• Enquête Harris Interactive pour AEF

    Enquête réalisée en ligne le dimanche 11 juin 2017 en journée. Échantillon de 4 518 inscrits sur les listes électorales, issus d’un échantillon représentatif de 5 059 Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).

    Dans le cadre du premier tour des élections législatives de 2017, Harris Interactive a réalisé une enquête afin de mieux qualifier le vote des électeurs. Pour AEF, Harris Interactive a analysé le vote au regard de la proximité syndicale.

    Que retenir de cette enquête ?

    • Parmi les personnes ayant exprimé un vote au 1er tour des élections législatives, 32 % de celles qui se déclarent proches d’un syndicat indiquent avoir voté pour un candidat soutenu par La République en Marche (soit l’équivalent du score LREM auprès de l’ensemble des suffrages exprimés). Si, en toute logique, les personnes proches d’un syndicat ont davantage voté pour des formations de gauche (15% pour la France Insoumise, vs 11% en moyenne au sein de la population française ; 10% pour le PS/PRG, vs 7,9% en moyenne, 5% pour le Parti Communiste, vs 2,7% en moyenne), le mouvement d’Emmanuel Macron est de loin la première formation politique pour laquelle ces personnes ont voté.
    • Le score de La République En Marche est beaucoup plus transversal que celui des autres formations politiques. En effet, il est de 32% chez les personnes se déclarant proches d’un syndicat de salariés, 33% chez celles qui se déclarent proches d’un syndicat patronal et 32% ne déclarant aucune proximité syndicale. A l’inverse, le vote pour les partis de gauche est privilégié par les proches d’un syndicat de salariés et celui pour Les Républicains / UDI est davantage choisi par les proches d’un syndicat patronal. Ceux qui se disent détachés de toute affinité syndicale votent un peu plus que la moyenne pour Les Républicains / UDI ou le Front National.
    • Dans le détail, le vote LREM est bien plus important que la moyenne chez les personnes qui se déclarent proches de la CFDT (49%) et de la CFE-CGC (43%). Celui pour Les Républicains / UDI (18,8% parmi l’ensemble des votes exprimés) est plus important que la moyenne chez les proches de la CFE-CGC (35%) et ceux de la CFTC (28%), et celui pour le PS/PRG chez les proches de Sud-Solidaires et de la CFDT. La France Insoumise est de loin le premier parti choisi par ceux qui se disent proches de la CGT (29%) et de Sud-Solidaires (36%). A noter que le vote pour LREM arrive en 2 position chez les proches de la CGT (17%) et même en 1 position chez ceux qui se disent proches de Force Ouvrière (23%).
    • Enfin, si on compare les résultats du 1er tour des élections législatives et ceux du 1er tour de l’élection présidentielle, on note une forme de pérennité dans le choix des électeurs proches d’un syndicat, qui vaut pour l’ensemble des formations politiques[1]. Par rapport aux résultats d’une enquête similaire réalisée lors du premier tour de l’élection présidentielle, le 23 avril 2017, les candidats LREM réalisent même des scores supérieurs à celui d’Emmanuel Macron auprès de l’ensemble des personnes exprimant une proximité syndicale (+4), notamment auprès des proches de la CFE-CGC (+12), de FO (+8), de la CFTC (+7) et de la CGT (+5). Cela montre la capacité d’Emmanuel Macron à capter le vote des sympathisants des organisations syndicales, malgré le contexte de discussions autour de la nouvelle loi Travail et alors même qu’un Premier ministre et des ministres de droite ont été nommés au gouvernement.

    [1] http://harris-interactive.fr/opinion_polls/sondage-jour-du-vote-le-vote-au-premier-tour-de-lelection-presidentielle-de-2017-selon-la-proximite-syndicale/

    Le Rapport

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Cet article est reposté depuis Le blog de Roger Colombier.

    Le président de la République, son premier ministre et leur député-mathématicien Villani membres des Young Leaders en 2012 (Roger Colombier-24/06/2017)

    Mais qu'est donc cette association entre gens qui ne se fréquentaient pas soit disant jusqu'à la présidentielle de 2017? Réponse: La French American Fondation finance une formation, les « Young Leaders », réservée à une dizaine de jeunes surdiplômés chaque année. La promo 2012 comptait dans ses rangs les précédemment nommés. 

    Bon, me direz-vous des gens de droite qui fricotent entre eux, ce n'est pas nouveau sous le ciel de France. Non sans aucun doute, mais les très socialistes François Hollande et Pierre Moscovici ont aussi profité de la formation organisée par la French American Fondation. Tout comme les très droitiers Nicolas Dupont-Aignan et Laurent Wauquiez. Vous êtes surpris que bonnet blanc soit toujours égal à blanc bonnet?

     

    Macron, Philippe et Villani membres des Young Leaders en 2012

    La French American Fondation est connue pour sa formation, les « Young Leaders », réservée à une dizaine de jeunes surdiplômés chaque année. La promo 2012 comptait dans ses rangs le Président de la République, le Premier ministre et le mathématicien-député Cédric Villani. 

    Quel point commun entre Emmanuel Macron, François Hollande, Cédric Villani, Nicolas Dupont-Aignan, Pierre Moscovici, Edouard Philippe ou Laurent Wauquiez (1) ?
    Ils ont tous participé au programme américain de la French American Foundation des Young leaders.

    Cette fondation américaine née en 1976, officialisée par les présidents Valéry Giscard d’Estaing et Gérald Ford, a pour objectif « un dialogue actif » entre les deux pays. Le programme le plus connu reste celui des Young Leaders (les jeunes dirigeants) ou de jeunes français et américains issus de la politique, de la finance, de la presse « à fort potentiel de leadership et appelés à jouer un rôle important dans leur pays et dans les relations franco-américaines » fréquentent pendant deux ans les mêmes séminaires.

    Il ne s’agit pas de sombrer dans un délire « complotiste », ou un mauvais roman d’espionnage. Les Young Leaders ne sont pas un cercle secret destiné à gouverner le monde ou un centre de recrutement de la CIA.
    Comme dans tous les réseaux de ce genre, il s’agit avant tout de se bâtir un solide carnet d’adresse utile pour le reste de sa vie, de cultiver un certain entre-soi, et d’être certain de ne côtoyer que ceux qui acceptent les règles libérales du « business à l’américaine ».

    Macron, Philippe et Villani promo 2012

    C’est avant tout un outil du « soft power (2) » ou pouvoir doux que les Etats-Unis entendent exercer sur les pays qu’ils considèrent comme alliés. Ce programme des Young Leaders est né dans les années 70 quand l’antiaméricanisme (lié à la guerre du Vietnam, aux mouvements étudiants de la fin des années 60, à la construction de l’Union Européenne) est à son comble en France. Les Etats-Unis s’inquiètent alors de leur perte d’influence et de la montée des idées de gauche en rupture avec leurs orientations.
    Ils ont bien conscience que leur hard power (pouvoir dur) militaire, espionnage… ne pourra rien contre cette perte d’influence et ils mettent donc en place des alternatives pour reconquérir « les cœurs » des jeunes français prometteurs : valorisation, traitement à égalité avec les élites américaines, accès aux multinationales américaines, formations…
    Réservé à une dizaine de surdiplômés français, choisi par un mystérieux jury à partir d’une liste de plusieurs centaines de noms, ils ont vocation à occuper une position dominante dans leur domaine.
    Emmanuel Macron, président de la République, Edouard Philippe, Premier Ministre et Cédric Villani, mathématicien et député En Marche, font partie de la promotion 2012 des « Young Leaders ».

    Rêvaient-ils déjà à l’époque de faire ressembler le code du travail français à celui de leurs mentors américains ?

    Soft power américain

    L’expression anglaise soft power – ou puissance douce en français – désigne donc cette capacité d’influence et de persuasion d’un Etat auprès d’autres acteurs pour les conduire à penser de la même façon que lui ou à changer de comportement, de manière indirecte, en douceur, sans que ces autres acteurs aient l’impression d’y avoir été contraints.

    Depuis ce concept a été élargi notamment aux entreprises multinationales. Celles qui financent si généreusement la French American Foundation.

    Gabi Monnier

    1 – La liste des Young Leaders français est disponible sur Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/French-American_Foundation

    2 – Le soft power un concept du professeur américain Joseph Nye : https://fr.wikipedia.org/wiki/Soft_power

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Unité d’action des communistes pour préparer l’urgente « reconstruction d’un parti communiste ».(IC.fr-25/06/2017)Un commentaire du PRCF sur une déclaration de dirigeants critiques du PCF. 24 juin 2017.

     Démocratiquement, nous publions ci-dessous cet appel d’un certain nombre de responsables du PCF avec lesquels nous avons souvent agi avant que l’un d’eux ne mette un veto à l’action commune avec le PRCF.

    Sur les responsabilités écrasantes des dirigeants du PCF dans l’actuelle dérive réactionnaire de la France, nous sommes d’autant plus d’accord avec la déclaration reproduite ci-dessous que les fondateurs du PRCF ont eux-mêmes combattu en pionniers le largage par le PCF de sa « matrice léniniste ». Ces dérives révisionnistes ne datent d’ailleurs ni de Laurent ni de Hue puisque déjà, des abandons décisifs avaient été consentis lors du 22ème congrès (1976) et du 23ème congrès (1979) : abandon de la dictature du prolétariat, ralliement à l’antisoviétisme et à l’ « eurocommunisme », reniement des références statutaires au marxisme-léninisme et à l’internationalisme prolétarien, adoption de la théorie réformiste de l’ « avancée pas à pas au socialisme ». Cela fait donc bien longtemps, hélas, que l’appareil du PCF n’est plus clairement du bon côté de la barricade, comme l’ont successivement attesté les participations sans principe du PCF aux gouvernements euro-atlantiques de Mitterrand (81-84, Fiterman, Ralite, Rigout, Le Pors) et de Jospin (1997-2002, Buffet, Gayssot, Demessine).

    Concernant la séquence électorale récente, il est regrettable que la déclaration reproduite ci-dessous ne traite guère qu’au négatif les sept millions de voix recueillies par Mélenchon, parmi lesquelles celles de nombreux jeunes et syndicalistes, la marche du second tour n’étant manquée par JLM que de 600 000 voix. Ce résultat de JLM, il ne faut pas le réduire à un hégémonisme que le PRCF a pointé, il faut surtout y voir l’aspiration de fond de nombre de jeunes et de syndicalistes à une gauche patriotique et indépendante du PS. Si le PCF n’avait pas capitulé depuis des décennies sur l’alliance du patriotisme et du combat prolétarien que portait Jacques Duclos, s’il s’était clairement positionné à 100% contre l’UE et l’euro comme le faisait encore G. Marchais en 1992 (Non à Maastricht), si le candidat « identitaire » présumé du PCF aux dernières élections avait fait preuve de la moindre fermeté sur les questions connexes du PS et de l’UE (au lieu de s’accrocher dérisoirement et jusqu’au bout à la bouée de plomb Hamon !), ce serait aujourd’hui le vote communiste et non le vote Mélenchon qui eût devancé le vote PS en inversant le résultat désastreux du 10 mai 1981 (où Mitterrand était loin devant Marchais).

    En outre, s’il est inquiétant que, par la mainmise quasi-totalitaire de Macron sur tous les pouvoirs, la grande bourgeoisie se soit donné les moyens de faire l’union sacrée contre les travailleurs, il ne faut pas sous-estimer le fait hautement politique que la classe ouvrière (les 3/4 des ouvriers, les 2/3 des employés, la masse de la jeunesse populaire) ait boycotté le second tour (car 57% d’abstentions et près de 10% de nuls et de blancs ne sont pas une simple « désaffection »). Ce qui délégitime le pouvoir et peut rouvrir un large espace aux forces révolutionnaires.

    On ne peut ignorer non plus que, durant toute la séquence électorale, le PCF-PGE parlant par ses voix statutairement autorisées, a d’abord rabattu insidieusement sur Hamon, puis qu’aux deux second tours successifs (présidentielle et législatives), il a froidement abondé le vote Macron en érigeant frauduleusement ce vote mortifère en « barrage antifasciste » : cela au moment même où Macron veut graver dans la loi ordinaire les dispositifs liberticides de l’état d’urgence (voté unanimement, rappelons-le, par les députés du PCF en 2015). Par conséquent, et sans pour autant lui conférer un quelconque privilège militant (les communistes doivent bien entendu privilégier le travail la classe ouvrière et le syndicalisme de classe !), le potentiel citoyen que représente la France insoumise doit être fraternellement travaillé et interpellé. Il serait en effet contre-productif d’opposer la reconstruction de l’identité communiste à la perspective fédératrice de larges rassemblements antifascistes, anti-impérialistes et anti-maastrichtiens. Car le vrai et grand PCF de Thorez, Frachon et Duclos a toujours porté une dialectique conquérante de construction du parti d’avant-garde et de large rassemblement patriotique et populaire : on l’a vu lors notamment lors du Front populaire et de la Résistance. C’est en reconstruisant le parti de combat de la classe ouvrière ET en travaillant à l’émergence d’un Front Antifasciste, Patriotique, Pacifique, Populaire et Ecologique (FRAPPPE), un front 100% anti-FN, anti-MEDEF et anti-UE, que les communistes faciliteront l’avènement d’une France Franchement Insoumise tournée vers le Frexit progressiste, l’Europe des luttes et la coopération transcontinentale, et qu’ils remettront au cœur de la problématique politique le débat capitalisme/socialisme qu’ont occultés quarante années de révisionnisme triomphant (rappelons que ce débat sur le socialisme, c’est bien le PCF mutant qui l’a enterré lors de son 28ème congrès (1994) quand il a purgé ses statuts de toute référence à la classe ouvrière, au marxisme, au socialisme et à la socialisation des moyens de production…).

    Même s’il est heureux que le groupe « GRD » ait surmonté la vague Macron, on ne peut pour autant idéaliser l’ensemble des députés élus sous l’étiquette PCF, et dont plusieurs sont sur des positions clairement liquidatrices. Il suffisait d’entendre le discours mielleux d’Elsa Focillon sur France-Culture ce 23 juin (12 h 30) pour s’en convaincre… Le PRCF le dit d’autant plus fort que lors de sa rencontre officielle avec la direction du PG, la délégation du Pôle a insisté sur l’exigence que la FI ne présente aucun candidat face aux sortants du PCF de 2012 et de 2007, et que, là où le PCF recherchait le dialogue avec le PRCF, c’est le candidat de ce parti que nos associations locales ont souvent décidé de soutenir.

    Il est cependant intéressant que la déclaration des Dix dirigeants du PCF (cf ci-dessous) parle désormais de la reconstruction d’ « un » parti, et non plus de la reconstruction « du » parti. Ce changement sémantique ouvre-t-il enfin la voie (?) à l’idée qu’une reconstruction peut et doit s’opérer hors du cadre du PCF si, comme il est probable, celui-ci accentue encore ses dérives « innovantes » (y compris sur son intitulé) lors d’un prochain congrès ? Pour le PRCF, les  choses sont claires : le PCF est si dénaturé idéologiquement, ses dirigeants actuels sont tellement inféodés au PS et à l’UE, la France des travailleurs est tellement menacée dans son existence même par l’euro-atlantiste Macron, qu’il faut presser le pas pour que les vrais communistes se retrouvent au plus tôt sous le même toit séparément des liquidateurs euro-réformistes. Alors qu’approche le 100ème anniversaire d’Octobre 1917, dont le Congrès de Tours fut une suite nationale logique, le PRCF rappelle cette évidence léniniste : pour unir les communistes dans un même parti marxiste-léniniste d’avant-garde, il faut les séparer radicalement des euro-réformistes. C’est même sous cet angle, et non pour grignoter d’illusoires positions internes qui au final, accompagneraient les dérives et retarderaient l’urgence d’un nouveau « Tours » (quelles qu’en soient les modalités), qu’il faut concevoir les ultimes batailles internes.

    Puisque nos dix camarades écrivent que « les communistes doivent s’unir pour reconstruire un parti », nous leur proposons donc qu’avant le 14 juillet contact soit pris entre eux et le PRCF pour engager une campagne commune contre les macro-ordonnances, dont il faut dénoncer l’inspiration bruxelloise et « médéfienne », contre le « saut fédéral européen » en cours (« gouvernement de la zone euro », « défense européenne »), contre le basculement culturel et linguistique monstrueux en cours, que précipite l’élection du « trader » et « Young Leader » Macron, et surtout, pour un programme commun franchement communiste de Frexit progressiste, de rupture avec l’OTAN et ses guerres, de nationalisations démocratiques, de remise en perspective du socialisme pour la France, etc..

    C’est en dialoguant et en agissant ensemble, en renversant le mur artificiel que le PCF-PGE a érigé entre les communistes « de l’intérieur » et ceux « de l’extérieur » afin de contrôler les premiers et d’isoler les seconds, que l’on préparera le mieux la reconstruction d’un parti communiste, marxiste-léniniste et d’avant-garde, « outil du mouvement populaire ».

     

    • Léon Landini, président du PRCF, ancien officier FTP-MOI, adhésion au PCF en 1942,
    • Pierre Pranchère, vice-président du PRCF, anc. FTP corrézien, adhésion au PCF en 1943,
    • Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF,
    • Antoine Manessis, responsable des relations unitaires,
    • Gilliatt De Staërck, responsable national des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France.

     

    Adopté à l’unanimité par la Commission exécutive nationale du PRCF le 25 juin 2017

    LE TEXTE DES « DIX ».

    le 23 juin 2017

    Le Conseil national doit répondre à la colère et l’exigence des communistes !

    La séquence électorale s’achève, les communistes s’expriment nombreux pour exiger une analyse sérieuse des résultats et un bilan stratégique permettant des décisons utiles pour l’avenir du PCF.

    Les résultats des élections présidentielles et législatives livrent un paysage politique recomposé.
    - Emmanuel Macron et LREM atteignent l’objectif fixé par le capital, le renouvellement du personnel politique au service du sytéme pour permettre la poursuite de sa domination.Ce sont essentiellement la classe moyenne et la bourgeoisie qui ont permis ce résultat.
    - Les partis traditionnels de droite sont affaiblis et divisés ; ils constituent cependant le premier groupe après le groupe présidentiel qu’ils renforceront dans ses mauvaises mesures .
    - Le quinquennat Hollande entraîne un désaveu sans appel du Parti Socialiste dont l’avenir est incertain.
    - Alors que la gauche est au plus bas, Jean-Luc Mélenchon installe avec la France Insoumise-11,3 % et 17 élus- une nouvelle force politique qu’il entend substituer aux partis de la défunte Union de la gauche.
    - Notre parti réalise avec 2,72 % des inscrits son plus mauvais score aux législatives depuis 1958. La concurrence sauvage avec une France insoumise bénéficiant de l’identification nationale de son candidat à la présidentielle s’est révélée mortifère pour nos candidats dans la très grande majorité des circonscriptions. Nous obtenons cependant 11 députés dont 5 sont élus dans le cadre des très rares accords de retrait de la FI au premier tour.

    La fracture politique et sociale s’aggrave comme en témoignent le taux d’abstention très élevé et la progression du Front National. Ce dernier obtient 8 élus avec 13,20 % des suffrages et confirme son ancrage dans les territoires délaissés du pays.

    Nos 11 députés seront des points d’appui pour les batailles à venir et nous nous félicitons de leur élection.

    La constitution d’un groupe communiste élargi autonome de la FI est une bonne nouvelle. Rien ne justifie d’en rester au nom GDR. Les communistes sont la principale composante de ce groupe et cela doit apparaître dans sa dénomination. C’est essentiel pour notre visibilité nationale.

    L’urgence c’est bien évidemment de mettre toutes nos forces dans l’action pour renforcer la résistance aux mauvaises mesures que va prendre ce gouvernement sur le plan social et démocratique.

    Nous avions dit en 2012 et 2017 que le choix de l’effacement du PCF à la présidentielle hypothèquerait notre avenir et les résultats confirment cette analyse. Ils s’inscrivent dans une suite de revers électoraux depuis 2012, accompagnant un délitement de notre organisation, le renoncement à une bataille idéologique communiste et à notre action autonome.

    Pour nous, cette longue défaite trouve ses racines dans les choix de congrès depuis bientôt 20 ans : le renoncement à notre rôle historique, notre éloignement du mouvement communiste international au profit des partis réformistes de la gauche européenne, la primauté donnée aux institutions sur les luttes et le rassemblement populaire, l’acceptation du cadre de l’Union européenne, le rassemblement de sommet se substituant au combat et conditionné à notre effacement…

    Nous partageons l’exigence des communistes de tout mettre sur la table depuis la stratégie jusqu’à la composition de la direction et les choix personnels du secrétaire national.

    Nous n’avons besoin ni de « révolution de palais », ni de batailles d’appareil, ni des vieilles méthodes qui enferment les discussions dans un seul choix.

    C’est aux communistes de décider des étapes et du contenu de ce débat qui doit conduire à un congrès extraordinaire.

    Donnons leur les moyens de le faire en convoquant cet automne une assemblée générale des délégués de section, qui fixera la feuille de route. Le Conseil National des 23 et 24 juin doit prendre ses responsabilités.

    L’avenir du PCF est en jeu. Les communistes doivent s’unir pour reconstruire un parti, outil de la France populaire.

    Cette déclaration est sigée par les membres du Conseil National suivant : ,(93), Paul Barbazange (34), (69), (Paris), Jean Jacques Karman (92), Michaële Lafontant (92), (06), (83), (62),Danielle Trannoy (33),

    source: initiative-communiste.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Article reposté depuis le Blog de canaille-le-rouge

     

    Finalement, à lire pour mesurer les dérives possibles :

     

    délabrement et ruine intellectuelle

    Canaille le Rouge était dans la salle du congrès du PCF quand il fut élu secrétaire national .Nous n'étions qu'une poignée de présents atterrés à ne pas applaudir.

    Tous les autres, debout, à tout rompre.

    Il y a des photos et des vidéo.

    Qu'en disent les groupies d'hier toujours dans le cénacle voir près de l'assiette au beurre ?

    Déclaration de Robert HUE, Président du MdP (Mouvement des Progressistes)

    Les résultats des législatives : un défi démocratique !

    Une large majorité vient de confirmer à l’Assemblée nationale l’election du président de la République, Emmanuel Macron.

    Ainsi, des millions de Françaises et de Français ont voulu bousculer la vie politique du pays, lui donner un nouvel élan.

    Ces résultats constituent donc un véritable défi démocratique : à la fois un appel au renouveau mais aussi une exigence majeure de résultats attendus par les Françaises et les Français.

    La séquence politique inédite qui s’ouvre est à regarder avec confiance et lucidité.

    Elle porte à la fois une forte volonté de renouveau et de changement exprimée par le vote mais aussi une réalité politique à travers ceux qui n’ont pas voté dans le sens majoritaire ou ceux qui aujourd’hui n’ont pas trouvé le chemin des urnes.

    Ce soir, parmi la diversité des sensibilités des élus de La République En Marche, deux députés issus du MdP (Mouvement des Progressistes), investis sous les couleurs LREM, sont élus : Cécile Rilhac dans la 3e circonscription du Val d’Oise et Sébastien Nadot dans la 10e circonscription de la Haute-Garonne, ancien candidat du Mouvement des Progressistes à l’élection présidentielle.

    Je veux leur exprimer ma joie et ma fierté mais aussi les féliciter pour la formidable campagne qu’ils ont menée et le rassemblement qu’ils ont su constituer autour d’eux.

    C’est en toute loyauté et en toute indépendance que Sébastien Nadot et Cécile Rilhac vont prendre toute leur place au sein de la majorité présidentielle et parlementaire au service du pays et dans leurs circonscriptions auprès et avec leurs concitoyens.

    Paris, le 18 juin 2017

    source: http://canaille-le-rouge.over-blog.com

     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • source: communcommune.com

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Soutien du PRCF à Danielle Obono, députée FI harcelée par une campagne nauséabonde (IC.fr-24/06/2017)Parce qu’elle a signé il y a plusieurs années une pétition de solidarité avec deux militants anticolonialistes harcelés par l’extrême droite, D. Obono est aujourd’hui sommée de prouver son patriotisme par toute une série de « patriotes » pour le moins mal inspirés.

    Le PRCF l’a déjà dit, il rejette et combat sur le fond et sur la forme l’expression « Nique la France ! » utilisée par certains rappeurs, moins parce qu’elle « insulte la France », qui est au-dessus de cela, que parce qu’elle dévoie le débat entre adversaires de la nation et nationalistes réactionnaires.

    En même temps, c’est l’honneur de notre pays et son véritable « sacré » – un sacré laïco-républicain qui s’enracine dans l’héritage de l’humanisme et des Lumières ! – que de permettre ce type d’expression, que certains sanctifient d’ailleurs quand cela émane de Charlie-Hebdo…

    Nous PRCF, défendons plus que tout autre organisation l’alliance offensive du drapeau rouge et du drapeau tricolore, de la Marseillaise et de l’Internationale, mais nous haussons les épaules quand nous voyons Macron, l’homme qui promeut le tout-anglais et qui sacrifie la défense nationale à l’OTAN et à l’ « armée européenne », singer le patriotisme mystique des présidents états-uniens en exhibant la « première dame de France » dans un cadre officiel, en défilant sur les Champs-Elysées sur une jeep ou en écoutant la Marseillaise main sur le cœur et les yeux clos.

    Bizarrement, on attaque D. Obono, qui se veut à la fois insoumise, anticolonialiste, antiraciste et patriote, vraisemblablement parce qu’elle est noire, et l’on ne dit mot, y compris à gauche, contre l’ex- « ministre des Armées » Goulard quand elle déclare (aux dires de l’ex-député Jacques Myard qui n’a pas été démenti) : « je ne me sens pas spécialement française » et qu’elle veut soumettre la force de frappe française au co-pilotage de Berlin.

    Et bien entendu, les mêmes qui fustigent D. Obono pour une simple pétition ne disent rien quand Macron crée une « task-force », quand il liquide le modèle social français issu du CNR ou quand, en violation de la loi et de la Constitution (« la langue de la République est le français », art. II-a), il ouvre un site informatique officiel qui ne comporte pas un mot de français et qui est intitulé « Make the Planet great again ! »…

    Plus que jamais dans notre pays malade, où les vrais repères patriotiques républicains sont brouillés par des décennies de « construction » euro-atlantique, de nationalisme frontiste et de communautarismes divers, le PRCF appelle à faire naître une France Franchement Insoumise à l’UE/OTAN du capital sans laisser la fausse gauche et la vraie droite polluer le débat sur la nécessaire alliance du progrès social, de la souveraineté nationale et de la coopération entre tous les peuples.

    source: initiative-communiste.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Billet rouge de Maître Etienne TARRIDE – Bon appétit aux députés "constructifs"! (IC.fr-24/06/2017)

    Amis, Compagnons et Camarades

    Voici que se constituent à l’Assemblée Nationale des groupes parlementaires qui prétendent selon l’expression de Jean Pierre Raffarin constituer des opposants constructifs qui se réserveraient de voter les mesures du Gouvernement allant dans le bon sens et qui se distingueraient ainsi des âmes mortes voulant s’opposer à tout.

    C’est une plaisanterie à forte connotation de langue de bois.

    La tradition parlementaire a toujours voulu que les opposants les plus résolus votent certains textes qui leur apparaissaient nécessaires. Ni monsieur Solère ni Madame Touraine n’ont rien inventé.
    Si j’avais été parlementaire en 1981 j’aurais été dans l’opposition mais j’aurais, sans hésiter, voté l’abrogation de la peine de mort .
    Si j’avais été parlementaire en 2009 j’aurais voté pour l’instauration de la Question Prioritaire de Constitutionnalité.
    Un parlementaire se classe dans la majorité quand il vote le budget, traduction chiffrée d’une politique, dans l’opposition quand il vote contre, un point c’est tout.

    Ce qui affleure sous la prétendue “constructivité” est le souci de ne pas avoir d’adversaire représentant le pouvoir lors des prochaines échéances, c’est aussi le souci de ne pas rater bêtement les prochaines distributions de portefeuilles. Ces sentiments sont profondément humains mais leur habillage en défense des intérêts de la France prête au sourire
    Quant à l’abstention sur le vote de confiance, il signifie “je n’en sais rien”. Si vous ne savez pas si vous avez confiance en l’un de vos amis je vous déconseille de lui prêter votre carte de crédit.

    Mesdames et Messieurs les “constructifs” je vous souhaite bon appétit.

    Etienne Tarride

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Qu’est ce que les ordonnances Macron en 14 vidéos avec le Syndicat des Avocats de France

    Alors que le gouvernement refuse toujours de dévoiler le contenu précis des ordonnances qu’il compte imposer par la force et dans le plus grand secret au coeur de l’été, il n’y a guère de doute sur le contenu de ces lois :

    • d’une part il ne s’agit que de la transcription des ordres données par la commission européenne collant au plus près aux revendications du grand patronat. Les ordonnances ont pour but de s’en prendre au pour supprimer le et précariser les salariés, et permettre de faire sauter le pour permettre aux patrons de renforcer le dumping social et ainsi faire baisser les salaires.
    • d’autre part, ces textes ont déjà largement fuités dans la presse. Initiative Communiste a d’ailleurs publié les documents émanant du gouvernement. (lire ici). Rappelons que la ministre du travail a menacé la CGT de ne lui donner aucune information si la centrale syndicale osait les diffuser à ses adhérents et aux citoyens. Raté la CGT a refusé de céder au chantage mafieux de la ministre En Marche. Cette dernière – ex DRH adepte des méthodes violentes des multinationales – n’a d’ailleurs pas hésité à porter plainte pour empêcher la presse de faire son travail et de diffuser les informations disponibles sur le contenu des ordonnances rédigées par le gouvernement.

    Qu’est ce que les ordonnances Macron en 14 vidéos avec le SAF

    L’un des principaux syndicats d’avocats, le SAF, pour que chaque citoyen comprennent bien les dangers des ordonnances a mis en ligne sur sa chaine youtube une série de 14 courtes vidéos permettant à chacun de bien comprendre les dangereux buts des ordonnances Macron.

    A regarder et à partager sans modération : vous ne verrez ces explications ni sur TF1, France 2 ou BFM TV … les médias du CAC40 étant bien trop occupé à mener un culte effréné de la personnalité pour célébrer le banquier président.

    Loi Travail le retour avec les ordonnances.

     

    1/14 : Projet d'ordonnance(s) travail

    Introduction

    2/14 : Projet d'ordonnance(s) travail

      Vers la fin du CDI ?

    3/14 : Projet d'ordonnance(s) travail

     Contrat de travail, des droits à la carte ?

    4/14-Projet d'ordonnances travail

    Le licenciement pour motif économique

     

    5/14-Projet ordonnances travail

    Le délai de recours contre le licenciement pour motif économique

     

    6/14-Projet d'ordonnances travail

    Le plafonnement des dommages et intérêts, les barèmes

    7/14-Projet d'ordonnances travail

    L'assurance chômage en coupe réglée

    8/14-Projet d'ordonnances travail

    La réduction des accords de branche

    9/14-Projet d'ordonnances travail

    L'accord d'entreprise primera sur la loi et le contrat de travail

    10/14-Projet d'ordonnances travail

    Casser la loi

    11/14-Projet ordonnances travail

    La fusion des instances représentatives du personnel

    12/14-Projet ordonnances travail

    Diluer la négociation collective

    13/14-Projet ordonnances travail

    Le fonctionnement des instances représentatives du personnel 

    14/14-Projet ordonnances travail

    Le recours au référendum 

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Ajoutée le 23 juin 2017

    Dans ce 33e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur l'épisode caniculaire qu'a connu la France ces derniers jours et sur les pics de pollution qu'il a provoqué. Il parle ensuite de l'entrée des député•e•s de la France insoumise à l'Assemblée nationale et de la formation d'un groupe parlementaire et traite des propos racistes tenus contre Danièle Obono. Il évoque enfin la question de la disparition des abeilles à cause des pesticides néonicotinoïdes et de l'agriculture productiviste.

    ***SOMMAIRE***
    00:24 : La canicule et ce qu'elle révèle
    03:30 : La pollution atmosphérique
    04:39 : L'entrée des insoumis•es à l'Assemblée nationale
    07:57 : L'ambiance de traquenard médiatique
    09:25 : Les attaques contre Danièle Obono
    11:04 : Le deuxième tour de l'élection législative à Evry
    12:51 : Le groupe communiste à l'Assemblée nationale
    16:11 : Une pensée pour tou•te•s les candidat•e•s de la France insoumise qui n'ont pas gagné l'élection
    17:38 : La production de miel en chute libre et la situation des abeilles.
    19:34 : Nous construisons un rapport de force médiatique

    ***LES LIENS***
    - Canicule : mercredi a été la journée de juin la plus chaude en France depuis 1945 : http://abonnes.lemonde.fr/planete/art...
    - La pollution de l’air cause 48 000 morts en France : http://abonnes.lemonde.fr/pollution/a...
    - Canicule : les véhicules les plus polluants ne pourront pas circuler jeudi à Paris et en proche banlieue : http://www.francetvinfo.fr/meteo/part...
    - Sur la canicule et ses causes profondes, voir aussi le très bon article d'analyse de France TV Désinfo (trollage) : http://francetvdesinfo.fr/2017/06/19/...
    - Mélenchon et les élus de La France insoumise arrivent à l'Assemblée nationale en "porte-voix du pays" : http://www.europe1.fr/politique/melen...
    - De quel droit somme-t-on Danièle Obono de crier «Vive la France» ? : http://www.liberation.fr/france/2017/...
    - Les communistes ne s’allient pas à La France insoumise à l’Assemblée nationale : http://abonnes.lemonde.fr/politique/a...
    - 2016, la pire année pour la production de miel en France : http://abonnes.lemonde.fr/biodiversit...
    - La lutte contre les pesticides de Jean-Luc Mélenchon (notamment au Parlement européen) : http://melenchon.fr/2016/04/12/glypho...
    - Anomalies détectées dans huit centrales nucléaires, l’ASN exige des réparations rapides : http://abonnes.lemonde.fr/energies/ar...

    ***RETROUVEZ JEAN-LUC MÉLENCHON SUR***
    - Le site de la France insoumise : https://lafranceinsoumise.fr/
    - Le blog : http://melenchon.fr
    - Facebook : https://www.facebook.com/jlmelenchon/
    - Twitter : https://twitter.com/JLMelenchon
    - Snapchat : @MelenchonJL
    - Instagram : https://www.instagram.com/jlmelenchon/
    - Google+ : https://plus.google.com/+jlmelenchon
    - Linkedin : http://linkedin.com/in/jlmelenchon
    - Periscope : https://www.periscope.tv/JLMelenchon

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Environ 70 agents grévistes se sont rassemblés sur le parvis de la mairie, vendredi matin.Environ 70 agents grévistes se sont rassemblés sur le parvis de la mairie, vendredi matin.

    Plusieurs services communautaires étaient à l’arrêt vendredi, à Saint-Pol-de-Léon. Les salariés dénoncent « la perte d’acquis » à la suite de la fusion de la CCBK et de la CCPL. La grève continue dans les déchetteries.

    Les agents de Haut-Léon communauté (piscine, déchetteries, accueil petite enfance…) sont en grève depuis vendredi, à Saint-Pol-de-Léon. Dans la matinée, environ 70 salariés ont défilé de la gare à la mairie, dans l’espoir d’être reçus par Nicolas Floch, président.« Les crèches de Plounévez-Lochrist et Saint-Pol-de-Léon sont fermées. Tout comme les différentes déchetteries. Aucune collecte de carton n’est réalisée sur le territoire », expliquent les délégués CGT, CFDT et Unsa.« Il y a eu des avancées depuis le début du dialogue social, mais sur certains points, ça bloque encore. » Les syndicats dénoncent « la perte d’acquis sociaux », comme des jours d’ancienneté, six mois après la fusion des communautés de communes de la baie du Kernic et du pays du Léon dans Haut-Léon communauté (HLC). L’objectif est d’harmoniser les avantages des 162 salariés de HLC.

    Des crèches fermées l’été ?

    En parallèle, des discussions sont en cours dans les directions de pôles, visant, là aussi, à harmoniser le fonctionnement des services.Une auxiliaire de puériculture à la crèche de Plounévez-Lochrist explique qu’il est prévu, « sur le modèle de la crèche de Saint-Pol-de-Léon, de fermer 15 jours l’été, nous contraignant à prendre des congés, et empêchant l’accueil d’enfants dont les parents ne prennent pas de vacances, comme les agriculteurs ».Il serait aussi question, toujours pour harmoniser, « de fixer des coupures dans leur journée, alors que beaucoup d’entre nous habitent assez loin de la crèche ».Les syndicats ont également le sentiment de « ne plus être entendus ». Nicolas Floch étant absent, ils ont été reçus en mairie de Saint-Pol par Gildas Bernard, maire de Plounévez-Lochrist et vice-président à Haut-Léon communauté.Laurette Merret, déléguée départementale CFDT, raconte : « Le dialogue semble ouvert pour le multi-accueil (crèches) ». Concernant l’harmonisation du régime indemnitaire (les primes), « on va être reçus à partir de septembre jusqu’à décembre ».

    La grève continue

    Le mouvement continue néanmoins ce samedi dans les trois déchetteries. Lundi matin, à 7 h, les grévistes se retrouveront au parking de la gare et chemineront vers la crèche de Saint-Pol.De son côté, Gildas Bernard rappelle que « les discussions continuent, en lien avec les différentes instances. On ne veut pas escamoter ce dossier. On est conscient de l’absolue nécessité d’un dialogue social. C’est un dossier compliqué : dans chaque collectivité, les choses étaient différentes ».Il souligne également que des propositions « ont été satisfaites, comme la possibilité de plages horaires variables, pour faciliter la vie personnelle des agents ».

    source:ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire