• Biogaz à Bannalec : le plan d'épandage à revoir (OF 29 -17/01/2017)photo: http://gazapart.blogspot.fr

     

    Par une requête et deux mémoires, des 31 mars 2014, 26 février 2016 et 16 septembre 2016, l'association Bretagne Vivante - SEPNB avait demandé au Tribunal administratif d'annuler l'arrêté du préfet du Finistère.

    Ce dernier avait autorisé la société Biogaz de Bannalec à exploiter une installation de méthanisation située à Loge-Bégoarem. Bretagne Vivante - SEPNB voulait également l'annulation du plan d'épandage.

    De son côté, la société Biogaz avait fait valoir que : les conclusions du commissaire enquêteur sont motivées, impartiales, suffisantes et tiennent compte des observations du public ; que l'arrêté d'ouverture de l'enquête publique a été régulièrement publié et a permis une bonne information du public ; que l'étude d'impact est suffisante pour apprécier le projet ; que l'origine géographique des déchets est limitée ; que le projet est compatible avec le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux ; que les lisiers peuvent être convertis en biogaz sans transformation préalable et donc sans stérilisation sous pression ; et que le projet ne génère pas de dangers particuliers et les inconvénients ont été pris en compte.

    Par un mémoire en défense, le préfet du Finistère avait conclu au rejet de la requête de Bretagne Vivante.

    Finalement, le TA enjoint au préfet du Finistère d'exiger de la société Biogaz qu'elle complète le périmètre du plan d'épandage par l'adjonction de parcelles aptes à l'épandage d'une capacité équivalente à celles retirées du plan par le présent jugement.

    L'État versera également à l'association Bretagne Vivante - SEPNB la somme de 1 000 €.

    source: Quotidien Ouest-France 17/01/2017

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • francetvinfo.frEmmanuel Macron, actuellement candidat à l'élection présidentielle, est passé par la banque Rothschild. Pour Alain Minc, qui l'a chaudement recommandé à son ami David de Rothschild, le jeune inspecteur des finances possédait "toutes les qualités d'un banquier d'affaires". Extrait d’un "Document de Complément d'enquête" présenté en bas d'article dans son intégralité.


    "Exceptionnellement charmant et intelligent" : quand Alain Minc conseillait à Rothschild d'embaucher Emmanuel Macron

    On sait qu'Emmanuel Macron, aujourd'hui candidat à l'élection présidentielle, a été inspecteur des finances, puis banquier d'affaires chez Rothschild. La banque et la dynastie du même nom étaient le sujet d'un "Document de Complément d'enquête" diffusé dans "Envoyé spécial" le 1er décembre 2016.

    C'est Alain Minc, le conseiller politique qui murmure à l'oreille des grands patrons et des politiques, qui a "coopté" Emmanuel Macron. Ami de David de Rothschild, il joue parfois les entremetteurs dans ce petit milieu et a souvent servi de DRH officieux à la banque.

    Banquier d'affaires, c'est "un métier de p..."

    "Est-ce Alain Minc qui a présenté Emmanuel Macron à son ami David de Rothschild ?" lui demande Amandine Chambelland dans cet extrait. "Non, répond-il, il l'avait rencontré. Mais je lui ai dit qu'il fallait le prendre à tout prix." Pourquoi à tout prix ? "Parce qu'il était exceptionnellement charmant et intelligent, et que ce sont les qualités d'un banquier d'affaires."

    "Un banquier d'affaires doit être intelligent, souple, rapide… poursuit Alain Minc. Et s'il peut être en plus charmant, parce que c'est quand même un métier de p… [Ces qualités], il les avait toutes, et il a quand même merveilleusement réussi."

    Extrait de "Rothschild, le pouvoir d'un nom", un "Document de Complément d'enquête" diffusé dans "Envoyé spécial" le 1er décembre 2016.

     

     

    Rothschild, le pouvoir d'un nom:

    source: francetvinfo.fr/replay

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Macron le candidat des patrons et de leurs médias, le candidat du système. Une pétition au CSA pour que cesse le bourrage de crâne ! (IC.fr-13/01/2017)

      est l’un des candidat du système capitaliste. Et assurément le candidat des patrons et de leurs médias.

    Qui n’a pas vu une de ces dizaines de unes promotionnelles consacrées par la presse magasine à l’ex banquier de chez Rotschild et ex ministre du budget de Manuel Valls ? personne. De Okapi au Nouvel Obs, de Paris Match à VSD, de l’Express à Le Point, la machine à bourrer les crânes est en marche pour assurer la promotion du sieur Macron. C’est qu’après le quinquennat de droite de François Hollande et ses trois gouvernements Ayrault Valls Cazeneuve, la classe capitaliste fourbie ses armes pour palier er à l’usure du PS, désormais copieusement détesté des français. En jouant la carte Macron.

    Pour lancer sa campagne, Macron a besoin de fond. Le protégé de la finance file à Londres pour lors d’un diner de banquiers et de financier de la city recueillir des fonds pour son parti politique tout juste lancé. Un parti qui porte les initiales de Macron (E n M arche). Mégalomanie ? chacun jugera. On est alors en avril 2016 et les médias reprenant en coeur les chiffres diffusé par Macron annonce que son parti regroupe déjà 13 000 adhérents. 13 00 adhérents, cinq jours après le lancement ? vraiment ? Comment se miracle est il possible ? Le Canard enchainé révélé la supercherie. 13 000 c’est le nombre de clic sur le site internet de En Marche à cette date ! Il y a loin de la coupe au lèvre ! Mais la médiatique tourne à plein régime

    Une pétition adressée au CSA pour que cesse la propagande Macron

    Face à la déferlante de publi reportage sur toutes les chaines radios et télés en faveur de l’ex ministre destructeur du code du travail et des salaires, l’indignation se fait jour. A l’image de la pétition déjà signée par plusieurs milliers de citoyens adressée au CSA pour dénoncer la propagande pour Macron lancée par le système médiatique. [Lire ci dessous]

    Qui s’étonnera de cette propagande lorsque l’on sait que la quasi totalité des chaines de télé, radio et de la presse est dans les mains de quelques oligarques ?

    Qui voient d’un très bon oeil celui qui reprend l’ensemble des mesures demandées par le MEDEF : dans le désordre plafonner l’indemnisation du chômage, supprimer les cotisations chômages et maladie (c’est à dire supprimer la Sécu), supprimer la durée légale du travail, etc…

    Les proches de Macron ? des symboles du système capitaliste

    En ce début janvier, Macron recrute. Le 11 janvier, c’est le commissaire général de France Stratégie, Jean Pisani Ferry – fils du ministre de de De Gaulle et Mitterand – qui annonce qu’il va devenir le responsable idéologique et du programme de Macron. Dans le même temps, la correspondante franco américaine d’ITélé à Washington Laurence Haïm – en fait l’une des portes paroles de la Maison Blanche en France – a indiqué rejoindre l’équipe des 50 salariés permanents de En Marche. On se demande d’ailleurs d’où viennent les fond servant à la rémunéré. En postulant qu’ils soient chacun payés deux fois le smic (hypothèse très basse), c’est un budget de 150 000 € rien qu’en salaire que doit payer E Macron à ses collaborateurs chaque mois.

    Mais c’est également l’ex patron de la TNS SOFRES en France et en Europe Denis Delmas qui a annoncé avoir été embauché par En Marhce pour analyser « l’opinion et les sondages ».  De façon concomitante, la Kantar sofres place en tête de son baromètre des personalités politiques françaises…. Emmanuel Macron.

    Derrière Macron, l’ombre de l’oligarque des supermarchés Henry Hermand, également administrateur du cercle Terra Nova :  «Je lui ai fait rencontrer des milieux d’affaires, on a eu des réunions en Angleterre et il y aura des contacts directs entre Emmanuel Macron et la présidence des États-Unis» expliquait il en aout 2016.  au Figaro peu avant son décès. Les mauvaises langues feront le rapprochement entre ce soutien financier de poids et la loi Macron taillée sur mesure pour favoriser la grande distribution.

    Une crédibilité pourtant faible : le ridicule de Macron éclate à Bercy

    Pourtant la crédibilité de Macron, si ce n’était les effets du bourrage de crane et l’effet d’entrainement des sondages, est vraissemblablement bien plus faible qu’elle n’est décrite. Il suffit de se souvenir de l’immense éclat de rire poussé par la France entière après le meeting raté à Bercy de l’ami de la finance. Chacun avait pu l’entendre éructant des cris inquiétants faisant rire jusqu’à ses partisans sur la scène à coté de lui (regardé les trois jeunes filles derrière lui), un Macron plus proche de la caricature et du comique en scène que du présidentiable crédible.

     

    JBC pour www;initiative-communiste.fr

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Daniel VANHOVE

    A Mme Pinel & Mrs Montebourg, Bennahmias, de Rugy, Hamon, Peillon, Valls

     

    Hier soir, lors du 1er débat télévisé des Primaires, c’est peu dire que vous avez globalement déçu.

    Je ne suis pas le seul à le penser, la presse dans sa grande majorité en fait ses titres du jour et sur internet, à de rarissimes exceptions près, les avis vont dans le même sens.

    Pas dramatique en soi, un débat ne présume de rien, et peut-être aurez-vous l’occasion de vous rattraper lors du deuxième débat dans quelques jours. Mais après votre piètre prestation, l’on est en droit d’en douter et, pour l’heure, c’est mal parti.

    Cependant, il est un sujet qui m’a laissé pantois : votre position quasi unanime sur la politique étrangère de la France où, comme un seul homme, vous avez applaudi aux interventions belliqueuses de ce gouvernement. Les bombardements réalisés par l’armée française en différents points du globe semblent vous réjouir, et la plupart d’entre vous regrettent que François Hollande n’ait pu les multiplier et les intensifier sur la Syrie dès lors que les EU ne s’y engageaient pas. On croit rêver en entendant cela de la part de candidats se disant de gauche !

    Je vous rappelle qu’après les attentats du 14 juillet dernier à Nice, le gouvernement a réagi dès le lendemain en allant bombarder des cibles syriennes et tuer, d’après les autorités locales, 164 civils. Bel exemple d’une politique étrangère qui reste dictée par ce détestable esprit colonial, revanchard et dominateur d’une France du passé, pour ne pas dire dépassée ! Le clou dans ce concert d’unanimité, a été d’entendre Vincent Peillon – à qui jusque-là, j’accordais bien naïvement semble-t-il, quelque crédit – clamer que se rapprocher de Vladimir Poutine et de Bachar Al Assad constituait une « honte » pour lui ! Aucune « honte » en revanche et pas un mot sur les liens qui unissent la France à l’Arabie saoudite et au Qatar, matrices de l’idéologie djihadiste qui alimentent les désordres actuels dans la région mais aussi dans nos pays à travers des attentats dont vous vous gardez bien d’expliquer les origines, mais tellement bons clients dans ses achats d’armement aux sociétés françaises, au point que ce gouvernement s’en fait les gorges chaudes !

    Personnellement je le dis de manière très claire : dans un monde de plus en plus dévasté par les aventures guerrières de quelques pays dominants, quand on se revendique de la gauche, un point devrait être absolument sacré, c’est la non-intervention militaire dans un pays souverain. Sauf, en cas de demande explicite du gouvernement élu de ce pays. Je vous rappelle que cela fait partie de la Charte de l’ONU, comme vous semblez l’oublier ! [Le respect du territoire des États tiers : article 2 paragraphe 4 de la Charte des Nations-Unies : interdiction du recours à la force armée ; obligation de respecter l’intégrité territoriale d’un État tiers. – Wikileaks]

    Les manipulations de la sphère politico-médiatique sur ce qui s’est passé en Syrie depuis le début du conflit sont démasquées depuis quelques mois, et documentées de manière quasi quotidienne, mais vous restez arcboutés sur votre certitude que la France doit montrer ses muscles et aller dévaster encore un peu plus un pays comme elle l’a déjà fait en Libye avec les résultats que l’on connaît. A cet égard, il semble que la droite soit plus éclairée que vous, et c’est un constat terrible. Le député Thierry Mariani qui rentre de Syrie vient encore de le confirmer. Plusieurs parlementaires de droite ont expliqué la nécessité de cesser cette politique étrangère absurde qui, après 5 ans de bévues de votre gouvernement socialiste a isolé la France comme jamais sur la scène internationale !

    Revoyez donc votre copie, vous êtes dans l’erreur la plus totale et votre aveuglement en devient une faute grave. Ainsi, quand l’actuel président de la République s’en va saluer ses troupes en Irak et leur dire que leur combat permet d’éviter des attentats en France, il faudrait qu’il nous explique pourquoi son gouvernement continue à livrer des armes, financer et former des groupes qui font partie, de près ou de loin, de la nébuleuse de Daech en Syrie. Ceux-là mêmes que sont censés combattre les soldats français sur le front irakien. Jouer ainsi et tromper de la sorte les citoyens français qui pour certains y ont laissé leur vie en grande partie à cause de cette politique étrangère sordide, se retournera contre vous. Et votre « honte » est de vous entêter, de vous enfermer dans vos délires belliqueux. En lieu et place de reconnaître vos erreurs et de tout faire pour les corriger !

    Enfin, dans votre manque de recul et d’analyse raisonnée par rapport aux évènements qui dévastent la scène internationale, après avoir approuvé par l’entremise de la maire de Paris, l’extinction de la Tour Eiffel... en hommage aux violeurs et égorgeurs de l’EI, voici que vous applaudissez à la projection sur la mairie de la capitale de la bannière étoilée d’Israël… en hommage à des soldats d’occupation tués par la résistance palestinienne. Une telle attitude est vraiment des plus grave. Parce que si l’on suit vos choix, lors de la guerre 39-45 vous auriez été à projeter sur vos édifices, le drapeau allemand quand par exemple le groupe Manouchian a résisté en payant le prix le plus fort, à l’occupant nazi qu’il a combattu par tous les moyens... Mais, c’est peut-être trop demander à votre intelligence, votre lucidité et votre courage de comprendre le sens de l’Histoire, à moins que vous n’eussiez choisi de suivre les directives de Vichy...

    Si vous aviez un tant soit peu le sens de cette Histoire, vous auriez projeté sur la mairie de la capitale le drapeau palestinien quand l’Etat sioniste (en violation constante du Droit international aux yeux de l’ONU) a mené ses 3 dernières guerres abjectes contre Gaza faisant des milliers de victimes... pour ne prendre que trois exemples parmi des violations constantes et des crimes quotidiens perpétrés à l’encontre de civils ! Et vous concentreriez tous vos efforts pour que cette encagement d’hommes, de femmes et d’enfants soit condamnés sévèrement au nom des valeurs qu’une certaine gauche est censée défendre bec et ongles !

    Votre attitude en ce qui concerne la politique étrangère est une imposture au bon sens et aux valeurs républicaines d’une vraie gauche, et vous ne méritez pas que le peuple français vous accorde sa voix pour de telles trahisons !

    « Honte » à vous et à vos équipes qui se fourvoient lourdement par ces choix. Nombre d’électeurs ont senti la ’sionisation’ de ce lamentable gouvernement emmené par un Premier ministre qui oriente ses approches internationales en fonction de son mariage ! Et qui loin des principes d’une gauche digne de ce nom, a encore et toujours de la Justice cette approche à géométrie variable. Vous n’échappez donc pas à cette dérive odieuse et coupable. Puissent les électeurs s’en souvenir dans quelques mois, lors du scrutin auquel vous prétendez les représenter !

    Daniel Vanhove

    13.01.17

    Observateur civil
    Auteur

    Source:   legrandsoir.info
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • 2016 aura été l’année du vote en faveur du Brexit. En France, la majorité des citoyens se prononce pour un référendum pour la sortie de l’UE et de l’euro (lire ici). Une pétition en ce sens initiée par le PRCF a d’ailleurs recueilli plusieurs milliers de signatures.

    Et si ce référendum était organisé, il est probable qu’une majorité de français voterait pour la sortie de l’UE et de l’Euro. Logique puisque l’ et l’Euro, c’est

    la guerre contre les salaires et les droits sociaux, la libéralisation et la privatisation des services publics, le dumping social à travers les délocalisations et la « concurrence libre et non faussée », l’évasion fiscale avec la « libre circulation des capitaux ». L’UE c’est également la guerre et la fascisation, comme les guerres sanglantes en Yougoslavie, et désormais en Ukraine l’ont démontré. L’UE et l’Euro sont en effet des armes d’exploitation massive des travailleurs, renforçant et sanctuarisant la dictature de plus en plus dure et visible de la classe capitaliste.

    Dans ces conditions, il est légitime que nombreux soient ceux qui déplorent – rejoignant ainsi les analyses et propositions des communistes, portées par le PRCF et rejointes par de plus en plus de personnalités et mouvements politiques qui lui donnent raison – que perdure encore l’illusion d’une réforme de l’Union Européenne. Ce « plan A » décrédibilise d’ailleurs les programmes populaires, faisant peser par exemple un flou sur la campagne de Mélenchon, un flou démobilisant qui permet d’ailleurs au FN de se poser hypocritement en critique de l’UE, et ce alors que Marine Le Pen a par ailleurs promis qu’elle élue la France ne sortirait ni de l’UE, ni de l’Euro, mais « négocierait » (lire ici).

    Mais il faut également déplorer le flou et la confusion entretenus par d’autres, tel le mouvement de M. Asselineau, candidat à la présidentielle, qui tout en prétendant être pour la sortie de l’UE et de l’Euro, indique que l’ refuse une sortie de l’UE qui ne se feraient pas aux conditions de l’ du traité de fonctionnement de l’Union Européenne. Une condition bien étrange, venant limiter la souveraineté populaire à l’opposé de l’engagement clair, net, précis et détaillé dans son programme candidat 2017, du PRCF pour le populaire, sans autre condition que celle que les travailleurs français le décide. Pour faire place aux peuples.

    Car de fait, l’article 50 interdit en pratique une sortie dans de bonnes conditions pour le peuple français de l’Union Européenne et de l’Euro. Il interdit, qui plus est, pendant 2 ans de mener une politique par et pour les travailleurs français, laissant les mains libres à la dictature des marchés financiers – via l’Euro – pour écraser une France pieds et poings liés par l’article 50. Rappelons par ailleurs aux partisans inconditionnels de l’article 50 qui se réfèrent au Brexit, cette différence qui ne peut leur avoir échappé que le Royaume Uni dispose de sa monnaie et contrôle sa banque centrale, ce qui change considérablement les effets des négociations en cours sous l’égide de l’article 50. Par ailleurs, chacun peut observer les menaces scandaleuses, violentes, exercées par la Commission Européenne, qui prennent appui justement sur l’activation d’une sortie par l’Article 50.

    www.initiative-communiste.fr avait dès 2014 posé clairement les dangers de l’art 50, démasquant cette illusion. En cette période électorale, alors que les passions se déchaînent, la majorité des français qui souhaitent, il est important de repartager cette analyse, ainsi que les précisions apportées par le M’PEP

    L’illusion de la sortie de l’UE par l’ du

    Certains partis à prétention hégémonique fondés par des politiciens venus de l’UMP cherchent à faire croire que le seul moyen viable de sortir de l’Union Européenne est l’.

    Examinons ce que dit le traité et donc les conditions de sortie de l’UE par l’article 50.

    Voici ce fameux article 50:

    1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.
    2. L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
    3. Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai.
    4. Aux fins des paragraphes 2 et 3, le membre du Conseil européen et du Conseil représentant l’État membre qui se retire ne participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil européen et du Conseil qui le concernent.La majorité qualifiée se définit conformément à l’article 238, paragraphe 3, point b), du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.
    5. Si l’État qui s’est retiré de l’Union demande à adhérer à nouveau, sa demande est soumise à la procédure visée à l’article 49.

    Donc en conclusion, tant que les autres États de l’UE ne sont pas d’accord sur les conditions du retrait, le pays reste soumis à la Commission Européenne (Commission de Bruxelles) pendant deux ans. On voit bien que dans cette configuration, le pays qui veut sortir par l’article 50 est en position de faiblesse au cours des négociations du retrait. Pour sûr la Commission Européenne et les puissances atlantistes ne se priveraient pas de mettre la pagaille dans le pays réfractaire s’il était trop dur dans les négociations (NDLR. cf. notre article au sujet des menaces de la BCE). On ne peut donc que s’attendre à ce qu’un gouvernement passionnément épris de légalisme se plie à leurs exigences, surtout s’il est favorable au système capitaliste, c’est-à-dire au pouvoir des détenteurs du capital.

    Derrière le paravent de l’Art 50, une porte de sortie pour le système…

    On voit donc bien que les partis qui proclament la sortie de l’UE par l’article 50 offrent objectivement une issue de secours au grand capital dans la situation où le maintien dans l’Union Européenne du pays concerné serait combattu massivement par la population

    Donc en conclusion, tant que les autres États de l’UE ne sont pas d’accord sur les conditions du retrait, pendant une durée qui peut aller jusqu’à deux longues années, le pays reste soumis à la Commission Européenne (Commission de Bruxelles).

    MF pour www.initiative-communiste.fr

    La tribune du M’PEP le 30 novembre 2015.

    Pour sortir de l’Union européenne, ne surtout pas utiliser le miroir aux alouettes de l’article 50 du traite de Lisbonne !

    Jusqu’à présent, le Mouvement politique d’émancipation populaire, devenu depuis le Parti de l’émancipation du peuple, a considéré que la sortie de l’Union européenne, et donc de la zone euro, pouvait se faire au moyen de l’activation de l’article 50 du Traité de Lisbonne (voir cet article intégralement à la fin de ce texte). Comme nous pensons que la sortie de l’Union européenne et de l’euro est la condition fondamentale pour résoudre les difficultés du pays, et principalement le chômage et la précarité, même si elle ne suffit pas, nous avons donc préconisé la sortie par l’article 50. Aujourd’hui, après de nombreuses discussions, notamment avec des juristes, et surtout après l’expérience de la Grèce, nous arrivons au constat que la sortie de l’Union européenne en utilisant l’article 50 est non seulement illusoire, mais qu’elle est extrêmement dangereuse. Elle constitue une grave diversion ne pouvant aboutir qu’à l’enlisement du processus de retrait et à la démobilisation de la population. La sortie de l’Union européenne et de l’euro doit au contraire se faire par une décision unilatérale d’un pays, en créant une situation de fait, démarche qui ressemble à la politique de la « chaise vide » menée par le Général de Gaulle entre juin 1965 et janvier 1966.

     Respecter la parole de la France ?

    On entend dire, ici ou là, que ne pas utiliser l’article 50 du Traité de Lisbonne, qui permettrait précisément de sortir légalement de l’Union européenne, puisque c’est écrit, reviendrait à ne pas respecter la parole de la France, notre pays ayant ratifié ce Traité. Mais c’est exactement le contraire ! Ce serait en activant l’article 50 que la souveraineté du peuple français serait bafouée ! En effet, le Traité de Lisbonne est illégitime depuis 2005. Il ne faudrait quand même pas oublier que le peuple français, le 29 mai 2005, à 55%, a dit NON au Traité constitutionnel européen. Or le Traité de Lisbonne n’est qu’un résumé du Traité constitutionnel européen. En outre, le Traité de Lisbonne a été ratifié par la France à la suite d’un coup d’État parlementaire. Le Congrès (réunion de l’Assemblée nationale et du Sénat) a d’abord révisé la Constitution française le 4 février 2008 pour introduire un Titre XV intitulé « De l’Union européenne » qui fait de l’appartenance à l’Union européenne, en citant le Traité de Lisbonne, une obligation constitutionnelle. Puis, le 8 février, le Congrès (PS, droite, verts) a ratifié le Traité de Lisbonne, passant outre le vote du peuple lors du référendum.

    Si nos concitoyens votaient pour la sortie de l’Union européenne et de l’euro, la France aurait alors toute légitimité pour en sortir par un acte unilatéral, sans passer par l’article 50. Ajoutons que le mandat politique donné à la nouvelle majorité imposera qu’elle le respecte ce qui est incompatible avec le recours à l’article 50.

     La sortie par l’article 50 est illusoire car c’est un parcours du combattant organisé pour empêcher toute sortie de l’UE

    Une lecture attentive de l’article 50, éclairée par l’expérience grecque, montre le caractère parfaitement illusoire de l’utilisation de l’article 50. Qu’on en juge :

    Un processus de négociation qui dépend uniquement du bon vouloir du Conseil européen

    L’alinéa 2 de l’article 50 stipule que « l’Union négocie et conclut avec cet État [celui qui veut sortir de l’UE] un accord fixant les modalités de son retrait ». Pour nous, la souveraineté d’un État ne peut se « négocier ». Certes, il est évident que des discussions doivent s’engager entre l’État qui veut sortir de l’UE et les représentants de l’UE au niveau du Conseil. Mais en aucun cas il ne peut s’agir de « négociations », ce ne peut être que des discussions, pouvant déboucher – ou non – sur un protocole d’accord. Si aucun « accord » n’est trouvé, l’État souhaitant sortir sera bien obligé de prendre une décision. Par conséquent, autant prendre cette décision le plus vite possible afin d’éviter d’entrer dans le processus de l’article 50.

    En outre, cet « accord » doit être « négocié » conformément à l’article 188 N, paragraphe 3 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE). Ce dernier prévoit que « la Commission […] présente des recommandations au Conseil, qui adopte une décision autorisant l’ouverture des négociations. » Autrement dit, le Conseil peut décider de ne pas ouvrir de « négociations ». C’est une raison supplémentaire pour se passer de son avis et indiquer au Conseil, si ce dernier tarde ou refuse d’ouvrir ces « négociations » ou les retarde, les conditions mises par l’État sortant.

    Il faut « l’approbation du Parlement européen »

    Si le Parlement européen vote pour la sortie de l’État demandeur (dans quels délais ?), il ouvre la voie à la décision du Conseil. Mais s’il vote contre, que va-t-il se passer ? Une nouvelle fois, le plus simple est de ne pas entrer dans ce garrot et de prendre une décision unilatérale.

    Le Conseil doit statuer à la majorité qualifiée

    Celle-ci est définie par l’article 205 du TFUE, paragraphe 3, point b, qui stipule : « la majorité qualifiée se définit comme étant égale à au moins 72% des membres du Conseil représentant les États membres participants, réunissant au moins 65% de la population de ces États. » Ainsi, une majorité « qualifiée » peut refuser la sortie d’un État souverain qui le demande, ou lui proposer des conditions inacceptables. Là encore le plus simple est de ne pas mettre le doigt dans cet engrenage.

    Les délais peuvent atteindre deux ans !

    Le délai commence à partir de la « notification » de l’État au Conseil. Mais en deux ans il peut se passer beaucoup de choses, notamment des tentatives de déstabilisation du gouvernement qui s’engagerait dans cette voie.

    Des « négociations » qui excluent le pays demandeur !

    Il est en effet indiqué que l’État qui demande à bénéficier de l’article 50 « ne participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil qui le concernent ». C’est cela que le Traité de Lisbonne appelle des « négociations » ! Et c’est à cette mascarade que nous avons cru jusqu’ aujourd’hui.

     Utiliser l’article 50 est extrêmement dangereux et même fatal

    De fausses « négociations » qui placent le pays voulant sortir en position de faiblesse

    Le pays qui voudrait sortir par l’article 50 se mettrait lui-même en position de faiblesse au cours de « négociations » jouées d’avance, qui reviennent à se mettre la tête dans la gueule du loup.

    Offrir aux européistes de tous poils le temps de mettre la pagaille dans le pays sortant.

    L’exemple de la Grèce au cours de l’année 2015 doit être médité. Si le Premier ministre Tsipras a capitulé, c’est aussi à la suite des pressions énormes exercées par les oligarques européens et leurs relais en Grèce : grand patronat, grands médias, certains syndicats… Les conditions mises par l’article 50 sont telles, qu’elles sont de nature à empêcher toute réaction immédiate de l’État concerné à des attaques des marchés financiers ou à des troubles organisés par les classes dirigeantes.

    Étaler une profonde incohérence politique

    Un gouvernement qui s’engagerait dans cette voie serait un gouvernement à 60%, avec un président de la République qui accepterait de sacrifier 40% de son mandat (2 années sur 5) au nom du respect de la signature de la France d’un traité dont il veut pourtant se débarrasser. Où est la cohérence de cette position qui consiste à respecter à 100% les traités européens pendant les deux années de la « négociation », pour pouvoir ensuite en sortir totalement, mais uniquement passé ce délai ? C’est une attitude totalement incompréhensible pour la population à qui on expliquerait qu’elle doit attendre deux ans pour voir appliquer le programme pour lequel elle a voté. C’est même franchement ridicule et suicidaire.

    L’article 50 vise en réalité à engluer dans des procédures juridiques interminables et incompréhensibles pour la majorité de la population, les États qui voudraient sortir de l’UE.

     Sortir vite en créant un état de fait

    Charles de Gaulle, dans C’était de Gaulle, tome 2, d’Alain Peyrefitte, écrit que « C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu au cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça » ». Nous sommes entièrement d’accord avec cette remarque frappée au coin du bon sens.

    La sortie de la France de l’Union européenne ne se fera surtout pas au moyen de l’article 50 du traité de Lisbonne. Pour sortir, la France invoquera les articles 61 et 62 de la Convention de Vienne du 23 mai 1969 sur le droit des traités. Ces articles décrivent le droit de retrait d’un traité international par un État, au motif notamment d’un « changement fondamental de circonstances ».

    La sortie de l’Union européenne devra être rapide et unilatérale, autrement dit la France décidera, seule, de sortir. Son geste, à n’en pas douter, provoquera une réaction en chaîne souhaitable, incitant les peuples des autres pays à se mobiliser pour retrouver leur liberté.

    La sortie de l’Union européenne s’accompagnera d’un référendum pour réviser la Constitution française afin d’en éliminer tous les articles qui placent le droit français sous la tutelle du droit communautaire européen, particulièrement ceux contenus dans le titre XV intitulé « De l’Union européenne ».

    La tragédie grecque démontre qu’aucune négociation n’est possible avec les représentants de l’Union européenne. Ses dignitaires ont dit à plusieurs reprises que les pays membres de la zone euro y étaient pour toujours. Il faut donc éviter la moindre naïveté et préparer dès à présent nos concitoyens à des épreuves qui ne pourront pas être « sereines ». L’angélisme, le juridisme, la naïveté, réels ou simulés, constituent une très grave faute politique.

    La voie juridique de l’article 50, ce miroir aux alouettes, est une impasse politique aux conséquences désastreuses.

     

    source: initiative-communiste.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • source:

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  •  

    Ajoutée le 13 janv. 2017

    Dans ce 14e épisode de la revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon évoque quatre sujets : Donald Trump et les relations américaines avec la Chine et la Russie, François Fillon qui dit qu'il n'y aurait pas internet en France sans lui, le CAC 40 qui se gave et enfin France inter qui a failli supprimer la chaîne youtube de Jean-Luc Mélenchon...

    ***LE SOMMAIRE***
    00:00 : France Inter a failli supprimer la chaîne de Jean-Luc Mélenchon
    03:15 : Pas d'internet sans François Fillon ?
    04:28 : Donald Trump et les relations américaines avec la Chine et la Russie
    15:35 : Le CAC 40 se gave
    18:05 : Fin et conclusion

    ***LES LIENS***
    - François Fillon contre les fonctionnaires de France Télécom: où sont VRAIMENT les compétences ? : http://www.huffingtonpost.fr/sebastie...
    - Donald Trump prend le risque d'une crise avec la Chine en parlant avec Taïwan : http://www.lefigaro.fr/international/...
    - Les premiers chars américains débarquent en Europe pour se déployer à l'est : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_...
    - Bourse : les dividendes records du CAC 40 : http://www.lesechos.fr/finance-marche...

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Les rendez-vous de janvier au musée des Beaux-arts de Brest (OF.fr - 12/01/2017)Le critique d’art Jean-Marc Huitorel propose une conférence portant sur le travail de François Dilasser intitulée « Un peintre du XXe siècle ». | musée des beaux arts

    Pour commencer l’année en beauté, le musée des Beaux-arts de Brest propose un bouquet de visites à partager en famille pendant le mois de janvier. L’exposition inédite de dessins du peintre François Dilasser en est la star.

    Deux expositions à découvrir

    Consacrée aux dessins de François Dilasser, la première exposition présente plus de cent feuilles inédites, offrant une véritable immersion au cœur de la gestation de l’œuvre. Des visites commentées sont programmées ce samedi 14 janvier à 16 h. La seconde exposition est dédiée à deux artistes contemporains, David Ryan et Jérôme Joy. Elle propose un parcours mêlant vidéo, création sonore et musicale inédites, ainsi que de grands dessins au fusain. Deux visites commentées sont prévues ce jeudi 12 janvier à 12 h 30 et le samedi 28 janvier à 16 h.

    Pour aller plus loin avec Dilasser

    Le critique d’art Jean-Marc Huitorel propose une conférence portant sur le travail de François Dilasser intitulée « Un peintre du XXe siècle ». Il a en effet tissé avec l’artiste et sa famille une relation empreinte d’affection et de profonde amitié. Il se propose d’aborder l’œuvre de François Dilasser d’un double point de vue. Celui de la description et de l’inscription critique, d’une part ; celui du témoin, d’autre part. Le jeudi 26 janvier à 18 h.

    Visites « fil rouge » au féminin

    Pour porter un autre regard sur les collections du musée. Les visites « Fil rouge » du jeudi 19 janvier à 12 h 30 et du samedi 21 janvier à 16 h s’intéressent aux héroïnes et aux figures féminines dans la peinture. De Judith à Salomé, en passant par Cléopâtre ou Iphigénie, toutes ont connu un destin exceptionnel, tissant des récits réels ou imaginaires, inspirant les peintres et façonnant la manière de représenter les femmes.

    Visites familiale et jeune public

    La visite contée du samedi 21 janvier à 10 h 30 s’adresse aux tout jeunes visiteurs à partir de 4 ans accompagnés de leurs parents. Elle les invite à admirer les œuvres tout en écoutant des histoires extraordinaires.

    Découverte ludique en famille

    La visite en famille du dimanche 29 janvier à 15 h s’adresse aux enfants à partir de 7 ans, accompagnés de leurs parents ou de leurs grands-parents. Elle propose de découvrir les œuvres du musée en s’amusant, grâce à des jeux faisant appel aux sens (mimes, yeux bandés, énigmes…). Amusement garanti !

    Renseignements : musée des beaux-arts, 24, rue Traverse. Tarifs : visites commentées : 6 et 4 €. Visite en famille et visite contée : gratuit pour les enfants, 6 € adultes. Réservations au 02 98 00 87 96 ou musee-beaux-arts@brest-metropole.fr

    source: ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire