle était étudiante à l’université parisienne d’Assas. Après avoir côtoyé Claude Goasguen ou Patrick Devedjian à Occident, Anne Méaux se fond dans la droite démocrate aux côtés de Valéry Giscard d’Estaing avant de rejoindre, entre 1986 et 1988, le cabinet du ministre de l’Industrie, Alain Madelin. Contactée par mail par BuzzFeed News, elle n’a pas donné suite.

    Et aussi: En 2011, elle est épinglée par Le Canard Enchaîné pour ses liens étroits avec la dictature tunisienne de l’ex-président Ben Ali. L’hebdomadaire l’accuse d’organiser notamment des voyages pour plusieurs patrons de presse comme Étienne Mougeotte (TF1), Alain Weil (BFMTV) ou Dominique de Montvalon (Le Parisien) en échange d’interviews complaisantes à l’égard du dictateur. Des liens qui ne l’empêchent pas d’être décorée de la Légion d’Honneur en juin dernier. Une décoration remise en présence de Gérard Longuet ou Alain Madelin, selon Le Canard enchaîné.

    Jean-François Monier/AFP / Getty Image

    Statut: Filloniste historique, ancien ministre de François Fillon, 70 ans.

    Fait d’arme réac: Son passé a refait surface lors de sa nomination comme ministre de la Défense en 2011. Plus qu’un simple militant, Gérard Longuet était la tête pensante d’Occident, selon le journaliste et écrivain Frédéric Charpier dans son livre Génération Occident.

    Pour le journaliste, Gérard Longuet ne se contentait pas de simples discours. «Longuet prend la parole à son tour pour annoncer qu’Occident va mener la vie dure aux communistes. Mais ce ne sont pas de simples effets de tribune. Longuet n’a pas parlé en l’air», raconte-t-il. Quatre jours plus tard, les militants d’Occident assistent à la mutualité à une conférence d’un orateur nationaliste, alors qu’un meeting anticolonialiste se tient dans une salle voisine. Frédéric Chartier raconte la suite:

    «Armés de bombes lacrymogènes et de poings américains, les militants d’Occident n’ont que quelques dizaines de mètres à parcourir pour faire irruption chez leurs voisins et provoquer une violente bagarre qui se solde par plus de 200 chaises détruites, deux blessés parmi les anticolonialistes et 5 interpellations dans les rangs nationalistes. C’est le début d’une longue série d’actions de commando, parfois d’une extrême violence. Ce sera le style Occident»

    Juste avant de rejoindre le GUD puis Ordre Nouveau, Longuet est condamné en 1967 à une amende pour «complicité de violence et voie de fait avec armes» en compagnie de douze autres militants d’extrême droite. Interrogé par Le Monde, il a toujours assumé ce CV extrémiste: «On se spécialisait dans la relation conflictuelle et musclée avec l’extrême gauche. On s’est pris des raclées, j’ai eu le cuir chevelu entamé». Ou encore: « nous étions jeunes et libres. Il s’agissait là de rites initiatiques de jeunes gens, un folklore d’aspect paramilitaire. » En 1973, Gérard Longuet est l’auteur de l’un des premiers programmes économiques du Front National, comme il le reconnaîtra plus tard.

    Bien plus tard, en 2008, il compare homosexualité et pédophilie lors d’une commission sénatoriale qui aborde une campagne de lutte contre l’homophobie lancée dans l’éducation nationale:

    «J’avais une question malicieuse, mais je la poserai plus tard. C’était de savoir où commençait et où s’arrêtait l’homophobie. […] C’est extrêmement réjouissant de savoir que l’on promeut en effet des formes nouvelles de sexualité dans l’école et qu’on combat en même temps la pédophilie… Il y a quand même un moment où il faut savoir sur quelles valeurs on s’arrête.»

    En 2010, il fait polémique en tenant des propos jugés racistes à l’égard de Malek Boutih. Deux ans plus tard enfin, il suscite l’indignation d’une partie de la classe politique après avoir accordé un entretien à l’hebdomadaire Minute, alors qu’il est ministre de la Défense. Dans cet entretien, il voit en Marine Le Pen un «interlocuteur» pour l’UMP.

    Et aussi: Après avoir été député, il est actuellement sénateur (LR) de la Meuse. Il a été nommé secrétaire d’Etat pour la première fois en 1986. Déçu de ne pas avoir été nommé ministre après l’arrivée à l’Elysée en 2007 de Nicolas Sarkozy, il lui avait lancé: «tu sais que j’ai envie de te casser la gueule», selon le Canard enchaîné.

    Statut: directeur de campagne de François Fillon, 63 ans.

    Fait d’armes réac: Il a été l’artisan du controversé ministère de l’Immigration et de l’identité nationale à l’époque de Nicolas Sarkozy. D’après L’Obs, c’est lui qui est à l’origine du ralliement à Fillon du mouvement Sens commun, émanation de la Manif pour tous devenu courant du parti Les Républicains. Il aurait même organisé «l’éviction de leur président sarkozyste au profit d’un jeune filloniste» selon le magazine. Ce ralliement a été jugé décisif dans la victoire de François Fillon.

    Et aussi: Patrick Stefanini est un faiseur de rois. Cet ancien préfet fut le directeur de la campagne présidentielle victorieuse de Jacques Chirac en 1995, et l’artisan de la victoire de Valérie Pécresse aux régionales de 2015. Pourtant, Patrick Stefanini a toujours échoué à se faire élire lui-même. En 2004, il est condamné aux côtés d’Alain Juppé à 10 mois de prison avec sursis dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.

    Statut: Certains le voient comme l’éventuel futur Premier ministre de François Fillon. Il a 56 ans.

    Fait d’armes réac:

    Le patron du groupe LR au Sénat est un ancien proche de Philippe de Villiers. Il s’était présenté sous les couleurs de son parti souverainiste, le MPF, en 2004. Bruno Retailleau a partagé des idées avec l’extrême droite.

    En 1997

    , d’après des archives de l’INA, il considérait par exemple qu’une «société multiculturelle est une société forcément multi-conflictuelle» et disait son opposition franche à l’immigration:

    «Les gens qui viennent et notamment l’immigration africaine, ce sont des gens qui n’ont pas la même culture que nous, ce sont des gens qui viennent non pas pour être Français mais souvent pour profiter des droits sociaux français.»

    Il coupe les ponts avec Philippe de Villiers en 2010. Il rejoint l’UMP en 2012. Il s’oppose à la nouvelle loi Leonetti sur la fin de vie, et au mariage pour tous. En 2013 ou en 2014, il défile avec La Manif pour tous, et se rend à la prison de Fleury-Mérogis pour soutenir politiquement un militant anti-mariage pour tous emprisonné pour rébellion contre les forces de l’ordre.

    À un rassemblement de La Manif pour tous, le 24 mars 2013, il déclare sur scène que la loi Taubira est un texte qui «cache derrière lui un projet de destruction de la société». En mars dernier, le conseil régional qu’il préside a suspendu les subventions accordées au centre gay et lesbien (LGBT) de Nantes. Enfin, en septembre dernier, il accordait une interview au site identitaire et d’extrême droite breton Breizh Info.

    Il avait également suscité une vive polémique en lançant, en pleine séance, à la députée écologiste Esther Benbassa cette phrase raciste: «Nous n’avons pas la même couleur politique. D’autres couleurs non plus, d’ailleurs.»

    Publication de Retailleau / Via Facebook: BrunoRetailleau

    Et aussi: Il a commencé comme cavalier au Puy du Fou. C’est là qu’il rencontre Philippe de Villiers qui lui confiera la mise en scène du spectacle puis la direction de la radio Alouette. Diplômé de Sciences-Po Paris, il commencera la politique plus tard, en devenant conseiller général de la Vendée en 1988. Il sera ensuite président du conseil général, puis député puis sénateur.

    BuzzFeed News a cherché à joindre Bruno Retailleau mais son service de presse n’a pas donné suite.

    Paul Aveline & David Perrotin

     
    Paul Aveline est journaliste chez BuzzFeed News France et travaille depuis Paris.
    Contact Paul Aveline at paul.aveline@buzzfeed.com.
    David Perrotin est journaliste société chez BuzzFeed News France et travaille depuis Paris. Il écrit notamment sur les sujets liés aux discriminations.
    Contact David Perrotin at david.perrotin@buzzfeed.com.
     
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  • Billet Rouge-Nous sommes FIDEL(ES) – Par Floréal (IC.FR 3/12/2016)Infligeant un camouflet cinglant aux diffamateurs stipendiés de nos « libres » médias anticommunistes, des millions de Cubains font une haie d’honneur géante aux cendres de Fidel, dirigeant de la Révolution aux côtés de Camilo, du Che et de Raul, figure de proue du Mouvement communiste international, leader de la Résistance internationale à la contre-révolution mondiale et combattant inlassable du Mouvement anti-impérialiste mondial, notamment en Amérique latine et en Afrique australe.

    On peut toujours raconter, comme ne pouvait manquer de le faire dans Le Point M. Michel Onfray, le délirant Tintin au pays du havane, que les Cubains manifestent avec un revolver dans le dos, les paroles pleines d’amour, de dignité et de réaffirmation révolutionnaire des Cubains de tous âges qui, tantôt avec l’enjouement de la jeunesse, tantôt en laissant éclater leurs pleurs, s’exclament par millions « nous sommes Fidel !» sont en train d’enfouir le « Comandante en jefe » au plus profond de l’ADN de l’humanité progressiste.

    Quelle accablante différence avec notre triste pays, où les chefs d’Etat successifs finissent tous haïs et méprisés par ceux qui les avaient élus quelques années plutôt, moins par adhésion que par choix du « moins pire »…

    Quelle différence avec ce Hollande, qui élu par le peuple de gauche n’a cessé de courtiser le MEDEF, Merkel et l’OTAN. Un « socialiste » qui, en ce sombre dimanche, aura préféré courtiser l’Emir du Qatar plutôt que d’aller à Santiago saluer Cuba socialiste. Un piteux personnage dont le mandat s’achève dans la honte et la débandade !

    Quelle différence avec ce Manuel Valls, qui traite en voyous les cégétistes, qui se prosterne devant Gattaz et qui prétend interdire des manifs intersyndicales de masse !

    Quelle différence avec cette Le Pen qui se dit proche des gens d’en bas et qui, sans aucun respect pour le deuil des Cubains, se démasque en clamant sa haine de classe contre le Robin des bois cubain disparu !

    Quelle différence avec ce Fillon, qu’adule désormais la France versaillaise des nantis et qui veut casser les services publics, les retraites et la Sécu ; alors que la masse du peuple cubain sait gré à la Révolution et à son inspirateur de lui avoir donné accès à l’éducation, au logement, aux soins médicaux gratuits, à l’Université, et avant tout, à la souveraineté nationale et à la dignité personnelle que lui refusaient le capitalisme et le dictateur Batista.

    Eh bien, nous aussi, militants franchement communistes, nous citoyens français franchement progressistes, nous syndicalistes de classe, nous patriotes progressistes et antifascistes, nous internationalistes qui aimons tous les peuples debout, NOUS SOMMES FIDEL.

    Et ce faisant, NOUS SOMMES FIDELES A L’IDEAL REVOLUTIONNAIRE D’UNE HUMANITE FRATERNELLE DELIVREE DE L’OPPRESSION IMPERIALISTE ET DE L’EXPLOITATION CAPITALISTE.

    En ce triste 4 décembre, plus que jamais camarades cubains et amis de Cuba, nous reprenons d’une seule voix le mot de Georges Hage, député du peuple et président-fondateur du PRCF : « à notre époque, tout véritable révolutionnaire a deux patries : la sienne et Cuba ».

    Floréal le 3/12/2016

     

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