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  • Billet Rouge-Fidel: l’histoire l’a plus qu’absous! Par Floréal (IC.fr-7/12/2016)Voici les paroles empreintes de noblesse que Fidel prononça en 1953 après qu’il eut été fait prisonnier, ainsi que vingt-cinq de ses compagnons, après l’attaque manquée de la Moncada. Qui peut, ne serait-ce qu’imaginer les Ayrault, Le Pen, Onfray, Courtois, Cambadélis, et toute la multitude tourbeuse des nains insulteurs de géants, prononcer de telles paroles devant un tribunal fasciste qui se trouve provisoirement le maître absolu de votre vie ?

    Le discours de Fidel est passé à la postérité sous le titre « L’Histoire m’absoudra ». L’Histoire, celle que retiennent les peuples en lutte et qui est au final la seule à compter vraiment, a fait plus qu’absoudre Fidel, elle voit déjà en lui un de ces porteurs des lumières communes que furent Spartacus et les Gracques, Robespierre et Saint-Just, Toussaint Louverture, Louise Michel, Marx et Engels, Lénine, Zetkin et tant d’autres combattants célèbres ou anonymes qui, de Marathon à Cuito Carnevale en passant par Valmy et par Stalingrad, firent reculer l’oppression, l’esclavage et la veulerie qu’incarnent jusqu’à la caricature les actuels dirigeants et prétendants au trône présidentiel de la 5ème « République » en décrépitude accélérée.

    Voici les paroles de FIDEL interpellant fièrement ses « juges » à l’occasion de son « procès » :

    « Je vous avertis que tout ne fait que commencer. Si dans vos âmes il y a encore un brin d’amour pour la patrie, pour l’humanité, pour la justice, alors écoutez-moi avec attention. Je sais que vous allez me contraindre au silence pendant de nombreuses années. Je sais que vous ferez tout en votre pouvoir pour cacher la vérité. Je sais que la conspiration contre moi visera à ce que je passe à l’oubli. Mais ma voix ne s’éteindra pas pour autant : elle prend toujours plus de force dans ma poitrine lorsque je me sens seul et elle apporte à mon cœur toute la chaleur que lui nient les âmes lâches.

    Lorsque vous jugez un accusé pour vol qualifié, Honorables Juges, vous ne lui demandez pas combien de temps il est sans travail, combien d’enfants il a, quels jours de la semaine il a mangé et ceux où il n’avait rien à manger. Vous ne vous préoccupez pas du tout des conditions sociales de l’environnement dans lequel il vit. Vous les envoyez en prison sans plus de considération. Par contre, vous ne voyez pas les riches qui mettent le feu à leur commerce et à leur boutique pour réclamer des polices d’assurance, même si, dans ces feux, des êtres humains y périssent. Ils ont suffisamment d’argent pour payer des avocats et corrompre les juges. Vous envoyez en prison le malheureux qui vole parce qu’il a faim, mais aucun, des centaines de voleurs qui s’emparent de millions à l’État, ne passera une seule nuit derrière les barreaux. Vous mangez avec eux à la fin de l’année dans quelque lieu aristocratique et ils ont ainsi votre respect.

    Je terminerai ma plaidoirie d’une manière peu commune à certains magistrats en ne demandant pas la clémence de ce tribunal. Comment pourrais-je le faire alors que mes compagnons subissent en ce moment une ignominieuse captivité sur l’île des Pins ? Je vous demande simplement la permission d’aller les rejoindre, puisqu’il est normal que des hommes de valeur soient emprisonnés ou assassinés dans une République dirigée par un voleur et un criminel. Condamnez-moi, cela n’a aucune importance. L’histoire m’absoudra.  »

    Sans commentaire. HASTA SIEMPRE, COMMANDANTE !

     Floréal, le 7/12/2016

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  • Groupement hospitalier de Bretagne Occidentale. La CGT évoque le projet de fermeture de maternités  (LT.fr 9/12/2016)Maternité de Landerneau en danger...déjà en 2013

    Surpris d'apprendre par voie de presse la fin du plan de retour à l'équilibre, le syndicat CGT du CHRU de Brest-Carhaix y voit « manifestement un choix de l'annoncer en priorité au syndicat CFDT avant même le comité technique d'établissement du 8 décembre. Cela constitue un mépris des instances et un dialogue social sélectif et partial. L'arrêt du plan de retour à l'équilibre était une revendication portée par la CGT depuis 2014 et plus particulièrement depuis l'annonce du retour à l'équilibre financier du CHRU en 2015 », écrit le syndicat dans un communiqué. « Pour autant, peut-on se glorifier de la fin d'un véritable plan social qui a détruit 140 postes ? Les conséquences sur les conditions de travail du personnel sont dramatiques. La plupart des services sont en difficultés, comme les blocs opératoires qui étaient en grève à l'appel de la CGT ce jour du comité technique d'établissement ».
     
    « Encore combien de postes seront supprimés ? »
     
    « La CGT reste mobilisée auprès du personnel pour dénoncer les politiques d'austérité. C'est dans l'unité syndicale et grâce à la grève et à la mobilisation du personnel que des postes ont été créés aux urgences et que des renforts en personnel ont été obtenus en 2016 ». « La CGT n'accompagnera pas non plus la direction, comme le fait la CFDT, pour la mise en place du Groupement hospitalier de territoire de Bretagne occidentale (GHT), qui prévoit déjà la mutualisation des blanchisseries et menace de fermeture les maternités de Landerneau, Morlaix ou Carhaix. Encore combien de postes seront supprimés dans les GHT au détriment des hôpitaux de proximité ? », interroge le syndicat.
     
     
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  • Pétition Pour le respect de la laïcité

    A l’occasion du 9 décembre 2016, jour anniversaire de la promulgation de la loi de 1905 de Séparation des Eglises et de l’Etat

    Pour le respect de la laïcité

     

    C’est peu de dire que la laïcité va mal : malmenée, manipulée, vilipendée, on n’ose plus s’affirmer laïque par peur des amalgames et des contresens. Principe de paix, elle serait devenue sujet de discorde. Principe d’unité par-delà les différences, on lui assigne des fins identitaires.

    L’extrême-droite, de tradition pourtant anti-laïque depuis toujours, veut s’approprier le mot pour mieux distiller son venin xénophobe. Hier les juifs, les arabes, aujourd’hui les musulmans. On ne peut se réclamer de la laïcité, quand on condamne les prières de rue, quand elles se font aux abords des mosquées, mais qu’on les soutient quand il s’agit de l’église Sainte Rita. On n’est pas laïque, quand on se fait le porte-parole des discours les plus réactionnaires du Vatican en appelant à la suppression du Planning familial.


    Non, l’Islam ne serait pas par nature plus hermétique aujourd’hui à la laïcité que ne l’était le culte catholique en 1905. La laïcité n’a pas à s’adapter à une religion, de même qu’aucun croyant ne peut réclamer de droits particuliers. La République est séparée des religions, elle n’a pas à organiser les cultes.

    Nous, militants laïques, par-delà parfois des divergences d’analyse, en appelons à la constitution d’un front commun autour des fondements de la laïcité républicaine, telle que définie par la loi de 1905. Être laïque, c’est reconnaître que l’État assure en même temps la liberté de conscience - croyant et non croyant - et le libre exercice des cultes. Être laïque, c’est affirmer que l’État ne doit reconnaître, salarier ou subventionner aucun culte. Par conséquent la République ne tranche pas parmi les cultes plus ou moins respectables : elle demeure indifférente dans la seule limite du respect de l’ordre public et des lois communes.

    Ses Elus et représentants doivent conserver cette neutralité dans leurs fonctions. La République ne juge personne selon ses croyances ou appartenances présumées. Elle accorde à l’Ecole publique la noble mission d’instruire les enfants : c’est par conséquent à elle que l’État doit accorder les fonds nécessaires aux défis que porte l’Ecole aujourd’hui. 

    Nous, militants de la cause laïque, appelons à la plus grande vigilance contre toute tentative de détourner la laïcité de ses objectifs. En cette date anniversaire de la loi de 1905, nous en appelons au respect plein et entier de ses principes fondateurs. La laïcité organise l’espace public et donne sens à la citoyenneté républicaine qui garantit la démocratie. Ce n’est ni une police de la pensée, ni une option philosophique parmi d’autres valeurs particulières.

    La loi de 1905 est une loi de liberté qui permet toutes les autres libertés. Elle doit donc être préservée.

    Premiers signataires : Guiseppe Aviges (vice-Président de l’Union Nationale Lycéenne – UNL), Jean Baubérot (ancien titulaire de la chaire Histoire et sociologie de la laïcité à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes), Alain Barbier (Secrétaire général de l'UFR de la FERC-CGT), Hervé Basire (Secrétaire général de la FERC- CGT), Thierry Baudet (Président de la MGEN), Christian Beauvais (Délégué Général de la Fédération du Pas de Calais et de l’Union Régionale des Hauts de France de  la Ligue de l’enseignement), Nadia Bellaoui (Secrétaire générale de la Ligue de l’enseignement), Hassan Benhsain (Président de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne – FIDL), Daniel Bénichou (Président de l’Association Le Chevalier de la Barre), Roland Biache (Délégué général de Solidarité Laïque), Jean-Marie Bonnemayre (Président du CNAFAL, Edith Boulanger (Commission « Laïcité » du Mouvement de la Paix), Edouard Brézin (Président de l'Union Rationaliste, Ancien Président de l'Académie des Sciences), Marcel Caballero (Président d'honneur de l'Institut de Coopération Sociale Internationale (ICOSI) - vice-Président du Centre international de recherche et d'information sur l'économie publique, sociale et coopérative (CIRIEC), Monique Cabotte-Carillon (Présidente du CEDEC : Chrétiens pour une Eglise Dégagée de l'Ecole Confessionnelle), Jean-Luc Cazaillon (Directeur général des CEMEA), Philippe Corcuff (maître de conférences de science politique à l'IEP de Lyon), Daniel Callewaert (Président fondateur du Cercle  Laïque Maria et Gustave Dron – Tourcoing), Jacques Calvier (militant laïque), Jean-Yves Cerfontaine (Président du Cercle Laïque Jean Macé et ancien Secrétaire National de la FEN), Guy Cirla (Président de la Ligue de l’Enseignement de l’Ariège), Charles Conte (Chargé de mission laïcité à la Ligue de l’enseignement), Guy  Coq  ( administrateur  de   Confrontation et Membre  de  l' OFC),   Dominique Dattola (Auteur réalisateur humaniste, citoyen du monde),  Claude Dejean (Présidente du Cercle Condorcet de l'Ariège, Vice- présidente de la Ligue de l'Enseignement Fédération de l'Ariège), Abdoulaye Diarra (membre du Bureau national de l’Union Nationale des Etudiants de France – UNEF), Jean-Michel Ducomte (Président de la Ligue de l’Enseignement), Françoise Dumont (Présidente de la Ligue des Droits de l’Homme), Michel Eliard (Docteur ès-lettres, professeur émérite des universités), Christian Eyschen (vice-Président de la Libre Pensée), Philippe Forget (essayiste), Judith Fouillard (Secrétaire nationale de la FSU), Anne-Marie Franchi (ancienne Vice-présidente de la Ligue de l’Enseignement et ancienne Secrétaire générale des DDEN), Jean-Claude Frey (Président d'un groupement de mutuelles interprofessionnelles), Mireille Fridman ( militante laïque de Toulouse), Gabriel Gaudy (Secrétaire général de l’Union régionale Ile-de-France de FO, libre penseur), Jean-Yves Gallas (Président du Comité francilien du Mouvement de la Paix), Maurice Gelbard (chercheur), Jacques Gelly (Président de l'Union Régionale des Fédérations des Œuvres Laïques Auvergne Rhône-Alpes de la Ligue de l'enseignement), David Gozlan (Secrétaire général de la Libre Pensée), Anne-Marie Harster (vice-Président de Solidarité laïque), Pascal Joly (Secrétaire général de l’Union régionale Ile-de-France de la CGT), Dadou Khel ( Président du groupe "diversité/laïcité" de la Ligue de l'enseignement), Annie Lacroix-Riz ( professeur émérite d’histoire contemporaine, université Paris 7), Pascal-Eric Lalmy (Conseiller municipal d'Osny (95), Hélène Langevin-Joliot (Présidente 2004-2012 de l'Union rationaliste), Lilâ Le Bas (Président de l’Union Nationale des Etudiants de France – UNEF), Jo Le Lameur (Président de la Fédération Française de Crémation), Polo Lemonnier (Secrétaire national de la FSU), Jacky Lesueur (syndicaliste), Jean-Claude Mailly (syndicaliste), Michel Miaille ( professeur honoraire à l'Université de Montpellier, Président de la Ligue de l'Enseignement de l'Hérault), Paul Markidès (Vice-Président de l’Association Républicaine des Anciens Combattants), Roger Martelli (codirecteur du magazine Regards), Philippe Martinez (Secrétaire général de la CGT), Jean-Luc Mélenchon (Eurodéputé), Maurice Montet (militant pacifiste), Pascal Nakache (Avocat, membre du Comité Central de la Ligue des Droits de l’Homme), Michel Naud (ingénieur, chef d'entreprise, rationaliste scientifique), Gauthier Ngumbu (Président de la Ligue de l’Enseignement de Haute-Garonne), Françoise Olivier-Utard (militante laïque), Rémy Pech (professeur émérite et Président honoraire de l'Université de Toulouse - Jean Jaurès), Jean-Claude Pecker (Membre de l’Institut, Professeur au Collège de France), Catherine Picard (ancienne Députée), Jean Louis Petriat (President d’Honneur du Groupe GMF et de la FNAC), Jean-Sébastien Pierre (Président de la Libre Pensée), Bernard Quelquejeu ( membre de l'Observatoire Chrétien de la Laïcité, co-fondateur du Groupe International, Interculturel, Interconvictionnel (G3i), Jean-Michel Quillardet (l’Observatoire international de la laïcité contre les dérives communautaires), Jean-Robert Ragache (Historien et Ancien Grand Maître du Grand Orient De France), Hubert Raguin (syndicaliste), Jean-Marc Raynaud (responsable des Editions libertaires), Caroline Rebhi (co-présidente du Mouvement Français pour le Planning Familial), Liliane Rehby (Secrétaire Nationale de l'ARAC), Jean Riedinger (Secrétaire  de l'Observatoire Chrétien de la Laïcité), Johannés Robyn (Président de l’Union des Athées - France), Patrice Rolland, (professeur de droit public), Joël Roman (Président de Islam et laïcité), Jean-Luc Romero (Président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité), Pierre Roy (Président de la Fédération nationale laïque des Associations des Amis des Monuments Pacifistes, Républicains et Anticléricaux), Frank Sammeth ( Président de la société d'histoire du radicalisme), Jean-Marc Schiappa (Président de l’Institut de Recherche et d’Etudes de la Libre Pensée), Benoit Schneckenburger (Philosophe), Véronique Sehier (co-présidente du Mouvement Français pour le Planning Familial), André Sirota (Président de l’Association nationale des CEMEA), Patrick Staat (Secrétaire général de l’ARAC), Benjamin Stora (Historien), Michèle Talfer (Bureau de l’Union rationaliste), Dominique Thys (Président de Solidarité laïque), Bernard Toulemonde ( Inspecteur général honoraire de l'Education nationale), Pierre Tournemire (vice-Président de la Ligue de l’Enseignement), Michel Tubiana (Président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme), Raphaël Vahé (Président de l’ARAC), Valentine Zuber (Historienne ou Directrice études à l’Ecole pratique des hautes études)

    Pour soutenir cet Appel des Laïques,
    nous vous appelons à la contresigner massivement :

    Les signataires

    pour signer, faire signer la pétition pour le respect de la laïcité-cliquer ici

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  • Les travailleurs grecs ne se laissent pas faire :le 8 décembre ils ont déclenchés dans le public et dans le privé une énorme grève générale : les ferries sont ainsi resté à quai pour le 7e jours consécutifs

    8 décembre 2016 : les travailleurs grecs en grève générale contre l'austérité et la dictature de l'union européenne! (FSC 9/12/2016)Manifestation à Athènes-8 décembre 2016

    Des manifestations massives ont eu lieu dans tous le pays. Rassemblant 15 000 personnes à Athènes et plus de 5 000 à Thessalonique à l’appel du syndicat PAME (syndicat de lutte de classe proche du parti communiste grec KKE).

    le PAME avait organisé plus de 550 manifestations, meetings et mobilisations sur les lieux de travail dans toute la Grèce, le 6 décembre pour préparer les plus de 60 manifestations géantes du 8 décembre dans toutes la Grèce

    Dans la nuit de samedi à dimanche, Syriza veut faire voter le budget 2017 qui prévoit une augmentation de plus de 1 milliards des impots frappant les classes populaires avec des taxes de tous types sur les voitures, les téléphone, la télévision, le carburant, le tabac le café ou la bière. Tout en réduisant de près de 6 milliards les dépenses publiques et en lançant de nouvelles privatisations en 2017.

    Chacun pourra observer qu’après près de 10 ans d’euro austérité la dette grecque n’a cessé de croître, de même que les profits des multinationales qui grâce au chantage à l’euro étrangle la Grèce pour mieux mettre ses richesse et son appareil productif et ses infrastructures en coupe réglés et faire sauter les droits des travailleurs.

    source:  frontsyndical-classe.org

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  •  
    Une quarantaine d'agents postaux étaient mobilisés, hier matin, devant la Direction du réseau, à Créac'h-Gwen. Ils ont dénoncé la dégradation de leurs conditions de travail lors de cette journée nationale de mobilisation placée sous le signe de la souffrance au travail.
     
    Les agents de La Poste ont manifesté, hier matin, leur mécontentement devant la Direction du réseau, à Créac'h-Gwen. Une quarantaine de personnes a ainsi répondu présent à l'appel de l'intersyndicale (Sud, FO Com, CFTC Poste, CFE CGC, Unsa poste et CGT FAPT) pour cette journée nationale de mobilisation contre la souffrance au travail. Une mobilisation qui intervient alors que des négociations ont lieu depuis fin octobre entre la direction et les syndicats.
     
    « La mutation de La Poste entraîne une grave souffrance au travail pour nombre de salariés », explique Anne-Marie Guillermou de la CGT-FAPT. Une souffrance provoquée par le manque d'emplois : « La Poste a bénéficié d'un milliard d'euros en trois ans au titre du crédit d'impôts pour la compétitivité et l'emploi, en partie pour embaucher, mais elle a supprimé 100.000 emplois en dix ans ». D'après les syndicats, cette baisse d'effectif continue oblige les postiers à accepter des tournées supplémentaires qui allongent leur temps de travail.
     
    De plus, les agents mobilisés dénoncent un hiatus grandissant entre le travail prescrit (temps nécessaire à la réalisation de telle ou telle tâche estimé informatiquement) et le travail réel (pour effectuer cette tâche).
     
    Les syndicats demandent plus de moyens
     
    « Nous voulons notamment obtenir de la direction de nouvelles embauches en CDI et pas en contrats précaires, mais aussi des moyens de remplacements (un taux de 25 % de la masse salariale) et enfin une augmentation du pouvoir d'achat pour tous les salariés », poursuit Anne-Marie Guillermou. Le collectif Service public en Cornouaille, issu de la convergence nationale des Services publics, a, quant à lui, voulu attirer l'attention sur la politique de fermeture des bureaux de poste, aussi bien en ville qu'en campagne. « En ce moment même, le contrat tripartite de présence postale territoriale est en discussion entre l'État, La Poste et l'Association des maires de France. Ce contrat prévoit de ne plus solliciter l'accord du conseil municipal pour les transformations des bureaux de poste, mais seulement celui du maire », interpelle Hélène Derrien du collectif, « un grave recul de la démocratie locale annonçant de nombreux conflits dans les territoires ».

    source:   letelegramme.fr
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  • Incontestablement les luttes se développent :

    600 salariés de DCNS ont bloqué le pont de Recouvrance à Brest ce jeudi matin. Ils répondaient à l'appel de l'intersyndicale CGT, CFDT, FO pour la défense du statut d'ouvrier d'état. Après avoir libéré le pont, ils sont désormais à la sous-préfecture. 

    Ils souhaitent défendre le statut d'ouvrier d'état, 600 salariés de la DCNS à Brest ont manifesté ce matin, à Brest. Ils ont  d'abord bloqué le pont de Recouvrance pendant une demi-heure. Ils se sont ensuite rendus à la sous-préfecture où ils ont été reçus. Ils ont remis une lettre à destination du Premier Ministre. 

    Dans un communiqué, les syndicats dénoncent "le changement des règles de revalorisation salariales des ouvriers de l'Etat ainsi que la mise en extinction de nombreuses professions de la nomenclature et des filières de techniciens à statut ouvrier (TSO)"

    Ilx expriment leur attachement à ce statut et soulignent "contrairement à ce qu'affirment ses détracteurs, le "statut" actuel est moderne et a fait ses preuves. Ce statut permet d'attirer et de fidéliser les compétences exigées au maintien en condition opérationnelle des équipements et matériels indispensables à notre armée pour garantir notre souveraineté nationale et notre présence dans le spectre international."

    "Honorer les termes de ce statut, c'est pour l'Etat, ni plus ni moins que l'illustration du respect qu'il doit porter à ses agents devant l'importance des missions et activités régaliennes qu'ils exercent pour la nation."

    Ils réclament des négociations sur l'évolution de ce statut.

    source: frontsyndical-classe.org

     


    Brest. 600 salariés de DCNS et base de Défense... par Letelegramme

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