• Le rendez-vous était fixé à 10h30, place Jean-Jaurès. Comme le 15mars, pour une nouvelle journée de mobilisation pour les retraites. Syndicats et associations avaient lancé cet appel commun à se mobiliser pour les retraites.

    « Cinq millions de retraités perçoivent entre 800 et 1 200 € par mois pour vivre, dit la motion. 25 % des hommes et 50 % des femmes arrivent à la retraite avec 620 € par mois. Le taux de pauvreté des retraités et veuves ne cesse d'augmenter. Nous sommes quand même 60 % à souffrir de cette insupportable injustice sociale que représente la hausse de 25 % de la CSG. Une hausse qui fait baisser les pensions de plusieurs centaines d'euros par an.

    Depuis 2013, il y a aussi le blocage des retraites et pensions qui perdure, avec la non-revalorisation de celles-ci en 2018. Rappelons que les retraites complémentaires ne bougeront pas pendant trois ans. Le nombre de retraités contraints de travailler pour boucler leur fin de mois augmente [...].

    Un texte déposé en mairie

    Il faudra beaucoup d'ardeur pour lutter conte la remise en cause à venir de la retraite par répartition et du code des pensions de la fonction publique. Allons-nous laisser faire et accepter de travailler jusqu'à 70 ans, comme cela se passe dans certains pays ? La colère gronde et ne peut que s'amplifier devant l'amoncellement des difficultés auxquelles les retraités auront à faire face. »

    Les manifestants ont ensuite pris la direction de la mairie, non loin de là, pour déposer le texte de la motion.
     
     
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  • Dans le cadre de la campagne de solidarité avec les cheminots en lutte initiée par l'Inter-Groupes des Insoumis-Partenaires29, le Groupe des Insoumises et Insoumis du Pays Bigouden organise la projection du film de Ken Loach qui narre la privatisation du rail en Grande-Bretagne dans les année 1990. La projection du film sera suivie d'un débat sur la situation de la SNCF et d'une collecte au bénéfice de la caisse de solidarité des cheminots. Cette soirée fait suite à des soirées du même type à Chateaulin, Brest , Douarnenez, Quimperlé....Cette campagne de solidarité est soutenue par les militants franchement communistes de  l'ARC29/PRCF.

     :"The Navigators-samedi 16/06-17h au Patronage 

    La projection: THE NAVIGATORS (film de Ken Loach, 1h 36’, VOSTF, 2002)

    Sheffield, au milieu des années 90. John, Jim Paul, Gerry et Mick sont des «navigators »,ou cheminots, chargés d’entretenir les voies de la British Rail. A la fin de l'année, à l'initiative de John Major, le gouvernement lance un programme de privatisation. La société est divisée en 26 sociétés, et les employés doivent apprendre à être flexibles. La course à la rentabilité passe par l'embauche de personnel peu qualifié, sans véritable expérience, la mise en concurrence des salariés et le renvoi des ouvriers les moins dociles. Finalement, l'emploi fixe et stable laisse la place au flux tendu ou à l'intérim : le noyau amical ne tarde pas à voler en éclats…La privatisation en Grande-Bretagne s’est traduite par des accidents, des retards, des tarifs fortement augmentés et une désorganisation du service.

    Aujourd'hui voilà ce qui attend la SNCF si nous laissons faire. Or la SNCF nous appartient, c’est notre bien commun :avec les cheminots défendons-le, rejetons le diktat de l’UE-MEDEF-MACRON !

    La bande-annonce du film


    Le Débat avec la salle-il sera présidé par Roland JAOUEN et  y participeront:

     :"The Navigators-samedi 16/06-17h au Patronage

    Thomas GUÉNOLÉ, politologue

    &

    plusieurs cheminots grévistes dont

     :"The Navigators-samedi 16/06-17h au Patronage

    Gabriel ANDRÉ, Secrétaire général

    du Syndicat CGT des Cheminots de Quimper

    Enfin une collecte sera réalisée au bénéfice de la caisse de solidarité des cheminots en grève.

    Réservez cette soirée exceptionnelle

    Venez nombreux !

    Samedi 16 juin-17h au Patronage laïque

    Place Benjamin Delessert à Pont-l'Abbé

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  • Quelque 180 personnes étaient rassemblées jeudi matin place Toussaint-Louverture.

    Quelque 180 personnes étaient rassemblées jeudi matin place Toussaint-Louverture.

    Quelque 180 personnes ont manifesté jeudi matin à Pont-l’Abbé, sous une pluie battante, pour défendre les droits des retraités. Elles ont obtenu un rendez-vous avec la députée avec Liliane Tanguy fixé au 29 juin.

    Ils étaient 300 manifestants le 15 mars ; 180 jeudi, soit presque qu’autant qu’à Quimper (200) et bien plus qu’à Douarnenez (60). Une mobilisation un peu plus faible qu’au printemps en raison, selon les organisateurs, d’une météo capricieuse. C’est vrai que jeudi matin, on comptait (presque) autant de personnes que de parapluies. La pluie n’a pas cessé de tomber durant le rassemblement. Pas de quoi refroidir les retraités toujours aussi remontés au sein d’un mouvement de syndicats et d’associations unis. Objet de leur courroux : la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) et le gel des pensions. Le cortège s’est d’abord rassemblé place Toussaint-Louverture. « La révolte doit s’amplifier parce qu’il y a un risque de voir encore augmenter la CSG pour combler le trou de l’Unedic », a expliqué Alain Corfmat, retraité CGT de secteur de la santé, dans sa prise de parole. Or, les retraités n’ont plus rien à voir avec l’Unedic et les cotisations chômage relèvent des accords paritaires entre les patrons et les syndicats » avant d’indiquer que « c’est d’ailleurs ce que le conseil d’État a rappelé… en censurant plusieurs articles majeurs du nouveau projet gouvernemental d’assurance chômage ». Sa conclusion tient en quelques mots : « N’acceptons plus la marche forcée que veut nous imposer le gouvernement ».

    « Il faut continuer à enfoncer le clou »

    Guy Barré, de la Fédération Syndicale Unitaire (FSU), a renchéri : « Pour les retraités qui ont passé toute leur vie à travailler, la blessure est douloureuse.

    Nous sommes quand même 60 % à souffrir de cette insupportable injustice sociale qu’est la hausse conséquente de la CSG. Une hausse qui fait baisser les pensions de plusieurs centaines d’euros par an. Le taux de pauvreté des retraités et veuves ne cesse d’augmenter, 17 % survivent avec moins de 600 € par mois. En douze ans, le pouvoir d’achat des retraités a reculé de 20 %. Certains d’entre eux sont contraints d’aller travailler pour boucler leur fin de mois ». Selon Guy Barré, « les manifestations dans la rue font bouger les lignes ». La preuve ? « Après le 15 mars, un geste a été fait pour corriger le dispositif concernant le seuil butoir de la CSG. La mesure sera débattue à l’automne. Il faut continuer à enfoncer le clou car nous sommes, bien sûr, loin du compte ».

    Plus de 500 pétitions signées

    Le cortège s’est ensuite rendu devant la permanence de la députée LREM Liliane Tanguy, rue du Prat. Cette dernière étant absente (elle participait aux Assises de la pêche à Sète), c’est son assistant parlementaire François-Xavier Le Rhun qui est allé à la rencontre des manifestants. Un rendez-vous a été programmé avec la députée le vendredi 29 juin à 10 h 30. Ce jour-là, une délégation composée de cinq personnes lui remettra des pétitions, plus de 500 signées à ce jour. Les acteurs du mouvement appellent déjà à former un rassemblement de soutien devant la permanence. « Tout le monde doit se sentir concerné à partir de ses préoccupations et les sujets ne manquent pas que l’on soit jeune, retraité, salarié du privé, agent du public », ont scandé les syndicats mobilisés espérant bien bâtir « des convergences ».

    Steven LE CORNOU

    source: https://www.letelegramme.fr

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  • Dans le silence des médias du système, chaînes publics comme presse des milliardaires,  les électriciens gaziers sont mobilisés dans toute la France depuis des semaines. Avec des taux de grévistes très importants ces derniers mois, les blocages de sites se multiplient maintenant dans le pays avec l’appropriation de l’outil de travail  et envahissement du CCE  : Marseille Cantini, Merlan, St Marguerite, Aix en Pce, Aubagne Salon-de-Pce, Avignon, Nice Aréna, Grasse, Menton, Héric, Pontivy, St Herblain, Rennes, Brétigny, Chatenois, Montmagny, Blanc Mesnil, Clermont, Montluçon, Montpellier et d’autres en cours et à venir !!!

    Les 11 et 12 juin, une soirée et un repas de solidarité étaient organisés à Marseille. Un camarade du PRCF 13 était venu participer en solidarité à cette soirée de solidarité. Une belle mobilisation réunissant très largement des secteurs et professions de tous horizons à l’appel de la CGT. Pour aider à tenir ceux qui portent le drapeau de la lutte comme l’a souligné dans son intervention le représentant de l’UL CGT des quartiers sud de Marseille.

    Pourquoi les électriciens gaziers sont-ils en ? explication en vidéo avec la CGT 13

    Le communiqué des électriciens gaziers en lutte à Marseille :

    • Embauche statutaire de tous nos collègues intérimaires, CDD, alternants et davantage afin de récupérer notre activité technique qui a été transférée à la sous-traitance ces dernières années
    • 10 % de hausse de salaire (4 NR) après plus de 20 % de perte de pouvoir d’achat en 25 ans et compte tenu de l’ensemble de nos classifications revues à la baisse à GRDF et ENEDIS depuis plusieurs années
    • Le renforcement de nos Sections Locales de Vies (SLVies : « antennes » de notre Comité d’Entreprise nous accueillent) par la dotation de 30 000 heures au lieu des 10700 imposées par les employeurs
    • Le retour à un service continu en 3/8 garant d’un Service Public moderne, en parallèle de nos astreintes actuelles dans les activités techniques.

    Depuis jeudi 24 mai, nos camarades d’ENEDIS partageant le même cahier revendicatif, nous ont rejoints et ont cessé le travail également ! Convergence des luttes oblige, Electriciennes et Electriciens, nous nous sommes réunis le lendemain matin en Assemblée Générale en grève de 10h00 à 14h00 sur le site du Merlan…

    A ce jour, nous, Gazières et les Gaziers, avons négocié à 4 reprises avec notre direction.

    Lors de la première, notre direction a refusé de satisfaire nos revendications hormis l’embauche de 2 alternants… déjà prévue !

    Lors de la deuxième et grâce au rapport de force que nous sommes parvenus à construire, nous avons gagné 4 embauches, la direction s’engageant à étudier les autres revendications…

    Preuve que la lutte paie, lors de la troisième de vendredi, nous avons gagné une 5ème embauche après les 4 déjà gagnées mercredi sur l’agence intervention GRDF Marseille !

    Concernant le pouvoir d’achat, nous avons gagné 8 reclassements et noté que la direction étudie le versement d’une prime mensuelle tenant compte des conditions de vie difficiles et du prix exorbitant de l’immobilier dans l’agglomération marseillaise ! Pas plus de précisions pour le moment…

    Mais toujours rien de concret sur le service continu de type 3/8 garant d’un vrai et moderne Service Public de l’Energie, rien sur nos « Moyens Bénévoles » pour maintenir l’ouverture de nos SLVies…

    En conséquence, nos Assemblées Générales ont décidé hier de continuer, de ne rien lâcher…

    Au contraire, nous avons décidé d’occuper nuit et jour le site du Merlan à l’aide d’un planning de rotation pour une durée indéterminée !

    Nous avons reçu le soutien fraternel et parfois financier de plusieurs structures pro et interpro : UD CGT 13, UL CGT des Quartiers Sud, UL CGT de la Rose, des Finances Publiques, de Casino, de la Santé, du Crédit Mutuel, des Retraités, des Syndicats CGT de l’Energie voisins comme RTE, Centrale de Gardanne, Provence, Nice, Cannes, etc.

    En parallèle, partout dans le pays, les Energéticiens et d’autres travailleurs ont les yeux rivés sur nous et s’organisent pour entrer en lutte, comme Aix, Avignon, Rennes, Paris etc.

    Nos directions doivent enfin comprendre que Gaziers et maintenant Electriciens, sommes très déterminés et ne nous contenterons pas de miettes après des années de recul !

    Vive les travailleurs en lutte, vive la CGT !

    Dans l’énergie, c’est encore et toujours la lutte des classes ! communiqué de la Fédération Mines Energie de la CGT

    Les travailleurs des entreprises de la Branche Professionnelle des Industries Electriques et Gazières connaissent un contexte particulier, depuis plus d’un an, marqué par des luttes cadencées chaque semaine pour :

    • L’intérêt général et le besoin de service public de l’énergie,
    • L’arrêt des suppressions d’emplois,
    • La ré-internalisation des activités sous-traitées,
    • L’embauche de salariés au statut des IEG,
    • Des augmentations salariales,
    • Une réelle politique industrielle des entreprises pour répondre aux missions et valeurs du service public.

    Les travailleurs et la FNME CGT sont sur tous les fronts. Ils enchaînent les dépôts de préavis de grève, tous les mois, du national au local sans qu’aucune entreprise daigne y répondre !

    Par contre, comme le montre scandaleusement le rapport Oxfam, les entreprises du CAC 40 ne sont pas avares vers leurs actionnaires, c’est notamment le cas pour ENGIE !

    Actuellement, les salariés des entreprises de la distribution du gaz et de l’ sont à pied d’œuvre jour et nuit, week-end compris, ils luttent pour une juste reconnaissance de leur travail, dans un service public de plus en plus dégradé !

    Plus de 80 sites de GRDF (filiale d’ENGIE) et d’ENEDIS (filiale d’) sont actuellement occupés par des salariés en lutte. Des assignations au tribunal sont les seules réponses apportées par les directions : Inacceptable. Voici donc le dialogue social tant prôné par le MEDEF, nos politiciens ultra-libéraux de LREM et le président Macron !

    Un traitement des situations à deux vitesses car d’un côté, pour les électriciens et gaziers qui luttent et portent légitimement des revendications c’est l’assignation et d’un autre, pour des agriculteurs (représentant le patronat) qui bloquent des raffineries c’est tranquille : « faites ce qui vous plaît !»

    Voilà la France de LREM…

    La FNME CGT et les travailleurs du secteur énergétique se sont engagés depuis début avril dans une lutte pour un service public de l’énergie en réponse aux besoins de l’intérêt général. A ce titre, la fédération a interpellé par courrier, à plusieurs reprises, les différents acteurs politiques (président de la République, ministres, Premier ministre, députés, sénateurs et maires) en précisant être porteuse d’un véritable projet de société. Il porte la cohésion nationale tant sur l’égalité de traitement que sur l’accès aux énergies pour tous, et invite les élus politiques à en prendre connaissance. Hormis quelques réponses de députés, de sénateurs et de maires, le gouvernement semble très loin des préoccupations des travailleurs et usagers du service public de l’électricité et du gaz tant son silence en dit long sur sa volonté de continuer les déstructurations du service public de l’énergie.

    La FNME CGT et les salariés iront jusqu’au bout, déterminés à faire bouger les lignes pour obtenir gain de cause à leurs revendications.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • Le site de l’Eau-Blanche est bloqué depuis mercredi 5 h du matin. Le site de l’Eau-Blanche est bloqué depuis mercredi 5 h du matin.

    Depuis 5 h du matin mercredi, la CGT bloque le site Enedis de l’Eau-Blanche dans le cadre d’une action nationale. Les urgences sont assurées.

    Une grande banderole auréolée d’un « 4 NR * pour tous » pour rappeler les revendications salariales, des palettes, un camion en travers de l’entrée, des engins avec nacelles sur lesquels culminent des drapeaux CGT… le site Enedis de l’Eau-Blanche au Rouillen, à la croisée de Quimper et d’Ergué-Gabéric, est bloqué depuis mercredi 5 h du matin.

    Suppressions de postes, fermetures de sites

    Sur la soixantaine d’agents d’Enedis (distribution de l’électricité), filiale d’EDF mais aussi de GrDF (distribution de gaz) filiale d’Engie et de RTE (transport d’électricité), « la quasi-totalité des agents est en grève », précise Arnaud Derit, représentant CGT. Et les Quimpérois ont été rejoints par leurs collègues des antennes de Douarnenez, Pont-l’Abbé et Quimperlé. « Une centaine de sites de distribution sont bloqués en France », ajoute-t-il. Quimper rejoint donc un mouvement engagé depuis plusieurs jours et qui s’étend.

    La Fédération nationale des mines et de l’énergie CGT demande l’ouverture de négociations nationales et dénonce chez Enedis la perspective de 2 500 suppressions de postes, la fermeture de 200 sites, réclame une meilleure reconnaissance des compétences. Elle conteste aussi des réductions d’effectifs chez GrDF, une austérité salariale et l’externalisation d’activités.

    Localement, la CGT demande aussi l’intégration de quatre intérimaires en contrat depuis 18 mois.

    Urgences assurées

    Si le site de l’Eau-Blanche est bloqué pour une durée indéterminée, les interventions d’urgence et de sécurité sont, elles, assurées, a précisé le syndicat.

    Mardi, la CGT avait manifesté devant le centre des congrès du Chapeau-Rouge où se trouvait la direction régionale de la filière distribution pour protester contre la « casse du service public de l’énergie ».

    * Niveau de rémunération

     

    source:https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/enedis-le-site-de-l-eau-banche-bloque-13-06-2018-11992956.php

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  • Une cinquantaine d'agents Enedis et GrDF sont en grève, ce mercredi 13 juin à Quimper.Une cinquantaine d'agents Enedis et GrDF sont en grève, ce mercredi 13 juin à Quimper

    Plus de 100 sites d’Enedis et de GrDF, chargés de la distribution d’électricité et du gaz, sont en grève ce mercredi 13 juin. C’est le cas du site de Quimper, bloqué depuis 5 h ce matin.

    Les camions bleus d’Enedis bloquent toutes les entrées du site de Quimper (Finistère). Il y a même des grues, sur lesquelles flottent des drapeaux de la CGT. Depuis 5 h ce matin, la quasi-totalité des employés du site sont en grève, ainsi que ceux du site GrDF de Cuzon. Un mouvement qui s’est organisé un peu dans l’urgence, l’écho local d’un mouvement national qui touche ce mercredi 13 juin plus de 100 sites partout en France, comme à Plérin (Côtes-d’Armor).

    « Cela fait déjà six mois que nous sommes en grève, mais personne ne parle de nous », regrette Arnaud Derit, représentant syndical, en regardant des collègues cheminots venus soutenir le mouvement. Parmi leurs revendications : être mieux reconnus par leur encadrement.

    Délais de dépannage plus longs

    Mais ils demandent aussi une hausse des salaires et du pouvoir d’achat. « Avant, un technicien réseau était payé 10 à 15 % au-dessus du Smic. Aujourd’hui, il est payé au Smic. » Il est aussi questions des conditions de travail, qui se dégradent selon eux : « Moins de formations, moins de personnel sur le terrain et, du coup, des délais plus longs pour le dépannage des clients. »

    Ils demandent aussi plus de moyens et le renforcement du nombre d’agents d’astreinte. « L’astreinte revient toutes les 4 semaines. » C’est une période de 7 jours durant laquelle l’agent doit répondre présent 24 h/24 en cas d’urgence.

    La grève pourrait durer plusieurs jours

    « Nous ne sommes pas très sereins sur l’avenir d’Enedis, confie Arnaud Derit. Mais nous luttons pour conserver un service public de qualité. » La grève pourrait durer quelques jours. L’astreinte et les services d’urgence ne sont pas affectés

    Flora CHAUVEAU

    source: https://www.ouest-france.fr 

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  • La bande dessinée de Kris et Étienne Davodeau, Un homme est mort, adapté en fiction d’animation, réalisée par Olivier Cossu, est diffusée sur Arte mercredi 13 juin à 22h35, dans le cadre d’une programmation spéciale Festival d’Annecy. La fiction raconte le combat des ouvriers brestois lors des grèves de 1950 et raconte l'arrivée de René Vautier, un cinéaste engagé qui vient filmer les événements. 

    La fiction d’animation est librement adaptée de l’oeuvre de Kris et Étienne Davodeau. Voici le résumé de l’éditeur, Futuropolis : 

    Brest, 1950. La guerre est finie depuis cinq ans. De la ville, il ne subsiste plus rien. Des bombardements massifs et des combats acharnés de presque un mois ont anéanti la ville, son port, son arsenal. Brest est un désert. Des milliers d’ouvriers vont s’atteler à la reconstruire, pierre à pierre. Mais face aux mauvaises conditions de travail, la contestation gronde, et la grève éclate bientôt. De violents affrontements surviennent lors des manifestations. Jusqu’à ce qu’un homme tombe. 

    Le film d’animation, qui a obtenu le Prix du public au Festival international du cinéma d’animation de Meknès 2018, se concentrera sur l’histoire d’amitié, mais aussi d’amour entre P’tit Zef, un ouvrier, et Paulette, une fille de commerçant qui prend part à la lutte syndicale. Il opérera également une reconstitution de Brest en 3D, au rythme de la musique de Yan Volsy et Pablo Pico. 

    On y verra des événements réels comme la mort d’Édouard Mazé et le film de René Vautier rythmé par le poème de Paul Eluard, Gabriel Péri. Grâce à un cinéma ambulant, Vautier a parcouru la Bretagne pour montrer ce témoignage du combat et de la solidarité des ouvriers. La seule pellicule de ce film a malencontreusement été détruite. Les mots du poète, « Un homme est mort qui n’avait pour défense que ses bras ouverts à la vie », prennent dans ce contexte une dimension bouleversante. 

    « Je trouvais qu’il y avait quelque chose de judicieux dans le fait de ramener cette histoire vers une forme animée. Kris, qui a initié le projet de la bande dessinée et l’a écrite avec moi, partageait cette idée. Après avoir remis à la lumière le film de René Vautier en bande dessinée, l’idée de le voir revenir à l’écran qui est son support originel, par le dessin, c’est magnifique, comme une évidence qui assume et valide les formes successives de ce récit » explique Étienne Davodeau qui a réalisé l’univers graphique du film tandis que Kris participait au scénario et à l’adaptation. 

    « Gabriel Péri, le poème de Paul Eluard, lu et réinterprété par René Vautier lors des projections de son film sur ces événements de 1950, nous permet de ne jamais oublier le combat de ces hommes luttant contre l’injustice, parfois au péril de leur vie. On aime les villes qui n’ont pas à dire qui elles sont ni d’où elles viennent. Brest n’a pas ce luxe mais a su se relever alors qu’elle avait été mise plus bas que terre, tout comme ses habitants et ses travailleurs » complète Olivier Cossu.

    Le film est coproduit par Arte, Les Amateurs et Vivement Lundi. Pour le visionner cliquer sur le lien ci-dessous:

    https://www.arte.tv/fr/videos/062881-000-A/un-homme-est-mort/

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  • La CGT du Sdis 29 a déposé un préavis de grève pour les 11, 12 et 13 juillet prochains, alors que le Tour de France cycliste empruntera les routes du département.
    La CGT du Sdis 29 a déposé un préavis de grève pour les 11, 12 et 13 juillet prochains, alors que le Tour de France cycliste empruntera les routes du département. 
     

    Augmentation du temps de travail et réorganisation des effectifs : au 1er janvier 2019, le quotidien des sapeurs-pompiers professionnels dans le Finistère pourrait évoluer. La CGT du Sdis 29 a déposé un préavis de grève pour les 11, 12 et 13 juillet, alors que le Tour de France cycliste empruntera les routes du département.

    « Évidemment que le choix de la date n’est pas anodin. » Fabrice Le Ven, secrétaire général de la CGT Sdis 29 le confirme : son syndicat a déposé un préavis de grève pour les 11, 12 et 13 juillet. Trois journées correspondant à la venue en terres finistériennes du Tour de France cycliste. « On veut marquer le coup », ajoute le syndicaliste.

    En pleines négociations avec la direction du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis), la CGT a décidé de « taper du poing sur la table » en déposant son préavis de grève il y a quelques jours. Deux points de désaccords existent, selon Fabrice Le Ven : « Le temps de travail en hausse et la réorganisation des effectifs. »

    L’augmentation du temps de travail, principal « point de friction »

    C’est, selon le secrétaire général de la CGT, le « principal point de friction » entre le syndicat et la direction. Au 1er janvier 2019, les sapeurs-pompiers finistériens pourraient voir leur temps de travail annuel augmenter de 60 heures, soit 1 607 heures travaillées par an.

    « Sur une année, ça peut sembler peu. Sauf que, par jour, cela fait 18 minutes en plus », précise Fabrice Le Ven. Un temps de travail supplémentaire qui toucherait, selon le syndicaliste, principalement « les personnels administratifs et techniques ».

    Pour la direction, ce choix est une « obligation » après un rapport de la chambre régionale des comptes. « L’augmentation du temps de travail annuel de 60 heures est notifiée dans la loi. On se doit d’être conforme », enchérit le colonel Christophe Auvray, directeur adjoint du Sdis, ajoutant que ce choix a été fait afin d’éviter d’avoir à « toucher aux jours de repos » du personnel.

    Les effectifs renforcés en journée

    Également réclamée par la chambre régionale des comptes, la réorganisation des effectifs. Dans son rapport, rendu public il y a quelques jours, l’instance incitait le Sdis finistérien à « conduire une réflexion sur le niveau de son potentiel opérationnel », et ce de jour comme de nuit « afin d’améliorer son efficience ».

    « Nous avons observé une fragilité du nombre de pompiers professionnels en journée, notamment dans les centres de secours de Brest et Quimper. Ce problème ne se présente pas la nuit », confirme le colonel Christophe Auvray.

    Conséquence, la direction du Sdis entend « renforcer les effectifs de pompiers de garde en journée » et les réduire la nuit. « Une baisse à la marge, affirme le directeur adjoint du Sdis. À Quimper comme à Brest, cela ne fera qu’un ou deux agents en moins chaque nuit. Il s’agit d’un simple transfert de ressources, on ne touche pas au budget consacré aux ressources humaines. »

    Pour Fabrice Le Ven, la logique n’est pas acceptable. « Le rapport de la chambre régionale des comptes ne parle que de chiffres. À aucun moment, on ne parle de la pratique, de notre travail. » Et selon le secrétaire général CGT, dans les faits, « il faut qu’il y ait assez de pompiers volontaires pour assurer nos missions, de jour comme de nuit ».

    Mise en application en janvier 2019

    Ces deux réformes doivent être appliquées au 1er janvier 2019. « Nous avons encore le temps pour dialoguer et négocier », avance le colonel Christophe Auvray.

    Côte syndicat, aussi, on souhaite continuer « les discussions ». « Le dialogue n’est pas rompu », corrobore Fabrice Le Ven. Comment se traduira leur contestation les 11, 12 et 13 juillet ? « On ne sait pas encore, nous n’avons rien préparé. Et puis, si possible, nous souhaitons éviter la grève. »

    Basile CAILLAUD

     

    https://www.ouest-france.fr

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  • 200 personnes, syndicalistes, élus, simples citoyens étaient réunis, ce mardi, sur le parking de la gare.200 personnes, syndicalistes, élus, simples citoyens étaient réunis, ce mardi, sur le parking de la gare.

    Les observateurs éclairés appellent ça la convergence des luttes. Ce mardi, 200 personnes se sont rassemblées pour défendre le statut des cheminots. Avec en filigrane, l'arrêt de la casse des services publics en Bretagne.

    Fumigènes blancs, violets, jaunes... Sono à fond. Coups de canon d'alerte... Barbecue avec les incontournables odeurs de merguez et de chipolata... Ce mardi, il y avait de l'ambiance sur le parking de la gare SNCF. À l'appel de la CGT cheminots, un rassemblement régional était en effet organisé avec deux mots d'ordre : la défense du statut des cheminots et l'arrêt de la casse des services publics en Bretagne. Sur place, également, des représentants de la CFDT et de Sud Rail. Sur le conflit qui oppose les cheminots au gouvernement d'Édouard Philippe, tout a été dit ou presque. Cette précision faite, on retiendra que cette manifestation avait aussi et surtout valeur de symbole aux yeux de tous ceux qui se battent en faveur du désenclavement du centre-Bretagne, et par la même occasion de son développement économique.

    Ligne Saint-Brieuc/Auray : ils y croient

    La réouverture de la ligne SNCF Saint-Brieuc/Auray via Loudéac, une douce utopie ? « Pas du tout » rétorque Simon Brunet, secrétaire général des cheminots CGT de Saint-Brieuc. 

    « En nous battant et en unissant nos forces, nous avons réussi à obtenir la modernisation des liaisons Quimper/Brest ; Guingamp/Paimpol ; Lamballe/Dinan. Par notre présence, ici à Pontivy, au coeur de la Bretagne, nous voulons envoyer un signal fort en direction de nos responsables afin qu'ils rouvrent cette ligne indispensable pour les liaisons nord/Sud dans notre région ». Même tonalité du côté de Ronan Le Nézet, secrétaire de l'Union locale CGT de Pontivy : « Maintenir les services publics, c'est maintenir les emplois dans notre région. Nous payons des impôts, aussi, nous réclamons le droit de ne pas être délaissés par l'État ».

    « Une terre oubliée de la République »

    « Le Centre-Bretagne est une terre oubliée de la République. Rouvrir la ligne Saint-Brieuc/Auray devient urgent si l'on veut que notre région reste attractive », lance pour sa part Marie-Madeleine Doré-Lucas. Au passage, l'élu d'opposition au conseil municipal regrettera l'absence de représentants de la majorité. « Étonnant quand on a pourtant fait du désenclavement de la ville de Pontivy, l'une de ses priorités ». Un autre rendez-vous en faveur du maintien des services publics en centre Bretagne est programmé le 23 juin, à partir de 10 h 30, à Guémené-sur-Scorff.

    Yann LE SCORNET

    source: https://www.letelegramme.fr

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