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  • Le mouvement pour la Paix de Concarneau s'est rassemblé, vendredi 14 juillet, à l'entrée de la Ville-Close, pour « rappeler que la Fête nationale doit honorer la République et ses valeurs, parmi lesquelles un objectif de paix », explique son président, Christian Colimard.

    « Nous sommes de fait opposés au défilé militaire en présence du président des États-Unis, alors même qu'il incarne les velléités guerrières, notamment par sa position au sein de l'OTAN ».

    Des drapeaux arc-en-ciel flottaient dans le ciel. Cette initiative faisait écho aussi au « message fort de l'ONU, dont la récente résolution signifie qu'il faut prendre des dispositions pour l'abolition de l'arme nucléaire ».

    « La Bretagne est en ce sens particulièrement concernée, puisqu'elle abrite la base de l'île Longue », a-t-il précisé.

    Le public était invité à échanger avec les membres de l'association présents. Une pétition soutenant des démarches pour mettre fin à l'arme atomique était également proposée. 400 tracts ont été distribués.

    source: quotidien ouest-france 18/04/2017

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  • par Hervé KEMPF

    Retour sur une déclaration de M. Macron sur l’Afrique. Ou quand le sentiment de supériorité intellectuelle conduit à dire des bêtises.

    Au bout d’un moment, cela fait système : la morgue des bien nés, assurés de leurs privilèges et de leur supériorité intellectuelle, se transforme en bêtise, autre nom de l’ignorance.

    M. Macron, on se le rappelle, méprisait un chômeur qui l’interpellait, en lui disant que « la meilleure façon de se payer un costard est de travailler ». Récemment, celui qui se laisse appeler Jupiter, distinguait « ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien », ou refusait de se faire interviewer parce que, selon ses chargés de communication, sa « pensée complexe se prête mal au jeu des questions-réponses avec des journalistes ».

    Que la suffisance de M. Macron soit un trait majeur de sa personnalité, soit. Mais quand elle se traduit en politique, elle devient malsaine. Chez M. Macron, l’ignorance à l’égard des pays du sud se mêle au mépris. En mars dernier, il parlait de la Guyane comme d’une île, et, en juin, riait des kwassa-kwassa qui « pêchent peu, mais amènent du Comorien ».

    Le 10 juillet, à Hambourg, lors du G 20, le président de la République a évoqué les problèmes de l’Afrique : « Quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien. » 

    Cette assertion à l’emporte-pièce est trompeuse.

    D’une part, le taux de fertilité en Afrique est de 4,5 enfants par femme [1].

    D’autre part, si la transition démographique se produit beaucoup plus lentement en Afrique que sur les autres continents, et que quelques pays, en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale, ont une fertilité moyenne par femme pouvant atteindre sept ou huit enfants, les démographes s’accordent à penser que cette situation découle largement du manque d’éducation chez les filles. Le poids du passé joue aussi, comme pour les anciennes colonies françaises où, rappelle le démographe burkinabé Jean-François Kobiané, « la France avait imposé au sein de ses colonies la loi de 1920, qui interdit toute forme de contraception ».

    Or, où en est l’éducation dans bon nombre de pays africains ? Largement affaiblie depuis plusieurs décennies. Pourquoi ? Du fait des politiques imposées en Afrique à partir des années 1980 par la Banque mondiale, le FMI, et les grands pays occidentaux : ouverture des marchés et baisse des dépenses de l’Etat. Ce qui s’est traduit par la disparition de la gratuité de l’éducation et de la santé. C’est le résultat de l’application des politiques néo-libérales dont M. Macron est partisan.

    À l’inverse de ce qu’il prétend, il serait indispensable d’investir des milliards d’euros pour aider ces pays à renforcer leur système d’éducation, de santé et de planification familiale.

    Mais ce n’est pas le chemin pris. Fort de sa philosophie du Café du Commerce, M. Macron a encore abaissé le budget français de l’aide au développement. Et méprise à peu près l’Afrique alors que, du fait de son évolution démographique prévisible - elle pourrait peser 25 % de la population mondiale en 2050 -, elle devrait être au coeur de la politique étrangère de la France.


    [1World Population Prospects The 2017 Revision, United Nations, juin 2017, p. 4


    Lire aussi : La population mondiale pourrait atteindre le chiffre de 11 milliards d’humains en 2100

    Source : https://reporterre.net

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  • Ajoutée le 17 juil. 2017: https://www.youtube.com

    Dans ce premier numéro du point politique, je traite des sujets suivants : les ordonnances sur le code du travail, l'urgence écologique avec en particulier la sixième extinction animale, les diversions d'Emmanuel Macron, le G20 et ses décisions sur le commerce, l'application du CETA sans vote, le danger du nucléaire, la rigueur budgétaire dans l'enseignement supérieur et la recherche d'une part et dans la défense d'autre part, les réductions d'impôts pour les 3000 familles les plus riches avec la suppression d'une partie de l'ISF.

    ***PARTICIPEZ AUX SOUS-TITRES***
    http://www.youtube.com/timedtext_cs_p...

    ***SOMMAIRE***
    00:00 : Intro
    01:04 : Le projet de loi d'habilitation du gouvernement à prendre par ordonnances des mesures sur la loi travail adopté.
    06:58 : Les diversions d'Emmanuel Macron
    08:32 : L'urgence écologique
    --- 08:56 : La sixième extinction animale a commencé
    --- 10:20 : Réchauffement climatique : un iceberg de la taille de la Corrèze se détache de l'Antarctique
    --- 11:05 : L'État condamné pour son dépassement des normes en matière de pollution de l'air
    11:52 : Le bilan du G20 : derrière les belles paroles, aggravation programmée de la crise écologique et part belle au commerce
    12:52 : Le CETA s'appliquera dès le 21 septembre !
    14:04 : Faisons le point sur le nucléaire
    --- 14:51 : L'entrée en service de l'EPR
    --- 15:31 : Les dangers multiples du site d'enfouissement de Bure
    17:15 : Des coupes budgétaires massives annoncées
    --- 17:22 : 331 millions d'euros de coupes dans l'Enseignement supérieur et la recherche
    --- 19:07 : 850 millions d'euros de coupes dans le budget de la Défense
    20:43 : Le "choc fiscal" de 11 milliards d'euros bénéficiera d'abord aux familles les plus riches
    22:41 : De l'argent facile à récupérer : 80 milliards d'euros de fraude et d'évasion fiscale !
    --- 23:58 : Évasion fiscale : le cas de Google
    25:21 : Conclusion de la semaine : le gouvernement ne traite pas les urgences réelles et l'État s'amenuise.
    28:20 : Fin de l'émission

    ***LES LIENS***
    - Le discours d'Adrien Quatennens sur la loi travail : https://youtu.be/SM3qLL1ysKo
    - Le discours de Jean-Luc Mélenchon sur la loi travail : https://youtu.be/X4k7Kn1Gzew
    - La sixième extinction de masse des animaux s’accélère : http://bit.ly/2sZwDoI
    - Un iceberg de la taille de la Corrèze se détache de l’Antarctique : http://bit.ly/2tY3Sru
    - Pollution : le Conseil d’Etat enjoint au gouvernement d’agir vite, Hulot promet des mesures : http://bit.ly/2usLYOc
    - G20 : un accord de Paris "irréversible" mais la divergence des États-Unis entérinée : http://bit.ly/2tyygbH
    - L’accord CETA de libre-échange avec le Canada appliqué « provisoirement » au 21 septembre : http://bit.ly/2th071P
    - Nicolas Hulot évoque la fermeture de 17 réacteurs nucléaires à l’horizon de 2025 : http://bit.ly/2tYgtuZ
    - Des experts révèlent des lacunes dans la sûreté du stockage radioactif de Bure : http://bit.ly/2t50qbC
    - Un plan sévère d’économies de 331 millions d’euros pour l’enseignement supérieur et la recherche : http://bit.ly/2tgp5OP
    - Près de 87 000 bacheliers toujours en attente d'affectation : http://bit.ly/2tukmnP
    - Enseignement supérieur : pourquoi 87 000 bacheliers restent sans affectation : http://bit.ly/2tYSSsn
    - Bercy veut amputer le budget de la défense 2017 de 850 millions d'euros : http://bit.ly/2sVCyLE
    - Coupes budgétaires: le chef d'état-major des armées menace de démissionner : http://bit.ly/2v6QnnZ
    - "Je suis votre chef": fermeté, autoritarisme ou aveu de faiblesse ? : http://bit.ly/2tgF3Iy
    - Avec Macron, 3 milliards d'impôts en moins... pour les 3.000 foyers les plus riches ! : http://bit.ly/2t50A2I
    - La fraude fiscale fait perdre à la France entre 60 et 100 milliards d'euros par an : http://bit.ly/2uy6kq9
    - Google n'aura peut-être pas à verser 1,115 milliards d'euros au fisc français : http://bit.ly/2vrpsCN

    ***GÉNÉRIQUE ET ÉCRAN DE FIN***
    - Réalisation : Manon Taillard !

    ***MUSIQUE DE FOND***
    - Wings, de Nicolai Heidlas : https://youtu.be/OKLQfbp536Q

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  • Emmanuel Macron a déclaré lors du G20 qu’une partie des problèmes de l’Afrique provenait du taux de fécondité de certains pays. Mais c’est renverser l’ordre des causes, comme l’expliquent Nicolas Sersiron et Anouk Renaud.

    Lors du G20 des 7 et 8 juillet à Hambourg, Emmanuel Macron a fait part de sa brillante analyse (encore une…) du sous-développement de l’Afrique, dont l’une des causes principales seraient les « 7 à 8 enfants des femmes africaines » :

    Les causes du « sous-développement » africain ne sont apparemment pas enseignées à l’ENA, pas plus que celles des « sans-dents » de son prédécesseur. Confondre les symptômes d’une maladie, ou d’un grave problème comme la surpopulation, avec ses causes, est symptomatique de ces décideurs néolibéraux qui préfèrent faire porter la responsabilité des inégalités et des injustices sur les victimes plutôt que sur les responsables. Mais pour cela il faut ranger l’histoire dans un tiroir inatteignable de sa mémoire.

    Oublier le pillage des ressources naturelles de ce continent par l’Europe depuis le milieu du XIXe siècle à travers la violente colonisation d’hier, le dramatique néocolonialisme d’aujourd’hui à travers les assassinats, la corruption, l’extractivisme, l’ingérence politique françafricaine et la dette illégitime. Oublier aussi la tragédie lointaine, de l’extraction de la force de travail durant les trois siècles précédents de ces dizaines de millions de jeunes africains, esclaves exportés dans des conditions pires que le bétail. Cette pensée tellement primaire de Macron sur les femmes africaines révèle un mépris raciste et sexiste, émanant du président français à savoir un homme, un blanc et un chef d’État.

    Macron semble ignorer cette évidence empirique : la transition démographique se fait naturellement dès que les femmes et hommes ont accès à l’éducation, à la santé, à une alimentation sans angoisse du lendemain, bref à une vie digne. Et comment atteindre cet état, si les politiques qui sont imposées à ces pays par le FMI, la Banque mondiale ainsi que par les pays industrialisés réunis au sein du Club de Paris |1| depuis les années 1980 et la grande crise de la dette, vingt ans après les décolonisations, sont des plans d’austérité à répétition couplés à un libre-échange totalement déloyal et une privatisation de leurs ressources. Dans les plans d’ajustement structurel imposés aux pays du Sud – ceux-là même qui sont appliqués à la Grèce aujourd’hui – une mesure phare était la disparition de la gratuité de l’éducation et de la santé.

    Les femmes africaines, premières victimes du néocolonialisme et de l’extractivisme

    Loin d’être responsables, les femmes africaines sont en fait les premières victimes de ce système. En tant que pauvres, africaines mais aussi en tant que femmes. Les politiques d’ajustement structurel, imposées au nom du remboursement de dettes illégitimes, ont fait exploser les inégalités entre les femmes et les hommes. Le travail gratuit des femmes déjà colossal s’est encore accru, puisque les femmes pallient aux services sociaux démantelés en s’occupant des enfants, des personnes âgées ou malades. Les coupes dans les budgets de santé ont mis à mal leurs droits sexuels et reproductifs. Aujourd’hui, 830 femmes meurent chaque jour de complications liées à leur grossesse ou accouchement et qui pourraient être évitées. Ces femmes vivent à 99 % dans les pays en voie de développement.

    La violence des politiques extractivistes et impérialistes prend une couleur bien singulière et amère en ce qui les concerne. Le viol de masse s’avère une arme politique braquée vers les femmes. Que ce soit lors du pillage du coltan et de la cassitérite en République démocratique du Congo (RDC), par exemple. Ou encore lors du génocide rwandais, dans lequel la complicité des autorités et des banques françaises est avérée et au cours duquel l’ONU estime à au moins 250 000 le nombre de viols de femmes

    Ce sont les discours à la Macron qui alimentent l’idée que les enfants des pauvres sont une charge pour la société. Ce sont ces mêmes discours qui ont abouti à des avortements et stérilisations forcées pratiquées en masse sur des femmes minorisées, notamment dans les colonies françaises, comme le montre la politologue Françoise Vergès dans son ouvrage, Le Ventre des femmes (Albin Michel, 2017), cité par Libération.

    Le G20 fabrique du sous-développement

    Les décisions que prennent vingt chefs d’États industrialisés – parmi lesquels figurent les anciennes puissances coloniales, dorénavant les pays les plus pollueurs et pilleurs de la planète – dans leurs salles de réunion aseptisées, protégés de la colère de la rue par 20 000 policiers et un arsenal répressif colossal, sont précisément la source de la misère africaine. Le G20 de Hambourg, pourtant placé sous le signe du soutien à l’Afrique, ne fait pas exception à la règle. Pour répondre aux problèmes de surendettement des États, le G20 entend renforcer le rôle des institutions financières internationales, telles que le FMI, la BM ou encore le Club de Paris, dont on connaît non seulement l’inefficacité mais aussi le caractère néfaste. L’initiative allemande Compact with Africa, présentée comme une bonne pratique à suivre, consiste au renforcement des prêts et investissements privés en Afrique, autrement dit, ouvre (encore plus) la porte au surendettement des pays et au pillage de leur économie au profit des banques et multinationales occidentales. Du haut de leurs cravates et de leurs certitudes, les chefs d’État présentait cette « aide » à l’Afrique comme un moyen de freiner l’immigration. N’y a-t-il pas, en effet, dans cette phrase de Macron la peur de voir les hordes de pauvresses et pauvres africains faire déborder la Méditerranée de leurs corps engloutis ?

    Comme à l’accoutumée dans ce genre de rencontre au sommet, le G20 compte éteindre un feu avec un lance-flammes. Car les vrais responsables du soi-disant « sous-développement » de l’Afrique sont bien tous les Macron au pouvoir ainsi que leur monde : le FMI, la BM, les chefs d’États occidentaux et les régimes africains complices, le G20, le Club de Paris, les gouvernements français successifs…

     
    Notes

    |1| Pour en savoir plus sur le Club de Paris, voir : Maud Bailly et Claude Quemar, « Carton rouge pour le Club de Paris ! », CADTM, juillet 2016.

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  • Après Trump, Netanyahu : Stop au bal des faucons et des conservateurs à l’Elysée ! (IC.fr 16/07/2017)

    Après la scandaleuse invitation de Trump chef de file de la contre-révolution mondiale pour le 14 juillet, voilà qui invite le fascisant premier ministre israélien pour célébrer la rafle nazie et vichyste du Vel d’hiv’.

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  • Les Français juifs seraient-ils des citoyens à part ? (UJFP-9/07/2017)

    C’est ce que suggère notre Président en invitant un chef d’État étranger pour commémorer une tragédie française, la rafle du Vél’ d’Hiv’.

    3 octobre 1940. Le premier Statut des Juifs fait d’une partie des français sous Vichy des citoyens « à part ». Le lendemain, la loi du 4 octobre 1940 sur « les ressortissants étrangers de race juive » étend cette distinction à l’ensemble des Juifs vivant en France.

    Les 16 et 17 juillet 1942, 7000 policiers et gendarmes français, sous les ordres du régime de Vichy, procédaient à une rafle des Juifs parisiens. Les fascistes français avaient poussé le zèle jusqu’à l’arrestation des enfants, devançant ainsi les demandes de l’occupant nazi. Plus de 13000 Juifs dont 4000 enfants étaient parqués au vélodrome d’hiver avant d’être déportés et, pour la quasi-totalité, assassinés.

    Ni les auteurs ni les exécutants français de cette rafle ne seront poursuivis, en particulier René Bousquet qui sera assassiné sans jamais avoir été jugé. Il faudra attendre 1995 pour que le président Chirac reconnaisse la responsabilité de l’État français.

    En quoi ce crime contre l’humanité « franco-français » concerne-t-il un chef d’État étranger ? A quel titre un chef d’État étranger pourrait parler au nom des victimes et de leurs proches ?

    Sauf à considérer que les Juifs français sont des citoyens un peu différents, qu’ils ne sont pas tout à fait Français et doivent être représentés par l’État d’Israël… Curieuse vision de notre République que nous présente-là son nouveau Président.

    Nous, Juifs français sommes doublement choqués par cette invitation. Non seulement elle fait de nous des citoyens « à part » mais en plus le Président Macron nous fait représenter par le chef d’un État où un citoyen sur cinq n’a pas les mêmes droits que ses quatre compatriotes juifs. Une puissance occupante qui, au mépris des Conventions de Genève et des rappels à l’ordre de l’ONU vole l’eau et la terre des Palestiniens pour y installer des colonies, nie les droits des Palestiniens (enfermement administratif, exécutions extrajudiciaires…) quand il ne les enferme pas dans la cage infernale qu’est devenue Gaza.

    Comment, en plus, oser nous faire représenter nous, enfants de la République, par le représentant d’un régime dont le racisme s’affiche ouvertement, assimilant les Palestiniens à des serpents ou appelant au meurtre contre les mères palestiniennes. Un racisme qui s’étend même à ses propres citoyens juifs, orientaux ou venus d’Afrique de l’Est.

    L’UJFP dénonce l’invitation de Benyamin Nétanyahou par notre Président. Cette visite est une insulte aux victimes et à leurs proches.

    La lutte contre le racisme et pour l’égalité des droits ne se divise pas.

    Le Bureau national de l’UJFP, le 9 juillet 2017

    source: http://www.ujfp.org

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  • Avec Macron, la dictature du Capital tombe le masque (IC.fr-15/07/2017)Sur les réseaux sociaux se répand une qualification du gouvernement d’Emmanuel qui met une emphase de plus en plus lourde sur ses aspects autoritaires, dictatoriaux. Mais cette emphase est parfois exprimée de telle manière qu’elle pourrait dédouaner les gouvernements précédents des soupçons d’autoritarisme qui les ont touchés eux aussi.

    Il faut rappeler que lorsque les formes de la “démocratie parlementaire” fonctionnaient, elle n’a jamais été que le paravent, ou plutôt le parapet protecteur de la dictature de la classe bourgeoise:
    Les propositions de décisions politiques faites dans l’assemblée des députés y ont toujours été soit vidées de leur substance, soit rejetées purement et simplement, sauf en trois circonstances: le mouvement des grèves de 1936, les gouvernements qui, de l’automne 1944 au printemps 1947, prolongeaient la victoire de la Résistance fédérée dans son Conseil national, et le mouvement de grèves de 1968.
    Pour tout le reste des années que nous vivons depuis que le régime établi après la guerre franco-prussienne de 1870 s’est baptisé du nom de république, (c’était, il me semble, en 1875, sous la présidence d’un monarchiste, le maréchal de Mac-Mahon), la démocratie en France n’a jamais été que formelle, et les communistes ont toujours eu raison de toujours accompagner de l’adjectif “formelle” le mot de “démocratie” lorsqu’il désigne les régimes des gouvernements bourgeois.

    Jean-Pierre Combe

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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