• Salaisons d'Arrée : le transfert en attente (OF -20/01/2017)

    Le comité central d'entreprise, réuni hier à Lampaul-Guimiliau, n'a pas entériné le transfert de la production du site de Brennilis.

    Comme nous le laissions entendre dans notre article du mercredi 18 janvier, la CFDT agroalimentaire n'a pas donné d'avis concernant le transfert du site de Brennilis vers celui de la Lampaulaise de salaisons, à Lampaul-Guimiliau. C'est là que se tenait hier jeudi un comité central d'entreprise, où le syndicat était consulté sur ce transfert de production, et de la majeure partie des 81 salariés qui travaillent à Brennilis.

    Nouveau comité ce vendredi

    Si les élus du CCE « sont pleinement conscients de la pertinence industrielle de ce transfert, liée à la faiblesse des investissements du groupe Financière Turenne Lafayette (FTL) depuis plusieurs années programmant son obsolescence industrielle ». Ils estiment que « la situation, suite au scandale financier du groupe FTL, laisse trop d'incertitudes sur les moyens financiers, sur la stabilité du périmètre du groupe et sur les décisions prises à l'issue de l'audit demandé par le nouveau PDG, Éric Le Gouvello. »

    Après le décès de Monique Piffaut, seule actionnaire du groupe, on a découvert que les comptes étaient truqués. Le journal Les Échos évoquait même des pertes de 25 millions d'euros. Les membres du comité central d'entreprise ont estimé qu'il était préférable d'attendre les conclusions de l'audit, attendu pour février. Les élus CFDT, eux, « souhaitent sécuriser socialement le transfert avec des accompagnements adaptés aux besoins des salariés. »

    Une réunion du comité central d'entreprise est de nouveau convoquée ce vendredi. Elle portera sur les comptes de la Lampaulaise de salaisons. Enfin, le nouveau PDG du groupe, Éric Le Gouvello, se rendra sur les sites de la Lampaulaise de salaisons (Lampaul-Guimiliau, Ergué-Gabéric et Brennilis) les 1er et 2 février prochains.

    Philippe ATTARD.

    source-Quotidien Ouest-France 20/01/2017

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  • La CGT Santé appelle à défiler à Brest (OF-20/01/2017)

    Les syndicats CGT santé et action sociale du Finistère dénoncent « la logique financière » des hôpitaux.

    Pour Marceline Severac, secrétaire de la CGT Santé du Finistère, la raison principale de l'engorgement des urgences dans les centres hospitaliers tels que Quimper ou Brest, n'est pas la virulence exceptionnelle de la grippe « mais la suppression progressive de lits pour les patients dans les hôpitaux de proximité. »

    Thomas Bourhis, secrétaire du syndicat du CHRU Brest-Carhaix, dénonce la suppression récente de huit lits en chirurgie orthopédique tandis qu'aux urgences, « certains patients ont pu passer jusqu'à vingt heures sur des brancards. »

    Caroline Tromeur, son homologue à Carhaix, déplore que le Samu de sa ville soit obligé d'envoyer des patients en urgence jusqu'à Brest, pour cause de manque de place.

    Tout cela, d'après Marceline Severac, à cause du « virage ambulatoire » pris par l'administration depuis le passage à la tarification à l'activité (T2A), qui incite les directeurs d'établissements à privilégier au maximum les séjours rapides. Pour elle « Cela se fait forcément au détriment de l'intérêt d'un grand nombre de patients. Et notamment les personnes âgées, qui sont trop souvent renvoyées chez elles avant d'avoir récupéré une pleine autonomie ».

    Psychiatrie, soins des personnes âgées en Ehpad, services de suivi et de réadaptation, foyers de travailleurs... Tous les secteurs pâtissent des réformes, selon les représentants syndicaux, qui dénoncent « une logique purement comptable sans aucune vision à long terme ».

    À l'occasion d'une journée nationale intersyndicale CGT/FO/Sud, ils manifesteront à Brest, le 7 mars.

    source: Quotidien Ouest-France 20/01/2017

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  • Le film Les gars du Loc’h, projeté jeudi 19 janvier à Quimper. 

    Ti Ar Vro propose une soirée cinéma en breton, ce jeudi à Quimper (Finistère).

    Deux films sous-titrés en français seront projetés. Les gars du Loc’h raconte l’histoire de Yann-Pier et Fulub, deux gars qui s’aiment depuis vingt-cinq ans et qui viennent se marier chez eux, en centre Bretagne. Avec simplicité et naturel, ils partagent leur histoire d'amour.

    Le second film, Haiku, en une respiration, le monde, parle de ces poèmes venus du Japon, que les Bretons ont fait leurs. Des haikistes racontent ce qu'est pour eux ce poème de l'instant, qui parle du temps qui passe, de la nature, de la vie, de la beauté. La poésie se révèle pour chacun une façon d'être au monde et de le penser.

    Jeudi 19 janvier, à 20 h 30 à Ti Ar Vro. Gratuit.

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  • La cérémonie s'est déroulée, hier en fin d'après-midi, dans le self de l'établissement, en présence de tous ceux qui collaborent avec l'hôpital de Quimperlé.
     

     
    La céremonie des voeux du centre hospitalier de Quimperlé s'est déroulée hier après-midi. L'occasion de parler de l'avenir et d'évoquer la fusion avec Lorient, Riantec, Port-Louis et Le Faouët, qui devrait intervenir au 1e r janvier 2018. Hier, au self du personnel du centre hospitalier de La Villeneuve, l'ambiance était détendue et l'atmosphère plutôt guillerette. « Gouvernance et organisation polaire... » À l'image de l'intervention, non dénuée d'un humour certain, du directeur, Carole Brision. « Comme tous les hôpitaux sis sur le territoire de France, le centre hospitalier de Quimperlé a connu en son temps ses glorieuses dont j'ignore si elles étaient vraiment au nombre de 30 ? L'époque teintée d'une certaine opulence rendait possibles vastes chantiers et expansion d'activité. Puis, ces dernières décennies, le vent des réformes a soufflé. Tour à tour sont arrivés le codage de l'activité, la réforme de la tarification, les conventions tripartites, la nouvelle gouvernance et son organisation polaire... Aucun secteur, aucun professionnel de santé n'a été épargné. Tous ont intégré de nouveaux raisonnements en termes de quantification, objectivation, reporting, benchmarking... L'informatisation, la dématérialisation, la virtualité régneront bientôt en maîtres absolus, comme si elles pouvaient effacer la condition humaine qui préside cependant à toute construction ». Un long chemin vers la fusion « Puis, par un beau jour de janvier 2016, la loi de modernisation de notre système de santé a enfin été promulguée. Convaincue depuis plusieurs années de la nécessité de s'associer aux autres établissements du Territoire de santé pour asseoir le positionnement du centre hospitalier de Quimperlé sur son bassin de vie, notre communauté n'a pas hésité longtemps pour adhérer au projet de constitution du groupe hospitalier de territoire Sud Bretagne et même aller plus loin, pour s'acheminer d'abord sur la voie d'une direction commune, puis de la fusion des quatre établissements de santé publics (Lorient, Riantec, Port-Louis et Le Faouët) afin de créer le troisième établissement public de santé de Bretagne, juste après les deux centres hospitaliers universitaires de Brest et Rennes ». Cet engagement n'a pas été subi. Il est le fruit de coopérations médicales publiques réussies. Il résulte d'une habitude de travailler ensemble dans l'intérêt bien compris et le respect de tous. Il s'inscrit dans la logique d'une médecine de parcours et de la prise en charge graduée des pathologies chroniques et complexes. Totalement exonéré de toute préoccupation concurrentielle, notre atout est celui de la complémentarité ». En mode offensif Le mot de la fin reviendra à Michaël Quernez, maire et président du conseil de surveillance du CHQ : « Dans ce dossier, nous avions le choix entre être sur la défensive et être offensif. Nous avons choisi l'offensive ».
     
    Yann Le Scornet
    source:  letelegramme.fr
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  • Par 40 voix et trois abstentions, la communauté de communes de Pleyben-Châteaulin-Porzay a choisi d'appartenir au pays de Brest.
    Par 40 voix et trois abstentions, la communauté de communes de Pleyben-Châteaulin-Porzay a choisi d'appartenir au pays de Brest.
     

    La toute nouvelle communauté de communes Pleyben-Châteaulin-Porzay, réunie ce mercredi 18 janvier à Châteaulin, a décidé de rejoindre le pays de Brest. Une vraie révolution pour cette communauté, dont les deux entités étaient jusqu’à présent rattachées au pays de Cornouaille pour Châteaulin et le Porzay, et au pays du Centre Ouest Bretagne pour la région de Pleyben.

    Avec 40 voix et trois abstentions de Plonévez-Porzay, la communauté de communes Pleyben-Châteaulin-Porzay a décidé de rejoindre le pays de Brest. Un choix mûrement réfléchi, puisque le bureau communautaire, comprenant tous les maires, a reçu les trois représentants et présidents des trois pays de Cornouaille, Centre-Ouest-Bretagne et Brest.

    Communautés proches

    Comme l’a résumé Gaëlle Nicolas, maire de Châteaulin et présidente de la nouvelle communauté, « le pays de Brest intègre bien les communautés de communes avec lesquelles il travaille. Il ne se résume pas à la seule ville de Brest, mais compte aussi des communautés de communes rurales, dont la physionomie est assez proche de la nôtre. Et la dynamique du pays de Brest, c’est le développement économique, avec chaque communauté de communes ».

    Presqu’île de Crozon et Aulne maritime

    Cette appartenance permet d’obtenir des fonds européens non négligeables, intègre également le pays touristique de Brest, et rapproche finalement la nouvelle communauté de l’autre nouvelle communauté voisine, celle de la Presqu’île de Crozon Aulne maritime

    Philippe Attard

    source: ouest-france.fr

     

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  • Petit Remix du passage ou Emmanuel Macron hurle lors de son meeting a Paris version Heavy Metal-publiée par Khaled Freak le 14/12/2016

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  • Cloître-Pleyben. Le premier blocage de l’école a eu lieu lundi  (OF.fr-

    ne trentaine de parents, d’élus et d’habitants ont bloqué l’école des Lutins du Cloître-Pleyben (Finistère), hier matin. Ils refusent la suppression de deux postes à la rentrée de septembre 2017.

    Lundi matin, à l’école des Lutins du Cloître-Pleyben (Finistère), une trentaine d’adultes, élus, parents, et habitants de la commune ont investi la classe de la directrice, en ayant la ferme intention d’y rester pendant au moins une heure.

    L’objectif est de sensibiliser à la fois la population et les services de l’Éducation nationale pour préserver l’école et conserver les deux postes d’enseignants.

    Les manifestants souhaitent recommencer l’opération chaque lundi précédant la date de la commission carte scolaire qui aura lieu le 30 janvier.

    « Proximité occultée »

    « Catherine Wanègue, Isabelle Lebredonchel et moi-même, nous nous sommes rendues à l’Inspection académique avec des élus impliqués dans la défense des écoles rurales notamment Cécile Nay et Jean-Yves Crenn, a rappelé Dominique Bilirit, maire, lors de la cérémonie des vœux, samedi soir. Les notions de proximité, de territoire et de service public sont complètement occultées par l’académie pour qui seuls comptent les effectifs. Aussi j’espère que de nouvelles familles viendront habiter la commune. »

    Lundi matin, dans la cour de l’école, élus, parents d’élèves et anciens de l’école ont rappelé qu’une douzaine d’enfants de la commune étaient scolarisés ailleurs, sans dérogation. Une école qui a connu, 70 élèves lors de la fusion de l’école des filles et celle des garçons.

    La mobilisation est de mise. Trois rendez-vous sont programmés, les lundis 23 et 30 janvier, à 8 h 45, à l’école des Lutins pour le blocage de l’école pendant une heure au moins. Le troisième rendez-vous aura lieu samedi 21 janvier, à 18 h, à la salle polyvalente. Le collectif de défense de l’école organisera un apéritif pour mobiliser la population.

    Une trentaine de personnes a investi une classe de l’école des Lutins, hier matin. Ils comptent réitérer l’opération pour protester contre la fermeture annoncée de deux postes d’enseignant.

    source:   ouest-france.fr

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  • A Bohars, l'augmentation massive des tarifs dans la maison de retraite a été annulée.A Bohars, l'augmentation massive des tarifs dans la maison de retraite a été annulée. | Peter Atki

     La maison de retraite a changé d’avis après le tollé provoqué par l’annonce d’une hausse mensuelle des tarifs de 480 €. L’augmentation concernera uniquement les nouveaux arrivant

    Intense soulagement pour les résidents de l’Ehpad (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Kerampir, à Bohars. L’augmentation massive des tarifs mensuels annoncée le 31 décembre a finalement été annulée.

    Dans un communiqué publié mardi soir, l’UGECAM Bretagne-Pays de la Loire, gestionnaire de l’établissement, dit avoir « entendu les difficultés financières que pouvaient rencontrer certains résidents et elle souhaite que les personnes accueillies aujourd’hui au sein de l’EHPAD puissent continuer à séjourner en toute sérénité »

    La hausse de 31 %, soit environ 480 € par mois, ne concernera pas les 80 résidents actuels de l’Ehpad. Les nouveaux pensionnaires devront en revanche s’en acquitter.

    Les familles pas au courant

    Contactées après la diffusion du communiqué, plusieurs familles de résidents ont indiqué à Ouest-France ne pas avoir été informées de la bonne nouvelle par la direction de la maison de retraite.

    Charlotte HEYMELOT.

    source:

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