• Bénodet-De longues tournées pour les facteurs (OF.fr-29/10/18-18h 39)Les facteurs ont manifesté devant le bureau de poste de Bénodet.

    Ce lundi 29 octobre, les facteurs du bureau de poste de Bénodet se sont rassemblés pour manifester contre la suppression d’une tournée sur leur secteur.

    Les facteurs de Bénodet (Finistère) se sont rassemblés, ce lundi 29 octobre, pour contester la nouvelle organisation de leurs tournées.

    À pied, à vélo, à scooter ou en voiture. Peu importe le moyen de locomotion, la Poste mène une action de service publique parmi les plus importantes du territoire : la distribution du courrier. Une mission malmenée par la direction, qui met en place une nouvelle organisation à partir de ce mardi 30 octobre. Celle-ci entraînera notamment la suppression d’une tournée des facteurs de Bénodet.

    De quoi faire monter au créneau les principaux concernés. Après une grève le 9 octobre, 13 des 14 facteurs ont manifesté lundi pour contester cette réorganisation. Celle-ci touchera également les communes de Clohars-Fouesnant et Gouesnac’h, qui dépendent du bureau de poste de Bénodet. « Tout est fait pour diminuer les coûts. Et pour cela, on n’hésite pas à dégrader les conditions de travail des salariés » , déclare un facteur.

    Le courrier livré à 15 h

    La charge de travail de la tournée supprimée serait répartie sur les autres. « Les usagers doivent prendre conscience que le service va se dégrader » , lance Isabelle Le Guillou, secrétaire générale CGT-FAPT 29 Sud (Fédération des activités postales et de télécommunications). « Certains ne vont avoir leur courrier qu’à 15 h, ajoute un facteur. Si on n’a pas fini, on rentrera au bureau. »

    Sans parler du courrier qui ne pourra pas partir les samedis matin. Les facteurs ne disposeront pas de suffisamment de temps pour relever les boîtes jaunes avant le départ du camion. Une incohérence qui n’est pas un cas isolé. « Aujourd’hui il n’y a plus de tri dans les bureaux. Si quelqu’un de Bénodet poste une lettre à destination de Bénodet, elle passera par Quimper, Brest et Rennes, avant de revenir à Bénodet » , explique une factrice de Plomelin, venue soutenir ses collègues. Tout ça avec le fameux timbre vert « écologique ». Allez comprendre…

    Yann CLOCHARD

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Morlaix. Un dernier rassemblement contre la fermeture du bureau de poste de La Boissière (OF.fr-27/10/18-14h16)Une trentaine de personnes se sont réunies une dernière fois, samedi 27 octobre, pour dire non à la fermeture du bureau de poste de la Boissière

    Une trentaine de personnes se sont rassemblées, samedi 27 octobre, près du cinéma La Salamandre, pour s’opposer à la fermeture du bureau de poste de La Boissière, à Morlaix (Finistère). Elles répondaient à l’appel de la CGT FAPT du Finistère.

    C’est la dernière fois qu’elles se mobilisent. Après près de six mois de lutte, une trentaine de personnes se sont rassemblées, samedi midi, pour rappeler leur opposition au bureau de poste du centre commercial Leclerc de la Boissière, à Morlaix (Finistère). "Une dernière mobilisation pour ça soit le moins triste possible", témoigne Fabrice Martinet, secrétaire général de la CGT FAPT (Fédération des activités postales et de télécommunications).

    Une dernière mobilisation car le bureau de poste fermera définitivement ses portes le samedi 3 novembre. Pétitions, appels à la manifestation, mobilisation des élus, rien n’y aura fait. La confirmation de la fermeture du bureau de La Boissière est tombée fin septembre. L’automate qui permet d’affranchir les envois et la boîte aux lettres resteront toutefois dans la galerie.

    Membre de la CGT FAPT, Roland Novelli se désole : "Il y avait plus d’activité ici que dans le centre-ville… Mais il n’y avait pas de place pour créer une agence bancaire ici." Le syndicaliste ne croit pas que l’activité du bureau de La Boissière se reporte sur le centre-ville. "Les gens iront plutôt à Saint-Martin-des-Champs", explique-t-il. Quant aux employés du bureau, ils rejoindront l’agence La Poste du centre-ville.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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    Morlaix. « Nous allons nous inviter au conseil communautaire » (OF.fr-26/10/18-14h37)

    Le collectif transport Morlaix Communauté (Finistère) est bien décidé à se faire entendre. Il milite pour des transports collectifs satisfaisants dans les communes de Plourin, Plougonven, Le Cloître Saint-Thegonnec et les quartiers sud de Morlaix. Les membres estiment qu’ils ne sont pas écoutés par l’agglo.

    Le collectif qui agit depuis deux ans pour des services de transport collectif satisfaisants pour les communes de Plourin, Plougonven, Le Cloître Saint-Thegonnec et les quartiers sud de Morlaix a signalé plusieurs fois à Morlaix Communauté et à Keolis les insuffisances et incohérences des lignes expérimentales proposées. Le collectif pointe « des fréquences et correspondances insuffisantes, une absence de service le samedi pour la ligne 36 +, un service Flexo peu utile pour le Cloître, aucun service sur l’axe Le Pillion-rue Guy-Le Normand et les rues adjacentes, pourtant de plus en plus peuplées. »

    Le collectif accuse Morlaix Communauté de ne pas avoir répondu à la nouvelle lettre adressée le 1er octobre et de ne pas les avoir reçus en septembre.

    Leurs revendications restant sans réponse, les membres du collectif ont décidé de passer à l’action.« Comme Morlaix Communauté ne veut pas nous entendre, le collectif va s’inviter au prochain conseil communautaire et y demander la parole en début de séance. »

    https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix

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  • Malgré la guerre au Yémen, la France a livré plus d’1,3 milliard d’euros d’armements à l’Arabie saoudite en 2017 (bastamag.net-4/07/18)

    Avec plus d’un mois de retard par rapport à son obligation légale, le ministère des Armées vient de transmettre aux députés son rapport annuel sur les exportations d’armes de la France. Ils ont pu y découvrir qu’en 2017, alors que les conséquences humanitaires de la guerre au Yémen sont dramatiques, les industriels français ont livré pour plus d’1,3 milliard d’euros d’armements à l’Arabie Saoudite, le pays qui mène la coalition internationale engagée dans ce conflit. Cette coalition est régulièrement accusée d’entraver l’aide aux populations et de bombarder des civils. Mais les Saoudiens restent en 2017 parmi nos cinq meilleurs clients en termes de prise de commandes d’armements (plus de 600 millions d’euros en 2017), derrière les Émirats Arabes Unis (700 millions), eux aussi engagés dans la guerre yéménite.

    Au total, l’année dernière, les livraisons d’armes françaises partout dans le monde se sont élevées à 6,7 milliards d’euros, dont plus de la moitié (51 %) au Proche et Moyen-Orient. Une tendance qui devrait se maintenir puisque la région représente près de 60 % des prises de commandes pour cette année 2018. Si les prises de commande globales auprès des industriels français sont en baisse – une tendance sans doute liée au poids des ventes de Rafales qui ont gonflé les chiffres des années précédentes – elles restent très supérieures au niveau de 2012. Sur la période 2013-2017, la France est devenue le troisième pays vendeur d’armes au monde.

    Des « bombes, torpilles, roquettes, missiles... » pour l’Arabie Saoudite

    En pleine controverse sur les ventes d’armes alimentant la guerre au Yémen, le rapport transmis au Parlement met l’accent sur « la responsabilité de notre politique d’exportation de défense ». Pourtant, le document nous apprend aussi qu’en 2017, le gouvernement a approuvé 174 nouvelles licences d’exportations d’armements vers l’Arabie Saoudite, dont 12 licences d’une valeur de 4 milliards d’euros pour des matériels de la catégorie « bombes, torpilles, roquettes, missiles, autres dispositifs et charges explosifs et matériel et accessoires connexes » [1]. Au Yémen, les bombardements de la coalition saoudienne ont fait des milliers de victimes civiles et des millions de déplacés. D’autres États comme la Norvège ont annoncé le gel de leurs ventes d’armes à l’Arabie Saoudite, tandis que la justice belge vient de suspendre des licences d’exportations wallonnes vers Riyad, notamment en raison des risques de violation du droit international.

    Et le Yémen n’est pas le seul cas qui soulève des questions. L’Égypte, où les ONG dénoncent une répression sanglante et des violations constantes des droits humains, reste l’un des très bons clients de la France, qui a approuvé en 2017 plus de 70 nouvelles licences d’exportation, y compris pour des armes catégorie « calibre supérieur à 20 mm » ou « munitions » [2]. On peut également s’interroger sur les livraisons d’armes à la Chine ou à la Russie, alors même que ces deux États sont censés être placés sous embargo de l’Union européenne.

    Un minimum d’information pour les députés français

    Certes, le rapport précise que les transferts d’armes à des pays sous embargo s’effectue « dans le respect des dérogations prévues ». Mais il ne donne aucune information sur les modalités de ces dérogations. De même, si la rigueur des procédure de contrôle des exportations est mise en avant par le ministère des Armées, le rapport ne permet pas de savoir quel type de matériel a été précisément livré, ni à quoi correspondent les 50 refus notifiés parmi les milliers de licences accordées, ou comment les autorités s’assurent que les armes françaises ne contribuent pas à des violations des droits. La présence d’équipements made in France sur le terrain yéménite – chars Leclerc, Mirages 2000… - contribue à alimenter les inquiétudes des ONG, et de certains députés, qui déplorent de ne pouvoir exercer correctement leur rôle de contrôle des activités de l’exécutif dans ce secteur.

    En avril dernier, Sébastien Nadot (député LREM) a ainsi déposé avec une trentaine d’autres parlementaires une résolution pour demander une commission d’enquête sur les ventes d’armes aux États engagés au Yémen. L’objectif : obtenir les informations qui manquent au rapport annuel fourni par le gouvernement, et déterminer si la France respecte ses engagements internationaux. Notamment le traité sur le commerce des armes, qui interdit les exportations en cas de risque de violation du droit international – un risque qui existe vraisemblablement dans le cas saoudien. À ce jour, la demande de commission d’enquête n’a pas abouti. La ministre des Armées Florence Parly sera auditionnée ce mercredi 4 juillet à l’Assemblée nationale : l’occasion pour les parlementaires d’essayer d’en savoir plus ?

    Anne-Sophie Simpere

    Photo : CC Airwolfhound

    Notes

    [1Les licences d’exportations sont des autorisations d’exporter accordées par l’État français et nécessaires pour toute vente d’armement à l’étranger

    [2Voir le récent rapport de la la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), le Cairo Institute for Human rights studies (CIHRS), la Ligue des droits de l’homme (LDH) et l’Observatoire des armements : « Égypte : une répression made in France »https://madeinfrance.fidh.org/


    source: https://www.bastamag.net/

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  • Ventes d'armes-Des blindés « made in France » utilisés pour réprimer et assassiner les opposants en Égypte (Bastamag 16/10/18)

    Khaled Hassan, de nationalité américaine et égyptienne, a passé des mois en détention secrète en Égypte. Violé, pendu par les bras jusqu’à ce que ses deux épaules soient disloquées, torturé à l’électricité, Khaled Hassan n’est pas un cas isolé. Depuis le début du printemps arabe, les forces de sécurité égyptiennes se sont distinguées par leur brutalité et leur mépris des droits humains. Les arrestations arbitraires, disparitions forcées et répressions violentes des manifestations sont monnaie courante.

    Cette situation est dénoncée depuis des années par les organisations de défense des droits humains. Le nouveau rapport publié aujourd’hui par Amnesty international accuse la France d’équiper les forces de sécurité égyptiennes responsables de ces abus. Sur la base de l’analyse de plus de 20 heures de vidéos, de plusieurs centaines de photos et supports visuels, l’ONG révèle que des blindés « made in France » sont utilisés dans la répression de manifestations qui ont coûté la vie à plus d’un milliers de civils.

    Des blindés français pour écraser l’opposition

    Sont particulièrement visés les véhicules Sherpa et MIDS de Renault Truck Defense (devenu Arquus, basé à Versailles), une entreprise dont l’implantation industrielle est 100 % française. Ses exportations sont donc soumises à l’autorisation du gouvernement. Le rapport rappelle ainsi que, le 14 août 2013, c’est notamment à partir des blindés Sherpa LS de Renault Truck Defense que les forces de sécurité égyptiennes tirent sur un sit-in de manifestants. Plus de 1000 personnes seront tuées lors de cette seule journée, la plus sanglante de l’histoire récente de l’Egypte ! « Des gens mouraient tout autour de moi, dès le petit matin. J’ai vu des gens touchés à la tête et à la poitrine [...] Les tirs venaient des toits d’immeubles tout autour et des [forces] de sécurité à bord des blindés... », raconte un survivant.

    Protection du palais présidentiel, écrasement des manifestations célébrant les anniversaires du soulèvement du 25 janvier, événements meurtriers ayant suivi l’éviction du président Mohamed Morsi, massacres sur la route de Nasr en 2013… Selon Amnesty, les blindés français ont régulièrement accompagné les vagues de répression brutale en Égypte depuis 2011. Alors même que la France avait provisoirement suspendu ses transferts de matériel militaire au Caire au début du printemps arabe, elle les a rapidement repris et constamment maintenus malgré les avertissements répétés de la société civile sur l’usage de ces armes contre des civils.

    Les autorités françaises dans le déni

    Interrogé par Amnesty, le constructeur des blindés incriminés se retranche derrière une obligation de confidentialité, et renvoie les ONG vers les autorités françaises qui approuvent les exportations. Autorités que l’ONG a alerté à plusieurs reprises, entre 2013 et 2017, sur le risque que les équipements transférés au Caire soient utilisés en violation des droits humains. Quand ces avertissements ne sont pas simplement ignorés, la réponse est toujours la même : les transferts d’armes sont nécessaires pour soutenir l’Égypte dans la lutte contre le terrorisme et la protection des frontières. Au point que depuis 2011, la France est devenu le principal fournisseur d’armements du pays.

    Outre le fait que les risques de violations des droits humains ne sont pas non plus acceptables dans un contexte de lutte contre le terrorisme (voir notre précédent articlesur la situation au Sinaï), les responsables français continuent à affirmer que les matériels exportés sont destinés à la Défense et non au ministère de l’Intérieur, en dépit des preuves accablantes de l’utilisation des blindés Sherpa et MIDS dans le cadre de la répression interne. Dès 2011, l’information que le ministère de la défense égyptien commande des blindés au profit du ministère de l’intérieur est rendue publique dans la presse. Pour Amnesty, « il est inconcevable que le gouvernement français n’ait pas eu connaissance des pratiques des forces de sécurité intérieure en matière de maintien de l’ordre et d’usage excessif de la force. »

    « Le développement et la démocratie, c’est postérieur à la sécurité »

    Mais les preuves en images ne semblent pas troubler les décideurs français. En 2015, Jean-Yves le Drian, alors ministre de la Défense, justifiait ces transferts d’armes en affirmant que « le développement et la démocratie, c’est postérieur à la sécurité ». En 2017, Emmanuel Macron déclarait qu’il n’avait « pas de leçons à donner » à son homologue égyptien sur la question des droits humains.

    « Le signal envoyé aux autorités égyptiennes est qu’elles peuvent agir en toute impunité : ses alliés continueront à lui livrer des armes. Les critiques restent timides »,déplore Hussein Baoumi, chercheur sur l’Égypte pour Amnesty international. Ce désintérêt pour les droits fondamentaux et la vie des manifestants égyptiens est d’autant plus inquiétant que les procédures de contrôle d’exportation des armes par la France sont très opaques. Amnesty en dénonce « l’hyper-centralisation et l’extrême discrétion », regrettant qu’il n’y ait aujourd’hui « aucune obligation de rendre des comptes » dans ce domaine. L’ONG appelle la France a arrêter immédiatement ses transferts d’armes au Caire, et à améliorer la transparence de ses exportations de matériels militaires.

    Anne-Sophie Simpere

    En photo : Véhicule blindé Sherpa LSW photographié derrière des barricades de briques érigées au niveau de l’intersection proche de la faculté de pédagogie de l’université al Azhar, Le Caire, 27 juillet 2013. Le Sherpa LSW a une plaque d’immatriculation de la police.

    Sur le même sujet : 
    - Malgré la guerre au Yémen, la France a livré plus d’1,3 milliard d’euros d’armements à l’Arabie saoudite en 2017
    - Le gouvernement bloque une loi pour sanctionner les ventes d’armes à des pays sous embargo.

    source: https://www.bastamag.net/

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  • NON À L’OTAN ! NON À LA GUERRE ! À BAS L’IMPÉRIALISME !

    Déclaration de soutien au Parti Communiste de Norvège

    Le 25 octobre prochain commencera un exercice à grande échelle de l’OTAN, nommé “Trident Juncture”, prévu de durer jusqu’au 23 novembre.

    Cet exercice, qui doit se dérouler dans l’Atlantique Nord, en Islande et en Norvège, mobilise près de 50,000 soldats, 150 aéronefs, 65 navires et plus de 10,000 véhicules terrestres ! C’est le plus grand exercice de ce genre depuis 2002.

    “Cet exercice réaliste est fondé sur un scénario ayant pour thème une intervention militaire dans le cadre de l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord, qui pose le principe de la défense collective.

    […]

    Contribuant à la posture défensive de l’Alliance et planifié de longue date, Trident Juncture 2018 accueillera plusieurs observateurs.”

    (Etat Major des Armées)

    Malgré les déclarations sur la nature “défensive” de l’OTAN, la multiplication de ce genre d’exercice est un échelon supplémentaire dans l’escalade qui mène à la guerre impérialiste !

    Ces déclarations, ces exercices servent à faire accepter la possibilité de la guerre, en affirmant de plus en plus l’éventualité d’une utilisation de l’article 5 de la charte de l’OTAN, qui permet à tous ses pays membres de prendre “aussitôt, individuellement et d’accord avec les autres parties, telle action qu’elle jugera nécessaire, y compris l’emploi de la force armée”. L’histoire nous montre que la formation d’alliances soi-disant “défensives” a toujours été un élément préparatif de grandes guerres impérialistes, ces alliances n’attendant plus que le prétexte pour entrer en guerre !

    Par ailleurs l’exercice Trident Juncture 2018 se déroulera aussi en Suède et en Finlande, qui ne sont pas membres de l’OTAN et donc à priori pas concernés par son fameux article 5 sur la “défense” collective.

    Cet exercice est une provocation de plus contre la Russie, ayant un but affiché de s’entraîner au combat dans des environnements froids et humides, certains exercices se déroulant à moins de 500km de la frontière russe. Cela intervient après de nombreuses autres manœuvres près de diverses frontières russes, après d’innombrables sanctions économiques et provocations politiques, après l’installation de bases de l’OTAN tout autour de la Russie.

    La guerre de l’OTAN contre la Russie, et potentiellement d’autres pays, est en préparation depuis longue date. Une propagande intense est développée pour nous faire accepter l’idée que cette guerre serait dans notre intérêt, travailleurs et membres des couches populaires. Les impérialistes cherchent à nous faire peur en se servant de l’image de Poutine, en le présentant comme un fou doté de l’arme nucléaire dont le monde libre devrait se débarrasser pour sa sécurité. Ils cherchent de cette façon a nous faire accepter la guerre.

    Mais cette guerre ne se prépare que dans l’intérêt des monopoles atlantiques. Elle est le produit naturel de la crise générale du capitalisme arrivé à son stade impérialiste, c’est à dire monopoliste. Le développement des forces productives, des échanges économiques, se heurte aux limites du marché, incapable d’absorber toute la production. Les investissement n’ont plus de débouchés. A cela il faut ajouter les crises des matières premières comme le pétrole et le gaz, mais aussi certains minerais essentiels à des branches entières de l’économie.

    C’est pour ces raisons et nulles autres que les forces de l’OTAN cherchent la guerre : ce sont les monopoles impérialistes qui cherchent de nouveaux marchés, de nouveaux débouchés, de la nouvelle main d’œuvre. Ils cherchent de plus à détruire une partie du capital qu’ils ont amassé, et à gagner le marché de la reconstruction qui suivra la guerre !

    Notre camp n’est pas celui de tel ou tel impérialisme. Refuser la guerre contre la Russie ce n’est pas soutenir Poutine, le gouvernement russe, ni les monopôles russes. Tout à l’opposé, nous soutenons les travailleurs de Russie, en particulier du Parti Communiste Ouvrier de Russie, en lutte aujourd’hui contre la réforme des retraites imposées par le gouvernement et les monopoles du pays, qui détruit l’un des derniers héritages de l’Union Soviétique. Rien ne sépare les intérêts des travailleurs de Russie, de France et des autres pays. Au contraire, ils n’ont aucun intérêt à la guerre préparée par les impérialistes pour le compte des monopôles et avec le sang du peuple !

    Nous n’acceptons pas les comparaisons rhétoriques avec la guerre froide avancée par le camp de l’OTAN, qui cherchent par des analogies fumeuses à semer la confusion dans les consciences, à assimiler les communistes et ceux qui luttent contre la guerre à des partisans du gouvernement russe. Nous combattons également les mensonges de ce dernier, qui cherche à récupérer le prestige de l’Union Soviétique en s’appropriant l’image de ses leaders, en multipliant les déclarations nostalgiques à son sujet tout en attaquant les droits les plus élémentaires des travailleurs, acquis précisément par la construction du socialisme réel.

    Nous dénonçons l’OTAN comme une alliance impérialiste guerrière, nous exigeons la rupture avec l’OTAN, puis sa dissolution !

    La France est le 2e contributeur à l’exercice Trident Juncture, derrière les États-Unis. C’est dans la logique des monopôles français qui ont choisi depuis ces dernières années d’opérer de façon plus agressive contre les travailleurs en France et pour faire avancer leurs intérêts internationalement. Depuis qu’il est au pouvoir, Macron a donc systématiquement renforcé l’implication de l’État français dans l’OTAN, développé les interventions impérialistes.. Toute son action internationale a visé à renforcer la position des monopôles français dans la pyramide impérialiste. Nous ne faisons pas de différence entre les attaques de plus en plus frontales contre les droits des travailleurs, l’intensification de la répression et les graves reculs des droits démocratiques d’un côté, et les manœuvres destinées à faciliter les exportation de capitaux, les cadeaux faits aux monopoles, les interventions impérialistes de l’autre ! Contre les travailleurs et les couches populaires de France ou contre les peuples d’autres pays, nous trouvons le même ennemi, avec les mêmes intérêts : les monopoles français cherchant par tous les moyens à maintenir leurs taux de profits !

    Contrairement à un mythe véhiculé en particulier par les forces estampillées de gauche, y compris soi-disant “radicale”, la France n’est pas un pays impérialiste de seconde zone. C’est un des piliers majeurs du système impérialiste mondial, un système qui oppresse les peuples et asservit les travailleurs, qui est à l’origine des guerres, de la misère, des réfugiés, du chômage de masse, qui génère les crises et met en danger jusqu’à l’existence de l’humanité.

    Nous dénonçons la classe capitaliste comme le réel responsable des provocations impérialistes et des préparatifs à la guerre, tout comme de toutes les attaques contre nos droits ! Nous rappelons que “la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens”, et que la seule politique de l’État français est la politique des monopoles impérialistes !

    Nous adressons notre soutien internationaliste au Parti Communiste de Norvège (NKP), qui organise aujourd’hui une manifestation contre les exercices Trident Juncture, contre l’OTAN, contre la guerre, et contre l’impérialisme. La lutte de nos camarades est la nôtre car nous avons les mêmes ennemis, les mêmes intérêts et les mêmes buts.

    Le réel ennemi des travailleurs est le système impérialiste. Nous luttons contre les monopôles, pour le renversement du capitalisme par la révolution et l’établissement du pouvoir ouvrier et populaire. Seule la construction du socialisme permettra à la fois de répondre aux besoins sociaux, par la socialisation des moyens de production et la planification de l’économie, tout en œuvrant pour un monde de paix, débarrassé du capitalisme qui génère les crises et la guerre.

    Pour la révolution et la socialisme, organise ta colère !

    Jeunesses communistes du Bas-Rhin, de la Loire, des Bouches-du-Rhône et de Lyon.

    source: http://solidarite-internationale-pcf.fr/2018/10/declaration-de-plusieurs-federation-du-mjcf-en-soutien-au-parti-communiste-de-norvege.html

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  • 7 Français sur 10 n’en peuvent plus de Macron ! #sondage (IC.fr-23/10/18)

    71% des Français sont insatisfaits de l’action d’Emmanuel selon un OpinionWay pour LCI.
    En à peine un an de régime Macron, les Français n’en peuvent plus. Et le baromètre OpinionWay n’est pas un résultat isolé comme le montrent les résultats des différents sondages compilés par le JDD.

    De fait, Macron bat des records d’impopularité puisque désormais ce sont plus de 7 français sur 10 qui rejettent sa politique. Tout particulièrement les jeunes (75%) et les actifs (72%). Même son électorat (les plus de 65%)  ne le soutiennent plus (57% jugent sa politique mauvaise).
    Et le remaniement ne changera rien : 65% des français se disent ainsi insatisfaits sur le plan économique du remaniement.

    Selon un sondage BVA réalisé le 19 octobre 2018, 69% des Français condamnent la politique économique de Macron.

    Et il n’est pas sûr que la vaste offensive politico-médiatico-judiciaire lancée contre la France Insoumise et son leader Mélenchon fasse diversion. Du moins si on en croit les sondages en ligne tel que réalisé par RTL : selon la question posée par la radio privée, une majorité de Français soutient le coup de colère de la France Insoumise contre les perquisitions politiques

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Interrogé hors caméra dans un documentaire de France 5, le député LREM brestois Jean-Charles Larsonneur estime, à propos des ventes d’armes, que « l’absence de ce débat en tant que tel en France pose vraiment question ».

    Dans un documentaire diffusé, mardi soir, par France 5 - intitulé « Mon pays fabrique des armes » et réalisé par Anne Poiret -, le député LREM de la 2e circonscription du Finistère, Jean-Charles Larsonneur, a fait une confidence inattendue.

    Le député brestois était interrogé en tant que membre de la commission de la Défense. Après avoir botté en touche sur le type d’armement vendu à l’Arabie Saoudite - en admettant ne pas avoir lu le rapport parlementaire qu’il tenait dans ses mains - Jean-Charles Larsonneur s’est révélé beaucoup plus loquace hors caméra. Au moment de cet entretien en 2017, le député n’était en poste que depuis quatre mois.

    « Si on n’a plus d’exportations, on n’a plus d’industrie de défense, donc on perd notre souveraineté en termes d’outil militaire et d’industrie de défense », a-t-il lâché à la journaliste. « Mais c’est cornélien en réalité. Parce qu’effectivement, on vend à des pays pas très recommandables ». Jean-Charles Larsonneur va même plus loin par la suite, allant jusqu’à affirmer que « l’absence de ce débat en tant que tel en France pose vraiment question ».

    Yohann Nédélec, maire PS du Relecq-Kerhuon (Finistère) et vice-président de Brest métropole, a très rapidement réagi en adressant un léger tacle au député sur Twitter.

    Le député se défend de tout amateurisme

    Dans un communiqué de presse, Jean-Charles Larsonneur a tenu à préciser, mercredi, qu’à la date du tournage, « ce rapport annuel au Parlement n’avait pas été présenté à l’Assemblée nationale ». « Le contrôle des exportations de matériels de guerre est un sujet technique et complexe, qui ne saurait trouver des réponses unilatérales ou simplistes, comme tendrait à le faire accroire ce documentaire », ajoute-t-il.

    Selon lui, la politique de la France a opéré, cette année, « une inflexion significative liée à la situation au Yémen, qui a conduit à porter une attention particulière aux demandes de licences à destination de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis. La France a donc pris des engagements ambitieux ».

    Néanmoins, le député brestois se déclare favorable « à un renforcement de l’information du Parlement [au sujet de la politique française en matière de vente d’armes] », et propose « la présence, à titre d’observateur, d’un député et d’un sénateur au sein de la CIEEMG [commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériel de guerre] ».

    Macron refuse d’aborder la question

    La diffusion des propos du député intervient juste après la réaction agacée du président de la République Emmanuel Macron au sujet des ventes d’armes à l’Arabie Saoudite. « Mon agenda n’est pas dicté par les médias, que ça vous plaise ou non », a-t-il répondu à un journaliste de LCI venu l’interroger à l’occasion de sa visite au salon de l’aéronautique du Bourget. « Ce n’est pas parce qu’un dirigeant dit quelque chose que je suis censé réagir à chaque fois, a-t-il ajouté en référence à la déclaration d’Angela Merkel sur ce même sujet. Et donc, je ne vous répondrai pas ».

    Jean-Luc PADELLEC

    Elie GUCKERT

    source: https://www.letelegramme.fr/

     

    A visionner également:

    ♦ Le monde en face: Mon pays fabrique des armes (documentaire de France 5-23/10/2018)

    https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/756861-mon-pays-fabrique-des-armes.html

    ♦ Le  monde en face: Mon pays fabrique des armes ( débat de France5-23/10/2018)

    https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/756383-le-monde-en-face.html

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