•  Cette session a, notamment, été marquée par une manifestation des agents territoriaux CGT-FO et CFDT.

    Dernière session plénière avant la parenthèse estivale, ce jeudi, du conseil départemental du Finistère. Cinq jours après la vague Macron, le coeur n'y était pas tout à fait.

    Les assemblées offrant un clivage droite-gauche sont-elles en sursis ? Trop tôt pour le dire. Dans l'instant, c'est encore le cas au sein de l'hémicycle départemental. Doux refuge en ces temps de recomposition politique... Hier pourtant, les ténors de droite comme de gauche n'étaient que l'ombre d'eux-mêmes. Comme sonnés. Maël de Calan, leader de l'Alliance, battu dans la 4e circonscription, n'était pas en verve. Michaël Quernez, vice-président et candidat défait de peu sur la 8e circonscription, a été atone.

    Didier Guillon, battu à plates coutures sur Douarnenez - Pont-l'Abbé par Liliane Tanguy, qu'il traitait de « groupie de Macron », se dit dépité, « avec un "i" (et non un "u") », précise-t-il pour ceux qui auraient encore ignoré sa veste électorale. Il passe son aigreur en reprochant à Nathalie Sarrabezolles sa méthode « d'absence de dialogue ». La présidente lui renvoie un « navrant ! » lourd de sens.

    « Tout va-t-il imploser ? »

    Le seul à s'en être sorti, grâce à son ralliement à En Marche, est Didier Le Gac, venu hier pour passer le témoin à son remplaçant, Bernard Quillivéré, maire de Milizac.

    Reste que Christian Troadec, autre grand perdant, n'a pas perdu sa langue : « Va-t-on voir la naissance d'un groupe "Le Finistère en marche", déstabilisant le positionnement clair et assumé de chacun ici depuis des dizaines d'années ? Tout va-t-il imploser ? Difficile de ne pas y penser ! ». Nathalie Sarrabezolles s'en est tenu à souhaiter l'aboutissement de l'engagement d'Emmanuel Macron « de surmonter les divisions et les fractures qui parcourent notre société », qui impliquent « les politiques de solidarité de notre collectivité », appuie-t-elle.

    Situation de Doux « très préoccupante »
     
    Jacques Gouérou, conseiller de l'Alliance, est égal à lui-même : offensif lorsqu'il s'agit de défendre l'économie locale. Il alerte sur la situation « très préoccupante » de la société Doux, « cinq ans après l'épisode de 2012 et le passage de 1.250 à 540 salariés. Le groupe Terrena a de très gros problèmes de trésorerie. Il perd quatre millions par mois », révèle-t-il.

    Il craint « un scénario déjà vu : que les investissements soient orientés vers le Morbihan et qu'on sacrifie le site de Châteaulin ». Il appelle à la mobilisation. Message reçu par la présidente, qui « va appeler le préfet et le nouveau président du conseil régional, Loïg Chesnais-Girard,et voir de quelle manière nous mobiliser collectivement».

    « Rapport alarmant »

    Cet échange a eu lieu en cours d'après-midi, car la session a été envahie hier matin par les agents territoriaux CGT-FO et CFDT. Ils s'insurgent contre les négociations en cours visant à passer à 1.607 heures de travail par an, soit le seuil légal des 35 heures pour les collectivités, au lieu des 1.576 heures actuelles, obtenues par un accord datant de 1999. Or, le conseil départemental a été audité par la chambre régionale des comptes (CRC), qui pointe « des décisions coûteuses : cet écart de 31 heures correspond à 65 postes et représente un coût de 2,8 M€ ».

    La CRC met également en exergue les 43 M€ de subventions par an, qui font du Finistère « le premier département breton attributaire de subventions, ce qui devrait le conduire à réexaminer ce domaine ». L'Alliance, par la voix d'Alain Le Grand juge le rapport « alarmant ». Maël de Calan demande « à ce que tout le monde soit traité sur le même plan » et propose la méthode « d'objectifs préalables chiffrés ». Mais il n'enfonce pas le clou, pas dans le match.

    Thierry CHARPENTIER

    source: letelegramme.fr

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  • Maroc : Macron se goberge avec Mohamed VI, un roi qui écrase le peuple. (IC.fr-22/06/2017)

    Le 14 juin 2017, c’est un tout sourire à Rabat pour un diner avec , monarque absolu du . Tandis que l’ex banquier se gobergeait avec le dictateur, le tribunal d’Al-Hoceima, ville du nord du , condamnait 25 jeunes manifestants à dix-huit à des peines de prisons «troubles à l’ordre public, rébellion, participation à un attroupement non-autorisé et armé». Leurs crimes réels ? celui d’avoir osé participer aux manifestations du mouvement social puissant qui se développe dans la région du depuis de long mois.

    Chacun aura pu entendre le silence absolu du président français quant à ces violations des droits de l’Homme; Au contraire l’Elysée s’est empressé de saluer une discussion privilégiée et de saluer la vigilance de Rabat sur “les foyers potentiels de déstabilisation de la région. Et poussant l’hypocrisie jusqu’au cynisme le locataire de l’Elysée a osé déclarer ” J’ai senti que le roi considère qu’il est normal qu’il y ait des manifestations, […] que son souhait est d’apaiser la situation en apportant de la considération à ces régions et des réponses très concrètes en termes de politiques publiques. La discussion que nous avons eue ne me donne pas lieu de craindre à une volonté de répression.” Croupir dans les geoles de Mohamed Vi, ce n’est donc pas être frappé par la répression. Rappelons que selon les rapports constants des ONG – dont Amnesty International – le Maroc est dénoncé pour la torture, endémique, qui y est utilisée pour arracher des «aveux» et étouffer les voix dissidentes. Mais il est vrai que Peugeot, Renault et nombre de capitalistes français trouvent au Maroc un eldorado fait de salaires de misère et d’absence de droits sociaux et démocratiques pour délocaliser leurs usines et faire grimper leur profits.


    Le Maroc spolié de ses métaux, ses ouvriers en grève dans les mines Jbel Aouam poussés au suicide collectif. 

    M Oukziz, 21 juin 2017.

    Le peuple marocain grogne sous le joug de l’exploitation extreme de ses richesses par les entreprises privées dans tous les domaines mais aussi sous l’oppression des forces de l’ordre. Les populations manifestent de plus en plus contre leur situation sociale insupportable dans le Rif le moyen Altas, dans les plaines , dans les villages et villes, dans les administrations et aussi sous le sol dans les mines riches de métaux.

    Selon plusieurs études (voir bibliographie) dont celle de Khadija Narci fait partie, «le Maroc central est un segment de la chaîne hercynienne ouest-européenne, cette chaîne contient de très nombreuses minéralisations en étain, tungstène, Or et antimoines entres autres »(1). Autrement dit la région géographiquement parlant, est riche en de nombreux métaux. la richesse nationale, bien commun au peuple marocain, en métaux est exploitée et cédée par le régime aux entreprises privées. Le digne corps humain des ouvriers est exploité pour des misères à l’image des ouvriers en Europe au XIX siècle (salaire de misère, maladies professionnelles, aucune couverture sociale, faim, pas de logement digne et décent ou pas de logement du tout pour les ouvriers et leurs familles, aucune de sécurité sociale et de maladie, etc).

    « Le district minier de Tighza est situé à 6 km au NW de la ville Mrirt. Il s’étend dans une zone de collines dominées par le Jbel Aouam »(2). La région ne comprend aucune infrastructure au service de la population dans la région, le service public n’existe pas dans Tighza ( Hopital, école, transport public, administration publique de loisir de culture etc). En revanche l’exploitation des croutes profondes de la région est de l’ordre des tonnes y compris le métal jaune (Or). « 25 000 tonnes pour le plomb, 35 tonnes en Argent ». Cette exploitation de métaux dans la région de Mrirt date « depuis des siècles »(3).

    Actuellement, pour se faire, les entreprises créent des filiales cotées en Bourse, leur objectif, plus de profit et plus de spoliation. Les métaux, richesse nationale, déléguée et transférée aux entreprises privées  qui sont exonérées de la moindre contribution au développement de l’économie et sociale. La CMT( Compagnie minière de Touissit) a créé la filiale d’Osead Maroc mining, elle même a créé une autre filiale OSEAD France et marocan infrastructure fund. Ce fond lui même est  filiale de la célèbre banque Attijariwafa Bank(4). Des montages juridiques qui permettent aux métaux marocains de prendre le large essentiellement vers l’Union européenne. les chiffres d’affaire nets sont de l’ordre des millions et des millions d’euro alors même que la misère et la pauvreté des populations sont maître, les habitants ne disposent pas de moindre service public. par exemple leur liberté d’aller et de venir tombe des préoccupations de toute politique publique, la population vit une sorte d’état de siège ou de mise en demeure : aucun service public de transport, une seule chaussé en mauvaise état lie Mrirt et Meknes. Entre autre le logement social n’existe pas dans la région comme dans tout le Maroc. Le Maroc saigne.

    Une autre banque intervient dans la région, la Berd. Jean François Fourt, président-directeur général de la société CMT explique les raisons les raisons de l’emprunt auprès de la Berd et que la CMT qu’il préside et dirige est bien cotée en Bourse.(5), (6)

    Dans ce contexte, les ouvriers mineurs sont contraints de brailler et de faire (7). Leur dernière action date depuis plus de deux mois. affamer les ouvriers et leurs familles est la ligne de conduite du patronat. Le patronat étranger et marocain en collusion avec les représentants syndicaux et l’Etat manœuvrent pour casser le mouvement ouvrier.
    Au lieu de satisfaire les simples demandes des mineurs, le patronat, les représentants de l’Etat et les soi-disant syndicats violent les accords tripartites pourtant signés et paraphés(7).
    Les ouvriers mineurs sont contraints depuis des semaines à continuer leur mouvement, dans un premier temps dans les mines; actuellement ils occupent les ascenseurs des mines . Leur santé se dégrade et leurs vies en danger. Leurs familles ainsi que la population de Merirt organisent des manifestations de solidarité. Réponse officielle et patronale : sourde oreille, matraque et manœuvres.
    Aujourd’hui, les forces de l’ordre sont intervenues au péril de la vie des ouvriers en grève et perchés aux sommets des ascenseurs des mines. Deux d’entre eux sont portés disparus dans la mine suite à l’intervention musclée policière, sans nouvelle d’eux à l’heure où nous écrivons. D’autres grévistes sont blessés par les forces de l’oppression. Ils menacent de se suicider collectivement du haut de l’ascenseur de la mine. La situation des ouvriers est dramatique. Les villageois ont manifesté leurs solidarités avec les ouvriers grévistes. Ces derniers déterminés et vigilants continuent leur lutte et demande la satisfaction de leur revendication légitime. La réponse faite aux revendications ouvrières et des populations est la matraque et les tentatives de faire évacuer les grévistes en les mettant en danger de mort.
    Toute la solidarité avec les ouvriers en grève, avec toute les populations en lutte au Maroc qui manifestent pour leurs droits élémentaires de vie au Rif et ailleurs.

    Bibliographie

     

    1. Khadija NERCI, géologie, géophysique de la croute profonde, decembre 2006, institut des sciences de la Terre d’Orléans(ISTO) de l’université Orléans et Université du Quebec à Montréal ( UQAM), thèse soutenu par la Compagnie minière de Touissit( CMT)
    2. Le district polymétallique de Tighza-Jbel Aouam (Maroc central), Abdellah Boushaba.
    3. Mineral. 1985, NR 108, p 487-498, Le district filonien à Pb-Zn-Ag et carbonates du Jebel Aouam (Maroc central) par MICHEL JEBRAK, Bureau de Recherches Géologiques et Minières, Service géologique national, Département Gîtes Minéraux,France.
    4. le journal com
    5. ma décembre 2016
    6. rapport annuel 2005 FIMM, Fédération de l’industrie minérale, fdim.ma
    7. lutte-radicale.blogspot.com

    source: initiative-communiste.fr

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  • La figure de proue de la France Insoumise s’est insurgée en découvrant le dans l’hémicyle



    Jean-Luc Mélenchon dérangé par le drapeau... par LePoint

    À notre connaissance, depuis le rejet de l’euro-constitution qui instituait le drapeau et l’hymne « européens » (tous deux cléricaux et supranationaux), les symboles de l’État fédéral européen en gestation n’ont plus d’existence légale sur les bâtiments publics français. A fortiori en plein cœur de l’hémicycle de l’.

    Bravo donc à JLM de s’être emporté contre ce symbole d’allégeance qui n’a rien à faire dans une Assemblée Nationale qui est censée représenter le peuple français souverain.

    Au passage, quelle différence entre cette attitude patriotiquement « insoumise » de , et celle d’un Pierre Laurent, vice-président du Parti de la Gauche Européenne, qui ne perd jamais une occasion d’arborer l’insigne aux étoiles au revers de son veston…

    Cela dit, pour que la France insoumise devienne une France Franchement Insoumise (FFI) à l’ du capital, il faut l’aider à clarifier sa position encore très hésitante sur l’. Et c’est ce que pourraient faire ensemble, au lieu de se regarder en chiens de faïence, les mouvements franchement communistes que le PRCF invite à reprendre l’ACTION FRANCHEMENT COMMUNISTE, à l’entrée des usines, pour les « quatre sorties », de l’, de l’euro, de l’OTAN et du capitalisme.

    En 2014, le PRCF lançait cette interpellation fraternelle au citoyen Mélenchon :

    L’Union Européenne, le Vatican et la laïcité : à propos de l’invitation du Pape au Parlement Européen et de la lettre ouverte de Jean-Luc Mélenchon

    Jean-Luc Mélenchon vient de publier une lettre ouverte dans laquelle il s’insurge de la présence du pape au parlement européen, dénonçant une atteinte au principe de .
    Bien sûr, nous saluons d’abord son souhait de défendre la laïcité , dans la ligne de mire de l’oligarchie capitaliste, qui souhaite la faire reculer afin de mieux diviser les travailleurs. Ce qui est au cœur des propositions défendues par le PRCF.

    Mais cette intervention du Pape au sein du parlement européen – au-delà de la légitime indignation- devrait conduire à poser vraiment la question de la nature de cette institution supranationale qu’est l’Union Européenne et devrait à l’évidence ouvrir les yeux de tous. Comment se fait-il que l’UE invite à la tribune de ses institutions le Pape ? et en particulier, l’Union Européenne a-t-elle jamais eu vocation à être laïque et démocratique ?

    Jean-Luc Mélenchon – aujourd’hui député au parlement européen – a toute sa carrière défendu l’inclusion de la France dans cette construction « européenne », pourtant initiée et conduite par le grand Capital. Il semble malheureusement ignorer le rôle crucial que joue le Vatican dans cette funeste construction. Construction qui est à l’opposé du nécessaire combat pour la laïcité qui doit être celui de tous les progressistes – qu’ils soient croyants ou non. Et découvrir avec cette venue du Pape que l’UE ne respecte pas le principe de laïcité.

    N’était-il pas au courant que le drapeau européen représentait les étoiles dont est faite la couronne mariale dans l’iconographie catholique ; comme le créateur du drapeau Arsène Heitz l’affirmait haut et fort [1] ? Que le bleu du drapeau européen est le bleu marial ? Que dans l’après-guerre, les plus influents cercles fédéralistes avaient leur origine dans la très peu laïque Action Française [2] ? Que de tout temps, le Vatican joua de son influence et de ses réseaux pour encourager et accélérer la construction européenne [3][4] ? N’était-il pas au courant des précédentes visites pleines de louanges du pape Jean-Paul II au parlement européen ainsi qu’aux autres institutions européennes [3][4] ?

    Le Pape est donc bel et bien chez les siens quand il visite les institutions européennes. Cela ne fait pas de doute.

    Jean Luc Mélenchon a bien raison de défendre la laïcité, mais pourquoi encore une fois s’arrêter en chemin, en ignorant ce qu’est factuellement l’UE ?

    De la même manière, lors de l’émission mots croisés, Jean-Luc Mélenchon déclarait : « si un grand pays se retire de l’euro, ce sera un cataclysme » [5]. Il reprend là la rhétorique de la peur clamée en permanence par les « belles personnes » qu’il dénonce par ailleurs, et propage de nouveau l’illusion d’une harmonisation sociale au sein de l’UE, alors que le seul chemin c’est de retrouver la souveraineté nationale, nécessaire à la souveraineté populaire. En effet, les divergences politiques, économiques et démographiques entre pays de l’UE, inhérentes à cette construction, font que tout mouvement social à l’échelle de toute l’UE est impossible. Or les traités européens ne peuvent être modifiés qu’à l’unanimité des 27 pays. De plus, de nombreux économistes – citons par exemple Jacques Sapir – ont de très solides arguments qui démontrent que ces craintes de cataclysme suite à une sortie de l’euro sont totalement infondées. [6] Le cataclysme ne serait donc certainement pas pour les travailleurs mais plutôt pour le grand capital, l’UE et l’euro étant des piliers institutionnels du système capitaliste. Alors que la crise du capitalisme s’aggrave, que l’axe euro-atlantique Washington-Bruxelles/Francfort allume partout les foyers de nouvelles guerres impérialistes et de la fascisation, rester dans l’UE, dans l’euro, dans l’OTAN, pour le camp des travailleurs c’est y rester, En sortir c’est s’en sortir !

    On ne peut à la fois vouloir défendre les intérêts des travailleurs et refuser de priver les patrons, les financiers – en clair la classe capitaliste – de leurs armes d’exploitation massive des travailleurs que sont l’UE et l’Euro.

    Doit-on sacrifier la laïcité, la , la diversité linguistique, nos salaires et nos conquêtes sociales etc… fruits des dures luttes de la classe des travailleurs pour ne pas mettre en cause l’Union Européenne du Capital ? Au non de quelle raison d’ailleurs ?

    « Ça suffit comme ça ! Je dis adieu à mon fédéralisme puisqu’il est sans objet. (…) Je ne m’engage plus que sur des objectifs concrets, immédiats, liés à la refondation républicaine et sociale de mon pays. » écrivait Jean Luc Mélenchon dans son livre ” Qu’ils s’en aillent tous”.

    En 2013 lors du discours de clôture de l’université d’été du PG, JL Mélenchon déclarait :

    « Il n’y a pas de souveraineté politique du peuple s’il n’y a pas indépendance du cadre dans lequel il fournit ses propres décisions. L’Europe n’est pas une structure indépendante. L’UE, enfermée dans sa logique austéritaire, est une structure vassale des USA. C’est la raison pour laquelle le peuple français fidèle à ses engagements à l’égard du monde (…) C’est pourquoi la France n’a pas à se soumettre aux USA, même sous le prétexte de l’UE.

    Ce que je viens de dire n’a rien à voir avec le nationalisme ou avec le chauvinisme…
    Gloire à la république française Vive la fraternité universelle ! »

    Alors, Citoyen Mélenchon, encore un petit effort pour tirer toutes les conséquences de vos propos. Et profiter ainsi des quelques tribunes médiatiques qui s’ouvrent à vous pour faire vraiment avancer l’éducation populaire.

    Par exemple, en constatant le caractère de classe de l’UE capitaliste et le potentiel profondément révolutionnaire dun front populaire progressiste et patriotique appelant à la sortie par la voie progressiste de l’UE et de l’euro, à la sortie de l’OTAN et à la sortie du capitalisme.

    Sources :
    [1] [Danièle Sallenave, dieu.com, Gallimard, 2004] …ses 12 étoiles ne désignent nullement l’Europe des 12, elle s’inspire directement du symbole marial tel que représenté dans l’imagerie pieuse du XIXe siècle.
    [2] http://www.lecanardrépublicain.net/spip.php ?article614
    [3] http://www.studiatheologica.cnet.ro/pdf/200804art3.pdf
    [4] http://radionotredame.net/2014/vie-de-leglise/visite-pape-strasbourg-histoire-32168/
    [5] http://www.dailymotion.com/video/x2ahaji_debat-melenchon-guaino-a-mots-croises_news
    [6] http://russeurope.hypotheses.org/3006 (*)

     

    source: initiative-communiste.fr

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  • « Ce que les travailleurs n’ont pas pu avoir avec leur bulletin de vote, ils l’obtiendront par l’action. »
    Georges Séguy, leader de la au lendemain des élections législatives de 1978 remportées contre toute attente par la droite

    Un système médiatique confisqué par les plus riches qui assènent chaque jour une propagande totalitaire, un système politique qui donne la présidence et 75 % des députés à un parti représentant 15 % des électeurs, des euro-politiques uniques appliquées par la droite et par le parti « socialiste » depuis plus de 30 ans qui ont écœuré les jeunes et les classes populaires trouvant dans l’abstention de masse le moyen de protester, après le « sursaut Mélenchon » au 1er tour de la présidentielle…  

      Le résultat est que le Medef et l’ vont exercer directement le pouvoir en la personne du président-banquier Macron. 

    Le résultat est que le Medef et l’UE vont exercer directement le pouvoir en la personne du président-banquier Macron pour imposer leur potion amère aux classes populaires et favoriser toujours plus les profits des grands groupes privés avec au programme : ubérisation et casse du code du travail, privatisations, compression des salaires et des pensions, casse de l’indemnisation du chômage, de la sécu et des retraites par répartition, militarisation et Otanisation, euro-dissolution des conquêtes du CNR et de la souveraineté nationale et populaire, alignement culturel et linguistique sur les USA avec le retour en vue du TAFTA (grand marché transatlantique entre l’UE de Merkel et les EU de Trump)…  

    Bien entendu, le pouvoir sait que dans « le pays classique de la des classes » qu’est la France, cette offensive généralisée entraînera une riposte du monde du travail d’autant que la période électorale n’a été marquée par aucun attentisme social mais a connu au contraire de nombreuses luttes contre les fermetures d’usines ou de services hospitaliers (plus de 1000 hôpitaux, ehpad, cliniques, établissements de santé divers, en lutte depuis le début de l’année), contre la criminalisation du syndicalisme ou l’épuisement au travail, pour des augmentations de salaires et les conditions de travail (commerce, conducteurs matières dangereuses, chauffeurs Uber…).  

    L’idée du pouvoir est donc aussi d’en finir une fois pour toutes avec la résistance populaire française admirée dans de nombreux pays étrangers en lui infligeant une défaite décisive.  

    C’est pourquoi les grandes manœuvres sont entamées pour isoler la CGT et briser le Front Syndical qui mena la lutte contre la loi travail en 2016.  

    C’est pourquoi aussi Macron veut intégrer à la loi normale les mesures d’exception de l’État d’urgence (permettant au préfet d’interdire n’importe quelle manifestation, site internet ou d’assigner à résidence quiconque s’en prendrait à la politique des pouvoirs publics…), allant jusqu’à susciter l’inquiétude du New York Times sans qu’en France les éditorialistes aux ordres ne s’émeuvent beaucoup. Il faut dire qu’ils n’avaient pas hésité à comparer le syndicalisme à du terrorisme et la CGT à Daesh l’an dernier en pleine lutte contre l’euro-loi el-khomri…  

    Sans attendre que le gouvernement daigne préciser ses projets dont nous connaissons déjà la dangerosité et l’étendue, l’urgence aujourd’hui est de soutenir toutes les luttes en cours et de préparer l’affrontement de classe qui vient en faisant tout pour être à la hauteur de l’offensive construite et planifiée par le pouvoir contre le monde du travail et les classes populaires. Et en posant la perspective d’un mouvement d’ensemble bloquant la production du profit indispensable pour gagner.  

      la régression sociale sauce Macron, c’est non !

    De nombreuses initiatives locales, départementales ou régionales de mobilisation sont d’ores et déjà annoncées en ce sens en particulier par des organisations de la CGT, à l’image de l’appel de la fédération CGT de la Chimie à « engager une guerre totale de mobilisation et à construire un processus de luttes au plus haut niveau et dans la durée » ou de la manifestation du 27 juin à Paris à l’initiative de l’URIF avec pour mot d’ordre : « la régression sociale sauce Macron, c’est non ! »  

    Le appelle à participer massivement à toutes ces initiatives, à renforcer les liens intersyndicaux et interpro entre organisations de base, à mettre en lumière le lien entre toutes les contre-réformes à venir et à construire des plate-formes revendicatives offensives et unificatrices.  

    C’est bien le capitalisme en crise qui est responsable des régressions sans limite et des guerres impérialistes. C’est bien l’Union européenne, avec l’aide de la Confédération Européenne des Syndicats, qui pilote et formate les plans de contre-réformes dans tous les secteurs.  

    Et c’est bien le monde du travail public-privé, de la jeunesse, des retraités qui, unis, ont la solution entre leurs mains pour imposer un changement de société permettant tout à la fois de retrouver la voie du progrès social, de la paix, de la démocratie et de la souveraineté populaire.  

    Front Syndical de Classe, 17 juin 2017  

    Télécharger le à diffuser du Front Syndical de Classe

    fsc 27 juin 17

    source: initiative-communiste.fr

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  •  

    Ajoutées le 19 juin 2017

    Qui sont-ils ? Que disent-ils ? Que feront-ils ?
    A voir et écouter...

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  • Appel du 14 juillet 2017 – S’unir pour un Frexit progressiste, pour une France Franchement Insoumise à l’UE/OTAN du grand capital (IC.fr 17/06/2017)

    L’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée peut s’avérer extrêmement grave, voire mortifère, pour notre pays.

    Directement mandaté par l’oligarchie internationale, le nouveau président a pour mission d’effectuer en marche forcée le « saut fédéral européen » (« gouvernement de la zone », « défense européenne » intégrée à l’…). En transférant ce qui reste de la souveraineté française à l’Empire euro-atlantique en gestation, ce « saut fédéral » neutraliserait définitivement la résistance populaire à la casse de la nation et à l’ubérisation générale du travail. Accélérant et parachevant l’œuvre délétère de Sarkozy et de Hollande, le projet macronien est tellement antinational qu’il risque fort de s’accompagner du désétablissement final de la langue française, prise en étau entre la marche au tout-anglais « transatlantique » et la Charte européenne des langues régionales et minoritaires promue par Bruxelles et Berlin

    Par ailleurs, « l’alternative » portée par le FN et par ses satellites n’est qu’un leurre politique destiné à diviser les travailleurs, à stimuler la fascisation de l’État et à servir de repoussoir aux tenants de la dictature euro-atlantique travestis en « antifascistes internationalistes ». En effet, incapable de par son ancrage social, de rompre avec la « construction » euro-atlantique, le FN a ouvertement renoncé à toute velléité de rompre avec l’euro, l’ et l’OTAN au fur et à mesure qu’approchait le 6 mai 2017. En réalité, le FN et ses alliés pseudo-souverainistes n’ont d’autre but que de mettre « la France en ordre » (sic) en cultivant la xénophobie, en exaspérant les communautarismes, en aiguillonnant la marche à l’État policier et en réprimant le mouvement ouvrier pour le seul profit d’une oligarchie financière fanatiquement attachée à l’UE pilotée par l’Axe Washington-Berlin-Bruxelles.

    Tout cela est d’autant plus dangereux pour la France et pour la paix mondiale, que la marche à l’Europe fédérale, puis à l’ « Union transatlantique » (à quand la résurgence du TAFTA ?) ont pour toile de fond la confrontation guerrière entre, d’une part, le bloc atlantique conduit par les USA, et d’autre part, la Chine et la Russie. Sans oublier toute une série de théâtres militaires où la situation est explosive, de l’Ukraine à la péninsule coréenne en passant par le Proche-Orient et l’Amérique latine.

    En réalité, l’affrontement en trompe-l’œil entre Macron et le FN prend en étau le peuple français pour l’obliger à « choisir » entre la xénophobie déshonorante et l’euro-dissolution dans la mondialisation néolibérale. Notre peuple doit pourtant refuser de « choisir » entre ces deux genres de mort et de déshonneur, ces deux voies vers la fascisation et l’État policier, ces deux chemins vers l’éclatement communautaire et/ou régionaliste du pays, vers la précarisation générale du travail et vers le reniement des avancées humanistes qui ont rythmé notre histoire, de la Renaissance au en passant par l’Édit de Nantes, par la Révolution française, par les insurrections populaires de 1830, 1848 et 1871, par la loi laïque de 1905 et par le Front populaire.

    C’est pourquoi les signataires de cet – qui se réclament tous des Jours heureux, le lumineux programme du CNR –, appellent les citoyens à s’unir dans leur diversité pour engager ensemble une intense bataille idéologique, politique, sociale, culturelle. Pour se reconstruire, la France doit sortir, par la voie progressiste (nationalisation des secteurs-clés de l’économie, reconstruction du secteur public industriel, des services publics, de la protection sociale, du produire en France…) de l’OTAN, de la zone euro-mark dominée par la finance, de l’UE supranationale et des institutions de la mondialisation financière. C’est indispensable pour que notre pays reprenne la route de l’indépendance nationale, du progrès social, de la fraternité, de la paix, de la défense de l’environnement contre le tout-profit et de la coopération internationale entre peuples souverains. Rejetant toute forme de collusion avec le fascisme, le racisme, le communautarisme, combattant les guerres impérialistes et les ingérences néocoloniales, les signataires de cet appel refusent d’opposer le drapeau tricolore de la République au drapeau rouge des travailleurs, ces étendards qui guidèrent ensemble les combats de l’An II contre l’Europe des privilèges.

    Cet engagement de salut public pour un antifasciste, progressiste et patriotique porté par une France Franchement Insoumise à l’UE atlantique, au MEDEF et aux politiciens qui les servent, nous le tiendrons ensemble, sur la durée et indépendamment des échéances électorales qui viennent périodiquement détruire les efforts unitaires des républicains patriotes. Et nous userons de tous les moyens démocratiques existants (conférences, débats, vidéos, analyses, interpellations unitaires des mobilisations sociales et civiques, présence sur l’internet et sur les réseaux sociaux…) pour promouvoir cette perspective émancipatrice.

    Primo-signataires au 17 juin 2017 : Léon Landini, anc. officier du bataillon FTP-MOI Carmagnole-Liberté, Grand Mutilé de Guerre, Médaille de la Résistance, Officier de la Légion d’honneur, président du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) ; Pierre Pranchère, ancien Franc Tireur et Partisan des Maquis de Corrèze, anc. député du PCF, anc. député européen, anc. membre du CC du PCF, vice-président du PRCF; Anouk Breton, élue Front de gauche à Grenay, syndicaliste ; Christophe Breysacher, MS-21 ; Jean-Pierre Combe, ingénieur polytechnicien, officier de réserve ; Stevens Daoust, étudiant, militant JRCF (34), Michel Debray, vice-amiral, anc. commandant de l’aviation embarquée et du groupe des porte-avions, Commandeur de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du Mérite, anc. président de l’Institut C. de Gaulle ; Jean-Marc Del Percio, docteur en sciences politiques, anc. chargé d’enseignement à l’IEP de Lyon ; Aurélien Djament, mathématicien (CNRS), syndicaliste CGT (44) ; Serge et Mireille Dombrowski, militants du MS-21 ; Vincent Flament, rédacteur en chef d’Initiative communiste, responsable internationaliste ; Michèle Fraize, porte-parole du MS-21 ; Georges Gastaud, fils de Résistant, philosophe, secrétaire national du PRCF (62) ; Gilda Guibert, professeur agrégé d’histoire (78) ; Bruno Guigue, ancien haut fonctionnaire, analyste politique (98); Jean-Pierre Hemmen, Fils de Fusillé de la Résistance, arrière-petit fils d’un dirigeant de la Commune, réprimé en 1957 pour avoir refusé de porter les armes sous le commandement du Général Speidel (l’ex-officier de la Wehrmacht devenu chef d’état-major de l’OTAN) (80) ; Patrice Hemet, porte-parole national du MS-21 ; Jo Hernandez, syndicaliste de lutte (EDF), secrétaire de la commission luttes du PRCF (81) ; Fadi Kassem, professeur agrégé d’histoire, diplômé de Sciences Po Paris (78) ; Jacques Kmieciak, journaliste (62) ; Alexis Kurkdjian, cadre informaticien (92) ; Annie Lacroix-Riz, historienne, petite-fille de déporté, professeur émérite d’histoire contemporaine (Paris VII); Yves Letourneur, poète, philosophe ; Nicole Lochouarn, syndicaliste CGT-Territoriale (92) ; Antoine Manessis, responsable aux relations unitaires du PRCF, fils de Résistante et de Résistant (38); Annette Mateu-Casado, militante communiste, fille d’antifascistes espagnols (66) ; Aymeric Monville, éditeur (92) ; Dominique Mutel, professeur agrégé d’anglais (62) ; Laurent Nardi, conseiller municipal de Passy (74), Pierre Peuch, militant associatif, 19 ;  Bernard Parquet, syndicaliste EDF (94), fils de résistant FTP ; Anna Persichini, syndicaliste CGT-Métallurgie, 06 ; André Prone, environnementaliste, initiateur des études sur l’ « écomunisme », Jean-Luc Pujo, président des Clubs Penser la France (75) ; Louis Saisi, juriste, docteur en Sciences de l’éducation, ingénieur de recherche ; Jany Sanfelieu, militante communiste, fille de combattant républicain espagnol (89) ; Roger Silvain, anc. responsable CGT-Renault-Billancourt, militant du Front syndical de Classe ; Stéphane Sirot, historien du syndicalisme (59) ; Gilliatt de Staërck, traminot, animateur national des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France (22); Yves Vargas, philosophe ; Bernard Vitalis, fils de Pierre Vitalis, pendu par les nazis à Tulle le 9 juin 1944 ;


    Merci aux républicains qui veulent se joindre de faire parvenir leurs signatures en indiquant leurs qualités (militantes et/professionnelles) La liste définitive des appelants sera publiée le 13 juillet prochain sur www.initiative-communiste.fr et sur d’autres sites de primo-appelants. L’appel deviendra alors un appel-pétition national.

    source: initiative-communiste.fr

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    1 commentaire
  • Les appels des différentes fédérations syndicales se multiplient pour stopper les euro , cette euro 2.0. Ne reste plus qu’à faire converger ces appels en une tous ensemble et en même temps, pour que soit mis un coup d’arrêt à la violente offensive anti sociale conduite par le pouvoir Macron. Un pouvoir qui entend diriger de façon aussi brutale qu’il est illégitime. En effet, s’il a gagné dans les urnes, c’est le pouvoir le plus faible et le plus mal élu de toute la Ve république, lui qui n’a recueilli que moins de 18% des votes des électeurs au 1er tour de la présidentielle et encore moins (13%) aux législatives.

    La appelle à se mobiliser contre la “loi travail XXL”

    Tout au long de la semaine du 19 au 26 juin, la CGT organise des mobilisations partout en France

    6 réunions d’une heure par syndicat – qui plus est, sans aucun texte du gouvernement –ne font pas une concertation. 6 heures pour démanteler 120 ans de droit du travail conquis par les luttes sociales, voilà qui est inadmissible !
    Où sont reprises les propositions des organisations syndicales de salariés ?
    C’est bien les exigences du Medef qui se dévoilent.
    En effet, ce matin, les intentions de la ministre du travail se sont précisées et le scénario du pire pour l’ensemble des salariés se confirme.
    C’est la fin des conventions collectives. Avec ce projet gouvernemental, tous les droits garantis par les conventions collectives de branche seraient remis en cause voire amenés à disparaître : primes diverses (ancienneté, vacances, etc.), intégralité du salaire versée pendant les arrêts maladie, indemnités conventionnelle de départ en retraite ou de licenciement.
    Le gouvernement annonce, dans l’espace feutré du bureau du ministère, vouloir dénaturer les mécanismes de négociation. En dehors des 6 thèmes sur lesquels l’accord d’entreprise ne peut pas faire moins bien que l’accord de branche, tous les autres sujets pourraient être tirés vers le bas parce que renvoyés vers l’accord d’entreprise.
    C’est donc bien une logique de mise en concurrence des salariés pour faire baisser ce que le patronat qualifie de « coût du travail » qui est en marche.
    C’est l’affaiblissement de la loi. De nouveaux thèmes aujourd’hui exclusivement régis par la loi pourraient être renvoyés à la négociation de branche, tels que les motifs de licenciement (fautes anodines, savoir être, chiffre d’affaire de magasin trop faible, cadences et production sur la chaine insuffisantes, etc.). Cela pourrait s’appliquer aussi à l’ouverture de cas de recours au CDD (embauche en CDD pour effectuer des travaux dangereux, remplacement de salariés grévistes, CDD en lieu et place d’une période d’essai), etc.
    C’est la fin du contrat de travail. Le contrat de travail de chaque salarié ne pourrait plus résister à des règles régressives prévues par l’accord d’entreprise. Si celui-ci prévoit une clause de mobilité ou encore une baisse des salaires et que le salarié refuse, il serait purement et simplement licencié.
    La CGT, au contraire, porte des propositions modernes et de progrès social partagées par la majorité des salariés et que le gouvernement refuse pour le moment de prendre en considération.
    Les salariés refusent la loi Travail. La CGT les appelle à poursuivre et amplifier la mobilisation contre le projet XXL du gouvernement Macron.

    Montreuil, le 13 juin 2017

    Gouvernement macron : des méthodes de mafieux, celle de la loi du silence

    Son recours aux ordonnances, pour tenter de liquider le Code du Travail au cours de l’été est le signe que Macron sait qu’il est ultra minoritaire. Il sait que les travailleurs, s’ils s’organisent et décident de se défendre le stopperons. Et ce d’autant plus que sa légitimité politique est très faible comme ses résultats médiocres aux dernières élections en attestent.

    C’est aussi pour cela qu’il s’en prend violemment à la CGT : on a ainsi appris que la ministre du travail – ex DRH dans le privé – utilise des méthodes digned de la Mafia pour mener un odieux chantage contre la CGT. Voila les termes du chantage : soit les représentants de la CGT s’engagent à ne divulguer aucun des éléments des projets d’ordonnances, soit la ministre du travail donnera ordre que la CGT ne dispose d’aucune information.

    Dans un compte rendu (lire ci après) la délégation CGT explique :

    «Avant d’entrer dans le vif du sujet, le directeur de cabinet s’est fait insistant en nous précisant qu’il attendait de nous une totale confidentialité sur le contenu de ces discussions, expliquant que si la CGT communiquait avec la presse, les informations délivrées par le gouvernement se réduiraient au minimum

    Rappelons pourtant que les représentant syndicaux sont les représentants des travailleurs. C’est à eux qu’ils rendent compte et le principe d’une délégation syndicale est bien celui de rendre compte de tout ce qui est discuté. Cela démontre la mascarade d’une soit disant concertation sociale qui n’en est pas une. Mais juste une vaste opération de communication et d’enfumage pour gagner du temps et arriver à retarder le soulévement social que va provoquer la destruction du code du travail en application des ordres de l’UE et du MEDEF que veut mener de la façon la plus anti démocratique Macron et son gouvernement de combat de classe antipopulaire.

    Violences et répressions policières

    Alors que se multiplient partout en France les mobilisations, le gouvernement tente déjà de jouer la force contre le peuple. En recourant aux violences policières et aux intimidations d’une justice politique contre les manifestants. En témoigne par exemple la vaste opération de répression policière menée à Renne le 30 mai dernier et décrite par nos confrères de lundi.am

    Mais le fait est que le 19 juin dernier par exemple, le #frontsocial a mobilisé des manifestations dans 34 villes de France. Et que les réseaux militants, syndicaux, politique et citoyens pourraient très bien faire se lever très vite une puissante mobilisation sociale,

    JBC pour www.initiative-communiste.fr

    Le tract de la CGT chimie qui appelle à la résistance

    MOTION-DU-CEF-DU-13-06-2017

    Le compte rendu de la CGT des menaces du gouvernement macron contre les travailleurs

    CR CGT négociation ordonnance macron

     

    source: initiative-communiste.fr

     

     

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