• Au dernier jour de leur congrès, les délégués du (PG) ont acté leur sortie du Parti de la gauche européenne () dans une déclaration approuvée dimanche par 208 voix contre 2 et 3 abstentions.

    Saluons cette décision qui est l’aboutissement logique de la prise de conscience que le PGE est un cheval de Troie du grand capital européiste au sein de la gauche en .
    Comme la CES au niveau syndical, le PGE est l’expression partisane de la collaboration de classes et du réformisme. En enfermant la gauche dans le carcan par nature réactionnaire de l’ Union Européenne, le PGE est devenu une courroie de transmission entre l’UE visant à déconsidérer la gauche et à faire apparaître l’extrême-droite fascisante comme la seule force anti-UE ce que d’ailleurs elle n’est pas. Comme on le voit partout où droite et extrême-droite gouvernent ensemble (Autriche, Hongrie…), comme on le voit dans les acrobaties verbales du FN (RN).

    De plus il est vrai que la présence dans le PGE de Syriza qui mène une politique de casse sociale et de casse nationale d’une ampleur effrayante et inouïe, discrédite totalement ceux qui, comme le PCF, refusent d’appeler un traître par son nom.

    Rien ne doit légitimer ce monstre institutionnel impérialiste, réactionnaire et belliciste qu’est l’UE. Rien : ni le PGE, ni la CES, ni la future mascarade électorale européiste délégitimée déjà et chaque fois davantage par tous les peuples d’ Europe et par les classes populaires de façon massive.

    Antoine Manessis, commission action unitaire du PRCF – 8 juillet 2018

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • #FRACRO “Nous nous voulons que du Football” Finale de la Coupe du Monde – dossier spécial #finalcdm #FINALWORLDCUP

    Dimanche 15 juillet 2018. 17h, Moscou. C’est la finale de la  de  et l’équipe de France rencontre la sélection croate.

    A cette occasion, www.initiative-communiste.fr vous propose un dossier spécial coupe du monde de football. Certes pas selon les standards publicitaires du -buisness.

    Au delà du football, et alors que l’ensemble de la machine médiatique du régime appelle les français à descendre sur les Champs Elysées en cas de victoire de l’équipe de France, chacun peut observer que les critiques virulentes contre les manifestations syndicales ont ici été rangées, dans un deux poids deux mesures éclatant. Exit également les comptages “indépendants” et soit disant objectifs par “occurence”.  Pour la demi finale c’est donc 20 000 personnes qui étaient dénombrées par les médias place de l’hotel de ville à Paris. Sur une surface d’après les photos de 3000 m². Soit 7 personnes par m². Et pour la fan zone du trocadero prévu pour la finale, c’est 90 000 personnes qui pourront tenir dans les moins de 100 000 m² du périmètre clos du champs de mars; soit une personne par m². On saura s’en souvenir pour décompter avec les mêmes méthodes le nombre de manifestants !

    “Nous nous voulons que du football”

    C’est avec ce titre, en 1940, lors du dernier match de la coupe du Portugal, que des centaines de tracts ont été jetés d’un petit avion, qui répandaient le prosélytisme du nazisme en général et les accusations contre la Russie soviétique en particulier.

    La politique et le sport sont en effet indissociablement liés contrairement à ce qu’affirme une vision naïve du sport.

    L’une des facettes les plus visibles et les plus efficaces de cette inséparabilité apparait, par exemple, dans les composantes symboliques assumées par ceux qui profitent du spectacle sportif comme vitrine de leurs idées et de leurs symboles. Le football est un plus grand exemple étant donné la fascination que ce jeu de grande beauté et d’imprévisibilité provoque chez les spectateurs. Hors du terrain, les allusions néo-nazies peuplent de nombreux jeux dans lesquels de nombreuses claques utilisent la scène sportive pour se montrer au monde dans toute leur obscénité fasciste. Sur le terrain et à travers ses acteurs principaux – les acteurs – nous avons aussi ici et là quelques événements significatifs que nous allons rapporter ici.

    Mondial 2018 l’affaire Vida

    La plus récente a eu lieu après le match Croatie-Russie du championnat du monde. Le joueur croate Vida a publiquement crié le slogan fasciste de sinistre résonance “Gloire à l’Ukraine”. De plus, l’attaquant croate Modric a déjà été surpris en train de faire le salut fasciste au public pendant cette Coupe du monde 2018. En raison des protestations de la fédération russe qui pour cela s’est appuyé sur le principe «la politique devrait être absente du football», ces situations ont fait l’objet de procédures disciplinaires de la FIFA, mais les joueurs n’ont pas été immédiatement punis parce qu’ils ont joué et gagné l’Angleterre en demi-finale.

    En tant que Portugais, il faut évoquer un événement qui s’est produit dans un match international entre le Portugal et l’Espagne en 1938. Les joueurs des deux pays avant le match devaient effectuer le salut fasciste. Trois joueurs portugais, cependant, ont eu un comportement inattendu. Quaresma se tenait les bras le long du corps. Les deux autres, Amaro et Simões, ont étendu leur bras mais ont gardé leurs poings fermés. Ils ont été emmenés par la police politique de l’époque, le PVDE. Quaresma, a plaidé qu’il était distrait et a réussi à être libre. Moins heureux, les deux autres joueurs ont été emprisonnés pendant quinze jours et n’ont été relâchés que parce que leur club d’appartenance – Os Belenenses – comportait des figures influentes du régime. Cela démontre également avec cet exemple comment le sport est instrumentalisé par la politique, en l’occurrence une dictature fasciste. Et il est également démontré comment, même dans les situations les plus délicates et dangereuses, il y a ceux qui résistent.

    H Santos pour www.initiative-communiste.fr

     

    Image polémique publié dans la revue Stadium de 2 février de 1938. Tout c’est passé quelques moments après de commencement du Portugal – Espagne de 30 janvier 1938, dans le champ des Salésias, avec trois joueurs portugais décidés a rompre avec le protocole fasciste. C’est notoire les modifications qui ont été faites à propos des mains des deux joueurs pour paraître qu’ils ont fait le salut fasciste.


    Tant qu’à faire de défiler sur les Champs-Élysées… Par Floréal, PRCF.

    « On est en finale ! » et, l’on conçoit que notre peuple, qui a des raisons de douter de son avenir après les innombrables coups qu’il a encaissés depuis des décennies au nom de la « construction européenne », puisse s’en réjouir bruyamment. Paradoxalement, aurions-nous tant besoin de « faire la teuf » si la société telle qu’elle va ne rudoyait pas sans trêve celles et ceux dont Monseigneur Macron prétend arrogamment qu’ils « ne sont rien » ?

    D’autant que d’un point de vue sportif, ils jouent plutôt bien, et plutôt collectivement les Tricolores (qu’on me permette de ne pas dire les Bleus : notre drapeau compte trois couleurs, le bleu est très connoté « droite » et « Union européenne » – souvenez-vous de la « vague bleue » sarkozyste ! – alors que le rouge, couleur du peuple ouvrier est très rarement, tiens donc, la couleur dominante du maillot national…) ; par ailleurs le jeune M’Bappé est très sympa, Griezmann est solide et régulier, Lloris, infranchissable…

    Cela dit, il serait naïf de croire que le sport professionnel capitaliste est étranger à toute politique. Pour ne prendre qu’un seul exemple, l’équipe croate est truffée d’individus, disons pour être gentils, étranges, qui, bravant l’hôte russe, trouvent toutes les occasions pour crier « vive l’Ukraine ! » alors que ce pays est dirigé par un gouvernement belliciste, russophobe et… truffé de néonazis !

    On peut aussi se souvenir qu’en 98, quand l’équipe de Jacquet avait remporté le trophée, la côte de Chirac était remontée de vingt points : cela ne déplairait pas à Macron, qui plonge dans les sondages en raison de sa politique de casse des statuts, du code du travail, du bac déchu de son rôle de premier grade universitaire, de sa taxation des retraités, de son rabotage des APL, de ses cadeaux fiscaux aux millionnaires rebaptisés « premier de cordée » (tant pis pour les « premiers de corvée » dont le SMIC est bloqué) ; sans parler des projets macroniens visant à liquider la Sécu, les retraites par répartition, les pensions de réversion et à traquer les chômeurs et autres « bénéficiaires » des minima sociaux, qui, aux dires de cet émule de Marie-Antoinette, « coûtent un pognon dingue »… Quant au « patriotisme » de ce président qui s’en va scander « allez les Bleus ! » (dès lors qu’ils se mettent à gagner…), mais qui ne rate pas une occasion de remplacer le français par l’anglais, qui, selon les circonstances, courtise Trump ou Merkel, qui privatise à tour de bras le patrimoine national et qui, en violation de la Constitution, veut remplacer la souveraineté du peuple français par une « souveraineté européenne » que les Français ont refusée quand ils ont massivement retoqué la constitution européenne.

    Ce n’est donc pas Floréal qu’il faut agonir d’injures s’il annonce, sur la base de l’expérience, que l’actuelle « union sacrée » autour des « Bleus », donc, la marée humaine qui suivra comme un seul homme le président remontant les Champs-Elysées s’ils gagnent le Mondial, va certainement être exploitée par Macron pour accélérer ses attaques contre la fonction publique, rogner les prestations sociales et imposer sa très régressive « retraite à points » aux dépens des retraites par répartition créées en 46. Alors, faisons la fête aux Bleus, pourquoi pas, mais surtout, n’oublions pas, avec les Rouges, de « faire la fête à Macron » POUR DÉFENDRE LES BASES MÊMES DE NOTRE DIGNITÉ SOCIALE ET NATIONALE !

    En conclusion, à quand une immense manifestation de combat sur les Champs-Élysées, comme l’avait en vain proposé Mélenchon en septembre dernier, pour combattre le « coup d’État social » exécuté par Macron sous la férule de l’UE ? Et ce que tant d’entre nous vont faire allègrement quand « la France » (en réalité, quand onze pros dont beaucoup ont quitté la France) remporte une coupe, c’est-à-dire veiller toute la nuit, défiler en rangs serrés, brandir des drapeaux, scander des slogans, nous ne pourrions pas aussi le faire TOUS ENSEMBLE pour défendre nos acquis gagnés au prix du sang, reconquérir notre indépendance, cesser d’humilier notre langue, en un mot, renouer avec cet esprit frondeur qui donna le vertige au monde entier aux temps pas si lointains où notre peuple prenait la Bastille, criait vive la Commune, libérait Paris à mains nues ou déclenchait, voici tout juste 50 ans, la plus grande grève de l’histoire mondiale ?


    A lire pour ceux que le football intéressent :

     

    source:  https://www.initiative-communiste.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Une histoire populaire du Football, un livre de Mickaël Correia #coupedumonde (IC.fr-14/06/2018)

    Alors que la coupe du monde de  se déroule en Russie, pourquoi ne pas se pencher sur l’ du , ce  populaire ? Ce qu’a fait Mickaël Correia dans un ouvrage signalé par nos lecteurs.

    À lire également :

     

    Une histoire populaire du football

    Mickaël CORREIA

    De l’Angleterre à la Palestine, de l’Allemagne au Mexique, du Brésil à l’Égypte, de la France à l’Afrique du Sud, ce livre raconte une autre histoire du ballon rond, depuis ses origines jusqu’à nos jours.
    Le football ne se résume pas au foot-business : depuis plus d’un siècle, il a été un puissant instrument d’émancipation pour les ouvriers, les féministes, les militants anticolonialistes, les jeunes des quartiers populaires et les contestataires du monde entier.
    L’auteur retrace le destin de celles et ceux qui, pratiquant ce sport populaire au quotidien, en professionnels ou en amateurs, ont trop longtemps été éclipsés par les équipes stars et les légendes dorées. Prenant à contre-pied les clichés sur les supporters de foot, il raconte aussi l’étonnante histoire des contre-cultures footballistiques nées après la Seconde Guerre mondiale, des hooligans anglais jusqu’aux ultras qui ont joué un rôle central dans les printemps arabes de 2011. En proposant une histoire « par en bas », en s’attachant à donner la parole à tous les protagonistes de cette épopée, Mickaël Correia rappelle que le football peut être aussi généreux que subversif.

         Interview et débat

    A voir : une très intéressante interview de Micakël Correia par Daniel Riololo, Gilbert Brisbois  Jonatan MacHardy. Une interview qui montre ce qu’une analyse matérialiste, marxiste, permet de mieux comprendre le football, depuis ses origines jusqu’à aujourd’hui.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Occultant comme à l’ordinaire la signification historique profondément révolutionnaire du , l’actuel gouvernement maastrichtien va de nouveau faire de cette célébration l’occasion d’exalter tout ce qu’il y a de pire dans la politique incarnée par Macron dans la continuité de ses prédécesseurs : la destruction des acquis sociaux, l’abandon du produire en France industriel et agricole, la mise en cause de la laïcité républicaine au profit d’un nouveau cléricalisme, la substitution même plus larvée du tout-anglais transatlantique à la « langue de la  », la casse des communes de France, des départements et de la «  une et indivisible », la marche aux guerres impérialistes sous la conduite de l’OTAN, la continuité des interventions néocoloniales en Afrique, l’abandon de la souveraineté du peuple français au profit de la « souveraineté européenne » sous pilotage berlinois que notre peuple a pourtant refusée très majoritairement en mai 2005. D’autant qu’à l’occasion des cérémonies officielles, et notamment du défilé militaire auquel la grande bourgeoisie réduit la commémoration d’une insurrection populaire, Macron va parader à côté de tout ce que le monde compte de gouvernants réactionnaires divers et variés…

    Il est d’autant plus nécessaire à cette occasion que le PRCF rappelle que pour les travailleurs, pour les démocrates, pour les patriotes qui font vivre au présent ce que ce mot signifiait de révolte entre 1789 et 1795, le 14 juillet est avant tout la fête de l’indépendance nationale et de la souveraineté de TOUS les peuples, l’annonce d’une nouvelle époque de l’histoire humaine où pour la première fois, des millions d’hommes ont revendiqué ensemble le droit à l’égale dignité de tous.

    A notre époque d’intense réaction politique, idéologique et sociale où la défaite provisoire subie par l’expérience issue de la Révolution d’Octobre 1917 permet de criminaliser jusqu’aux conquêtes de la Révolution française et de ses grands protagonistes jacobins, le PRCF appelle plus que jamais les communistes, les travailleurs, les progressistes de toutes sensibilités à faire vivre dans les luttes, non pas AVEC Macron, le MEDEF et l’UE-OTAN, mais CONTRE eux tous, le cap immortel que notre première Constitution républicaine fixait à tous les hommes au nom de notre  : « le but de la société est le bonheur commun ».

    , secrétaire national du PRCF, auteur  de  et 

    source: https://www.initiative-communiste.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • L'usine a été ravagée à 95 % par les flammes.L'usine a été ravagée à 95 % par les flammes. | Raphaëlle Besançon

    Un incendie a ravagé l’usine Kritsen, dans la zone du Vern à Landivisiau, mercredi 11 juillet. Ce vendredi, les dirigeants de l’entreprise ont rencontré les salariés, inquiets pour leur emploi.

    Mercredi 11 juillet, vers 15 h, un incendie s’est propagé dans l’usine de poissons fumés Kritsen, dans la zone du Vern à Landivisiau. Sur le site de 7 500 m², 95 % du bâtiment est parti en fumée.

    Ce vendredi, la direction de l’entreprise a longuement rencontré les 146 salariés de l’usine, profondément dévastés et plus qu’inquiets pour leur emploi, sur les sites de Châteaulin et Plouénan. Dans un communiqué, les dirigeants assurent qu’ils sont « une priorité ».

    Pas d’ammoniac dans les fumées

    L’intérêt a surtout été de « les écouter, les informer », communique l’entreprise. Les informer de la création d’une cellule psychologique et d'une page web qui leur est « exclusivement dédiée sur le site internet de l’entreprise » afin de leur permettre « un accès, au jour le jour, à toutes les informations sur l’évolution de la situation. »

    D’autre part, le groupe avance qu’aucun résidu d’ammoniac n’a été trouvé dans les fumées. « De nouveaux prélèvements, en lien avec les services de l’État, ont été réalisés pour étudier la présence d’autres contaminants potentiels sur la zone », informe la direction.

    Concernant la continuité de l’activité, « Kritsen étudie actuellement les différentes solutions à mettre en œuvre pour servir les contrats existants en garantissant le même niveau de qualité. »

    Romain LE BRIS

    source: https://www.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Allez les rouges ! Georges Gastaud secrétaire national du PRCF lance un appel à tous les communistes, dans et hors du PCF, pour la renaissance d'un parti communiste en France, fort et indépendant. Il explique pourquoi un parti communiste et nécessaire, et comment le reconstruire. Tous ensemble, pour les travailleurs, répondons présent à l'appel pour se rassembler et agir avec la classe ouvrière et remettre le monde du travail à l'offensive.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/ (13/07/2018)

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Dans un communiqué du 28 juin 2018, la CGT s’est exprimé sur les mesures protectionnistes lancées par le régime Trump, avec notamment la dénonciation de l’accord international concernant le nucléaire iranien. Loin de dénoncer l’affrontement inter impérialiste, et notamment le rôle de l’impérialisme européen avec pour principal acteur de l’écrasement des peuples l’ du Capital, de façon étonnante le communiqué de la direction de la centrale appelle à renforcer l’. Le , analyse cet étrange communiqué de presse et démontre le danger pour les travailleurs de s’engager dans l’illusion mortelle d’un soutien à l’Union Européenne du Capital

    Une Déclaration du Front Syndical de Classe

    CGT: l'illusion mortelle d'une issue européenne à la crise actuelle

    CGT : l’illusion mortelle d’une issue européenne à la crise actuelle (IC.fr-13/07/2018)

    Le récent communiqué de la direction confédérale à propos des décisions de Trump sur la sortie de l’accord nucléaire iranien et de ses conséquences  pose de sérieuses questions. Les conséquences de cette sortie de l’accord sont évidemment extrêmement néfastes ET sur le plan de la paix et de l’équilibre mondial ET sur le plan économique.

    Mais qu’attendre de l’Union européenne ?

    Que dans leur réponse ses dirigeants partent “de la satisfaction des besoins des populations et de la prise en compte des défis environnementaux“? Qu’ils impulsent ” une autre construction européenne, sociale, solidaire et démocratique avec l’intervention des citoyens, des travailleurs, pour peser dans le sens de l’intérêt des peuples” ?

    Allons donc !

    Laisser croire que cela puisse advenir c’est entretenir des illusions mortelles dans le monde du travail ! C’est oublier qu’à la fois la politique macronienne, celle de l’oligarchie en France et celle de l’Union européenne depuis sa fondation est structurée sur la mise en concurrence des travailleurs et des peuples, sur le dumping social organisé pour peser sur les salaires, les dépenses sociales, les dépenses publiques.

    Et sur la guerre économique mondiale qui traverse aussi les puissances occidentales par ailleurs coalisées contre les puissances émergentes qui contestent leurs prétentions unilatérales! La crise d’hégémonie états-unienne accentuant considérablement la pression US sur ses vassaux et alliés!

    Le bradage d’Alstom sous chantage extra-territorrial à General Electric avec la bénédiction de Macron alors ministre de l’économie de Hollande, le retrait actuel d’Iran de PSA, de Total, d’Accor … montrent à l’évidence derrière les protestations sur le comportement erratique et imprévisible de Trump que les classes dirigeantes européennes et françaises se comportent en vassales du grand suzerain atlantique et que pour des raisons de classe elles ne l’affronteront pas !

    En tout cas pas sur le terrain de la politique sociale!

    Simplement elles utilisent la conjoncture inédite actuelle pour pousser les feux vers une Europe fédérale, une Europe de la défense consacrant d’énormes moyens en dépenses militaires au détriment par conséquent des dépenses utiles aux populations.

    La politique réactionnaire macronienne de remise en cause systématique de TOUS les conquis de la Libération est donc totalement intégrée à sa politique européenne! Et c’est au nom de sa capacité à “réformer” la France qu’il se présente au niveau européen en champion d’une Europe régénérée!

    Dans la situation actuelle, partir “de la satisfaction des besoins des populations et de la prise en compte des défis environnementaux” ne peut résulter que des  luttes autonomes des travailleurs sur leurs propres objectifs sociaux, en les liant à la bataille pour une alternative politique authentique-ment au service des travailleurs et par conséquent en dénonçant et en combattant les choix et les orientations du pouvoir français comme de l’Union européenne au service exclusif de l’oligarchie!

    La nécessaire remise en cause des privilèges du dollar, des prétentions extra-territoriales des Etats-Unis, la nécessaire mobilisation monétaire pour l’investissement, une véritable politique industrielle, la prise en compte des intérêts sociaux et environnementaux …ne résulteront pas d’une impossible réorientation européenne que ses institutions et ses traités verrouillés ne permettent pas et que ses classes dirigeantes accrochées à leurs privilèges ne laisseront pas faire, l’exemple grec en atteste, MAIS résulteront donc d’un rassemblement populaire lucide sur les enjeux à la construction duquel le mouvement syndical et la CGT en particulier doivent contribuer !

    FSC-le  4 juillet 2018

    source: http://www.frontsyndical-classe.org/


     

    Communiqué de la CGT

    GUERRE COMMERCIALE  Indistinctement les salariés en sont les premières victimes

    CGT : l’illusion mortelle d’une issue européenne à la crise actuelle (IC.fr-13/07/2018)

     

     

    Sortie de l’accord sur le nucléaire iranien, taxes sur l’acier et l’aluminium, la politique de Trump oblige à s’interroger sur les conséquences de  décisions et sur la capacité de la France et de l’Europe à développer une politique industrielle. Les seuls perdants d’une guerre économique seraient les travailleurs de tous les pays.

    Il est nécessaire d’agir pour impulser la construction d’une réponse, en France et en Europe, qui parte de la satisfaction des besoins des populations et de la prise en compte des défis environnementaux. C’est le seul chemin pour bâtir la paix ici et ailleurs.

    La mise en compétition des pays, la mise en concurrence des travailleurs font que la politique industrielle européenne est inexistante. C’est encore plus vrai pour la France dont l’obsession à offrir aux actionnaires des dividendes toujours plus élevés a conduit à des sous-investissements massifs dans l’appareil productif, la recherche, la formation, les qualifications, les salaires. Cela rend notre système productif encore plus sensible aux politiques des autres pays en la matière avec des répercussions directes sur l’emploi.
     

    L’arme de justice extraterritoriale américaine a déjà servi à liquider certains de nos fleurons industriels. Le scandale d’Alstom et de la vente de la branche énergie à Général Electric revient sur le devant de l’actualité avec le piétinement par Général Electric de son engagement à créer 1000 emplois en France.
    Nous sommes dans un affrontement qui dépasse les enjeux commerciaux à court terme.
     

    Pour résister, il est nécessaire d’avoir une véritable politique industrielle pour notre pays et que la France joue son rôle pour impulser la construction d’une politique industrielle européenne qui fait cruellement défaut.
     

    Pour la CGT, le moment est venu d’une mise à plat des questions fondamentales :

    ♦clarification de la logique des échanges. Multilatéralisme maîtrisé. Ni , ni fermeture des frontières ;

    ♦remise en ordre du système monétaire international et fin du privilège du dollar. Mobilisation de la création monétaire en euro au service d’un nouveau développement ;

    ♦élaboration d’une politique industrielle européenne et nationale ouverte aux coopérations mutuellement avantageuses ;

    ♦prise en compte des intérêts sociaux et climatiques dans les échanges. Mesures en faveur des pays les moins développés ;

    ♦fin du privilège juridique d’extraterritorialité de la législation américaine.

    Loin d’un repli, la mise en place de mécanismes de coopération ainsi que de filtres aux frontières de l’Europe pour « avantager » les produits correspondants à des normes sociales, environnementales, fiscales dignes de ce siècle et la vérité des prix pour favoriser les produits issus d’une économie réellement circulaire avec des circuits courts constitueraient une ébauche de réponse.
     

    Au final, il s’agit d’impulser une autre construction européenne, sociale, solidaire et démocratique avec l’intervention des citoyens, des travailleurs, pour peser dans le sens de l’intérêt des peuples.

    Montreuil, le 28 juin 2018

    source: http://www.cgt.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Une trentaine de représentants d'association tentent d'éviter à Aram de rentrer en Géorgie.

    Une trentaine de représentants d'association tentent d'éviter à Aram de rentrer en Géorgie

     

    Des élus et une trentaine d'associations font des propositions pour défendre la famille qui vit à Arzano (Finistère) et dont le père est menacé d'un renvoi en Géorgie.

    Des élus et une trentaine de représentants des associations, dont Arborémpom, Baha'ï de Quimperlé, la Ligue des droits de l'Homme, Emmaüs, Secours populaire, ont répondu à l'appel de Cent pour un toit, afin d'envisager une résistance au renvoi d'Aram Telloiami en Géorgie.

    Aram vit avec son épouse et ses trois enfants, âgés de 3, 5 et 8 ans, à Arzano, dans l'ancienne poste. Ses enfants sont scolarisés à l'école des Deux rivières et comme l'affirme Fanny Chauffin qui suit leur scolarisation, « ils font de gros progrès ». Leurs parents aussi sont dans l'apprentissage de la langue française.

    « C'est un bosseur »

    Sans titre de séjour, ni Aram ni Diana, son épouse, ne peuvent travailler. Quand des associations font appel à eux, ils sont là pour donner un bon coup de main. « On n'arrête plus Aram, quand il est au Moulin du roch ou à Arborépom. Il adore le jardinage. C'est un bosseur », affirment Lann Le Brusq et Marie Françoise Le Roch. « Il a toujours le sourire. »

    Comment peut vivre une famille sans travail, sans être en porte-à-faux avec la loi ? Arrivé en France en 2012, Aram a vu sa demande d'asile refusée en 2014 puis en appel en juin 2016. Une requête sera faite, le 8 août, auprès du tribunal administratif de Nantes. Entre-temps une délégation a été reçue en préfecture pour éviter la séparation d'une famille, car seul le père est sous la menace d'un renvoi en Géorgie.

    Demande de suspension du renvoi

    « Il y a un flou dans la loi lorsque les enfants ont plus de trois ans », indique Annie Menvielle. La délégation a demandé un recours gracieux de la demande d'expulsion d'Aram. Un sursis est envisagé avec un nouveau rendez-vous en janvier 2019. Cela évitera t-il la demande d'expulsion ? Seul le préfet peut prendre une décision.

    Jean-Michel Le Boulanger, néo Arzanois, vice-président du conseil régional, explique que la Région est en pleine discussion sur le sujet de l'accueil des migrants et demande « plus d'humanité » et rappelle la notion de fraternité. Il a été rappelé que deux enfants sont nés en France en 2013 et 2015. 400 courriers papiers, 900 par internet, divers courriers de soutiens des élus ont été envoyés en préfecture.

    Les représentants demandent, au minimum, le droit de travail en CESU (Chèque emploi service universel) pour Aram et Diana. Anne Borry, la maire d'Arzano, rappelle la dernière mobilisation en faveur de la famille « qui a une volonté de s'intégrer ». Elle met en garde sur les possibilités « d'un trouble à l'ordre public dans la commune » en cas de renvoi d'Aram. Tous demandent au préfet de « suspendre la décision de renvoi », au moins jusqu'au rendez-vous du mois de janvier.

    « Aider les migrants »

    Des relais vont être organisés auprès des citoyens pour les sensibiliser sur le cas de cette famille, des réunions publiques, réunions festives et pourquoi pas « des parrainages républicains », invoque Micheline Champot, de Cent pour un toit.

    Une proposition, bien soutenue par les élus présents, qui rappellent le parrainage effectué à Quimperlé par le maire et vice président du conseil départemental: « Ceci est possible et pourquoi pas vers les parlementaires, sénateurs, maires, conseillers départementaux, communauté des communes... Quimperlé a montré sa volonté d'aider les migrants. »

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimperle-29300/quimperle-famille-d-aram-l-appel-de-cent-pour-un-toit-5879083

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Makka et Ramzan et leurs enfants Rayala (6 ans), Kahassan (8 ans), Iman (9 ans) et Husein (4 ans) sont soutenus par les militants de Droit d’asile, Un toit pour tous, la Cimade, Fraternité Quimper et Douarnenez, Le temps partagé, la CNT, le PCF, le NPA, Europe Écologie-Les Verts, la Ligue des Droits de l’Homme, le collectif Services publics.Makka et Ramzan et leurs enfants Rayala (6 ans), Kahassan (8 ans), Iman (9 ans) et Husein (4 ans) sont soutenus par les militants de Droit d’asile, Un toit pour tous, la Cimade, Fraternité Quimper et Douarnenez, Le temps partagé, la CNT, le PCF, le NPA, Europe Écologie-Les Verts, la Ligue des Droits de l’Homme, le collectif Services publics. (Delphine Tanguy)

    Installée depuis deux ans dans l’ancienne ferme du Braden, une famille tchétchène a été assignée par la Ville devant le tribunal en vue de son expulsion. Une situation que dénoncent des associations.

    La nouvelle a fait l’effet d’une douche froide au sein du collectif Un toit pour tous qui, depuis des années, se mobilise pour sortir de la rue les personnes déboutées du droit d’asile. C’est à cette fin que l’ancienne ferme du Braden avait été réquisitionnée, en juin 2012, de manière sauvage, et avait accueilli des réfugiés en situation irrégulière qui se retrouvaient sans possibilité d’accéder à un logement. Depuis, l’occupation des lieux, remis aux normes par l’ancienne municipalité, bénéficiait d’un accord tacite. « Les réfugiés accueillis ici sont dans une période de transition qui va leur permettre d’accéder à leurs droits, d’obtenir un titre de séjour, un travail et un logement. On a eu des familles albanaises, arméniennes, tchétchènes, africaines. Elles se sont autogérées et il n’y a jamais eu de tensions », émet Marie-Madeleine Le Bihan de l’association Droit d’asile Quimper Cornouaille. Certains sont restés, d’autres sont partis comme ce Sénégalais qui a fait une demande d’aide au retour pour lui permettre de s’installer comme taxi au pays.

    Beaucoup d’incompréhension

    Les neuf membres de cette famille tchétchène concernée par la demande d’expulsion devant le tribunal d’instance par la Ville, le 5 juillet dernier, vivent ici depuis mai 2016. Actuellement dans l’attente du réexamen de leur demande d’asile, ils ont commencé à reconstruire leur vie dans ce quartier du Braden. « Il y a une mère avec ses deux enfants, une adolescente de 14 ans scolarisée au collège de La Tourelle et son fils qui est avec son épouse et leurs quatre enfants, âgés de 4 à 9 ans. Ils vont à l’école Edmond-Michelet.

     

    Le papa a une promesse d’embauche comme mécanicien dans un garage mais n’a pas encore de titre de séjour pour pouvoir travailler », souligne la bénévole, qui fait part de son incompréhension sur la façon dont les choses se sont passées. En avril, les occupants des lieux ont en effet reçu la visite du CCAS pour vérifier que la maison était bien tenue puis, le 30 mai, c’est un huissier qui est venu constater l’occupation des lieux avant que n’intervienne l’assignation par la Ville devant le tribunal pour occupation illégale.

    Invoquer le principe de fraternité

    « Durant l’audience devant le tribunal d’instance, dont le jugement a été mis en délibéré au 27 juillet, l’avocate a plaidé en faveur d’un prêt lié à l’usage, ce que conteste la Ville », détaille Jean-Pierre Bigorgne d’Europe Écologie-Les Verts et de Droit d’asile Quimper Cornouaille qui, avec les autres organisations ralliées à la cause, souhaite invoquer le principe de fraternité érigée dernièrement en valeur constitutionnelle par le conseil constitutionnel. Une lettre ouverte signée par les organisations mais aussi des citoyens va être adressée en ce sens au maire, Ludovic Jolivet, lui demandant que cette famille puisse rester dans la maison du Braden, le temps de régulariser sa situation et de trouver un logement.

    « On déplore que cela se passe en période d’été au moment où les gens sont démobilisés et sans qu’on soit averti », indique Noëlle Chapelain, de l’association Droit d’asile Quimper Cornouaille. « On reste cependant optimiste et on espère que M. Jolivet va nous entendre. Ce serait humain », renchérit Marie-Madelaine Le Bihan. Les différentes organisations ont prévu de se réunir pour faire le point sur la situation, lundi 23 juillet à 18 h à l’Espace associatif et invite les citoyens à les rejoindre pour appuyer leur action.

     

    Contactée la municipalité n’a pas souhaité faire de commentaire et dit attendre la décision judiciaire avant d’envisager un éventuel relogement de la famille.. 

    Delphine TANGUY

    source: https://www.letelegramme.fr/

     


    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Maka, Ramzan et leurs enfants Rayana, 6 ans, Hussein, 4 ans, Khassan, 8 ans et Iman, 9 ans, entourés des militants.

    Un collectif d’associations et de partis politiques se bat pour qu’une famille tchétchène ne soit pas expulsée de la maison où elle est hébergée au Braden.

    Ramzan, Makka et leurs quatre enfants ont bâti ici une vie provisoire. La famille a fui la Tchétchénie, où elle était persécutée, pour des cieux meilleurs et, après un passage au centre d’accueil des demandeurs d’asile (Cada) de Rennes, s’est retrouvée à la rue. « Lorsque nous les avons rencontrés, ils dormaient dans leur voiture », se souvient Noëlle Chaplain, de l’association Un toit pour tous à Quimper (Finistère). C’était il y a deux ans.

    Quelque temps plus tard, une place se libérait au 41, rue de l’Île-aux-Moutons. Une maison inhabitée, propriété de la commune, utilisée depuis 2012 par les associations pour accueillir des personnes en situation irrégulière, avec l’accord tacite de la municipalité.

    « On les met dehors »

    À l’ombre, des vélos, grands et petits posés contre le mur. Quelques plantes repiquées sur la terrasse. « La famille a trouvé ici un équilibre, une stabilité, une sécurité. » Une sécurité remise en cause par une assignation de la famille devant le tribunal de grande instance de Quimper, en vue de son expulsion, sans délai, pour occupation illégale.

    Un coup de massue pour les bénévoles engagés à leurs côtés. « C’est mettre une famille dehors », constate amèrement Gérard Mas, d’Un toit pour tous et du NPA.

    L’audience a eu lieu le 5 juillet, le verdict sera rendu le 27. Le collectif de dix associations et partis politiques (1) adresse une lettre ouverte au maire de Quimper, dans laquelle il rappelle la notion de fraternité, « principe à valeur constitutionnelle » qui conduit à respecter « la liberté d’aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national ».

    Promesse d’embauche

    Aujourd’hui, la famille de Ramzan et Makka est en procédure de réexamen du droit d’asile. Une situation qui les empêche de trouver du travail, alors que Ramzan a une promesse d’embauche comme mécanicien dans un garage.

    « Monsieur le maire de Kemper, nous vous demandons, au nom de la fraternité, d’autoriser les occupants de la maison du Braden à y rester le temps de régulariser leur situation et de trouver un logement et donc de renoncer à leur expulsion », écrivent les militants dans la lettre. « On souhaite un délai et des solutions pour ces personnes, résume Gérard Mas. Ou alors que le maire assume de mettre quatre enfants à la rue ! »

    À la mairie, on se contente de rappeler que « c’est une situation d’occupation illégale ». Un projet d’urbanisme vise le quartier. « Nous savons que cette question de relogement sera à traiter », assure-t-on, au cabinet du maire, sans plus de précisions.

    Flora CHAUVEAU

     

    (1) Signataires de la lettre : Droit d’asile Quimper-Cornouaille, Un toit pour tous, le Nouveau parti anticapitaliste, Europe Écologie-Les Verts, le parti communiste, la Confédération nationale du travail, Fraternité Quimper et Douarnenez, la Cimade, Le Temps partagé, la Ligue des droits de l’Homme, l’association Services publics. Elles se réuniront à l’espace associatif le 23 juillet, à 18 h pour faire le point sur la situation.

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire