•  Jean-Luc Mélenchon, candidat à l'élection présidentielle, a participé samedi avec des syndicalistes CGT à une action de blocage d'un restaurant McDonald's à Paris.Jean-Luc Mélenchon, candidat à l'élection présidentielle, a participé samedi avec des syndicalistes CGT à une action de blocage d'un restaurant McDonald's à Paris.

    Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle, a participé samedi avec des syndicalistes CGT à une action de blocage d’un restaurant McDonald’s à Paris, pour protester contre la "rapacité" et la "cupidité" des multinationales et plaider pour une "harmonisation fiscale" européenne.

    Arrivé peu après midi devant le restaurant McDonald’s proche de la gare de l’Est à Paris, le candidat de La France insoumise a été accueilli par une dizaine de syndicalistes CGT, qui scandaient « Si t’aimes pas la fraude fiscale, tape dans tes mains ».

    "En appui aux luttes sociales"

    Jean-Luc Mélenchon, venu « appuyer les luttes sociales », a fustigé le fonctionnement du groupe américain McDonald’s, visé pour une plainte pour blanchiment de fraude fiscale et abus de biens sociaux.« McDonald’s est le symbole d’un système général de rapacité, de cupidité des multinationales qui pratiquent toutes la fraude fiscale », a déclaré le député européen.

    Soupçonné de diminuer artificiellement ses bénéfices au moyen de redevances versées à sa maison mère européenne basée au Luxembourg, McDonald’s est dans le collimateur du fisc français depuis plus de trois ans.« Qui a décidé d’organiser cette triche gigantesque ? C’est Jean-Paul Juncker », le président de la Commission européenne, a accusé Jean-Luc Mélenchon, qui a estimé à 75 millions d'€ le manque à gagner pour l’État.

    Le parquet national financier enquête

    Une enquête préliminaire a été ouverte début 2016 par le parquet national financier après le dépôt d’une plainte d’élus syndicaux contre McDonald’s France pour « blanchiment de fraude fiscale en bande organisée ».« Le système de flux financiers qui circulent entre restaurants et maison mère affaiblit chacun de nos restaurants », affirme Gilles Bombard, secrétaire général du syndicat CGT McDonald’s, avec pour conséquence « pas de bénéfices, donc pas d’impôts sur les sociétés et pas de prime de participation pour les salariés ».

    Tacle à François Fillon

    Le candidat de La France insoumise a salué l’action des employés, estimant que le pays « possède (ait) une force d’indignation très puissante », dont la campagne a « besoin » mais « les affaires finissent par faire diversion », dans une allusion aux enquêtes visant le candidat des Républicains, François Fillon.Interrogé au sujet des célébrations du 60e anniversaire du traité de Rome, Jean-Luc Mélenchon a plaidé pour « l’harmonisation fiscale et sociale » de l’Europe. « L’Europe de demain ne sera pas celle d’aujourd’hui. À l’époque, Pierre Mendès France n’avait pas signé le traité de Rome […] l’Europe du futur doit impérativement mettre en place l’harmonisation sociale et fiscale », a-t-il conclu.

    source: ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • La grève à Bibus s'étend désormais aux week-ends.

    Jusqu’ici, le préavis de grève des agents de Keolis, qui court jusqu’au 14 juin, concernait les jours de semaine. Désormais, à partir de ce samedi 25 mars, les débrayages auront aussi lieu le week-end.

    Le conflit entre la CFDT et la direction de Keolis dure depuis la mi-décembre. Depuis quelques semaines, il avait pris la forme de débrayages de 59 minutes, du lundi au vendredi.

    Mais désormais, certains chauffeurs du réseau tram et bus ont indiqué vouloir aussi faire grève le week-end. "Environ une quarantaine", selon la CFDT.

    85 % des services assurés selon Keolis

    Le réseau sera donc à nouveau perturbé dans les prochains jours. Keolis informe que les départs non assurés par ligne sont disponibles sur bibus.fr à titre indicatif (des modifications de dernière minute peuvent intervenir).

    Environ 85 % des services seront assurés.

    source:ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Quimperlé-Hôpital. La fusion en marche : quel pouvoir pour les usagers ?  (LT 25/03/2017)Peu d'usagers s'étaient mobilisés hier à l'appel de la CFDT pour venir protester contre la fusion.

     
    Une poignée d'usagers seulement avait rejoint, hier après-midi, la « mobilisation » appelée à venir contester une nouvelle fois le projet de fusion des hôpitaux de Quimperlé et Lorient. Le conseil de surveillance s'est déroulé sereinement, et a entériné la fusion. L'argumentaire n'a pas changé pour la direction de l'hôpital, appuyée par le président du conseil de surveillance, Michaël Quernez : « La fusion apparaît comme un GHT (*) " puissance plus ", véritable reflet de l'état naturel des coopérations médicales et autres entreprises de longue date, témoignage d'une dynamique de solidarité institutionnelle décidée en toute transparence et confiance par les responsables de chacun des quatre établissements ».
     
    Le groupement voté
     
    En toute logique, le conseil a donc voté, hier, la poursuite du projet et validé la convention de Groupement hospitalier de Bretagne Sud (7 pour, 2 contre, une abstention). C'était la dernière étape avant la fusion effective au 1e r janvier 2018. Il est vrai que pour contrarier les instances, à la différence de mardi, la mobilisation avait fait flop. Une dizaine de personnes étaient présentes hier à La Villeneuve pour faire entendre une opposition au projet. Vers un comité d'usagers ? « C'est une catastrophe, cela se fait partout dans l'opacité », affirmait Hélène Derrien, membre de la coordination nationale de défense des hôpitaux de proximité, présente avec la poignée d'usagers devant les portes de La Villeneuve. Présent aussi, Marcel Le Dain, administrateur honoraire de l'hôpital, qui pointait les défauts majeurs du dispositif à ses yeux. « Les usagers n'ont pas pris la mesure de ce qui se passe là. Tout a été préparé dans la clandestinité la plus totale. On ne veut plus discuter. Le problème de la fusion et du groupement qui se pose aux usagers et aux organisations syndicales, c'est que l'on se retrouve pieds et poings liés. Précédemment, les négociations se faisaient entre les hôpitaux. Tandis que là, il a été glissé dans l'ordonnance que lors de la mise en place des conventions, c'est le directeur de l'établissement le plus important qui a le pouvoir. Dans le contexte actuel de difficultés financières, c'est le directeur de Lorient qui dira ce que l'on peut mettre en place ou pas ». Il constate aussi : « La fusion, on n'y échappera pas. On y est déjà. Il faut mettre en place une association d'usagers qui pourrait peser sur les choix qui pourraient s'opérer ici. Alors que personne ne fait rien. Les syndicats vont se heurter la tête contre les murs. La fusion est actée, mais tout reste à faire. Le projet médical de territoire et le projet d'organisation de cette fusion sont à constituer ». Le comité évoqué « regrouperait des usagers, des personnels, des médecins, des élus », « et n'aurait pas d'étiquette syndicale », soulignaient les usagers présents. « Il faut le mettre en place ». « Une des ordonnances parues en août explicite que, dans la nouvelle organisation, doit être mise en oeuvre la place des usagers, reprenait Marcel Le Dain. Et ici, il n'y a rien du tout. Ils font comme si de rien n'était ! ». Des comités d'usagers existent à Douarnenez et Landerneau par exemple.
     
    « Le temps syndical »
     
    La CGT est intervenue, lors du conseil, à propos a du protocole concernant le « temps syndical » pour dénoncer « un recours au chantage sur les droits syndicaux, inacceptable dans le cadre de la négociation ». Le syndicat a demandé au maire et aux administrateurs de « faire respecter les engagements pris par le directeur du CHBS ». (*) Groupement hospitalier de territoire
     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Douarnenez. 85 salariés d’Éolane ont débrayé une heure, vendredi (OF.fr-25/03/2017)Les salariés étaient plus nombreux ce vendredi à débrayer pour une augmentation de salaires

    À Lannugat, la moitié des 170 salariés de l’entreprise Éolane a débrayé pendant une heure, vendredi 24 mars, dans le cadre des négociations annuelle de salaires (NAO).

    Spécialisée dans les réseaux de télécommunication, l’entreprise Éolane de Douarnenez conçoit, fabrique et teste des câbles, cartes électroniques, assemble des modules et terminaux.

    Elle est leader des services industriels en électronique et solutions connectées, indique la société sur son site internet.

    Négociations annuelles des salaires

    Cent soixante-dix salariés y travaillent, dont une vingtaine d’intérimaires.

    Dans le cadre des négociations annuelles des salaires (NAO), il y a quinze jours, le syndicat CGT majoritaire a revendiqué une augmentation de salaire de 3 % avec un plancher de 60 €. Et réclamé une prime d’intéressement de 1 000 €, pour chaque salarié, au titre de l'année 2016.

    Des revendications « en rapport avec les résultats de l’entreprise, 2,2 millions d’euros en 2016, estime Marc Le Meil, délégué syndicat CGT. Les salariés réclament leur part, d’autant plus qu’ils ont fait beaucoup d’efforts en travaillant de nuit et en effectuant des heures supplémentaires. »

    Las. Après deux réunions de concertation, « la direction campe toujours sur ses positions et propose 0,75 % avec un plancher de 20 € », déplore la CGT. Une assemblée générale des salariés a donc confirmé le maintien des revendications.

    « On a l’impression que la direction cherche à faire traîner le sujet », regrette le syndicat. Une prochaine réunion aura lieu mardi matin pour décider de la poursuite de l’action.

    source: ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Douarnenez. Débrayage chez Eolane pour une revalorisation salariale  (LT-24/03/2017)

    85 salariés du site Eolane de Douarnenez, qui fabrique des cartes électroniques et des équipements de communication, ont débrayé une heure ce vendredi après-midi. Ils étaient déjà 75 vendredi dernier. Alors que les négociations annuelles obligatoires (NAO) sont engagées, le personnel mobilisé réclame une hausse de 3% des salaires, avec un plancher de 60 €, et une prime d'intéressement de 1.000 €. La direction propose de son côté une augmentation de 0,75%, avec un plancher de 20 €, et n'évoque pas de prime d'intéressement. "Nos demandes sont légitimes, nous sortons d'une année 2016 sans aucune progression de salaire, alors que l'entreprise tourne bien, avec 2,2 millions d'euros de résultats l'an passé", souligne Marc Le Meil, délégué syndical CGT.

    source: letelegramme.fr
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Quimper Quinquis. Le Carepa indésirable aux Soirées de l'environnement de QBO  (LT 24/03/2017)Les Soirées de l'environnement sont organisées chaque année, en juin, par Quimper Bretagne Occidentale (QBO), collectivités et associations étant invitées à proposer des randonnées de découverte du patrimoine et du territoire. Le Carepa, association de défense du Quinquis, avait donc dit son souhait d'y participer lors d'une réunion de préparation, le 28 février dernier. « Dans la perspective de la prochaine réunion prévue le 28 mars, nous avons organisé une reconnaissance des lieux pour mettre en place une balade découverte du Quinquis, prévue pour le mardi 27 juin, afin de préparer le dossier technique demandé par QBO, note le Carepa. Mercredi, un courriel nous informe que notre proposition n'a pas été retenue par les élus. Cette décision est d'autant plus étrange que nous n'avions pas encore soumis notre dossier avec la fiche projet exposant son parcours, son intérêt environnemental, sa dimension pédagogique, etc ». Dénonçant une « inélégante mise à l'écart », le Carepa indique qu'il va faire appel à Corinne Nicolas, adjointe du quartier. À la mairie, on confirme que la proposition du Carepa a été retoquée, car l'association « est en opposition constante à toute initiative de la ville ».
     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Groupe SNEF. Mouvement de grève à partir de lundi  (LT 25/03/2017)Les salariés du groupe SNEF de Quimper, Brest et Lorient sont appelés à un mouvement de grève à partir de lundi à l'appel de la CGT. Le syndicat revendique une augmentation des salaires de 4 % avec un minimum de 100 € par personne, évoquant des « négociations annuelles obligatoires désastreuses. La direction ne souhaite pas rouvrir le dialogue social ». La grève est annoncée dès 8 h lundi devant les agences et les chantiers.
     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Jean-Luc Mélenchon candidat de la France insoumise à la présidentielle 2017 sera à Rennes, le dimanche 26 mars.Jean-Luc Mélenchon candidat de la France insoumise à la présidentielle 2017 sera à Rennes, le dimanche 26 mars.

    Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France Insoumise, animera une réunion publique à Rennes, le dimanche 26 mars, à 15 h, au Liberté.

    La campagne de Jean-Luc Mélenchon fera étape à Rennes, le dimanche 26 mars, dans la salle du Liberté, esplanade Charles-de-Gaulle.

    Annoncée mercredi sur son site de campagne, l’évèmenent a ensuite été relayé par l’antenne rennaise de la France Insoumise sur les réseaux sociaux.

    Le candidat à l'élection présidentielle se rend en Bretagne à l’occasion d’une réunion publique de son mouvement.

    Un meeting à Rennes en 2013

    En mars 2016, Jean-Luc Mélenchon avait rendu visite à un agriculteur de Montreuil-le-Gast, au nord de Rennes.

    Son dernier meeting à Rennes remonte au 5 juin 2013, où 2 000 sympathisants s’étaient réunis à la Halle Martenot.

    source: ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Débat TF1 : Mélenchon le plus convaincant défend les travailleurs face aux candidats de l’exploitation et de la haine ! (IC.fr-22/03/2017)

    Il est toujours difficile d’analyser objectivement un débat pour la simple et bonne raison que nul n’est objectif. Nous analysons depuis notre grille de lecture, nos convictions, notre situation sociale, nos intérêts de classe… parions que le patron cimentier de Lafarge n’a pas apprécié autant que nous sa mise en cause par Jean-Luc Mélenchon du fait de ses « affaires »avec l’Organisation État Islamique… Ou que Gattaz s’est sans aucun doute beaucoup plus enthousiasmé pour les propositions thatchériennes de F. que les travailleurs des services publics, les privés d’emploi ou les malades non fortunés…

    Laissons donc l’illusion de l’objectivité et tentons d’analyser les positionnements des cinq candidats invités par la chaîne de F. Bouygues. Non sans avoir éliminé du débat les « petits  » candidats ce qui est un déni démocratique.

    Fillon : faire les poches des travailleurs

    Pour résumer nos impressions nous dirons que Fillon, dans son beau costume à 7000 euros, fut égal à lui même : il représente parfaitement cette droite dure, revancharde, arrogante, ultralibérale, xénophobe, versaillaise, au sens historique du terme, réactionnaire et violemment anti-populaire. Choix délibéré de sa part puisque ses indélicatesses costumières et autres, l’obligent à jouer son va-tout en tentant de fédérer la droite patronale, cléricale, antisyndicale en décalant son discours vers le tout-sécuritaire modèle Sarkozy.

    : berner et fracturer le peuple, distiller la haine

    Mais il y a aussi Mme Le Pen, ce qui complique un peu ses affaires. Car sur le plan de la xénophobie, du racisme, de la haine du syndicalisme, elle reste la championne toutes catégories. Mais M. Le Pen sait aussi manier la démagogie comme personne en adoptant des mots de la gauche, faisant mine de reprendre des propositions de la gauche pour tromper son électorat populaire. Sans toutefois jamais sortir de l’ambiguïté: pas une fois, entre une description juste du carcan européen et une charge contre l’ultra-libéralisme, Le Pen n’est allé jusqu’au Frexit. Sinon en faisant miroiter un référendum sur l’UE dont on peut facilement imaginer qu’il n’aura pas lieu en écoutant Bernard Monot  « le stratège économique du FN » déclarer : » Nous sommes très interrogés sur l’euro. Nous rappelons que nous réclamons la tenue d’un sommet européen pour obtenir un statut dérogatoire à la France. Pas question de claquer la porte comme le fait Theresa May avec le Brexit. Nous sommes très attentifs à la stabilité monétaire et financière.  Les banquiers arrivent avec une vision caricaturale et repartent très étonnés.  Nous voulons négocier,  pas spolier. Je suis un homme de marchés « (Le Monde mardi 21 mars 2017).   En fait elle ménage ainsi un espace de négociation avec la droite (ou une partie d’entre elle) : on s’allie pour « remettre la France en ordre », on matraque ensemble les cocos, les quartiers ghettoïsés et la CGT, et je laisse tomber mon discours euro-critique.

    Bref rien de bon à attendre de ce côté pour un travailleur sinon sa mise « en ordre » c’est-à-dire la schlague contre lui et au service des patrons.

    : la voix de la finance

    Emmanuel Macron a laissé paraître la difficulté qu’ont les personnes qui  se prétendent « de gauche et de droite » c’est-à-dire de droite. Démolir toutes les conquêtes sociales en prétendant les défendre, s’aligner sur le MEDEF en prétendant moderniser, se prétendre dépollueur avec toujours moins de trains et toujours plus de bus, se dire favorable au travail en démolissant les droits des travailleurs avec la Loi El Khomri-Macron, bref « Je suis oiseau voyez mes ailes, je suis souris, vivent les rats » : c’est la chauve-souris de Jean de La Fontaine. En fait Macron est bien le candidat de la fraction la plus antinationale, atlantique et germano-formatée du grand capital dont il se partage les soutiens sonnants et trébuchants avec F. Fillon. De ce côté le pire est assuré, c’est-à-dire l’euro-dissolution accélérée de la nation.

    : le PS parti de la guerre européenne

    Broyé par le poids de ses contradictions, par son arrimage maintenu à Hollande et par la nature de classe de son parti, un des partis des « forces de l’argent » qu’il dit dénoncer, Benoît Hamon fut inodore, incolore et sans saveur. Finalement B. Hamon ne retrouva un peu de verve que pour défendre le bilan guerrier de Hollande, la politique aventuriste du provocateur atlantiste Fabius et pour prôner un nouvelle CED c’est-à-dire une défense européenne qui permettrait à l’Allemagne de devenir co-détentrice de notre force de dissuasion nucléaire. Et bien entendu après cette ode au social-impérialisme, Hamon, aligné sur les Folamour de l’OTAN, lance un appel à augmenter les dépenses militaires à deux pour cents du PIB ce qui signifie un tsunami austéritaire. L’argent pour les canons c’est de l’argent en moins pour le beurre, pour la Santé, l’École, les salaires, les retraites, les investissements d’avenir et de paix. Le modèle grec a décidément des émules non seulement chez Macron et Fillon mais aussi chez Hamon et Le Pen qui, elle, souhaite même trois pour cents de dépenses militaires….

    Mélenchon : défendre la paix, la  souveraineté populaire, les travailleurs

    Jean-Luc Mélenchon, disons le tout de suite, a porté une voix de gauche, républicaine, patriotique et pacifique. Jean-Luc Mélenchon pour ceux qui ne s’en seraient pas aperçu, n’est pas communiste. Un candidat communiste authentique, nous ne parlons pas des bureaucrates sournois et arrimés au PS tels qu’ A.Chassaigne et autre P. Laurent, se serait exprimé d’emblée pour les quatre sorties : de l ‘euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme.

    Mais en l’absence d’un tel candidat, que le PCF est tout à fait hors d’état de présenter, lui qui n’est même pas capable de dire comme Mélenchon : « l’UE, on la change ou on la quitte », et à moins de se désintéresser de l’avenir de nos enfants et de notre patrie, comment ne pas soutenir fût-ce de façon critique, constructive et déterminée, comme le fait le PRCF, ce candidat qui opte clairement pour le monde du travail, qui ouvre au moins le débat sur le Frexit progressiste et qui se place avec courage dans le camp anti-impérialiste de la paix. En refusant la défense européenne, en se prononçant pour la sortie de l’OTAN.

    Oui, après ce débat comme avant, résolument, les yeux ouverts sur le réel, sans illusions mais avec la conscience des priorités sociales et du combat pour la paix, l’urgence est à la mobilisation pour le FREXIT populaire et antifasciste, pour que vive notre France « la belle, la rebelle ».

    Par Antoine Manessis ( PRCF) 21 mars 2017


    Mélenchon, grand vainqueur du débat selon les téléspectateurs

    Près de 10 millions de téléspectateurs ont suivi le débat sur . Dans le même temps, sur internet (via son site internet et facebook) la chaîne a ouvert un vote concernant plusieurs questions. La candidature Mélenchon et le programme dont il est le porte-parole emportant tous les suffrages : candidat le plus convaincant, VIe République, stature de chef d’État, temps de travail, immigration.

    Un choix largement confirmé par exemple par le vote des internautes de RTL : Au terme du débat, le candidat de la France Insoumise avait séduit 43% des 73459 personnes qui ont voté à notre sondage, très loin devant Emmanuel Macron (19%) et François Fillon (19%), Benoît Hamon (6%) et Marine Le Pen (14%).

    capture d’écran des votes réalisés par TF1 tout au long du débat.

    Débat TF1 : Mélenchon le plus convaincant, Le Pen impressionnante Débat TF1 : Mélenchon le plus convaincant, Le Pen impressionnante Débat TF1 : Mélenchon le plus convaincant, Le Pen impressionnante Débat TF1 : Mélenchon le plus convaincant, Le Pen impressionnante Débat TF1 : Mélenchon le plus convaincant, Le Pen impressionnante

     

    source: initiative-communiste.fr

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Aux côtés de Françoise Clausse (au micro), une partie des membres du bureau de l’association : David Tallandier, Micheline Champot et Anne-Marie Le Velly.Aux côtés de Françoise Clausse (au micro), une partie des membres du bureau de l’association : David Tallandier, Micheline Champot et Anne-Marie Le Velly.

    par Béatrice GRIESINGER.

    Réuni en assemblée générale mercredi soir, le collectif centré sur l’accueil des personnes déboutées du droit d’asile, aimerait trouver de nouvelles possibilités pour les loger et les aider sur le pays de Quimperlé.

    « Cent pour un toit est un collectif qui compte un an et demi d’existence et 250 adhérents ou donateurs », indique d’emblée Françoise Clausse, membre du collège qui chapeaute l’association qui tenait mercredi soir son assemblée générale à l’espace Benoîte-Groult.

    À ses côtés, Annie Menvielle, Micheline Champot, Anne-Marie Le Velly, Fanny Chauffin, Céline Le Carduner, David Tallandier et Marie-Madeleine Le Bihan.

    Le collectif est né d’une indignation : une famille, présente dans le territoire du pays de Quimperlé depuis plusieurs années et dont les enfants étaient scolarisés, s’est retrouvée sans solution d’hébergement. C’était il y a un an et demi. Depuis la situation s’est répétée.

    Des logements

    Aujourd’hui, à Arzano, Moëlan-sur-Mer, Riec-sur-Bélon, Bannalec et Quimperlé, l’association héberge huit familles. Pour ces familles, sauf pour l’une d’elles, l’association ne débourse aucun loyer et paie seulement les fluides : eau, électricité, gaz. Les mairies ont mis disposition des logements vides.

    Bientôt, deux nouvelles familles sont attendues et seront, dans un premier temps, hébergées en gîte. Cent pour un toit reçoit beaucoup d’aide des particuliers et artisans pour rénover les logements. Ce fut le cas à Arzano et Moëlan-sur-Mer par exemple.

    Récente réforme du droit des réfugiés et élections inquiètent le collectif. « Nous allons devoir interpeller deux fois plus que l’an passé. Nous avons besoin de monde, de logements. Nous souhaiterions que d’autres communes se joignent et proposent des logements », poursuit Françoise Clausse. Statuts et charte qui encadrent l’association sont basés sur le principe de « l’accueil inconditionnel », comme le précisent au public Micheline Champot et Annie Menvielle.

    Le fonctionnement du collectif est simple. Il repose sur un mode de financement participatif : cent personnes qui donnent 5 € par mois, assurent le paiement d’un loyer. Les familles aidées par Cent pour un toit participent à la vie culturelle et quotidienne du territoire de Quimperlé.

    Référents locaux

    L’association s’appuie sur des référents locaux qui interviennent auprès des familles. Son action va aujourd’hui au-delà du simple accès au logement et de l’aide à la régularisation. Elle se développe autour du soutien scolaire, à l’accompagnement à la recherche d’emploi ou d’autres négociations.

    Des partenariats et liens ont été créés avec d’autres associations comme les Resto du Cœur, les Secours populaire ou catholique, l’Abri Côtier… Sur le terrain, elle a noué des relations avec Coallia, l’association gestionnaire du Cada, Centre d’accueil de demandeurs d’asile dont le siège est à Brest et qui dispose de logements à Quimperlé.

    À fin décembre 2016, Cent pour un toit a accueilli, à leur sortie du Cada, 69 personnes dont 25 enfants. Des personnes originaires d’Albanie, du Kosovo, du Caucase, d’Ukraine, d’Irak, d’Iran, d’Afghanistan, du Congo-Brazzaville, du Sénégal et d’Angola. « En 2017, elles viendront aussi du Nigeria », explique le collectif. Depuis le démantèlement de Calais, ce sont aussi des hommes seuls qui arrivent.

    Cent pour un toit recherche encore des candidats pour son collège, des référents familles, des logements, des financements, un local de stockage, « pour continuer à construire des ponts et tendre la main » concluent les bénévoles.

    source: ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    1 commentaire