• Débat à Crozon. Un prix Nobel de la Paix à Ty-Skol (LT 13/12/2017)

    Dominique Lalanne, physicien nucléaire, ancien chercheur au CNRS, est porte-parole de l'Ican en France. Il a reçu, dimanche, le Prix Nobel de la Paix à Oslo. (Crédit : Abolition des armes nucléaires.org)

    Ty-Skol invite, ce soir, Dominique Lalanne, porte-parole du collectif Ican et président de l'association Abolition des armes nucléaires à une conférence-débat. Le collectif Ican a reçu le Nobel de la Paix 2017, dimanche, à Oslo.

    Commençons par un état des lieux. Quels pays possèdent des armes nucléaires ?
    « Neuf pays en ont : la France, les États-Unis, la Russie, la Chine et le Royaume-Uni, qui sont les "anciens" et ont signé un traité de non-prolifération des armes nucléaires il y a 40 ans. Contrairement à l'Inde, le Pakistan, la Corée du Nord et Israël, qui ont également des armes nucléaires. Cinq autres pays dans le monde ont en dépôt des armes nucléaires pour l'Otan, sans en être propriétaires : l'Italie, la Belgique, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Turquie ».

    Dans quels pays risque-t-on le plus de voir ces armes utilisées ?
    « Actuellement, nous avons des face-à-face extrêmement dangereux : la Corée du Nord qui menace les États-Unis, une crise larvée au Moyen-Orient, avec Israël et le Pakistan qui possèdent des armes nucléaires dans cette partie du monde... Il y a 15.000 armes nucléaires dans le monde et 2.000 sont en état d'alerte permanent. Elles sont sur des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, comme à l'Île-Longue, sur des avions bombardiers et, aux États-Unis et en Russie, en silos. Tout est potentiellement prêt à l'emploi mais sert aussi et surtout à menacer, à montrer sa force ».

    L'Ican a reçu dimanche à Oslo le Prix Nobel de la Paix, vous en êtes le porte-parole en France. Quel symbole ce prix revêt-il ?
     
    « C'est un symbole fort. Pour la première fois, le Prix Nobel de la Paix a récompensé un travail collectif, pas celui d'une seule personne. Ce qui est récompensé, c'est notre travail pour le traité d'interdiction des armes nucléaires dans le monde, mené depuis plus de dix ans par l'Ican dans près de 500 pays. Ce traité a été signé en juillet par 122 pays et sera ratifié si au moins 50 d'entre eux le signent. Les pays ne l'ayant pas signé, notamment les treize qui possèdent ces armes, sont en porte-à-faux mais rien ne les obligera à s'y soumettre. Ils n'ont pas participé aux discussions. À Oslo, il n'y avait pas d'ambassadeurs français ni américains ! ».

    Ce soir vous êtes en conférence à Crozon. La proximité de l'Île-Longue présente-t-elle un danger pour la population ?
    « À l'Île-Longue, tout est soumis au Secret Défense : s'il y a un incident, la population n'en sera pas informée. Cela dit, il ne faut pas s'affoler, les armes nucléaires n'explosent pas comme ça. Les produits annexes sont aussi dangereux mais très peu utilisés à l'Île-Longue. L'entretien de ces armes se fait près de Dijon (Côte-d'Or). Les plus gros risques, c'est tout ce qui touche à la manipulation et au transport. Au quotidien, pour les Presqu'îliens, il n'y a donc pas de danger, ni immédiat ni actuel...
    ».


    Pratique
    Conférence-débat en présence de Dominique Lalanne, à l'initiative du collectif Presqu'île de Crozon en transition et de la Ligue des droits de l'homme, aujourd'hui, à Ty-Skol, Saint-Hernot, à 20 h 15. Entrée libre.
     

     

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  • « Les armes atomiques françaises font de notre pays une cible » déclare Roland Nivet, porte-parole national du Mouvement de la Paix

    Déclaration du Porte-parole
    du Mouvement de la Paix

    Hier (mardi 12 décembre 2017), les sirènes de la Mairie de Roscanvel (Finistère), toute proche de la base de sous-marins nucléaires de l’Ile Longue située dans la rade de Brest ont retenti. La Mairie et l’école de Roscanvel, commune toute proche, ont été fermées, etc.

    Alors que cet exercice se prolonge, Roland Nivet, porte-parole national du Mouvement de la Paix et coordonnateur du Mouvement de la Paix en Bretagne, sollicité par la presse régionale a déclaré :

    « La réalité du danger des armes atomique est là. La présence de ces armes sur le territoire français transforme notre pays en cible potentielle comme le montre cet exercice de simulation en cours autour de la base nucléaire de la FOST (force océanique stratégique).

    C’est pourquoi il est incompréhensible qu’après l’adoption du Traité d’interdiction des armes nucléaires par l’ONU le 7 juillet 2017 et quelques jours après la remise du prix Nobel de la paix au réseau international ICAN, le gouvernement français s’obstine à s’opposer à la ratification de ce Traité déjà adopté par 122 Etats à l’ONU et signé par plus de 5O Etats.

    Il est incompréhensible que le 2 novembre dernier à l’ONU, la France se soit prononcée contre la tenue d’une conférence de haut niveau sur la question des armes nucléaires qui aura lieu en mai 2018 à l’ONU alors que c’est  la première conférence de haut niveau consacrée par les Nations Unies à la question des armes nucléaires.

     

    Alors que tous les sondages confirment que les français souhaitent à 75-80 % que la France participe au processus de désarmement nucléaire en cours, il est nécessaire que la population s’exprime et soutienne la pétition lancée par plus de 150 organisations qui exigent que la France ratifie le Traité d’interdiction des armes nucléaires et gèle immédiatement le programme de modernisation des armes nucléaires pour  lequel la Ministre des armées a déclaré à Brest le 21 septembre dernier que la France allait dépenser 6 milliards d’Euros par an avec comme objectif de renouveler totalement la flotte de sous- marins nucléaires de la FOST basée à Crozon (Finistère). Il faut signer la pétition lancée par 150 organisations pour que la France ratifie le Traité d’interdiction des armes nucléaires ».

    Paris le 13/12/2017

     

    Pour signer la pétition nationale en ligne

    cliquer ICI

     

    source: https://www.mvtpaix.org

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  • Intervention de Fiodor Rilov, avocat

    Intervention de Mickaël Wamen de la CGT Goodyear qui revient sur le succès juridique au Conseil d'État qui a annulé un des décrets d'application de la loi Travail.

     

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  • C’est sur tous les terrains que doit se mener la bataille pour défendre les travailleurs. Y compris sur le terrain juridique. Et les syndicalistes de combat de la CGT viennent d’obtenir une importante victoire symbolique en faisant annuler les décrets d’applications de la mettant en place les referendums d’entreprises.

    Cette victoire sur le plan judiciaire doit être un encouragement pour chacun à continuer, reprendre et amplifier les luttes, tous ensemble et en même temps. Cela alors que le Conseil d’Etat doit toujours se prononcer au fond sur plusieurs articles des lois d’habilitation des ordonnances loi travail XXL et que des procédures sont engagées également devant le Conseil Constitutionnel

    L’explication de Fiordor Rilov, l’avocat des syndicats ayant engagé cette procédure, lors de l’audience publique du 4 décembre :

    Liste des syndicats CGT à l’initiative de cette démarche juridique :

    Amiens Goodyear CGT • Info’Com-CGT • CGT Marks et Spencer RP • CGT Allibert Auchel • CGT Faurecia Meru • UL CGT Béthune • CGT Energie Paris • CGT CHRU Lille • MICT CGT CHRU Lille • USTM CGT Hainaut/Avesnois/Cambrésis • UL CGT Seclin • CGT PCA Hordain • CGT SDIS 59 • CGT Institut Vancauwenberghe de Zuydcoote • CGT Atac/Simply Market Logistique • CGT CAF Nord • UL CGT Armentières • USD Santé et Action sociale publique et privée CGT Nord • CGT CH Wattrelos • UL CGT ZI Amiens Nord • CGT Pullman • CGT HPE • CGT Randstat France • CGT EPSM Lille Métropole • CGT Ville de Roubaix • CGT PCA Douvrin • CGT CH Arras • CGT Whirlpool • CGT CH Douai • UL CGT Tourcoing • CGT ADIE • CGT CH Valenciennes • CGT CPAM Valence • CGT CH Denain • CGT Bostik • CGT CPAM 47 • UL CGT Agenais • CGT CH Armentières

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • Ce 8 décembre, le a fini par rendre plusieurs arrêts concernant des recours contre des fraudes électorales lors des élections . Deux de ces arrêts tout particulièrement attirent l’attention. Le premier concerne l’élection de dans l’Essonne, le second le recours déposé par le leader syndical du mouvement social en Guyane – David Rimane – privé de mandat pour 51 voix et qui dénonçait les fraudes et irrégularités dans l’élection du macroniste Adam.

    Rappelons que le Canard Enchainé a révélé qu’une centaine de député de LREM auraient dépassé le plafond de dépense de campagne autorisé. Ce qui est un motif d’invalidation…mais là encore, on peut voir que le pouvoir ne se précipite pas pour mener l’enquête.

    En Guyane, Davy Rimane obtient gain de cause

    Face à l’ampleur des irrégularités, le Conseil Constitutionnel n’aura pas réussi à maintenir M Adam, candidat macroniste, qui devra quitter l’Assemblée Nationale. Au regard du nombre de votes invalidés par le Conseil Constitutionnel, il y a tout lieu de penser que c’est au contraire le très populaire leader syndical du mouvement social en Guyane, David Rimane, qui aurait du l’emporter à la régulière aux dernières législatives. M Adam avait été proclamé vainqueur par le ministère de l’intérieur avec seulement 56 voix d’avances. Pourtant dans deux bureaux de vote où ont voté plus de 500 personnes, il manquait les assesseurs. C’est sur ce motif que le Conseil Constitutionnel a invalidé l’élection. Ce n’était pourtant pas les seules points soulevés par David Rimane comme irrégularités… mais les “sages” du Conseil Constitutionnel on préféré ne pas examiner les autres motifs ….

     

    Le Conseil Constitutionnel confirme des irrégularités dans l’élection de Valls

    On se demande comment à la suite de l’argumentation de son arrêt le conseil constitutionnel à pu ne pas invalider l’élection de Manuel Valls. Poser la question c’est y répondre, et vous trouverez juste dessous quelques éléments d’explication avec la composition du conseil constitutionnel, entièrement acquis à la cause de Valls.

    Le fait est que dans son long arrêt, le conseil constitutionnel reconnait que :

    • s’il y a bien eu des témoignages d’irrégularités dans la conduite de la campagne de M Valls, le Conseil Constitutionnel refuse de les retenir, notamment ceux de l’usage de la mairie d’Evry pour mener la campagne de M Valls… Chacun se fera une idée en lisant l’arrêt
    • le Conseil Constitutionnel reconnait que Manuel Valls a poursuivi sa campagne d’affichage durant la période de réserve légale, en violation de la loi. Mais il refuse de sanctionner ces manquements, essayant de les interpréter comme isolés, comme les messages sur les réseaux sociaux, diffusés jusque par le maire d’Evry… (lire le point n°7)
    • la contestation principale ne portait pas sur ces éléments de forme, mais bien au fond sur de véritable fraudes électorales, ce que l’on appelle classiquement du bourrage d’urnes. Et le Conseil Constitutionnel, en reconnaissant 66 votes irréguliers ne fait que constater la réalité d’un bourrage d’urne potentiel. là aussi sans en tirer les conséquences
      • le conseil constitutionnel ne reconnait pas -jugeant ne pas en avoir la preuve – que des assesseurs de F Amrani ont été écarté des opérations de vote et de dépouillement dans plusieurs bureaux de vote, et va même jusqu’à écarter l’irrégularité des opérations de vote dans un bureau où une urne a pu être ouverte par le seul président de bureau alors que l’assesseur détenant la deuxième clé témoigne de ce que cette clé normalement indispensable à l’ouverture de l’urne n’a pas été utilisé, en ce fondant sur l’absence de mention aux procès verbaux. Démontrant au passage l’importance de tracer les irrégularités sur les procès verbaux
      • le conseil constitutionnel ne juge pas suspect que des signatures d’électeurs ont été tracé aux crayons avant d’être ensuite inscrite à l’encre. Même s’il reconnait dans au moins un cas la réalité de la pratique…
      • dans 42 cas, le conseil constitutionnel reconnait que les signatures d’émargements sont différentes pour les mêmes personnes entre le premier et le second tour. Mais n’en déduit pas d’irrégularité. Même lorsque les signatures ont été remplacées par de simples initiales
      • dans 66 cas pourtant, visiblement en raison de fraude par trop manifeste, le Conseil Constitutionnel est obligé de reconnaitre qu’il y a eu tricherie : “En revanche, 66 votes, correspondant à des différences de signature significatives doivent être regardés comme irrégulièrement exprimés.”
    • Pour autant malgré la somme des irrégularités, le Conseil Constitutionnel valide l’élection de Valls…

    La suite se jouera donc au Pénal, F Amrani ayant déposé plainte pour fraude électorale

     

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  • Déclaration de l'Association pour la Renaissance Communiste en Finistère / Pôle de Renaissance Communiste en France

     

    Exercice de sécurité nucléaire, Prix Nobel de la Paix & Traité de l’ONU d’interdiction des armes nucléaires

     

     Exercice de sécurité nucléaire,

    Prix Nobel de la Paix & Traité de l’ONU d’interdiction des armes nucléaires

     

    Ces 12 et 13 décembre 2017, la Presqu’île de Crozon fait l’objet d’un exercice national de sécurité nucléaire. Il s’agit, nous dit-on, de comprendre un accident nucléaire sur les installations de l’Ile Longue qui provoquerait une dispersion limitée de matière radioactive. Trois cents militaires se sont préparés à cet exercice qui prévoit également un impact sur les zones civiles alentour. La mairie de Roscanvel sera fermée et les enfants des écoles de Saint-Fiacre et Roscanvel devront se soumettre à un exercice de confinement et d’évacuation.

    L’organisation d’un tel exercice de sécurité nucléaire rappelle, s’il en était besoin qu’un accident nucléaire est possible à l’Ile Longue, mais ne saurait malheureusement nous préserver de ses conséquences et protéger réellement les populations.

    Exercice de sécurité nucléaire et/ou interdiction des armes nucléaires ?

    Les communistes de l’ARC29/PRCF (Association pour la Renaissance Communiste en Finistère/Pôle de Renaissance Communiste en France) s’étonnent que cet exercice de sécurité nucléaire se tienne deux jours après le remise à Oslo du Nobel de la Paix à la Campagne Internationale pour l’interdiction des Armes Nucléaires (ICAN) pour sa contribution à la lutte pour le désarmement nucléaire, notamment pour le traité adopté à l’ONU par 122 pays le 7 juillet dernier dont le Saint-Siège.

    Les communistes de l’ARC29/PRCF rappellent comme l’a déclaré la Présidente du Comité Nobel : « Les armes nucléaires sont si dangereuses que la seule mesure responsable est d’oeuvrer à leur démantèlement et à leur destruction » et regrettent que l’Ambassadeur de France à l’instar de l’Ambassadeur des Etats-Unis ait boycotté la cérémonie du Nobel contrairement aux usages.

    Les communistes de l’ARC29/PRCF appellent les travailleurs et les citoyens à agir pour que la France ratifie le traité international pour l’interdiction des armes nucléaires et retrouve son indépendance nationale en sortant de l’OTAN.

     

    Quimper le 11/12/2017

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  • Avec leur large banderole verticale, les militants pacifistes ne sont pas passés inaperçus, hier, devant les halles.

    Avec leur large banderole verticale, les militants pacifistes ne sont pas passés inaperçus, hier, devant les halles de Concarneau.
     

    Une grande banderole, quelques morceaux de violon et même du champagne. Hier matin, le comité Sud-Cornouaille du Mouvement de la Paix assurait l'animation sur le parvis des halles. Par cette action, les militants pacifistes célébraient la remise du prix Nobel à la campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires (International Campaign to Abolish Nuclear Weapons ou Ican). Tandis que la cérémonie se déroulait à Oslo (Norvège), un peu partout dans le monde, les pacifistes célébraient cette distinction. « En cette période plus que troublée, c'est une démarche plus que salutaire », a déclaré Christian Colimard, du comité Sud-Cornouaille lors d'une prise de parole publique, vers 11 h 30, en présence d'une dizaine de membres de l'association.

    Contact : www.mvtpaix.org     
     
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  • Brest-Quimper. La ligne SNCF inaugurée mais contestée (LT.fr- 11/12/2017)Comme tous les élus, très nombreux, hier, en gare de Châteaulin, le député Richard Ferrand et la maire de la ville, Gaëlle Nicolas, ont eu le droit à leurs tracts cégétistes.

     

    Après un an de fermeture pour cause de grosse rénovation, la ligne SNCF Brest-Quimper a été rouverte ce dimanche. La CGT, qui réclame «une vraie modernisation», s'est invitée à l'inauguration officielle, en gare de Châteaulin.

    Châteaulin. Cinq minutes d'arrêt. Les deux TER en provenance de Brest et Quimper entrent en gare. À 14 h 28 précises. Ils sont bondés. Les financeurs de cette refonte de la ligne Brest-Quimper (77,8 M€) se sont donné rendez-vous sur le quai pour une inauguration en grande pompe, après un an de fermeture. La Région, le Département, la SNCF, l'État et les deux agglomérations finistériennes concernées sont venus avec de nombreux élus.

    La CGT aussi est venue en force. Néanmoins, le syndicat a passé un accord avec la gendarmerie, acceptant de ne pas perturber la fête. Les drapeaux rouges, y compris ceux du PCF, se contentent de faire une haie d'honneur aux élus sortant de la gare. Et, dans le barnum chauffé, les interventions des partenaires ne sont pas trop couvertes par la sono syndicale, chacun se réjouissant de cette « prouesse technique et humaine » qui a fait intervenir 1.500 professionnels pour renouveler la totalité des 73 km de voies.

    La CGT ne conteste pas cette rénovation, qui fait gagner 30 minutes sur un aller-retour moyen Brest-Quimper, mais la centrale la juge insuffisamment « ambitieuse ».

     

    La CGT pour une double voie entre Landerneau et Hanvec

    « On est content de ce qui a été fait », précise d'emblée Gabriel André, le responsable cégétiste des cheminots quimpérois. « Mais ce n'est pas non plus une révolution. On est seulement revenu à un temps de trajet moyen de 1 h 14, comme cela a toujours été le cas, jusqu'à ce que la voie se dégrade ». Excepté pour deux trajets directs qui ne prennent que 61 minutes.

    Le syndicaliste aurait souhaité « une vraie » modernisation. « La création d'une double voie entre Landerneau et Hanvec, comme prévu avant l'éboulement de Morlaix, aurait permis de doubler le trafic TER, soit six à douze allers-retours quotidiens et non pas les neuf que nous avons désormais. Parallèlement, le temps de parcours aurait été réduit à 59 minutes entre Brest et Quimper. Techniquement, c'est toujours faisable mais politiquement... », laisse planer le cheminot.

    L'autre sujet d'achoppement, c'est la suppression programmée du poste de guichetier, que la direction de la SNCF ne cache pas vouloir délocaliser vers un prestataire en ville, cela pour cause de flux de voyageurs insuffisant en gare de Châteaulin. Une présence humaine que la maire LR de la cité de l'Aulne, Gaëlle Nicolas, souhaite également conserver.

    Loïc L'Haridon

    source: http://www.letelegramme.fr

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  • Les Quimpérois Martine et Patrice ont profité de la réouverture de la ligne Quimper-Brest pour voyager en train et profiter du paysage.Les Quimpérois Martine et Patrice ont profité de la réouverture de la ligne Quimper-Brest pour voyager en train et profiter du paysage 

    Après douze mois de travaux, un train a de nouveau emprunté les rails entre Quimper et Brest. La réouverture de la ligne est une bonne nouvelle pour l'économie et le tourisme, à l'échelle départementale.

    Les deux métropoles finistériennes sont à nouveau reliées par le rail. Dimanche a effectivement marqué la réouverture de la ligne de train entre Brest et Quimper. Cela faisait un an que les usagers étaient privés de ce moyen de transport pour traverser le département de haut en bas.

    « La SNCF et le conseil régional sont heureux de vous accueillir à bord de ce train express régional à destination de Brest. » C'est par ces mots, en gare de Quimper, que le contrôleur a souhaité la bienvenue aux passagers du TER de 14 h 04, officialisant la remise en circulation de cette ligne dont les travaux avaient commencé le 11 décembre 2016. Pour l'occasion, tous les billets étaient gratuits.

    Une aubaine pour Jean-Paul, passionné de trains. Résidant à Vannes, cela ne l'a pas empêché de faire le déplacement « spécialement pour voir la ligne et rejoindre de la famille à Châteaulin », ville desservie au même titre que Pont-de-Buis-lès-Quimerch, Dirinon et Landerneau.

    À en croire l'affluence particulièrement importante sur ce trajet pour un dimanche, il y a fort à parier que plusieurs curieux l'avaient précédé dans la journée. « Le premier TER au départ de Quimper est parti à 10 h 30, indique un agent SNCF. Deux éléments étaient collés l'un à l'autre et ils étaient pleins. Entre 250 et 300 personnes ».

    Dans l'une des voitures, certains n'ont pas pu trouver de place assise. C'est le cas d'Axel et Mehdi, deux militaires originaires du sud de la France et affectés aux bases de l'île Longue et de Lanvéoc. « Pour nous, c'est normal qu'il y ait un train », sourient-ils.

    Plus familière du contexte local, Gaïdic s'apprêtait à prendre le car, une habitude depuis la rentrée. « J'attendais à l'arrêt, mais il n'y avait personne, raconte l'étudiante en BTS d'assistante de gestion à Brest. Puis je me suis rendu compte qu'il y avait le train ». Un avantage du point de vue de la « régularité », mais aussi du temps. « Surtout pour rentrer le vendredi soir, où le car est pris dans une circulation compliquée. »

    Neuf allers-retours par jour

    Malgré des revendications exprimées devant les élus départementaux et régionaux, qui avaient fait escale à Châteaulin pour présenter ce projet, la CGT a revendiqué avoir fait avancer ce dernier. Tout en applaudissant également le retour du train. « J'utilise cet outil qui était demandé », expose Jean-Jacques, militant quimpérois qui gagne environ une heure de trajet en comparant son parcours à la période avant les travaux.

    Au cours de l'année d'interruption du trafic, 400 agents ont été mobilisés, rénovant huit ouvrages d'art et renouvelant 70 km de voies. Coût total de l'opération, 77,8 millions d'euros financés par la Région, le Département, SNCF réseau, l'État, Brest métropole et Quimper Bretagne occidentale (QBO). Un investissement nécessaire car il est indispensable de « permettre à tous d'être connectés par un maillage ferroviaire efficace », a estimé Sandrine Chinzi, directrice territoriale Bretagne - Pays de la Loire.

    Les prix pratiqués (de 2,50 € à 9 €) sont incitatifs. Président de Quimper Bretagne occidentale, Ludovic Jolivet s'est réjoui que « Nord et Sud ne fassent plus qu'un », à raison de neuf allers-retours quotidiens (1 h 15 en moyenne). Et a élargi son propos en affirmant que « l'Ouest breton est une communauté de destins ».

    source: https://journal.ouest-france.fr
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