• Entretien | Quelques centaines de personnes comptent aller chahuter avec des casseroles le rassemblement de soutien à François Fillon, prévu ce dimanche 5 mars à Paris. Alors que celui-ci ne peut plus guère se déplacer sans que sonne le métal, retour sur l'histoire de la casserole comme outil politique.

     "Charivari qui pend à l'oreille de MM. Guizot, Dupin, Thiers et tutti quanti…", "La Caricature", 1er septembre 1831 "Charivari qui pend à l'oreille de MM. Guizot, Dupin, Thiers et tutti quanti…", "La Caricature", 1er septembre 1831 Crédits : Jean-Jacques Grandville

    "Dimanche à 15h, où que vous soyez, à votre fenêtre, dans votre jardin, sur votre balcon... tapez sur des casseroles pendant 3 minutes". Tel est l'appel lancé sur les réseaux sociaux par quelques centaines de citoyens, décidés à faire résonner leurs ustensiles de cuisine ce dimanche 5 mars pour perturber le rassemblement de soutien à François Fillon prévu au Trocadéro, à Paris. La casserole comme arme politique... ce n'est pas nouveau. Le phénomène remonte même au Moyen Âge, nous raconte l’historien Emmanuel Fureix, spécialiste du XIXe siècle, et plus particulièrement des pratiques politiques.

    À ECOUTER : Une campagne de charivaris dans la France de Louis-Philippe, avec Emmanuel Fureix, dans La Fabrique de l'Histoire

    De quand date le phénomène des concerts de casseroles, en France ?

    Il remonte au début de la Monarchie de Juillet, dans les années 1830. Ce sont essentiellement les républicains, opposants au régime de Louis-Philippe, qui cherchent à faire entendre leur voix en empruntant en réalité à un rituel coutumier bien connu des ethnologues, qu’on appelle "charivari". Il visait depuis le Moyen Âge, au village, les mariages mal assortis, les veufs remariés avec des jeunes filles, qui étaient accueillis par un rituel d’humiliation fait d’un concert tonitruant de casseroles notamment, qui se terminait parfois par une amende, et une réconciliation à la fin du rituel. Dans ces années 1830, ce sont des députés proches du gouvernement de l’époque, gouvernement dit de résistance, de retour à l’ordre, et puis aussi des préfets, donc l’appareil d’Etat, qui sont visés par des concerts de casseroles sur l’ensemble du territoire. On observe même une véritable campagne nationale de charivaris pendant l’année 1832. Avec une centaine de charivaris qui durent plusieurs heures, se répètent parfois plusieurs jours consécutifs, et qui se déroulent essentiellement la nuit tombée, avec quelques dizaines de personnes dans le cas des rituels les plus mineurs, et parfois plusieurs milliers de personnes avec un écho véritablement national.

    Un charivari à Marsannay-la-Côte, en 1905 : "Coutume burlesque (…) qui se pratique en Bougogne chaque fois qu'un mari a battu sa femme au mois de mai"Un charivari à Marsannay-la-Côte, en 1905 : "Coutume burlesque (…) qui se pratique en Bougogne chaque fois qu'un mari a battu sa femme au mois de mai"

    Quelques grandes figures visées par ces charivaris... ?

    La plupart des députés de l'époque sont aujourd’hui totalement inconnus, mais certains sont bien connus, comme Adolphe Thiers, qui était alors un jeune député, qui n’était pas encore ministre à l’époque, et qui est "charivarisé" plusieurs jours consécutifs à Aix, à Marseille, à Brignoles, à Toulon… Il est accusé d’avoir trahi les idéaux de la Révolution, de s’être rallié à l’ordre, et de ne pas avoir porté assistance aux peuples en lutte, à ce moment-là de l’histoire européenne. On le traite de traître : “À bas le traître à la France, à la Pologne, à l'Italie !” Et puis Guizot lui-même, le président du conseil, est visé un peu plus tard, en 1841, par un charivari énorme avec plusieurs milliers de personnes qui visent sa politique fiscale : un recensement des portes et fenêtres qui avait été mis en place à l’époque. En tout cas, ce qui est vraiment frappant dans ces rituels, c’est qu’ils deviennent des instruments de justice populaire, d’expression d’une opinion par des gens qui n’ont pas voix au chapitre, c’est à dire qui ne sont pas électeurs, puisqu’il y a, à l’époque, moins de 200 000 électeurs : des femmes, des enfants, des ouvriers... participent à ces rituels qui sont une manière pour le peuple souverain de se donner à voir dans l’espace public, avec un symbole qui est celui de la casserole, du chaudron, qui est l’instrument du prolétaire.

    La presse satirique est en lien direct avec cette affaire : ce genre de rituel ne peut fonctionner que si ça fait écho à un imaginaire. A l’issu de cette campagne de charivaris est créé le journal éponyme Le charivari qui se fait écho lui-même des charivaris politiques. Une très belle caricature de 1831, qui anticipe presque sur le rituel, représente un charivari visant les partisans du pouvoir. [A retrouver en illustration de cette interview, NDLR]

    À LIRE AUSSI : "Trainer une casserole" et autres expressions politico culinaires

    La France a été précurseur de ces concerts de casseroles ? Qu'en est-il à l’étranger ?

    C’est un rituel plutôt singulier au début des années 1830 : ce qui domine alors, c’est le rituel traditionnel rural, communautaire, qui a affaire avec la question du marché matrimonial. Les charivaris politiques sont relativement rares. En revanche, dans tout l’Occident, y compris au Canada, dès ces années 1830-1840, à l’échelle locale, les fonctionnaires ou les autorités locales détestées peuvent être accueillies par de tels charivaris.

    Et plus tard, en Amérique du sud… ?

    Alors là, oui... on fait un saut énorme dans le temps. Ce dont je vous parlais précédemment, c’est de l’intrication du folklorique et du politique à un moment où le répertoire d’action moderne n’est pas vraiment en place : la manifestation telle que nous l'entendons aujourd'hui, bien organisée, avec ses symboles.... Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, ces formes-là se substituent à ces formes qui apparaissent dès lors comme archaïques [on ne parle plus de "charivaris", mais de "casserolades", NDLR]. On a un retour effectivement, d’abord en Amérique du sud, puisque dans les années 1970 déjà, à droite, et puis ensuite à gauche, on pratique ces concerts de casseroles. Au Chili dans les années 1970, en Argentine plus récemment… on en a observé également en Islande, au Québec pendant les manifestions étudiantes en 2012… On a une sorte de quasi mondialisation du phénomène qu’il faudrait rapprocher du mouvement d’occupation des places. C’est un peu différent, me semble-t-il, du charivari, puisqu’il s’agit en gros de manifestations agrémentées de casseroles. On n’est pas tout à fait dans le rituel d’humiliation dont je parlais, qui est plutôt un rituel de conduite de bruits. Alors que dans le cas des casserolades, il s’agit juste de protester bruyamment, le plus souvent d’ailleurs de jour, et non pas de nuit comme pour les charivaris.

    Y a-t-il eu d’autres époques marquées par des concerts de casseroles particulièrement mémorables ?

    À ma connaissance de toute façon, ça n’a été que des moments discontinus. Il y en a eu un petit peu sous la IIe République, et plus récemment, me vient à l’esprit la pratique des concerts de casseroles par les partisans de l’OAS [Organisation armée secrète, NDLR] à la fin des années 1950, début des années 60, pendant la guerre d’Algérie.

    Pourquoi les casseroles ? Uniquement pour le vacarme qu’elles permettent de produire, ou existe-t-il également une dimension symbolique ?

    Les casseroles ne sont pas seules... Du temps des charivaris, il y avait aussi des crécelles, des sifflets, des poêles. L’idée d’un instrument populaire est essentielle, c’est la voix du peuple, "vox populi", qui s’exprime avec les instruments, l’arme des prolétaires, comme on disait dans ces années 1830. Evidemment, aujourd’hui, on ne peut pas manquer de voir une autre symbolique qui est celle de la casserole judiciaire, pour ce qui concerne François Fillon.

    Un charivari paru dans "L’Almanach du peuple" (Québec) en 1928. 
    Un charivari paru dans "L’Almanach du peuple" (Québec) en 1928. Crédits : Edmond-J. Massicotte

    Quel genre d’impact ont eu réellement ou ont réellement ces chahuts, sur la vie politique ?

    Evidemment, ce sont des rituels dérisoires, mais si on regarde d’un petit peu plus près, la conclusion est différente. Ce sont des rituels d’humiliation, la personne est contrainte à la fuite : Thiers est obligé de quitter Aix, puis Marseille, et il est poursuivi ensuite… Guizot doit quitter Caen en 1841 dans la panique… C’est l’espace privé de l’homme politique qui est violé, puisque ces concerts ont lieu sous les fenêtres du domicile de la personne visée. Du coup les relations entre le public et le privé sont inversées. L’homme politique est réduit, fait prisonnier presque, humilié dans son espace privé, et la foule exclue théoriquement de l’espace public et politique, car non électrice, l’occupe. Sur ce plan purement symbolique, c’est déjà très fort. S’y ajoute cette orchestration nationale qui fait que du coup, ça a un impact relayé aussi par la presse. Il y a aussi l’incapacité du pouvoir à répondre dans un premier temps à ce rituel subversif, puisque les personnes ne peuvent être attaquées que pour tapage nocturne et ne risquent pratiquement rien. Ce n’est qu’en cas d'échauffourées avec les forces de l’ordre qu’elles peuvent être condamnées pour rébellion. L’impact politique est concentré dans cet imaginaire dont je parlais. Ensuite, évidemment, les gouvernements n'ont pas été renversés sous l’effet de charivaris.

    Si on se cantonne à la Ve République… Est-ce la première fois, avec François Fillon, qu’un candidat à la présidentielle, ou sim-plement un homme politique, a droit à un tel régime sonore ?

    À ma connaissance, oui. C’est le premier, avec un effet de répétition puisqu'il ne peut plus se déplacer désormais sans être accueilli par des casseroles, ce qui fait que du coup, ça occupe l’espace médiatique. Que tous les jours, c’est relayé par la presse.


     
     
     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Faucheurs volontaires. Une rentrée tonique (LT.fr-30/08/2017)une quarantaine de personnes se sont déplacées devant la gendarmerie rue de Pont-l'Abbé, hier matin, pour soutenir Marie Nicolas et Martine Pivard (au centre) qui étaient auditionnées.

    La stratégie de médiatisation des faucheurs volontaires, qui paient de leur personne pour faire avancer une cause qu'ils jugent salutaire pour l'avenir, porte ses fruits. De nouvelles auditions suite à des actions sur du soja transgénique ont eu lieu, hier, à Quimper. Les militants espèrent profiter de « l'audience » d'un tribunal.

    La scène se passe début juillet 2016 dans un entrepôt de soja du port de Montoir-de-Bretagne près de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique. Une trentaine de militants anti-OGM venus de toute la France ont pénétré dans le hangar et arrosé avec des lances incendie un stock de 3.000 tonnes de soja transgénique. « Ensuite, c'est nous qui avons appelé les gendarmes. Nous leur avons transmis la liste des participants et nous avons demandé à ce que nos identités soient relevées », sourit Michel, un militant du pays de Pontivy, présent hier à Quimper. Il s'était déplacé pour soutenir les deux Quimpéroises du groupe auditionnées à la gendarmerie par la brigade de recherche de Saint-Nazaire chargée de l'enquête. Comme à chaque convocation, Marie Nicolas et Martine Pivard ont refusé de répondre aux questions et le prélèvement d'ADN. La stratégie des collectifs anti-OGM est de médiatiser au maximum leurs actions pour sensibiliser l'opinion, en allant jusqu'au procès. Marie Nicolas, déjà entendue au commissariat en janvier, pour un arrachage de colza « muté » (*) dans le pays de Dijon fin novembre 2016, a rappelé hier à sa sortie de la gendarmerie l'urgence d'une prise de conscience.

    « Chimères génétiques »

    « En 2014, il y a eu plus de deux millions de tonnes de soja transgénique débarquées à Montoir, affirme la militante. La Bretagne consomme ce soja en quantité pour l'alimentation animale. Ces chimères génétiques imbibées de pesticides sont ensuite intégrées dans la chaîne alimentaire humaine par ce biais ». Marie Nicolas cite les analyses d'urine auxquelles se sont soumis 21 faucheurs volontaires avant leur procès à Foix (Ariège) cet été.

     

    « Alors que ce sont des personnes qui a priori se tiennent à distance de ces produits, toutes les analyses se sont révélées positives, dit-elle. En tant que consommateur nous sommes tous menacés par cette agro-industrie ». Les faucheurs ne se battent pas seulement pour leur bien-être, mais pour la planète. « Ce qui se passe actuellement en Amérique du Sud : accaparement des terres, utilisation massive des pesticides, des OGM, est intolérable », ajoute-t-elle. Ce ne sont pas les scandales sanitaires à répétition qui vont la contredire. Ni l'ouverture de millions d'hectares de forêt amazonienne à l'exploitation minière décidée récemment. Si dans l'affaire de Montoir, aucun procès ne pointe à l'horizon, ce n'est pas le cas pour le dossier de Dijon qui devrait aussi concerner Marie Nicolas. Même si elle n'a pas encore été convoquée, le procès des arracheurs de colza muté est annoncé pour le 18 avril 2018.

    Fête de l'agriculture paysanne le 30 septembre

    Les Quimpérois pourront exprimer leur solidarité au Collectif anti-OGM lors d'une fête de l'agriculture paysanne organisée au Moulin-Vert le samedi 30 septembre prochain, par le Civam, la Confédération paysanne, Attac et Actes (Alliance citoyenne pour la transition écologique et sociale) en Cornouaille. La veille, le documentaire « Histoires de la plaine », qui raconte la résistance d'un petit village de la pampa argentine cerné par des océans de champs de soja transgénique qui ont ruiné son environnement et son économie, sera diffusé au Quai Dupleix. En attendant, rendez-vous est donnée à la Fête de l'eau dimanche au Quinquis. (*) Variété végétale rendue tolérante aux herbicides.

    Ronan LARVOR

    source: http://www.letelegramme.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Quimper-Fête de l'eau au Quinquis-Dimanche 3 septembre 2017-à partir de 12 heures

    Dimanche 3 septembre, les militants et les amis de CAREPA vous accueilleront pour leur fête annuelle, au bord de l'eau, sur la prairie du Quinquis.

    Dès 12h, vous pourrez déjeuner en famille ou entre amis, en dégustant des moules-frites avec une entrée et un dessert, pour 10 € (ou 8 € pour une saucisse-frites).

    Concert à 17h avec Mamani Family (roots, rock et reggae) ; à 18h avec A l'abordage pour des chants de marins.

    Sur la fête, vous pourrez participer aux visites du ruisseau, aux visites à la ferme, découvrir notre expo "au fil de l'eau" traitant des problèmes du Quinquis, participer aux tombolas pour gagner un circuit en avion pour un enfant accompagné d'un adulte, un des deux tableaux d'artiste et un panier garni.

    Vous pourrez également voir l'artiste HOZ réaliser un graffiti en direct.

    Il y aura aussi, un manège et des régates pour les enfants, une expo de cannes sculptées, des jeux pour tous.

    Bref ! tout pour passer une agréable journée et découvrir un petit ruisseau, certes, mais qui a de grandes ambitions écologiques.

    A bientôt.

    source: http://carepa-du-quinquis-infos.blog4ever.com

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • SONDAGE - 57% des Français se déclarent désormais mécontents de l’action d'Emmanuel Macron, selon le baromètre Ifop pour le JDD.

    Quatre mois après son élection triomphale, Emmanuel Macron est désormais un président minoritaire. Selon notre baromètre Ifop-JDD, le chef de l’Etat perd 14 points en un mois : seuls 40% des Français se déclarent satisfaits de son action, et 57% se déclarent mécontents (dont 20% "très mécontents"). Cette chute très abrupte prolonge celle du mois dernier (-10 points en juillet) pour aboutir à un effondrement de 24 points sans précédent : Jacques Chirac avait cédé 20 points entre mai et août 1995.

    La comparaison avec les prédécesseurs d'Emmanuel Macron ne lui est pas favorable
    La comparaison avec les prédécesseurs d'Emmanuel Macron ne lui est pas favorable (JDData)

    54% des Français étaient satisfaits de François Hollande en août 2012

    La comparaison avec ses deux devanciers à l’Elysée est nettement en défaveur de Macron : à la même distance de son élection, Nicolas Sarkozy recueillait 69% d’appréciations favorables en 2007 ; et François Hollande, avec 54% de jugements positifs en août 2012, pouvait encore compter sur un soutien majoritaire dans l’opinion.

    "L'addition des mécontentements et des frustrations est flagrante, ­relève Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop. Elle se mesure à des niveaux impressionnants dans toutes les catégories de la population." Elle se constate aussi sur la cote du Premier ministre, qui l'accompagne dans sa chute sans paraître imprimer sa propre marque (– 9 % de satisfaits).

    Edouard Philippe accompagne Emmanuel Macron dans sa chute.

    Edouard Philippe accompagne Emmanuel Macron dans sa chute. (JDData)

    De toute évidence, l'effet des ­mesures sur la CSG et la taxe d'habitation a porté un coup à l'exécutif auprès des plus âgés : le Président perd 14 points chez les plus de 50 ans, 16 points parmi les retraités. L'annonce du coup de rabot sur les aides au logement semble avoir meurtri les plus jeunes : il recule de 14 points chez les 18-24 ans, de 15 points chez les 25-34 ans. Plus surprenant, la confiance dans le chef de l'État dévisse presque ­autant auprès des cadres et des professions intellectuelles supérieures (– 15 points) que chez les ouvriers (– 18). De même, il régresse fortement chez les sympathisants du PS (– 14 points), les écologistes (– 22), les centristes (– 24) et même parmi les électeurs du MoDem (– 18), parti de sa propre majorité.

    "Le plus préoccupant pour ­Macron est qu'une grille de lecture tend à s'installer, qui fait apparaître sa politique comme favorisant l'injustice", souligne Frédéric Dabi. Des témoignages recueillis en marge de l'enquête par l'Ifop, il ressort que les sujets de mécontentement sont divers : si le chef de l'État recule autant à gauche qu'à droite (– 14 points au PS, – 15 chez LR), c'est pour des motifs différents (sa ligne sur les migrants à droite, ses mesures sociales à gauche). Les sondés expriment aussi leur "incompréhension", leur impatience ("il ne fait pas grand-chose") ou leur inquiétude ("quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup", émet l'un d'eux, citant Martine Aubry à propos de François Hollande).

    Preuve que, s'il reste très au-dessus de son score du premier tour (24 %) et s'il conserve un bloc de partisans résolus (92 % de satisfaits chez les sympathisants d'En Marche!), le Président est proche de la cote d'alerte.

    L’enquête a été menée par l’Ifop pour le JDD auprès d’un échantillon de 1 023 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage) après stratification par région et catégorie d'agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne et par téléphone du 25 au 26 août 2017.

    source: http://www.lejdd.fr  (26 & 28/08/2017)

    Le baromètre mensuel IFOP/JDD concernant les indices de popularité de l'exécutif (août 2017).

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • , le numéro de de votre journal préféré est paru. Abonnez vous, demandez le aux militants du PRCF

    Initiative Communiste, c’est le journal mensuel par et pour les travailleurs, pour une information 100% indépendante de l’oligarchie capitaliste, pour un média triple A : actus, analyses & actions. Initiative Communiste – et son site internet www.initiative-communiste.fr n’existe que grâce à vos abonnements et au travail des militants bénévoles du PRCF. Alors pour faire entendre encore plus fort la voix des travailleurs, abonnez vous, rejoignez les militants du PRCF.

     

    Au sommaire :

    • p 5 : L’antidote de Bruno Guigue à la propagande belliciste
    • p 6 : Pétition Lettre ouverte au C.S.A. à propos du Vénézuela
    • p 9 : Hulot c’est du vent, la preuve par Franceole
    • p 8 : U.E. contre Vénézuela bolivarien
    • pp 11 à 14 : Jeunes pour la renaissance communiste
    • p 15 F.N.-Euro : «Je t’aime moi non plus»
    • p 17 : Macron contre chef d’état-major…
    • p 19 : Interview du documentariste Gilles Balbastre
    • P 21 à 23 : Il n’y a que deux côtés à une barricade – P.R.C.F. 62 et P.C.F 62 : relations à géométrie variable
    • p 24 : Le stand du P.R.C.F. et des J.R.C.F. à la Fête de l’Huma 2017
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Diffusé en direct ce dimanche à partir de 11 h 30

    Dimanche 27 août 2017 Jean-Luc Mélenchon concluait les AMFiS d'été de la France insoumise à Marseille. Il a dénoncé la politique antisociale et antiécologique d'Emmanuel Macron, qui ne servira que les plus riches. Il a appelé à lutter contre le coup d'État social du président de la République avec la marche du 23 septembre qui aura lieu à Paris : https://www.facebook.com/events/20588...

    source: https://www.youtube.com/watch?v=ytOwVgrKvWk

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Quimper-Quinquis. La 9e Fête de l'eau sera conviviale et combative  (LT.fr -26/08/2017)Toujours fringants, les « papis flingueurs » comme ils s'appellent eux-mêmes : Michel Guérin, Roger Le Page, Daniel Ferrenbach, Patrick Sanquer, Fañch Duros, Édouard Ryckeboer avec Marc Morvan, l'artiste qui les suit depuis le début.

    C'est l'une des rares fêtes militantes dans le pays de Quimper. Elle marque, chaque année, la rentrée en mêlant convivialité et combativité. La Fête de l'eau du Carepa est programmée pour le dimanche 3 septembre, au bord du Quinquis.

    L'association Citoyenneté active pour le retour à l'eau pure et l'assainissement du Quinquis (Carepa) est le poil à gratter des municipalités successives depuis une dizaine d'années. Les relations avec les élus sont fluctuantes. Cet été, elles sont plutôt à l'étiage, au plus bas. « En fait, nous n'avons plus de relation depuis la Fête de l'eau de l'année dernière, précise le président, Daniel Ferrenbach. Nous avions alors reproché aux élus qui s'étaient déplacés, leur double discours. D'un côté, ils signent la charte pour le retour à l'eau pure et de l'autre, ils ne se donnent pas les moyens de résoudre les problèmes ».

    « Volonté de mise à l'écart »

    « Cette année, les choses se sont aggravées avec la volonté de nous mettre à l'écart et de minimiser les pollutions, continue-t-il. En juin dernier, nous avions rempli un dossier pour participer aux Journées de l'environnement mais nous n'avons pas été retenus. Ensuite, lors de la réinstallation de la commission consultative des services publics, résultant de la création de Quimper Bretagne Occidentale, le Carepa, qui siégeait précédemment, a renouvelé sa candidature en demandant juste que le règlement intérieur soit respecté. Nous souhaitions que les membres ne reçoivent pas une semaine avant la réunion un dossier de 700 pages, sur lequel ils doivent envoyer leurs remarques ou question, 48 h avant la réunion. Notre candidature n'a pas été retenue.
     
    Troisième exemple de mise à l'écart : nous demandions depuis longtemps le nettoyage du ruisseau obstrué à certains endroits. Cela a été fait sans que l'on nous prévienne ». « Pour une association citoyenne comme la nôtre, qui travaille beaucoup, la moindre des choses aurait été d'être associé, insiste Yves Le Berre, de Carepa. La volonté de mise à l'écart est de plus en plus manifeste ». On ne sait donc pas si les élus se déplaceront le 3 septembre sur la prairie du Quinquis. Ils sont invités comme tout le monde. Rappelons que la Fête de l'eau, créée en 2009 au Quinquis, avait conduit l'année suivante à la création du Carepa. « Depuis, le problème des pollutions n'a pas été réglé sur le fond, dit Daniel Ferrenbach. Nous demandons toujours la création d'un bassin de rétention en amont, le retrait de la canalisation d'eaux usées du lit de la rivière, le traitement global des eaux de ruissellement ». La fête sera l'occasion de présenter au public l'état des lieux, de découvrir l'environnement et de se restaurer en musique.

    Au programme

    Nouveauté pour cette édition : un repas à midi, une krampouzerie, bar tout l'après-midi, des visites du ruisseau accompagnée par les botanistes Fañch Duros et Jacques Petit, des visites de la ferme du Quinquis de Didier Le Page, des jeux pour les enfants, une exposition sur le Quinquis. Des concerts de Mamani Familiy (rock, reggae) et À l'abordage (chants de marins), des expositions d'artistes fidèles comme Marc Morvan, Hoz le graffeur. L'entrée est gratuite.
     
    Ronan LARVOR
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires