• Les prises de parole devant la gare.
    Les prises de parole devant la gare

    Venus de Saint-Brieuc, Rennes, Quimper et Brest, une centaine de cheminots, en grande majorité de la CGT, ont manifesté à Morlaix, de la gare à la permanence de la députée LREM.

    Ce mercredi matin, vers 9 h, les premiers arrivés étaient les Brestois. Les Morlaisiens ont pu voir et entendre les cheminots cégétistes sur le premier étage du viaduc, scandant « cheminots en colère, on va pas se laisser faire », à grand renfort de fumigènes, cornes de brume et pétards.

     
     
    À 11 h, à la gare, ils étaient une centaine de grévistes, en majorité de la CGT, venus également de Quimper, Saint-Brieuc et Rennes.
     
    Venus de Saint-Brieuc, Brest et Quimper, une centaine de cheminots cégétistes et quelques représentants CFDT se sont rassemblés à la gare de Morlaix. | Photo Ouest-France

    « Ce genre d’actions, ça change des AG statiques et ça rebooste », remarque Gabriel André, secrétaire de la CGT des cheminots quimpérois.

    Lors des prises de parole devant la gare, tous ont souligné « le caractère inédit de ce mouvement, commencé il y a un mois et demi et rassemblant les quatre organisations syndicales. On peut être fiers de notre combat. »

    Les grévistes sont « plus que jamais » opposés à la réforme de la SNCF, prévoyant l’ouverture à la concurrence et la fin du statut pour les nouveaux embauchés.

    Ils se sont aussi réjoui du résultat de la consultation interne lancée mi-mai : 94,7 % des suffrages se prononcent contre cette réforme, avec une participation de 61,15 %. « En Bretagne, sur plus de 2 500 votants, ils sont 93 % à y être hostiles. »

    Menace sur la ligne Morlaix-Roscoff

    Le choix de converger à Morlaix ne doit rien au hasard. Les cheminots voulaient alerter sur la menace de disparition de la ligne Morlaix-Roscoff. « La ligne est menacée de fermeture si des travaux ne sont pas effectués, avance Gabriel André. Il faudra une volonté politique de la sauver. »

    Selon une première estimation de la SNCF, il y en aurait pour 40 millions d’euros de travaux.

    Une étude socio-économique, cofinancée par la Région, Haut Léon communauté et Morlaix communauté, est en cours. Elle doit permettre d’évaluer le potentiel de la ligne, et donc l’intérêt d’une rénovation.

    Les manifestants se sont ensuite rendus à la permanence de la députée LREM, place Cornic. « Sandrine Le Feur n’a jamais donné suite à notre demande de rendez-vous », déplore Jean-Yvon Ollivier, de la CGT des retraités.

    Ils ont ensuite marqué un arrêt devant la permanence de la députée LREM. | Photo Ouest-France

    source: https://www.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Fonction publique-Quimper. Manif en rangs clairsemés (LT.fr-23/05/2018-8h 25)

    Moins de 1.000 personnes ont défilé, mardi, dans les rues de Quimper contre la réforme de la fonction publique voulue par Emmanuel Macron. Deux fois moins que lors des précédentes manifestations d'octobre et mars. Un défilé tranquille qui a réuni des manifestants d'horizons très divers.

    « À force de souffler sur les braises, ça finira bien par prendre feu ! » Bernard Ficatier, ancien professeur de charpente navale, veut y croire. Mais il faut se rendre à l'évidence : la mobilisation n'est pas au rendez-vous, ce mardi. Moins de 1.000 personnes (fonctionnaires, mais aussi retraités, cheminots, lycéens...) manifestent dans les rues de Quimper contre le démantèlement du service public. Deux fois moins que lors des deux précédentes manifestations, le 10 octobre et le 23 mars. Elles avaient respectivement rassemblé 2.000 et 2.300 personnes pour protester contre la réforme du gouvernement, qui envisage notamment la suppression de 120.000 postes au sein de la fonction publique. « Le service public est mis à mal. Ce sont des bureaux de poste, des lycées, des centres des impôts qui ferment », reprend l'ancien professeur du lycée Jean-Moulin de Plouhinec, menacé de disparition. « Quand un lycée ferme, c'est tout une synergie qui est menacée », poursuit Bernard Ficatier, qui s'inquiète de la casse du service public et notamment de la Sécurité sociale qui lui a permis de continuer à percevoir une partie de son salaire après un AVC.

    En colère

    « On va se faire entendre, vous croyez qu'on va se faire entendre ? », crache la sono. « Je suis tellement en colère contre Macron, il fallait que je fasse quelque chose », s'emporte Madeleine Jenn quand le volume retombe. Cette aide-soignante n'est qu'à huit jours de la retraite mais elle s'inquiète pour son fils. Il s'apprête à devenir professeur de philosophie. « L'avenir de l'Éducation nationale n'est pas joyeux », se lamente-t-elle. René, 68 ans, badge CGT en évidence sur la poitrine, bougonne : « Je n'ai pas vu ma retraite augmenter depuis que je suis retraité. On assiste à la baisse de l'APL et à l'augmentation des prix ! Mon pouvoir d'achat ne cesse de baisser ». « Assez de coups bas pour la France d'en bas, assez de cadeaux pour la France d'en haut », scandent les manifestants. Parti de la place de la Résistance, le cortège passe devant la préfecture, longe La Poste, contourne la cathédrale, remonte jusqu'à la place de La Tour d'Auvergne avant de retrouver son point de départ, une trente heure plus tard.

    Comme un citron pressé

    Marie Dedrazzeli, Isabelle Bachelet et Adama Larzul défilent sous un drapeau CFDT et une pancarte « Ehpad burn out ». Elles travaillent à l'Ehpad Les Magnolias, à Quimper. « On nous demande de faire de plus en plus, avec moins de moyens », c'est « le ras-le-bol », dit l'une d'elles. « Il y a du mépris pour les personnes âgées. Nos dirigeants parlent de lits, nous d'humains. On parle avec notre coeur, eux avec leur tiroir-caisse », ajoute une autre. Elle se sent d'ailleurs comme « un citron qu'on presse. Quand il n'y a plus rien, on le jette ». En bout de cortège, Mireille Le Gall, syndiquée CGT, admet une mobilisation en demi-teinte. « Je pense que la communication n'a pas été bien faite et on est un lendemain de Pentecôte ». Un mauvais présage avant la « marée populaire » qui doit rassembler 80 formations politiques de gauche, d'associations et de syndicats samedi ? « On espère que ça va rassembler plus. Il faut rappeler que ceux qui sont là aujourd'hui ne sont pas payés. Samedi, du beau temps est annoncé et on ne travaille pas, il faut venir ! », dit-elle. La manifestation finie, Hugo, Erol et Frédéric, en terminale, s'apprêtent à retourner au lycée Le Bris, à Douarnenez, un poil dépités. « Tant que l'énergie est là, on continue de manifester, mais c'est dur de ne pas se faire entendre », glisse Erol.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Manifestation à Quimper. Quelques idées reçues sur les fonctionnaires (OF.fr-22/05/2018-

    Ils étaient un millier à manifester mardi 22 mai, dans les rues de la ville, suite à l’appel national lancé pour défendre la fonction publique. Témoignages.

    L’appel intersyndical à la manifestation a été suivi mardi 22 mai, à Quimper (Finistère). Plus de mille personnes ont défilé pour défendre le service public, refuser la suppression de postes de fonctionnaires, réclamer de meilleures conditions de travail. L’occasion de mettre à mal quelques clichés…

    Les fonctionnaires partent plus tôt à la retraite ?

    Pas tout le monde ! « Les soignants partent plus tôt, répond Guénaelle, de l’hôpital de Douarnenez, mais les techniques, comme moi qui suis au restaurant de l’Ehpad, partent à 62 ans. » Même son de cloche du côté des agents du Département. « 62 ans, comme tout le monde ! » Dominique, prof au collège de Rosporden à la retraite, est parti à 60 ans « parce que je suis en carrière longue, j’ai commencé à bosser à 16 ans. »

    Les fonctionnaires ont un emploi à vie

    « À vie, c’est-à-dire jusqu’à la mort ? » répond avec ironie Mireille, agent au Département. « On a un poste assuré, oui », reconnaît Dominique, le prof. « Mais avec le nombre de CDD, l’emploi à vie ça ne veut plus rien dire. Ils ont peur de perdre leur boulot. » C’est le cas de Sandrine, qui travaille au centre d’information et d’orientation de Carhaix. « Je suis vacataire, ce qui veut dire qu’un titulaire peut prendre ma place demain. » Elle n’a pas passé le concours pour devenir fonctionnaire. « Le problème, c’est qu’on peut ensuite être appelé partout en France. Pour moi c’est compliqué, je dois rester en Bretagne pour des raisons familiales. »

    Les fonctionnaires gagnent plus que dans le privé ?

    « Ce n’est pas vrai ! » répondent-ils tous d’un même air indigné. 1 500 € en fin de carrière pour un aide soignant, 1 800 € pour un infirmier, « 1 600 € » dit un agent qui travaille au Département depuis 10 ans, « 1 596 € net », une psychologue de l’éducation nationale (avec un bac + 5)…

    Les fonctionnaires comptent leurs heures

    « Ce n’est pas nous qui comptons nos heures, c’est l’administration ! s’exclame Jean-Michel, agent du Département. Avant que soient installés des compteurs, les fonctionnaires ne comptaient pas leurs heures. Si nous dépassons, nos heures ne sont pas payées ni récupérées, c’est du travail bénévole. » Guénaelle, qui travaille à l’Ehpad de Douarnenez : « Quand on donne à manger aux résidents, on reste jusqu’au bout, on ne va pas partir parce que c’est l’heure. On est si peu nombreux… » Sandrine, quant à elle, rédige ses comptes rendus le week-end. C’est ça, aussi, être fonctionnaire.

    Flora CHAUVEAU

    source: https://www.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Fonction publique-Brest:« Seule la grogne marche »  (LT.fr-23/05/2018-8h07)

    Ils étaient à nouveau entre 3 et 4.000, selon les estimations, à défiler pour défendre la Fonction publique, mardi. Une mobilisation équivalente à celle du 22 mars dernier, et qui pourrait se prolonger ce samedi, lors de l'opération « Marée populaire ».

    Une première depuis huit ans. Jamais, depuis 2010, le front syndical n'avait été si largement uni pour appeler à manifester pour la défense du Service public. À Brest, l'intersyndicale départementale CFDT, Cfe-Cgc, CFTC, CGT, Fsu et Solidaires fait donc tourner le micro à l'heure d'exposer ses griefs contre l'actuel gouvernement : rejet du projet de suppression de 120.000 emplois et d'un recours accru à la précarité, désaccord sur la remise en cause du paritarisme et exigence de mesures permettant une réelle amélioration du pouvoir d'achat pour tous les agents publics. Dans le cortège, plus que le gel du point d'indice ou la journée de carence, ce sont bien les conditions de travail et la considération des fonctionnaires qui reviennent en boucle. « Ce gouvernement nous est clairement hostile. Nous sommes montrés du doigt comme une catégorie bénéficiant de trop d'acquis, sans prendre en compte toute la dimension de nos missions », appuie par exemple Laëtitia, Atsem (Agent territorial spécialisé des écoles maternelles) à Brest. « Ils ne sont pas les premiers à nous taper dessus. Mais on a l'impression que ça s'accélère », prolonge Kristen. La jeune enseignante du secondaire se lance dans un inventaire à la Prévert, à l'heure de justifier sa présence : « ParcourSup, manque de postes et de moyens pour les projets, précarisation des emplois, attaques contre le statut... C'est le droit à une éducation de qualité pour tous qui est menacé ! », résume-t-elle, assurant être prête à une mobilisation au long court pour y répondre.

    « C'est nous qui ramassons »

    « C'est triste à dire, mais il n'y a que la grogne qui marche dans ce pays », souffle Yann, contrôleur pour l'aviation civile. « Chez nous, le nombre d'agents baisse depuis dix ans, alors que le nombre d'avions augmente ! Alors on fait preuve de souplesse pour pallier les manques d'effectifs mais ça devient une usine à gaz à organiser. Et dès qu'il y a un grain de sable, un avion en retard, c'est nous qui ramassons. Ce n'est pas l'instauration de primes ou d'intéressement qui va régler le problème, au contraire ». Éducation, santé, enfance, finances publiques, défense, Poste, transport... À peu près tout ce que l'État et les territoires comptent de services publics était représenté mardi, comme une photographie d'un ras-le-bol général. « A priori, les politiques entendent notre souffrance, mais n'apportent rien de concret pour y répondre. Alors il faut maintenir la pression », illustre Loïc, infirmier au CHRU de Brest, « impatient » de découvrir le train de mesures qui doit être annoncé, d'ici l'été, pour l'hôpital. À l'heure de voir le cortège se disperser, les organisations syndicales pouvaient souffler. Programmé au coeur d'un mois de mai ponctué de jours fériés et de ponts, ce rendez-vous n'était pas sans risques. Avec une mobilisation stable par rapport à celle du 22 mars dernier, elles pouvaient parler mardi de « succès ». Reste que le rythme de ces actions pose question. « Ces dates sont trop espacées pour que la mobilisation porte réellement. Il va falloir se poser la question de la reconduction des journées de grève », plaidait ainsi, pour Solidaires, Olivier Cuzon. « Bien sûr que cette journée ne suffira pas. Il faut se saisir de toutes les initiatives, notamment samedi prochain, lors de la Marée populaire », prolongeait Olivier Le Pichon (CGT).

     
    en complément
     
     
    Orientation : le personnel dans l'incertitude
     
    « Nous ne faisons pas que donner les informations que l'on trouve, globalement, sur Internet. Nous orientons les élèves dans leurs incertitudes ». Le personnel du Centre d'information et d'orientation (CIO) doit s'appliquer à lui-même cette expertise, en ce moment, avec le projet de loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel ». Qui pourrait provoquer la fermeture de ces centres. Les régions reprendraient ces missions, pas forcément toutes de la même façon, selon les budgets et les partenariats. Et le flou demeure sur divers points.

    « De plus en plus d'aide à la décision »

    Le centre de Brest-Landerneau (qui couvre un secteur allant de Pont-de-Buis à la côte nord, et Crozon à l'ouest) compte 18 psychologues de l'Éducation nationale chargés de l'orientation et cinq membres du personnel administratif (dont la directrice). Il a déménagé du centre-ville de Brest vers la zone de Kergonan, rue Hubertine-Auclert et les locaux de Landerneau ont fermé il y a trois ans. En 2016-2017, outre les rendez-vous dans les établissements scolaires publics, 1.307 scolaires du public, 816 du privé et 1.037 non scolaires y ont été reçus. De plus en plus de parents, d'ailleurs, se rendent sur place, dans ce lieu neutre par rapport à l'établissement scolaire. Par ailleurs, des services privés se développent. « Nous rendons gratuitement les mêmes services », soulignent les membres du CIO. « Et dans ces officines, certains travaillent bien mais d'autres font du coaching et sans être au point sur le contenu. Et nous faisons de l'accompagnement, de plus en plus d'aide à la prise de décision ». Les psychologues de l'Éducation nationale seraient amenés à se rapprocher administrativement des établissements scolaires. Le personnel administratif serait sans doute reclassé. « Mais nous ne pourrions plus nous regrouper les uns les autres comme nous le faisons ici, dans nos locaux, tous les quinze jours environ, pour une veille documentaire, comme sur Parcoursup par exemple ou pour des études de cas particuliers ». Ce mardi, le centre était fermé et le personnel a participé à la manifestation en ville, tee-shirts « Touche pas à nos CIO » sur le dos.

    Harteloire : le lycée bloqué mardi matin
     
    Dès 7 h du matin, mardi, une cinquantaine d'étudiants et de lycéens ont bloqué l'accès au lycée de l'Harteloire, dont les cours ont été annulés en matinée. Ils protestaient ainsi contre le dispositif Parcoursup, jugé comme une forme « de sélection déguisée et élitiste » pour l'accès aux études universitaires. Lycéens et étudiants ont ensuite rejoint la manifestation à 11 h. N'hésitant pas à courir pour prendre la tête du cortège et ne cachant pas, pour certains, une certaine défiance vis-à-vis des organisations syndicales. Même si on les a vus, à plusieurs reprises, devoir se retourner vers ces mêmes syndicats pour s'informer du parcours à suivre...
     
    Défense : le député Larsonneur interpellé
     
    La CGT et FO Défense ont interpellé Jean-Charles Larsonneur, député (LREM) de Brest-ville, au pied de sa permanence mardi matin, avant le départ de la manifestation. L'élu a accepté d'engager un dialogue avec les syndicats qui l'ont notamment interpellé sur l'entretien repoussé de l'hélicoptère NH 90, les restructurations de l'Hôpital d'instruction des Armées, les suppressions de postes dans les services de soutiens aux bases militaires ou encore le plan de charge de Naval Group et son rapprochement annoncé avec Fincantieri. « On lui a remis une motion sur l'activité de Naval Group à Brest, mais on n'a pas eu le temps d'entrer dans le détail des dossiers. On a donc convenu de le rencontrer rapidement en délégation », commentait Roland Guilcher (CGT).
     
    Front syndical : quand FO se distingue
     
    Alors que c'est une intersyndicale historiquement large qui appelait à la manifestation mardi, le front unitaire s'est lézardé dans le Finistère. FO (Force ouvrière) avait décidé de lancer son propre mot d'ordre pour cette journée de mobilisation, en élargissant l'appel au secteur privé. Une position très moyennement appréciée par les autres syndicats qui évoquaient, en off, une manoeuvre en vue des élections professionnelles de fin d'année. En tout cas, l'intersyndicale n'a pas attendu la fin de la prise de parole de FO pour lancer le cortège, mardi matin, preuve d'un certain agacement sur la question.
     
    Pierre CHAPIN
     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • C'est un long cortège qui a quitté la place de la LIberté.

    Ce mardi matin, les fonctionnaires sont nombreux à défiler dans le centre-ville de Brest, dont les cheminots, les personnels hospitaliers et des Ehpad. Ils sont 3000 selon la police et 4000 selon la CGT. Il y a également des lycéens de l’Harteloire contre Parcoursup et des salariés du Centre d'information et d'orientation (CIO) de Brest-Landerneau.

    « Fonctionnaires en colère, y en a marre de la galère ! » martèlent les manifestants, ce mardi matin, dans les rues du centre-ville du Brest. « Ne nous oublie » pas, chantent-ils à l’adresse d’Emmanuel Macron, sur l’air de « Céline » d’Hugues Aufray.

    Pour la première fois depuis huit ans, les neuf syndicats ont lancé un appel commun à la mobilisation. Le mot d'ordre est défendre la fonction publique face aux « attaques » du gouvernement.

    Vers la sous-préfecture

    Ils sont nombreux à défiler: 3000 selon la Police, 4000 selon la CGT. Le trajet part de la place de la Liberté et se dirige vers la sous-préfecture.

     

    Cheminots, personnels hospitaliers, agents des Ehpad, etc. Ils demandent "l’arrêt de la casse de l’emploi dans le privé comme dans le public", « la reconquête de véritables services publics de proximité et d’une Sécurité sociale qui réponde à tous les besoins de la population », l’augmentation des «  salaires, pensions et minimas sociaux » et « l’abrogation des ordonnances Macron, des lois Travail, Rebsamen, Santé, NOTRe, et de toutes les lois régressives ».

    Ecoles, crèches, cantines scolaires, transports, sont perturbés.

    Des personnels des CIO (centre d’information et d’orientation) manifestement également car certains centres seraient menacés de fermeture.

    Des étudiants et des lycéens ont aussi rejoint le cortège. Ils protestent contre la réforme de l’accès à l’enseignement supérieur, Parcoursup, qui instaure une sélection.

    source: https://www.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Quimper-La CGT appelle à une large mobilisation le samedi 26 mai-15 h -Place de la Gare

    Engagée aux cotés des salariés dans de nombreuses luttes au sein des entreprises, des services publics pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité la CGT propose une nouvelle journée de mobilisation le samedi 26 mai 2018.

    Il s’agit de rassembler la jeunesse, les retraités, les salariés en emploi et hors de l’emploi, les précaires ainsi que toutes celles et ceux qui, solidaires des luttes en cours, ne sont pas encore engagés dans l’action.

    Des initiatives diverses seront organisées localement, dans tous les départements, pour permettre au plus grand nombre d’y participer.

    Partout, la CGT appelle d’autres forces sociales à « une marée populaire pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité » qui doit déferler pour imposer une autre répartition des richesses dans notre pays. Faut-il rappeler que la France est le premier pays au monde en matière de dividendes versés aux actionnaires, soit l’équivalent de 407 milliards d’euros en 10 ans. Cela au détriment de l’intérêt général et du pouvoir d’achat.

    Compte tenu de l’urgence sociale, la CGT a pris la décision de construire cet appel avec d’autres organisations syndicales, associatives et politiques dans le respect des périmètres d’intervention et des prérogatives de chacune des organisations. La CGT reste ainsi fidèle à ses principes d’indépendance tout en favorisant l’expression du plus grand nombre de citoyens.

    Pour la CGT, cet appel est complémentaire aux autres mobilisations en cours, déjà programmées et celles à venir.

    À ce titre, la CGT poursuivra sa démarche de rassemblement des salariés et des différents syndicats dans l’unité la plus large, à l’image de ce qui fait dans de nombreuses professions, services ou entreprises.

    La réussite de cette journée d’action sera un nouveau cap dans la construction d’un rapport de force indispensable à développer pour contrer les mauvais coups du patronat, du président Macron et de sa majorité parlementaire, et pour faire valoir l’exigence d’autres choix économiques et sociaux.

    C'est pourquoi l'Union Locale s'inscrit dans cette nouvelle journée de mobilisation en appelant massivement à une large mobilisation sur Quimper le 26 mai à 15h devant la Gare !

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Brest. Le lycée de l'Harteloire bloqué ce mardi matin (OF.fr-22/05/2018-12h50)

    Une soixantaine d'étudiants ont bloqué les accès à l'établissement. Ils protestent notamment contre la sélection à l'entrée dans les universités.

    Parmi les 4 000 manifestants présents mardi matin dans les rues de Brest pour la fonction publique, on comptait une trentaine de lycéens de l'Harteloire. 

    Ils bloqué les accès à leur établissement, jusqu'à 11 h ce mardi matin. Dans l'après-midi, les cours devraient avoir lieu normalement.

    « On essaye de s'imposer »

    « On était une soixantaine pour bloquer l'entrée, dès 7 h du matin, explique une lycéenne. On a envie de faire bouger les choses, de participer aux débats. C'est important de se faire entendre. »

    Ils protestent notamment contre Parcoursup. Mardi matin, ils ont pris la tête du cortège, aux côtés de la CNT et du NPA. « On essaye de s'imposer. On est petits et peu nombreux par rapport aux autres militants ».  
     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Ce mardi 22 l'ARC29/PRCF apportent son soutien aux organisations syndicales de fonctionnaires et appelle travailleurs et citoyens du finistère à descendre dans la rue pour défendre les services publics, des biens communs qui appartiennent à tous !

    BREST: 11 heures-Place de la Liberté

    QUIMPER: 11 heures-Place de la Résistance

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Quarante cheminots grévistes se sont rassemblés, hier, devant la gare.

    Défense des lignes ferroviaires, alerte aux sénateurs... Samedi, les grévistes de la SNCF ont programmé la suite de leur mouvement.

    Une période de congés et ça repart. « Ces dernières semaines, on avait moins de monde à nos assemblées générales les jours de grève », confie Gabriel André, secrétaire de la CGT cheminots quimpéroise. La faute, selon lui, « aux congés posés il y a des mois » par les employés grévistes de la SNCF, « mais aussi aux ponts du mois de mai ».

    Puis il y a eu lundi dernier. Jour de rentrée pour tout le monde et jour de rassemblement devant la Chambre de commerce et d'industrie de Cornouaille pour les cheminots grévistes. Un moyen de sensibiliser le monde économique local sur « l'importance d'un service ferroviaire performant ». Une centaine de manifestants, Quimpérois mais aussi Lorientais, avaient répondu présents. « Une participation haute qui nous a surpris », précise Gabriel André.

    Hier, 19e jour de grève depuis le début du conflit opposant cheminots et gouvernement. Et, devant la gare de Quimper, ils étaient 40, hier midi, à l'assemblée générale. « Des chiffres équivalents à ceux du début du conflit. On revoit des têtes que l'on ne voyait plus depuis quelques semaines. Ça nous rebooste », martèle Gabriel André. Particulièrement mobilisés, les conducteurs de trains, avec une participation estimée à 60% rien qu'au dépôt quimpérois.

    À Morlaix mercredi

    À l'issue de l'assemblée générale, la poursuite de la grève a été votée à la quasi-unanimité (une abstention). Le prochain mouvement débutera mardi, à 20 h, et se terminera vendredi, à 7h55. Mercredi, la CGT cheminots de Quimper appelle les grévistes à se rendre à Morlaix, où un rassemblement départemental est prévu « pour renouveler nos demandes de sauvegardes des petites lignes ferroviaires, notamment celle entre Morlaix et Roscoff », explique Gabriel André.

    La CGT cheminots va également demander audience aux sénateurs finistériens, ces prochains jours. « On veut qu'ils aient quelques billes avant d'évoquer la réforme de la SNCF », précise Gabriel André. Le débat du projet au sénat doit débuter le 29mai.

    source: https://www.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Après les violences de la semaine à Gaza, des manifestants ont dit leur indignation dans les rues de Quimper, samedi.

    Environ 250 personnes se sont réunies, samedi, place de la Résistance, pour exprimer leur indignation après les violences de lundi, à Gaza. Près de 60 Palestiniens sont morts sous les balles israéliennes. Ils manifestaient contre le transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. « Les Palestiniens sont des hommes et non pas des cibles. (...) Ils ont le droit de vivre », a lancé Yves Jardin, responsable du groupe local France-Palestine. Devant la préfecture, il a appelé à l'envoi par la France de secours pour assister les blessés, à des sanctions contre Israël ou encore à la libération des prisonniers politiques.

    « On veut la paix »

    Le rassemblement de solidarité de Quimper a traversé une partie du centre-ville sous le regard des commerçants et des badauds. Quelques personnes ont scandé « Israël assassin », « Palestine vivra, Palestine vaincra » et « Israël terroriste, USA complices ». Parmi les manifestants se trouvaient de nombreux militants de partis politiques (NPA, PCF, EELV, UDB...) ou de la société civile (AFPS, Acat...). « On est là pour dénoncer les violences », a déclaré Ali Dere, président de l'Association culturelle turque de Quimper. « On veut la paix. Ils sont obligés de vivre ensemble. Il est temps que la communauté internationale, l'Union européenne, la France, se bougent un peu. Emmanuel Macron a réagi en condamnant, mais ce n'est que des mots. Il faut plus ! ». « Des gens lancent des pierres et, en face, d'autres tirent à balles réelles, c'est révoltant », s'est indigné Christian Pierre, de l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (Acat). Yvonne Rainero, militante communiste, a dénoncé le « massacre de manifestants civils par des soldats. Ils tirent à balles réelles avec des armes modernes sur des manifestants désarmés ». Yves Jardin s'est félicité de la mobilisation. « Vu les conditions dans lesquelles ça s'est fait, c'est-à-dire très rapidement, le résultat est positif. Il y a beaucoup de monde. Je crois qu'il y a une prise de conscience qui est en train de se faire ». « Il y a du monde » a jugé Yvonne Rainero, rappelant que ce n'était pas gagné d'avance avec le beau temps et le week-end de Pentecôte.

    source: http://www.letelegramme.fr

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire