• USA/RFA/Japon : vers une nouvelle Triplice ?

    Billet Rouge-Sur la rencontre Obama Shinzo Abé – Par Floréal PRCF (IC.fr-28/12/2016)

    Chefs de file respectifs de l’impérialisme américain en déclin et de l’impérialisme japonais résurgent, MM. Obama et Shinzô Abé se sont retrouvés à Pearl Harbor. Le premier ministre japonais n’a pas davantage présenté ses excuses au peuple américain pour cette attaque criminelle et félonne, court-circuitant toute espèce de déclaration de guerre. Pas plus qu’Obama n’avait eu l’idée de présenter ses excuses à propos du crime de guerre énorme commis par son pays à l’encontre du peuple japonais quand il s’est rendu à Hiroshima. En clair, des impérialistes restent des impérialistes, jamais l’humanisme ne les étouffera et quand en apparence ils manieront la « repentance », ce sera uniquement parce qu’ils en escompteront des gains politiques, militaires ou économiques directs ou indirects. Non, le véritable but de la récente rencontre de Pearl Harbour, comme celui des commémorations du 6 juin 2014 où Hollande, Cameron et Obama « oublièrent » ensemble de convier les représentants du peuple russe (qui fut le vainqueur décisif de Hitler sur les champs de bataille de Stalingrad, Koursk et Berlin), est de renforcer une alliance impérialiste tournée contre la République populaire de Chine et contre la Fédération de Russie. En particulier, Shinzo Abé, dont le dangereux négationniste (le déni des crimes exterministes commis par le Japon impérial contre les populations de Chine) est justement fustigé par Pékin, est le champion avoué du réarmement nippon. Ce qu’il est allé chercher auprès d’Obama, c’est un feu vert lui permettant de se dégager au plus tôt de la constitution pacifiste qui fut imposée au Japon en 1945 et qui continue de lui interdire d’envoyer des troupes à l’étranger, en clair, d’envahir de nouveau autrui. Très bizarrement, des forces puissantes poussent en Allemagne au réarmement du pays qui prévoit d’augmenter sensiblement ses crédits militaires (déjà la RFA a participé au premier chef au démantèlement et à l’occupation de l’ex-Yougoslavie et le Deutsche Mark est devenu la monnaie officielle des micro-Etats qui ont résulté du partage impérialiste des Balkans). Bref, c’en est à se demander qui a gagné la seconde guerre mondiale

    Il est vrai qu’à l’arrière-plan géopolitique de ce redéploiement militaro-stratégique, il y a la victoire de la contre-révolution en URSS et en Europe de l’Est, l’affaiblissement de la Russie postsoviétique qui en a résulté dans un premier temps et le renforcement continental de l’Allemagne « réunifiée ». Deuxième donnée : la Russie de Poutine, alliée à l’Etat syrien, vient d’infliger une défaite historique aux impérialistes euro-atlantiques en les empêchant de faire main basse sur la Syrie, comme ils ont fait main basse sur l’Irak ; et face à cette lourde défaite, l’impérialisme US a besoin de redorer le blason de ses deux principaux alliés « transatlantique » (Berlin) et « transpacifique » (Tokyo). Même si à terme, on ne peut jamais exclure que les requins brièvement réconciliés ne s’entredévorent (à nouveau), pour l’instant ils travaillent surtout de concert à refouler les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), ces Etats potentiellement rivaux, capitalistes pour la plupart, ou balançant entre néocapitalisme et fondements socialistes (Chine), dans lesquels continuent par ailleurs d’agir de puissantes forces « rouges ».

    En pratique, il importe que notre constante dénonciation de l’impérialisme américain – déclinant, donc potentiellement plus agressif encore – ne nous empêche pas de dénoncer le nouveau réarmement allemand, dangereux à terme pour une éventuelle France progressiste et immédiatement menaçant pour la Russie, pour l’Europe de l’Est et pour l’Europe du Sud récalcitrantes à l’euro-austérité humiliante « diktée » par Berlin. N’oublions pas non plus que l’entente de Washington, de Tokyo… et de Séoul contre la Chine populaire, la Russie et la République démocratique populaire de Corée, est grosse d’une nouvelle guerre mondiale dont le point de départ est déjà aisé à localiser, qu’il s’agisse du Nord du Japon ou de la Mer de Chine…

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  • Cuba socialiste modèle de développement durable : l’héritage environnemental durable de Fidel Castro !

    «Demain il sera trop tard pour faire ce que nous aurions dû faire il y a longtemps»
    Fidel Castro
    1992 Rio de Janeiro

    L’engagement de Fidel envers l’éducation et les soins de santé figure parmi les réalisations spectaculaire de socialiste, sous la direction de Fidel Castro puis de Raul. Acteur de l’anti-impérialisme et de l’anticapitalisme, l’engagement de Fidel Castro pour l’écologie et les réalisations exemplaire de dans la région sont pourtant bien moins connues. L’anticommunisme d’une partie du mouvement vert – au fond moins préoccupé par la défense de l’environnement et l’écologie que d’obtenir des marocains ministériels – ainsi que la propagande médiatique anticommuniste permanente l’expliquant sans difficulté. Cuba socialiste est pourtant  désigné en modèle par l’ONU. Cuba est en effet l’un des rares pays en développement qui a fait preuve d’un fort engagement en faveur de l’environnement et de la durabilité, en dépit d’un certain nombre d’obstacles tels que le blocus en cours aux États-Unis. Ce qui n’est pas une surprise, le capitalisme – contrairement au mode de développement socialiste – étant incompatible avec un développement durable

    Fidel Castro précurseur de l’écologie

    Avant même que les dangers du changement climatique ne soient bien établis dans les connaissances scientifiques et même populaires, Fidel a alerté de la nécessité de changer radicalement la façon dont les sociétés interagissent avec leur environnement. Dénonçant l’exterminisme que porte en germe le mode de développement capitaliste. Dont depuis Marx chacun sait qu’il « épuise l’homme et la nature »

    En 1992, Fidel Castro tire le signal d’alarme dans un discours historique au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro : « Demain sera trop tard pour faire ce que nous aurions dû faire il y a longtemps ».

    « Que la vie humaine devienne plus rationnelle. Mettons en œuvre un juste ordre économique international. Utilisons toute la science nécessaire pour un développement durable et sans pollution. Payons la dette écologique, et non la dette extérieure. Que la faim disparaisse, et non l’humanité. » Fidel Castro

    Dans ce fameux discours, Fidel souligne alors que les sociétés de consommation, « issues des anciennes puissances coloniales et des politiques impérialistes … sont fondamentalement responsables de la destruction de l’environnement ».

    Dans son discours prononcé en 2003 devant la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse, il a développé l’impact destructeur et exterministe du capitalisme:

    « Un tel ordre économique et de tels modèles de consommation sont incompatibles avec les ressources essentielles limitées et non renouvelables de la planète et avec les lois qui régissent la nature et la vie. Ils sont également en conflit avec les principes éthiques les plus fondamentaux, avec la culture et avec les valeurs morales créées par l’humanité  »

    https://www.youtube.com/watch?v=i4WXMLqrpZc

    modèle de développement durable

    Pendant que le marketting écologique et le greenwashing agite les microcosmes des différentes tendances du parti unique capitaliste en France, Cuba socialiste agit. Avec des résultats très concrets bien loin des « Grenelles de l’environnement » et autres « transition énergétiques » qui ne sont que les faux nez de plan social privatisant les services publics du ministère de l’environnement ou finalisant la libéralisation du secteur de l’énergie avec notamment la privatisation des barrages imposées par l’Union Européenne.

    Quelques exemples concret de l’action de Cuba Socialiste.

    Cuba et la reforestation

    En raison d’un programme de reboisement qui a commencé en 1998, les forêts représentent 30,6% de la superficie terrestre de l’île et le pays a pu maintenir une croissance soutenue de la , selon l’Officier national de statistiques et d’information de Cuba. Des chiffres confirmés par un rapport de la FAO, l’agence de l’ONU pour l’agriculture et la lutte contre la faim indiquait en 2011 dans un de ses rapports que Cuba avait la plus grande proportion de forêts protégées en Amérique Latine et dans la Caraibe. Devant la France. L’augmentation de la couverture forestière participe de la lutte contre le réchauffement climatique et a une influence possitive contre la pollution pour améliorer la qualité de l’air

    Avant la colonisation espagnole puis américaine de l’ile, Cuba était recouverte à 90% de forêt. En 1959 lors au début de la révolution cubaine, les forêts ne représentaient plus que 14% de la surface de l’ile en raison de la sur exploitation du bois et les cultures intensive de cannes à sucres.

    Technologie solaire

    Dans un pays baigné de soleil, Cuba socialiste ne néglige pas les investissement dans la technologie solaire – et ce malgré le blocus – et a prévu d’étendre son programme à travers l’île, ce qui non seulement contribue à réduire la pollution, mais aussi à économiser de l’argent.

    Le parc solaire Pinar 220 A1, près de Pinar del Rio, dans l’ouest de Cuba, utilise 12 080 panneaux solaires pour générer en moyenne 13 mégawatts par jour au réseau électrique national. Au cours de sa première année d’exploitation, elle a produit près de 6 gigawatts d’électricité, ce qui aurait coûté plus d’un demi-million de dollars à produire dans une centrale thermoélectrique.

    Des centrales solaires sont prévues pour 28 autres zones au sein de Pinar del Rio pour générer 105,9 mégawatts de puissance. Un autre parc proche à Tronsco est actuellement en construction et fournira 2,7 mégawatts au réseau électrique.

    La révolution agricole : Cuba première agriculture bio

    Déjà sous la pression de la restriction des importations de l’embargo des États-Unis, l’effondrement de l’Union soviétique dans les années 1990, a été un coup terrible pour l’économie cubaine et l’industrie agricole. Cuba a alors pris l’initiative de transformer radicalement la façon dont la nourriture a été produite et distribuée. Dans les années qui ont suivi, Cuba a pu passer à un type d’agriculture bio ou semi bio.

    Une partie clé de l’agriculture cubaine introduite sous la direction de Fidel Castro a été l’agroécologie: un modèle par lequel les principes écologiques sont appliqués à l’agriculture pour aider à la durabilité et diminuer la dépendance aux produits chimiques. Le modèle peut non seulement aider à produire un large éventail de cultures par rapport aux modèles industriels construits pour exporter vers d’autres pays, mais contribue à augmenter la souveraineté alimentaire et à réduire l’empreinte carbone de Cuba

    « Les scientifiques sont directement responsables envers les agriculteurs, où les agriculteurs sont traités non pas comme des idiots, mais comme des partenaires dans le domaine qui expérimentent et innovent, et le véritable génie de l’expérience cubaine a été la démocratisation de l’expertise », expliquait ainsi Patel, un expert en sécurité alimentaire, dans les colonnes de l’agence de presse latino américaine TeleSur

    Fidel a aidé à mettre en œuvre un certain nombre de mesures qui ont contribué à créer des emplois dans l’industrie ainsi que d’accroître la production locale et donner plus de pouvoir pour les Campesinos à gérer collectivement les terres agricoles. La révolution agricole cubaine a été citée comme un exemple à suivre pour d’autres pays, en particulier les pays en développement.

    Cuba socialiste est également devenu un leader mondial de l’agriculture urbaine. À La Havane, plus de 87 000 acres ont été consacrés à l’agriculture urbaine, y compris la production alimentaire, l’élevage et la foresterie. En 2005, les jardins urbains de La Havane ont produit 272 tonnes de légumes.

    Écologie et protection de l’environnement

    Lancé par le discours de Rio de 1992, le gouvernement cubain a cherché à protéger ses milieux naturels – certains des plus vierges au monde, grâce à une gestion environnementale étroite.

    Le gouvernement cubain a fixé l’objectif de défendre 104 zones marines protégées et a déjà été en mesure de protéger 25 pour cent de ses habitats marins selon Daniel Whittle du programme de Cuba au Fonds de défense environnementale. Les nouveaux développements doivent subir un processus rigoureux d’examen environnemental.

    Cuba a également signé un certain nombre d’importants traités internationaux de conservation et sous Fidel a commencé à changer les lois du pays pour améliorer la protection l’environnement. La constitution de Cuba a été amendée pour inclure des protections pour l’environnement et ses ressources et un certain nombre d’institutions ont été créées sous Fidel pour surveiller, rechercher et préserver l’environnement.

    JBC pour www.initiative-communiste.fr

    source: initiative-communiste.fr

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  • 1000 pour le retour de la Sécurité Sociale à l’esprit du CNR : l’appel à signer  ! (IC.fr-29/12/2016)

    Plusieurs viennent de lancer un appel pour un retour de la à l’esprit du Conseil National de la Résistance. Avec pour objectif de receuillir 1000 signatures pour retour à une unique et universelle, dirigée par des représentants élus par les citoyens. Cela afin de mettre ce sujet au coeur du débat politique de la présidentielle! Rappelons que dans le même temps, les candidats du Parti Capitalistes Unique, de Macron à Fillon en appel à la privatisation de la santé, et la liquidation de la Sécu, répondant aux ordres du MEDEF et aux directives de l’Union Européenne

    Pétition : pour le retour de la Sécurité Sociale à l’esprit du CNR

    cliquez ici pour signer en ligne

    Nous, patients et usagers de la santé, professionnels du soin, associations de patients, associations citoyennes et syndicats de professionnels de la santé, demandons un retour de la gouvernance de la Sécurité Sociale selon les principes fondateurs du Conseil National de la Résistance.

    En effet, à sa création la gestion du régime général de la Sécurité Sociale a été assumée par les salariés eux-mêmes. Entre 1945 et 1960, les Caisses de sécurités Sociales ont été gérées par des administrateurs élus dont les trois quarts représentaient les salariés. Il s’est alors agi d’une incontestable Démocratie Sociale réelle.

    Malheureusement aujourd’hui, le constat apparaît désastreux. Les assurances privées (mutuelles et autres) prennent de plus en plus d’importance dans le remboursement des soins, les débats politiques évoquent un désengagement progressif de l’Assurance Maladie dans ce remboursement,  le financement public de la formation médicale continue est remplacé par celui de l’industrie pharmaceutique, l’âge de départ à la retraite est sans cesse repoussé…

    Des questions aussi cruciales ne sauraient passer sous le « radar démocratique » et ne devraient pas être tranchées  sans débat public. L’année électorale qui s’annonce doit être le moment pour discuter de façon transparente et démocratique de cette problématique.

    Dès lors, nous souhaitons un retour à une Sécurité Sociale unique et universelle, dirigée par des représentants élus par les citoyens et nous demandons aux futurs candidats à la présidence de la République de se positionner clairement sur ce sujet.

    Pétition à signer en ligne : http://retouraucnr.wesign.it/fr

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  • Pologne : le gouvernement d’extrême droite fait détruire les monuments aux morts de l’armée rouge ! (IC.fr- En 2016 la a détruit le monument au général de l’ Chernyakhovsky qui a libéré la Pologne du joug nazi

    Dans la ville de Lancut en Pologne, les autorités avec le soutien du gouvernement d’extrême droite ont entrepris de démolir le monument aux morts de l’armée rouge honorant les soldats soviétiques tombés pour la libération de la Pologne du joug nazi… pour le remplacer par un arbre de noel géant.

    Mais les autorités municipales expliquent que c’est parce que ce monument est un symbole communiste qu’il est détruit. Cette destruction d’un monument aux morts de la guerre antifasciste où l’URSS a payé le principal tribu pour la libération de l’Europe du joug fasciste, écrasant au prix de 27 millions de morts la très grande majorité des divisions du IIIe Reich et de ses alliés fascistes est à l’évidence une honte pour l’ensemble de l’Europe.

    Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une campagne plus large de la destruction de plus de 500 monuments soviétiques – essentiellement à la mémoire des centaines de milliers de soldats soviétiques tombés pour la libération de la Pologne. Alors que l’Union Européenne – y compris la Pologne – refuse de voter à l’ONU des résolutions condamnant le et le nazisme, alors que les mêmes autorités interdisent les communistes, et condamnent les militants communistes tout en supprimant les droits des femmes, à l’évidence le nauséabond vent de la fascisation souffle de plus en plus fort en Pologne.

    Démolition du monument en honneur de l’Armée Soviétique pour la libération de la Pologne  à Lancut, Pologne

    communiqué du ministère russe des affaires étrangères

    Par l’ordre de l’administration de la ville Lancut (voïvodie) vient d’être lancée la démolition  du monument  commémorant les exploits héroïques de l’armée soviétique qui a libéré la Pologne de l’occupation nazie. La décision de détruire le monument a été faite sans l’autorisation préalable. Il n’y a pas eu de consultations avec la Russie, ce qui est pourtant illégal, violant les obligations juridiques internationales de Varsovie.

    Ce que nous voyons ici est un nouvel acte de cynisme ostentatoire. Les fonctionnaires polonais n’ont tout pas simplement  pas, une fois de plus respecté le traité d’amitié et de bon voisinage entre la Russie et la Pologne pour la coopération de 1992 et l’accord entre les gouvernements de la Russie et de la Pologne sur les lieux de sépulture de et monuments commémoratifs pour les victimes de guerres et répressions signé en1994, qui stipulent que les lieux de mémoire soient protégés et entretenus. Pour nous et tout le monde civilisé, la Pologne montre son attitude au sujet des chapitres tragiques de l’histoire récente où les peuples européens, au prix de nombreuses victimes et beaucoup d’efforts, ont défendu leur liberté et leur indépendance. Cette année, sept monuments aux soldats soviétiques ont été démolis en Pologne. Quinze actes de vandalisme sur les sites commémoratifs soviétiques ont eu lieu, dont neuf dans les cimetières.

    Nous sommes conscients des modifications apportées à la législation polonaise en cours de développement qui interdiraient  la »propagande communiste ou celle de tout autre régime totalitaire. » Une fois adopté, ils ouvrent la voie à une éradication plus massive des monuments soviétiques et russes en Pologne. Nous tenons à mettre en garde résolument nos homologues polonais contre une telle mesure irréfléchie pour éviter toute complication supplémentaires dans nos relations bilatérales, qui sont déjà mal en point.

    source: initiative-communiste.fr

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  • Brest. Gens de mer : « Nous irons jusqu’aux Prud’hommes » (OF.fr 28/12/2016)Christelle Lemos, directrice adjointe de l’établissement brestois, et Jean-Paul Hellequin, porte-parole de la CGT des marins du Grand Ouest. | Ouest-France

    Les neuf salariés de l’hôtel-restaurant brestois veulent faire respecter leurs droits. Ils comptent aller en justice, soutenus par la CGT.

    « Nous comptons aller jusqu’aux Prud’hommes », annonce Jean-Paul Hellequin, de la CGT des Marins du Grand Ouest. Le syndicat « ne laissera pas tomber les salariés » de l’hôtel-restaurant des Gens de mer (quai de la Douane) qui dénoncent des conditions de travail devenues « inadmissibles ».

    Les démarches judiciaires devraient être entamées dès le début janvier.

    « Zéro couvert »

    « Nous continuerons à venir tous les jours, même si nous n’avons plus rien à faire, affirme Christelle Lemos, directrice adjointe. Mardi, nous avons fait zéro couvert. Zéro ! »

    Pour la Brestoise et ses collègues, l’absence d’investissement du repreneur Docte Gestio (depuis juin 2016, NDLR) est le signe clair d’une volonté de fermeture.

    « Faire respecter nos droits »

    « La direction fait tout pour nous pousser à partir ». Partir, d’accord, mais pas sans indemnités. « Nous demandons simplement à ce que nos droits soient respectés. »

    « Une mort programmée »

    La CGT invite les salariés des six autres sites Gens de mer du littoral français à entreprendre les mêmes démarches que les Brestois. « Ils doivent arrêter de rêver. C’est une mort programmée qui s’annonce », assène Jean-Paul Hellequin, qui revendique un mouvement d’une « ampleur nationale ».

    Charlotte HEYMELOT.

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  • Finances : manif contre 28 suppressions d'emploi (OF 28/12/2016)Les militants de Solidaires Finances Publiques, Force Ouvrière Finances Publiques, CGT Finances Publiques et CFDT Finances Publiques organisent une action, mardi 3 janvier, au centre des finances publiques de Châteaulin, à 13 h 30, afin de protester contre 28 nouvelles suppressions d'emploi prévues au 1er janvier 2017 aux Finances Publiques dans le Finistère.

    Selon les syndicats, en 2017, plusieurs services vont fermer leurs portes ou être transférés dans le Finistère.

    Ils citent les projets suivants : fermeture de la trésorerie de Plogastel-Saint-Germain ; fusion de la trésorerie de Morlaix Banlieue avec la trésorerie de Morlaix Municipale et la trésorerie de Landivisiau ; transfert du recouvrement de l'impôt de la trésorerie de Lanmeur au SIP de Morlaix ; transfert du recouvrement de l'impôt de la trésorerie de Pleyben aux SIP de Châteaulin et Quimper Est ; transfert des services de l'enregistrement dans les services de publicité foncière ; transfert de l'activité hôpital de la trésorerie de Quimperlé à la trésorerie de Lorient Hôpital.

    source : Quotidien Ouest-France 28/12/2016

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  • Le billet de Pascal PERRINEAU-Jean-Luc Mélenchon, premier candidat de gauche ? Régulièrement, depuis des mois, Jean-Luc Mélenchon apparaît comme jouant les premiers rôles à gauche. Dans la perspective de l’élection présidentielle, le candidat de la « France insoumise » qui a reçu l’appui du Parti de gauche, du Parti communiste et de divers petites formations de la gauche radicale, fait la course en tête en dominant non seulement l’espace de l’extrême gauche mais aussi celui de la gauche où il devance, en termes d’intentions de vote, tous les candidats issus du Parti socialiste.

    Dans la dernière vague de l’Enquête électorale française réalisée par le Centre de recherches politiques de Sciences Po du 2 au 7 décembre, Jean-Luc Mélenchon est crédité de 13 à 14% des intentions de vote devant Manuel Valls (entre 11 et 12%) et « roue dans roue » avec Emmanuel Macron (13 à 15%). On voit bien comment la crise de la « gauche de gouvernement » a redonné un espace à ce vieux tempérament français de la « gauche révolutionnaire ». 35% des électeurs qui se situent à gauche déclarent leur intention de voter en faveur de Jean-Luc Mélenchon. 17% des électeurs qui avaient choisi François Hollande en 2012 ont décidé de voter en 2017 pour le candidat du Front de gauche. Ce dernier a une vraie capacité à récupérer nombre de « déçus du hollandisme ». On le voit dans les niveaux d’influence élevés que Jean-Luc Mélenchon atteint auprès de clientèles classiques du Parti socialiste : 17% chez les fonctionnaires, 17% chez les professions intermédiaires, 22% chez les sans religion… Cet homme qui, au cours de sa carrière politique, a traversé toutes les tendances multiples de la gauche (les organisations trotskystes dans sa jeunesse, le parti socialiste à partir de la fin des années 1970, le départ du PS en 2008 et le compagnonnage avec le Parti communiste) est, à l’heure où la gauche ressemble à un « miroir brisé », au cœur des cultures d’une gauche française qui a toujours eu du mal à faire son aggiornamento. A cet héritage que Jean-Luc Mélenchon a su récupérer, s’ajoute aujourd’hui une capacité du leader de la « France insoumise » à capter certaines des inquiétudes et des colères d’une France en difficulté : le candidat de la « gauche de la gauche » recueille aujourd’hui 18% des intentions de vote des électeurs vivant dans des foyers gagnant moins de 1250 euros par mois, 19% chez ceux qui déclarent qu’il y a « beaucoup de risques de chômage pour au moins un membre de leur foyer », 17% chez ceux qui ont le « sentiment que leur profession est en déclin ».

    Au confluent d’une vieille France de gauche à la recherche de ses fondamentaux et d’une France où la souffrance sociale est à l’œuvre, Jean-Luc Mélenchon campe pour l’instant en « premier candidat de gauche ». Quelle sera la capacité d’un candidat de gauche issu du social-libéralisme à contester cette première place ?

    Pascal Perrineau

    source: emilemagazine.fr

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  • Cette GAUCHE qui sert de supplétif à l'OTAN-par Bruno Guigue (palestine-solidarite.org 27/12/2016)

    A de rares exceptions près (Jean-Luc Mélenchon, le PRCF), le moins qu'on puisse dire est que la gauche française pratique le déni de réalité sur la Syrie. Depuis 2011, c'est impressionnant. Elle a tout avalé. Avec gourmandise. Un véritable festin de couleuvres ! Elle s'est d'abord fiée à des sources douteuses (OSDH) dont elle a répété en boucle les chiffres invérifiables et les affirmations gratuites. Bonne fille, elle a accrédité la narration ridicule du boucher-de-Damas-qui-massacre-son-peuple. Elle a gobé cul sec le false-flag de l'attaque chimique comme si elle ingurgitait une vulgaire fiole onusienne de M. Powell. Elle est tombée, enfin, dans le panneau d'une propagande humanitaire à deux vitesses qui fait le tri, sans vergogne, entre les bonnes et les mauvaises victimes.

    Cet aveuglement stupéfiant, la gauche française le doit d'abord à son indécrottable posture morale. Une grille de lecture manichéenne a anesthésié son esprit critique, elle l'a coupée du monde réel. Voulant absolument identifier des bons (rebelles) et des méchants (Assad), elle s'interdit de comprendre un processus qui se déroule ailleurs que dans le ciel des idées. Quand on désigne les protagonistes d'une situation historique en utilisant des catégories comme le bien et le mal, on donne congé à toute rationalité. « Ni rire, ni pleurer, mais comprendre », disait justement Spinoza. On peut certes avoir des préférences, mais lorsque ces préférences inhibent la pensée critique, ce ne sont plus des préférences, ce sont des inhibitions mentales.

    La deuxième raison de cet aveuglement tient à un déficit abyssal d'analyse politique. La gauche française n'a pas voulu voir que le rapport de forces, en Syrie, n'était pas celui qu'elle espérait. Elle a reconstruit le récit des événements à sa guise pour donner corps à son fantasme d'une révolution arabe universelle qui balaierait le « régime de Damas » comme elle avait balayé les autres, en méconnaissant ce qui faisait précisément la singularité de la situation syrienne. Ceux qui se vantent de connaître leurs classiques auraient dû appliquer la formule par laquelle Lénine définissait le marxisme : « l'analyse concrète d'une situation concrète ». Au lieu de se plier à cet exercice d'humilité devant le réel, l'extrême-gauche, notamment, a cru voir ce qu'elle avait envie de voir.

    Abusée par sa propre rhétorique, elle misait sur une vague révolutionnaire emportant tout sur son passage, comme en Tunisie et en Egypte. Mauvaise pioche ! Privée de toute base sociale consistante dans le pays, la glorieuse « révolution syrienne » n'était pas au rendez-vous. Véritable farce sanglante, une contre-révolution menée par des desperados accourus de 110 pays a pris sa place. La nature ayant horreur du vide, cette invasion du berceau de la civilisation par des hordes de mercenaires décérébrés a tenu lieu, dans l'imaginaire gauchiste, de révolution prolétarienne. Le NPA ne s'est pas aperçu de l'énormité de cette confusion. Il n'a pas vu que les rassemblements populaires les plus imposants, en 2011, étaient en faveur de Bachar Al-Assad. Il a écarté d'un revers de la main la position du parti communiste syrien qui, tout en critiquant le gouvernement, se range à ses côtés pour défendre la nation syrienne contre ses agresseurs.

    Poussant le déni de réalité jusqu'aux frontières de l'absurde, le NPA, au lendemain de la libération d'Alep, se déclare encore solidaire de la « révolution syrienne ». Mais le secrétaire général du parti communiste syrien, Ammar Bagdash, lui avait répondu par anticipation en septembre 2013 : « En Syrie, à la différence de l’Irak et de la Libye, il y a toujours eu une forte alliance nationale. Les communistes travaillent avec le gouvernement depuis 1966, sans interruption. La Syrie n’aurait pas pu résister en comptant seulement sur l’armée. Elle a résisté parce qu’elle a pu compter sur une base populaire. En outre, elle a pu compter sur l’alliance avec l’Iran, la Chine, la Russie. Et si la Syrie reste debout, des trônes vont tomber parce qu’il deviendra clair qu’il existe d’autres voies ».

    Désolé pour M. Julien Salingue et ses petits camarades, mais s'il faut analyser la situation syrienne, un communiste syrien qui contribue à la défense de son pays vaudra toujours mieux qu'un gauchiste français qui fantasme sur la révolution en buvant des demis au Quartier Latin. Incapable de comprendre ce qui se passait sur place, l'extrême-gauche française est victime du théâtre d'ombres qu'elle a elle-même dressé. Faute d'entendre ce que lui disaient les marxistes du cru, elle a joué à la révolution par procuration sans voir que cette révolution n'existait que dans ses rêves. Mais il est difficile d'admettre en 2016 qu'on s'est complètement fourvoyé depuis 2011.

    Une fois de plus, écoutons Ammar Bagdash : « Ils ont commencé par des manifestations populaires dans les régions rurales de Daraa et d’Idleb. Mais dans les villes, il y eut immédiatement de grandes manifestations populaires de soutien à Assad. Par ailleurs, au début, la police ne tirait pas, ce sont certains éléments parmi les manifestants qui ont commencé les actions violentes. Dans les sept premiers mois, il y eut plus de morts du côté de la police et de l’armée que dans l’autre camp. Quand la méthode des manifestations ne marchait plus, ils sont passés au terrorisme avec des assassinats ciblés de personnes en vue (dirigeants, hauts fonctionnaires, journalistes), attentats et sabotages d’infrastructures civiles. Le gouvernement a réagi en adoptant certaines réformes comme celle sur le multi-partisme et sur la liberté de la presse, réformes que nous avons soutenu. Mais les forces réactionnaires ont rejeté ces réformes. »

    Cette insurrection armée conduite par des groupes extrémistes, les communistes syriens l'ont parfaitement analysée, mais la gauche française l'a ignorée. Elle a fait comme si elle n'existait pas, comme si elle était une invention de la propagande baassiste. Comment l'admettre, en effet ? Que les gentils révolutionnaires soient passés à l'action violente dès le printemps 2011 contredisait la narration dominante ! Il fallait, pour les besoins de la cause, préserver le mythe d'une opposition démocratique et non-violente. Le récit des événements fut purgé, en conséquence, de ce qui pouvait en altérer la pureté imaginaire. La violence des allumés du wahhabisme fut masquée par un déluge de propagande. Preuve factuelle d'un terrorisme qui était le vrai visage de cette révolution-bidon, ce déchaînement de haine fut effacé des écrans-radar.

    De même, cette « gauche » bien-pensante a hypocritement détourné le regard lorsque les feux de la guerre civile furent attisés par une avalanche de dollars en provenance des pétromonarchies. Pire encore, elle a fermé les yeux sur la perversité de puissances occidentales qui ont misé sur l'aggravation du conflit en encourageant la militarisation de l'opposition, tandis qu'une presse aux ordres prophétisait avec délices la chute imminente du « régime syrien ». Sans vergogne, cette gauche qui se dit progressiste s'est laissé enrôler par les gouvernements d'un Occident à l'impérialisme rapace. Elle a calqué sa lecture partiale du conflit sur l'agenda otanien du « changement de régime » exigé par les néo-cons depuis 2005. Comme l'a écrit Hillary Clinton, Washington voulait renverser Assad pour aider Israël dans son affrontement avec l'Iran ! Mais cette circonstance ne semble pas troubler les pro-Palestiniens du NPA.

    L'histoire ne fait pas de cadeaux. Elle retiendra que la gauche française a servi de supplétif à l'OTAN dans cette entreprise avortée de destruction d'un Etat souverain sous le prétexte fallacieux des droits de l'homme. Cette imposture de gauche, bien sûr, n'exonère pas la droite française de ses propres responsabilités, tout aussi écrasantes et criminelles sous Nicolas Sarkozy, dans l'aveuglement volontaire au drame syrien. Mais le moins qu'on puisse dire est qu'il y a une imposture de gauche, sur la Syrie, qui aura fait des dégâts considérables. Courage, M. Mélenchon, vous avez du pain sur la planche !

    Bruno Guigue (27/12/2016)

    source: http://www.palestine-solidarite.org/analyses.bruno_guigue.271216.htm

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