• Manifestation à Paris contre la visite de Trump et « la guerre sociale de Macron » (lemonde.fr 14/07/2017

    Plusieurs centaines de personnes – 1 100 selon la préfecture de Police – ont manifesté, vendredi 14 juillet, entre la place de Clichy et la station de métro Barbès à Paris contre Emmanuel Macron et la visite de Donald Trump en France à l’occasion du 14-Juillet.
     
    La manifestation était organisée par le Front social, composé de syndicats, comme CGT et SUD, d’associations et de collectifs, dont Droit au logement et Droits devant, et de partis, comme La France insoumise, le Front de gauche ou encore le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA).

    Lire aussi :   Avant la réforme du code du travail, le « Front social » prend date devant l’Assemblée nationale

    « On n’en veut pas de cette société-là ! »

    Si les banderoles associaient Donald Trump et le président français, le vrai sujet de contestation reste, pour les organisateurs, la « guerre sociale de Macron », dont ils craignent que les ordonnances permettent de détruire le code du travail.

    On retrouvait les slogans des manifestations du printemps 2016 contre la loi travail et l’état d’urgence : « On n’en veut pas de cette société-là ! », « Ils pillent les ressources et ferment les frontières, capitalistes, impérialistes, colonialistes… », agrémentés de « Ahou, ahou, anticapitaliste ! » et autres « Tout le monde déteste la police ! » « Contre Trump, Macron et sa guerre sociale », pouvait-on entendre également.

    Manifestation à Paris contre la visite de Trump et « la guerre sociale de Macron » (lemonde.fr 14/07/2017

    Depuis la présidentielle, le collectif Front social a déjà appelé à plusieurs rassemblements contre les projets de réformes sociales d’Emmanuel Macron. Philippe Poutou, candidat du NPA à la dernière élection présidentielle, a admis que « ce ne serait pas la grosse manif qui va marquer l’été », mais il a jugé « important d’être là » et « de construire une riposte » contre les ordonnances à venir sur le code du travail.

    En cours de cortège, plusieurs dizaines de personnes, en noir et cachées sous des capuches, foulards et lunettes pour certains se sont placées devant la banderole de tête. « Etat d’urgence, Etat policier, on ne nous empêchera pas de manifester », scandaient-ils, face à un cordon de gendarmes boulevard de la Chapelle. Des opposants au premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou, attendu dimanche à Paris, étaient également présents.

    Avant de se quitter, vers 16 h 30, les orateurs ont égrené les rendez-vous sociaux à venir, avec notamment une manifestation le 30 août à l’université d’été du Medef, puis le 12 septembre lors de la journée « contre la réforme du code du travail » organisée par la CGT.

     


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  • Brest-Social. Rassemblement du Front social finistérien place de la Liberté, ce matin (Le Télégramme 14/07/2017)Le Front social finistérien appelle à un rassemblement unitaire, aujourd'hui à 10 h, Place de la Liberté, à Brest, « contre les guerres, les euro-ordonnances et l'état d'urgence permanent ». Un appel relayé, notamment, par les communistes de l'ARC29-PRCF (Association pour la renaissance communiste en Finistère/Pôle de renaissance communiste en France), qui dénonce la présence du président américain Donald Trump en France, depuis hier.

     

    source: http://www.letelegramme.fr

     

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  • Ajoutée le 13 juil. 2017-https://www.youtube.com

    Discours de Jean-Luc Mélenchon prononcé à la tribune de l'Assemblée nationale le 13 juillet 2017 pour expliquer de vote de la France insoumise contre le projet de loi d'habilitation du gouvernement à prendre par ordonnances des mesures contre le code du travail. Il a dénoncé la vision du gouvernement d'un monde dominé par la marchandise et a appeler les gens à s'organiser et à se révolter contre les ordonnances du gouvernement.

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  • Contre l’austérité, la banalisation de l’état d’urgence, la casse du code du travail… Le Front Social appelle au rassemblement ce soir à 18h devant la permanence du député MoDem Bruno Joncour, place de la Grille à Saint-Brieuc. Demain, manif aussi du Front Social à 10h place de la Liberté à Brest.

    Alexandra BRUNOIS

    source: http://www.hitwest.com

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  • Les «insoumis» réunis dans la rue pour lutter contre la réforme du Code du travail (lefigaro.fr-12/07/2017)sur la place de la République, mercredi soir

    Mercredi soir, en parallèle de l'examen du projet de loi de réforme du Code du travail à l'Assemblée, La France insoumise a invité ses militants à descendre dans la rue un peu partout en France. Nous étions place de la République à Paris.

    Ce mercredi soir, sur la place de la République, la foule est si compacte qu'il est pratiquement impossible de s'y frayer un passage. Une affiche représente Emmanuel Macron serrant des billets entre ses poings rageurs tandis qu'il écrase du pied une Marianne qui crache du sang, affalée sur un Code du travail. Une pancarte proclame: «L'esclavage ne coûte pas cher» et une autre: «Les petits rien sont les grand tout». Au même moment, des rassemblements similaires ont lieu, un peu partout en France (Montpellier, Lille, Toulouse...)

    Les «insoumis» sont là pour protester contre ce qu'ils nomment: «la casse du Code du travail». Lundi, l'examen du projet de loi qui vise à réformer le droit du travail par ordonnances a débuté à l'Assemblée. Et, comme pour prolonger leur travail dans l'hémicycle, les tout nouveaux députés du mouvement se succèdent à la tribune installée sous la statue de Léopold Morice. Par roulement, deux par deux. «Pour qu'il y ait toujours une présence à l'Assemblée», explique la porte-parole de La France insoumise, Charlotte Girard qui préside la soirée.

    Camouflé sous un masque qui grime le patron du Medef, Pierre Gattaz, en vampire, Donatien, 22 ans, est venu de Noisy-le-Roi pour maintenir ce «lien» avec les députés au-delà des sessions parlementaires qu'il regarde en entier dès qu'il a un temps de creux dans son travail. L'étudiant sait, comme chaque personne présente ce soir, qu'aucun des 120 amendements déposés par les députés «insoumis» n'a été accepté, chacun sait que la loi passera. Mais pour les «insoumis», la lutte n'aboutira pas à l'Assemblée. Nicolas, 25 ans, commente: «On est venus pour se donner confiance. Mais le combat se gagnera dans la rue.»

    Un «insoumis», dissimulé sous un masque qui caricature le patron du Medef.

     

    «Depuis quand faut-il rassurer les délinquants pour empêcher le crime?»

    Les «résistance, résistance», régulièrement scandés par la foule, s'éteignent lorsque Jean-Luc Mélenchon prend la parole. «Pourquoi nous avons-vous demandé de vous rassembler?» feint d'interroger le désormais député des Bouches-du-Rhône avant d'enchaîner: «Ils veulent renverser la loi. Nous, nous croyons que c'est l'organisation collective qui équilibre les rapports entre ceux qui ont les moyens de production et ceux qui n'ont que la force de leur travail. Le système que nous combattons a un nom et nous n'avons pas peur de le prononcer: c'est le capitalisme.» Et toujours cette manie des formules: «Si vous plafonnez les indemnités aux prud'hommes, vous organisez la possibilité du licenciement abusif. Depuis quand faut-il rassurer les délinquants pour empêcher le crime?».

    Quand François Ruffin, le député de la Somme, entame son discours, une partie de la foule s'est déjà échappée vers les bouches de métro. Sur le chemin, Alain, un sexagénaire retraité se montre presque réjoui: «Les députés ont le petit micro, nous dans la rue on a le grand. Les lois qui vont être votées, les gens vont se les prendre dans la figure. Ils vont réfléchir et... il va y avoir de la révolte.»

    Jean-Luc Mélenchon a promis qu'il fixerait bientôt le prochain rendez-vous. Et, d'ici là, il a exhorté la foule à «l'insurrection morale» et tous les «insoumis» à se comporter en «rebelles».

     
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  • Ordonnances Macron : « alerte populaire » de la France insoumise (h.fr-13/07/2017)

    Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon a organisé une centaine de rassemblement « contre la casse du code du travail » mercredi soir. Sur la place de la République à Paris ses députés ont décortiqué le contenu de la réforme.
     
    Reportage.
     
    C’est « par curiosité » que Laura, une jeune lyonnaise de passage à Paris, s’est rendue mercredi soir sur la place de la République. Pour mieux comprendre les fameuses ordonnances Macron. « Des économistes disent que ça ne sert à rien, d’autres que si… On ne sait plus sur quel pied danser », confie-t-elle. Expliquer, c’est justement la mission que se sont fixés les députés de la France insoumise qui défilent à la tribune installée au pied de Marianne et face aux pancartes des militants marquées d’un « haltes à la casse du code du travail » ou d’un « je ne suis rien, nous sommes tout ». « Nous commençons un système d’alerte et de mise en mouvement populaire », lance Jean-Luc Mélenchon sur la place parisienne tandis que, selon les organisateurs, une centaine de rassemblements se tiennent simultanément dans d’autres villes.
     
    Avec la volonté de donner à voir des députés sur le front à la fois dans l’hémicycle et dans la rue, les membres du groupe France insoumise se relaient pour expliquer un à un les dangers de la réforme par ordonnance du code du travail. Plafonnement des indemnités prud’homales ? « On organise le non respect du code du travail sur les licenciements abusifs. Le gouvernement met à prix la tête ici d’un syndicaliste un peu trop actif, là d’une femme enceinte », dénonce le bien nommé Loic Prud’homme. « Ils veulent plafonner les indemnités prud'homales pour "rassurer".
     
    Depuis quand faut-il rassurer les délinquants pour empêcher le crime ? », renchérit Jean-Luc Mélenchon. Inversion de la hiérarchie des normes ? « Ils veulent renverser la loi au profit d'accords locaux qui pourront être défavorables aux salariés », détaille le député des Bouches-du-Rhône. Et ainsi de suite sur le CDI de chantier ou encore la fusion des instances représentatives du personnel. « Le système que nous combattons a un nom et nous n'avons pas peur de le prononcer : c'est le capitalisme. Le capitalisme détruit l'ordre social et saccage l'écosystème » résume Mélenchon qui revient sur quelques unes de ses propositions de campagne comme le « partage du temps de travail ». A ces prises de parole se mêlent des interventions de syndicalistes CGT de différents secteurs. « Le peuple quand il est uni est invincible. Nous en avons la conviction, reste à en faire la démonstration », assure notamment Karl Ghazi de la CGT commerce, après avoir rappeler qu’Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, avait déjà à son actif le démantèlement de l’interdiction du travail du dimanche. 
     
    « Il n’y a pas de majorité pour briser le code du travail construit par des décennies de luttes », ajoute le député Alexis Corbière, notant que « plus d’un citoyen sur deux n’est pas allé voter » et saluant « les députés communistes du groupe GDR (qui) participent aussi à ce combat » dans l’hémicycle. Un combat compliqué par la novlangue orwellienne pratiquée par les députés En marche. « En gros, comme dans le roman 1984, la paix c’est la guerre, la liberté c’est l’esclavage. Ils nous font ça depuis des jours : ‘’la meilleure protection c’est supprimer la loi qui protège’’… », raconte le député Eric Coquerel, également coordinateur du PG.  Ugo Bernalicis, député du Nord, prédit de son côté de futures « phrases jupitériennes » pour justifier de nouveaux coups contre la restriction du travail de nuit. Par exemple : « la nuit, le jour c’est dépassé comme la gauche et la droite. Le jour c’est la continuité de la nuit et inversement, pourquoi fixer une limite ? » 
     
    En attendant la rentrée, la France insoumise avertit également qu’elle mobilisera pendant l’été, en particulier auprès de ceux qui ne sont pas « organisés dans l’entreprise » (les chômeurs, les étudiants…), via ses « caravanes insoumises » dans les quartiers populaires, avec une initiative nationale courant août. Jean-Luc Mélenchon a aussi  annoncé que FI proposerait un rendez-vous en septembre « un samedi ou un dimanche, on s’arrangera pour que ça ne bouscule personne », a-t-il précisé. La journée d’action à l’appel de la CGT reste cependant au programme. « Le 12 septembre n’oubliez pas cette date, la rentrée sera chaude ! », conclut d’ailleurs Charlotte Girard, co-responsable du projet FI, avant que ne résonnent les premières notes de la Marseillaise.
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