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  • Ci-dessous, le nouveau film du Collectif Solidarité France-Grèce d'Argenteuil-Bezon sur les camps kurdes de Lavrio en Grèce. Dans la continuité du reportage "Lavrio les camps de la honte" un médecin kurde de France s'est joint à une délégation du Collectif d'Argenteuil-Bezon en décembre pour faire une visite médicale des 300 réfugiés .

     

    Le lien avec la video "Lavrio-les camps de la honte": 

    http://lherminerouge.eklablog.com/lavrio-les-camps-de-la-honte-a132616816

     

     

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    Une centaine de manifestants, dont une moitié de lycéens et d'étudiants, manifestent dans le centre-ville de Brest ce jeudi midi. Ils protestent contre la réforme de Parcoursup et du lycée. Un nouveau mouvement est prévu le 6 février.
     
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    150 parents, enfants et élus du pays de Landerneau se sont déplacés au conseil départemental, ce jeudi matin, pour demander aux élus finistériens de ne pas voter la carte scolaire. Ils n'ont pas été entendus puisque la majorité départementale a fait bloc, sans la moindre défection, derrière la présidente Nathalie Sarrabezolles et le vice-président Marc Labbey, en charge de ce dossier.

    Après vote à bulletins secrets, 28 voix pour et 26 contre (opposition + deux élus régionalistes). La carte scolaire, obligatoire, valide le principe de sectorisation des collèges en fonction des communes. Le collectif landernéen rejette vivement la double sectorisation de La Roche-Maurice et de Lanneuffret qui rattachera leurs communes au collège de Landivisiau (nouveauté) en plus de celui de Mescoat, à Landerneau. 

    Les familles auront le choix d'inscription entre ces deux collèges publics. Mais le collège de Mescoat étant en sureffectif (880 collégiens dans un établissement prévu pour 750), les parents ne pourront y inscrire leurs enfants et de fait, vont se retrouver obligés de les inscrire à Landivisiau, s'ils maintiennent le choix de la filière publique. 

    Pencran et Trémaouézan traitées plus tard 

    Pressentant le vice de forme sur la toute dernière version de la carte scolaire modifiée le 22 janvier (pas de passage en commission consultative), la présidente du CD-29 a retiré les communes de Pencran et de Trémaouézan (et de Loc-Brévalaire, près de Plabennec) de la délibération. Leurs cas seront traités ultérieurement. En commission permanente du conseil départemental, où siègent une partie des élus finistériens non tenus de voter leur décision. Un circuit rapide car la prochaine séance plénière du conseil départemental n'aura lieu qu'en juin. Trop tard pour prendre des décisions qui impacteront la rentrée de septembre 2018.  

    Mais l'on ne se fait guère d'illusions, dans le pays de Landerneau, sur le sort attribué à Pencran. La commune, jusqu'alors exclusivement rattachée à Mescoat (on voit son clocher depuis le collège, de l'autre côté de la vallée de l'Elorn) devrait également passer en double sectorisation avec un deuxième fléchage vers Coat-Mez (Daoulas). Comme pour La Roche ou Lanneuffret, la saturation de Mescoat enverrait, de fait, les enfants de la commune à Daoulas. Soit à une heure de car, matin et soir. 

    Trémaouézan, en double sectorisation (Landerneau et Lesneven) dans une première version de la carte scolaire, pourrait revenir, comme présenté lors de la seconde mouture, à une situation d'orientation exclusive vers Mescoat. 

    Repartis écoeurés de Quimper, dénonçant toujours "le mépris du conseil départemental", les 150 Landernéens ne lâchent pas l'affaire. Leur collectif, baptisé "Second collège", espère précisément, que le conseil départemental actera dans son schéma pluriannuel d'investissement la construction du second collège public à Landerneau. Un projet validé par un vote à l'unanimité du conseil général en 2009. L'établissement reste très attendu. 

    Accueil de tous à Mescoat : jouable

    Ce second collège public absorberait la dynamique démographique du territoire landernéen que le département n'a pour l'heure traité qu'en appuyant sur le levier de la double sectorisation. Quitte à réduire petit à petit le périmètre de recrutement de Mescoat par rapport aux frontières de son bassin de vie naturel. Le collectif espère de surcroît que le Département mettra tous les moyens pour permettre à un maximum d'élèves désormais soumis à la double sectorisation d'aller à Mescoat, s'il le choisissent. Ce qui ne paraît pas insurmontable à la prochaine rentrée. 

    D'après les chiffres de l'inspection d'Académie communiqués aux syndicat de l'enseignement (très remontés eux aussi contre la carte scolaire), l'effectif de Mescoat devrait augmenter de 15 éléments l'an prochain (autour de 900 élèves) : "Il s'agit d'un chiffre estimé avant cette nouvelle sectorisation", précise Youn Le Roy (FSU). Il considère donc tous les enfants de Pencran, de La Roche-Maurice et de Lanneuffret. 

     source: http://www.letelegramme.fr

     

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  • (Photo Yann Le Gall) (Photo Yann Le Gall)

    Huit maires de communes du bassin landernéen, des élus et des parents, soit autour de 150 personnes, se retrouvent ce jeudi matin au conseil départemental du Finistère, à Quimper. Le collectif va tenter de persuader les élus départementaux de ne pas voter la carte scolaire. La double sectorisation en collège public de certaines communes passe très mal localement. Les Pencranais, les Rochois et les Lanneufretois ne veulent pas être coupés du collège de Mescoat, le collège public de leur bassin de vie, à Landerneau. Le vote sera surveillé de très près.

    source: http://www.letelegramme.fr

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  • Roland Guilcher, délégué syndical à Naval Group Brest.Roland Guilcher, délégué syndical à Naval Group Brest.

    Naval Group vient d'annoncer la déconstruction de son portique de forte capacité : un symbole, pour beaucoup, de la fin de la construction navale militaire à Brest. La CGT refuse cette lecture et plaide pour une relance de la filière. 


    Ces derniers jours, beaucoup se sont émus de la déconstruction du portique du bassin 9... 
    C'est étonnant de voir d'anciens politiques locaux, qui ont joué un rôle dans la privatisation de DCN, pleurer aujourd'hui. Quand on lit la réaction de Tino Kerdraon (Le Télégramme du 28 janvier), qui s'étonne des diminutions des effectifs et de la restructuration des activités non-lucratives, on se dit qu'il n'a plus qu'à aller acheter « Le capitalisme pour les nuls » ! 

    Pour vous, la construction n'est pas condamnée à Brest ? 
    Non, au contraire : on milite pour la construction de bâtiments de surface à Brest et Lorient, dans les anciens arsenaux. La loi de Programmation militaire (LPM) prévoit la construction de trois pétroliers, avec la possibilité d'un quatrième dans la prochaine LPM. Après, il y a aussi la question d'un éventuel nouveau porte-avions... Où on va les construire, alors que STX a un plan de charge rempli pour les dix prochaines années ? On pense que ça peut être un vrai relais de croissance pour Naval Group Brest, et particulièrement intéressant pour le bassin brestois, où la navale civile a du mal à remplir ses carnets de commandes, et alors que le projet EMR au polder demeure bien mystérieux. 

    Comment y parvenir ? 
    Nous avons demandé au P-DG de Naval Group de lancer une étude pour estimer le coût nécessaire pour relancer la construction neuve de navires à fort tonnage sur Brest, puisque cette option n'a jamais été officiellement fermée. Les résultats de l'étude ont été très discrètement publiés par la direction le 17 octobre. Trois options sont exposées mais on a décidé de ne retenir que la plus onéreuse, qui est aussi la plus pérenne : selon elle, il faudrait 100 millions d'euros d'investissement, dont 80 pour les investissements sur la base navale et 20 pour la mise en place de ressources compétentes. 

    La facture n'est-elle pas trop lourde ? 
    100 millions pour 700 emplois, dont 500 chez les sous-traitants, pour nous ça vaut le coup, surtout au regard des 220 millions investis par la Région sur le polder, dont on sait combien d'emplois sortiront ! Surtout, on est à la croisée des chemins, avec un risque de perte de compétences sur le bassin. On a écrit aux élus pour qu'ils prennent position. Pour l'instant, ils n'ont pas l'air pressés de se mouiller !

    source: http://www.letelegramme.fr

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    Photo d'archives / François Destoc / Le Télégramme Photo d'archives / François Destoc / Le Télégramme

    La cour administrative d'appel de Nantes a reconnu le "préjudice d'anxiété" de douze anciens militaires ou ouvriers de la DCN de Brest qui avaient été exposés à l'amiante.

    La juridiction a estimé qu'il y avait "carence de l'Etat, en sa qualité d'employeur (...), dans la mise en oeuvre des règles d'hygiène et de sécurité". Une carence "de nature à engager dans sa responsabilité jusqu'au 31 mai 2003, date à laquelle la DCN, service de l'Etat, est devenue DCNS, société de droit privé", explique la cour.

    Les magistrats font référence aux "nombreuses attestations" selon lesquelles les salariés "travaillaient dans une atmosphère polluée par les fibres d'amiante" sans être "équipés de protection individuelle". 

    Les juges pas convaincus par plusieurs notes internes

    L'Etat avait pourtant produit, pour sa défense, plusieurs notes internes : l'une, adressée en 1976 par la DCN de Brest à tous les sites français, "définissait toutes les mesures à prendre ; une autre, de 1979, faisait le point sur l'utilisation de l'amiante dans l'ensemble des DCN"; une troisième, de 1980, évoquait les produits de remplacement.

    Mais pour la cour d'appel qui a contredit le jugement prononcé par le tribunal administratif en juin 2016, "ces documents ne permettent pas d'établir" que le ministère de la Défense s'est conformé "au sein de la DCN de Brest, à l'ensemble des obligations définies par le décret du 17 août 1977".

    Reconnaissance implicite du risque

    Les juges ont estimé que l'Etat en "accordant le bénéfice de l'allocation spécifique de cessation anticipée d'activité" à l'un de ses agents exposés à l'amiante, avait par là reconnu implicitement l'existence d'un "lien" entre l'exposition aux poussières d'amiante et "la baisse" de l'espérance de vie. 

    "Cette circonstance suffit par elle-même à faire naître chez son bénéficiaire la conscience du risque de tomber malade". L'Etat français a été condamné à verser aux anciens salariés des sommes oscillant entre 3.000 € et 12.000 € de dédommagements. Les requérants toucheront en outre 1.500 € supplémentaires pour leurs frais de justice.

    Un salarié de Cherbourg (50) obtient gain de cause

    Un ouvrier logisticien de la DCN Cherbourg (Manche) qui avait développé une maladie liée à l'inhalation de poussières d'amiante a lui aussi obtenu gain de cause. Cette fois, les magistrats ont estimé que les travaux qui lui étaient demandés entre 1982 et 2005, et non plus seulement entre 2006 et 2011, étaient "insalubres".

    Il "était chargé de vérifier la conformité des pièces destinées aux ateliers et aux sous-marins en construction, lesquelles étaient composées d'amiante", souligne l'arrêt de la cour. "L'intéressé travaillait dans des locaux susceptibles de contenir des fibres d'amiante dans l'air, sans bénéficier de protection individuelle ou collective". 

    Au final, seule des treize demandes a été rejetée par la cour. Elle émanait d'un ancien militaire de la Marine nationale qui tentait de faire reconnaître son "angoisse" à l'idée d'avoir évolué dans un milieu professionnel. Cette fois, les juges ont estimé que les attestations produites par le plaignant étaient "insuffisantes" pour établir "avec précision, la durée et les conditions particulières de son exposition à l'amiante".

    Guillaume FROUIN

    source: http://www.letelegramme.fr/

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  • Lait. La Confédération paysanne ouvre une porte  (LT.fr 1/02/2018)Les plaintes contre les laiteries dormaient depuis plus d'un an. Hier, la Confédération paysanne a obtenu du procureur de Quimper qu'elles soient relancées. Dans le débat qui agite la société sur la production agricole et l'alimentation, les paysans pourraient-ils marquer des points ?

    Ils avaient préparé un courrier à l'intention du parquet qu'ils pensaient remettre à l'accueil du tribunal. Ce mercredi, Vincent Pennober et Christine Corvest de la Confédération paysanne et Christian Hascoët de l'Association des producteurs de lait indépendants (Apli) ont pourtant été reçus, « contre toute attente », par le procureur de la République. Ils ont ainsi pu lui demander, de vive voix, où en étaient les six plaintes déposées en novembre 2016 contre six laiteries finistériennes, pour « extorsion de fonds ». À la sortie du tribunal, Vincent Pennober ne cachait pas une certaine satisfaction. « Le procureur nous a dit qu'il mettait nos plaintes sur le haut de la pile, a expliqué le porte-parole de la Conf'. Elles seront relancées. Le procureur va vérifier s'il y a une infraction pénale et nous serons entendus par les gendarmes prochainement ».

    Un mouvement national 

    La démarche avait été lancée en février 2016 quand la Confédération paysanne de l'Aveyron avait mené une attaque contre Lactalis. « Elle revendiquait une juste répartition de la valeur ajoutée entre tous les acteurs de la filière », explique Vincent Pennober. Face à « l'inertie des pouvoirs publics et des laiteries », une plainte contre les industriels avait suivi. D'autres militants, dont ceux du Finistère, avaient également déposé plainte. « Les laiteries privées et coopératives ont fait le choix stratégique de produire toujours plus, créant les conditions même de la crise que subissent les éleveurs, explique le porte-parole de la Conf'. Dans le même temps, elles rémunèrent les producteurs à un prix qui ne leur permet pas de couvrir leurs coûts de production. Le fruit de leur travail est donc clairement extorqué ». Les militants de la Confédération finistérienne n'avaient pas eu de retour de leurs plaintes quand Cash Investigation est venue exacerber leur impatience à la mi-janvier. C'est après cette émission, exposant les montages complexes de filiales de la coopérative Sodiaal et l'opacité de la laiterie privée Lactalis, qu'ils ont décidé de réagir.

    Retrouver le pouvoir

    « Nous estimons que ces montages qui rendent opaques la production et la répartition de la valeur ajoutée, s'ils sont peut-être légaux, ne sont pas moralement acceptables, assène Vincent Pennober. L'enjeu est que les producteurs retrouvent du pouvoir. La solution est l'installation d'organisations de producteurs (OP) transversales par territoire. Une organisation des producteurs du Grand Ouest pourrait réunir tous les agriculteurs d'où qu'ils viennent, alors qu'actuellement, les OP sont le plus souvent limitées aux producteurs d'une laiterie. On estime même qu'une coopérative est une organisation de producteur ». Il continue : « Quand on a vu Cash Investigation, on constate pourtant que les producteurs n'y ont pas le pouvoir pour négocier. Avec des organisations territoriales et non plus verticales, tous les producteurs seraient réunis. C'est comme cela que nous avons obtenu les grandes victoires syndicales ».

    Bloquer les laiteries

    Si la Conf' a obtenu que sa plainte soit mise « en haut de la pile », elle ne veut pas en rester là. Hier, Vincent Pennober a lancé l'idée d'un « blocage » des laiteries dans toute la France pour négocier. « Car, après une année 2017 un peu meilleure, 2018 risque d'être à nouveau très difficile au niveau européen pour le lait », ajoute Joël Kerglonou (Conf'). « Il faut mettre fin à l'Europe de l'ultracompétition pour mettre en place une Europe de la coopération », conclut Christian Hascoët. Une idée qui fait son chemin.

    source: http://www.letelegramme.fr

     

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