• LE DERNIER SOUTIEN D’HAMON, C’EST FILOCHE (on peut aussi l’écrire autrement…) ! – Par Floréal, PRCF (

    Un quarteron de militants « unitaires » conduits par Gérard Filoche, l’éternelle caution de du PS, a défilé à Paris pour exiger la fusion des candidatures et .

    Bien entendu, le PCF – qui feint de soutenir Mélenchon mais qui, en réalité, rabat sur Hamon pour sauver l’ « union de la gauche » aux législatives – était au centre de ce « coup » politicien.

    Filloche a résumé le « raisonnement » à deux euros de ces « unitaires » à tous crins : on élimine tout ce qui diffère dans les programmes de JLM et d’Hamon, on garde ce qui est commun et le tour est joué.

    On élimine donc – une paille ! – la sortie immédiate de l’ (que prône JLM alors qu’Hamon est pour l’, pour la « défense » européenne derrière Berlin, pour le relèvement du budget militaire à 2% du PIB, pour la confrontation avec la Russie…).

    On élimine aussi – autre détail ! – la phrase de Mélenchon « l’UE, on la change ou on en sort ! » qui, sans aller encore jusqu’à l’appel direct au Frexit progressiste (aux « rouges » dignes de ce nom de pousser dans ce sens au lieu de sauver le PS en faillite !), pose du moins la question d’une sortie de l’UE par la gauche qui était jusqu’alors taboue dans les milieux progressistes.

    Après quoi, bien entendu, on peut tous ensemble promettre de raser gratis, comme l’ont successivement fait Hollande et Tsipras, en sachant que la très dictatoriale UE (que tous ses traités définissent comme une « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée ») étouffera à coups d’amendes les renationalisations, la relance planifiée du « produire en France », des salaires et des droits sociaux, la reconstitution des services publics d’Etat, etc. Et pendant ce temps, l’OTAN continuera de préparer benoîtement la guerre sur les marches orientales de l’UE en soutenant les néonazis revanchards de Kiev !

    Alors, laissons bêler les benêts « plus-unitaires-que-moi-tu-meurs » qui n’ont toujours tiré aucune leçon du désastreux programme commun PCF/PS de 72 où l’on promettait tout sans rien trancher sur l’OTAN et l’ « Europe » : ce qui permit à Mitterrand, après quelques concessions initiales destinées à « tuer » l’influence communiste, de mettre dès 1983 la France sur les rails mortels, de la monnaie unique, de Maastricht et de l’atlantisme reaganien.

    Laissons aussi les appareils euro-formatés du PS et du PCF-PGE poursuivre leurs manœuvres dérisoires pour défendre le PS en faillite et préparer ainsi les arrangements législatifs qui permettraient sur un contenu des plus vagues de sauver les places – du moins c’est ce qu’ils croient – du sénateur Laurent, du député Chassaigne et surtout, des députés hollandiens, voire macroniens. Car bien entendu, demain, il faudra encore « élargir » la « belle alliance » entre ceux que, « dins ch’Nord », on appelle les « carcheux d’ places »…

    Et surtout ne paniquons pas : l’avance de JLM s’accroît sur Hamon dont la candidature illisible tangue de plus en plus, prise en étau qu’elle est entre l’insoumission des uns et le macro-libéralisme « social »…

    A nous, vrais communistes, syndicalistes de classes, francs progressistes anti-UE, d’aider les sympathiques militants de la France insoumise à construire une France Franchement Insoumise (FFI !) à l’UE, à l’OTAN… et au capitalisme.

    Mais rassurons-nous : si l’ultime soutien d’Hamon, c’est , pas étonnant décidément que son soutien s’effiloche…

    – 26 mars 2017

    source: initiative-communiste.fr

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    Dans vos librairies le 5 janvier, « la fin de l’Union Européenne » est le produit de la collaboration de Coralie Delaume, essayiste et blogueuse, et de David Cayla, maître de conférence en économie à l’université d’Angers et membre des économistes atterrés, que nous avions par ailleurs interviewé sur le protectionnisme. Les deux auteurs nous livrent une analyse à la fois lucide et brillante de ce qu’est devenue l’Union Européenne.

    Tout y est. L’ouvrage est découpé en six chapitres très aboutis. Le premier fait l’analyse des référendums qui ont eu lieu les dernières années, la façon dont les peuples disent de plus en plus « Non » à l’Union Européenne, et les conséquences importantes que ces scrutins auront. Le second revient sur la crise grecque et les leçons qu’on peut tirer de l’échec d’Alexis Tsipras. Dans ce chapitre, la façon dont la BCE a montré toute son « indépendance » orientée et sa puissance de feu contre la Grèce est magistralement décrite. Le troisième expose, à partir de l’histoire longue et de façon accessible aux néophytes de l’économie, la manière dont le marché unique européen et l’euro ont produit de la divergence entre les économies européennes, au profit du bassin rhénan.

    Ensuite, le quatrième montre admirablement comment « Europe » et « dumping » sont devenus de parfaits synonymes à partir du cas du Luxembourg, paradis fiscal au cœur de l’Europe, et de l’Irlande, qui est devenu le grand centre d’accueil des multinationales qui veulent échapper à l’impôt. Le chapitre suivant nous offre une analyse intéressante de la façon dont les institutions supranationales se sont mutuellement renforcées, notamment grâce à la CJUE, cette institution méconnue qui pratique un coup d’État juridique permanent. Enfin, le dernier chapitre s’attarde sur le rôle de l’Allemagne, la manière dont elle est devenue aujourd’hui quasi-omnipotente en Europe, et la situation de servitude volontaire dans laquelle nous nous sommes plongés vis à vis d’elle.

    La fin de l'Union Européenne.
    La fin de l’Union Européenne.

    L’ouvrage est donc très complet sans être trop long pour autant. L’analyse est précise et concise. Ce livre-bilan est néanmoins implacable. L’Union Européenne est aujourd’hui dans une impasse, car elle a voulu se construire comme une fédération à partir de méthodes impérialistes, c’est-à-dire à la fois en dépit des peuples et contre eux. Le « fédéralisme furtif » des technocrates de Bruxelles, celui des conciliabules et des couloirs du Berlaymont, est arrivé à ses limites. Le processus de détricotage a d’ores et déjà commencé avec la suspension de facto de Schengen et de la convention de Dublin, la révolte croissante des pays de la périphérie vis à vis du cœur économique de l’UE, le chaos de la crise migratoire, la prise de distance des pays scandinaves, ou encore le Brexit, qui met fin au mythe de l’irréversibilité de la construction européenne. Bref, la fin de l’Union Européenne a bel et bien commencé.

    A l’appui, de nombreuses citations de responsables européens totalement désabusés. Ainsi, les plus farouches européens auraient déjà renoncé à leur projet : « L’Europe comme nous l’avions imaginée, c’est fini. L’Europe que nous avions voulue, nous ne la connaîtrons jamais. Et les États-Unis d’Europe, il ne faut plus y penser » a déclaré François Hollande, le 23 juillet 2016. Le malade est donc en état de mort clinique. Nos deux auteurs nous invitent à le débrancher afin d’arrêter les frais.

    Cette lecture a été tout à fait stimulante. Nous avons beaucoup apprécié la finesse de l’analyse et sa maturité. L’aspect juridique, que nous maitrisons encore assez mal, est très bien développé. On se rend compte, à l’exposé des méthodes de la CJUE, que c’est bien ici que se jouent les principes de la démocratie. David Cayla, pour sa part, montre très bien comment l’Union Européenne s’est construite en mettant les peuples en concurrence, en fragilisant les modèles sociaux, et en détruisant petit à petit toutes les protections des travailleurs.

    Nous aurions néanmoins aimé que les auteurs mettent davantage en avant des propositions concrètes. Car nous croyons précisément, ainsi que le montre cet ouvrage, que la mort de l’Union Européenne est déjà actée dans les têtes, et qu’à l’heure du démarrage de la campagne présidentielle, il est temps de mettre en débat des propositions et une vision politique pour sortir de cette orniè réellement réfléchir, et qui vous apportera un matériau riche et dense, tout en étare. On nous rétorquera surement que cela ne relève pas de la responsabilité des auteurs de ce ouvrage

    Hormis cette petite réserve, c’est un livre qui vous ferant agréable à lire. Le moment est venu que nous sortions des interminables débats identitaires pour enfin mettre les grands sujets sur la table, ceux qui engagent le destin de la nation tout entière. A lire absolument donc. Courrez chez votre libraire – vous pouvez aussi faire trois clicks et aller sur Amazon, pour les plus feignants .

    Lenny  Benbara

    source: lvsl.fr

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  • La réponse de Maryline Camille Mélenchon aux « attaques ignobles » d'un élu de l'Essonne (yetiblog.org-23/03/2017)Maryline Camille Mélenchon

    La réponse de Maryline Camille Mélenchon aux « attaques ignobles » d'un élu de l'Essonne (yetiblog.org-23/03/2017)Un certain Christian Schoettl, maire de Janvry (91), s'est livré à une dénonciation du supposé népotisme de Jean-Luc Mélenchon au profit de sa fille Maryline . Voici la réponse de cette dernière telle que publiée par Chroniques du Yéti . Les intertitres sont de Pierrick Tillet (Chroniques du Yéti)

     

    "Je suis contrainte, par cette voie, de réagir à une attaque ignoble dont j’ai été l’objet. Ces mots seront les premiers et les derniers publiés à ce sujet. En effet, l’affaire est devant la Justice. J’ai été autorisée, par une Ordonnance d’un juge au TGI de Paris, à assigner Christian Schoettl en « référé d’heure à heure » pour diffamation. C’est une procédure exceptionnelle, prévue pour les cas où le préjudice est grave et imminent. La démarche a pour objet de faire cesser un trouble manifestement illicite.

    Les accusations d’un élu condamné à un an d’inéligibilité par le Conseil d’État

    Dans une vidéo que M. Schoettl a publiée sur son compte YouTube spécialement créé à cet effet puis dans une interview au site Capital, le Maire de Janvry (Essonne) me traîne dans la boue en m’associant à l’affaire Fillon et en m’accusant de bénéficier de népotisme. C’est clairement fait pour me déshonorer, ainsi que mon père, je ne suis pas dupe. Et c’est d’autant plus insupportable de la part d’un élu qui s’est fait remplacer par son fils dans son siège de conseiller général après avoir été condamné à un an d’inéligibilité par le Conseil d’État.

    L’idée que j’aie pu bénéficier de privilèges dus à la personnalité de mon père m’est proprement insupportable. Les préjugés ont la vie dure, mon nom m’a plus souvent fermé des portes qu’il m’en a ouvert, d’autant que je n’ai jamais cherché à tirer profit de ce nom. Je suis fonctionnaire territoriale. J’ai passé le concours d’adjoint administratif (catégorie C) dans les mêmes conditions que les autres candidats et, évidemment, Jean-Luc n’avait aucun pouvoir sur ma réussite ou non au concours.

    M. Schoettl affirme que j’ai déménagé de Lyon à l’Ile-de-France parce que j’avais perdu « lamentablement » une élection. C’est totalement faux. En réalité j’ai été élue aux municipales de 2008 et contrainte de démissionner en 2009. Je voulais revenir chez moi en Essonne car le père de mon enfant de 18 mois s’y trouvait et que notre famille était éclatée par la distance.

    Du népotisme pour un salaire mensuel de 1300 euros !

    J’ai été recrutée au Conseil général par voie de mutation selon les règles normales de la fonction publique territoriale. Dès mon recrutement M. Schoettl avait pourtant indiqué dans une note de blog le numéro du standard du département en demandant à ses lecteurs d’appeler pour se faire expliquer les missions qui étaient les miennes à l’époque. J’étais donc allé voir la standardiste pour m’excuser par avance auprès d’elle des appels supplémentaires à venir qu’elle devrait me transférer afin que je puisse renseigner les curieux sur mes missions. Il n’y en eut pas un, mais passons. M. Schoettl sait très bien, également, qu’au moment de ma mutation, Jean-Luc n’est plus élu au Conseil général depuis plus de 5 ans et qu’il a déjà quitté le PS qui gère cette collectivité.

    Je récapitule. En novembre 2009, après avoir envoyé des lettres de candidatures spontanées dans plusieurs communes, et avoir échangé avec plusieurs anciens collègues, je suis reçue pour un entretien d’embauche sur un poste administratif au Conseil départemental de l’Essonne. L’entretien se passe bien et je suis recrutée au 1er décembre 2009 par voie de mutation puisque c’est la règle pour les fonctionnaires titulaires de la fonction publique territoriale. Au 1er décembre donc, je quitte les effectifs de la Région Rhône-Alpes pour intégrer ceux du Département de l’Essonne. Comme c’est la règle, je suis rémunérée conformément à mon grade : 1 300 €.

    En 2010 je réussis l’examen professionnel de Rédacteur (catégorie B).

    Fin 2012, mon compagnon et moi avons l’envie de prendre l’air et reconstruire autre chose ailleurs. Cette fois c’est le Jura qui nous attire. Pendant l’année 2013, je vais postuler sur 9 postes différents, et participer à au moins 4 entretiens d’embauche avant finalement de décrocher un poste au sein du Conseil départemental du Jura. J’ai donc quitté les effectifs du conseil départemental de l’Essonne et intégré par voie de mutation les effectifs du Conseil départemental du Jura.

    « J’aimerais qu’on me laisse en paix »

    J’ai la chance d’avoir appris très jeune à cloisonner mes activités. Aussi, la couleur politique de mon employeur ne m’empêche pas de donner le meilleur de moi-même. Je travaille pour l’intérêt général, au service du public. Je sais d’expérience que quels que soient mes efforts à ne devoir rien à personne je ne peux pas lutter contre la force des préjugés. Je ne suis ni présidente de l’EPHAD, ni sur un emploi fictif à forte rémunération. Je suis rédacteur de la FTP, je gagne 1600€ net par mois, je bénéficie d’un 13e mois, j’ai 23 jours de RTT, 27 jours de congés et une conscience professionnelle développée. Hormis mon compte Facebook, je ne participe pas à la vie publique. Je m’applique dans mes engagements personnels, professionnels et militants.

    Et j’aimerais qu’on me laisse en paix.

    Je suis absolument désolée qu’un élu essonnien, pour exister sur la scène nationale, se serve de moi pour attaquer le candidat de la France Insoumise en me diffamant. Je m’étonne que des médias aient relayé ces mensonges, sans aucune précaution par rapport au personnage, ni souci de vérifier les faits.

    Chaque choix de ma vie est fait avec à l’esprit qu’il engage plus que moi. Ma conduite est respectueuse des règles, et des lois. Je voudrais assurer tous les insoumis du fait qu’ils peuvent continuer à être fiers de leur mouvement, et de leur candidat."

     

    sources: Chroniques du Yéti

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  • Ce lundi matin, entre 300 et 350 lycéens se sont mobilisés pour défendre leurs CPE (Conseillers principaux d’éducation). Le troisième poste devrait être supprimé car les élèves de classes préparatoires ne seraient plus inclus dans les effectifs de l’établissement. Le boulevard Léon-Blum a été bloqué quelques minutes. vers 11 h, une soixantaine a manifesté jusqu’à la place de la Liberté.

    " A la guerre comme à la guerre, Kerichen est en colère !" "CPE en danger, lycée bloqué !" Ce lundi matin, à Brest, de 8h à 12h, des lycéens bloquent l’accès à l’établissement scolaire La Pérouse-Kérichen (1300 lycéens, dont 600 en classes préparatoires aux concours). Ils protestent contre la suppression d’un poste de conseiller principal d’éducation.

    Le troisième poste devrait être supprimé en raison d'une mesure purement comptable. Les élèves de classes préparatoires ne seraient plus inclus dans les effectifs de l’établissement. Or, dans l’établissement, il y a une particularité. Depuis une quinzaine d’années, chaque CPE suit les mêmes élèves de la seconde à la terminale. "Un lien de confiance se créé", affirment les lycéens qui se disent très attachés à ce système.

    Le blocage du boulevard Léon-Blum a été levé vers 9 h 15. La circulation a été perturbée quelques minutes.

    Vers 11 h, une soixantaine de lycéens a manifesté jusque la place de la Liberté.

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  •  Chez les bénévoles de la CSF Rive droite, le coût du transport en commun est particulièrement scruté.Chez les bénévoles de la CSF Rive droite, le coût du transport en commun est particulièrement scruté.

    La confédération syndicale des familles, CSF Rive droite, présidée par Maurice Plougastel, apporte son soutien aux familles qui ont de plus en plus de difficultés financières.

    Plusieurs d'entre elles témoignent de l'importance du coût du transport dans leurs dépenses, pour les parents et pour les enfants scolarisés. À la CSF, ce sujet a déjà fait l'objet de très sérieuses études dont des comparaisons entre Brest et d'autres villes à peu près similaires, comme Dijon et Clermont-Ferrand. Des dossiers très étayés qui ont servi de support lors de rencontres avec Alain Masson, vice-président de Brest Métropole, et Mme Denis, responsable des déplacements.

    Trois propositions leur ont été soumises : la gratuité pour les enfants de moins de six ans (quatre ans actuellement) ; la création d'un coupon spécifique pour les catégories d'âge de 6 à 18 ans (à Dijon, le coupon mensuel est ainsi de 13 €). Sur ce point Alain Masson a indiqué qu'il n'était pas question d'en débattre car Brest Métropole ne peut pas tout faire, rapporte un présentant de la CSF.

    Le 3e volet sur les tarifs solidaires s'appuie sur des différences de base de calcul de Brest métropole qui utilise le quotient familial Caf. La CSF demande un ajustement au plus près des seuils des tarifs solidaires pour atteindre ceux de CMU et l'ACS.

    source: ouest-france.fr

     

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  • Une fresque représentant son portrait vient d'être réalisée dans le quartier de Pontanézen pour nous rappeler l'action de cette militante féministe.

    par martine desaintjan

    Dessin : Blequin.Dessin : Blequin.

    Par Benoît Quinquis

    Nathalie Duval naît à Brest le 24 août 1826. Elle est scolarisée, fait rare pour l’époque, jusqu’à douze ans. Dans le café tenu par sa mère, les conversations des ouvriers assurent sa première formation politique et sociale. Elle se marie en 1845 à un ouvrier dont elle prend le nom, Le Mel, avec qui elle aura trois enfants et apprendra le métier de relieuse. En 1849, le couple obtient la gérance d’une librairie à Quimper, mais le commerce est déclaré en faillite en 1861 : la famille part alors à Paris.

    Déléguée syndicale

    Nathalie Le Mel y rencontre Eugène Varlin ; avec son soutien, elle joue un rôle de plus en plus important au sein du mouvement ouvrier. Elle lutte pour l’égalité des salaires entre les ouvriers relieurs hommes et femmes, adhère à la 1re Internationale, est élue déléguée syndicale puis participe à la création de l’épicerie coopérative La Ménagère et du restaurant ouvrier La Marmite. Son engagement déplaît à son mari qui sombre dans l’alcool : elle le quitte en 1868 sans divorcer.

    Avec Louise Michel

    Pendant la Commune, elle monte sur les barricades aux côtés de Louise Michel avec qui elle crée le Comité de l’union des femmes pour la défense de Paris. Après la défaite, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie avec Louise Michel.

    En 1879, Nathalie Le Mel est graciée. Revenue en métropole, elle continue à lutter malgré ses forces déclinantes. Elle perd peu à peu la vue mais s’accroche à son logement des Gobelins jusqu’à 89 ans : elle se retire dans un hospice où elle meurt, en 1921, sans avoir renié aucun de ses combats.

    (photo Brest métropole).La fresque réalisée rue Sisley par Guy Denning et Shoof (photo Brest métropole).

    Une exposition et une fresque

    Une bande dessinée va être consacrée à Nathalie Le Mel (parution en mars 2017), dessinée par Laetitia Rouxel sur un scénario de Roland Michon. Une exposition montre les 20 premières planches racontant la partie brestoise de sa vie.
    > Jusqu’au 2 avril à la médiathèque de l’Europe, 9 rue Sisley à Brest.

    Par ailleurs, une fresque monumentale représentant son portrait a été réalisée par Guy Denning et Shoof, sur les murs de la Cafèt’ d’Ahmed, 3 rue Sisley.

     
    source:cotebrest.fr
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  • Billet Rouge: Coucou, déjà cinq ans les revoilà, nos bons amis de Lutte « ouvrière »

    Il y a une grosse décennie, ils avaient presque obtenu 10% avec leurs petits frères de la , entre temps rebaptisée (plus de faucille et de marteau ni de référence au communisme…). Mais qu’ont donc fait « Arlette » et « Olivier » de ce bref regain populaire des partis trotskistes, qu’avait alors rendu possible le retrait social-démocrate du PCF « mutant » ? Comment ont-ils transformé ce potentiel électoral en dynamique de luttes, de rapport des forces et de construction du « parti révolutionnaire du prolétariat » que les trotskistes promettent toujours et qui ne vient jamais ?

    Stériliser la lutte des classes, diviser les travailleurs

    Il y a une grosse décennie, ils avaient presque obtenu 10% avec leurs petits frères de la LCR, entretemps rebaptisée NPA (plus de faucille et de marteau ni de référence au communisme…). Mais qu’ont donc fait « Arlette » et « Olivier » de ce bref regain populaire des partis trotskistes, qu’avait alors rendu possible le retrait social-démocrate du PCF « mutant » ? Comment ont-il transformé ce potentiel électoral en dynamique de luttes, de rapport des forces et de construction de construction du « parti révolutionnaire du prolétariat » que les trotskistes promettent toujours et qui ne vient jamais ?

    Pourtant, ces mouvements dit d’ « extrême gauche » disposent d’un accès permanent aux médias et d’un « réseau » suffisant de maires « apolitiques » (sic) qui doivent se dire qu’un peu de folklore « écarlate », pourvu qu’il ménage la sacro-sainte «  », ne saurait offrir que des avantages : retirer quelques voix à la gauche euro-critique (naguère, au PCF, aujourd’hui à Mélenchon), donc aider le à garder sa 1ère place à gauche pour le plus grand dommage du mouvement ouvrier de classe…

    Protéger l’UE du Capital, et ainsi protéger l’exploitation capitaliste la plus brutale

    Alors N. Arthaud va bien entendu nous expliquer que « les élections bourgeoises importent peu » et que « ce qui compte c’est la lutte ». Sauf que c’est surtout aux élections qu’on la voit. Cette pseudo-internationaliste, dont le mouvement a jadis soutenu le contre-révolutionnaire Walesa et les « combattants de la liberté » afghans (c’est-à-dire en fait, les … talibans : car tout était bon pour abattre l’URSS !) va reprendre sa rengaine inusable : « travailleurs, ne combattez par l’UE, car Maastricht ou pas, UE ou pas, euro ou pas, l’exploitation capitaliste restera l’exploitation capitaliste ». Sauf que ladite exploitation est plus ou moins brutale selon les armes institutionnelles et internationales dont elle parvient ou pas à se doter : or, une UE qui se définit comme « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » est une arme létale pour les capitalistes qui veulent détruire les acquis, délocaliser l’industrie, privatiser les services publics, démonter les retraites et la Sécu, et affaiblir la résistance ouvrière… Plus clairvoyant pour sa classe que ne l’est Arthaud pour la classe laborieuse qu’elle dit servir, Alain Madelin avait jadis expliqué qu’il voyait en Maastricht (sur lequel L.O. s’abstint jadis si courageusement, permettant au oui de gagner de 538 000 voix seulement, là où Arlette Laguiller avait réuni 606 000 voix en 1988 et 1,6 millions de voix en 1995) une « assurance tous risques contre le socialisme » en France et en Europe…

    La même est déjà en train d’expliquer qu’il ne faut pas être patriotes, qu’il faut laisser la France, son drapeau, sa langue, la Marseillaise à la disposition du FN – qui les dévoie au profit du racisme – et qu’un ouvrier ne doit surtout pas défendre son pays et sa production industrielle locale alors même que la bourgeoisie les désosse à l’abri de l’intouchable « construction » européenne…

    Billet Rouge: Coucou, déjà cinq ans les revoilà, nos bons amis de Lutte « ouvrière »Heureusement que les Communards, qui combattirent à la fois Thiers et l’envahisseur prussien, heureusement que les FTP, qui résistèrent à la fois à Hitler et à Vichy, ne l’ont pas entendu de cette oreille. A l’époque, que ce soit à l’appel d’Eugène Varlin ou à l’invitation de Maurice Thorez, le « camp des travailleurs » a défendu à la fois sa classe, son pays et toute l’humanité en associant le patriotisme populaire à l’internationalisme prolétarien.

    Il est vrai que nos grands révolutionnaires trotskistes ne sauraient poursuivre des objectifs aussi bas : défendre le « produire en France », revendiquer la nationalisation démocratique des secteurs-clés de l’économie ? Vous plaisantez : rien n’est digne de lutte si ce n’est « le service public européen » (sic) et la « révolution permanente » (au moins européenne et si possible mondiale…). Ces « marxistes » ignorent-ils le proverbe matérialiste qui dit que « qui ne peut pas le moins peut rarement le plus » ?

    Tous ensemble, front antifasciste, populaire, patriotique et écologique pour faire gagner les travailleurs

    Billet Rouge: Coucou, déjà cinq ans les revoilà, nos bons amis de Lutte « ouvrière »En réalité, le drapeau rouge opposé au drapeau tricolore, la classe ouvrière opposée à la nation, c’est l’isolement et la défaite assurée pour la classe ouvrière qui a obtenu ses plus belles conquêtes quand, à l’initiative du PCF, elle a associait clairement l’antifascisme, le patriotisme et la solidarité de classe internationale en les tournant à la fois contre la xénophobie, contre le racisme, contre le colonialisme et contre l’oligarchie capitaliste. Et à notre époque, le prix à payer d’un découplage du patriotisme et de la conscience de classe n’est plus seulement celui des régressions sociales sans fin : c’est le TGV pour la fascisation au profit d’une Le Pen qui sait mieux que tout le monde opposer le rouge au tricolore pour le grand profit de l’oligarchie !

    Dès lors, apportons un soutien « critique, dynamique et constructif », comme y invite le PRCF, à la candidature Mélenchon tout en militant pour la reconstruction d’un vrai parti communiste – ni mutant ni trotskiste – , pour une France Franchement Insoumise à Hollande, à Fillon, au FN, à Macron, à Gattaz, et à la funeste UE/OTAN de l’exploitation et de la guerre !

    par Floreal

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  • REnnes-Dimanche 26 mars 2017-15 heures

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