• Ce 1er mai revêt peut être encore plus cette année un caractère revendicatif, marqué par un résultat au premier tour de ces élections présidentielles où se retrouve deux candidats porteurs de programmes politiques et sociétaux que nous rejetons car nous les  avons combattu et nous les combattrons encore.

    Nous n’appelons pas  à construire un front républicain, nous appelons toutes les citoyennes et tous les citoyens,  les organisations syndicales  de salariés et étudiantes, à venir porter leurs revendications syndicales pourvu qu’elles soient compatibles avec les nôtres.

     

    Le 1er mai doit être et rester un jour de manifestation pour tous les travailleurs, actifs, privés d’emploi et retraités pour porter nos revendications syndicales.

    Nous refusons d’avoir le choix entre le pire et le moins pire. Nous voulons le meilleur !

    La CGT appelle à un rassemblement à 10h 30 place Nevers sur nos revendications syndicales.

     

    Nos  mots d’ordre seront

     

    L’abrogation de la loi travail

    La Baisse du temps de travail (pour les 32 h)

    La défense de l’emploi

    L’augmentation du pouvoir d’achat (hausse des salaires dans le privé comme dans le public)

    La défense de tous les services publics

    La défense de la Sécurité Sociale

    La défense des retraites par répartitions.

    L’amnistie de tous les militants condamnés et l’arrêt des poursuites en cours.

    La paix et la fraternité entre les peuples, le refus du racisme, de la xénophobie et du sexisme.

     A toutes et celles et tous ceux qui le souhaitent  rendez-vous ce lundi 1er mai 10 h 30 place Nevers.

     

    Salutations syndicales

    Le SG UD CGT 08

    Pascal LATTUADA

     

    source: udcgt08.fr

     

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  • Législatives : le maire PCF de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) écrit au secrétaire national de son parti 27/04/2017)

    Lettre ouverte à Pierre Laurent

    La Courneuve, le 27 avril 2017

    Cher Pierre,

    Les communistes sont face à un choix stratégique majeur :

    -Soit se mettre résolument au service de la dynamique populaire qui est née grâce à l’espoir qui se redessine dans notre peuple du fait de la formidable campagne que nous venons de vivre avec la France Insoumise.

    -Soit chercher à préserver des positions, une légitimité d’appareil, dans des postures de calculs à mille lieux des gens.

    Pour moi, le choix est clair, c’est la première alternative qui s’impose.

    Je ne me suis pas, en effet, reconnu dans les atermoiements de mon parti ces dernières années et particulièrement ces derniers mois, plus soucieux de son existence que d’être au cœur du mouvement populaire.

    J’ai le terrible sentiment qu’une fois de plus, guidés par des crispations d’appareil, nous sommes en train de passer à côté de l’histoire.

    Une fois de plus, car la liste des occasions manquées est longue dans notre histoire. Par exemple :

    Il y a eu 1956 où nous avons préféré cacher aux communistes et aux peuples le rapport Khrouchtchev pensant ainsi préserver notre aura, nous rendant à notre corps défendant complices des crimes et déviations du régime de l’URSS

    - Ce fut le cas aussi au milieu des années 60 et 70 où ne voyant pas l’enthousiasmant mouvement d’émancipation populaire se dessiner avec une jeunesse en quête d’une nouvelle société, d’un monde nouveau, où ignorant la naissance de mouvements d’émancipation des femmes, nous nous sommes retrouvés à la remorque des luttes et des exigences nouvelles qui émergeaient au sein du peuple

    - Ce fut le cas au début des années 80 face aux mouvements des jeunes des cités populaires, filles et fils d’immigrés, quand nous les avons regardés se révolter sans vraiment en être alors que dans ces mêmes cités populaires nous avions une cellule communiste par cage d’escalier

    - Et que dire de l’après 2012 et de nos tergiversations avec le Front de Gauche

    Que l’on ne se méprenne pas, il ne s’agit pas ici d’un réquisitoire contre le PCF, mon parti, d’autant que dans le même temps nous avons su être là dans les luttes sociales, au cœur des solidarités internationales, souvent seuls à garder l’idée vivante de la nécessaire transformation sociale.

    Mais à l’évidence, nos pratiques nous ont conduits à passer à côté des mutations, des évolutions qui se dessinaient dans notre société et des exigences qui naissaient au cœur des populations. Et de fait, nous n’avons pas contribué à ce que ces possibles prennent l’essor suffisant pour devenir majoritaires et transforment la société.

    J’ai été moi-même acteur de ces politiques mais nous pouvons évoluer comme quand, par exemple, Marie-George Buffet a proposé cette belle dynamique du Front de Gauche et du non au référendum sur le traité constitutionnel européen.

    Alors aujourd’hui, allons-nous laisser dans la nature ces 7 millions d’électrices et d’électeurs qui se sont déplacé-e-s par ce qu’elles-ils se sont senti-e-s à l’unisson d’un projet de société incarné par « l’avenir en commun » ?

    Allons-nous continuer à dire que nous soutenons Jean-Luc Mélenchon mais que les communistes font leur propre campagne, alors qu’au cœur des bureaux de vote dimanche nous étions rassemblés pour représenter la France Insoumise ?

    Allons-nous pour les élections législatives qui arrivent être dans des exigences déplacées, parce que partisanes, et ainsi nourrir de nouvelles divisions, incompréhensions et paralysies ?

    Personnellement, je dis stop. J’en ai assez de ces gâchis.

    Soyons capables enfin de nous dégager des intérêts de chapelle respectifs et acceptons pour une fois de partir, et d’être d’abord et surtout au service, mais réellement, de ces 7 millions de citoyennes et citoyens qui ont repris confiance en leur force. La force du peuple.

    Soyons capables d’admettre, et ce 1er tour avec la campagne que nous venons de mener nous l’a dit avec force, que l’histoire de l’union de la gauche qui nous a bercé depuis la fin des années 60 est terminée. Une nouvelle réalité politique est en train de s’écrire. Le temps des petits calculs, des billards à trois bandes pour soit-disant préserver des positions est révolu et c’est tant mieux. D’autant que le résultat de ces pratiques n’a été qu’un continuel affaiblissement. De nouvelles exigences émergent, alors soyons capables d’être ouverts à ce mouvement, inventons, faisons vraiment du neuf.

    Ainsi, pour aborder les prochaines élections législatives, il est essentiel d’ouvrir la discussion entre la France Insoumise, le Parti de Gauche, le PCF, Ensemble… avec un seul objectif : « fortifier le mouvement qui vient de s’exprimer ce 23 avril 2017 ». Nous en aurons bien besoin car ce qui sortira de ce 2ème tour des présidentielles tournera le dos, une fois encore, aux attentes populaires.

    Pour cela, pourquoi ne partirions-nous pas de cette idée simple, à partir de « l’article 11 de l’alinéa 3 de la constitution actuelle » qui dit, qu’avec 185 Députés et 4,5 millions de pétitions, on peut imposer que soit organisé un référendum pour la convocation d’une Assemblée constituante et ainsi donner un prolongement immédiat et concret à notre campagne des présidentielles ?

    Voilà une belle ambition.

    Naturellement, ces Députés devraient représenter de manière équilibrée les forces en présence y compris en ouvrant des investitures à celles et ceux qui ne sont dans aucun parti.

    Mais de grâce, ne recommençons pas à dicter les conditions comme tu le fais encore, certes poliment, à l’occasion de ta dernière conférence de presse.

    Il est temps enfin de reprendre confiance en notre peuple, en notre force. Soyons ambitieux, créatifs, soyons capables de porter le bonheur.

    Bien fraternellement.

    Gilles POUX

    source: communcommune.com

     

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  • Hôpitaux du Nord-Finistère-L'inquiétude de la CGT et Sud (LT 29/04/2017)Hier, les représentants CGT et Sud des hôpitaux de Carhaix, Brest, Morlaix et Landerneau ont fait part de leurs craintes pour l'avenir.

    « On ne laissera pas faire tout et n'importe quoi ! » C'est le message que souhaitent faire passer les représentants CGT et Sud des hôpitaux du Nord-Finistère. Réunis à Carhaix hier matin, ils ont fait un nouveau point sur la mise en place des groupements hospitaliers de territoire (GHT). Dans un contexte qu'ils disent déjà miné par une « souffrance du personnel », « un management féroce » et une « qualité de soins qui se dégrade faute de moyens », les deux syndicats veulent alerter sur les « dangers » de la territorialisation de la santé. « Elle induit la mise en place de filières de soins avec le risque que certaines filières ne soient plus présentes localement. On veut nous faire croire que cela va mener à une mutualisation alors qu'on se dirige vers des fusions avec un impact sur l'offre de soins, les conditions de travail et l'emploi », expliquent-ils.

    Craintes pour la maternité

    Ils prennent l'exemple de la blanchisserie de Landerneau qui va être supprimée. « Elle comptait onze salariés. L'activité est transférée à Brest qui ne récupère que trois personnes en plus ». Les syndicalistes redoutent des décisions similaires pour les laboratoires, les pharmacies et les cuisines. Et même pour les services de soins. « Dans le GHT Sud-Finistère, il y a une seule maternité. Ici, on en a quatre (Brest, Morlaix, Landerneau et Carhaix). On nous a clairement dit qu'il n'y en aura plus que deux. Carhaix et Landerneau sont menacées », expliquent-ils tout en dénonçant le fait que ce type de décisions se fasse « sans concertation ». Pour eux, il est « temps que les élus et la population réagissent ». « On ne sait pas jusqu'où ça peut aller. Bientôt, il faudra faire 45 minutes pour bénéficier de soins ». La CGT et Sud précisent qu'ils ont opté pour une position différente de la CFDT. « Nous, on refuse d'accompagner les dégâts que va entraîner la mise en place du GHT. Nous refusons les suppressions de postes, nous voulons une offre de soins de proximité et de bonnes conditions de travail pour le personnel ».

    source: letelegramme.fr

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    Dans un bureau de vote de Malakoff, Jean-Luc Mélanchon a obtenu 43 % des voix, très loin devant Macron et Le Pen.Dans un bureau de vote de Malakoff, Jean-Luc Mélanchon a obtenu 43 % des voix, très loin devant Macron et Le Pen. 

    Mélenchon boulotte des voix, pas Le Pen. Dans les quartiers populaires de Nantes, ils sont très nombreux à avoir donné leur voix au candidat de la France insoumise, même si l'abstention y reste puissante.

    Reportage

    « J'ai 29 ans, je n'ai jamais voté, la politique ne m'intéressait pas. Je ne voyais personne qui me représentait. » Pour Cyril Ory, habitant de la Boissière, à Nantes les choses ont changé quand il a rencontré, au pied des tours de son quartier, des militants de la France insoumise. En quelques semaines, ce jeune boucher intérimaire est devenu un militant chevronné, a créé un groupe près de chez lui, pour mener sans répit campagne.

    À plus de 50 ans, Brigitte Bellard, employée de vie scolaire, s'est aussi éveillée à la politique : « Avant je ne comprenais pas les discours. J'ai écouté Mélenchon et j'ai tout compris ».

    Cyril, Brigitte, Michèle, Johann, Michaël et les autres rencontrés ce soir-là, tous habitants de Nantes nord, bouillonnent d'énergie même après ces longues journées passées à discuter, s'organiser, tracter, toquer aux portes. Un terrain déserté par d'autres.

    Un vide rempli

    Siegfried Chapotin, transfuge du Parti communiste, 46 ans, a pris la casquette du formateur. Rompu au militantisme, il a outillé ces apprentis. « Les quartiers populaires sont bien souvent méprisés par les politiques, constate-t-il. J'ai été étonné par l'accueil. Les gens attendent une force politique populaire. Si Mélenchon a eu un tel succès, c'est aussi parce qu'il y avait un vide ».

    Dans des bureaux de Malakoff, Bellevue, les Dervallières, Bout-des-Landes... Mélenchon caracole en tête. Même si en 2012 il n'avait pas à rougir de ses résultats, le candidat a nettement progressé à l'ombre de ces tours HLM.

    Lors d'une rencontre avec des Mélenchonistes dans une boulangerie solidaire des quartiers Nord. Lors d'une rencontre avec des Mélenchonistes dans une boulangerie solidaire des quartiers Nord.

     

    « Les gens ont été globalement contents de nous voir. Ils n'avaient vu personne d'autres et ne savaient pas trop pour qui ils allaient voter. Certains nous ont rejoints parce qu'ils ont adhéré au programme, s'enthousiasme Michaël Pousse, aide-soignant, homme de gauche depuis toujours, grand déçu du socialisme. On parle comme eux, on pense comme eux, on est leurs voisins. On a eu, dans les halls d'immeuble, des discussions de haut niveau ».

    41 % d'abstention

    Johann, étudiant de 22 ans, pense aussi que cette campagne de proximité a encouragé des abstentionnistes à aller voter. Cela reste difficile à calculer.

    Dans les quartiers, globalement, ils sont deux fois plus nombreux que dans le centre-ville à avoir boudé l'isoloir. Dans un bureau de Bellevue, 41 % des électeurs se sont tus. « Il y a une grande misère, faut venir voir, s'emporte Hadj Taïeb qui a grandi là. Les gens sont loin de la politique et les politiques sont loin d'eux. Les habitants se taisent et souffrent en silence ».

    Contrairement à Jean-Luc Mélenchon, la cote de popularité de Marine Le Pen, en revanche, ne grimpe pas. « C'est normal, ici, la plupart des gens sont issus de l'immigration », avance Hadj Taïeb. La fondatrice de l'association Regart's, Aïcha Tarek, l'affirme : « Ici, le FN continue de faire peur. » Selon elle, les assos jouent un rôle capital. « On amène la paix sociale. »

    Une fourmilière de bénévoles comme un rempart à l'extrême droite. C'est aussi l'avis de Mouloud, à Malakoff. Ce matin-là, dans le local de l'association des Maghrébins seniors nantais, la télé est allumée et la voix de François Hollande, appelant à voter Emmanuel Macron, résonne. « Attention l'association est apolitique, insiste son porte-parole, qui redouble de précaution. Regardez, il n'y a aucune affiche sur nos murs. » Mais il veut bien parler à titre personnel.

    « Une ville bien gérée »

    Pour lui, aucun doute, si le FN ne capte pas les foules dans les cités, c'est hausse parce que « la ville est bien gérée. Le chômage y est plus faible qu'ailleurs et la sécurité plus forte. Et puis Nantes est une ville de gauche ».

    D'ailleurs, ici, personne n'a jamais vu un militant FN tracter. Mais les élus de Johanna Rolland, si. « Ils sont très présents », assure la directrice de Regart's. Toujours prêts à répondre au téléphone, à faire un tour aux diverses animations. Cela dit, le PS n'a pas enchanté les foules dimanche dernier. Loin de là.

    Que feront-ils, ces électeurs, au second tour ? Se taire, voter, pour qui ? Confidence d'un Mélenchoniste : « J'écrirai peut-être Jean-Luc sur un bulletin ! »

     

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  • L’Ecole polytechnique d’Oran baptisée au nom de Maurice Audin
     

    Nous reproduisons la dépêche de l'agence Algérie Presse Service qui relate le "symbole fort" que représente cet hommage au militant et martyr communiste anticolonialiste et au brillant mathématicien, Maurice Audin (1932 - 1957).

    Dépêche APS, 17 avril 2017:

    L’Ecole nationale polytechnique d’Oran (ENPO) a été baptisée, hier, au nom du martyr Maurice Audin, jeune mathématicien et militant anticolonialiste ayant épousé la cause nationale, assassiné par les parachutistes du tristement célèbre général Massu.

    La cérémonie, coïncidant avec Youm El Ilm, a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Salah Eddine Seddiki, en présence des autorités locales, de représentants de la communauté universitaire locale et du fils du défunt. Dans son intervention, le directeur de l’ENPO, Abdelbaki Benziane, a évoqué la vie de ce militant anticolonialiste, enseignant de mathématiques, arrêté, sauvagement torturé puis assassiné en juin 1957, durant la Bataille d’Alger. Le même responsable a expliqué que la baptisation de l’ENPO au nom de Maurice Audin n’est pas un choix fortuit, car, a-t-il rappelé, depuis sa création en 1970, l’ex-Ensep, puis Enset, devenue à partir de 2012 ENPO a été investie de la mission de prendre en charge des formations de sciences et techniques, avec une prédominance pour les mathématiques.
    Le fils de Maurice Audin, Pierre, a qualifié, dans une déclaration à l’APS, cet événement de symbole fort, appelant les responsables de l’ENPO à relever le défi d’une formation de pointe et de qualité. La cérémonie a été marquée par l’inauguration d’une stèle dédiée à Maurice Audin et érigée dans l’enceinte de l’école.

    source: solidarite-internationale-pcf

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  • 2nd tour de l'élection présidentielle , le point de vue de Quentin Marchand * :  « Tous les deux défendent la classe dominante » (OF 29/04/2017) 

    Quentin Marchand *

    Quelle a été votre réaction à l’annonce des qualifiés pour le second tour ?

    Le second tour de cette élection est un choc des extrêmes. D’un côté, on a Marine Le Pen, l’extrême droite, qui prône la préférence nationale et la discrimination. De l’autre, on a Emmanuel Macron, le libéralisme extrême. Un candidat dont on retrouve l’influence dans le CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi)et la loi Travail, entre autres. Qui a toujours favorisé le grand patronat et la montée du chômage. Dont les recettes sont les mêmes que celles mises en oeuvre par Ronald Reagan, Margaret Thatcher… Un néolibéralisme pur et dur, facteur d’exclusion sociale.

    Macron et Le Pen se valent donc, selon vous ?

    Tous les deux défendent la classe dominante, et non pas la classe populaire. Leurs barques vont dans le même sens : la lutte, les uns contre les autres, et l’exclusion sociale. Marine Le Pen, en plus, porte l’exclusion raciale. Totalement contraire à l’humanisme, à l’internationalisme de Jean-Luc Mélenchon.

    Emmanuel Macron serait un moindre mal ?

    Il ne faut pas oublier les conséquences de l’élection présidentielle de 2002. On pensait que Jacques Chirac aurait une politique plus douce, pour avoir été élu par la gauche, en partie. Mais son quinquennat s’est soldé par un recul des droits sociaux majeurs. Avec Macron, ce sera pareil. Est-ce que son élection ne renforcerait pas le Front national pour 2022 ?

    Vous ferez quoi le 7 mai, dans ce cas ?

    Je ne voterai ni pour Marine Le Pen, ni pour Emmanuel Macron. Je ne sais pas si je m’abstiendrai ou si je voterai blanc. Malheureusement, avec les machines de vote électroniques, on ne peut plus voter nul…

    Vous soutenez donc la posture de Jean-Luc Mélenchon ?

    Oui, c’est aux citoyens de faire leur choix. Chaque électeur est assez grand pour savoir ce qu’il doit faire. Les candidats ne sont pas propriétaires des votes.

    Vous n’avez pas peur des conséquences ?

    Si bien sûr. La montée de Marine Le Pen, c’est effrayant. Mais je ne pense pas que ceux qui s’abstiendront devront être tenus pour responsables de la montée du Front national. Ce serait trop facile…

    Qui sont les responsables ?

    Le PS, l’UMP, et leurs politiques libérales.Ceux qui sont au pouvoir, et qui ont joué avec le Front national, ces dernières années.

    Pauline STEFANINI.

     

    *Quentin Marchand, tête de liste de « Colère de Brest ! L’humain d’abord » aux municipales de 2014.source : ouest-france 29/04/2017

     

     

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  • source: youtube.com

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  • Le second tour de la présidentielle offre aux électeurs une "alternative"  dangereuse et totalement piégée. (PRCF-28/04/2017)D’un côté, une candidature xénophobe porteuse d’un slogan, « la France en ordre ! », qui radicalise la logique de fascisation qu’ont mise en place les gouvernements maastrichtiens successifs à coups de lois liberticides et d’Etat policier. Les ouvriers, les démocrates, et encore moins les patriotes républicains qui ont à cœur l’honneur du pays des Lumières, des Sans Culotte, du Front populaire antifasciste et du CNR ont tout à craindre de ce qui divise le monde du travail, qui vomit le syndicalisme de classe et qui conduirait inévitablement à la guerre civile intercommunautaire en France. Un parti qui, rappelons-le, fut fondé par des héritiers non repentis du Troisième Reich, de Vichy et de l’OAS.

    De l’autre côté, on a un pur produit du marketing politique, un banquier formaté par le capital financier, porté par la Bourse, par le MEDEF et ses relais de la CFDT, par Bruxelles, Merkel et l’Europe atlantique. En fait d’ « antifascisme », ce partisan déclaré du tout-anglais, du TAFTA et de l’américanisation de la vie publique, ce casseur du ferroviaire parfaitement indifférent aux questions de pollution routière, n’apportera que l’ubérisation du travail, le dépeçage des services publics, des statuts, des conventions de branche et de la protection sociale, le saccage des indemnités chômage, que la fin des retraites par répartition. Avec, en prime, le « saut fédéral » européen (que les Français ont pourtant refusé en 2005) et l’accompagnement à haut risque des agressions impérialistes tous azimuts de Trump, de la Syrie à la Corée en passant par l’Ukraine.

    Loin d’instaurer un débat « clair », comme le prétendent les deux candidats, en cela complices, entre le « patriotisme » et le « progressisme mondialiste », le second tour Le PEN/ dessine deux voies réactionnaires différentes, mais finalement convergentes, pour détruire le pays et ses acquis : non pas le « patriotisme », mais le nationalisme xénophobe, non pas l’internationalisme, mais l’euro-mondialisme de la Finance. Il s’agit des deux mâchoires d’un même étau par lequel le grand capital entend broyer le peuple entre la destruction fasciste de la République et l’arasement euro-atlantique de la nation, dans le but de bloquer l’alternative antifasciste, patriotique, populaire, écologique et internationaliste. C’est pourquoi le PRCF appelle : 

    • A opposer à Le PEN et à MACRON l’alliance progressiste du drapeau tricolore et du drapeau rouge, de la Marseillaise et de l’Internationale, de la nation républicaine et de la classe ouvrière luttant pour le . Notre projet, dont le terme est le Socialisme pour la France, est l’appel du programme du CNR « Les Jours heureux » à « mettre le monde du travail au cœur de la vie nationale ».
    • A militer pour faire baisser les voix ouvrières et républicaines égarées sur le FN en diffusant des dizaines de milliers de tracts à l’entrée des usines et dans les quartiers populaires.
    • délégitimer au maximum ce vote piégéet ses effets mortifères en pratiquant l’abstention citoyenne, en votant blanc, en glissant un bulletin rouge dans l’urne ou en réutilisant un bulletin JLM au second tour.

    Le PRCF n’en condamne qu’avec plus de colère le communiqué de , parlant au nom des communistes et des antifascistes et les appelant à voler au secours de Macron : comme si l’on pouvait combattre le poison de la fascisation xénophobe en soutenant les empoisonneurs maastrichtiens de la vie nationale !

    Le PRCF appelle les communistes, les syndicalistes de classe, les antifascistes, à se rendre en masse aux manifestations du 1er MAI, non seulement pour y combattre le FN et les contre-réformes de Hollande, de MACRON, du MEDEF et des LR, mais pour construire dès maintenant la résistance aux ordonnances prévues par MACRON et qui visent notamment, dès l’été, à aggraver au maximum la LOI TRAVAIL. Face aux jumeaux inversés du nationalisme fascisant et du supranationalisme oligarchique, que ce 1er Mai 2017 qui coïncide avec le 100ème anniversaire du processus révolutionnaire russe, aide les communistes et les travailleurs à se réapproprier au présent le mot d’ordre de Lénine et de l’Internationale communiste : « prolétaires de tous les pays, peuples opprimés du monde, unissez-vous ! ».  

    Le secrétariat politique national du PRCF, le 27/04/2017

    source: initiative-communiste.fr


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  • Solidarité tous azimuts des syndicalistes CFDT, hier matin aux portes de l'intermarché de la zone du Drévers. Solidarité tous azimuts des syndicalistes CFDT, hier matin aux portes de l'intermarché de la zone du Drévers.

    La CFDT appelait les salariés à se mobiliser en soutien d'un des leurs, muté dernièrement. Un climat de défiance envers les responsables du groupe dans un contexte particulier, puisque le nouveau directeur n'a pas encore pris ses fonctions à la suite de la mise en examen de son prédécesseur.

     Une trentaine de syndicalistes de la CFDT se sont retrouvés hier entre 11 h et 13 h devant les portes d'entrées du magasin Intermarché hyper du Drevers. Ils étaient venus de divers services : santé, commerce, administration, bâtiment, de Brest Quimper, et de la région, pour soutenir les salariés du magasin douarneniste dont l'un venait d'être muté.

    « Nous soutenons notre collègue qui, à notre sens, est victime du comportement managérial abusif et contraint à une mutation. Nous voulons alerter la direction sur ce qui se passe et qui pourrait se produire dans d'autres magasins », raconte Jérôme Calvez, délégué syndical local au sein du magasin.

    Pour Jean-Claude Perramant, le secrétaire général des services CFDT du Finistère : "C'est une belle mobilisation pour un magasin comme celui-ci. Mais à travers cette action, on veut alerter le groupement des Mousquetaires".

    Quelques avancées mais qui prennent du temps

    Petite satisfaction toutefois avec la dotation matérielle perçue la veille : des scans douchettes pour les caissières. Cet outil informatique permet à la caissière de ne plus manipuler des sacs pesants et encombrants (charbon de bois, croquettes, terreaux, engrais ou bouteilles).

    « Il aura fallu attendre sept ans et une mise en demeure de la Carsat (Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail) pour les obtenir », explique Joël Le Dantec responsable de l'Union départementale 29 de la CFDT.

    Afin d'éviter le blocage du magasin, une rotation avait été organisée par les syndicalistes CFDT majoritaires dans la grande surface magasin qui compte 85 salariés en CDI et six salariés en CDD.

    Un nouveau directeur, issu du groupement, est attendu mercredi prochain à la suite de la mise en examen de l'ancien directeur.

    source: ouest-france.fr

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  • Pierre-Yves Cadalen, 24 ans, est le candidat titulaire de la France Insoumise pour la législative dans la 2e circonscription de Brest centre.Pierre-Yves Cadalen, 24 ans, est le candidat titulaire de la France Insoumise pour la législative dans la 2e circonscription de Brest centre.

    Recueilli par Frédérique GUIZIOU.

    C’est Pierre-Yves Cadalen, 24 ans, qui l’assure. Il est le candidat titulaire de la France Insoumise pour la législative dans la 2e circonscription de Brest centre. Entretien.

    Où en est la France Insoumise à Brest ?

    Ça continue ! Après « j’appuie la candidature de Jean-Luc Mélenchon », depuis dimanche, c’est « je rejoins la France Insoumise ». Ce que viennent de faire 60 000 personnes au niveau national. À Brest, une trentaine de personnes ont rejoint les dix groupes d’appui que nous avons établis dans les quartiers.

    Quel est votre message pour le second tour de la présidentielle ?

    Pas une seule voix au Front National ! En tant qu’électeurs, on n’est plus devant un choix politique, on est devant un choix moral. Au sein de la France Insoumise, les débats sont sereins, on pose le pour et le contre, on sait que c’est un choix compliqué. Chacun votera en conscience.

    Comment voyez-vous la législative ?

    Nous défendrons le même programme qu’à la présidentielle. Avec cette même ligne : pas de cuisine électorale. Les gens en ont marre. Ce vieux système paternaliste des consignes de vote, ça ne change rien ! On a levé une force politique immense : on peut être présents dans plus de 400 circonscriptions au 2e tour de la législative. Une partie de nos électeurs sont abattus. Beaucoup, déjà, se tournent vers l’abstention. Il va falloir les remobiliser.

    Pour la présidentielle, la France Insoumise est passée devant Marine Le Pen dans de nombreux bureaux de vote, on a fait augmenter la participation, c’est une profonde satisfaction, on a fait voter des gens dégoûtés de la politique. Là, on va y aller à fond, on va aller voir les Brestois. On a réuni 150 militants de toutes les générations, de toutes les professions, de tous les milieux sociaux, c’est formidable. Ça fait de vraies expériences de vie. On va se battre comme des lions pour cette législative !

    source: ouest-france.fr

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