• Gilets jaunes. À Brest, ils occupent toujours le rond-point d’Ikea (OF.fr-20/11/18-7h52)Les Gilets jaunes avaient également occupé le rond-point de Pen ar Ch'leuz à Brest, le dimanche 18 novembre

    À Brest, les Gilets jaunes entament leur quatrième journée d’action. Ils se sont relayés durant la nuit pour tenir le rond-point d’Ikea, au Froutven.

    Les Gilets jaunes ne désarment pas. Même s’ils sont évidemment moins nombreux que samedi 17 novembre, date de lancement de leur action revendicative pour le pouvoir d’achat, certains d’entre eux restent présents aux accès de Brest.

    Ce mardi 20 novembre, ils sont ainsi au rond-point d’Ikea, où ils se manifestent devant les voitures mais sans assurer de blocage.

    Afin d’assurer une présence continue sur les lieux, ils fonctionnent par rotation entre petites équipes.

    Olivier PAULY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Gilets jaunes à Quimper. La carte des blocages ce lundi soir (OF.fr-19/11/18-18h36)

    Les gilets jaunes doivent bloquer plusieurs points de la ville, à Quimper, ce lundi 19 novembre.

    Les gilets jaunes prévoient de bloquer, via des barrages filtrants, plusieurs points de Quimper (Finistère), ce lundi 19 novembre en début de soirée. Conducteurs, évitez  le rond-point de Troyalac’h , où les manifestants sont présents depuis ce matin.

    Voici la carte des blocages prévus à partir de 18 h 30, selon l’annonce faite sur la page Facebook consacrée :

    Carte prévisionnelle des blocages des gilets jaunes ce lundi 19 novembre, où il manque juste le rond-point de Troyalac’h. | Page « Gilet jaune QUIMPER » sur Facebook

    Sont donc possiblement concernés les ronds-points de Lududu, route de Bénodet, du Braden et de Gourvily (ainsi, donc, que celui de Troyalac’h, l’accès à la voie express).

    Mise à jour à 18 h 32 : circulation normale aux abords de la préfecture.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  •  Gilets jaunes. Un barrage à la sortie de Kergaradec, à Brest Les Gilets jaunes organisent un barrage filtrant à l’entrée de Brest, en provenance de la RN12 (OF.fr-

    Une petite centaine de manifestants des Gilets jaunes ont organisé un barrage filtrant qui entraîne un bouchon de circulation à la sortie Est de Brest, sur la RN12.

    Une petite centaine de Gilets jaunes ont mis en place depuis ce matin un barrage filtrant devant le rond-point, près du magasin Ikea à Brest. Feux de palettes, vieux pneus, poubelles prêtes à bloquer la route ont été placées à proximité du rond-point sur lequel les Gilets jaunes se sont réunis.

    Voitures et camions passent au compte-gouttes souvent accompagnés d’un concert de klaxons. Les automobilistes circulent sur une seule voie ce qui occasionne un bouchon de plusieurs centaines de mètres en provenance de Guipavas et vers l’aéroport de Brest Bretagne.

    La gendarmerie est aussi sur place pour éviter de possibles débordements. Certains manifestants assurent vouloir rester sur place toute la journée.

    La circulation aux alentours, notamment au niveau de l’ancienne route de Guipavas, est fluide.

    Sabine NICLOT-BARON

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Gilets jaunes. Toujours des barrages filtrants à Quimperlé (OF.fr-19/11/18-17h02)

    La mobilisation ne faiblit pas à Quimperlé. Ce lundi 19 novembre, dès 7 h du matin, une bonne trentaine de Gilets jaunes a remis en place des barrages filtrants sur le giratoire de Kervidanou, en bordure de la voie express.

    « Bravo Quimperlé. Ne lâchez rien. Après les bonnets rouges, les gilets jaunes… »

    Il est à peine 7 h, en ce lundi 19 novembre.

    On ne passe pas. On attend son tour.

    Cette automobiliste est bloquée sur le giratoire de Kervidanou. Elle vient tout juste de sortir de la

    voie express. Elle arrive de Lorient et vient travailler.

    « Pas grave, je serai en retard. Continuez. Je suis de tout cœur avec vous. Mais je suis obligée d’aller bosser. »

    Avant de relever sa vitre, elle attrape son gilet jaune et l’agite dehors.

    Le jour ne s'est pas encore levé. Une trentaine de Gilets jaune est à Kervidanou. 

     

    « Courage. Parce qu’il va faire vraiment très froid aujourd’hui. »

    De l’autre côté, un routier balance deux gros coups de klaxon. Et lève le pouce.

    Sur le terre-plein, une bonne trentaine de Gilets jaunes. Ils sont arrivés un peu avant 7 h. Déjà, les palettes brûlent.

    Il fait très froid. On reste près du feu pour se rechauffer et discuter. A gauche, le commandant Tourangin au contact des manifestants. 

    Le feu permet de se réchauffer un peu. Le thermos de café passe de main en main.

    Il fait à peine 3 degrés.

    On laisse passer quelques voitures, fourgons ou camions et l’on remet des conteneurs ou des morceaux de bois au milieu de la route. « On ne passe plus. On attend. »

    L’ambiance est plutôt détendue. Mis à part un conducteur un peu énervé qui passe en force. Direction Baye. Il se fait huer et siffler.

    8 h. La circulation commence à se bloquer sur la voie express. Il devient de plus en plus de sortir de la quatre voies. 

     

    Non loin de là, le commandant de la compagnie de gendarmerie Quimperlé-Concarneau, Olivier Tourangin, discute avec les manifestants. Aucune tension.

    Logiquement, les Gilets jaunes ne devraient aller bloquer d’autres giratoires ce lundi et rester sur celui de Kervidanou.

    Contrairement à ce week-end où ils avaient investi les ronds-points près du centre Leclerc et du magasin Carrefour.

    Avec Quimper

    Il n’est pas encore 8 h, mais la circulation est de plus en plus dense et de moins en moins fluide. Petit à petit, des véhicules sont arrêtés sur la quatre-voies, les bretelles de sortie étant saturées. Bloquées.

    Cela n’a pas empêché des Gilets jaunes de Quimper de rejoindre le mouvement quimperlois.

    Tout était bloqué, à Kervidanou, lundi matin. 

    Il devient de plus en plus difficile de sortir de la voie express, dans les deux sens.

    Femme enceinte

    Quand on vient de Quimper ou de Lorient. Pour la prendre, il faut aussi s’armer de patience.

    La journée va être longue pour tout le monde…

    À noter que vers 10 h 50, les manifestants, de très bonne composition, ont laissé passer une femme enceinte qui perdait les eaux et qui se dirigeait vers l’hôpital de La Villeneuve à Quimperlé.

    « Ce sera l’enfant de la révolution », ont glissé les manifestants.

    Vincent THAËRON

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • Gilets jaunes. Brest : le mouvement se poursuit au rond-point de Pen ar Ch’leuz(OF.fr-19/11/18-7h08)

    Un groupe de Gilets jaune a décidé de poursuivre le mouvement, ce lundi 19 novembre, à Brest. Ils sont postés au rond-point de Pen ar Ch’leuz, à l’entrée de Brest en venant de Morlaix.

    Un bouchon a commencé à se former sur la RN 12, à l’entrée de Brest, ce lundi 19 novembre. Un groupe de Gilets jaunes sont postés sur le rond-point de Pen ar Ch’leuz, filtrant les accès à la cité brestoise en provenance de Rennes et Morlaix. Ils avaient déjà occupé ce secteur stratégique de Brest samedi 17 et dimanche 18 novembre.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Fallait-il sanctuariser 200m de quai ? la question de Bruno Salaün qui a suivi pour le télégramme les "gilets jaunes" en manifestation ce samedi a Quimper

    Au lendemain des heurts et dégradations survenus à Quimper lors de la manifestation des Gilets jaunes, une question s’impose : fallait-il sanctuariser, à tout prix, 200 mètres de quai, comme pour préserver le palais préfectoral ? Un îlot dans la ville par ailleurs circulante.

    Fallait-il, de ce fait, exposer un premier cordon d’une quinzaine de policiers, dont deux très jeunes hommes, à la pression de la foule, aux agressions de certains, et puis, ensuite, d’autres jeunes gens et des familles à des chapelets de gaz lacrymogènes ?

    Fallait-il nourrir de fait, durant au moins quatre heures, cette escalade de jets croisés de projectiles en tout genre dont chacun a très vite compris qu’elle conduirait à une regrettable et violente impasse. Sans aucune place au dialogue, en dépit de quelques tentatives de manifestants déconcertés.

    Car, du côté des forces de l’ordre comme du côté des manifestants, des personnes ont été blessées. Car les policiers ont été hués par la foule massée sur l’autre rive de l’Odet, insultés par les plus énervés des manifestants. Car nombre de Gilets jaunes se sont sentis floués, dépossédés d’une mobilisation récupérée, en particulier en début de soirée, par des casseurs qui n’avaient plus grand-chose à voir avec le « ras-le-bol » exprimé tout au long de la journée aux quatre coins de la ville. Sans incident majeur.

    Fallait-il sanctuariser 200 mètres de quai ? Non, car, au final, c’est l’amertume et la désolation qui prévalent. Et ce n’est plus une question d’opinion « pour ou contre les revendications des Gilets jaunes », mais de rapports, contre-productifs, de forces.

     Bruno SALAÜN

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  • Mobilisation des « gilets jaunes », 17 novembre 2018

           Les leçons populaires de        l’action des gilets jaunes

    Dénigrés par les directions confédérales CFDT, FO, FSU, UNSA, et hélas aussi par les directions nationales de la CGT et de la FSU, les « gilets jaunes » n’y sont pas allés par quatre chemins :

    • Ils n’ont pas appelé au « dialogue social » bidon avec  pour savoir comment « accompagner syndicalement » la casse sociale et désamorcer les luttes, comme n’a cessé de le faire M. Berger et ses suiveurs
    • Ils n’ont pas déclaré partout que « Macron est légitime », comme l’ont fait la plupart des dirigeants confédéraux, sans oublier ceux du PCF et de la fausse gauche, ils ont carrément cerné l’Elysée, repris en chœur le refrain insurrectionnel de la Marseillaise et crié sans complexe « Macron démission ! »
    • Et leur détermination de masse a placé sur la défensive ce gouvernement thatchérien de brutes patronales qui, d’ordinaire, provoque le monde du travail, dénigre le peuple français, gave les super-riches de cadeaux fiscaux, rampe devant l’UE de Merkel et multiplie les mauvais coups contre la France populaire : casse des statuts, de la Sécu, des retraites, du Code du travail, taxation des pensions, augmentation de la CSG, privatisations du domaine public, des salaires de la fonction publique, démolition du bac national et de l’université à la française. Désormais, le micro-Bonaparte de l’Elysée est gravement discrédité et son autorité sur les classes populaires et moyennes est lourdement compromise : ce n’est pas le PRCF, qui n’a jamais appelé à voter pour ce triste sire, qui s’en plaindra.

    Bien entendu, le caractère inorganisé du mouvement et l’indécente volonté de récupération de Wauquiez, Le Pen et Dupont-Aignan, ouvre un espace important à la réaction qui voudrait dévoyer le mouvement en le tournant contre le « fisc » et « l’Etat », c’est-à-dire contre les services publics, alors que c’est la répartition de la charge fiscale et son utilisation au profit de tous, et d’abord, des couches populaires, qui doivent être profondément réformées à l’avantage du Travail et aux dépens du Capital.

    Participer dynamiquement à ces mouvements : le blocage des rues doit s’accompagner du blocage du profit capitaliste

    Raison de plus pour les militants franchement et pour les syndicalistes combatifs de participer dynamiquement à ces mouvements dans des formes à apprécier localement, de leur apporter l’expérience organisationnelle du mouvement ouvrier, de leur faire comprendre que les vrais communistes, la vraie gauche populaire, les syndicalistes de classe n’ont rien de commun avec les dirigeants nationaux caricaturaux qui usurpent ces beaux noms pour colmater les brèches de la société capitaliste de plus en plus inhumaine.  Aux militants d’avant-garde, non pas de donner des leçons à ceux qui mènent parfois la première lutte de leur vie, mais de leur montrer que le blocage des rues doit s’accompagner du blocage du profit capitaliste, de la construction de la grève générale interpro, d’une revendication claire d’augmentation générale des salaires et des pensions, d’une reconstruction des services publics et de la protection sociale détruits au nom de la « construction » européenne, de la remise en route du « produire en France » trahi par le grand patronat : en un mot d’une véritable lutte anticapitaliste comme celles de 1936 et de 1968 qui avaient abouti à d’immenses avancées sociales tout en posant la question du changement de société. C’est de cela en réalité qu’a peur Macron, cet aventurier politique discrédité dont l’arrogance de classe a eu le mérite de déciller de nombreux citoyens.
    Maintenant que le mouvement social est lancé, en refusant le faux apolitisme de certains manifestants arriérés qui tirent le mouvement en arrière, et tout en combattant à boulets rouges la droite et l’extrême droite, les militants franchement communistes continueront d’y participer au premier rang, de contribuer à l’élargir, d’apporter avec modestie mais sans frilosité les explications nécessaires, à porter dans les luttes la perspective d’une République sociale et souveraine 100% émancipée de l’UE supranationale et du système capitaliste, à appeler à la reconstruction du syndicalisme de classe trahi et à celle d’un de combat.

    Construire l’organisation politique permettant aux travailleurs de diriger le combat jusqu’à la victoire finale

    Car moins que jamais, n’en déplaise aux éléments retardataires et aux hypocrites qui refusent d’assumer la dimension politique de tout mouvement de masse, il ne faut opposer l’auto-organisation des travailleurs « en bas » et la nécessité d’une organisation politique de combat permettant aux travailleurs de diriger, jusqu’à la victoire finale, le combat contre l’ sociale. 

    • Secrétariat National du PRCF
    • Commission luttes du PRCF
    • Jeunes pour la Renaissance Communiste en France
    • le 18/11/2018

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Les gilets jaunes étaient rassemblés à Brest aujourd'hui. Bilan de leur journée d'action.

    Plusieurs centaines de manifestants, deux points névralgiques pour les rassemblements, une manifestante blessée et un tram bloqué. Premier bilan de la mobilisation des gilets jaunes à Brest, ce samedi 17 novembre au soir.

    6 h 50 : Deux ronds-points occupés

    Organisés en deux actions distinctes, les manifestants vêtus de gilets jaunes se sont réunis au nord de Brest (sur le rond-point de Penn Ar Chleuz) et au Sud, aux alentours du pont de l’Iroise (rond-point de Kergleuz, près du Relecq-Kerhuon). On pouvait en compter environ 300 à chaque point aux alentours de 9 h 30.

    Après avoir un temps tenté de bloquer les axes routiers, les manifestants ont opté, à Penn Ar Chleuz, pour des marches autour du rond-point pour ralentir la circulation. Au rond-point de Kergleuz, environ 200 Gilets jaunes ont occupé les lieux (et quelques-uns sur les ronds-points alentour) mais ont préféré ne pas essayer d’entraver la circulation.

    Vers 7 h : Neuf tracteurs verbalisés

    Selon la préfecture du Finistère, "neuf tracteurs, dont les plaques d’immatriculation avaient été retirées, dont un avec une remorque chargée de pneus, se sont infiltrés tôt ce matin dans le mouvement des Gilets jaunes à Brest. Ils ont été stoppés par les forces de l’ordre à l’entrée de la ville. Des procédures de verbalisations et de retrait de permis sont engagées."

    11 h 45 : Une femme percutée

    Une manifestante des Gilets jaunes a été percutée par une voiture au rond-point de Penn ar Chleuz, à Brest, signale la préfecture. Légèrement blessée, elle a été prise en charge par les secours. La conductrice du véhicule, prise à partie par les manifestants, a été prise en charge par la police et conduite au commissariat.

    "Plus de peur que de mal, rapporte le parquet de Brest, même si nous avons évité la catastrophe. L’incident s’est produit sous le coup de la panique. Le véhicule de la conductrice a tout même été endommagé."

    Vers 14 h 30 : Un tramway bloqué

    Sur les réseaux sociaux, circule cette photo prise vraisemblablement au croisement entre les trams partant vers Gouesnou et ceux bifurquant vers Guipavas. Le blocage n’a pas duré très longtemps, et la circulation des tramways n’a pas été durablement impactée.

    "A , les bloquent le tram au niveau d’un carrefour. sur le réseau @BibusBrest"

    Vers 16 h : Un œuf jeté

    L’incident est cette fois plus anecdotique. En milieu d’après-midi, le parquet rapporte qu’un "jeune homme appartenant au mouvement des Gilets jaunes a été interpellé pour avoir lancé un œuf" sur les forces de l’ordre. Il a été placé en dégrisement.

    19 h : les blocages ont cessé

    En fin de journée, la mobilisation s’est dispersée au sud de Brest, et plus aucun rond-point n’est tenu par les manifestants. Les Gilets jaunes sont toujours présents au nord, aux alentours du rond-point de Penn Ar Chleuz et du boulevard de l’Europe, où les rapports entre manifestants et policiers sont plus tendus.

    Une suite à cette journée ?

    Difficile de prévoir les suites de la mobilisation brestoise. Certains manifestants ont témoigné leur détermination à continuer la mobilisation et faire pression sur les pouvoirs publics. D’autres estiment que maintenir les blocages pourrait créer des tensions, qui à terme desserviraient leur cause. À l'heure actuelle, les chiffres font état d’environ 2 000 points de blocages ce samedi sur tout le territoire, pour 125 000 Gilets jaunes. 

    Le mouvement se voulant citoyen, non affilié et sans porte-parole, aucune information n'est parvenue sur les suites et les éventuels rassemblements à venir.

    Damien Le Délézir

     source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Barrage filtrant au rond-point du Puits, samedi midi et après-midi.

    À Morlaix (Finistère), la mobilisation des Gilets jaunes a été importante, ce samedi 17 novembre. Au plus fort de la journée, ils étaient près de 2 700, sur des barrages filtrants et à l’arrêt sur la RN12, pour crier leur ras-le-bol de la politique du gouvernement. À 19 h, il reste encore quelques dizaines de manifestants dans le centre-ville.

    À Morlaix (Finistère), le mouvement des Gilets jaunes a eu de l’ampleur, ce samedi 17 novembre.

    La mobilisation a débuté à 10 h, zone de Langolvas, où ont convergé les habitants du secteur, mais aussi des convois venus de Saint-Pol-de-Léon, Plougasnou et Carhaix.

    Point de ralliement, samedi matin : 10 h à Langolvas. 
    Avant de quitter Langolvas, rapide passage sur le pont de la RN12, au son des klaxons. 

    Une partie des manifestants s’est déportée aux ronds-points du Puits et du Launay, à Saint-Martin-des-Champs (environ 850 personnes à midi), pour y mettre en place des barrages filtrants.

    Au rond-point du Puits, samedi midi, environ 850 personnes étaient réunies. 
    Ambiance festive au rond-point du Puits. 
    Même les chiens s’y mettent ! | OUEST-FRANCE
    Des Bonnets rouges étaient aussi présents. | 

    Un peu plus de 600 voitures ont bloqué la RN12 vers Brest, à hauteur de pont routier, jusqu’à 13 h 30. À raison de trois personnes par voiture, la police a estimé le nombre de manifestants à 1 800. Soit près de 2700 manifestants au total à Morlaix !

    Sur le pont de la RN12, bloqué | Teddy Brignou/Facebook

    Tous évoquent « un ras-le-bol général » . Angelo et Béatrice, retraités de Plougasnou, n’ont pas pour habitude de manifester. Dénonçant « une baisse énorme de pouvoir d’achat » , ils espèrent que cette mobilisation « aura de l’impact auprès de nos dirigeants » .

    Une pancarte, au rond-point du Puits 

    Au même moment, environ 200 personnes bloquaient deux ronds-points à l’entrée de Landivisiau.

    À Landivisiau, deux barrages filtrants. 

    Leclerc, puis le centre-ville

    En fin d’après-midi, environ 300 personnes étaient présentes au Leclerc de La Boissière, pour un nouveau barrage filtrant. À 19 h, des manifestants ont quitté les lieux pour le centre-ville, dans un concert de klaxons. La police a finalement bloqué l’accès au niveau du viaduc, côté Léon.

    À 19 h 30, ils sont environ une cinquantaine, place de la Mairie. Un homme énervé a été interpellé par la police. C’est l’unique interpellation de la journée. La police est cependant intervenue à quelques reprises sur les ronds-points pour des tensions entre automobilistes refusant de porter leur gilet jaune et manifestants.

    La mobilisation se poursuivra-t-elle dimanche ? Une partie des manifestants comptaient en tout cas rester sur le pont toute la nuit.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Environ 3 000 Gilets jaunes ont manifesté, samedi 17 novembre, dans les rues de Quimper.

    Ils étaient des milliers à manifester, ce samedi 17 novembre 2018 à Quimper (Finistère). Les Gilets jaunes sont venus crier leur colère en bloquant certains accès du centre-ville. En fin de journée, des heurts avec les forces de l’ordre ont éclaté.

    Quimper n’aura pas échappé à la colère des Gilets jaunes. Samedi 17 novembre 2018, environ 3 000 manifestants sont descendus en masse dans les rues pour dire leur ras-le-bol face, notamment, à la hausse du prix des carburants. Le mouvement d’ampleur nationale a réuni plus de 240 000 personnes et plus de 2 000 manifestations ont été organisées sur tout le territoire.

    Dès 8 h, les manifestants rassemblés

    Le rassemblement a commencé aux environs de 8 h, ce samedi. Comme l’avaient annoncé les Gilets jaunes, ils se sont donnés rendez-vous sur le parking de La Croix-des-Gardiens, à Penvillers ainsi que sur le parking de Gourvily. Plusieurs centaines de manifestants étaient déjà présents.

    Un convoi s’est ensuite dirigé en opération escargot vers Quimperlé, tandis qu’une partie des participants au mouvement de révolte ont pris la direction du centre-ville de Quimper.

    Le centre-ville de Quimper bloqué par les Gilets jaunes

    Carrefours bloqués, aller-retour incessants des Gilets jaunes sur les passages piétons, quais fermés à la circulation… il était bien difficile de circuler dans le centre-ville de Quimper.

    En ce début de matinée, samedi 17 septembre, une centaine de Gilets jaunes occupent alors les rues quimpéroises. En particulier les quais de l’Odet.

    Dans les rues de Quimper, ce samedi 17 novembre, automobilistes et Gilets jaunes se sont fait face.

    Pour beaucoup, c’était un rendez-vous important, l’occasion d’exprimer enfin leur colère.  « Je suis là parce que la galère, ça fait des années que ça dure ! J’ai galéré quand j’étais étudiante. Et aujourd’hui je galère encore, se désole Priscilla, 26 ans, adjointe d’animation. Je travaille, on a deux salaires à la maison et on économise… Mais ça ne suffit pas. Tous les mois, on est dans le rouge. J’en suis à me dire que je ne veux pas d’enfant, je ne veux pas ça pour des enfants. »  Un ras-le-bol généralisé vécu par tous, qu’ils soient salariés, retraités, actifs ou étudiants…

    À 14 h, tous convergent vers la place de la Résistance

    Lieu de rassemblement annoncé, la place de la Résistance, à Quimper, a rapidement vu déferler une marée humaine jaune fluo.

     

    Des milliers de Gilets jaunes s’y sont rassemblés, avant de rejoindre la place Saint-Corentin, au pied de la cathédrale.

    Les Gilets jaunes en mouvement, dans le centre-ville de Quimper, samedi 17 novembre 2018. 

    La foule a arpenté le pavé une bonne partie de la journée, investissant les rues du centre-ville. Le tout à grand renfort de slogans, concert de klaxons et pancartes brandies.

    Des milliers de Gilets jaunes réunis place Saint-Corentin, samedi 17 novembre, au pied de la cathédrale de Quimper. 

    La manifestation dégénère : jets de pierres et bombes lacrymogènes

    Mais peu avant 16 h, le rassemblement, jusqu’alors pacifique, a tourné au vinaigre. Des affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et une vingtaine de personnes. Six fonctionnaires ont d’ailleurs été blessés, dont trois hospitalisés.

    Juste avant que les forces de l’ordre ne fassent usage de bombes lacrymogènes, ce samedi 17 novembre, à Quimper. 
     
    Des bombes lacrymogènes ont été utilisées pour disperser les manifestants lors d’affrontements avec les forces de l’ordre, samedi 17 novembre, à Quimper. 

    Cars de CRS et gendarmes ont été dépêchés en renfort pour contenir les débordements. Aux abords de la préfecture, où la situation était tendue, un périmètre de sécurité a été installé.

    Après 18 h, quelques heurts se poursuivaient toujours dans les rues de Quimper, après que les forces de l’ordre ont repris le contrôle de la place de la Résistance et procédé à neuf interpellations.

    Antonin LE BRIS.

    https://www.ouest-france.fr/

     

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