• L'aubette mise en place par la SNCF a fait bondir pour la durée des travaux de remise à niveau de la ligne Quimper Landerneau.L'aubette mise en place par la SNCF a fait bondir pour la durée des travaux de remise à niveau de la ligne Quimper Landerneau.

    La ligne Landerneau-Quimper va être refaite. La gare fermera durant un an, et le car remplacera le train. Des usagers s'inquiètent.

    La SNCF vient de doter la ville de Châteaulin d'un nouvel équipement pour la durée des travaux de remise à niveau de la ligne Quimper-Landerneau. Il s'agit d'un abri de bus d'un minimalisme qui énerve certains usagers. Car la gare sera fermée pour un an pendant la rénovation de la ligne, dès le 11 décembre. Elle sera remplacée par une simple aubette, ce qui n'est pas du goût de tous.

    « Vous comprenez la satisfaction des usagers du TER à Châteaulin qui considèrent être traités avec mépris par les dirigeants de la SNCF, indique Jean-François Oger, châteaulinois usager du train. Nous demandons le maintien de l'accès à la gare sur la durée des travaux et le maintien de la vente de billets de transport sur le site. »

    Une inauguration toute symbolique de ce nouvel équipement était prévue le samedi 10 décembre à 16 h, place de la gare. « Nous avons bien sûr invité les élus concernés par ce recul du service public, à savoir le maire, Gaëlle Nicolas et Richard Ferrand, ajoute Jean-François Oger. Nous invitons le public à participer à cet événement, avec un point presse organisé par les usagers. »

    Cette invitation avait été envoyée également aux dirigeants régionaux de la SNCF. Leur réponse ne s'est pas faite attendre : « Le bâtiment voyageur sera donc ouvert à partir de 6 h 15, pour la pointe du matin uniquement et jusqu'à mars 2017 dans un premier temps », répond-elle. Du coup, Jean-François Oger annule l'inauguration fictive de l'aubette, et souligne que si la SNCF a répondu, ce n'est pas le cas des personnalités politiques locales.

    source: ouest-france.fr

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  •  Le CGT rejoue Le Rallye des bradés en juin 2017 (OF 7/12/2016)

    Réunie en comité général à Châteaulin, hier mardi, l'union départemental des syndicats CGT du département a choisi de rejouer Le Rallye des bradés. Cette manifestation avait eu lieu en 1977. À l'époque, de nombreux secteurs industriels finistériens sont en crise. Les licenciements se multiplient. Pendant deux jours, la CGT et ses adhérents prennent la route. Ils traversent les principales villes du département.

    Les 1er et 2 juin prochains, ce sera l'anniversaire des 30 ans de cette manifestation. « Les choses n'ont pas beaucoup changé, regrette la secrétaire générale de l'UD CGT, Anne-Véronique Roudaut. Cette manifestation suivra les assises de l'industrialisation du syndicat en février, et la mobilisation pour « la conquête de l'industrialisation » en mars. « Il s'agit de proposer des projets pour développer l'économie, avec les salariés des entreprises. »

    source: ouest-france 7/12/0041

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  • Dès dimanche 11 décembre 2016, il n'y aura aucune liaison ferroviaire entre Quimper et Landerneau pendant une durée de douze mois.

    Dès dimanche 11 décembre 2016, il n'y aura aucune liaison ferroviaire entre Quimper et Landerneau pendant une durée de douze mois

    Dès le dimanche 11 décembre, la ligne SNCF Brest - Quimper sera fermée pour une durée de douze mois, entre Quimper et Landerneau. Pendant cette année, 70 km de voies seront renouvelées. La ligne rouvrira le 10 décembre 2017.

    Durant douze mois à partir du dimanche 11 décembre 2016, les circulations ferroviaires seront totalement interrompues entre Quimper et Landerneau (Finistère).

    Des liaisons par autocar seront mises en œuvre entre Quimper et Brest.

    Pendant le chantier, certains passages à niveau seront fermés temporairement. Des déviations routières seront mises en place.

    Les phases des travaux

    Le chantier, mené par SNCF réseau, se décomposera ainsi

    11 décembre 2016 : fermeture de la ligne

    Janvier - octobre : renouvellement de la voie ferrée

    Février - mars : rénovation du tunnel de Neiz-Vran à Quimerc’h et du viaduc de la Douffine à Lopérec

    Février - juin : démolition du bâtiment voyageurs de Dirinon

    Octobre - novembre : essais et remis en service des installations de sécurité

    10 décembre 2017 : réouverture de la ligne.

     

    Béatrice LEGRAND

    source: ouest-france.fr

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  • Pour mémoire  : Intervention du délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, lors de la réunion du Conseil de sécurité, ce 30 novembre 2016, suite à la demande urgente du ministre français des Affaires étrangères ; [NdT].


    Merci Monsieur le Président,

    Si vous le permettez, je ferai une remarque avant de vous donner lecture de mon communiqué.

    Aujourd’hui, les invités chargés de présenter leur évaluation de ce qui se passe à Alep sont intervenus depuis Genève, Londres et Amman [MM. S. O’Brien, S. de Mistura, G. Cappelaere ; NdT], sans qu’aucun délégué ou représentant de l’ONU basé en Syrie n’intervienne sur l’écran ; participation pourtant prouvée efficace lors de la session précédente grâce à Madame Elizabeth Hoff, représentante de l’OMS résidant à Damas, qui nous a fourni nombre d’explications [*].

    Par conséquent, c’est là une lacune dangereuse et un spectacle étrange qui en rappelle un autre, celui de trois États membres de ce Conseil travaillant sur un projet de résolution d’ordre humanitaire sans consultation ou coordination avec la délégation du Gouvernement de la République arabe syrienne. Ce qui nous donne à voir, ici même, un deuxième spectacle surréaliste, tel celui décrit dans le roman « 1984 » de George Orwell, que vous connaissez certainement.

    Monsieur le Président,

    Une fois de plus, les représentants et les employeurs de l’organisation Front al-Nosra et des groupes terroristes affiliés se précipitent pour demander une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, avec l’intention de leur porter secours en leur offrant un soutien moral et politique, suite aux victoires remportées par l’Armée arabe syrienne et ses alliés dans leur lutte contre le terrorisme sévissant en Syrie, que ce terrorisme soit modéré ou génétiquement modifié en modéré.

    Aussi, je voudrais assurer à ces représentants, ici présents, d’Abou Mohammad al-Joulani, le demi-frère d’Abou Bakr al-Baghdadi, chef de Daech, que leur obstination à faire commerce du sang syrien et des souffrances du peuple syrien, en réduisant ce qui se passe en Syrie à un problème strictement humanitaire, ne saurait dissuader le Gouvernement de la République arabe syrienne de remplir son devoir constitutionnel et légitime consistant à lutter contre le terrorisme et à sauver les Syriens des agissements calamiteux de ces groupes terroristes, avec l’aide de ses alliés, dans le respect du droit international et conformément aux résolutions du Conseil de sécurité relatives à ce sujet, comme c’est le cas pour tout État membre et souverain de cette organisation internationale.

    À ce propos, j’aimerais rapporter à ceux-là qui font commerce du sang syrien un extrait d’une lettre rédigée par les enfants de Syrie et remise, hier, à la représentante de l’UNICEF à Damas, puisqu’il semble que le Directeur régional de cette organisation, toujours présent parmi nous [par vidéoconférence ; NdT], n’en a pas entendu parler. Une lettre de protestation contre les attaques des groupes terroristes par engins explosifs et roquettes ciblant les écoles d’Alep. Je cite : 

    « Nous voulons nous rendre dans nos écoles sans la crainte d’une voiture piégée. Nous voulons jouer sans que les projectiles et les bombes nous surprennent. Nous voulons vivre en paix, en sécurité et dans la joie. Le sang de nos camarades tombés en martyrs n’aura pas coulé en vain. Il est le phare de la victoire proche sur les forces de la terreur et de l’obscurité ».

    Voici cette lettre des enfants d’Alep à l’UNICEF. Je la confie aux bons soins de M. Cappelaere [Directeur régional basé à Amman ; NdT].

    Monsieur le Président,

    Les représentants du Front al-Nosra à l’intérieur et à l’extérieur du Conseil de sécurité n’entendront pas les paroles de ces enfants, comme ils n’entendront pas les récits et témoignages terrifiants de dizaines de milliers de nos concitoyens sauvés ces derniers jours par l’Armée arabe syrienne et ses alliés, sur les pratiques du Front al-Nosra et des groupes affiliés, à Alep, tout au long des quatre années passées.

    Des souffrances et des tragédies épouvantables et sans fin, allant de la vente de l’aide humanitaire et du pain à des prix hors de leurs moyens, à la mobilisation armée de leurs enfants, à la mise en captivité de leurs femmes, à leur utilisation comme boucliers humains. Des histoires vraies observées par les opinions publiques du monde entier, 24h sur 24, sans aucun rapport avec les romans des « Mille et une nuits » que certains se plaisent à raconter dans les couloirs de ce Conseil.

    J’en profite pour dire à ma collègue américaine que Daech, le Front al-Nosra et tous ces terroristes qui capturent les femmes, les vendent au marché des esclaves à un prix fixé par une liste établie en fonction de leur âge. Dans une telle situation, il semble que mes collègues féminines au sein de ce Conseil risquent, malheureusement, d’être vendues pour seulement 40 dollars. Une femme capturée par ceux-là est vendue 40 dollars seulement… 40 dollars !

    La libération de plus de 80 000 habitants d’Alep, dont des dizaines de milliers d’enfants, n’a jamais fait partie des plans des ministères des Affaires étrangères français, américain et britannique, lesquels ont prétendu vouloir défendre ces civils.

    L’invitation de leurs gouvernements à imposer des sanctions à la Russie et à la Syrie suite à la libération de nos concitoyens prouve, encore une fois, que ces civils syriens ont été utilisés par les parrains du terrorisme pour protéger les terroristes de toutes les couleurs et exercer un chantage politique sordide.

    Aujourd’hui même, des dizaines de civils ayant tenté de sortir de l’est vers l’ouest d’Alep, c’est-à-dire, de fuir des régions contrôlées par les terroristes vers celles contrôlées par l’Armée syrienne, ont été abattus par des terroristes qualifiés d’opposants modérés ou génétiquement modifiés en modérés, chéris par les délégations des États-Unis, de la Grande Bretagne et de la France.

    Monsieur le Président,

    Un éléphant est présent dans la salle et personne ne veut le voir. MM. De Mistura et O’Brien ont dit que des « groupes armés non étatiques » -ils n’ont pas prononcé le mot « terroristes » préférant parler de groupes armés non étatiques- ont empêché les civils de sortir de l’est d’Alep. Ils sont là, devant nous. Demandez-leur si j’ai mal compris.

    Ils ont dit que des « groupes armés non étatiques » [*] ont empêché les civils de sortir de l’est d’Alep, ce qui signifie que ces groupes terroristes prennent les civils comme boucliers humains !

    Le théâtre de l’absurde, joué aujourd’hui par certains devant ce Conseil à travers des déclarations trompeuses compatibles avec le chantage et les pratiques destructrices adoptés par leurs gouvernements, ne saurait occulter la lumière du soleil et le fait que nos concitoyens de certains quartiers est d’Alep ont repris espoir dans la vie depuis leur libération par l’Armée syrienne et ses alliés qui leur ont offert tous les moyens d’une subsistance décente en leur assurant abris, nourritures, soins médicaux, d’où un sentiment de sécurité et de stabilité après des souffrances endurées depuis plus de quatre années.

    Ce théâtre de l’absurde, avec ses héros parmi les représentants du Front al-Nosra au sein de ce conseil, n’a pas réussi à défigurer la victoire militaire ayant abouti à la libération des civils d’Alep du terrorisme, tout comme il n’a pas réussi à ternir l’image du comportement humain du Gouvernement syrien et de l’aide humanitaire apportée par la Syrie à ces civils arrachés à leurs griffes, en coopération avec les alliés et les amis.

    Dans ce but, le Gouvernement syrien a demandé aujourd’hui au bureau du Représentant des Nations Unies, basé à Damas, de contribuer aux efforts de secours déployés par le gouvernement syrien afin d’atténuer les souffrances de dizaines de milliers d’Alepins, en mettant à profit le contenu des entrepôts de l’ONU à Alep et toute autre assistance susceptible de répondre aux besoins essentiels des citoyens. J’ajoute que les autorités syriennes ont autorisé le Représentant de L’ONU à se rendre à Alep. Il y sera ce jeudi. Nous verrons ce que l’OCHA [Office for the Coordination of Humanitarian Affairs] pourra accomplir.

    À ce sujet, je loue les efforts et les réalisations de la Russie fédérale dont le soutien ne se limite pas à aider la Syrie dans la guerre contre le terrorisme, mais s’étend de manière significative aux divers domaines du travail humanitaire et de secours avec, récemment, des instructions données par le Président Poutine aux ministères russes de la Défense et des Situations d’urgence afin de déployer des hôpitaux mobiles en Syrie et fournir des soins médicaux aux habitants d’Alep et de ses environs.

    Je confirme qu’il s’agit de véritables hôpitaux de campagne, non de studios fabriquant des épopées héroïques pour les terroristes des dénommés « Casques blancs », groupe fondé par l’officier du renseignement britannique, James le Mesurier, dont le patronyme suggère une origine française, tel qu’il en est de l’identité de ceux qui ont invité à la tenue de cette séance.

    Il est temps que ce théâtre de l’absurde mette fin à ces pratiques ayant mené à la propagation du danger terroriste comme jamais auparavant, et à une panique planétaire depuis qu’il s’est propagé partout dans le monde.

    Les États responsables feraient mieux de réaliser qu’il ne leur sera pas possible d’utiliser le terrorisme comme outil de transformation d’Alep en une autre « Kandahar », ce qu’ils ne verront jamais, même pas dans leurs rêves ou leurs cauchemars.

    Monsieur le Président,

    Il est regrettable que cette légèreté politique ne se limite pas aux seuls gouvernements des pays membres de l’ONU, mais se trouve également pratiquée par les hauts fonctionnaires du Secrétariat général, lesquels ont décrit le destin des dizaines de milliers de civils, sauvés par l’Armée syrienne et ses alliés des griffes du terrorisme, de « destin inconnu et insécure », comme s’ils appelaient à donner un coup de main aux terroristes et leur envoyaient un message après l’autre : « Continuez, nous nous chargeons de vous blanchir au Conseil de sécurité ! ».

    Monsieur le Président,

    C’est désormais une réalité et un danger que certains ont abandonné leurs responsabilités dans la lutte contre le terrorisme et le maintien de la paix et de la sécurité internationales, jusqu’à transformer ce Conseil en une tribune de chantage et de polarisation politique quant à la gestion de la guerre terroriste imposée à la Syrie, au point qu’ils ont bloqué l’inscription d’organisations terroristes sur la liste spécialement établie à cet effet ; le blocage le plus récent , comme vous le savez, étant dû au refus des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne, d’inscrire ladite « Armée de Mohammad » et « Ahrar al-Cham » sur cette liste.

    Un abandon des responsabilités qu’ils ont poussé jusqu’à la non application des résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution 2253 (2015) [censée asphyxier le terrorisme, NdT] en fermant les yeux sur les agissements des États qui soutiennent le terrorisme financièrement et médiatiquement sans aucune limite, prononcent des « fatwas » takfiristes-jihadistes-wahhabites, accordent des facilités logistiques et ouvrent leurs frontières aux armes et aux combattants terroristes étrangers.

    Autant d’offres accordées par le régime des Al-Saoud, père spirituel du terrorisme international ; le régime d’Erdogan, vrai parrain de l’organisation terroriste mondiale « Frères Musulmans », lequel s’imagine toujours en Sultan de son temps ; le régime qatari des Al-Thani, financier et parrain principal du Front al-Nosra et dont le ministre des Affaires étrangères a assuré avant-hier à l’Agence Reuters que le Qatar continuerait à soutenir les terroristes en Syrie, même si la future administration américaine cessait de les soutenir.

    Nous terminerons évidemment par le régime de « Hasballah XIV ». Celui qui saura qui je désigne ainsi, aura une récompense.

    Monsieur le Président,

    Entre dans ce contexte le rôle destructeur joué par Israël de par le soutien accordé aux organisations terroristes, particulièrement au Front al-Nosra, dans la zone de désengagement et autour de la ville de Daraa. Ici, je fais référence à l’agression israélienne d’hier, tard dans la nuit. Agression qu’aucun des présentateurs de la situation en Syrie n’a évoquée aujourd’hui.

    Une agression israélienne tard dans la nuit d’hier sur Al-Saboura, située dans la banlieue ouest de Damas, par deux missiles air-sol lancés à partir de l’espace aérien libanais. Une tentative désespérée de la part de l’entité occupante israélienne dans le but de relever le moral des organisations terroristes takfiristes, effondrées pour avoir subi de lourdes pertes dans plusieurs régions, notamment dans la région ouest de Damas.

    Je renouvelle mon appel aux cœurs tendres de ce Conseil, qui s’apitoient sur les terroristes modérés ou génétiquement modifiés en modérés, pour qu’ils ramènent leurs déchets ensauvagés expédiés chez nous ces cinq dernières années, afin qu’ils en prennent soin et, s’ils le souhaitent, qu’ils leur réservent des « zones d’administration autonome » dans leurs villes, en Europe, aux États-Unis ou ailleurs.

    Si vous tenez tant au Front al-Nosra, emmenez ses éléments chez vous. Donnez-leur des permis d’entrée et de séjour. Ils seront de bons terroristes dans vos pays !

    Pour conclure, Monsieur le Président,

    Le Gouvernement syrien demeure engagé dans sa politique reposant, à la fois, sur la priorité de la lutte contre le terrorisme étant donné qu’il est la principale menace pour la sécurité et la stabilité de différentes régions du pays, et sur la recherche d’une solution politique fondée sur le dialogue entre Syriens, sous direction syrienne, sans ingérences étrangères, sans conditions préalables.

    Par conséquent, le Gouvernement syrien est toujours dans l’attente d’une invitation de l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU, pour la reprise du dialogue qu’il a interrompu depuis mai 2016.

    Merci, Monsieur le Président

    Dr Bachar al-Jaafari-le 30/11/2016

    Délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies

    Source  : web.tv.un.org ; version originale en arabe.

    Transcription et traduction par Mouna Alno-Nakhal

    Note :

    [*] Madame Élisabeth Hoff, à propos des « groupes armés non étatiques » : Conseil de sécurité 7817, séance du 21 novembre 2016

    http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/PV.7817

    Extrait [page 10] :

    « Nous sommes pareillement horrifiés par les observations de M.O’Brien, qui nous a parlé de groupes armés non étatiques qui bombardent aveuglément et de la même manière écoles et zones résidentielles. Peut-être, durant la prochaine réunion d’informations, M.O’Brien voudra-t-il bien les appeler autrement.

    Un groupe armé non étatique qui bombarde des écoles et des quartiers résidentiels n’est pas un groupe armé non étatique, mais un groupe terroriste, et c’est ainsi qu’il faut l’identifier, car la barbarie ne fait aucune distinction qui mérite le pardon. Ceux qui commettent de tels actes sont aussi des terroristes ».

     

    source:  https://www.legrandsoir.info/alep-liberee-la-bonne-nouvelle-epouvantable-pour-les-dirigeants-francais-2-2.html
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  • ITALIE: Victoire éclatante du NON au référendum constitutionnel : analyse d’Andrea Catone (Marx21)

    Analyse d’Andrea Catone, historien, militant communiste, repris du site de l’association italienne « Marx21 », traduction AC pour « Solidarité internationale PCF – vivelepcf », 5 décembre 2016



    Une tâche immédiate : le maintien et le développement de la mobilisation de la lutte des comités pour la défense de la Constitution de la démocratie économique et sociale.

    La victoire éclatante du NON au référendum constitutionnel (59% avec un fort taux de participation, 68%) revêt une énorme importance politique, nationale et internationale.

    Ce résultat a été obtenu :

    - Malgré l’appareil médiatique tout-puissant au service du gouvernement et de son «patron», omniprésent à la télévision, comme jamais dans un référendum constitutionnel;

    - Malgré les principaux dirigeants des pays occidentaux, d’Obama à Merkel, accourus à la rescousse d'un gouvernement décidé à mettre en œuvre leurs orientations politiques;

    - Malgré les grandes banques d'affaires et de leurs principaux journaux;

    - Malgré la Confindustria [équivalent du Medef en Italie] et Marchionne [Sergio Marchionne, patron, entre autres de Chrisler-Fiat];

    - Malgré les grands prêtres des médias pro-gouvernementaux, malgré les intellectuels toujours prêts à retourner leur veste, toujours enclins à suivre le pouvoir en place, toujours prompts à justifier, à l’aide d’une alchimie verbale et de pseudo-raisonnements tordus ses choix opportunistes;

    - Malgré les menaces ouvertes d'attaques financières spéculatives sur le système bancaire national;

    - Malgré la basse démagogie qui a proposé de vendre le système démocratique constitutionnel en échange d'économies de quatre sous;

    - Malgré le discours trompeur du «démolisseur» [« rottamatore », surnom du président du conseil Renzi] qui invite à accepter quoi que ce soit, même quand c’est mauvais, tant que c’est nouveau.

    - Malgré les 40 millions de lettres appelant à voter OUI, envoyées, aux frais des contribuables, à chaque électeur.

    Le front du NON était composite et très divers. Certaines forces politiques, qui ont appelé à voter NON, ne défendent pas la Constitution de 48, mais sont pour le présidentialisme, pour une stabilité gouvernementale au détriment de la représentation nationale, pour le renforcement du pouvoir exécutif et la réduction du rôle du Parlement, contre la proportionnelle et pour le scrutin majoritaire. Ils sont opposés à la Constitution quant à la démocratie économique et sociale et au gouvernement parlementaire. Ils voudraient en supprimer l'article 1 (« L’Italie est une république démocratique, fondée sur le travail ») et tous les autres articles qui s’en inspirent. Plusieurs forces ont appelé à voter NON par calcul politique, pour revenir dans le jeu, peut-être de renégocier avec Renzi une participation à un gouvernement de grande coalition ...

    Mais la contribution qualitativement décisive est celle qu'ont apportée ces forces vives qui ont animé la bataille référendaire, qui ont formé, non seulement dans les grandes villes, mais aussi dans les petites communes, des comités mixtes, fondés sur la défense des principes et de l’esprit de la Constitution de 48, qui ont  porté dans toute l'Italie des milliers d'initiatives, conférences, rassemblements, manifestations, avec un militantisme volontaire, autofinancé, provenant de milliers de personnes qui se sont éveillées à la politique au nom de notre Charte constitutionnelle.

    Pendant ces mois de bataille référendaire, on a assisté à un réveil, à un sursaut démocratique, à une participation accrue, à un engagement unitaire, au niveau politique le plus élevé, celui d'une lutte de principe, à l'accumulation de forces, au déploiement d'une énergie nouvelle, qui a vu combattre côte-à-côte l’ANPI [association des partisans – issue de la résistance au fascisme] et les organisations d’étudiants, les comités du NO TRIV [activistes contre la prospection pétrolière] et ceux qui s’opposent à  la «bonne école» de  Renzi, les « professeurs » de droit constitutionalistes et les travailleurs en lutte contre le « Jobs Act »…

    L’acquis que représente la campagne unitaire sur le front  politique fondamental de la lutte pour la défense de la Constitution de 1948 ne doit pas être dilapidé. Nous devons maintenir et consolider les comités du NON, développer le réseau qui a été construit, renforcer la coordination nationale.

    Nous devons travailler politiquement à transformer les comités du NON en comités pour la défense et la mise en œuvre de la Constitution, suivant les principes et l'architecture définie - dans l'un des points les plus forts et les plus unitaires de l'histoire de l'Italie – par les pères fondateurs.

    Ceci pour des raisons évidentes, majeures:

    L'attaque contre la Constitution, contre ses fondements parlementaires et la démocratie économique et sociale, stoppée aujourd'hui avec le NON, reprendra dès demain, comme c’est arrivé après référendum de 2006, quand a été rejetée la réforme constitutionnelle du gouvernement Berlusconi, Napolitano & cie qui avait lancé l'attaque contre le bicamérisme, invoquant sa lenteur et la stabilité gouvernementale.

    Toute la question est dans la loi électorale hyper-majoritaire, « l'Italicum » [loi électorale de Renzi assurant 55% des sièges au parti arrivé en tête]. Elle a encore plus accentué les vices d'inconstitutionnalité du « porcellum » [loi électorale déjà à prime majoritaire, votée sous Berlusconi]. Contre elle, les comités pour la défense de la constitution, dans de nombreuses villes italiennes, en ont appelé aux tribunaux, sur la base du jugement de la Cour constitutionnelle. La loi électorale - souvenons-nous en - est fondamentale pour traduire la représentation effective des citoyens au sein du parlement de la République.

    Les conditions existent aujourd’hui, comme c’est arrivé après 1993, de retrouver l'esprit et la substance du système électoral proportionnel pur, sans entrave, contenu implicitement dans l’application de la Constitution de 1948.

    La lutte pour la défense et la mise en œuvre de la Constitution peut constituer le terrain commun pour l'unité d'action et de lutte des forces de gauche, démocratiques et antifascistes, sur le front politique et constitutionnel et sur le plan économique et social, dans le domaine intérieur et international, pour affirmer la souveraineté du peuple.

    Andrea CATONE

    militant communiste italien

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  • Quimper-Fermeture prévue de l'école Jules-Ferry. Les parents d'élèves au conseil demain (LT 7/12/16)

    Les parents d'élèves de l'école Jules-Ferry s'étaient mobilisés, à plusieurs reprises, en juin et juillet, contre la fermeture programmée de cette école publique à la rentrée 2017. Les élus quimpérois seront invités à se prononcer sur le sujet, demain soir, lors du dernier conseil municipal de l'année, en présence de parents opposés au projet.
     
    La délibération proposée reprend les arguments évoqués par l'adjoint chargé de l'éducation, au printemps, en faveur d'une ventilation des élèves de Jules-Ferry vers d'autres écoles, dans un contexte de baisse de 29 % (177 élèves) des effectifs de quatre écoles publiques du centre-ville, entre 2005 et 2016.
     
    « Stang Ar C'hoat (en cours de rénovation extension) et Ferdinand-Buisson sont en mesure d'accueillir, dans des conditions très satisfaisantes, les 41 élèves actuellement scolarisés à Jules-Ferry », soutient la majorité municipale. « Espérons que nous n'ayons pas de redoublant en CM2 et que les élèves de grande section de l'école des Pommiers, liée historiquement et non administrativement à Jules-Ferry, au nombre de treize cette année, ne veuillent pas tous être scolarisés à Stang ou à Buisson », commente l'association de parents d'élèves de l'école menacée. « Selon les prévisions de rentrée 2017, cela fait plus de 50 enfants à répartir dans le secteur du centre-ville en classes primaires sur deux écoles », estiment les parents.
     
    La majorité signifie que « les écoles de Stang Ar C'hoat et de Ferdinand-Buisson s'en trouveraient ainsi confortées, voire susceptibles d'intégrer de nouvelles classes ». Les parents d'élèves de Jules-Ferry s'interrogent : « Quelles sont les capacités d'accueil des écoles Ferdinand-Buisson où la Ville crée un préau pour les maternelles, et Stang Ar C'hoat en pleine réhabilitation mais sans création de salles de classes supplémentaires ? ». « Les effectifs pourraient être consolidés mais dans quelles conditions d'accueil et d'enseignement, avec des classes surchargées », redoutent-ils.
     
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  • Alep libérée ? La « bonne nouvelle » épouvantable pour les dirigeants français. (1/2)

    Ce 29 novembre, la joie, certes mêlée de tristesse, de sang et de larmes, avait envahi le cœur des Syriens. Toutes les sources fiables leur apprenaient que 14 quartiers de l’est d’Alep étaient libérés des terroristes, que des milliers de leurs habitants séquestrés depuis l’été 2012 avaient pu -malgré les tirs des snipers qui tiraient sur ceux qui les fuyaient- rejoindre les positions de l’Armée syrienne, que la centrale hydraulique de Souleiman al-Halabi située dans ces quartiers avait été récupérée et en cours de réparation, que le croissant rouge et les hôpitaux privés et publics s’étaient préparés à les accueillir, que la Russie allait dépêcher des hôpitaux mobiles pour parer aux manques de lits et de moyens, que les parents et amis encore en vie les attendaient à tous les couloirs de sortie…

    Les Français qui auraient tendance à mettre en doute la parole des Syriens, pourraient peut-être se donner la peine d’écouter l’un des leurs raconter « cette vraie bonne nouvelle » [1].

    Ceci, car les médias français excellent désormais en matière de désinformation sur la Syrie, donnant une vision caricaturale d’un régime qui massacre des « rebelles » quand ce n’est pas la « population », sans que l’on puisse comprendre qui est qui et qui fait quoi.

    Un exemple frappant est ce que donne à entendre BFM TV qui invite, ce 29 novembre, l’aiguiseur du fer de lance de l’agression contre la Syrie, M. Laurent Fabius, lors d’une émission présentée comme suit :

    « Dénoncer les fautes politiques, décrypter les déclarations et réduire le fossé creusé entre la classe politique et les français, telles sont les ambitions de l’émission signée Ruth Elkrief » [2].

    Invitation à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage, mise à profit pour stimuler l’imagination des Français sur la prétendue horreur de cette « vraie bonne nouvelle » :

    « R. Elkrief : Évoquant le dossier syrien, vous rappelez la fameuse conférence de Genève de Juin 2012 qui a été suivie par des déclarations… les vôtres ; en juillet 2012 : « Assad va tomber, c’est une question de temps » ; décembre 2012 : « La fin se rapproche pour Bachar al-Assad ». Depuis 24h, la ville symbole d’Alep est sur le point d’être prise aux rebelles. Bachar al-Assad est entrain de l’emporter !

    L. Fabius : C’est un drame épouvantable, épouvantable parce qu’en ce moment même, au moment où nous parlons, il y a des milliers de jeunes et de moins jeunes, de familles, qui sont massacrés. Imaginez ce que c’est d’être à Alep dans le froid, sans nourriture, sans eau… et c’est un échec pour ce qu’on appelle la Communauté internationale, un échec terrible. Alors, je rappelle dans mon livre, puisqu’il porte sur les quatre ans que j’ai passés à la tête de la diplomatie, comment il aurait été possible, finalement, de trouver une autre solution et pourquoi ça n’a pas eu lieu.

    R. Elkrief  : Et vous dîtes que à Genève, il y a un certain nombre de personnes, vous n’êtes pas les seuls, la France, à dire et à penser que Bachar al-Assad va tomber.

    L. Fabius : Tout le monde… Tout le monde… À Genève, c’était la première réunion internationale à laquelle je participais. C’était en juin 2012 et je tenais la plume du communiqué final. Et, je me rappelle très bien que dans les couloirs, quand nous bavardions entre nous, Hilary Clinton, Sergueï Lavrov… la seule question c’était : « où va-t-on envoyer Bachar ? ». Bon… nous aurions pu nous mettre d’accord puisqu’il y a eu un communiqué qui a été accepté par tout le monde, mais les Russes, disons les choses telles qu’elles sont, finalement, n’ont pas voulu. Et c’est la première occasion, si je puis dire, ratée. Et la deuxième occasion ratée, qui elle est en août 2013… à l’époque en 2012, il n’y avait pas de terroristes, hein !

    R. Elkrief : Il n’y avait pas encore Daech en août 2013…

    L. Fabius : Bien sûr ! Et en août 2013, vous vous rappelez peut-être que le président Obama a dit que : « Si il y a l’utilisation d’armement chimique contre la Syrie, à ce moment là j’interviendrai ». Nous avions prévu d’intervenir avec les Anglais, nous-mêmes et les Américains, et puis, au dernier moment, le président Obama a fait volte-face. Et du coup…

    R. Elkrief : Et vous rapportez comment il a téléphoné à François Hollande, comment…

    L. Fabius : Et du coup, les Russes ont retourné la situation. Le terrorisme s’est développé, Al-Qaïda d’une part, Daech d’autre part, et on en arrive à 300 000 morts et même plus de 300 000 morts, la moitié de la population de Syrie déplacée. Voyez ce que ça veut dire. Et puis, tous les jours des gens qui sont tués et qui sont massacrés… » [3].

    Extrait qui en dit long sur le matraquage incessant de l’inconscient collectif des auditeurs par celui-là même qui se dédouane par un « tout le monde pensait que », suggérant que si le terrorisme s’est développé, ce n’est pas du fait du soutien de son gouvernement [4] et de ses alliés, mais de la faute des Russes et, en passant, de la faute d’Obama qui s’est dégonflé ce fameux 31 août 2013, alors que les moteurs de l’aviation de guerre française vrombissaient d’impatience en attendant son feu vert pour se lancer à l’attaque de Damas en pleine nuit.

    Pourquoi et comment ? Ce n’est pas le sujet. Il suffit de répéter que la « ligne rouge » imaginée par Obama est une réalité : des armes chimiques ont bien été utilisées « contre la Syrie » alors que Daech, fille d’Al-Qaïda, sœur jumelle d’Al-Nosra et mère adoptive de l’ASL sous le parrainage d’Erdogan et les bons auspices des alliés régionaux de la France [à l’époque, c’était essentiellement, le Qatar qui avait fait mains basse sur la Ligue arabe, la Jordanie et la Turquie ; l’Arabie saoudite a pris la main plus tard], ne faisait pas encore partie du paysage, comme le précise Mme Elkrief. Il ne faut quand même pas tout mélanger : les terroristes, c’est Daech, tous les autres sont des « rebelles armés démocrates », même s’ils ont décapité, violé, rôti, torturé leurs victimes syriennes avant ou après sa naissance !

    Mais ici, M. Fabius ne réitère pas ses accusations contre « Bachar qui ne mériterait pas de vivre ». Ce serait trop gros. Désormais, nombreux sont ceux qui ont entendu dire que ce sont les terroristes qui ont utilisé les armes chimiques contre des soldats et des civils syriens et qui continuent. Et puis, des bruits ont couru à propos d’une note falsifiée du gouvernement français de l’époque [5]. Peut-être vaut-il mieux ne pas insister.

    Quant au fameux communiqué de Genève accepté par « tout le monde en 2012 », le seul hic est que la Syrie n’était même pas présente. « Tout le monde » pour M. Fabius, ce sont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et les représentants de l’Union européenne, de la Turquie, du Qatar et de la Ligue arabe. C’est dire, vu tout ce que le monde ne peut plus ignorer aujourd’hui ! D’autant plus qu’Erdogan, profitant de l’escalade médiatique menée par la France, vient d’annoncer que la Turquie a envahi la Syrie pour mettre fin au mandat de Bachar al-Assad [6], précédé par le Qatar qui a déclaré qu’il maintiendra son soutien aux rebelles syriens même si les Etats-Unis cessent le leur [7]. Pure coïncidence !

    De toute façon, la libération d’Alep, ce drame épouvantable aux yeux de Fabius, est tout aussi épouvantable pour son successeur émérite, M. Ayrault, qui demande ce même jour une réunion immédiate du Conseil de sécurité de l’ONU pour examiner la situation de la « ville martyre », reçoit au Quai d’Orsay un certain Brita Hagi Hasan [8] bombardé président du conseil local des terroristes d’Alep « démocratiquement élu » par on ne sait qui -conseil auquel le Gouvernement syrien devrait accorder le privilège d’une « administration autonome » pour faciliter la paix, selon l’idée sortie de la seule imagination de l’envoyé spécial onusien, Staffan de Mistura [9]- puis, annonce qu’une réunion des pays européens, arabes et des USA qui « refusent la logique de guerre totale » en Syrie, se tiendrait le 10 décembre à Paris [10].

    Des pays qui refusent la « logique de la guerre totale » contre qui ? Contre les terroristes évidemment, puisque l’épouvante est motivée par la libération de plus de 80 000 civils qu’ils avaient pris en otage dans les quartiers est d’Alep, sous la pression militaire de l’Armée arabe syrienne et de ses alliés.

    Preuve supplémentaire, s’il en fallait, que ladite Coalition internationale menée par les USA n’a pas pour objectif d’éradiquer le terrorisme, mais de le contenir, afin de l’exploiter à la table des négociations, sans cesse desservie, dans le but d’obtenir par une prétendue solution politique ce qu’elle n’a pu obtenir sur le terrain militaire au bout de plus de cinq années d’une agression internationale, sans précédent, sur un petit pays comme la Syrie et particulièrement à Alep, devenue l’arène de combats, par procuration, des grandes, moyennes et petites puissances de ce monde.

    Et Bachar al-Assad n’est pas tombé, soutenu par le peuple syrien et par l’Armée syrienne, parce que c’est à lui que les coalisés ont fait des propositions mirobolantes qu’il a refusées, car il les a jugées inacceptables pour son pays et pour la région. Le peuple syrien l’a compris et ses alliés aussi. D’où l’hystérie et l’acharnement médiatique, comme s’il n’y avait plus que la Syrie pour régler les problèmes économiques, remplir les caisses vides, nourrir l’avidité ou le besoin d’hégémonie des coalisés.

    Le Conseil de sécurité s’est donc réuni ce 30 novembre, à la demande de la France et de la Grande Bretagne, les coalisés épouvantés accusant en chœur la Russie et le Gouvernement syrien d’être les responsables criminels de cette « vraie bonne nouvelle » venue d’Alep. Une séance retransmise en direct par RT France. Tout transcrire serait exhaustif, mais il n’est peut-être pas inutile de résumer les prises de position des autres membres du Conseil de sécurité après avoir entendu les exposés de MM O’Brien, De Mistura et le représentant de l’UNICEF :

    1. Le délégué de la Grande Bretagne déclare que ce qui se passe à l’est d’Alep est le « conflit le plus horrible » de notre vie. Depuis 70 ans, plus de 2000 résolutions ont assuré la paix dans le monde, mais c’est l’échec total face au conflit syrien. Pourquoi ? Parce que la Russie pose son veto ! Aucune allusion aux vetos de la Chine. La Russie et la Syrie refusent son plan d’aide et mènent une guerre de type médiéval…

    2. Le délégué de la France constate que le Conseil n’est toujours pas en mesure de trouver un accord pour sauver la population d’Alep-Est, toutes les initiatives, dont celle des plumes « humanitaires », s’étant heurtées à la même fin de non-recevoir de la Russie ! La politique de guerre totale menée actuellement est donc une erreur stratégique, « car le drame d’Alep n’est pas le chemin douloureux par lequel il faudrait passer pour obtenir la stabilisation de la Syrie, autour d’une Syrie dite utile reconstituée ».

    Après vérification, nous avons bien entendu : une Syrie dite « utile » reconstituée !? C’est quoi une Syrie « utile » ? C’est quelle partie de la Syrie ? Qui dit cela ? Une Syrie « reconstituée » comment ? Une Syrie amputée au nord, au sud, à l’est, ou dans ces trois directions à la fois ? Quelle serait une France « utile » pour M. Delattre ? Quel département serait-il prêt à abandonner pour stabiliser la France si, par malheur, elle était déstabilisée comme il le craint : « Alep est au cœur d’un enjeu qui touche si profondément à nos valeurs mais aussi à nos intérêts, y compris à nos intérêts de sécurité ».

    Et que comprendre lorsqu’il annonce que la réunion ministérielle du 10 décembre, organisée par M Ayrault, avec ceux qui refusent la stratégie actuelle de guerre totale, pourrait « relancer d’urgence une solution négociée » ? Une solution négociée avec qui et sur quoi ? À partir du moment où certains des pays invités sont des soutiens connus et reconnus du terrorisme international qu’il ne s’agit pas de combattre pour le moment, puisque son éradication de l’est d’Alep les rend fous, la logique veut qu’il s’agit de s’entendre, entre coalisés, sur les moyens d’atteindre quand même les objectifs des uns et des autres en matières d’intérêts ou de zones d’influence respectives, avec ou sans l’accord du Conseil de sécurité.

    Dès lors, Alep est non seulement, « l’épicentre du pire drame humanitaire depuis le début du XXIème siècle » comme il le dit, mais aussi, l’épicentre de la guerre internationale qui commence à dire son nom et à dévoiler ses vrais objectifs.

    3. La déléguée des États-Unis a répondu à la question posée par le Secrétaire général adjoint ; à savoir, pourquoi le Conseil de sécurité n’a pas pu résoudre la crise syrienne : « La Russie ne le veut pas, c’est très clair ! ». Elle a anticipé les réponses de la Russie et de la Syrie prêtes à lui servir, selon elle, leur propagande en assurant que 20 000 personnes étaient heureuses de leur libération, alors qu’il s’agissait plutôt d’un « voyage mortel » et que leurs forces mentent et tuent, surtout les enfants, en comptant sur l’absence d’arbitres sur le terrain, alors que les représentants de l’ONU, MM. O’brien et de Mistura plus le représentant de l’UNICEF, qui venaient de s’exprimer, « sont nos arbitres… ». À pleurer !

    Et si une partie « majestueuse » de l’est d’Alep risque de disparaître, c’est parce que le régime syrien et la Russie ont opté pour une stratégie militaire : « Quittez ou vous mourrez ! ». De toute façon, la Russie peut, encore une fois, poser son veto et poursuivre sa solution militaire, il y aura toujours moyen d’agir par le truchement de l’Assemblée générale.

    Les arbitres de Mme Power n’ont pas dû l’informer de l’appel du Grand Mufti Hassoun, transmis par « haut parleur » aux terroristes barricadés à Bani Zeid à l’est d’Alep. Il leur a dit en substance : « Déposez vos armes et rendez vous. Dieu m’est témoin que nous ne voulons pas vous tuer. Si vous n’avez plus où aller, si vous n’avez plus de patrie, la Syrie vous ouvre les bras… ». Ils ont préféré continuer à massacrer les habitants de l’ouest de la ville et c’est peut-être mieux pour la Syrie et les Syriens que certains aient refusé ce pardon. Vu les atrocités qu’ils continuent de commettre, tout porte à croire qu’ils sont irrécupérables, sauf pour leurs sponsors épouvantés à l’idée qu’ils puissent disparaître.

    4. Le délégué de la Russie a répondu à cette même question posée par le Secrétaire général adjoint, M. O’Brien, que « l’inertie de l’ONU est compensée par la compétition sur le plan humanitaire », alors que Samantha Power avait quitté la salle. Il a rappelé à ceux qu’il a qualifiés de « troïka » que, depuis 13 ans, l’échec de leur aventure géopolitique en Irak, en Libye et en Syrie, avait été masqué par des discussions sur la situation humanitaire, que les USA [Brennan : le Directeur de la CIA ?] n’avaient pas tenu leurs promesses de séparation entre belligérants modérés et terroristes, que la Russie avait été menée par le bout du nez afin qu’ils puissent utiliser les terroristes pour un changement de régime en Syrie, et que la désinformation, était leur méthode habituelle.

    Il a poursuivi en constatant que tous se fichent de la situation à Mossoul et au Yémen, pour ne s’intéresser qu’à Alep ; cette réunion étant une tentative désespérée de la France et de la Grande Bretagne pour sauver les terroristes qui y sont retranchés. Il a aussi rappelé la mise en scène des « Casques blancs » proposés pour le prix Nobel de la paix, et a assuré que la Russie fournissait et fournirait toute l’aide humanitaire promise à la Syrie.

    5. Le délégué de l’Ukraine a considéré que le gouvernement syrien était encouragé par la dynamique militaire et prêt à tous les crimes, comparant la situation d’Alep à celle vécue par Grozny, alors que M. Delattre avait opté pour Guernica.

    6. Le délégué du Japon a félicité tous les humanitaires onusiens, tout en constatant que l’exposé de Staffan de Mistura démontre que la logique militaire l’emporte, alors que le terrorisme ne peut être résolu que par des moyens politiques, d’où la nécessité de l’union de tous.

    7. 8. Les délégués du Sénégal, et de la Malaisie ont très vivement remercié MM. O’brien et de Mistura plus le représentant de l’UNICEF, pour leurs exposés très clairs et très instructifs sur la situation en Syrie et notamment à Alep, plaidant pour un cessez-le-feu ; le délégué du Sénégal, président de la séance, ayant insisté sur l’idée d’une « solution négociée ».

    9. 10. 11. Les délégués de L’Espagne, de l’Égypte et de la Nouvelle-Zélande ont plaidé pour leur propre projet de résolution qui vise à l’instauration d’une trêve de 10 jours à Alep et au rétablissement de la cessation des hostilités dans tout le pays, projet fondé sur les résolutions 2254 et 2258 ; le délégué de l’Égypte ayant tenu à préciser que son pays n’avait appuyé ni l’une, ni l’autre partie, malgré certains intérêts, et qu’il n’a pas l’intention de contribuer à la destruction d’un pays frère.

    12. Le délégué de la Chine a rappelé que la situation à Alep était une sorte d’illustration de l’ensemble de la situation en Syrie, plaidant pour un cessez-le-feu, un règlement politique, une assistance humanitaire, et une lutte contre tous les groupes terroristes désignés par le Conseil de sécurité.

    13. Le délégué de l’Angola a regretté l’acrimonie du débat, considérant que toutes les parties avaient opté pour la solution militaire et continuaient à recevoir de l’armement de toutes les autres parties, même des membres du Conseil de sécurité. Il a rejeté l’appui financier et logistique fourni aux groupes armés non étatiques qui prennent les civils en otage.

    14. Le délégué du Venezuela a trouvé paradoxal que l’on néglige la nature déstabilisatrice du terrorisme, le droit du gouvernement syrien à se défendre contre des terroristes et les trêves humanitaires rejetées pas les terroristes. Quant à l’aide humanitaire, un consensus minimum devrait être trouvé sans recourir à une politique interventionniste, le croissant rouge syrien et le gouvernement syrien y contribuant.

    15. Le délégué de l’Uruguay a fait remarquer que Staffan de Mistura avait omis de dire qu’il s’agit d’une guerre barbare qui ne respecte aucune règle et qu’oubliant Madaya, Al-Foua et Kefraya, le Conseil de sécurité s’était concentré sur le carnage d’Alep. Pour lui, la situation passe par une solution toute simple : un cessez-le-feu immédiat et sans conditions.

    Puis est venu le tour du délégué de la Syrie, le Dr Bachar al-Jaafari : À suivre dans une 2ème partie.

    Mouna Alno-Nakhal

    1/12/2016

    Source : Russia Today - Le Conseil de sécurité de l’ONU se met autour de la table pour discuter de la situation à Alep 30 nov. 2016, 17:34 https://francais.rt.com/international/29918-conseil-securite-onu-reunion-situation-alep

    Notes :

    [1] Pierre Le Corf sur la libération d’une partie d’Alep-Est : Une vraie bonne nouvelle ! https://www.youtube.com/watch?v=idBCO5ZqCQg

    [2] BFM TV 19h Ruth Elkrief http://www.bfmtv.com/mediaplayer/replay/19h-ruth-elkrief/

    [3] Laurent Fabius : ’Il ne faut pas être naïf dans les relations internationales et discuter avec tout le monde’ http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/laurent-fabius-il-ne-faut-pas-etre-naif-dans-les-relations-internationales-et-discuter-avec-tout-le-monde-889973.html

    [4] François Hollande confirme avoir livré des armes aux rebelles en Syrie http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/08/20/la-france-a-bien-livre-des-armes-aux-rebelles-en-syrie_4473715_823448.html

    [5] Crise syrienne : la note falsifiée du gouvernement français par Frédéric Saillot http://www.comite-valmy.org/spip.php?article4021

    [6] Erdogan : Les forces turques sont en Syrie pour mettre fin au règne de Bachar el-Assad https://francais.rt.com/international/29873-erdogan-forces-turques-sont-syrie

    [7] Le Qatar maintiendra son soutien aux rebelles syriens même si les Etats-Unis cessent le leur https://francais.rt.com/international/29676-qatar-maintiendra-son-soutien-rebelles-meme-si-etats-unis-cessent-le-leur-donald-trump

    [8] Situation à Alep – Déclaration de Jean-Marc Ayrault (29 novembre 2016) http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/syrie/evenements/actualites-2016/article/situation-a-alep-declaration-de-jean-marc-ayrault-29-11-16

    [9] Alep : Réponse de la Syrie à de Mistura qui propose une administration autonome confiée à un comité local de terroristes ! https://www.legrandsoir.info/alep-reponse-de-la-syrie-a-de-mistura-qui-propose-une-administration-autonome-confiee-a-un-comite-local-de-terroristes-al.html

    [10] Syrie : Ayrault va réunir la communauté internationale le 10 décembre http://www.20minutes.fr/monde/syrie/1971539-20161130-syrie-ayrault-va-reunir-communaute-internationale-10-decembre

    source: legrandsoir.info  (5/12/2016)
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  • Valls se prépare.......

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  • La claque ! le peuple italien dit NON à 60% à la casse européiste de Renzi #renziacasa (IC.fr-5/12/16)

    La claque ! le peuple italien dit NON à 60% à la casse européiste de : 60% de vote NON et 65,5% de participation, la victoire du NON est très nette et indiscutable infligeant une véritable claque à , représentant de l’oligarchie capitaliste et zélé serviteur des dictats de l’UE.

    En votant NON les Italiens ont refusé de toucher à l’équilibre des pouvoirs défini dans la Constitution de 1948, rédigée dans l’objectif d’empêcher tout retour du fascisme. « La Constitution a gagné encore une fois contre l’arrogance, l’intimidation, le manque de respect pour la souveraineté populaire et les droits des citoyens », estime Carlo Smuraglia, 93 ans, président de l’association des partisans italiens. Une constitution pourtant vilipendée comme « communiste » par la classe capitaliste, puisque les italiens doivent principalement au parti communiste italien le principal parti communiste d’ occidentale à la Libération. Ce vote c’est aussi le vote des ouvriers et employés, un vote de classe contre le saccage des droits des travailleurs sous la férule de l’ et la liquidation de son appareil productif. Les chiffres sont frappants : sur les 100 districts au sein desquels le taux de chômage est le plus faible, le oui l’emporte à 59%. Pour les 100 districts ayant le taux de chômage le plus élevé, le non l’emporte avec 65,8%.

    En , les communistes étaient très mobilisés dans la campagne du NON, à l’image des militants du qui entretiennent de solides liens avec les militants du PRCF en France. « la victoire du NON est un résultat formidable, une véritable victoire de la classe des travailleurs » explique Allesio à Initiative Communiste. « Le Fronte Popolare a beaucoup milité pour ce résultat, nous sommes très heureux ». Le joie de ce résultat ne masque cependant pas les réalités politiques italienne : « Il ne faut pas se faire d’illusions : après cette victoire il va falloir continuer la lutte contre le renforcement de la technocratie au service du Capital dont les tentatives vont se poursuivre. Et faute d’une organisation politique sur des bases de classes, d’un parti communiste, la victoire d’un gouvernement du M5S serait celle d’un gouvernement qui a déjà déclaré à la haute finance sa fidélité totale« .

    Mais forts de cette victoire, les communistes italiens avancent : les camarades du FP viennent de lancer un appel à la convergence et au rassemblement pour la renaissance d’un vrai parti communiste.

     

    Les Italiens ont dit NON à la réforme institutionnelle anti-démocratique proposée par Mattéo Renzi. Cette réforme était soutenue par les grandes banques mondiales ou instituts financiers comme JP Morgan, Goldman Sachs et Fitch soutiennent la réforme constitutionnelle de même que la Confindustria, le Medef italien. Il s’agissait sur le fond d’une dérive autoritaire de grande envergure.

    Mais au-delà même de sujet du c’est l’ensemble de la politique violemment anti-sociale et pro-UE de Renzi et du  le Parti démocratique (PD) qui est rejeté avec force par les Italiens.

    Comme Hollande en France, Renzi a mis ses pas dans la continuité de Berlusconi et a entrepris une casse sans précédent des conquêtes sociales des travailleurs italiens : avec le « Job act » ( en anglais svp….) Dans ce plan pour l’emploi très libéral, l’embauche en CDI est liée à des incitations fiscales pour les entreprises. En même temps, le licenciement est facilité et la protection des travailleurs fortement réduite. Cette grande flexibilité pour les employeurs a fait qu’en deux ans, les licenciements ont augmenté de 31% !

    Bref très logiquement le casseur aux ordres de l’UE et de la Confindustria s’est pris un grand coup de pied au postérieur comme son ami Hollande.

    Reste le débouché politique de ce rejet ô combien légitime des politiques de guerre sociale, de baisse des salaires, de précarité généralisée.

    Les communistes italiens, héritiers de Gramsci et Togliatti, y travaillent avec ardeur et courage.

    Commission internationale du PRCF 5 décembre 2016

    Communiqué du Fronte Popolare

    Avec un taux de participation de 65,47% et 59,11% de votes contraires, le peuple italien a rejeté la réforme constitutionnelle de marque autoritaire dictée au gouvernement Renzi par les banques d’investissement et les institutions supranationales impérialistes du bloc atlantique.

    Il s’agit d’un vote dont la connotation de classe est profonde, ce qui montre que les conditions matérielles d’appauvrissement et de tension sociale déterminées par la crise ont été correctement dirigées contre les dirigeants politiques de la dernière phase du déclin de notre pays.

    La première fois où, depuis l’installation du gouvernement Monti en 2011, les Italiens ont eu l’occasion de s’exprimer avec des règles claires sur une question décisive pour l’Italie et sur le travail des cliques politiciennes au gouvernement, le verdict a été sans appel.

    Maintenant, il faut de la surveillance démocratique. Il faut accélérer le processus de convergence pour la reconstruction d’une subjectivité politique de classe adaptée au moment historique et se préparer aux scénarios réactionnaires qui s’ouvrent à la suite d’un vote au potentiel positif immense duquel ne correspond pas, en ce moment, la présence d’une sujet capable de diriger le résultat extraordinaire du NON vers la conquête d’espaces de pouvoir populaire et de souveraineté nationale.

    Fronte Popolare a déjà dénoncé les risques du moment dans son appel aux communistes du mois de novembre. Les classes travailleuses italiennes, la jeunesse, les secteurs plus conscients de notre société ont donné dans les urnes un message clair de la nécessité urgente d’un changement radical de l’état actuel des choses. Être à la hauteur de leurs attentes et éviter un nouveau saut qualitatif dans la dérive réactionnaire qui était certain dans le cas d’une victoire du OUI, mais qui le NON en soi ne permet pas d’éviter, c’est la responsabilité que le moment nous donne. Soyons à l’a hauteur!


    Récemment le PRCF et ses camarades du Fronte Populare d’Italie ont été à l’initiative d’ une déclaration commune rejointe depuis par Reite de Communisti (Italie) et le Parti Communiste Suisse.
    http://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/france-italie-communistes-sortie-de-lunion-europeenne-de-leuro-de-lotan-prcf-fronte-popolare

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    source: initiative-communiste.fr

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