• SNCF. Une enquête interne après le suicide d’un délégué syndical (OF.fr 14/03/2017) Le cheminot était entré en 1999 à la SNCF

    La SNCF a ouvert une enquête interne après le suicide d’un de ses délégués syndicaux qui accuse l’entreprise d’en être responsable.

    Une enquête interne a été lancée lundi à la SNCF trois jours après la mort d’un délégué du personnel du syndicat SUD-Rail, qui accuse l’entreprise d’être responsable de son suicide.

    Selon la SNCF, une enquête a été demandée par le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) pour « déterminer s’il peut exister une relation entre les faits survenus et la relation au travail » du salarié, employé au service d’escale de la gare Saint-Lazare.

    Plusieurs années de conflit

    En arrêt maladie depuis juillet 2016, le cheminot décédé, responsable opérationnel des services à Saint-Lazare, âgé de 42 ans, était depuis plusieurs années en conflit avec sa hiérarchie.

    Il avait obtenu en 2012 aux prud’hommes la condamnation de la SNCF pour discrimination salariale et harcèlement. Ce jugement avait été confirmé en appel en 2015, et les dommages et intérêts alourdis, mais l’arrêt de la cour d’appel a été annulé par la Cour de cassation en septembre 2016.

    Depuis, le délégué était lui-même accusé de « harceler » des collègues, selon la SNCF, et avait pour cette raison écopé d’une mise à pied de 12 jours, dernier avertissement avant licenciement, suite à un conseil de discipline tenu en octobre. Il faisait également l’objet d’une procédure de mutation.

    Rassemblement devant la gare Saint Lazare

    Pour SUD-Rail, il s’agit d'« accusations fantaisistes » sur la base de « témoignages anonymes et non datés ». La SNCF précise que la procédure a été menée « sous couvert de confidentialité » par sa direction de l’éthique.Le syndicat dénonce un « acharnement de la direction » à l’encontre de son délégué, « victime de la répression syndicale ».

    Il appelle à un rassemblement mercredi à 10 h 30 devant la gare Saint-Lazare « pour rendre hommage et demander justice pour notre camarade Edouard ».

    « La direction de la SNCF doit prendre conscience que ses pressions managériales, les restructurations perpétuelles et la répression syndicale qu’elle mène depuis plusieurs dizaines de mois poussent à bout des agents », affirme le syndicat.

    Le cheminot, qui s’est selon SUD-Rail « jeté sous un train » sur son lieu de travail, dans la nuit de vendredi à samedi, était entré en 1999 à la SNCF avec une reconnaissance de statut de travailleur handicapé.

    source: ouest-france.fr

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  • Docu. Projection d'« Aube dorée » jeudi au K  à Douarnenez (LT 13/03/2017)

    « Aube dorée, une affaire personnelle », d'Angélique Kourounis,
    est une enquête autour du parti d'extrême droite grec. (Photo DR)


    Le film « Aube Dorée, une affaire personnelle » sera projeté jeudi, à 20 h 30, au cinéma Le K. La réalisatrice, Angélique Kourounis, animera un débat après la projection. Journaliste, élevée en France, correspondante en Grèce de plusieurs médias français (Radio-France, Charlie-Hebdo...), elle a travaillé pendant sept ans sur « Aube Dorée ». Cette soirée s'insère dans sa tournée dans le Finistère, organisée à l'initiative des associations « Avec les Grecs-Cornouaille » et « Bretagne-Grèce Solidarité Santé ». Créé en 1992, Aube dorée est un parti grec néo-nazi, exploitant la misère de nombreux Grecs. « Parti violemment xénophobe, homophobe, antiféministe, ultra-réactionnaire, à l'organisation paramilitaire et capable d'agressions meurtrières », décrivent les organisateurs, Aube Dorée est aujourd'hui le troisième parti grec, avec 18 sièges au Parlement grec, certes loin derrière Syriza, parti de gauche (145 sièges sur 300), la Nouvelle Démocratie, parti de droite (75 sièges), mais devançant la Coalition Démocratique, formée des socialistes et de démocrates (17 sièges).
     
    Collecte de médicaments
     
    Le film d'Angélique Kourounis est une enquête au coeur du quotidien de ses militants. Elle y questionne ce qui peut motiver leur action au sein de ce parti politique. Après avoir obtenu le prix spécial du jury au festival de Los Angeles, « Aube dorée, une affaire personnelle » vient d'être sélectionné au festival de Berlin et sera projeté prochainement au Parlement européen. À noter qu'une collecte de médicaments non périmés est organisée également à l'occasion de la projection, « pour une solidarité concrète avec les habitants de la Grèce ne pouvant accéder aux soins médicaux pour des raisons financières », expliquent les organisateurs.
     
    Pratique Jeudi, à 20 h 30, au K, suivi d'un débat avec la réalisatrice. Prix d'entrée habituels.

     source: letelegramme.fr
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  • Quimperlé. La CGT appelle à débrayer pour défendre la psychiatrie (LT-11/03/2017)La CGT appelle dans un communiqué : « les personnels à débrayer et à se mobiliser lors du prochain comité technique d'établissement, mercredi, à 14 h 30, pour dénoncer le manque de transparence et de concertation dans la décision de suppression de lits et de réorganisation au sein des services de psychiatrie et de psychogériatrie. Cette situation entraîne un sentiment de rejet et de mal-être chez les agents concernés ». La CGT demande « à la direction de définir une ligne de conduite ne laissant pas de place à une improvisation journalière proposée aux équipes par l'encadrement, ce que nous constatons actuellement, dans la gestion et les pressions misent sur les personnels de psychogériatrie et de psychiatrie (planning, repos, congés....) ». « Cette maltraitance institutionnelle des personnels est inacceptable au regard du travail et des responsabilités de ces professionnels ».

    source: letelegramme.fr
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  • « INITIATIVE COMMUNISTE » n°178 de Mars 2017 est paru

    Sommaire :

    Pages 4-5 : Luttes contre l’intérim, le racisme d’État... et le viol policier !

    Pages 6-9 : Rencontres internationales communistes à Milan – Témoignage : le peuple cubain en deuil – Fin de l’entretien sur la Syrie

    Page 10 : Anticommunisme d’État en Pologne

    Pages 11-14 : Le programme du P.R.C.F.

    Page 15 : Le Pôle à la porte des boîtes

    Page 16 : «Neruda» (suite) – «Chez nous»

    Pages 17-19 : Analyse du combat des chauffeurs V.T.C. – Progrès du «Diamat»

    Pages 20-22 : L’arnaque du R.B.U. – Traire les autos et les motos – Colère des J.R.C.F. contre Fillon – L’euro-arnaque du F.N.

    Page 23 : Courrier

    Page 24 : Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon

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    Contactez le journal

    « INITIATIVE COMMUNISTE »

    BP 30111

    62802 LIÉVIN

    ou adressez-vous à un militant du PRCF 

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  • libérée. Dans le silence médiatique, à l’issue d’une puissante offensive, l’armée républicaine de Syrie a repris la ville de et sa cité antique des mains de .
     

    Palmyre libérée, avec l’aide de la Russie et de l’Iran, la Syrie fait reculer Daech ! (IC.fr-7/03/2017)

    Appuyées par l’armée russe et soutenues par l’Iran ce sont bien les forces de l’armée arabe syrienne qui ont pour la deuxième fois et au prix de durs combats repris la ville de Palmyre et sa célèbre cité antique.

    Dans Palmyre libérée d’un État Islamique dont on ne sait que trop qui sont ses soutiens (l‘armée américaine n’a-t-elle pas elle-même appuyé dans une de ses offensives Daech contre la ville assiégée de Deir Ez Zorr ?) ce sont bien des drapeaux rouges frappés de la faucille et du marteau qui flottent au vent. De quoi tordre le coup à ceux qui, se prétendant de gauche, soutiennent en pratique les pires milices islamistes obéissant ainsi aux manipulations de l’impérialisme euro-atlantique. Car rappelons-le les communistes syriens refusent tout autant le joug des terroristes islamistes que les interventions militaires de leurs maîtres impérialistes occidentaux. Défendant la souveraineté des peuples, condition de l’émancipation des travailleurs.

    Faut-il ici rappeler que du coté des kurdes, ce sont là aussi les communistes qui ont été en première ligne pour faire reculer l’État Islamique.

    Dans le gouvernorat de Homs libéré dont fait partie la région de Palmyre, les forces syriennes ont fait de drôles de découvertes. Comme ce système de missile Milan, un lance-missile guidé ultra-moderne de fabrication française, qui était dans les mains de Daech. Démontrant ce qu’est en réalité l’engagement du pouvoir des Hollande, Valls et autres Hamon en matière de terrorisme.

    L’armée républicaine syrienne fait reculer Daech

    Depuis la libération d’, la Syrie est à l’offensive pour faire reculer Daech. L’offensive pour reprendre Palmyre en est un premier symbole. Mais sur le terrain militaire, l’armée républicaine syrienne en deux mois a également obtenu des victoires significatives contre l’État Islamique à l’ouest et au nord d’. Reprenant une partie de la région d’Al Bab, l’un des principaux fiefs de Daesh, et lançant une offensive d’ampleur pour encercler Dayr Haffir, s’approchant ces derniers jours des bords de l’Euphrate.

     

    Parachutage d’aide humanitaire sur
    par l’armée syrienne et le croissant rouge syrien.

    Dans le même temps, résistant aux puissantes offensives de l’État Islamique, la ville de Deir Ez Zorr assiégée depuis plus de 2 ans tient toujours. Dans l’indifférence médiatique de l’Occident, les 300 000 civils qui y sont réfugiés ne subsistent que grâce à l’aide humanitaire apportée grâce à un pont aérien mis en place par l’armée syrienne.

    Chacun pourra constater la censure totale qui frappe la ville de Deir Ez Zorr par comparaison à la campagne de propagande menée s’agissant d’Alep-Est au mois de décembre 2016.

    Face à l’avancée de l’armée arabe syrienne bénéficiant à la demande de la Syrie de l’appui de l’armée russe et du soutien iranien, les États-Unis ont intensifié leurs présence directe sur le sol syrien. Violant le droit international. Et ce alors même que leur intervention massive n’a jusqu’à présent pas réellement fait reculer Daech. Bien au contraire, les faits le démontrent, c’est la limite posée à l’intervention de l’impérialisme américain et de ses relais qui a permis les premières victoires pour faire reculer les terroristes islamistes.

    JBC

    source: initiative-communiste.fr

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  • #eurofascisme : Tsipras au coté de la junte fasciste à Kiev ! (IC.fr-4/03/2017 )

    Nous portons à la connaissance de nos lecteurs ce communiqué de presse du Parti communiste de Grèce à propos du voyage d’Alexis en Ukraine.

    La capitulation volontaire de - face aux maîtres chanteurs de l’UE a entraîné aussi un alignement de la Grèce sur la politique de l’OTAN-UE. Ce qui démontre combien la sortie d’une de ces institutions implique nécessairement la sortie de l’autre si on est cohérent et si l’on veut tirer le les leçons des événements en Grèce.

    Ce déplacement du premier ministre grec au coté d’une junte formée d’oligarques appuyée sur des milices ouvertement nazies intervient au moment même où celle-ci multiplient les bombardements sur le , écrasant sous un tapis de bombes des femmes, enfants et hommes à Donetsk ou à Lougansk.

    Comment Tsipras et le PGE peuvent-ils ignorer les massacres du 2 mai 2014 – avec l’incendie par des fascistes de la maison des syndicats d’Odessa – où les offensives permanentes des milices se revendiquant des divisions ukrainiennes du IIIe Reich contre le Donbass ? Cela démontre une fois de plus que l’Union Européenne c’est la guerre, le fascisme.

    Déclaration du Bureau de Presse du CC du KKE sur la visite de A. Tsipras en Ukraine

    Le Premier Ministre A. Tsipras a choisi de visiter l’Ukraine dans une période où un régime a été imposé dans ce pays, émanant  d’un coup d’État, avec le soutien des États-Unis, de l’UE, de l’OTAN et l’utilisation même des groupes fascistes.

    La visite a coïncidé avec une nouvelle aggravation de la situation dans le sud-est de l’Ukraine, avec une nouvelle effusion de sang, le président actuel P.Poroshenko et son gouvernement réactionnaire étant les principaux responsables.

    Il a visité l’Ukraine à un moment où le procès-parodie pour proscrire le PC d’Ukraine est en cours, les monuments soviétiques et antifascistes sont démolis et les collaborateurs des nazis sont glorifiés comme des «patriotes» auprès de la jeunesse.

    Ce régime que M. Tsipras a visité, a créé des « listes noires » rassemblant  ses adversaires politiques, parmi lesquels figuraient des cadres du , entre eux G.Lamproulis, député et vice-président du Parlement grec et S.Zarianopoulos, député européen du Parti, parce qu’ils ont manifesté l’intérêt réel et la solidarité du avec le peuple ukrainien qui est massacré dans la région de Donbass.

    Les discussions sur la coopération, dans le cadre de l’UE et de l’OTAN, sur les accords commerciaux, montrent que la soi-disant « politique étrangère multidimensionnelle » du gouvernement SYRIZA-ANEL n’est rien d’autre que le service unidimensionnel des intérêts du capital, loin des intérêts réels des peuples de Grèce et d’Ukraine.

    Athènes 9/2/2017 Bureau de Presse du CC du KKE

    source: initiative-communiste.fr

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  • Merci de lire ce qui suit et, si cela vous agrée, de le diffuser et/ou de le signer sur www.initiative-communiste.fr

    Merci de lire ce qui suit et, si cela vous agrée, de le diffuser et/ou de le signer sur www.initiative-communiste.fr

    Appel-pétition lancé par Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine à Paris VII, et par Georges Gastaud, philosophe.

    ***************

    Ni lunettes « blanches » sur Octobre 1917 ni « Livres noirs » anticommunistes à répétition !

    Et si l’on débattait enfin de manière sereine à propos d’Octobre 1917 et de ses suites ?

    Un appel d’historiens, d’intellectuels et de militants du mouvement ouvrier. 8 mars 2017, centième anniversaire du début de la Révolution russe. 

    A l’approche du 100ème anniversaire du 7 novembre 1917, tout se passe comme s’il s’agissait surtout, pour certains milieux politico-médiatiques cautionnés par certains universitaires, d’en présenter une version grossièrement manichéenne, teintée d’acharnement anticommuniste, anti-bolchevik et antisoviétique.

    Non seulement Octobre n’aurait été qu’un « putsch » bolchévique interrompant l’aimable cours démocratique initié par la Révolution russe de février, non seulement les bolcheviks n’auraient joué aucun rôle important en février 1917, non seulement l’immense soulèvement prolétarien et paysan qui prépara, ponctua et suivit le 7 novembre 1917 n’aurait pas comporté de caractère authentiquement démocratique, populaire et socialiste, non seulement ses suites se seraient révélées tout uniment catastrophiques pour la Russie et pour l’humanité, mais tout ce processus se serait déroulé – de même que la construction ultérieure de l’URSS – dans un contexte purement russe et chimiquement pur, quasi exempt d’interventions impérialistes furieuses, de défense sanglante et exacerbée de leurs privilèges par les classes dépossédées, d’écrasement brutal de la révolution ouvrière en Allemagne, puis de montée du fascisme, du nazisme, du franquisme et des militarismes, du Japon impérial à l’Europe occidentale (Hongrie, Italie, Espagne…).

    Les signataires du présent texte sont atterrés de voir des professionnels du champ historique se fondre dans l’air vicié de notre époque anticommuniste, « postmoderne » et anti-progressiste en abondant, sans scrupules méthodologiques excessifs, le dossier hyperboliquement à charge de l’Octobre russe. Ceux-là même qui évoquent avec commisération la trop « naïve » historiographie d’hier et qui dénoncent les « partis-pris » propres à la conjoncture politique qui suivit Stalingrad, le 8 mai 1945* et l’émergence d’un puissant parti communiste en France, ne s’interrogent pas une seconde sur la configuration politique actuelle dans lequel ils déploient leur réflexion « historique » soi-disant critique : offensive néolibérale mondiale, annexion à l’orbe euro-atlantique des ex-pays socialistes, domination de Berlin sur la « construction européenne », poussée du FN et droitisation de la société française, casse des conquêtes sociales du CNR liées à l’action des ministres communistes de 1945-47, résurgence d’Empires capitalistes rivalisant pour l’hégémonie mondiale, poussée hexagonale, européenne, voire mondiale de diverses variétés d’extrémisme de droite et d’intégrisme religieux, dégradation du rapport des forces planétaire entre le Travail et le Capital,  diabolisation de la Fédération de Russie, que l’OTAN presse sur ses frontières de Vilnius à Kiev, multiplication des guerres néocoloniales travesties en « droit d’ingérence humanitaire » (Afrique, Proche-Orient), criminalisation des activités communistes dans les ex-pays socialistes (Pologne, Tchéquie, Bulgarie…), négationnisme caractérisé des autorités japonaises à propos des génocides commis en Corée ou en Chine, quand ce n’est pas l’adoubement pur et simple de groupes néonazis qui prolifèrent dans le sillage des pouvoirs fascisants appuyés par l’UE et par l’OTAN (Ukraine, Hongrie, ex-Républiques soviétiques de la Baltique)…

    Cette tentative pseudo-historique de « kärchériser » Octobre 1917 dans la mémoire collective prend objectivement place dans un paysage historiographique dominé par la réaction :

    • complaisance accrue envers la colonisation française (cf les « aspects positifs de la colonisation » – sic – que les milieux sarkozystes prétendent inscrire dans les programmes scolaires),
    • dénigrement de la Révolution française, notamment de sa phase jacobine et robespierriste,
    • tendances à réhabiliter Vichy et à déprécier la Résistance patriotique (notamment en niant le rôle éminent qu’y jouèrent les communistes),
    • rapport dévoyé à l’histoire nationale qui, tantôt dévalue la construction multiséculaire de l’État-Nation au profit d’une historiographie euro-politiquement correcte, tantôt prétend ressusciter un « roman national » expurgé des affrontements de classes et de l’apport des communistes au Front populaire, à la Résistance, aux réformes progressistes de la Libération, au refus des guerres coloniales, à la défense des libertés, de la paix, de la souveraineté nationale, de l’égalité hommes-femmes et du progrès social,
    • amalgame odieux perpétré par les programmes et les manuels scolaires, sous le nom de « montée des totalitarismes », entre le Troisième Reich et la patrie de Stalingrad*,

    Bref tout se passe comme si certains milieux qui accaparent l’édition, les médias et une bonne partie de l’Université, étaient moins soucieux d’éclairer sous un angle dialectique, dynamique et éventuellement contradictoire, les Dix Jours qui ébranlèrent le monde (comment donc un simple « putsch » bolchevik aurait-il pu mobiliser des millions de prolétaires et de paysans, balayer les armées blanches soutenues par dix-huit corps expéditionnaires étrangers, susciter une extraordinaire floraison culturelle, soulever l’enthousiasme du mouvement ouvrier et des peuples dominés, vaincre l’ « invincible » Wehrmacht puis, durant sept décennies, mettre au cœur de la problématique géopolitique mondiale la contradiction socialisme/capitalisme, la décolonisation et l’égalité hommes-femmes ?) que de faire rétrospectivement la leçon aux peuples, et surtout, à la jeunesse, pour les détourner à jamais des luttes ouvrières et révolutionnaires…

    En noircissant à plaisir Octobre 1917, ses causes, son déroulement et ses suites, ne cherche-t-on pas aussi à rosir ou à blanchir au maximum le terrible bilan de la restauration mondiale du capitalisme qui, sous le nom de « mondialisation libérale », a résulté de la liquidation de l’expérience multiforme issue de la Révolution bolchévique ? Pourtant, les enquêtes d’opinion attestent que, expérience successivement faite des deux systèmes sociaux antagoniques, les peuples de l’ex-camp socialiste, et plus fortement encore ceux de l’ex-URSS, continuent d’honorer Lénine et tout ce qu’a permis la construction d’une société alternative en fait d’acquis sociaux, de paix civile, de droit au travail, d’accès aux soins et à l’éducation, de respect des minorités, de développement des langues et des cultures nationales, d’essor scientifique, etc. De vrais démocrates ne se doivent-ils pas d’écouter la parole des peuples au lieu de l’écraser sous le vocable méprisant d’ « Ostalgie » ? Est-il donc si gênant que les peuples qui ont successivement testé les deux systèmes sociaux, et qui n’ont pas oublié pour autant les blocages du « socialisme réel » dans les années 70/80, affirment désormais, après avoir tâté de la restauration capitaliste, de l’ « intégration européenne » supranationale et néolibérale, de la déstabilisation sanglante de pays entiers (Yougoslavie, Ukraine…), de la montée des extrémistes de droite, de la pression militaire exercée par l’OTAN aux frontières de la Russie, que le socialisme était sans doute meilleur, défauts compris, que l’explosion des mafias et des inégalités qui lui a succédé sous l’appellation fort discutable de « démocratie libérale » ?

    C’est pourquoi, bien que les signataires de ce texte n’aient pas nécessairement tous la même approche de l’histoire russo-soviétique, ils mettent un point d’honneur à dire avec force que la Révolution d’Octobre 1917 doit cesser d’être uniquement lue à travers les lunettes « blanches », « thermidoriennes », contre-révolutionnaires, voire carrément fascisantes de celles et de ceux qui étudient moins le mouvement communiste, les luttes des classes dominées et les révolutions populaires – y compris de plus en plus souvent la Révolution française et la Commune de Paris – qu’ils ne les combattent passionnellement, sans même avoir l’honnêteté intellectuelle d’afficher leur orientation partisane.

    Il ne s’agit nullement pour nous d’exiger une hagiographie de la Révolution russe mais de permettre aux jeunes générations d’aborder l’étude du passé dialectiquement, d’en mesurer la complexité à partir des dynamiques de classes et des rapports de forces internationaux réels de l’époque, en prenant en compte tous leurs aspects ; et surtout, il faut mener cette étude sans œillères anticommunistes, sans préjugé antisoviétique et in fine, sans position de principe contre-révolutionnaire.

    Contre ceux qui tentent déjà de préempter la prochaine commémoration d’Octobre 1917 sur la base d’un préjugé antibolchevique affiché, rouvrons le débat contradictoire, revenons aux faits et procédons à leur re-contextualisation. En un mot, évitons de faire de ce 100ème anniversaire d’Octobre une forme de revanche posthume pour les « Blancs » et pour tous ceux qui, à notre époque, rêvent d’un monde définitivement acquis au capitalisme, à l’intégration euro-atlantique, à la régression sociale, aux guerres impérialistes et à la fascisation politique.

    *Rappelons qu’en 1966, lors de sa visite d’État à Moscou, le général De Gaulle a loyalement rappelé le rôle majeur et central que la « Russie soviétique » a joué dans leur libération de notre pays..

    Les premiers signataires

    Marie-Claude Berge, professeur d’histoire ; Gwenaël Bidault, syndicaliste CGT (Sécurité sociale, 22) ; Jean-Pierre Bilski, professeur d’histoire (34) ; Pierre Boismenu, psychanalyste et philosophe : Danièle Bleitrach, sociologue (13) ;  Christiane Combe, professeur de SVT retraité (19) ; Jean-Pierre Combe, ingénieur polytechnicien (19) ; René Coucke, psychanalyste (59) ; Jean-François Dejours, professeur de philosophie, syndicaliste (59) ; Jean-Marc del Percio, docteur en sciences politiques, ancien chargé d’enseignement à l’IEP de Lyon ; Aurélien Djament, mathématicien au CNRS, syndicaliste (44) ; Bruno  Drweski, maître de Conférences HDR, Membre de l’ARAC ; Henriette Dubois, « Nelly » dans la Résistance, ancien agent de liaison des FTP de la zone Sud, chevalier de la Légion d’honneur ; Marianne Dunlop, professeur agrégé de russe ; Jean-Michel Faure, professeur émérite de sociologie, titulaire d’un doctorat 3ème cycle à l’EHSS sur l’Agriculture Russe ; Vincent Flament, militant de la solidarité internationale, 59 ;  Joëlle Fontaine, professeur d’histoire retraitée ; Benoît Foucambert, professeur d’histoire, syndicaliste (81) ; Marc-Olivier Gavois, professeur d’histoire ; Jean-Christophe Grellety, professeur de philosophie (33) ;  Jean-Pierre Guelfucci, militant syndical, fils de Résistant ; Gilda Guibert, professeur agrégé d’histoire (78) ; Jean-Pierre Hemmen, directeur de la revue théorique Etincelles, fils de Jean Hemmen, Fusillé de la Résistance, ancien militant de l’Internationale communiste et des Brigades internationales d’Espagne (80) ; Gisèle Jamet, professeur d’histoire ; Edmond Janssen, éditeur (75) ; Jean-Pierre Kahane, mathématicien ; François Kaldor, avocat honoraire ; Fadi Kassem, diplômé de Sciences po. Paris, professeur agrégé d’histoire (78) ;  Jacques Kmieciak, journaliste (62) ;  Léon Landini, ancien officier FTP-MOI, grand Mutilé de Guerre, Officier de la Légion d’honneur, Médaille de la Résistance, décoré par l’Union soviétique (92) ; Guy Laval, psychiatre (75) ; Ivan Lavallée, universitaire et chercheur en informatique ; Yves Letourneur, poète, philosophe ; Thérèse Lévené, enseignante-chercheure en sciences de l’éducation, université de Lille 1, vice-présidente du CNU 70, syndiquée au Snesup ; Olivier Long, universitaire et peintre ; Antoine Manessis, fils de Résistants, historien ; Annette Mateu-Casado, anc. documentaliste, fille de combattants antifascistes espagnols ; Aymeric Monville, éditeur de livres de philosophie et d’histoire (92) ; Dominique Mutel, agrégé d’anglais (62) ; Jean-Michel Pascal, ingénieur d’études (75) ; Anna Persichini, syndicaliste CGT (Métallurgie – 06) ; Guy Poussy, conseiller honoraire du Val-de-Marne ; Pierre Pranchère, ancien maquisard FTPF de Corrèze (dite la « Petite Russie »), ancien député ; Christophe Pouzat, neurobiologiste (94),  Benoît Quennedey, historien (75) ; Marie-Noël Rio, écrivain (Allemagne) ; Hervé Sczepaniak, professeur de lettres ; Jean-Pierre Sienkiewicz, agrégé de physique, syndicaliste (24) ; Stéphane Sirot, historien du syndicalisme (59) ;  Romain Telliez, historien. Université de Paris-Sorbonne ; André Tosel, professeur émérite de philosophie à l’Université de Nice ; Yves Vargas, philosophe, fils de Résistant ; Maxime Vivas, écrivain et journaliste.

    S’associent à cet appel-pétition  à l’international :  Barbara Flamand, écrivain, Bruxelles ; Domenico Losurdo, philosophe et historien, professeur émérite à l’Université d’Urbino (Italie) ; Anita Prestes, professeur à l’Université fédérale de Rio de Janeiro ; Miguel Urbano Rodrigues, anc. député portugais au Conseil de l’Europe, anc. militant antifasciste et anticolonialiste, historien du mouvement communiste

    Signer en ligne l’appel pétition :

    votre signature n’apparaitra pas sur www.initiative-communiste.fr

     

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  • L'ARC29/PRCF (Association pour la Renaissance Communiste en Finistère/Pôle de Renaissance Communiste en France) a fait parvenir à la rédaction brestoise du Télégramme le texte ci-dessous hier mercredi 8 mars en réponse à un article paru le lundi 6 mars dans la rubrique brestoise du journal. Voici ce texte.

    L'ARC29/PRCF écrit au Télégramme de Brest.........

    Nouvel abandon du PCF-29 ?

    «vous votez Mélenchon, moi non plus ?.

     

    On croyait naïvement que le PCF-29 était engagé par le vote national majoritaire des adhérents du PCF en faveur du candidat de la France Insoumise : Jean-Luc Mélenchon. Il semble que non. Certes Mélenchon hésite encore devant une « France Franchement Insoumise » à l’Union Européenne, c’est-à-dire sortant sur le champ par la porte à gauche du carcan capitaliste qu’est l’UE/OTAN (Union Européenne/Organisation du Traité de l'Atlantique Nord). Mais Mélenchon appelle à la rupture avec l’OTAN et pose la question d’une sortie de l’Union Européenne (« on la change ou on la quitte », dit-il).

    Or le PCF-29 fait campagne pour une prétendue « union de la gauche » entre Mélenchon et Hamon. Donc il rabat pour Hamon puisque l’appel du PCF-29 tel qu'il relaté par le Télégramme de Brest du 7/03/2017 gomme la divergence majeure entre Hamon et Mélenchon : la question de la rupture avec l’Union Européenne. Pas grave si Hamon est pour l’Union Européenne fédérale et supranationale, pour l’OTAN ? Pas grave si Hamon fait listes législatives communes avec Valls et El Khomri  les parrains de la Loi Travail ? -  Or, par son euro-soumission constante, cette prétendue « union de la gauche » sans contenu préconisée par le PCF-29 a dopé Le Pen-Trump, Fillon-Thatcher et Macron-Rothschild ?

    Pour le Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), pour l'Association pour la Renaissance Communiste en Finistère (ARC29/PRCF) pas de double langage : soutien critique, mais dynamique et constructif à la candidature Mélenchon et appel commun des vrais communistes à la classe ouvrière pour reconstruire un Parti Communiste en France !

    ARC29/PRCF-Le 7/03/2017

     

    L'ARC29/PRCF écrit au Télégramme de Brest.........

    Brest-Mardi 7 mars 2017

    Parti communiste. Un rassemblement samedi « pour l'union de la gauche »

    La Fédération du Parti communiste du Finistère appelle à un rassemblement, samedi, à 14 h, place de la Liberté, « pour dire notre exigence d'un rassemblement de la gauche authentique pour les Présidentielles et les Législatives, face à la triple menace Macron-Le Pen-Fillon ». « Renoncer par principe à toute perspective de rassemblement de la gauche sur des contenus de progrès tournant le dos au quinquennat Hollande est mortifère. Nous n'avons ni le droit, ni la volonté de nous résigner à la division et à la déroute de la gauche, en dépit des obstacles au rassemblement, et des différences de projets réelles mais non insurmontables », plaident les organisateurs. Lesquels considèrent qu'« il y a urgence. Urgence pour les gens, urgence pour la planète, urgence pour la démocratie, urgence pour les générations à venir. » À la suite de ce rassemblement, à 15 h, à la Maison des syndicats, toutes les forces associatives, syndicales, de gauche seront invitées à venir débattre sur les conditions d'un Pacte de majorité de gauche à 15 h à la Maison des Syndicats.

    Source: http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/parti-communiste-un-rassemblement-samedi-pour-l-union-de-la-gauche-07-03-2017-11424886.php

     

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