• Alors que de premières avancées répondant aux demandes de la CGT semblaient enfin voir le jour après 4 séances de négociations la direction de La Poste vient de décider unilatéralement de mettre fin aux négociations.

    La CGT ne peut que condamner cette décision.

    En effet rien ne permet aujourd’hui de dire que les termes de l’accord soumis à la signature des Organisations syndicales va améliorer les conditions de travail des facteurs et de leurs encadrants.

    Tout au plus, le sujet des normes et cadences est renvoyé dans une discussion ultérieure qui serait réservée aux seuls signataires. Inacceptable !

    Au blocage de la direction s’ajoute maintenant la déloyauté

    En effet le conseil d’administration qui s’est réuni le 25 janvier 2017, soit le lendemain de la fin annoncée des négociations, vient de se prononcer pour une réorganisation d’ampleur qui va impacter tous les métiers du courrier et par exemple remettre en cause la notion de quartier telle qu’on la connaît aujourd’hui alors que l’inverse est écrit dans le projet d’accord.

    Faut-il avoir des choses à cacher pour oser engager une négociation sur un sujet sans au préalable informer les organisations syndicales de l’imminence d’un projet de réorganisation qui impacte précisément les conditions de travail des facteurs.

    A ce stade la CGT considère que la direction doit s’expliquer sur la réalité de ses intentions.

    La CGT réaffirme par ailleurs son exigence d’ouverture de négociations pour l’amélioration des conditions de travail de tous les postiers.

    Elle appelle les postiers à se mobiliser pour gagner partout une réelle amélioration de leurs conditions de travail, exiger les emplois stables et qualifiés nécessaires et la reconnaissance de leur travail par l’augmentation des salaires.

     
     source: cgt-fapt.fr
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  • Le Carepa veille sur la zone humide de Menez Prat (OF 1/02/2017)Menez Prat

    Les zones humides sont protégées au niveau mondial depuis la convention signée en 1971 à Ramsar en Iran. À Quimper, c'est le Carepa qui s'occupe de leur santé.

    L'initiative

    C'est un petit coin de verdure pris en étau entre les infrastructures de la zone industrielle du Guélen. Entre les surfaces dédiées aux activités économiques et leurs différents accès routiers, la zone humide de Menez Prat a bien du mal à respirer.

    Le Carepa veille sur la zone humide de Menez Prat (OF 1/02/2017)   

    Patrick Sanquer, Roger Le Page, Yves Le BERRE, Michel Guérin et Youenn Henry du CAREPA

     

    Depuis de nombreuses années, les adhérents du Carepa (Citoyenneté active pour le retour à l'eau pure et l'assainissement du Quinquis) se mobilisent pour surveiller et alerter les collectivités locales sur la dégradation des lieux dues aux aménagements de cette zone sensible. « Nous ne sommes pas contre l'implantation des entreprises sur ce secteur, prévient d'emblée Patrick Sanquer secrétaire du Carepa. Bien au contraire, nous travaillons avec leurs responsables et nous n'avons pas de position irréductible sur l'aménagement industriel. Mais pas question de faire n'importe quoi ! »

    154 espèces

    Afin de faire un véritable état des lieux de la faune et la flore de cette zone humide, Bretagne Vivante SEPNB a réalisé une étude naturaliste, à la demande de la Ville de Quimper, en 2012. 154 espèces avaient été identifiées dont certaines d'un grand intérêt floristique, protégées au niveau national ou préfectoral. D'autres sont peu courantes voire très rares dans le Finistère. « Les zones humides sont des habitats de grande importance pour les insectes, les amphibiens et les oiseaux dont certains hivernent en Bretagne », poursuit Yves Le Berre, vice-président de l'association.

    Balades nature

    En 2015, le bois humide a subi un élagage et un arrachage des invasives. Le ruisseau a aussi été débarrassé de ses embâcles mais il faudrait une surveillance et un entretien réguliers. « Nous avions une personne référente compétente aux Espaces verts de la ville mais elle a été mutée, regrette Patrick Sanquer. Depuis, nous assurons le minimum vital mais ce n'est pas suffisant. »

    À l'occasion de la journée mondiale de protection des zones humides, le Carepa organise une animation sur le site de Menez Prat, dimanche 5 février. Au programme, des balades dans la nature à la découverte des lieux et des espèces florales et animales qui peuplent les lieux.

    Dimanche 5 février, animation sur le site de Menez-Prat. Parking devant l'hôtel Ibis. Animations de 10 h 30 à 16 h 30.

    source: Quotidien Ouest-France 1/02/2017

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  • Un espoir pour l'abattoir de Pont-Croix (OF 1/02/2017)Des éleveurs du Cap, du Pays Bigouden et de Douarnenez se mobilisent pour l'abattoir.

     

    Une quinzaine d'éleveurs veut sauver l'abattoir dont la fermeture est prévue au 31 mars prochain.

    « S'il y a des éleveurs qui veulent reprendre l'abattoir intercommunal de Pont-Croix en coopérative, on le leur cédera pour 1€ symbolique avec un accompagnement au niveau de l'ingénierie », annonce Bruno Le Port, président de la communauté de communes du Cap-Sizun. L'appel est lancé, et ne va pas tomber dans l'oreille d'un sourd.

    Après l'annonce de la fermeture, prévue au 31 mars, une quinzaine d'éleveurs du Cap, du Pays bigouden et de celui de Douarnenez se mobilise, justement, pour reprendre l'installation sous forme de coopérative ou de Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC). Celle-ci associerait éleveurs, bouchers, salariés, et éventuellement éleveurs et restaurateurs.

    « Il faut que ça aille très vite ! », clame Gwenaël Le Berre, éleveur bovin à Gourlizon, un des fers de lance du projet. « Il y a des aides financières de l'État et des aides européennes sur lesquelles nous pouvons compter. Et on a reçu beaucoup de coups de fil de soutien de consommateurs prêts à nous aider. » Malheureusement, la disposition de la loi Égalité et Citoyenneté prévoyant 20 % de bio et de local dans les cantines scolaires et sur laquelle comptaient les agriculteurs du Sud Finistère, a été censurée par le Conseil constitutionnel mercredi dernier.

    Bruno Le Port, qui a longtemps porté à bout de bras l'abattoir du Cap, propose de le mettre à l'arrêt pendant un à deux ans seulement. L'installation serait gardée en l'état, le temps que la filière puisse s'organiser pour monter un dossier. « Je sais que des projets de coopérative marchent ailleurs », assure-t-il. Gwenaël Le Berre a d'ailleurs prévu d'en visiter deux dans les prochains jours.

    En attendant une éventuelle reprise, Gilles Sergent, le maire de Beuzec, s'est engagé à ne pas « laisser tomber les éleveurs » du Cap, et à proposer le transport des bêtes vers les abattoirs du Faou ou de Quimper. Thomas Doreau, le gérant de l'abattoir (privé) de Quimper, assure vouloir « aider les agriculteurs dans la mesure du possible », mais ces derniers ne sont pas tous intéressés par cette proposition. La communauté de communes s'engage aussi à accompagner une éventuelle reconversion des employés, ou à leur trouver une place dans un autre abattoir.

    Emmanuelle FRANÇOIS.

    Quotidien Ouest-France 1/02/2017

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  • Minerve. L'annulation du plan social de la conserverie préconisé (LT.fr-1/02/2017)Une partie des ex-salariés de Minerve s'était déplacée à l'audience à Nantes

     
    Hier, le rapporteur public a préconisé à la cour administrative d'appel de Nantes de donner raison à 46 des 73 ex-salariés de la conserverie Minerve, basée à Quéven (56) et Quimperlé (29), en proposant aux juges d'annuler l'homologation de leur licenciement collectif par l'inspection du travail. La magistrate - dont les avis sont souvent suivis par la cour - estime, en effet, que la procédure de liquidation judiciaire est illégale, dans la mesure où le plan social préparé par le fabricant de boîtes de conserve de marrons et de haricots mungo n'avait pas prévu de modalités d'information pour les élus de son comité d'entreprise. La rapporteur public - qui prend ainsi le contre-pied du jugement rendu par le tribunal administratif de Rennes en septembre dernier- a suggéré en conclusion de condamner le liquidateur de l'entreprise et l'État à verser chacun une somme globale de 750 € aux 46 ex-salariés pour leurs frais de justice. Une partie d'entre eux avait fait le déplacement à l'audience... l'autre assistant au même moment à la vente aux enchères des machines de la conserverie, à Quéven. En attendant la décision des juges nantais, qui sera rendue dans deux semaines, l'avocate des ex-salariés a fait le procès du groupe portugais Branco, devenu actionnaire majoritaire en 2010, suite au décès du fondateur de la conserverie Minerve.
     
    Guillaume Frouin
    source:  letelegramme.fr
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  • Centre de rééducation de Douarnenez-Tréboul. Des salariés remontés (LT.fr 1/02/2017)Le personnel mobilisé a formé une chaîne humaine avant de défiler autour de l'établissement.

     
    Plus de 40 des 150 salariés du centre de rééducation fonctionnelle de Tréboul ont débrayé hier matin pour dénoncer le management de la direction. Ils parlent de « pressions », d'une « ambiance explosive ». La direction évoque, elle, son attachement pour le dialogue et les « échanges de proximité ».
     
    Masseurs kinés, ergothérapeutes, infirmiers et aides-soignantes, personnel administratif, de l'entretien ou de la cuisine... La plupart des services étaient représentés, hier, parmi la quarantaine de salariés du centre de rééducation fonctionnelle de Tréboul mobilisée. Peu après 10 h, ils se sont retrouvés devant le bâtiment pour un débrayage de 55 minutes. « Nous aurions dû arriver tous habillés en noir, car nous sommes en deuil de ce que pouvait être ce centre voici encore quelques années », lance Chantal Thébault, déléguée syndicale Force Ouvrière.
     
    « Juste un peu d'humanité »
     
    Si le précédent mouvement, en décembre 2015, était centré sur les salaires et une prime non-versée, celui d'hier avait pour but de dénoncer l'état des relations entre les salariés et la direction du centre, qui emploie 150 personnes et est géré depuis 2005 par le groupe Orpea-Clinea, leader privé du secteur. « Nous ne demandons pas plus de sous, mais juste un peu d'humanité dans la gestion du personnel », affirme Anne Le Gall, déléguée CGT. Et de décrire un « malaise épouvantable », avec des équipes « mises sous pressions, tendues en permanence », surtout depuis la mi-décembre. Des conditions de travail d'autant plus difficiles à vivre, ajoutent les deux déléguées syndicales, que « le dialogue social est bloqué ». « Nous décrivons une ambiance explosive mais la direction continue de dire que tout va bien », indique Chantal Thébault. Une fois rassemblés, les salariés ont défilé autour de l'établissement. Sous le regard de patients que le personnel mobilisé décrit comme « solidaires ». « Ils sentent l'atmosphère tendue qui règne », dit la déléguée FO. Pour elle, le début de la dégradation date de l'arrivée de la nouvelle direction, en septembre 2014. Et d'évoquer aussi une série de départs de salariés très mal vécue. « Peu à peu, on voit des personnes importantes et compétentes s'en aller, le coeur lourd », affirme Chantal Thébault.
     
    « Bonne concertation sociale »
     
    Interrogé hier, le directeur du centre Raphaël Trolio a répondu sous forme de communiqué, précisant d'abord que « la continuité des soins et de la prise en charge a pu être assurée normalement auprès des patients ». « Il convient de rappeler que le dialogue est régulièrement entretenu par le biais des instances représentatives du personnel, et jusqu'alors dans un climat serein propice à une bonne concertation sociale », écrit-il. Il indique que la direction « est également attachée à entretenir des échanges de proximité avec toutes ses équipes ; dans ce cadre, il est d'ailleurs prévu ce jour une réunion conviviale autour d'une galette des Rois ». Raphaël Trolio souligne aussi « que l'établissement est une construction récente, conçue et équipée de manière d'une part à favoriser le bien-être des patients, et d'autre part à faciliter la prise en charge des équipes ». « Des investissements importants ont été réalisés sur notre établissement, pour qu'il soit plus fonctionnel et réponde aux enjeux des nouvelles prises en charge (notamment la rééducation fonctionnelle neurologique et le développement des prises en charge ambulatoires) permettant d'anticiper l'évolution du secteur et de répondre aux besoins de santé du territoire », conclut-il.
     
    Rodolphe POCHET
     
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