• Alain Decourchelle, vice-président chargé de l’eau et de l’assainissement démissionnaire, n’a pas assisté au conseil communautaire d’hier soir.Alain Decourchelle, vice-président chargé de l’eau et de l’assainissement démissionnaire, n’a pas assisté au conseil communautaire d’hier soir. | OUEST-FRANCE

    La séance de conseil communautaire de Quimper Bretagne occidentale a démarré par des déclarations d’élus sur les soupçons de favoritisme concernant l’attribution du marché de l’eau et de l’assainissement. La gouvernance de QBO est mise en cause.

    La chaise d’Alain Decourchelle est restée vide. L’ancien vice-président de Quimper Bretagne occidentale (QBO) chargé de l’eau et de l’assainissement n’a pas assisté au conseil communautaire, ce jeudi soir. Mais sa démission ainsi que les soupçons de favoritisme qui pèsent sur l’attribution du marché à une entreprise privée ont fait grand bruit. Au début du mois, deux agents du service eau et assainissement ont été suspendus (Ouest-France du 8 et 9 septembre) et une enquête judiciaire a été ouverte.

    D’entrée de jeu, le président de QBO, Ludovic Jolivet, a choisi de bouleverser l’ordre du jour en démarrant par les rapports 14 et 15 (1). Il a ensuite donné la parole aux conseillers qui souhaitaient s’exprimer tout en précisant qu’il n’y aurait pas de débat sur le fond de l’affaire, pour des raisons de droit.

    Une « crise grave »

    Plusieurs élus de l’opposition ont critiqué la décision d’avoir enclenché cette procédure. « La délibération du conseil communautaire n’étant pas prise, il appartenait au président d’interrompre la procédure et de mener une enquête interne afin de cerner les responsabilités, déclare Daniel Le Bigot (Kemper écologie à gauche). Il n’y avait pas d’obligation de saisir le procureur. La dureté de cette décision n’est pas de nature à maintenir un climat de confiance et de sérénité au sein de la collectivité. »

    Brigitte Le Cam (LREM, Quimper), a également critiqué la brutalité de cette mesure tout en précisant qu’elle ne connaissait pas le fond de l’affaire. « Il ne faut pas engager ce genre de procédure à la légère. Deux agents garderont une tâche dans toute leur carrière. » Gilbert Gramoullé (PS, Quimper) est allé jusqu’à évoquer une crise démocratique. « Y a-t-il une crise à QBO ? La réponse est oui. Est-elle grave ? La réponse est oui. Qui a pris cette décision ? Un petit groupe ? L’eau est un enjeu trop important pour être victime de pratiques souterraines, autoritaires et aveugles. QBO doit avoir un fonctionnement plus démocratique. » Enfin, Laurence Vignon (PS, Quimper) s’est interrogée sur le rôle des organismes de contrôle qui auraient pu alerter plus tôt sur un éventuel dysfonctionnement : « Pourquoi n’ont-ils pas réagi avant ? Alain Decourchelle, qui a démissionné, est-il un fusible ou un prétexte ? »

    « Je ne l’accuse de rien »

    D’autres élus sont d’ailleurs intervenus pour soutenir le maire de Pluguffan, toujours conseiller communautaire, qui a préféré ne pas assister aux discussions. « Alain Decourchelle est très mal, a témoigné le conseiller communautaire et maire de Plomelin, Jean-Paul Le Dantec. Pour quelqu’un qui est très honnête, c’est compliqué de vivre une telle situation. Je pense qu’il y a eu précipitation. » Alain Le Quellec, maire de Quéménéven, s’est inquiété de la fragilisation du service de l’eau : « Le service public est attaqué de tous les côtés. Il faut faire attention. »

    Le président Ludovic Jolivet a conclu en refusant de s’exprimer sur le fond de l’affaire.« Il y a des détails que vous ne connaissez pas et que je ne peux vous donner. Les circonstances de l’affaire jettent le doute sur l’impartialité du choix de l’entreprise (N.D.L.R. La Saur). Il y avait obligation de signalement. Il fallait prendre une décision. » Le président a justifié le choix de judiciariser l’affaire : « Nous ne suspendons pas deux agents comme ça (claquement de doigts), par plaisir. Les deux agents sont sous le coup d’une suspension. Ce n’est pas une sanction disciplinaire. Personne n’est accusé d’avoir tiré des bénéfices personnels de la situation. Mais il y a des soupçons graves sur la régularité d’un service public. »

    Le président de QBO a tenu ensuite à rendre hommage aux fonctionnaires de la collectivité et il a évoqué son entretien avec Alain Decourchelle, vice-président démissionnaire : « Je ne l’accuse de rien. Je ne mets en doute ni sa probité, ni son honnêteté. Il a décidé de se retirer. Il n’y a pas de rupture douce. Le président que je suis est responsable de l’administration locale et des actes qu’elle engage. Cette affaire est grave, il ne faut pas la minimiser. » Daniel Le Bigot lève le doigt et reprend : « Vous êtes partis trop vite. Il s’agit d’une suspicion de conflit d’intérêts. Ce n’est pas un délit. » « Tu vas nous faire un cours de droit », crie Georges-Philippe Fontaine (Quimper). « Je m’en tiens à ce que j’ai dit, conclut le président. Le seul qui doit mesurer ses propos au millimètre, c’est moi ! »

    (1) Les deux délibérations déclarant sans suite la procédure concernant les délégations de service public de production et de distribution d’eau potable ainsi que l’assainissement collectif ont été adoptées. Dans les deux cas, six élus se sont abstenus

    Lucile VANWEYDEVELDT.
     
     
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  • Les deux convoqués du jour arboraient des visages peinturlurés.Les deux convoqués du jour arboraient des visages peinturlurés.

    Jugés pour avoir refusé des prélèvements ADN suite à une condamnation pour des tags au port de Lorient, deux anti-OGM ont connu ce jeudi des fortunes diverses. C’est désormais une habitude, dès que l’un d’eux est poursuivi devant une juridiction, ceux que l’on appelle les faucheurs volontaires et qui luttent contre les OGM et le glyphosate organisent un piquet de soutien devant les grilles du tribunal. Piquet plus coloré que d’habitude ce jeudi puisque les deux convoqués du jour arboraient des visages peinturlurés.

     « Allez vous démaquiller ! »

    Un peu pour le plus jeune, beaucoup pour le plus âgé. Une figure recouverte de rouge et noir qui n’a guère plu à la présidente Marie-Anne Kerisit. « Allez-vous démaquiller ! » A-t-elle tonné alors que ce dernier s’approchait de la barre. « Le tribunal n’est pas un théâtre avec une mise en scène. Votre figure n’est pas reconnaissable ».

    De retour avec un visage tout propre, le prévenu n’aura même pas le temps d’expliquer sa démarche. Une erreur de date dans la procédure a entraîné de facto un report de son procès en janvier.

    C’est donc à son collègue qu’est revenue la tâche de justifier leur refus de ce prélèvement ADN en octobre dernier à la gendarmerie de Quimperlé, suite à une condamnation à 300 € d’amende en mai pour des tags commis sur le port de Lorient. Actions survenues dans le cadre d’une opération anti-OGM.

    Les deux prévenus auraient pu éviter ce procès en acceptant la proposition de reconnaissance de culpabilité et les 200 € d’amende. Mais le but n’était pas là. « Les conséquences ont peu d’importance, a assuré le prévenu, 30 ans et demeurant à Arzano. Nous sommes là pour mettre en avant la dangerosité des pesticides et les dégâts sur la santé et l’agriculture qu’ils provoquent ».

    300 € d’amende requis

    Le jeune homme a justifié le côté illégal de leurs actions, se définissant comme un lanceur d’alerte. « Il y a une différence entre ceux qui commettent des délits et ceux qui se battent pour la population. Il y a des choses à faire. Il faut parfois aller au-delà de la limite de la loi pour faire avancer notre action ».

    Le parquet a requis une amende de 300 €. Le délibéré sera rendu le 4 octobre prochain.


    source:  https://www.letelegramme.fr/

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  • Responsables syndicaux de Sud Santé Sociaux du Finistère, jeudi 20 septembre, au centre hospitalier de Quimper.Responsables syndicaux de Sud Santé Sociaux du Finistère, jeudi 20 septembre, au centre hospitalier de Quimper.

    C’est un décret paru au cœur de l’été qui relance la contestation, dix ans après une intense mobilisation des infirmiers salariés contre la création de l’Ordre national des infirmiers. Depuis Quimper, jeudi, Sud Santé sonne l’alerte. Explications.

    « Jusqu’alors, nos employeurs observaient une relative neutralité. Le décret du 10 juillet 2018 leur impose désormais de transmettre la liste des infirmiers salariés de leurs établissements à l’Ordre national des infirmiers (ONI). C’est une façon d’amener les salariés à s’inscrire et à verser une cotisation (35 € la première année) à l’Ordre. C’est une forme de pression », pointe Francis Landouar, du syndicat Sud Santé Sociaux.

    « En Bretagne, il y a environ 27 000 infirmiers salariés du public et du privé, environ 6 500 dans le Finistère. Très peu sont, pour l’heure, inscrits à l’Ordre national des infirmiers créé fin 2006. Et pour cause ! Il ne leur apporte rien, cet Ordre, car il s’agit d’une chambre d’enregistrement, d’une deuxième instance disciplinaire, dont les missions restent vagues et qui vise très clairement à affaiblir les représentations syndicales », complète le secrétaire de la section Sud du centre hospitalier de Morlaix.

    Jeudi, à Quimper, il a préparé la réplique au décret en compagnie de ses homologues des sections Sud du CHRU de Brest, du centre hospitalier de Cornouaille et de l’établissement public de santé mentale Étienne-Gourmelen.

     
    Aux infirmiers salariés, ils conseillent « de ne pas livrer d’informations ou de coordonnées personnelles plus que celles dont disposent les établissements parce qu’il n’y a pas de garantie de confidentialité », insistent les responsables syndicaux, qui accordent une confiance toute relative au portail sécurisé que les employeurs sont tenus d’utiliser pour transmettre les listes.

    Un délai de quatre mois

    Le décret prévoit que l’ONI vérifie ceux qui sont inscrits et renvoie aux employeurs la liste de ceux qui ne le sont pas. Puis l’Ordre est censé contacter chaque infirmier « pour l’informer de l’obligation d’inscription dans un délai de quatre mois ». « D’où l’intérêt pour les salariés de ne pas donner d’adresse mail personnelle », signale Marc Guilloux, de l’EPSM Gourmelen, qui estime, au passage, que « la transmission de certaines informations pourrait contrevenir au règlement général sur la protection des données (RGPD) ».

    Si au niveau national, une intersyndicale réfléchit à de nouvelles actions communes, les syndicats finistériens n’en sont pas encore là. Des contacts sont pris. « En tout cas, pour nous, l’essentiel est ailleurs : la demande de meilleures rémunérations, la reconnaissance de la pénibilité, des départs à la retraite adaptés, des personnels en nombre suffisant pour prendre en charge dignement tous les patients. Et ces revendications, ce n’est pas l’Ordre qui va les porter », signifie Francis Landouar.

    source: https://www.letelegramme.fr

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  • Une dizaine de personnes venues de tout le Finistère ont protesté, ce mardi matin, devant les urgences de Brest, à la Cavale-Blanche, contre les tests osseux.Une dizaine de personnes venues de tout le Finistère ont protesté, ce mardi matin, devant les urgences de Brest, à la Cavale-Blanche, contre les tests osseux. (Photo David Cormier)

    Depuis deux ou trois ans, les autorités sont de plus en plus confrontées à la présence, sur le territoire national, de mineurs isolés. Régulièrement, des tests osseux sont pratiqués pour déterminer si certains sont mineurs ou pas : leur situation vis-à-vis des diverses administrations n’est pas la même dans un cas ou dans l’autre.

    Une dizaine de manifestants, membres d’associations diverses du Finistère (Le Temps Partagé à Quimper, Digemer à Brest, Pays de Morlaix Solidarité Migrants, Fraternité Quimper) mais aussi d’un syndicat (FSU) et d’un parti politique (NPA) se sont rassemblés avant 9 h, ce mardi, devant les urgences de la Cavale-Blanche, à Brest, seul endroit dans le département où ces tests sont effectués, à la demande du parquet de Quimper. Quatre étaient prévus dans la matinée, il semble qu’ils aient été repoussés.

    « Le doute devrait bénéficier à la personne »

    Ces militants jugent « scandaleux » ces tests et demandent leur suppression. « Ils datent de 1935, ils ont une marge d’erreur de deux ou trois ans, et même davantage à ces âges-là. C’est ce que confirmait le comité d’éthique de cet hôpital, en mars dernier. Le doute devrait bénéficier à la personne », estiment-ils. Ils indiquent que ces mineurs ont souvent avec eux un passeport ou une carte d’identité attestant de leur âge, mais que les autorités françaises jugent ces documents souvent peu fiables.

    Selon les militants, il conviendrait que les médecins précisent à chaque examen qu’il existe une marge d’erreur. Actuellement, il s’agit d’un pourcentage d’erreur, mais d’aucuns pensent qu’il vaudrait mieux préciser que la personne a entre tel et tel âge. Les manifestants estiment aussi que les autorités françaises font tout pour dissuader des étrangers de venir en France, « avec cette fameuse théorie de l’appel d’air ». « Ces mineurs sont mieux hébergés et scolarisés que livrés à eux-mêmes », concluent-ils.

    David CORMIER


    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Lors de l’anniversaire de l’Union locale CGT du Pays bigouden, des répliques de l’affiche originale « 1926-1927. Luttes sociales en Pays bigouden » d’Alain Le Quernec, seront en vente.Lors de l’anniversaire de l’Union locale CGT du Pays bigouden, des répliques de l’affiche originale « 1926-1927. Luttes sociales en Pays bigouden » d’Alain Le Quernec, seront en vente.

    L’union locale CGT du Pays bigouden a 50 ans. Son week-end d’anniversaire aura lieu les 22 et 23 septembre. Discours, projections, expositions et débats sont au programme.

     

    L’assemblée générale constitutive de l’union locale (UL) CGT du Pays bigouden a eu lieu le 13 octobre 1968 très exactement. Depuis cette date, les différentes branches professionnelles de la CGT peuvent parler d’une seule voix en Pays bigouden. « Les luttes de mai 1968 et la reconnaissance du droit syndical qui en a découlé ont donné l’élan suffisant pour cette création », explique Christian Seznec, retraité et secrétaire adjoint de l’UL CGT Pays bigouden.

     

    En 50 ans, l’UL a déménagé une fois. Un premier local avait été construit en 1969, à l’emplacement de l’actuel Triskell, à Pont-l’Abbé. « Ce sont les adhérents qui l’ont construit de leurs propres mains et qui ont remboursé le prêt ayant servi à sa construction », précise Christian Seznec. « À l’époque, l’UL comptait 1 000 adhérents ». En 1990, l’UL s’installe tout près de son local, de l’autre côté du parking de La Madeleine.

    Cinquante ans de luttes

    Un seul déménagement, mais des luttes à n’en plus finir. Chez les marins pêcheurs d’abord : hausse du gazole, concurrence des pays du marché commun, chute des cours de la langoustine, conflits sur les zones de pêche avec les Britanniques ou les Espagnols, lutte contre le plan de modernisation de la flottille dit plan Mellick… Des combats qui débouchent sur quelques victoires : « La création d’une caisse des intempéries, d’une caisse pour les péris en mer, de l’organisation de producteurs (Opob) ou encore la création d’une convention collective pour les marins pêcheurs », liste Christian Seznec.

    L’UL a également beaucoup lutté avec les salariés des conserveries de poissons ou de légumes, auparavant nombreuses en Pays bigouden.

     

    « Il y en avait 24 en 1928, la plupart ont fermé entre les années 70 et la fin des années 90 : Saupiquet à Pont-l’Abbé, Sogeico au Guilvinec, Saint-Gué Coop, Raphalen à Plonéour-Lanvern, Coop au Guilvinec, Paul Chacun au Guilvinec… », se souvient Gilberte Renaud, membre de la commission exécutive de l’union locale. Aujourd’hui, il en reste trois : Larzul à Plonéour-Lanvern, Capitaine Cook à Plozévet et Hénaff à Pouldreuzic.

    Ce passé riche semble aujourd’hui lointain. De 3 000 adhérents à la fin des années 70, « l’apogée », l’UL CGT du Pays bigouden est passé à 300. « Cette très forte baisse est liée à l’histoire de l’industrie locale, aux fermetures de conserveries ou à la réduction de la flottille de pêche », analyse Gilberte Renaud. La fin d’un monde, où le Pays bigouden ne fait pas exception. « La culture de la lutte ouvrière s’est éteinte », poursuit-elle.

     

    Contre la réforme des retraites

    Pour autant, les membres de l’UL ne comptent pas lâcher l’affaire. Leur week-end d’anniversaire, les 22 et 23 septembre au patronage laïque le montre. Si certaines des animations feront honneur au passé (exposition photos sur mai 1968 dans le Finistère et sur l’histoire de l’UL CGT Pays bigouden, discours hommage aux créateurs de l’UL CGT Pays bigouden le 22 septembre à 17 h et projection du documentaire sur la création de la Sécurité sociale le 23 septembre à 15 h), d’autres seront tournées vers l’avenir. « Il y aura notamment un grand débat sur la réforme des retraites. Pour bien expliquer ce qu’est le régime par répartition que nous défendons contre le régime à points », décrit Christian Seznec.

    Un stand des jeunes de la CGT 29 sera également présent le samedi 22 septembre.Une manière de s’adresser aux nouvelles générations, qui semblent avoir déserté les rangs de l’UL bigoudène. « Nous sommes majoritairement des retraités », constate Gilberte Renaud. Christian Seznec rebondit : « On continuera d’animer le débat public pour mettre le maximum de gens et de jeunes dans la rue contre la réforme des retraites. Ce sont les premiers concernés… ».


    Pratique

    50 ans de l’UL CGT du Pays bigouden, les 22 et 23 septembre, au patronage laïque de Pont-l’Abbé.


    source: https://www.letelegramme.fr

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  • Communiqué du PRCF

    Fête de l’Huma 2018 un grand succès du stand du PRCF ! (IC.fr-18/09/18)

     

    Fête de l’Huma 2018 un grand succès du stand du PRCF !

     

    Durant quatre jours, le stand du PRCF sur la fête de l’Huma n’aura pas désempli.

    Succès de la mobilisation de la jeunesse

    Il faut d’abord saluer la forte participation des jeunes adhérents des JRCF, qui ont même déjoué une scandaleuse entreprise nocturne de vandalisation (cf PJ ci-dessous)  de plusieurs stands affichant leur ancrage marxiste-léniniste, parmi lesquels le stand du PRCF.

    Succès des évènements politiques organisés par le PRCF

    Il faut se féliciter ensuite du succès éclatant des différents évènements politiques   organisés par le PRCF avec, notamment :

    le grand succès du meeting international des jeunes communistes co-organisé par les JRCF et par la commission internationale du Pôle : sous la présidence de Christophe Pouzat, en présence de délégués jeunes du parti communistes des Peuples d’Espagne, du Fronte popolare italien, de la jeunesse communiste du Parti Communiste d’Irlande (Youth Connolly Movement), du parti SADI du Mali, de la FDJ et des jeunes de l’ABW-KPD (Allemagne), des jeunes du Parti socialiste unifié du Venezuela, de la Jeunesse sandiniste du Nicaragua, de la JC de Cuba, des jeunes du PC danois, de jeunes démocrates coréens, de la JC de Colombie, du PC de la Suisse italienne, et bien entendu, de la JRCF représentée par le jeune travailleur Gilliatt De Staërck, un ardent climat de lutte anti-impérialiste et antifasciste a régné sur l’avenue Simone de Beauvoir où se situait le stand du PRCF. Un hommage vibrant a été rendu à Beata K., la jeune secrétaire internationale du PC de Pologne, menacée de délégalisation lors d’un « procès » organisé le 26 septembre par la « justice » fasciste, et prétendument « antitotalitaire », de Varsovie. Plusieurs centaines de signatures ont été recueillies sur la fête pour la défense des camarades polonais et seront prochainement adressées au Comité des droits de l’homme de l’ONU (des personnalités représentatives des communistes de 16 pays soutiennent cette pétition devenue internationale).

    Plein succès également du débat sur la « reconquête de l’hégémonie culturelle », présidé par Aymeric Monville, philosophe et co-animateur des Editions Delga, en présence de l’historien du syndicalisme Stéphane Sirot, de l’historienne Annie Lacroix-Riz, du cégétiste Jean-Pierre Page, du philosophe Georges Gastaud, de l’économiste Jean-Claude Delaunay, du biologiste Guillaume Suing et du médiologue Olivier Rubens. A. Monville avait ouvert la réunion en rendant hommage à trois grands disparus de l’été, Jean Salem, Domenico Losurdo et Samir Amin.

    Enfin, malgré les pressions scandaleuses assorties de menaces qui ont conduit Djordje Kuzmanovic, responsable de la France insoumise, à s’abstenir de venir à la fête de l’Huma (alors qu’il était invité à ce débat depuis le début de l’été), le débat politique et syndical du dimanche après-midi présidé par Fadi Kassem a fait salle comble et a duré de 15 h à 17 h passées en présence de Jean-Pierre Page, de Laurent Brun, secrétaire général des Cheminots CGT (ovationné), du représentant du Front syndical de classe, de Patrice Hemet (Mouvement pour le socialisme du 21ème siècle) et de G. Gastaud, secrétaire national du PRCF, et plus de 20 interventions émanant de l’assistance. A plusieurs reprises, les intervenants ont soulevé l’enthousiasme des participants. Bien que malheureusement comprimées par le temps disponible, les nombreuses interventions faites de la salle ont montré que, d’accord ou pas, de sympathiques et fraternels camarades du PCF ou de la France insoumise étaient prêts à débattre sans exclusive ni caricature du Frexit progressiste en mettant de côté les invectives et les grossiers amalgames dont cette perspective politique fait souvent l’objet de ceux qui ne savent plus comment défendre la mensongère « Europe sociale »… C’est dans cet esprit que le PRCF organisera prochainement un Tour de France pour débattre sereinement sur le thème : « d’accord ou pas, débattons sans tabou du Frexit progressiste, antifasciste et internationaliste ».

    Là encore, le débat du dimanche après-midi, tourné vers l’avenir mais portant fièrement la mémoire communiste, aura rendu un vibrant hommage aux grands disparus franchement communistes qu’étaient Bernard Parquet, fils de Résistant antifasciste, ancien directeur de l’Ecole centrale du PCF, ex-« lignard » d’EDF, vice-président du PRCF et co-fondateur du Front syndical de classe, Arsène Tchakarian, membre du comité de parrainage du PRCF, ultime survivant des FTP-MOI du groupe de l’ « Affiche rouge », Henriette Dubois, « Nelly » sous la Résistance, ancienne dirigeante JC sous le Front populaire et agent de liaison FTPF/Zone Sud, militante émérite du PRCF, dignement représentée par son petit-fils Sébastien, du PRCF-06. Le débat aura également été l’occasion d’une part de rendre hommage au militant antifasciste Clément Méric, sauvagement assassiné il y a 5 ans par l’extrême droite fasciste et dont le procès s’est achevé sur la condamnation des meurtriers sauvages, d’autre part d’exprimer la solidarité avec les cheminots en lutte pendant des mois, parmi lesquels notre camarade Wladimir De Gesu.

    Ajoutons que durant ces deux jours, de nombreuses personnalités amies ou simplement éprises de discussion sont passées au stand, de Raphaël Vahé, éminent militant de l’ARAC à Gilles, du CN du PCF (opposition), en passant par Matthieu Varnier, secrétaire général du COURRIEL (association de défense de la langue française, stupéfait de voir que la boutique officielle du PCF, en face du stand PRCF, s’intitulait « Red Shop, made in PCF » !!!) et par Roland Diagne de la Coordination communiste du Nord, ou encore Loïc Canitrot de la Compagnie Jolie Môme passé saluer les jeunes camarades des JRCF… Par ailleurs, un franc soutien a été accordé à des camarades en lutte comme les Postiers de Sud, qui ont reçu à la fois un appui militant et financier de la part du PRCF

    De nombreux livres, journaux (du tout récent « Initiative communiste », en présence de son rédacteur en chef Vincent Flament) ont été diffusés. Et surtout au delà des très nombreux contacts prix, des adhésions au Pôle, ont conclu ce long week-end militant qui n’aurait pu exister sans le travail d’amont, d’organisation et de terrain, notamment au bar, à la diffusion de tract, au service d’ordre, au « mojito » et au vin de Collioure, à la déco, à la sono, à l’animation musicale, au montage et au démontage, de camarades admirables que nous ne pourrions tous citer sans prendre le risque d’un oubli injuste. Cet engouement et cet engagement massifs et fraternels ont débouché sur l’adhésion de 8 nouveaux camarades chaleureux, témoignant de l’incontestable dynamique du PRCF depuis plus de deux ans ; puisse ce succès en appeler de nombreux autres !

    Passez à l’action, rejoignez le PRCF et les JRCF, adhérez !

    • Pour rejoindre le PRCF et ses JRCF, une force en mouvement et en voie de profond renouvellement générationnel  cliquez ici (contact PRCF29)
    • Pour signer en ligne la pétition « Pologne » cliquez ici
    • Pour vous abonner à « Initiative communiste » ou à Etincelles, cliquez ici
    • ou écrivez à PRCF, 8 rue du Clos Lapaume, 92220 Bagneux.

     

    Document à lire: Le communiqué du PRCF et des JRCF- Les JRCF stoppent des actes de vandalisme contre des stands communistes à la fête de l'Huma (16/09/2018)

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • Appel du Mouvement de la Paix de Cornouaille

    La Cornouaille marche pour la Paix

    RDV samedi 22 septembre-11h- à Quimper

    du pont Médart au jardin de la paix

     

    Comme dans de nombreuses villes de France, dans le cadre de la Journée Internationale de la paix, une large mobilisation est organisée à Quimper pour :

    -Que la France signe le Traité d'Interdiction des Armes Nucléaires, voté à l'ONU en 2017.

    -Diminuer le budget militaire au profit des Hôpitaux, des écoles, des Ehpad, de l'emploi et de la formation professionnelle ...

    -Remplacer, à tous les nivaux de la société :

    *la loi du fort par la sécurité de l'entraide,

    *la course aux profits par la solidarité,

    *le pillage par l'aide au développement,

    *la méfiance par la confiance et le respect,

    * la "dissuasion" nucléaire et la politique de la terreur par l'idéal pacifiste,

    c'est le meilleur chemin vers la paix.

    Le dimanche 23 , nous prolongeons cette action par un concert assuré par notre ami Claude Couamme, interprète de chansons pacifistes des grands auteurs de la chanson française, à la Chap'l en Ville-close à CONCARNEAU , à 16 heures.

    Le 15/09/2018

     

    Samedi 22 septembre-La Cornouaille marche pour la paix à Quimper (RDV 11h-pont Médart)

    Samedi 22 septembre-La Cornouaille marche pour la paix à Quimper (RDV 11h-pont Médart)

    Samedi 22 septembre-La Cornouaille marche pour la paix à Quimper (RDV 11h-pont Médart)

    Samedi 22 septembre-La Cornouaille marche pour la paix à Quimper (RDV 11h-pont Médart)

    Samedi 22 septembre-La Cornouaille marche pour la paix à Quimper (RDV 11h-pont Médart)

    Samedi 22 septembre-La Cornouaille marche pour la paix à Quimper (RDV 11h-pont Médart)

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    Communiqué de la CGT

    Le 22 septembre, marchons pour la Paix ! (cgt.fr-12/09/18)

    Engagée dans un syndicalisme de transformation de la société pour un Développement Humain Durable, la lutte pour la Paix et le désarmement dans le monde s’inscrit dans les priorités de la CGT.

    La guerre est toujours un échec ; elle conduit au chaos et enfante des monstruosités dont sont victimes les peuples et les populations civiles jetées sur le chemin de l’exil. En tant qu’organisation syndicale, nous sommes très préoccupés par la situation des travailleurs et de leurs familles, de même que nous sommes très inquiets de voir le droit international bafoué et une recrudescence des conflits réduisant les populations à fuir leur pays, la misère, la haine et le fanatisme.

    Depuis 1981, sous l’égide de l’ONU, nous célébrons la journée internationale de la Paix, le 21 septembre. 

    La CGT, actrice au sein du Collectif National "En marche pour la Paix", appelle à participer aux marches pour la Paix, le samedi 22 septembre 2018, qui auront lieu partout en France. 

    D’autre part, le 14 octobre, le Collectif National "En marche pour la Paix" organise 10 rassemblements, en France, dans le cadre de la campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires. 

    Alors que la casse des services publics, de la Sécurité sociale, du code du travail continue, alors que le refrain du "manque d’argent" persiste, l’assemblée nationale a adopté la loi de Programmation militaire 2019-2025 ; une loi qui porte les dépenses de défense à 2% du PIB de la France d’ici 2025, selon les exigences de l’OTAN (organisation illégale au regard des lois internationales). Alors que le gouvernement Macron exige de nous toujours plus de sacrifices, le budget annuel du ministère des Armées devrait progressivement passer de 34,2 milliards à 50 milliards d’euros, avec une hausse de 1,7 milliard d’euros, par an jusqu’en 2022, puis de 3 milliards d’euros, par an, jusqu’en 2025. Au total, Monsieur Macron propose d’engager 295 milliards d’euros entre 2019 et 2025 au titre de la loi de Programmation militaire, dont 42 milliards pour le renouvellement de la flotte de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins basés à l’Île Longue et la composante nucléaire aéroportée.

    Toutes ces décisions vont à l’encontre de l’aspiration des peuples, de notre planète, des besoins sociaux mais va, aussi, à l’encontre du droit international. En effet, la France viole le Traité de Non-prolifération de 1968, en continuant à augmenter sa flotte nucléaire. De plus, depuis le 7 juillet 2017, les Nations Unies ont adopté un Traité d’interdiction des armes nucléaires. Ainsi, les armes nucléaires ne sont pas seulement immorales, elles sont illégales. 

    La CGT exige que la France : 
    - ratifie et applique le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires de l’ONU ; 
    - renonce à porter son budget militaire à 2% du PIB ; 
    - se retire de l’OTAN ; 
    - s’engage résolument à construire une politique de Paix et de prévention des conflits en application de la Charte des Nations Unies et des résolutions de l’ONU pour une culture de la Paix.
     

    La CGT vous invite à signer la pétition du Mouvement de la Paix, exigeant de la France la ratification du Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires :
    https://www.mvtpaix.org/wordpress/petitions/
     

    Soyons nombreux à participer aux marches pour la Paix, le samedi 22 septembre 2018 et aux rassemblements pour la ratification du Traité d’interdiction des armes nucléaires, le dimanche 14 octobre 2018. Marchons ensemble pour un monde de solidarité, de justice, de liberté, d’égalité, de fraternité et de Paix !

     

    Montreuil, le 12 septembre 2018

    source: http://www.cgt.fr/

     

    Marchons pour la Paix en  Finistère

    RDV samedi 22 septembre-11h- à Quimper

    du pont Médart au jardin de la paix

     

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  • Quimper-Marché de l'eau : Eau secours 29 réagit (OF.fr-15/09/18-1h 47)L'association Eau secours 29 s'interroge sur la décision du président de Quimper Bretagne occidentale (QBO), Ludovic Jolivet, d'enlever de l'ordre du jour du prochain conseil communautaire le point relatif à l'attribution du marché de l'eau dans le pays Glazik.

    De fait, la semaine dernière, deux agents de QBO qui travaillent au service de l'eau ont été suspendus de leurs fonctions, à titre conservatoire. Ils sont soupçonnés de favoritisme lors de la dernière attribution de ce marché. Une enquête est ouverte.

    L'association pose des questions: « Quels sont les éléments qui ont motivé cette sanction et entraîné une modification de l'ordre du jour du prochain conseil communautaire ? La procédure de désignation du ou des prochains délégataires pour le pays Glazik est-elle simplement suspendue ou faudra-t-il reprendre l'appel d'offres à zéro ? Existe-t-il à QBO, comme c'est la règle, une commission d'appel d'offres, normalement présidée par son président et ouverte aux élus de la majorité et de l'opposition ? Si oui, quelle est la teneur de son rapport et quand a-t-il été présenté en bureau communautaire ? »

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • Quimper-« L'hôpital est connu pour être innovant » (OF;fr-17/09/18-1h 46)Jean-Pierre Heurtel, 57 ans, prendra ses fonctions de directeur du centre hospitalier de Cornouaille le 15 octobre. Il succède à Jean-Roger Pautonnier, 66 ans, qui fait valoir ses droits à la retraite.

    Le Costarmoricain d'Yffiniac a dirigé de « gros établissements » - Amiens, Fort-de-France, Le Havre - avant de prendre en charge « de plus petits établissements, plus complexes ».

    Son dernier poste, dans la Manche, l'a conduit à regrouper plusieurs établissements au sein du groupement hospitalier du Mont-Saint-Michel.

    Lui qui a mené des actions de coopération internationale en Haïti, en Amérique du Sud, continue d'oeuvrer au Congo où il « participe au fonctionnement d'un établissement hospitalier ».

    Pourquoi Quimper, aujourd'hui ? « Pour la Cornouaille, cette belle région mais aussi parce que l'établissement est connu pour être innovant. D'ailleurs, il attire : les candidatures ont été nombreuses... »

    source: https://www.ouest-france.fr/

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