•  Les salariés brandissaient des pancartes tout en scandant des slogans, lundi midi.

    Salaires, suppressions de postes et conditions de travail. Hier midi, une soixantaine de salariés en CDI et non cadre de la clinique Les Glénan a débrayé pour manifesté son mécontentement.

    « En avril, nous avons envoyé un courrier au directeur régional, nous plaignant du gel des salaires depuis dix ans, de la suppression de certains postes, dont un poste d'infirmier et un poste d'aide-soignante, ainsi que des conditions de travail préoccupantes, tant humaines que matérielles. Il nous a été répondu qu'il fallait voir directement avec la directrice d'exploitation de la clinique, qui n'a pas donné suite », témoigne l'un des membres du personnel. « Nous ne sommes jamais reçus par la direction malgré nos sollicitations. Nos conditions de travail s'aggravent ».

    « 2,82 € brut de l'heure le dimanche »

    Hier, munis de pancartes et scandant le slogan « Personnel en colère, salaires de misères » des salariés ont montré leur mécontentement. « Nous demandons une hausse de 10 % de nos salaires ainsi qu'une augmentation de 50 % de la prime du dimanche », rapporte l'un des participants au débrayage. « Pour dix heures de travail le dimanche, nous sommes payés 2,82 € brut de l'heure.
     
    Autre exemple ? Ici, le salaire d'un infirmier correspondant à celui d'un aide-soignant dans un hôpital ».

    « Dialogue impossible avec la direction »

    La clinique, qui compte une centaine de salariés en CDI, fait partie du groupe Orpea. D'après le témoignage de deux salariées de la clinique de Kerfriden, située à Châteaulin et appartenant au même groupe, les salariés sont augmentés tous les deux ans. « Nous sommes toutes deux membres du comité d'entreprise du groupe et également déléguées syndicales de la clinique de Châteaulin. Nous constatons que tout dialogue avec la direction de la clinique des Glénan est impossible. Parallèlement, les conditions de travail se dégradent de plus en plus. Il y a un vrai mépris des salariés », estiment Liliane et Véronique. À l'issue du débrayage, la direction ne les ayant pas reçus malgré leur demande, les participants ont décidé, à l'unanimité, de reconduire leur mouvement, aujourd'hui entre 15 h à 16 h.
     
    Aucun contact téléphonique ou physique n'a été possible avec la direction de la clinique des Glénan, malgré une sollicitation.
     
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  • Billet Rouge-Vie et mort du Che – par HDM Campus (IC.fr-17/10/2017)

    La figure du Che, reproduite à l’infini, c’est celle du mythe, Prométhée revisité, Christ ressuscité, le Romantique enteeshirté…

    Et le récit se conclut sur le tragique de la condition humaine. La volonté de transformation du monde tel qu’il est finit fatalement clouée au rocher ou à la croix. Le vrai révolutionnaire c’est le révolutionnaire mort.

    Comme cette figure est admirable, il se peut toutefois que les masses s’en saisissent – et pas uniquement pour rêver. Il se peut que le Che réel dépasse le Che fantasmé. Il se peut qu’on suive sa voie, celle de la révolution, de la lutte de classe, du combat anti-impérialiste conséquent.

    Dès lors, le microcosme bourgeois lui-même tend à sortir le Che du mythe, pour le dépeindre comme un sauvage assoiffé de sang, un apprenti dictateur, un communiste. Il s’agit là de faire œuvre iconoclaste, littéralement.

    Autre biais de la propagande, il s’agit de démontrer qu’en fait, le compagnon de lutte de Fidel, a été trahi par lui. Qu’ils ne prirent pas le même chemin. Et d’opposer la révolution vaincue à La Higuera à celle, réussie, de La Havane. Pour finalement dégager deux conceptions de la révolution : l’une, fondée sur l’idéalisme, et qui fatalement échoue, l’autre, fondée sur le fait, et qui fatalement sera l’objet d’un combat acharné pour la défaire.  

    La figure du Che peut alors être utilisée pour amener les masses à préférer la stérilité romantique au travail ardu de l’ensemencement révolutionnaire.

    Or, il va de soi, à la lecture de l’Histoire comme des écrits d’Ernesto Guevara, que notre camarade était à l’opposé de ce portrait inopérant. Et que si Fidel lui a survécu (en dépit de centaines de tentatives d’assassinat), si la Révolution lui a survécu (en dépit d’un travail contre-révolutionnaire incessant), ce n’est pas contre le Che, mais avec lui.

    A l’occasion du cinquantième anniversaire de l’assassinat du Che par l’ennemi, nous reviendrons sur la vie de ce camarade, dans son temps et dans sa réalité, proposant notre propre récit.

    Et ce dans la perspective du rendez-vous suivant et avec ceux qui l’organisent : http://www.francecuba.org/le-comite-de-lille-rend-hommage-au-che/

     

    "l’heure de l’mettre"

    radio campus lille 106,6 en direct sur www.campuslille.com

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • L’inimaginable interview d’un président de la République française à un magazine allemand-par Pierrick Tillet (le yetiblog.org 14/10/2017)

    Incroyable ! Cette dernière interview accordée par le président français Macron au magazine allemand Der Spiegel vous laisse sur le cul.

    Extraits (je vous les mets en gros et en couleurs tant ce qu’ils contiennent est énorme et ahurissant) :

    « Je me suis étroitement coordonné avec la chancelière et je lui ai parlé à la fin de la campagne et même le soir des élections [législatives allemandes du 24 septembre, ndlr]. Elle a même reçu une copie de mon discours avant que je le prononce. »

    Puis, au journaliste allemand qui lui demande s’il a tenu compte des remarques de la chancelière allemande :

    « J’ai pris en compte certaines choses […] Mais nous sommes d’accord sur l’essentiel : la chancelière partage les objectifs et les orientations que j’ai énoncés dans mon discours, et c’est important pour moi. […] Il était important pour moi d’éviter de déclencher des discussions en Allemagne qui auraient forcé la chancelière à se distancier de mon discours. »

    Enfin, plus loin dans la même interview, pour enfoncer le clou de la servilité la plus crasse, et dans un média étranger qui plus est :

    « Je ne cèderai pas au triste réflexe de la jalousie française. Parce que cette jalousie paralyse le pays. »

    Fermez le ban ! Devant une telle incontinence verbale, on hésite entre l’ébahissement suscité par une démonstration de franche connerie et la noire colère contre un tissu de viles saloperies. Voilà un président français en exercice qui :

    1. avoue soumettre ses discours au chef d’une puissance étrangère ;
    2. les corriger en conséquences pour ne pas le blesser ;
    3. et, pour faire bonne mesure de déférence, tape sur les citoyens du pays qu’il est censé représenter.

    En d’autres temps, ce con aurait été passé par les armes pour haute trahison.

     

    Pierrick Tillet

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  • Assez cassé, assez insulté M. Macron ! Après l’entretien présidentiel télévisé du 15 octobre 2017 (IC.fr- 17/10/2017)Par , porte-parole du PRCF – 16. 10 . 2017

    Concernant la forme de son entretien télévisé, a envoyé un premier message… en écartant tous les journalistes du service public : avec les chaînes privées TF1 et LCI, on était dans l’entre-soi oligarchique parfait. Et noter ce détail ne signifie pas se leurrer une seconde sur l’ « esprit critique » d’une majorité des journalistes politiques de France-Télévision et de Radio-France…

    Sur son vocabulaire politique, c’est un « persiste et signe » cinglant, bien dans le genre du personnage : car voyez-vous, Macron n’insulte pas les Français, il se contente de les traiter, selon les cas – et si possible en leur absence ou depuis l’étranger – de « fainéants », d’ « extrêmes », de « cyniques », d’ « irréformables », de gens « de rien », de « fouteurs de bordel », d’ « analphabètes alcooliques », et on en oublie… C’est ce qu’il appelle un « langage de vérité » qu’il a d’autant plus de « courage » à tenir que c’est lui qui est du bon côté des matraques de CRS ! Et puisqu’il est question de langue, faut-il s’étonner que les « journalistes » de TF1 (« The Voice », « The Voice Kids », « The Wall », etc.) n’aient pas posé une seule question sur la politique linguistique de ce président anglomane qui a supprimé le secrétariat d’Etat à la Francophonie et qui ne sait pas faire un discours sans le truffer d’anglicismes incompréhensibles : comble du mépris à la fois pour notre langue et pour « toutes celles et ceux » qui la parlent sur les cinq continents !

    Hier Macron a encore élargi la « fracture verbale » en stigmatisant la « jalousie française envers ceux qui réussissent », cette « passion triste » propre à ce vieux pays moisi. Vieille antienne des réactionnaires de toute époque, et pour lesquels, stupidement,

    1. les riches sont « ceux qui réussissent » (combien d’héritiers et de rentiers parmi eux ? Et combien d’ouvriers, d’agriculteurs, d’artisans, d’ingénieurs, de professeurs, de chercheurs brillants dans leurs spécialités respectives, qui gagnent des clopinettes ?),
    2. les riches sont les « premiers de cordée » (c’est l’inverse qui est vrai : de tout temps, les privilégiés ont été PORTÉS comme des pachas par toute la société !), et
    3. la lutte des classes est l’affaire d’affreux ratés « jaloux », et non l’effet d’une exploitation féroce et de l’aspiration hautement légitime de chacun à l’égale dignité de tous les humains : Thiers et Guizot, ô modernité macronienne, ne disaient déjà rien d’autre !

    Assez cassé, assez insulté M. Macron ! Après l’entretien présidentiel télévisé du 15 octobre 2017 (IC.fr- 16/10/2017)

    Sur sa politique, le Thatcher élyséen est fier de foncer sans retenue sur la ligne de classe – et de casse généralisée ! – que lui ont fixée le MEDEF et l’Union européenne : baisse des APL, scandaleuse fiscalité de classe, ordonnances cassant le code du travail que vont bientôt compléter, si le mouvement social n’oppose rien d’autre que les sempiternelles « journées saute-moutons » chères aux états-majors syndicaux, la démolition de ce qui subsiste du système de retraite, des statuts, du bac national et des dispositifs d’indemnisation du chômage, de manière à donner toujours plus à ceux qui ont tout en retirant le pain de la bouche à ceux qui n’ont pas grand-chose. Même sur ses promesses social-libérales, le recul de Macron est patent : les salariés qui démissionnent ne toucheront le chômage tous les « cinq ou sept ans » que s’ils ont « un projet ». Qui validera ce dernier ? Le MEDEF ?

    Annonce carrément fascisante : les étrangers « en situation irrégulière » (expression floue qui amalgame toutes sortes de situations) seront expulsés au moindre « délit ». Ah bon ! Il n’y a donc plus de juge en France et c’est le chef de l’État qui, indépendamment de tout jugement, déciderait EN VRAC (le principe de toute justice est qu’on juge des personnes !) qui peut ou pas vivre au « pays des droits de l’homme » : même Sarko n’était pas allé aussi loin. Bravo, soit dit en passant, à la gauche bobo qui a voté Macron pour « faire barrage à la fascisation »…

    Piteusement, les « journalistes » présents n’auront pas trouvé le moyen d’interrompre le premier de la classe récitant ses fiches pour l’interroger sur sa politique européenne contraire à la souveraineté de la France et totalement alignée sur Berlin. Ni sur Trump, dont Macron a fait l’éloge sans la moindre prise de distance à l’encontre de la politique anti-écologique et grossièrement belliciste (Corée, Proche-Orient, Venezuela, etc.) de l’intouchable chef de file du « monde libre »… Vassal un jour, vassal toujours !

    Macron aura-t-il ainsi pu ralentir l’effondrement spectaculaire de sa cote de popularité cinq mois seulement après son intronisation ? Non à en croire un sondage réalisé hier : 29% des sondés se disaient « convaincus », contre « 69% de « non convaincus ».

    Face à cet arrogant Thatcher asservi à Gattaz, à Juncker et à Trump, à quand une manifestation nationale de combat à Paris, et pourquoi pas sur les Champs Elysées (comme l’a proposé Mélenchon) pour que ce président sourd au peuple entende enfin sa voix ? Une telle manif est indispensable si l’on veut vraiment construire la grève inter-pro reconductible avec blocage du profit capitaliste jusqu’au retrait des contre-réformes…

    La cohérence Macron, c’est de casser à la fois le social, le produire en France (Alstom, STX, GM&S), les libertés (insertion de l’état d’urgence dans le droit ordinaire) et la souveraineté nationale. NOTRE cohérence de communistes, de patriotes progressistes et de syndicalistes, c’est au contraire de développer le « tous ensemble en même temps » sans crainte de proposer une République sociale, souveraine et fraternelle rompant avec l’UE/OTAN pour marcher vers le socialisme.

    Georges GASTAUD, Secrétaire National du PRCF

     source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • Ce dimanche 15 octobre, plus de 18 millions de vénézuéliens étaient invités à élire les 23 gouverneurs de 23 États parmi 226 candidats de droite ou bolivariens (= chavistes) – sauf à Caracas qui n’est pas un État. À cet effet le Centre National Électoral avait installé dans tout le pays 13.559 centres de vote et 30.274 tables électorales. Le taux de participation a été de 61,4 %, un taux très élevé pour un scrutin régional.

    Les bolivariens remportent une large victoire avec 17 États contre 5 pour l’opposition. Celle-ci gagne notamment dans les États stratégiques de Mérida, Táchira, Zulia, proches de la Colombie, foyers de violence paramilitaire. Les bolivariens récupèrent trois États historiquement gouvernés par la droite : les États d’Amazonas, de Lara et – victoire hautement symbolique – celle du jeune candidat chaviste Hector Rodriguez dans l’État de Miranda, longtemps gouverné par le milliardaire et ex-candidat à la présidentielle Henrique Capriles Radonsky.

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    Pour mieux comprendre le ressort vivant du , il suffit de comparer deux images. En haut : une droite machiste, blanche, liée à l’entreprise privée, adoubée par Donald Trump, l’Union Européenne, Emmanuel Macron, Mariano Rajoy, Angela Merkel et les grands médias internationaux, pour « rétablir la démocratie ». En bas, les secteurs populaires – une population métissée, majoritaire, mais invisibilisée par les médias – font la fête à Petare, un des plus grands « barrios » d’Amérique Latine, après la victoire du candidat bolivarien Hector Rodriguez. (1)

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    Le candidat bolivarien Hector Rodriguez a gagné son pari de reprendre l’État de Miranda à la droite.

    C’est le 22ème scrutin depuis que le chavisme est arrivé au gouvernement, et le deuxième de l’année (on peut y ajouter plusieurs consultations – organisées en interne et sans cadre légal – par les partis de droite en 2017). Cette élection des gouverneurs sera suivie par celle des maires puis, en 2018, par les élections présidentielles.

    Ces résultats qui donnent au chavisme 54 % des votes nationaux contre 45 % à la droite sont d’autant plus intéressants que ces élections ont lieu dans un contexte difficile. Il y a deux mois et demi encore, une insurrection armée dirigée par l’extrême-droite cherchait à renverser le gouvernement élu, avec un bilan de près de 200 morts (2). Cette déstabilisation prit fin le 30 juillet, lorsque la population jusque-là restée en marge de ces violences s’est mobilisée pour élire une Assemblée Constituante. Désavouée, la droite s’est alors déchirée entre un secteur radical maintenant l’objectif de revenir au pouvoir sans passer par les urnes et un secteur acceptant de revenir à la voie électorale. Pour tenter d’infléchir le scrutin en sa faveur, la droite, le secteur privé (80 % de l’économie) et les Etats-Unis ont remis toute la pression dans la guerre économique, avec l’envol astronomique des prix de certains de produits de base afin d’augmenter le mécontentement populaire. Comme d’habitude, soucieuse d’alimenter le storytelling international, la droite a contesté les résultats, évoquant une « fraude ». Le président Maduro a répondu en demandant un recomptage de 100 % des votes.

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    Les experts du Collège d’Experts Electoraux d’Amérique Latine (CEELA) ont suivi l’ensemble du processus électoral.

    Parmi les observateurs internationaux dont 50 experts électoraux, le colombien Guillermo Reyes, porte-parole du respecté Collège d’Experts Electoraux d’Amérique Latine (formé d’ex-présidents de centres nationaux électoraux de nombreux pays) a rappelé que le système électronique du est le plus moderne du continent et que plusieurs jours avant l’élection, l’ensemble des partis de droite et de gauche ont participé aux essais techniques du vote, signant le rapport concluant à sa fiabilité. En 2012 déjà, le système électoral automatisé du a été qualifié par le Centre Carter de « meilleur du monde ». (3)

    Avec 22 scrutins en 18 ans de processus bolivarien, le Venezuela continue donc à battre tous les records en nombre d’élections et même si les secteurs radicaux de la droite crient à la fraude quand les résultats ne les favorisent pas, celle-ci en a remporté plusieurs, comme les législatives de 2015.

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    DMMSYJxWkAEo1Dd                    Scènes de la campagne et de l’élection régionale du 15 octobre 2017.

    Contrairement à ce que les médias veulent faire croire au monde entier, la droite vénézuélienne dispose de tous les moyens pour s’exprimer. La majorité des médias, privés, et des réseaux sociaux (bots y compris…) lui est largement favorable sur les plans local, régional, national et international (4). On comprend le silence des médias internationaux sur ce scrutin qui contredit, une fois de plus, le plus grand fake news de l’histoire contemporaine : « la dictature au Venezuela ». Les urnes rappellent aux « journalistes » qu’il ne faut pas sous-estimer l’existence et la conscience du peuple vénézuélien.

    Thierry Deronne, Caracas, le 15 octobre 2017

    Notes

    1. Lire « On n’a encore rien dit du Venezuela »,https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/09/25/on-na-encore-rien-dit-du-venezuela-le-journal-de-linsoumission/
    2. Pour un graphique et un tableau précis et complet des victimes, des secteurs sociaux, des responsables et des personnes condamnées, voir https://venezuelanalysis.com/analysis/13081 ; Sur les assassinats racistes de la droite : Sous les Tropiques, les apprentis de l’Etat Islamique – 27 juillet 2017 ; Le Venezuela est attaqué parce que pour lui aussi « la vie des Noirs compte » (Truth Out) – 24 juillet 2017
    3. « Former US President Carter : Venezuelan Electoral System “Best in the World” », https://venezuelanalysis.com/news/7272
    4. Au Venezuela la majorité des médias, comme l’économie en général, sont privés et s’opposent aux politiques sociales du gouvernement bolivarien. Voir Mensonges médiatiques contre France insoumise, partie I : « Maduro a fermé 49 médias ». – 4 septembre 2017. On peut lire aussi, sur ce thème :Thomas Cluzel ou l’interdiction d’informer sur France Culture,http://wp.me/p2ahp2-1M7

     

    sources: http://wp.me/p2ahp2-3Ek  &  https://www.initiative-communiste.fr

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  • Tout occupé à dissoudre la souveraineté nationale et les acquis sociaux du peuple français dans l' UE  (« défense européenne » intégrée à l’OTAN, «  gouvernement de la zone euro », listes transnationales aux européennes…), Emmanuel Macron voudrait imposer le  drapeau européen, aujourd’hui dénué de statut officiel, comme le drapeau officiel-bis de notre pays. Or, en refusant par référendum la constitution européenne, qui prétendait institutionnaliser le drapeau et l’ hymne européens, le peuple français s’est déjà souverainement opposé à ce coup d’État symbolique le 29 mai 2005.  

    Les signataires de ce texte refusent que cet emblème anti-laïque (renvoyant au drap marial entouré des étoiles apostoliques), supranational (et non « internationaliste ») et antipatriotique, qui sert de référence aux supporteurs de l’UE néolibérale et atlantique, soit imposé à l’ensemble du peuple français.

    Premiers signataires :

    Léon Landini - résistant FTP MOI Commandant de la quatrième compagnie du Bataillon FTP-MOI Carmagnole, à Lyon Président de l’Amicale des Anciens  FTP-MOI de la région Rhône-Alpes.Gand Mutilé de Guerre suite aux tortures endurées au Fort-Montluc à Lyon au cours de son arrestation par la Gestapo.Médaille de la Résistance - président du PRCF
    Antoine Manessis - Commission Internationale du PRCF
    Pierre Pranchère - résistant FTP  - député européen honoraire
    Michel Debray - ancien président de l’Institut Charles De Gaulle.- Amiral
    Fabrice Fernandez, responsable national de Penser la France

    ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Le 29 mai 2005 à une large majorité les français ont voté contre le Traité Constitutionnel Européen et donc contre l'article I -8 indiquant :

    "Le drapeau de l'Union représente un cercle de 12 étoile d'or sur fond bleu" et "L’hymne de l’Union est tiré de l’« Ode à la joie » de la Neuvième 

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  • La Syrie libère Al Mayadin, la coalition US passe un accord avec Daesh à Raqqa, la Turquie envahit la province d’Idleb (IC.fr-15/10/17)

    Après Deir Ez Zorr, il y a quelques semaines, c’est l’une des principales villes de la vallée de l’Euphrate – Al Mayadin – qui vient d’être libérée par l’armée républicaine syrienne. L’offensive lancée par la Syrie pour chasser est ainsi en train de porter ses fruits, le groupe terroriste islamiste se voyant ainsi privé de la principale ville qu’il contrôlait encore en Syrie et qui était devenue sa capitale de facto.

    Cette victoire syrienne est obtenue dans des conditions difficiles, grâce au soutien du groupe aérien de l’armée russe en Syrie – qui comprend moins d’une trentaine d’avions, à comparer aux centaines d’avions déployés par les USA et leurs alliés de l’OTAN, France comprise, dans la région – du Liban et de l’Iran. Elle démontre par les faits qu’il est possible de défaire Daesh et que la progression de l’État Islamique – avec les conséquences tragiques tels que les attentats en France – est bien le fruit du laisser faire par les capitales occidentales qui se sont appuyées sur Daesh pour mettre la Syrie à feu et à sang pour profiter du chaos, pour avancer leurs pions dans cette région stratégique et riche en pétrole. Rappelons que ces dernières semaines, afin d’entraver la progression de l’armée syrienne, une contre-offensive de Daesh a  pu se déployer à travers des centaines de km² de désert censés être contrôlés par des rebelles soutenus par les États-Unis et la France. Oui, dans la guerre contre Daesh, les masques tombent.

    De fait, on se demande comment les centaines d’avions – y compris de l’armée française – les livraisons massives d’armes et les militaires présents en nombre de la coalition US n’ont jamais permis de faire reculer pendant plus de 3 ans Daesh. Poser la question c’est y répondre. Il suffit de se souvenir que la multinationale française du ciment – Lafarge – a payé Daesh au moment même où cette organisation terroriste commanditait des attentats en France. Et cela sans que le gouvernement et le ministre des affaires étrangères de l’époque n’y trouvent à redire. Laurent Fabius – qui déclarait que Al Nosra -c’est à dire Al Quaida) faisait du bon boulot en Syrie – désormais président du Conseil Constitutionnel, l’une des plus hautes institutions en France, se retrouve désormais dans la collimateur de la justice.

    La libération de la majeure partie du pays et le contrôle de la quasi-totalité de ses grandes villes de Syrie par les autorités souveraines de Damas est un camouflet infligé à l’hyper -impérialisme euro-atlantique. Une défaite géopolitique résultant de la mobilisation asymétrique russe et iranienne, avec le soutien diplomatique de la Chine. La libération de Deir Ez Zorr et de Al Mayadin est ainsi à mettre en rapprochement avec la volte-face du président Trump qui prétend répudier les accords multilatéraux signés concernant la question nucléaire avec Téhéran, des accords garantis par Paris et Berlin. Là aussi les masques tombent et Macron comme Merkel apparaissent pour ce qu’ils sont, les pions de Washington, à la remorque d’un président américain dont chacun ne peut désormais plus nier qu’il est la menace principale contre la paix mondiale.

    À Raqqa, la coalition US passe un accord avec Daesh

    À l’inverse, à Raqqa, la coalition américaine vient de passer un marché avec Daesh pour finaliser la prise de la ville : un étrange marché qui consiste à permettre aux milliers de terroristes islamistes regroupés dans la ville de sortir avec leurs armes vers… la province de Deir Ez Zorr. En vertu de quoi les combats se sont arrêtés. Les familles des victimes des terroristes de Daesh en France jugeront comme il se doit cette politique de la coalition américaine à laquelle Macron participe, consistant à laisser poursuivre ailleurs les crimes des terroristes islamistes qui ,de Raqqa, ont commandité – nous dit-on – les attentats contre Charly et l’Hyper Casher, puis les attentats contre le Bataclan, Nice, Saint-Etienne du Rouvray etc…

    Erdogan et la Turquie se lancent ouvertement à l’assaut de la Syrie : les troupes turques franchissent la frontière vers Idleb

    Dans le même temps, violant le processus de Genève et les négociations d’Astana en cours, la Turquie de l’autocrate Erdogan – profitant une fois de plus du soutien militaire de l’OTAN et financier de l’Union Européenne qui lui verse des milliards d’euros a une nouvelle fois violé les frontières, envoyant ses soldats dans le nord de la Syrie, dans la province d’Idleb. Une province où elle subventionne et influence déjà de nombreux groupes terroristes islamistes qui agissent dans cette région, dont le principal est ouvertement affilié à Al Quaida. Le but de cette nouvelle invasion turque violant le droit international est à la fois de continuer à prendre le contrôle du nord de la Syrie, mais également d’attaquer les Kurdes dans cette zone frontalière du Kurdistan turque.

    JBC

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • Révoltes populaires : la colère des syndiqués de base (Chroniques du Yeti-12/10/2017)

    Un signe fort de l’intensité des révoltes populaires, c’est quand la base déborde les directions syndicales. Après FO, au tour de la CGT.

    Le 29 septembre, le Comité national fédéral de Force ouvrière a désavoué son secrétaire général, Jean-Claude Mailly, coupable – et c’est un euphémisme ! – de complaisances douteuses à l’égard des ordonnances Macron sur la nouvelle loi Travail.

    Aujourd’hui, c’est au tour de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, d’être accusé pour son manque de combativité face aux mesures gouvernementales par plusieurs fédérations de son syndicat. Mickaël Wamen, figure éminente des Goodyear, est à la pointe de la mutinerie :

    « La stratégie est mauvaise et délibérée … et le 12 on retourne voir Macron, mais pour quel but ? Ce n’est pas terminé, il va falloir que toutes celles et tous ceux qui composent la CGT viennent dire ce qu’ils pensent et organiser les conditions d’une unité en interne… Nous sommes aujourd’hui à un virage de notre histoire, les mandats pour retourner discuter viennent d’où ? Qui décide de multiplier les appels par secteurs et corporations ? Rien n’est lié au hasard, nous savons toutes et tous que la stratégie actuelle nous mène à la catastrophe… »

    Toutes les grandes avancées sociales sont nées de la base

    Mickaël Wamen a sans doute le sang chaud, mais cette révolte de la base syndicale est plutôt encourageante. Car jamais insurrection syndicale ne vint de sa direction nationale, pas plus en 1936 qu’en 1968 ou qu’aujourd’hui.

    Les directions des centrales syndicales n’ont jamais servies à rien d’autre que de canaliser la colère populaire, en évitant bien que celle-ci déborde. Cela tient à la nature même de leurs structures qu’il convient de songer à pérenniser avant même que d’exprimer les revendications de la base. De fait, les directions nationales des confédérations syndicales, qui appartiennent au système, servent la plupart du temps de soupapes de sécurité à celui-ci, chargées d’évacuer les trop-pleins de furie de leurs adhérents pour que tout rentre dans l’ordre, moyennant au mieux quelques vagues os à ronger pour calmer les troupes.

    Et de fait encore, c’est lorsque cette furie de la base ne fut plus contenue que s’obtinrent les grandes avancées sociales de l’Histoire. Voilà pourquoi la révolte des adhérents de FO et le coup de gueule des fédérations CGT contre leur direction nationale ont aujourd’hui quelque chose de fort rafraichissant.

    source: https://yetiblog.org

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  • Affaire Ferrand : il faut corriger les failles de la législation (anticor 13/10/2017)Anticor avait regretté la décision du Procureur de la République de Brest, annoncée le 26 mai 2017, de ne pas ouvrir d’enquête préliminaire dans l’affaire Richard Ferrand.

    Cette décision posait question au regard de l’égalité des citoyens devant la loi. L’association s’était donc résolue à adresser, le 31 mai 2017, au Parquet de Brest, une plainte contre X pour abus de confiance. Elle estimait qu’une enquête était nécessaire pour déterminer si la convention passée avec la société civile immobilière (SCI) dénommée Saca était dans l’intérêt des Mutuelles de Bretagne ou dans l’intérêt de la compagne de M. Ferrand.

    Anticor est déçue d’apprendre, aujourd’hui, le classement sans suite de sa plainte au motif que « les infractions d’abus de confiance et d’escroquerie ne sont pas constituées, faute d’un préjudice avéré ». Selon le Procureur de la République, la manœuvre qui a permis à la compagne de M. Ferrand d’acquérir un patrimoine d’un demi-million d’euros sans bourse délier était donc légale.

    À l’évidence, il faut s’interroger sur l’impuissance de la justice à sanctionner celui qui utilise une position de pouvoir pour s’enrichir aux dépens d’autrui. Anticor soutient la proposition, inspirée de la Convention des Nations Unies contre la corruption, d’incriminer l’avantage injustifié. Ainsi, « toute personne qui, dans l’exercice de ses fonctions ou attributions, aura, en méconnaissance de ses obligations, procuré à autrui ou à soi-même un avantage injustifié, pécuniaire ou en nature, entraînant un préjudice pour le Trésor public, la collectivité ou l’organisme intéressé » pourra être sanctionnée. Cette mesure figure notamment dans la proposition de loi du député René Dosière, déposée le 6 juin 2017.

    Nul doute que Richard Ferrand, député et président du groupe de la majorité à l’Assemblée nationale, aura à cœur de faire évoluer la législation afin de corriger les failles que, visiblement, il connait bien.

    source: http://www.anticor.org

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