• L'abattoir de Châteauli a réduit son activité de 14% en 2016: il abat chaque jour 350 000 poulets destinés à l'export.L'abattoir de Châteaulin a réduit son activité de 14% en 2016: il abat chaque jour 350 000 poulets destinés à l'export. | Archives Béatrice Le Grand

    La société Doux, filiale poulet export du groupe Terrena, convoquera, le 11 juillet, un comité central d’entreprise, à Châteaulin (Finistère). Selon des sources concordantes, l’entreprise perd 800 000 € par semaine.

    La société Doux, filiale spécialisée dans le poulet export au sein de Galliance, le pôle avicole du groupe coopératif Terrena, réunira un comité central d’entreprise, le 11 juillet, à Châteaulin (Finistère).

    Plan stratégique

    Même si l’ordre du jour de ce CCE, prévu de longue date, n’est pas encore arrêté, il est plus que probable que la direction évoque les pistes de son plan stratégique de redressement. La direction a confié une mission d’audit au cabinet AlixPartners « qui travaille de façon approfondie sur des scénarios pour sortir par le haut l’entreprise de ses difficultés ».

    Retrouvez notre rubrique Elevage

    L’impact de la grippe aviaire

    De sources concordantes, le volailler breton accumule les pertes, en 2017, au rythme de 800 000 € par semaine. En 2016, ses pertes ont pesé très lourd dans les 22,5 millions de déficit du groupe coopératif Terrena.

    Doux souffre de la concurrence féroce des géants brésiliens de la viande, dopés par des dévaluations monétaires et de la fermeture de certains marchés (Chine, Japon, Qatar, Congo, Irak, Afrique du Sud), à cause de l’épizootie de grippe aviaire qui a sévi dans le Sud-Ouest.

    Lire aussi : Volaille. Doux dans la tourmente brésilienne

    1 293 salariés inquiets

    Contactée, la direction ne veut pas citer de chiffre. « La situation est évolutive, fait-elle savoir. Le Brésil a baissé ses volumes. Le prix du poulet devrait remonter mécaniquement à partir du quatrième trimestre. »

    Les 1 293 salariés sont inquiets. Doux a réduit sa production de poulets entiers de 14 % en 2016. L’industriel n’a pas reconduit les contrats de travail de 150 intérimaires et salariés CDD. L’abattoir de Châteaulin tourne au rythme de 350 000 poulets par jour et celui de Chantonnay se stabilise à 185 000 poulets par jour.

    Pour un plan avicole national

    Ce jeudi, à Ancenis, lors d’un comité de groupe de Terrena, Nadine Hourmant, déléguée syndicale centrale Doux-FO, a réclamé au gouvernement « un plan pour la filière avicole française, avec bien sûr des contreparties pour l’industriel : formation du personnel, investissements dans les outils industriels, maintien des usines et du plein-emploi. »

    Les éleveurs, eux aussi, sont inquiets. « Il y a de l’avenir pour le poulet export. La consommation mondiale de viande de volaille augmente de 4 millions de tonnes par an. Mais je ne sens pas chez Terrena une politique volontariste pour défendre le poulet export », confie Didier Goubil, président de la commission avicole de la chambre d’agriculture de Bretagne.

    Poulet haut de gamme

    Dans son plan de bataille, Doux entrevoit des raisons d’espérer. Ses rivaux brésiliens sortent exsangues de leur politique de dumping (vente à perte). JBS, impliqué dans un scandale politico-financier au Brésil, vient d’écoper d’une amende record de trois milliards d’euros. Brasil Foods a trempé dans le scandale de la viande avariée brésilienne.

    Doux mise sur la montée en qualité de sa gamme. Il lancera en septembre, en Arabie Saoudite, un poulet sous la marque Nouvelle agriculture. Un poulet « premium » avec une alimentation aux graines de lin et des normes de bien-être animal sur lesquelles « les concurrents brésiliens ne sont pas en mesure de s’aligner ».

    Xavier BONNARDEL

    source:  ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Les grévistes se sont rassemblés sur le parvis de la mairie, vendredi matin.Les grévistes se sont rassemblés sur le parvis de la mairie, vendredi matin.

    Plusieurs services communautaires sont à l’arrêt, ce vendredi. Les salariés dénoncent "la perte d’acquis" suite à la fusion de la CCBK et de la CCPL, au 1er janvier.

    Les agents de Haut Léon communauté (piscine, déchetteries, accueil petite enfance…) sont en grève à partir de ce vendredi. Dans la matinée, environ 70 salariés ont défilé de la gare à la mairie, dans l’espoir d’être reçus par Nicolas Floch, président.

    Ce vendredi, « les crèches de Plounévez-Lochrist et Saint-Pol-de-Léon sont fermées. Tout comme les différentes déchetteries. Aucune collecte de carton n’est réalisée sur le territoire », expliquent les délégués CGT, CFDT et Unsa.

    Des crèches fermées en été ?

    « Il y a eu des avancées depuis le début du dialogue social, mais sur certains points, ça bloque encore ». Les syndicats dénoncent « la perte d’acquis sociaux », comme des jours d’ancienneté, six mois après la fusion des communautés de communes de la baie du Kernic et du pays du Léon dans Haut Léon communauté (HLC). L’objectif est d’harmoniser les avantages des 162 salariés de HLC.

    En parallèle, des discussions sont en cours dans les directions de pôles, visant, là aussi, à harmoniser le fonctionnement des services.

    Une auxiliaire de puériculture à la crèche de Plounévez-Lochrist explique qu’il est prévu, « sur le modèle de la crèche de Saint-Pol-de-Léon, de fermer 15 jours l’été, nous contraignant à prendre des congés, et empêchant l’accueil d’enfants dont les parents ne prennent pas de vacances, comme les agriculteurs ».

    Les grévistes dénoncent la perte d'acquis sociaux et la dégradation de leurs conditions de travail suite à la fusion. Les grévistes dénoncent la perte d'acquis sociaux et la dégradation de leurs conditions de travail suite à la fusion.

    Il serait aussi prévu, toujours pour harmoniser, « de fixer des coupures dans leur journée, alors que beaucoup d’entre nous habitent assez loin de la crèche ».

    Les syndicats ont également le sentiment de « ne plus être entendus ».Nicolas Floch étant absent, ils ont été reçus en mairie de Saint-Pol par Gildas Bernard, maire de Plounévez-Lochrist et vice-président à Haut Léon communauté.

    La grève continue samedi et lundi

    Laurette Merret, déléguée départementale CFDT, raconte : « Le dialogue semble ouvert pour le multi-accueil (crèches) ». Concernant l’harmonisation du régime indemnitaire (les primes), « on va être reçus à partir de septembre jusqu’à décembre ».

    Le mouvement continue néanmoins ce samedi dans les trois déchetteries. Lundi matin, à 7 h, les grévistes se retrouveront au parking de la gare et chemineront vers la crèche de Saint-Pol.

    « Des propositions satisfaites »

    De son côté, Gildas Bernard, pour HLC, rappelle que « les discussions continuent, en lien avec les différentes instances. On ne veut pas escamoter ce dossier compliqué. Dans chaque collectivité, les choses étaient différentes ».

    Il souligne également que des demandes « ont été satisfaites, comme la possibilité de plages horaires variables, pour faciliter la vie personnelle des agents »

    source: ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Déclaration du Front social concernant le projet de loi d'habilitation (23/06/2017)

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Ci-joint, in extenso, le texte du gouvernement  Philippe II, qui nous est parvenu ce jour, le 22 juin. Il doit être adopté en conseil des ministres le 28 juin. Ce texte constitue la loi d'habilitation à légiférer par ordonnances sur les mesures qu'ils appellent la rénovation sociale, en particulier, dans le domaine du code du travail, des négociations et accords d'entreprises etc....

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire

  • Poitiers : les GM&S toujours dans l'incertitude

    La menace d'une fermeture se précise pour GM&S. Il reste encore une semaine pour éviter la disparition de l'équipementier. L’administrateur judiciaire a demandé, ce vendredi, la liquidation de l’'entreprise de La Souterraine lors d'une audience au tribunal de commerce de Poitiers.

    Plus qu'une semaine. Le tribunal de commerce de Poitiers accorde l’ultime sursis, ce vendredi, aux 277 salariés de GM&S. L'administrateur judiciaire de l'équipementier automobile a demandé la liquidation immédiate de l’entreprise en dépôt de bilan.

    Mais à l'issue de l'audience à huis clos, le tribunal a choisi de mettre en délibéré sa décision, qui sera rendue la semaine prochaine. Cela laisse une petite fenêtre de tir aux partenaires sociaux pour éviter la disparition de GM&S et le licenciement de l'ensemble personnel. 

    A la recherche d'une offre de reprise

    La solution pourrait venir du concurrent direct de l'équipementier. Cet industriel français, GMD, spécialisé dans l’emboutissage, s’est déclaré prêt à reprendre 110 à 120 personnes sur les 277 salariés actuels. Mais aucune offre n'a été déposée en bonne et due forme.

    Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a quant à lui indiqué qu'il s'entretiendrait "en début de semaine" prochaine avec Renault et Peugeot pour les convaincre de s'engager "sur le long terme" à l'égard de GM&S Industry. 

    Hugo Lemonier, le 23/06/2017 à 18:58

     source: http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/poitiers-salaries-gms-toujours-incertitude-1285569.html

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Quimper-Kerjestin. Les enseignants soutenus par des collègues d'autres écoles (LT 23/06/2017) Les enseignants de Kerjestin en grève ont reçu, hier midi, le soutien de leurs collègues de nombreuses écoles de Quimper et des environs.

    Les enseignants de l'école de Kerjestin, en grève hier, ont reçu le soutien de leurs collègues de différentes écoles de Quimper et de communes proches. Quatre enseignants se sont invités à la commission départementale de la Protection de l'enfance, ont déplié une banderole et ont alerté les élus.

    Selon le collectif des enseignants des écoles de Quimper, la montée des tensions dans les écoles, dénoncées lundi par l'Association des parents d'élèves de Kerjestin, n'est pas le fruit du hasard. Ils se sont réunis mercredi et ont dressé la liste des manques et déficits qu'ils ont pu constater.

    Profs non remplacés, pas de soutien de la hiérarchie...

    Du côté de l'Éducation nationale, le collectif a ainsi listé : « Le non-remplacement d'enseignants en congés maladie, l'absence depuis 2012 d'enseignant spécialisé en rééducation au Rased (Réseau spécialisé pour les enfants en difficultés scolaires), un quart-temps de psychologue scolaire non complété, une grande incertitude sur le dispositif " Plus de maîtres que de classes ", le nom remplacement des maîtres de ce même dispositif, le poste de coordination Réseau d'éducation prioritaire à mi-temps qui se révèle insuffisant au regard de la mission, le manque de soutien de la hiérarchie, des enseignants institutionnellement abandonnés avec une institution qui n'accompagne pas ses personnels lors des démarches juridiques ou à la police... » Au niveau des partenaires de l'Éducation nationale, le collectif constate : « La mise à distance des parents par les rythmes scolaires et donc la diminution des liens famille-école, l'absence de médecin de PMI ou des services de CMPP, des structures d'accompagnement du handicap saturées (MDPH, Sessad, Itep, IME...), des fermetures de postes au Dispositif de réussite éducative, une diminution des postes d'éducateur de rue à la fondation Massé-Trévidy,des assistants sociaux et des éducateurs surchargés».

    ...et trop de cas de souffrance

    Pour le collectif, tous ces manquements sont à l'origine des « cas de souffrance constatés tant chez les enfants (fugues, cris, crises de nerfs, insultes, bagarres, menaces sur adultes et enfants, harcèlement entre enfants, tentatives de suicide, violences de parents envers leur enfant avant d'entrer en classe...) et chez les enseignants (intrusion dans les écoles, menaces, agressions verbales et physiques, pneus crevés), que parmi les parents qui, démunis, sollicitent les enseignants sur des problèmes ». C'est parce qu'ils avaient constaté, déjà en fin d'année dernière, une hausse des tensions à l'école, que les enseignants de Kerjestin ont eu l'idée de travailler avec les enfants sur les émotions. « Pour apaiser les tensions, nous leur avons proposé de mettre des mots sur leurs émotions et de le faire sous différentes formes d'expression : danse, musique, dessin... Les mots qui sont ressortis sont pour les émotions négatives : la colère, la tristesse, la peur et pour les positives, la joie, la sérénité. Pour certains, ce projet leur a appris à se maîtriser et à s'apaiser quand cela débordait », commentent Florence Lux et Laëtitia Guivarc'h, enseignantes.

    Nouvelle action la semaine prochaine

    Les enseignants en grève à l'école de Kerjestin ont reçu un courrier de soutien du maire Ludovic Jolivet. Hier midi, ils ont également reçu le soutien d'une cinquantaine de leurs collègues des écoles de Plomelin, Douarnenez, Penhars, Moulin-Vert, Pluguffan, Paul-Langevin, Pennanguer, Jean-Monnet, Yves-Le Manchec. Réunis en collectif, les enseignants ont décidé de rédiger un manifeste sur les valeurs de l'école et de se rapprocher d'autres écoles pour décider d'une action commune pour la semaine prochaine.

    Cathy TYMEN

    source: http://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/kerjestin-les-enseignants-soutenus-par-des-collegues-d-autres-ecoles-23-06-2017-11569079.php

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  
    La famille est la première source de financement pour les étudiants
    La famille est la première source de financement pour les étudiants

    Une étude (1) réalisée par Wizbii, en partenariat avec Digischool et Filengo s’est penchée sur le coût et le financement de la formation des étudiants. Elle souligne l’importance du coût de la formation dans le choix des études et s’intéresse aux moyens de financement des étudiants.

    Le choix des études lié à leur coût ?

    48 % des 18-30 ans indiquent que le coût de la formation est « un facteur majeur dans le choix de leur orientation post-bac ». Ils sont d’ailleurs 22 % à ne pas avoir pu suivre les études qu’ils souhaitaient, faute de moyen. Pour d’autre, le suivi de la formation passe par un emprunt bancaire : la proportion d’étudiants concernés varie fortement selon le coût des études.
    Pour une formation coûtant moins de 2 500 € par an, 11,3 % déclarent avoir réalisé un emprunt. Ce taux grimpe à 43 % des interrogés pour une formation dont le coût est supérieur à 7 500 € annuels.

    Les parents et la famille, première source de financement

    Si le prêt bancaire est une réalité pour certains étudiants, ce n’est que la cinquième source de financement des études chez les répondants. L’aide financière des parents ou de la famille est le moyen de financement le plus fréquent, devant les aides de l’État (APL et bourses sur critères sociaux notamment).

    Un manque d’information concernant les aides de l’État

    66 % des répondants à l’étude ont déclaré avoir reçus des aides de l’État. Pour la majorité des sondés, cette aide est inférieure à 300 € par mois et il s’agit principalement de l’APL. Toutefois, ils sont 31 % à ne pas avoir fait de demande auprès de l’administration en raison de la complexité des démarches ou du manque d’information. Un manque préjudiciable puisqu’ils pourraient prétendre en moyenne à « une aide allant de 100 à 300 € par mois ».

    Un budget inférieur à 600 € par mois pour une majorité d’étudiants…

    L’étude s’est également intéressée au niveau de vie des étudiants interrogés. Si 66 % quittent le domicile familial pour suivre leurs études, les deux tiers des sondés déclarent vivre avec un budget inférieur à 600 € par mois.

    … souvent contraints de travailler

    70 % des étudiants ont déclaré devoir travailler pour financer leurs études (durant l’année scolaire ou pendant les vacances). Parmi ceux qui menaient de front études et emploi étudiant, 73 % déclarent que « travailler toute l’année a nui à [leur] réussite académique », 10 % déclarent même avoir redoublé à cause de cette contrainte.


    Benjamin MONNET. (Contributeur Jactiv, étudiant à Sciences Po Rennes)

    (1) Étude réalisée du 7 au 18 avril 2017 auprès d’un échantillon de 1 337 répondants âgés de 18 à 30 ans.

    source: http://jactiv.ouest-france.fr/job-formation/se-former/deux-tiers-etudiants-vivent-avec-moins-600-par-mois-77181

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire