• Nicolas Quéau et Gabriel André, deux responsables de la CGT des cheminots à Quimper.
    Nicolas Quéau et Gabriel André, deux responsables de la CGT des cheminots à Quimper.
     
    Les cheminots de Quimper ont voté lundi matin deux nouveaux jours de grève. Le sixième mouvement débutera vendredi en soirée pour se terminer lundi matin, touchant donc les deux jours de week-end. « Actuellement, nous sommes policés. Faudra-t-il des actions coup-de-poing pour que cela bouge ? » s'interroge Nicolas, contrôleur et militant CGT. Il a appelé ses collègues quimpérois au rassemblement prévu ce mardi à Lorient. « On va les bousculer dans les bureaux » annonce-t-il, en pointant la hiérarchie de la SNCF. 

    « Il faut remettre la pression »

    Une trentaine de cheminots étaient réunis dans la cour à l'entrée du local syndical de Quimper lundi pour une nouvelle assemblée générale. « On ne peut pas lâcher, il va falloir que l'on relève le pourcentage de grévistes en mai, a déclaré au micro Gabriel André, responsable CGT. Actuellement, nous sommes sur une stabilisation du mouvement, avec un roulement de grévistes pour alléger la pression financière. Mais il faut remettre la pression face à un gouvernement autoritaire qui veut se faire la tête des cheminots. Il y a une guerre d'usure pour nous démoraliser ». Les cheminots s'organisent pour tenir la grève dans la durée. Les raisons de la colère n'ont pas changé : la défense du statut égale la défense d'un service public. « Un usager a un droit au transport, un client s'adapte à l'offre de transport » résume Nicolas.
     
    « Nous ne nous battons pas seulement pour nous mais pour l'ensemble de la société », ajoute Pascal.

    « 1.700 € tout compris pour un travail en 3x8 »

    Virginie, agent de circulation a été embauchée hors statut, comme contractuelle, suite à une disposition concernant les plus de 30 ans. « Il y a déjà de plus en plus d'embauches dans ce cadre, dit-elle. Je ne connais pas de grille de salaires et je ferai partie des premières à partir en cas de suppression de postes. Je me sens autant cheminote que mes collègues. Ce week-end, je me suis levée à 3 h du matin pour prendre mon poste à 5 h, jusqu'à 13 h. Je touche 1.700 € tout compris, pour un travail en 3x8. Je suis fière de mon métier, mais il faut nous donner les moyens de bien travailler. Or, plus on est précarisé, plus il est facile de faire des économies sur la qualité du service, sans que nous puissions réagir. Où est le service public si on doit d'abord rémunérer un actionnaire ? ». « Il faut que les usagers sachent que ce n'est pas parce qu'elle a été refaite que la ligne Quimper-Landerneau est protégée, illustre Pascal. Et quand on voit les cars Macron remplacer les trains, où est l'écologie ? Et qui paie les routes ? ». « La CGT a fait des propositions. Aucune n'a été débattue, dit Gabriel. La responsabilité du blocage revient au gouvernement. Cela fait partie d'une stratégie pour retourner la population. Mais nous sommes toujours soutenus, car il y a un enjeu et il est pour nos enfants ».
     
    Ronan Larvor
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • «Attaque chimique» à Douma : un père et son enfant battent en brèche la version occidentale (VIDEOS)-RT-19/04/2018)Le garçon, identifié comme étant Hassan Diab et âgé de 11 ans, le 7 avril à Douma, dans la Ghouta orientale, capture d'écran Facebook

    Une équipe de télévision a pu retrouver l'un des enfants figurant dans la vidéo, relayée 
    par tous les
    médias, de la scène de confusion dansl'hôpital de Douma près de Damas.

    Bien qu'indemne, le garçon témoigne qu'il a été forcé de s'y rendre. La chaîne russe Rossiya a pu avoir accès à l'un des enfants figurant dans la vidéo,reprise par tous les médias, de scène de panique dans unhôpital à Douma le 7 avril dernier. Parmi ceux-ci, un garçon, qui ne paraît pas suffoquer, autour duquel des hommes s'affairent, l'arrosant d'eau et utilisantvraisemblablement un spray nasal, le laissant plutôt surpris et hébété.Mais le même garçonnet, retrouvé et interviewé par l'équipe de télévision russe, affirme qu'ordre lui a été donné de se rendre à l'hôpital. «Nous avons entendu des personnes criant que nous devions nous rendre à l'hôpital, alors on y est allé. Quand je suis arrivé des gens m'ont attrapé et ont commencé à déverser de l'eau sur ma tête», témoigne l'enfant, identifié comme Hassan Diab, 11 ans, au journaliste et reporter de guerre russe Evguéni Poddoubny.

     Omar Diab, le père d'Hassan, rapporte de son côté qu'il a fini par retrouver sa famille, après avoir quitté son lieu de travail, un chantier. «Quand j'ai su que ma famille était à l'hôpital, je suis presque devenu fou», se rappelle-t-il. «Je me suis rendu à l'hôpital, j'ai monté les marches et j'ai trouvé ma femme et mes enfants», raconte-t-il, soulignant qu'il n'avait «rien entendu à propos d'une attaque chimique». «J'ai fumé dehors, je n'ai rien senti», précise-t-il.

    Et le père de famille de poursuivre : «Je suis rentré dans l'hôpital [...] j'ai vu que de l'eau avait été déversée dans la pièce, j'ai rencontré des enfants, ils ont criés : "Bonjour". Omar Diab est ensuite monté à l'étage pour enfin retrouver sa femme et ses enfants. «Dieu merci, les enfants allaient tous bien», témoigne encore le père, ajoutant qu'on leur avait donné des fruits et des biscuits. 

    source: https://francais.rt.com/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Syrie-Déclaration de L’Initiative des Partis Communistes et Ouvriers d’Europe (IC.fr-18/04/2018)L’Initiative des Partis Communistes et Ouvriers d’Europe condamne les nouveaux bombardements de missiles par la France, la Grande Bretagne et les USA contre la Syrie, avec le soutien de l’UE et de l’OTAN. Ces développements en Syrie rapproche toujours plus près du risque d’une guerre mondiale impérialiste. Le prétexte de l’usage d’armes chimiques a déjà été utilisé pour les guerres impérialistes contre l’Irak, la Libye ou la syrie et ne peuvent ni convaincre ni tromper les peuples qui sont déjà avertis sur ce plan.

    La position de l’UE qui est de soutenir activement les USA est à nouveau des plus dangereuses. La déclaration faite par le président du conseil européen D Tusk soutien l’attaque, l’appelant “justice, est intolérable et incendiaire. L’UE, une fois de plus bombarde et participe activement au changement des frontières, à la partition des états, à pousser les réfugiés sur la route de l’exil pour qui elle verse ensuite hypocritement des larmes de crocodile. Les gouvernement bourgeois de l’Europe sont les participants et les co responsables, en fournissant les bases et les moyens en soutenant les prétextes hypocrites de l’axe USA UE OTAN.

    les peuples doivent se lever contre ce nouveau crime impérialiste et renforcer leur lutte contre la guerre impérialiste contre les USA l’UE L’OTAN et leurs alliés, pour stopper tout ce qui peut faciliter les interventions impérialistes, renforcer la solidarité et la lutte conjointe des peuples contre leurs vrais ennemis, le capitalisme et ses monopoles.

    Le secrétariat de l'Initiative

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Jérusalem après la déclaration Trump:

    l'intensification du transfert forcé des Palestiniens  

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

    Les cheminots sont à nouveau en grève contre la réforme de la SNCF, qui prévoit notamment la suppression du statut de cheminot. Pour Bernard Friot, sociologue et économiste, cette réforme s’inscrit dans une contre-révolution néolibérale contre celles et ceux qui bénéficient d’un salaire à vie.

    Bernard Friot est un sociologue et économiste, professeur émérite à l’université Paris X-Nanterre. Il a écrit de nombreux ouvrages sur la Sécurité sociale et le salariat. Son dernier livre, paru en 2017 aux éditions La Dispute, s’intitule : Vaincre Macron.

    Bernard Friot.

    Reporterre — Pourquoi le gouvernement se focalise-t-il autant sur le statut des cheminots ?

    Bernard Friot — Depuis la fin des années 1980, la seconde gauche emmenée par Michel Rocard a lancé une offensive absolument déterminée contre le salaire à la « qualification personnelle », autrement dit contre le statut des fonctionnaires ou de certains salariés comme les cheminots. Cette contre-révolution se prolonge jusqu’à aujourd’hui, Emmanuel Macron étant un parfait « baby Rocard ».

    Ce salaire à la qualification personnelle est pourtant la conquête sociale majeure du XXe siècle face au capital ! Macron veut des free-lance, des autoentrepreneurs, afin que la reconnaissance du travailleur s’opère sur un marché — marché du travail ou des biens et services.

    Tout au long du XXe siècle, le combat des mouvements sociaux a été d’imposer au capital d’employer les travailleurs. En 1910, le contrat de travail va lier le salaire au poste de travail, et non plus à la tâche. Puis, mieux que ça : le mouvement social va obtenir le salaire lié à la personne même. Au cours du siècle dernier, on assiste ainsi à une lente montée en puissance de ce salaire à la qualification personnelle : en octobre 1946, la loi Thorez sur les fonctionnaires concerne 500.000 personnes. Aujourd’hui, ce sont 5,5 millions de personnes : les fonctionnaires, les salariés à statut (cheminots, EDF, RATP, etc.), la moitié des retraités. Tous ont une forme de salaire lié à la personne, détaché du fait qu’ils aient un poste, ce qu’on appelle aussi salaire à vie.

    Et il y a une haine de classe pour ça ! La classe dominante est absolument déterminée à maintenir la reconnaissance sociale du travailleur dans une logique marchande. Accepter que des gens soient payés pour un attribut qui leur est propre, que ce ne soit pas leur poste qui soit qualifié, mais eux, c’est un refus absolu ! L’idée que les travailleurs se libèrent de l’aléa du marché, qu’ils puissent relever la tête parce qu’ils sont titulaires de leur salaire, ça leur est insupportable.

    Une classe dirigeante ne défend pas ses sous, elle défend son pouvoir sur le travail, parce que c’est de ce pouvoir qu’elle tire ses sous. Or, ce pouvoir repose sur deux institutions : l’aléa marchand pour la reconnaissance du travailleur — c’est-à-dire le fait que le travailleur soit un individu sur un marché — et la propriété lucrative de l’outil. L’attaque de Macron contre la SNCF porte sur ces deux institutions : l’ouverture à la concurrence (la propriété lucrative de l’outil) et le statut du cheminot (l’aléa marchand pour le travailleur).

    Pourquoi se centrer sur les cheminots plutôt que sur les fonctionnaires ?

    La fonction publique est effectivement le dernier bastion du salaire à vie, mais elle a moins de tradition syndicale combative que les cheminots. Étant donné qu’Emmanuel Macron a pu réformer depuis un an sans coup férir, il fait un pari : s’il gagne contre les cheminots, donc contre les plus combatifs, il pense avoir un boulevard pour les fonctionnaires, dont la plupart partagent un certain défaitisme. Il a donc ajouté cette réforme de la SNCF qui n’était pas dans son programme. De fait s’il gagne ce pari, il faut se faire du souci pour le reste.


    Donc, à l’inverse, le combat que le mouvement social doit mener, c’est l’extension du statut du cheminot à tous, comme le dit Philippe Martinez.

    Effectivement. La seule bataille qui soit fédérative, c’est celle qui propose d’étendre à tous la libération vis-à-vis du marché du travail. C’est donc l’extension à tous et toutes d’un salaire à la qualification personnelle, aussi appelé salaire à vie. L’idée est la suivante : à 18 ans, chacun se voit attribuer un premier niveau de qualification, et le salaire correspondant, ces qualifications et salaires pouvant augmenter ensuite au cours de la vie professionnelle. Par exemple, ce salaire pourrait commencer à 1.500 euros nets par mois à 18 ans et aller jusqu’à un salaire maximum de 6.000 euros si l’on retient quatre niveaux de qualification, ce qui correspond aux conventions collectives les plus avancées.

    Manifestation parisienne du vendredi 13 avril où les cheminots, les étudiants, le personnel de santé ou encore les postiers ont défilé de Tolbiac jusqu’à la gare Austerlitz.


    En quoi est-ce différent du revenu de base ?

    Le revenu de base ne s’attaque pas — y compris quand il s’élève à 1.000 euros par mois — à la logique du capital. Il n’offre pas vraiment d’alternative au marché pour la reconnaissance des travailleurs. Ce n’est qu’un premier pilier de ressource. Or, quand on cumule une allocation fiscale, comme le revenu de base, et du salaire, c’est toujours au détriment du salaire. L’employeur peut se dédouaner et dire « tu as déjà 800 balles, voici 400 balles, et tu as ton Smic ». C’est ce qui se passe avec le RSA activité.

    Le revenu de base est porté par des écologistes, mais c’est une erreur intellectuelle ! En aucun cas le revenu de base ne peut être un soutien à la décroissance.



    En quoi le salaire à vie pourrait-il être moteur de décroissance ?

    Parce qu’il n’est pas isolable d’une proposition plus générale. Il ne se conçoit pas sans une révolution. C’est un élément d’un autre mode de production que le système capitaliste.

    Le salaire à vie signifie que nous sommes porteurs du salaire parce que nous produisons la valeur économique. Et donc, nous devons être propriétaires de l’outil de travail et décider de l’investissement. Avec le droit politique au salaire vient la propriété d’usage et patrimoniale de l’outil de travail.

    Dans le système capitaliste, la seule chose qui intéresse un propriétaire lucratif, ce qui guide sa décision en matière de production, c’est : « Est-ce que ça rentabilise le capital ? » Point. Il ne se pose aucune question quant à l’utilité sociale, quant à la prédation sur la nature. Nous sommes dans une dictature de la rentabilité financière du patrimoine.

    À l’inverse, dans un système avec un salaire à vie et sans propriété lucrative des outils de travail, que se passe-t-il ? L’entreprise n’a plus l’obsession de payer ses salariés puisqu’elle verse une cotisation au prorata de sa valeur ajoutée à une caisse commune, et c’est la caisse qui paye ses salariés. Elle n’a plus l’obsession des emprunts puisqu’elle ne s’endette plus, elle est subventionnée. En revanche, elle verse une cotisation — qui remplace le profit — permettant de financer des caisses d’investissement gérées par les travailleurs.

    Quels sont les prochains pas pour renforcer le mouvement ?

    Il faut fédérer. Car il y a une cohérence dans ces contre-réformes de la SNCF, de l’université, des hôpitaux.

    Prenons la lutte des étudiants contre la sélection. Ce que veut Macron au départ, c’est la réforme du bac : un bac à la carte, avec beaucoup de contrôle continu. Le bac va être lié au type d’établissement dans lequel on l’a passé, et non plus un examen national. Donc, si le bac n’a plus de cours à l’échelle du pays, il faut de la sélection à l’université, c’est cohérent. C’est déjà ce qui se passe en Angleterre !

    La sélection met en compétition les étudiants, mais aussi les établissements. Ils vont embaucher très cher des profs très connus pour attirer les meilleurs étudiants, tout ceci va entraîner des coûts, des hausses des frais d’inscription, et donc des prêts pour les étudiants. Derrière la logique d’endettement, il y a l’idée qu’un étudiant ne travaille pas, il n’est pas productif, mais il a le droit d’avoir un prêt qu’il remboursera quand il bénéficiera d’une amélioration de son capital humain lié à ses études.

    Là aussi, la réponse à apporter, c’est que nous avons tous droit à une qualification de 18 ans à notre mort, et à un salaire correspondant.

    L’occupation de Sciences-Po, à Paris, le 18 avril.


    Vous dites que le salaire à vie n’adviendra qu’avec une révolution. Comment fait-on ?

    C’est très facile en matière économique mais beaucoup plus difficile en matière politique. Gramsci nous raconte qu’une classe est dirigeante lorsqu’elle est hégémonique, c’est-à-dire quand elle fait accepter son récit du réel par ceux qu’elle domine. Donc, il faut imposer un contre-récit. Expliquer que le salaire à vie n’est pas irréalisable, qu’il existe déjà. Nous devons avoir conscience que la bataille autour du salaire à la qualification est la mère des batailles. On n’en est pas là. Pour le moment, c’est plutôt une addition de rages.


    Qu’est-ce qui fait qu’en 2018 ça pourrait marcher ?

    De nombreux jeunes entrent en dissidence. Avec toutes les mesures jeunes — les emplois jeunes, les services civiques —, on a complètement fait chuter le salaire d’embauche. À 25 ans, en euros constants, ce salaire est deux fois et demie moindre que ce qu’il était à la fin des années 1960, alors que le pays est infiniment plus riche. Il y a donc eu un effondrement complet, qui a entraîné beaucoup de jeunes dans la révolte. Ils ne vont plus sur le marché du travail, ils recherchent des alternatives au capital, ici et maintenant. Beaucoup de jeunes diplômés ne jouent pas le jeu. S’il s’ajoute à cela des travailleurs indépendants qui se rendent compte combien ils sont exploités et qui ne veulent plus payer la rente aux propriétaires et créer des coopératives, ça commence à être intéressant.

    Mais il faut aussi un syndicalisme qui soit capable de dire à tous ces jeunes qui sont dans la dissidence : on peut faire autrement, nous avons déjà conquis le salaire non lié à un emploi, allons-y battons-nous pour l’extension à tous du salaire à vie !

    • Propos recueillis par Lorène Lavocat

    LE STATUT DES CHEMINOTS, UN EMPLOI À VIE

    Le tout premier statut de cheminot date de 1920, mais il a été modifié à plusieurs reprises. La principale différence avec un contrat de droit privé (type CDI), c’est que le statut de cheminot met les agents de la SNCF à l’abri d’un licenciement économique. En effet, il prévoit seulement trois cas de départ : la démission, la retraite ou la radiation. Comme pour les fonctionnaires, on parle ainsi d’emploi à vie, ou, comme l’explique Bernard Friot, de salaire à la qualification personnelle.

    90 % des 150.000 salariés de la SNCF relèvent de ce statut. Il s’accompagne d’une période d’essai plus longue, d’un an à deux ans et demi pour certains cadres.

    source: https://reporterre.net/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • BREST

     Plusieurs centaines de manifestants à «la convergence des luttes» (LT.fr-11h43)

    La journée d'actions du 19 avril en Finistère vue par la PQR

    A Brest, ce jeudi matin vers 11 h 30, plusieurs centaines de manifestants s’étaient réunis place de la Liberté "pour une convergence des luttes" contre les réformes menées par le gouvernement. Le cortège va s'élancer en direction de la gare.

    source: http://www.letelegramme.fr

     

    Manifestation à Brest : un millier de personnes dans les rues (OF.fr-19/04-12h58)

    En réponse à l'appel national, un millier de personnes ont manifesté à Brest.En réponse à l'appel national, un millier de personnes ont manifesté à Brest

    En réponse à l’appel national, un millier de manifestants se sont rejoints place de la Liberté. Retraités, étudiants, cheminots, personnel hospitalier, salariés du public et du privé ont marché ensemble en direction de la gare, pour dénoncer la politique d’Emmanuel Macron.

    Ce jeudi 19 avril, les premières manifestations ont commencé à l’aube, dans le centre-ville de Brest. Les cheminots ont occupé le rond-point de la gare dès 5 h du matin.

    Symboliquement, ils ont déposé un morceau de rail sur la pelouse. "On a voulu montrer dans quel état seront nos lignes lorsqu’elles seront ouvertes à la concurrence, explique Philippe Hernot, délégué syndical des cheminots de Brest-Landerneau. Elles seront laissées à l’abandon ! "

    Les cheminots ont ensuite rejoint les autres manifestants sur la place de la Liberté à partir de 11 h.

    En réponse à l'appel national, un millier de personnes ont manifesté à Brest.  

     Non à la marchandisation !

    Derrière une banderole, des agents du centre hospitalier universitaire (CHU) de Brest scandent leur mécontentement : "Nous sommes là en tant que salariés et usagers. Nous voulons des services et des conditions de travail de qualité ! Nous dénonçons la marchandisation du service public ! "

    Solidaires également, les salariés de Thalès. Ils ont aussi leurs propres revendications : " Alors que l’entreprise se porte très bien, que le patron et les actionnaires s’augmentent de façon indécente, les techniciens, les ouvriers et les jeunes cadres sont oubliés", déplorent-ils.

    Les étudiants n’ont pas souhaité s’exprimer. Ils étaient présents à 9 h, sur le rond-point devant la faculté de lettres et sciences humaines, avant de rejoindre la manifestation. Certains étaient cagoulés. Mais, depuis les enceintes sur le toit de leur camion, la chanson choisie portait un message plutôt clair : Résiste de France Gall.

    Jeanine, retraitée depuis douze ans, tient à partager son expérience : " Ça tire de plus en plus. On se sacrifie car tout augmente, sauf nos retraites. Aujourd’hui, les gens ont perdu leurs illusions concernant notre président."

    En réponse à l'appel national, un millier de personnes ont manifesté à Brest

    Mai 68 - Mai 2018

    Dans tous les discours, un parallèle est fait entre mai 2018 et mai 68. " Il y a des similitudes, observe Olivier Cuzon, du syndicat Sud. Beaucoup de secteurs sont mécontents de la politique de Macron. Il faut maintenant réussir à faire converger les luttes."

    Olivier Pichon, de la CGT de Brest, est optimiste : " Aujourd’hui, c’est une première étape. Nous espérons encore plus de monde pour le 1er mai. Ce n’est pas facile, car avec les différentes réformes et les manifestations qui suivent, il peut y avoir un essoufflement."

    Raphaëlle BESANÇON

    source: https://www.ouest-france.fr

     

    MORLAIX

    Social. La « convergence des luttes » attendra (LT.fr-19/04/2018-14h56)

    • Social. La « convergence des luttes » attendra

    • Social. La « convergence des luttes » attendraSocial. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra

    Les syndicats attendaient beaucoup de ce jeudi 19 avril, jour de « convergence des luttes » contre la politique du Président Macron. Las. Seuls 200 manifestants se sont réunis place des Otages.

    Les manifestations organisées ces dernières semaines dans la Cité du Viaduc avaient été couronnées de succès. Moyennant quoi, l’intersyndicale morlaisienne composée de la CGT, la FSU, Solidaires et FO, s’attendait à une nouvelle démonstration de force, ce jeudi 19 avril, placé sous le signe de la « convergence des luttes ». Mais force est de constater que le rendez-vous a fait pschitt !

    Une étape

    Les représentants syndicaux ont eu beau attendre, et attendre encore, la place des Otages paraissait désespérément vide lorsqu’ils ont pris la parole du haut du kiosque, sur les coups de 11 h 30. Soit une demi-heure après l’horaire prévu. 200 personnes, tout au plus, étaient rassemblées face à eux, drapeaux et pancartes en mains.

    Cette déconvenue ne les a pas empêchés de taper fort sur le Président Macron et la « politique dévastatrice de son gouvernement ». « Les luttes se multiplient partout dans le pays et traversent tous les secteurs, ont-ils rappelé dans leur discours commun. Il y a cinq rassemblements aujourd’hui dans le département.

     
    Cette journée marque une étape dans la convergence des luttes qui doit permettre d’amplifier le mouvement et forcer le gouvernement à répondre aux attentes légitimes des Français ».

    Dans les rangs des manifestants, on opinait du chef. Tout en riant jaune. « Tu parles d’une convergence des luttes… Ça ne converge pas des masses », entendait-on ici et là.

    Passage devant la permanence LREM

    Face au constat d’échec de cette journée à l’échelle morlaisienne, les syndicats eux-mêmes avaient du mal à cacher leur incompréhension. « Ça va mal partout. Dans tous les secteurs. Les gens viennent nous voir régulièrement à l’union locale pour en parler. Mais lorsqu’on organise une manifestation, il n’y a plus personne. Dans ce cas-là, il ne faut pas venir se plaindre… », s’agaçait-on notamment à la CGT.

    Dans un premier temps, l’intersyndicale a renoncé à défiler sur la voie publique. Mais après quelques échanges avec une partie des manifestants, un court passage devant la permanence de la députée LREM Sandrine Le Feur a finalement été décidé. 150 personnes y ont pris part, certaines allumant quelques fumigènes, histoire de montrer qu’elles « ne lâcheront rien ». Rendez-vous est déjà pris pour le traditionnel défilé du 1er-Mai, auquel succédera une manifestation de la Fonction publique, le 22 mai.

     
     
    CARHAIX
     
    Convergence des luttes. Plus de 300 personnes manifestent (LT.fr 19/04-14h18)

    La journée d'actions du 19 avril en Finistère vue par la PQR

    Plus de 300 personnes ont manifesté ce jeudi à Carhaix dans le cadre d’une journée de mobilisation interprofessionnelle.

    À l’appel des unions locales CGT de Carhaix et Huelgoat et Rostrenen, relayé par plusieurs organisations politiques de gauche, plus de 300 personnes se sont rassemblées ce jeudi à 11 h devant la Maison des syndicats à Carhaix pour une « journée de convergence des luttes ». Parmi elles, une centaine de lycéens de Diwan. Le cortège a quitté la rue Clemenceau pour se rendre à la Maison des services publics, place de La Tour-d’Auvergne où des représentants de la CGT et des lycéens ont tour à tour pris la parole. Colette Guéguen, porte-parole du syndicat, a fustigé la politique du gouvernement et sa « remise en cause du modèle social français ». 

    Rendez-vous les 1er et 22 mai

    « Tous les secteurs sont touchés, a dénoncé la syndicaliste. Cheminots, Ehpad, retraités, étudiants… Partout, la lutte s’organise. Les gens ne s’en laissent pas compter ».

    Colette Guéguen a ensuite annoncé l’organisation d’une nouvelle journée de mobilisation le 22 mai prochain. « Mais avant, il y aura le rendez-vous du 1er Mai », a rappelé la représentante de la CGT. Une « journée de lutte pour le progrès social » que le syndicat espère « unitaire ».

    Les lycéens de Diwan en force

    Youen, le représentant des lycéens de Diwan, succédant au micro à Colette Guéguen a fait part des revendications des élèves de l’établissement bilingue et notamment de leur opposition non seulement au dispositif Parcours Sup « qui entraînera la sélection les élèves en fac » mais aussi à l’évacuation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes ». « Il faut remettre en cause la politique de tous les gouvernements depuis 40 ans », a conclu le lycéen.

    Bac en breton, CIO

    L’un de ses camarades a profité de la manifestation pour demander à pouvoir passer le bac en breton. Une représentante du Centre d’information et d’orientation (CIO) a également pris la parole pour faire part de son inquiétude. « L’objectif du gouvernement est de fermer les 500 CIO en France. C’est une casse totale de notre service »,, a-t-elle dénoncé avant d’inviter les manifestants à signer une pétition de soutien.

    source:http://www.letelegramme.fr

     

    QUIMPER

    700 manifestants au rendez-vous (LT.fr-19/04-14h12)

     

    Environ 400 manifestants ce jeudi matin à Quimper
    Environ 700 manifestants ce jeudi matin à Quimper

    Près de 700 salariés, retraités et lycéens ont manifesté, ce jeudi, dans les rues de Quimper, contre "les mauvais coups du gouvernement", à l'appel de la CGT. Dans le cortège, une majorité de syndiqués CGT du public et du privé, mais aussi des militants de Sud Solidaires et de la FSU, des adhérents du PCF, des Insoumis et du NPA et plusieurs dizaines de lycéens quimpérois et douarnenistes. "Nous en avons assez des cadeaux pour la France d'en haut, assez des coups bas pour la France d'en bas" ont notamment clamé les manifestants. Parmi eux, des cheminots quimpérois, dont une cinquantaine a décidé, à l'unanimité, un peu plus tôt dans la matinée, de reconduire le mouvement de grèves perlées.

    source: http://www.letelegramme.fr

     

    Manifestation à Quimper. 800 personnes à la journée d’action nationale (OF.fr-19/04-12h16)

    La CGT appelait, ce jeudi 19 avril, à une journée de "convergence des luttes" : retraités, lycéens, cheminots, marins, fonctionnaires étaient au rendez-vous, place Saint-Corentin à Quimper (Finistère).

    Des lycéens de Douarnenez, des marins, des retraités en colères, des cheminots… Ce jeudi matin 19 avril, ils étaient environ 800, rassemblés place Saint-Corentin à Quimper (Finistère) pour répondre à la CGT, qui appelait à une "convergence des luttes" nationale.

    "Pour notre avenir"

    "On est tous concernés par la politique ultra-libérale de Macron, clame Sandrine Allain, de la CGT. Les salaires très bas, les conditions de travail et de vie difficiles, la disparition des services publics, la réduction des pensions de retraite, la sélection dans les universités…" C’est pour cette raison que Tom, Eliott et Malou ont fait le déplacement, en bus, depuis leur lycée de Douarnenez. "Pour notre avenir", expliquent-ils de concert.

    Lycéens, retraités, cheminots ont répondu à l'appel de la CGT. | Ouest-France 

    "Nous aussi, on va bientôt être touchés", regrette Christian Le Signe. Ancien de la Brittany Ferry, il est aujourd’hui à l’Union fédérale des pensionnés et veuves de la marine marchande CGT. "Nous avons les mêmes revendications que les retraités, plus le problème de l’amiante. Nous continuons à en mourir et nous n’avons pas les mêmes droits que les autres…" Côté CGT Retraités, les manifestants ont déposé ce matin, à nouveau, une motion auprès de la députée Annaïg Le Meur. "Contre l’augmentation de la CSG, pour l’augmentation des pensions."

    Aucun TGV au départ de Quimper

    De leur côté, les cheminots quimpérois ont voté la reconduction de la grève, lors de leur assemblée générale ce matin. Une quarantaine d’entre eux sont en grève. "Aucun TGV ne part de Quimper aujourd’hui. Quelques TER et des bus assureront certaines liaisons."

    Le cortège a traversé la ville et la manifestation doit se terminer sur le plateau de la Déesse, où les cheminots sont déjà en train de faire griller des saucisses, dont la vente alimentera leur action.

    Flora CHAUVEAU

    source: https://www.ouest-france.fr

     

    QUIMPERLE

    160 personnes défilent  (LT.fr-19/04-12h54)

    (Photo Chloé Lebouchard)
    (Photo Chloé Lebouchard) En réponse à un appel de la CGT lancé la semaine dernière, environ 160 personnes ont manifesté ce jeudi matin, dans les rues de Quimperlé. Une participation un peu en deçà des attentes du syndicat, qui prévoit une nouvelle journée d'action le 22 mai.   source:  http://www.letelegramme.fr 
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire