•  

    La découverte ou l’ignorance, histoire de mes fantômes bretons.

    Documentaire suivi d’un débat.

    Vincent Jaglin apprend qu’en 1944, ses grands oncles Job et Pierre, fervents nationalistes bretons, s'étaient battus contre la Résistance au sein de la Formation Perrot, milice sous uniforme SS.
    Il part sur les traces de ses aïeux, de Bretagne jusqu’en Allemagne et en Irlande.
    Ce film veut comprendre les raisons de l'engagement de ces hommes et éclairer un pan méconnu de l’histoire.

    source : http://www.tebeo

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Le dirigeant révolutionnaire Nicolás MADURO s’est rendu avec le peuple vénézuélien au Conseil National Électoral (CNE), à Caracas, pour déposer sa candidature aux élections présidentielles du 22 avril prochain. La foule est partie du Palais de Miraflores à Caracas, où MADURO se trouvait avec des centaines de Vénézuéliens qui l’ont suivi vers la place Caracas, où se trouve le siège du CNE –

    traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

    Une marée rouge accompagne Nicolas Maduro pour le dépôt de sa candidature

     

    Le candidat, qui était à bord d’un véhicule Tiuna avec son épouse Cilia Flores, son fils, Nicolás MADURO GUERRA, et les dirigeants Diosdado Cabello, Elías Jaua, Jorge et Delcy Rodríguez, a salué ses sympathisants tout le long du trajet et a reçu les traditionnelles lettres du peuple. Auparavant, il était allé à la Caserne de la Montagne 4F, près de Miraflores, où il a affirmé son engagement envers le projet politique légué par le Commandant Hugo CHÁVEZ et reflété dans le Plan de la Patrie 2013-2019. Pour conserver les politiques économiques et sociales envisagées dans ce document, MADURO déposera le Plan de la Patrie 2019-2025 en déposant sa candidature aux élections.
     
     
     
    Une marée rouge accompagne Nicolas Maduro pour le dépôt de sa candidature
     
    Une marée rouge accompagne Nicolas Maduro pour le dépôt de sa candidature
     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • C’est une situation inédite, plus d’une douzaine d’associations disciplinaires de professeur ont lancé une pour stopper la , qui en deux semaines a reçu plus de 10 000 signatures. Macron, et son sinistre ministre Blanquer, homme de l’ombre de la casse de l’éducation nationale sous Sarkozy dont on peut déjà mesurer le tragique bilan, ne comptent écouter ni les lycéens, ni les parents d’élèves ni les profs. Mais uniquement obéir aux ordres du MEDEF, et appliquer la politique de privatisation et libéralisation de l’Éducation Nationale. Et ce le plus brutalement et le plus rapidement possible. C’est que l’école, l’enseignement supérieur, sont de très juteux marchés potentiels pour les multinationales. Les grands perdants seront les enfants de travailleurs, privés d’une école de qualité pour tous, et les travailleurs, privés de diplômes nationaux garantissant l’égalité des droits, préservant les niveaux minimums des salaires dans chaque branche. Alors, la question posée est bien de savoir ce qu’attend le peuple de France pour se mobiliser et défendre ses droits !


     

    Lettre ouverte à M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale

    Paris, le 29 janvier 2018

     

    Monsieur le Ministre,

    Le rapport Baccalauréat 2021 vous a été remis par M. Pierre Mathiot le 24 janvier 2018 et vous avez aussitôt annoncé la présentation d’un projet final en Conseil des ministres le 14 février. Ce calendrier précipité ne laisse donc que trois semaines pour la concertation à laquelle vous vous êtes engagé. Aux dires mêmes de Pierre Mathiot, la réforme du baccalauréat entraîne nécessairement celle du . Ce délai est donc dérisoire.

    Le projet qui vous a été soumis prévoit une transformation substantielle du baccalauréat et du lycée. Une réforme d’une telle ampleur doit s’appuyer sur un large consensus. Elle suscite pourtant de vives inquiétudes et de fortes réserves.

    La Conférence des associations de professeurs spécialistes s’inquiète de l’extension du contrôle continu. Ce mode d’évaluation pose la question de l’égalité de traitement entre les élèves. En outre, la responsabilité que représente cette forme d’évaluation risque de soumettre les enseignants à des pressions de divers ordres. Pierre Mathiot, dans son rapport, partage nos inquiétudes, mais, de son propre aveu, ne voit pas quelle solution satisfaisante y apporter.

    La semestrialisation proposée conduira à une discontinuité des apprentissages, alors que les élèves ont besoin de temps pour s’approprier des connaissances et développer des compétences disciplinaires, dans un cadre rigoureux qui évite la dispersion.

    La complexité de l’architecture envisagée, qui articule d’abord « unité générale », puis « unité d’approfondissement et de complément » et enfin « unité d’accompagnement », démultipliant « majeures », « mineures » et « mineures optionnelles », est telle qu’elle ne sera compréhensible que par les initiés. Cela renforcera les inégalités sociales, aboutira à une concurrence délétère entre les disciplines et les établissements, brouillera les repères de l’orientation, et compliquera à l’excès la rédaction des programmes.

    Ce dispositif complexe ne garantit même pas une plus grande liberté aux élèves, puisque leur choix se limite à une option, contre deux aujourd’hui. Les établissements les plus isolés territorialement seront particulièrement pénalisés.

    Nous nous inquiétons du silence du rapport quant aux groupes à effectifs réduits, qui sont pourtant une nécessité pédagogique, et plus généralement, quant aux moyens dégagés pour la mise en œuvre d’une telle architecture.

    Nous nous inquiétons également de la présence annoncée dans les jurys de l’épreuve dite de « Grand oral » d’une personne dont rien ne garantit les compétences pour évaluer équitablement un candidat. En outre, nous nous interrogeons sur cette nouvelle épreuve, aux attendus très flous, qui devrait représenter 15 % du baccalauréat.

    Nous nous étonnons enfin du peu de place que le rapport réserve aux transformations envisagées dans la voie technologique.

    Aucune réforme d’une telle ampleur ne peut se faire à marche forcée. Les délais annoncés conduiraient, en l’état, à définir des épreuves, et à écrire des programmes dans la précipitation. Un tel calendrier est manifestement déraisonnable.

    C’est pourquoi nous vous demandons un moratoire sur la réforme du baccalauréat et du lycée. 

    Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre très haute considération,

     

    1. APBG, Association des professeurs de biologie et de géologie
    2. APEMu, Association des professeurs d’éducation musicale
    3. APHG, Association des professeurs d’histoire-géographie
    4. APLettres, Association des professeurs de lettres
    5. APMEP, Association des professeurs de mathématiques de l’enseignement public
    6. APPEP, Association des professeurs de philosophie de l’enseignement public
    7. APSES, Association des professeurs de sciences économiques et sociales
    8. APSMS, Association des professeurs de sciences médico-sociales
    9. CNARELA, Coordination nationale des associations régionales des enseignants de langues anciennes
    10. Les Clionautes, Les historiens et les géographes de l’avenir
    11. Sauver les lettres
    12. SLNL, Société des langues néo-latines
    13. UdPPC, Union des professeurs de physique et de chimie

    source:https://www.initiative-communiste.fr

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • "Vive les cheminots !" Lettre ouverte à ceux qui préparent la grève à la SNCF-par Thomas Guénolé (marianne.net-27/02/2018)Chers cheminots,

    Je vous écris cette lettre ouverte pour vous dire que vous n’êtes pas seuls dans votre combat. Hommes ou femmes, salariés du privé ou fonctionnaires, employeurs ou employés, jeunes ou vieux, actifs ou retraités, nous sommes des millions – plus d’un Français sur trois d’après les derniers sondages – à vous soutenir et à partager, d’avance, votre combat dans la « bataille sociale du rail » qui s’annonce.

    Nous sommes conscients de ce qui se joue dans la réforme annoncée de la SNCF. Service public après service public, c’est toujours le même engrenage. D’abord des normes sont dictées par la Commission européenne pour transformer un service public en grand marché. Ensuite le service public étatique visé est transformé en entreprise publique : c’est présenté comme un simple « changement juridique » mais en réalité, c’est le début de la fin. Car dans la foulée, parce que les traités européens interdisent qu’une entreprise soit en monopole, le secteur est « ouvert à la concurrence » : concrètement, de grandes firmes s’installent en oligopole, pour se partager ce nouveau marché en position de rente, sur le dos des consommateurs. C’est ce qui est arrivé hier à la téléphonie avec France Télécom, ou à l’aviation civile avec Air France. C’est ce qui est en cours avec La Poste. Maintenant c’est votre tour, pour transformer le rail en grand marché, là encore livré à un oligopole de grandes firmes privées sur le dos des consommateurs – nous tous.

    Du reste, contrairement à ce que prétend le gouvernement, le sort des lignes non rentables est joué d’avance : qui dit transformation en grand marché, dit course à la rentabilité. Et donc mécaniquement, inexorablement, suppression progressive des trains sur toutes les lignes non rentables. Cela ne fera qu’aggraver les fractures territoriales en enclavant encore plus les habitants de la « France périphérique ». La France d’en haut, celle qui vote Macron, s’en moque sans doute : les trains qu’elle prend, elle, seront maintenus.

    Nous avons compris. Nous avons compris que c’est un nouvel épisode de la dynamique de pillage de nos services publics. A cet égard, le « bashing anti-cheminots » ambiant est une diversion : vous diaboliser, cela permet de ne pas parler de la démolition d’un service public du rail auquel des millions de Français sont attachés.

    « Diviser pour régner » : la ficelle est très vieille, bien trop grosse, et nous ne nous y laissons pas prendre.

    Nous ne sommes pas dupes du matraquage médiatique dominant qui vise à vous faire passer pour des privilégiés et des feignants. Votre régime de retraites est sans cesse montré du doigt. Mais par-delà la propagande, la contribution de l’Etat pour combler son déficit, 68% du total, est en réalité inférieure à ce qu’il verse pour les retraites des fonctionnaires dans leur ensemble : 75% du total. Il n’y a donc aucune raison de vous stigmatiser sur ce point, hormis le parti pris de chercher à vous diaboliser. Quant à vos fameux « privilèges », ce faux procès ne résiste pas à un examen sérieux. Il est en réalité rassurant que vous ayez des périodes de repos plus élevés que la moyenne : car sans cela, les voyageurs seraient mis en danger du fait de conducteurs trop usés pour être absolument attentifs. Votre salaire n’a rien d’anormal non plus, puisque vous gagnez 3.000 euros bruts mensuels contre une moyenne nationale à 2.900 : à peine plus, ce qui n’est pas choquant quand on sait que vous travaillez en horaires décalés ; souvent le weekend ; souvent les jours fériés. Quant à votre retraite, regardons concrètement l’âge réel auquel vous la prenez et non pas l’âge à partir duquel vous avez le droit de la prendre. Cet âge réel, c’est en moyenne 57 ans et demi, contre 58 ans pour la moyenne nationale. Là encore, rien de choquant. Quant à vos billets de train à tarif préférentiel, l’on peut simplement se rappeler qu’accorder un tarif préférentiel aux employés est une pratique banale, courante, répandue, dans de très nombreuses entreprises : alors pourquoi montrer cela du doigt dans votre cas si ce n’est, là encore, par parti pris de chercher à vous diaboliser ?

    Accessoirement, n’est-il pas indécent de chercher à monter les salariés les uns contre les autres en allant fouiller qui a droit à quoi alors que pendant ce temps, les gouvernements successifs multiplient les gigantesques cadeaux à la minorité déjà richissime de la population ? « Diviser pour régner » : la ficelle est très vieille, bien trop grosse, et nous ne nous y laissons pas prendre.

    Plus profondément, nous n’oublions pas ce que nous vous devons, à vous et à vos anciens. Quasiment à chaque grande bataille sociale, vous avez été en première ligne : non pas pour vos seuls intérêts, non pas pour des privilèges, mais bien pour nos droits sociaux à tous. Quelques exemples suffisent à le rappeler. En 1920, vos grandes grèves ferroviaires ont joué un rôle décisif pour que le patronat consente à appliquer la journée de huit heures pour tous les salariés : merci ! En Mai 68, vos grandes grèves ferroviaires, encore, ont joué un rôle décisif pour obtenir une augmentation spectaculaire des salaires de tous, ainsi que la conquête de grandes libertés syndicales : merci ! En 1995, vos grandes grèves ferroviaires, à nouveau, ont joué un rôle décisif pour mettre un coup d’arrêt au plan Juppé, dont les mesures menaçaient entre autres nos allocations familiales et l’accès aux soins pour tous : merci !

    Nous nous souvenons. Vous avez le droit d’être fiers de tous ces combats que vous avez menés au fil des générations, pour nous tous.

    L’histoire des batailles sociales du siècle dernier l’enseigne : aucun gouvernement ne peut sortir gagnant d’un mois de grève ferroviaire totale. Nous savons que ce sera dur pour vous. Très dur. Vous perdrez des journées de salaire les unes après les autres. Votre famille, vos enfants, auront à se serrer la ceinture pendant la longue épreuve. Vous endurerez l’hostilité d’une partie de vos amis, de vos proches, de vos fréquentations, qui vous jetteront leur colère à la figure parce que vous leur serez à portée d’engueulade. Vous serez confronté plus largement à l’exaspération de nombreux usagers, évidemment compréhensible : il sera souvent très difficile de leur faire comprendre, par le dialogue, que vous défendez notre service public à tous et donc le leur. Surtout, vous subirez le feu roulant humiliant de médias dominants qui vous traiteront en boucle de « preneurs d’otage » : le fait qu’il soit parfaitement infâme, dégueulasse, de vous mettre ainsi sur le même plan qu’Human Bomb ou que des terroristes djihadistes, ne les effleurera même pas.

    À ceux d’entre vous qui se préparent à faire grève, nous disons donc : « Vous n’êtes pas seuls ». Tenez bon pour vos droits et pour notre service public. Tenez bon pour nous tous. Par millions, nous sommes d’avance de votre côté.

    Thomas Guénolé

    Politologue et essayiste. Coresponsable de l’école de la France insoumise. Auteur de : Antisocial (Plon).

     
    A lire également:
     
     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire