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  • Plouhinec. 400 manifestants contre la fermeture du lycée Jean-Moulin (LT.fr-20/01/2018)

    400 personnes ont défilé cet après-midi entre Plouhinec et Audierne pour dire leur opposition à la fermeture annoncée du lycée professionnel Jean-Moulin, spécialisé dans la charpente navale. Ils étaient 800 lors d'une première manifestation le 2 décembre.

    Malgré le vote de la Région en faveur de la fermeture, les enseignants et agents veulent continuer à y croire tant que l'arrêté préfectoral n'est pas signé, et réclament une table ronde sur le sujet. Ils seront reçus par le Rectorat le 30 janvier.

     

    source: http://www.letelegramme.fr

     

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  • Des juristes s'inquiètent de la réforme de la carte judiciaire. Des juristes s'inquiètent de la réforme de la carte judiciaire.

    La coordination des Juristes de Bretagne s’oppose au remaniement de la carte judiciaire.

    La coordination des Juristes de Bretagne s’oppose au remaniement de la carte judiciaire. Dans un communiqué, ils soulignent : « Cette Réforme c’est la suppression de 11 Cours d’appel au moins sur 30 en métropole, un seul Tribunal de grande instance (TGI) par département et 4 TGI en moins en Bretagne. »

    Loire-Atlantique rattachée à Angers

    « Pour la Cour d’Appel de Rennes, pas question de suppression. Mais, en application du principe « une région administrative/une Cour d’Appel », la Loire-Atlantique pourrait être rattachée à la Cour d’Appel d’Angers, en même temps que la Vendée, malgré la préconisation contraire du rapport. »

    « Le discours prononcé le lundi 15 janvier par le Président de la République devant la Cour de cassation confirme largement cette crainte, confirmant « l’harmonisation » des circonscriptions administratives et judiciaires de l’État, ce, alors que le rapport de faisabilité demandé aux anciens députés Raimbourg et Houillon remis à la ministre de la Justice le même jour préconise le maintien du ressort de la cour de Rennes […]. »

    « Lors de la rentrée solennelle de la Cour d’Appel de Rennes vendredi 12 janvier, le Premier Président, dans son discours s’est opposé à cette amputation. La Loire-Atlantique représente plus de 30 % des affaires que la Cour de Rennes traite. Rennes, 5e Cour d’Appel de France deviendra une Cour croupion. »

    « Pour la coordination des Juristes de Bretagne, il s’agit « d’enfumer dans une réforme territoriale judiciaire injustifiée, en gaspillant l’argent des contribuables, l’échec de la réforme Hollande, et fermer toute perspective de réunification de la Bretagne en créant une Cour des Pays de la Loire. La dissolution de la Bretagne judiciaire prépare la disparition finale de la Bretagne administrative dans le Grand Ouest. »

    source: https://www.ouest-france.fr/ 

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  • Le film d'animation « Un homme est mort » retrace le mouvement de grève de mars et avril 1950 à Brest.Le film d'animation « Un homme est mort » retrace le mouvement de grève de mars et avril 1953 à Brest. 

    Kris, l'auteur de la BD.Kris, l'auteur de la BD

     

    La bande dessinée de Kris et Davodeau a inspiré un film d'animation coproduit par Arte. Le scénario revient sur les grèves d'avril 1950 et le drame qui a suivi.

    L'histoire

    Voir ses personnages prendre vie, c'est le rêve de tout auteur. Pour Kris et Davodeau, il est devenu réalité : leur bande dessinée Un homme est mort est devenue un film d'animation.

    Pendant 65 minutes, les spectateurs sont plongés dans une période sombre de l'histoire brestoise. En mars 1950, la ville est en ruines. Les conditions d'existence sont dures et la vie trop chère. Les ouvriers brestois se mettent en grève et réclament « pain, paix et liberté ». Mais les manifestations dégénèrent. Le 17 avril, la police ouvre le feu : l'ouvrier syndicaliste Édouard Mazé est tué d'une balle en pleine tête.

    Le cinéaste René Vautier est justement à Brest. Il filme cette période troublée de mars-avril 1950, et en tire un documentaire intitulé Un homme est mort.

    Les femmes au combat

    La bande dessinée éponyme de Kris et Davodeau racontait l'histoire de ce film aujourd'hui disparu. Le lecteur y suivait les tribulations du « Breton à la caméra rouge » dans la ville en grève et la lutte des ouvriers brestois. « C'est l'histoire d'un film qu'on adapte au cinéma, la boucle est bouclée ! » sourit Kris.

    Porter sa propre oeuvre à l'écran n'a pas été facile. « La BD, c'est le territoire de la liberté. À la télé, il y a bien plus de contraintes, financières notamment. » Mais la version animée permet de corriger quelques oublis. Notamment la place accordée aux femmes. « On s'est rendu compte a posteriori qu'on avait minimisé leur rôle dans les événements d'avril 1950, explique le scénariste. Les grèves ont vraiment commencé à se durcir à partir du moment où les femmes ont rejoint le mouvement. » Un personnage féminin supplémentaire a donc fait son apparition dans le film.

    « Le film se concentre aussi davantage sur la vie quotidienne à Brest dans l'après-guerre », souligne Kris.

    « Parmi les vieilles machines »

    La chaîne Arte est à l'initiative du film. La société de production Les Armateurs, à l'origine de Kirikou et des Triplettes de Belleville, s'est chargée de sa production. Une « chouette entreprise » avec laquelle Kris a apprécié de travailler : « J'ai écrit les deux premières versions du scénario. On a vraiment eu les mains libres pour imaginer le film. »

    Un homme est mort sera diffusé pour la première fois au Festival de la bande dessinée d'Angoulême fin janvier. Il devrait être projeté aux Capucins le 15 mars, en ouverture du Festival européen du film court. Un lieu parfaitement adapté, selon Kris : quoi de mieux que de revivre le passé ouvrier de Brest « parmi les vieilles machines » ?

    source:  https://www.ouest-france.fr

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  • En mars, ce sera le 40e anniversaire de l'échouage de l'« Amoco-Cadiz » sur les roches de Portsall.En mars, ce sera le 40e anniversaire de l'échouage de l'« Amoco-Cadiz » sur les roches de Portsall.
     
    Jean-Paul Hellequin, président de Mor-Glaz.
    Jean-Paul Hellequin, président de Mor-Glaz.
     

     

     

    L'association de protection de la mer et des marins reste vigilante sur les questions de sécurité maritime. Marquée par les 40 ans de l'Amoco Cadiz.

    Le remorquage

    « Nous seront très attentifs sur la société retenue pour l'affrètement des remorqueurs qui remplaceront les Abeille-Flandre et Abeille-Languedoc »prévient Jean-Paul Hellequin, président de l'association Mor-Glaz. D'autant que ce marché se déroule dans un contexte particuler. Il y aura quarante ans en mars, l'Amoco Cadiz s'échouait sur les roches de Portsall. Une catastrophe qui avait entraîné une prise de conscience des moyens à déployer pour améliorer la protection de notre environnement. Notamment le déploiement de remorqueurs de haute mer. « Armés par des équipages français et sous pavillon français, ces navires doivent être des remorqueurs et non des supply », poursuit Jean-Paul Hellequin.

    Les déchets

    De son côté, Christian Bucher aimeraient savoir « ce que sont devenus les déchets de l'Amoco Cadiz, quand on va s'en débarrasser et dans quelles conditions ». Ils ont été enfouis sous le polder du port de commerce. De son côté, le professeur Michel Glemarec s'interroge sur les conséquences écologiques, concernant les deux épaves de la société Maersk, coulées au large de l'île de Sein, en décembre 2016.

    Les nouveaux géants

    La nouvelle génération des porte-conteneurs de 22 000 et 24 000 boîtes inquiètent également Mor-Glaz. : « C'est un véritable danger, le poids et le contenu des conteneurs sont souvent inconnus, résume Jean-Paul Hellequin. Et quelles sont les conditions de remorquage de ces géants de 400 m de long par grande tempête ? », s'interroge-t-il. Des exercices ont bien lieu de temps en temps, mais en général par météo clémente.

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • Toutes et tous en marche

    contre la fermeture du Lycée Professionnel Jean-Moulin

    samedi 20 janvier 2018-14 heures-Plouhinec

    (terre-plein du port de Poulgoazec)

     

    Appel de la Libre Pensée 29-Non a la fermeture du Lycée public professionnel Jean-MoulinManifestation le 2 décembre 2017

    Jeudi 14 décembre 2017, le Conseil Régional de Bretagne par un scrutin sans appel (57 voix pour, 24 voix contre et 2 bulletins blancs) a voté la fermeture pure et simple du Lycée Professionnel Jean-Moulin, seul Lycée du Cap Sizun, dès la prochaine rentrée scolaire. Ce sont sont les élus socialistes, macronistes (« en marche ») et associés qui disposent de la majorité des sièges qui ont permis ce résultat auquel s’est jointe une partie des oppositions qui disposent en principe de 30 sièges (centre, droite et Front National).

    Le Conseil régional qui anticipe les recommandations du rectorat va-t-il réussir en 2018 la tentative de fermeture ratée en 2004 ? Les autorités régionales ont réalisé un travail de sape méthodique pour justifier cette fermeture. Les effectifs des élèves sont passés de 170 élèves à la rentrée 1999 à 45 à la rentrée 2017 . Ainsi ont été supprimées les formations conduisant au CAP d’ébénisterie (2005), au bac pro mécanique automobile (2010), au CAP réparation navale (2011). Les multiples propositions des enseignants visant à élargir l’offre de formations dans le cadre de la vocation maritime de l’établissement ont été systématiquement ignorées. Tout a été fait pour vider l’établissement de ses élèves.

    Le cynisme officiel n’ayant plus de limite l’annonce du transfert de la formation de charpente maritime à Concarneau à la prochaine rentrée scolaire ne serait pas en mesure d’être réalisée.La construction d’un nouveau bâtiment serait nécessaire et ne pourrait être réalisée d’ici le mois de septembre.

    Le Lycée Professionnel Jean-Moulin possède des infrastructures de grande qualité qui sont sous-utilisées.Les nouveaux métiers de la mer nécessitent la mise en place de nouvelles formations . Il n’y a aucune raison d’accepter le sabordage du service public d’enseignement professionnel.

    La Libre Pensée 29 apporte son soutien à la magnifique mobilisation des personnels, des lycéens, de la population du Cap Sizun. Ne laissons pas démanteler le seul Lycée Public du Cap, maintien et développement du Lycée Jean-Moulin

    Toutes et tous à la grande manifestation le samedi 20 janvier-14 h Poulgoazec

     

     

    Quimper le 15/01/2018

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  • Interdits de grève, les surveillants sont venus bloquer l'entrée de la prison de Brest sur leur temps de repos et refusent l'entrée d'un détenu conduit par des policiers.Interdits de grève, les surveillants sont venus bloquer l'entrée de la prison de Brest sur leur temps de repos et refusent l'entrée d'un détenu conduit par des policiers

    Recueilli par Sabine Niclot-Baron.

     

    Cyril (le prénom a été modifié) est surveillant pénitentiaire dans le Finistère. Il manifeste en bloquant l’accès à la maison d’arrêt de Brest dans le cadre du mouvement national de protestation, en réaction à l’agression de trois surveillants de prison par un détenu radicalisé la semaine dernière. Il témoigne des dysfonctionnements du système carcéral, vu de l’intérieur.

    J’ai 26 ans d’administration pénitentiaire derrière moi et je n’aurais jamais pensé que j’en serai un jour arrivé là… Bloquer le portail, pour empêcher la police de rentrer ! Gardien de prison, c’était un choix facile après trois ans dans l’armée de Terre. J’avais encore quelques illusions. Je n’en ai plus du tout.

    J’ai vu les gouvernements changer et la situation se dégrader au fil des années. Le nombre de détenus en France a été multiplié par trois par rapport au début de ma carrière. Dans le même temps, la population française est loin d’avoir triplé !

    « Tous ceux que la société ne veut plus voir »

    Les prisonniers sont de plus en plus jeunes, beaucoup ont une vingtaine d’années. Ils ont passé leur adolescence dans la délinquance. Ce sont des gamins sans repères, sans formation, qui ont mal grandi, entre drogue, alcool et violences. Ils ont souvent été livrés à eux-mêmes, sans famille stable.

    Il y a aussi tous ces étrangers, venus tenter leur chance dans un pays qu’ils croyaient facile. Pour survivre, ils volent…

    La prison, c’est le Quart-monde. On y met tous ceux que la société ne veut plus voir. C’est triste à dire, mais très peu s’en sortiront car c’est la double peine. Les détenus se retrouvent à quatre dans une cellule de 9 m2, livrés à l’influence de caïds ou de gens dont la place serait à coup sûr en hôpital psychiatrique. On fait ce qu’on peut pour éviter que ça ne dégénère, mais avec un gardien pour cinquante détenus, qu’est-ce que vous voulez faire ?

    Et encore à Brest, nous ne sommes pas trop mal lotis. Dans les prisons de la région parisienne, c’est un gardien pour 100 à 120 détenus. Ce sont les postes réservés aux débutants, payés au Smic. Ils ont des situations très dures à gérer. Comment s’étonner après qu’on a des problèmes de recrutement et qu’un sur deux démissionne avant la fin de sa formation.

    « Le peu d’argent est mal utilisé »

    Il y a aussi l’islamisme rampant qui progresse. On redoute maintenant le retour de tous ces Français qui vont rentrer de Syrie. Il faudrait les isoler. La Grande Bretagne, le Danemark ont pris le problème à bras-le-corps et ont construit des établissements spécialisés. Chez eux, il y a très peu de récidives. En France, on parle beaucoup, mais je ne vois rien de nouveau. On va encore devoir gérer le problème au pied du mur. Les individus radicalisés vont être répartis un peu partout sur le territoire, dans des prisons comme celle-ci. Ce sont des individus dangereux dont l’influence ne doit pas être minimisée. On a vu ce qui vient de se passer dans le Pas-de-Calais (N.D.L.R. agression de trois surveillants par un détenu radicalisé).

    Le peu d’argent est mal utilisé. C’est du replâtrage permanent, du saupoudrage marketing. On organise quelques sorties vélo, un peu de théâtre par-ci par-là pour cacher le manque de moyens et on externalise à tour de bras. Résultat, des entreprises privées ont vu le filon et se font des choux gras. Les associations sont démotivées.

    Il faudrait ouvrir des places de prison décentes, avec des cellules individuelles petites et mieux surveillées. Mais surtout investir dans l’éducation, la formation des plus jeunes pour éviter la spirale de la délinquance. C’est en amont qu’il faut travailler. Avant que le problème nous saute au visage !

    source: https://www.ouest-france.fr

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