• Brest-Les assistantes maternelles ont exprimé publiquement leurs inquiétudes, ce samedi. 

    Comme annoncé, les assistantes maternelles se sont rendues place de la Liberté, à Brest, ce samedi matin, pour manifester contre la suppression de l’aide au retour à l’emploi annoncée par le gouvernement. Elles ont défilé brièvement rue de Siam et ont pu rencontrer une élue municipale. Elles entendent poursuivre leur mouvement, notamment en interpellant les députés afin de faire bouger ce projet de loi qui les pénalise possiblement sur le départ d’enfants non compensé. Les assistantes maternelles, comptées à une grosse cinquantaine ce samedi matin, pourraient recommencer le week-end du 1er décembre à Brest et celui du 8 à Châteaulin.

     
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  • Pour le samedi 17 novembre -FSC 13/11/18)

    Le 17 novembre est annoncée une journée de blocage pour protester contre l'augmentation du prix du carburant.

    Lancée par des particuliers, l'initiative a connu un vif succès sur internet mais aussi sur les routes où on peut observer de nombreux gilets jaunes. Elle a aussi été préemptée par l'extrême-droite et/ou manœuvrée par le patronat des sociétés de transport espérant à terme de nouvelles concessions profitant aux lobbies routiers, tandis que les organisations syndicales et politiques progressistes sont restées très prudentes, certains mettant même l'accent sur le danger principal de l'extrême-droite.

    Pour le FSC, la colère exprimée est tout à fait légitime et il faut tout faire pour la généraliser et lui faire prendre une franche tournure de classe et de masse en lieu et place d'un discours « antifiscal ».

    Oui, le gouvernement, les géants du pétrole et de la distribution, l'UE... organisent un véritable racket sur les usagers de l'automobile, pénalisant au passage les plus pauvres par l’intermédiaire de taxes qui constituent un impôt indirect, injuste par nature. En effet, ils ont tout fait pendant des années pour que les travailleurs s'équipent en véhicule diesel. Aujourd'hui, ils mettent en évidence les dangers du diesel pour l'environnement et prennent ce prétexte pour taxer les automobilistes dont la plupart sont contraints d'utiliser leurs voitures au quotidien.

    En réalité, le gouvernement, les multinationales, l'UE se moquent de l'environnement. Ce sont en effet les mêmes qui organisent le tout voiture et le tout camion, qui ferment les lignes de chemin de fer (remplacés par… les « cars Macron ») et imposent la privatisation de la SNCF, la dégradation du service (retards, suppressions de trains...) et la casse du fret ferroviaire. Derrière les effets d’annonce et la communication d’entreprise, les actes économiques et politiques font chaque jour la démonstration qu’il ne peut y avoir de transition énergétique et écologique dans un système par nature destructeur.

    Les taxes sur le carburant ne sont en réalité qu'un moyen de plus pour compenser les cadeaux fiscaux sur les plus riches et sur les grosses entreprises, le tout au nom d'une contrainte budgétaire et d'une dette complètement illégitimes. Ces augmentations de taxes sur les produits pétroliers s’inscrivent dans une politique globale de diminution des impôts directs impulsée depuis plus de vingt ans par les institutions de la mondialisation libérale que sont L’Organisation Mondiale du Commerce, le Fonds Monétaire International et leur puissant relais dans l’espace européen, l’Union Européenne. Elles répondent à un objectif essentiel pour les classes dirigeantes : faire payer plus les travailleurs et soulager les grosses fortunes de leur contribution au financement de la solidarité nationale.

    Oui, il y a nécessité à soutenir et amplifier la colère populaire en la tournant vers le bon objectif : le pouvoir du capital qui paupérise les travailleurs et les classes populaires.

    Oui, le pouvoir d'achat est aujourd'hui un énorme problème pour des millions de personnes dans notre pays. Mais derrière le pouvoir d’achat, le problème de fond est celui de la rémunération de la force de travail, sans cesse tiré par le bas depuis près de 40 ans, grâce notamment au mécanisme institué de la « concurrence libre et non faussée » par l’ordre juridique de l’UE et au carcan de l’euro.

    Oui, il faut une grande bataille pour l'augmentation des salaires, des pensions, des allocations… une grande bataille pour remettre le capital sous contrôle du peuple et ouvrir de véritables nouvelles perspectives de leur émancipation sociale et politique permettant de sortir du rapport d’exploitation capitaliste.

    C’est en ce sens que le FSC invite les travailleurs du public et du privé, les étudiants, les privés d’emploi, les retraités… à prendre une part active dans cette journée nationale d’action du 17 novembre 2018.

    source: http://www.frontsyndical-classe.org

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    Comment éviter l’appauvrissement des travailleurs dû au poids des carburants dans leur budget ? #17nov (IC.fr-16/11/18)

    Ce 17 novembre sans aucun doute c’est en nombre que les travailleurs de France vont exprimer leur colère face à l’augmentation importante des prix des carburants. Une augmentation des prix des carburants qui résulte de l’augmentation des prix du baril de pétrole, mais surtout en raison de l’augmentation des taxes (lire ici). Une augmentation des prix des carburants qui frappe durement tout ceux qui en raison de leur mode de chauffage ou de déplacement (automobile individuel) sont touchés de plein fouet et d’autant plus violemment que le régime Macron UE MEDEF dans le même temps comprime les salaires, et qu’il saccage avec les privatisations les en commun, service public ferroviaire en tête. La colère est légitime face à cette politique qui fait les poches des travailleurs, taxés toujours plus sur leurs dépenses contraintes, pour remplir les coffres des millionnaires qui eux ont le droit à la suppression de l’Impôt sur la Fortune (ISF) aux dizaines de milliards d’euros de cadeaux fiscaux du CICE et on pourrait allonger la liste. Cette colère ne doit cependant pas faire oublier la nécessité d’engager sans tarder la transition énergétique et écologique, révolution que le capitalisme – exterminisme qui exploite l’Homme et épuise la Terre – interdit. Une transition écologique d’autant plus nécessaire que le prix des énergies fossiles ne peut aller que croissant.. www.initiative-communiste.fr propose avec cette réflexion d’Adrien Delaplace une analyse et des perspectives pour de vraies solutions, concrètes et pragmatiques pour éviter l’appauvrissement des travailleurs dû au poids des carburants dans leur budget.

    Comment  éviter l’appauvrissement des travailleurs dû au poids des carburants dans leur budget ?

    Quelques propositions pour s’émanciper de Macron comme de ses « opposants » fascisants qui voudraient rejouer le sinistre épisode des bonnets « rouges »  pro-camions

    Légitimement détesté par le peuple français qu’il étrangle, Macron prend soin de choisir les « alternatives » politique dans lesquelles l’euro-dictature du grand capital sort gagnante à tous les coups. Fascistes grossiers et xénophobes contre européistes libéraux-libertaires qu’il incarne, mais aussi beaufs individualistes fanatiquement attachés à leur bagnole, que feu Cabu moquait si bien, contre nos chers gouvernants soucieux de la transition écologique prenant des mesures impopulaires mais incontournables pour préparer l’avenir… Bien sûr, il n’aura pas échappé aux lecteurs d’Initiative Communiste que, dans la lignée des principes de propagande éprouvés de l’extrême droite, l’autosatisfaction professée par le gouvernement en matière d’écologie (que même la girouette Hulot a dénoncée avec lucidité, au moment de son départ) signe l’exact inverse de la réalité : ce gouvernement est bien le plus anti-écologique qui soit, et les augmentations de taxes sur les carburants ne s’inscrivent nullement dans la transition vers une organisation plus vertueuse des transports. Si c’était le cas, Macron ne démembrerait pas à grande vitesse le ferroviaire, s’attaquerait aux délocalisations… Mais il ne s’agit pas de cela : il faut bien remplir les caisses de l’État, vidées par les milliards versés au patronat.

    Pour un système de transport répondant au défi écologique

    Pour autant, des écologistes sincères, des défenseurs résolus du service public ferroviaire peuvent s’inquiéter de ce qu’une baisse du prix des carburants pourrait contribuer à faire délaisser le rail par les travailleurs et faire perdurer le système d’organisation des transports absurde et destructeur que nous connaissons, marqué par la multiplication des déplacements inutiles et l’hypertrophie du mode routier.

    Nous proposons donc des revendications propres à concilier une vraie politique écologique et l’arrêt de la paupérisation des classes populaires.

    Reconstruire un service public ferroviaire unifié, 100% nationalisé

     

    Une des premières mesures d’urgence doit être de faciliter l’usage du train et des  transports collectifs urbains. C’est le simple bon sens que de dire que d’offrir une alternative performante à la voiture individuelle à travers une offre de trains et de transports collectifs urbains est la meilleure réponses en termes de pouvoir d’achat à la hausse des prix du carburants.  Alors que la billetterie n’est souvent qu’une part minime des recettes de fonctionnement des transports en commun, la gratuité des transports en commun de proximité doit devenir la règle. Nombre de communes ont d’ailleurs apporté la démonstration par la pratique que c’est non seulement possible mais surtout très performant.  Par ailleurs le train doit retrouver des tarifs très faibles et une vraie souplesse d’utilisation. Ce qui n’est plus le cas alors que l’ouverture à la concurrence a considérablement appauvri l’offre ferroviaire en piégeant le voyageur dans des tarifs bloqués avec des billets non échangeables ou sous des conditions complexes et coûteuses, tarifs qui ne sont plus corrélés aux kilomètres parcourus mais à la recherche de la rentabilité maximum pour l’émetteur du billet. Conduisant nombre de voyageur à se détourner du train. De même, l’attractivité du ferroviaire passe par la  réouverture et relance de toutes les gares, lignes et dessertes ferroviaires fermées ces dernières décennies, afin de rétablir un maillage suffisant du territoire pour permettre la desserte des territoires périurbains et ruraux, ainsi que la modernisation du réseau ferroviaire abandonné ces dernières années. Afin de financer l’équilibre de ce réseau ferroviaire, il est indispensable que celui ci puisse être exploité au mieux de ces capacités, avec le rétablissement du transport de marchandises par le rail. Un transport, plus sûr, plus écologique et qui n’est que peu dépendant des variations du prix du pétrole. Une manière également de rétablir les comptes de la balance commerciale du pays. Cela passe par la réouverture des triages,  des embranchements de fret ferroviaire,  relance de toute l’activité en particulier du wagon isolé, liquidé par le patronat de la SNCF pour satisfaire aux directives européennes. Cela implique évidemment le retour au monopole de la SNCF, à sa gestion unifiée en tant que service public. Ce qui est interdit par les traités européens et les directives de la Commission Européennes. En matière de transport aussi, il faut donc briser les chaines de l’Union Européenne, et se mobiliser pour le Frexit progressiste.

    Le retour des trains de nuit (complémentaires des TGV) permettrait d’assurer les liaisons nationales à grande distance bien plus finement que l’aviation, réservée aux plus grandes villes, et qui constitue le mode de locomotion le plus consommateur d’énergie qui soit.

    Pour des sources de financement pérennes et justes de transports écologiques

    Aujourd’hui, dans la majorité des territoires péri urbains et ruraux, le financement des transports repose en grande majorité sur les seuls travailleurs. Mais c’est également vrai dans la plupart des banlieues populaires des grandes métropoles. De fait, le réseau ferroviaire LGV, les métros et tramways performants ne sont l’apanage que des cœurs centraux des grandes métropoles. Pour les travailleurs, exclus des centres métropolitains par les tarifs délirants du m², c’est à eux de s’acheter à leur frais des voitures (souvent deux véhicules par ménage est un minimum), de les entretenir, et de payer l’ pour se déplacer. Ces dépenses pèsent directement sur le budget des travailleurs. Il est pourtant possible d’établir un financement écologique. Il est ainsi possible de changer les priorités et de mettre plus fortement à contribution ceux qui génèrent le besoin de transport pour les travailleurs. Un financement écologique et social pourrait ainsi reposer sur une augmentation du versement transports par les entreprises – tout particulièrement celles faisant le choix des déménagements incessants pour spéculer au mieux des tarifs de l’immobilier, s’implantant dans des zones peu ou pas déservies par les transports en commun. Mais également par l’arrêt des subventions massives aux compagnies aériennes « low cost », la taxation au même titre que les autres du kérosène. La problématique du financement c’est également celle des priorités en investissement dans les nouvelles infrastructures données aux transports collectifs, et donc l’arrêt de la construction de nouvelles autoroutes (comme le Grand Contournement Ouest de Strasbourg, relancé à grands renforts de violences policières par Macron). Et ce d’autant plus que l’entretien du réseau routier existant nécessite également des moyens à l’opposé du développement continu ces dernières années d’autoroutes concédées, machines à cash pour leurs actionnaires privés.

    Par ailleurs, alors que l’Union Européenne consacre pour mieux diviser les travailleurs – mis en concurrence dans un dumping social effréné à coup de délocalisations incessante des outils de production vers les territoires offrant le moins disant social et écologique – le principe absolu de la libre circulation des biens et capitaux, il faut observer que cette libre circulation a pour conséquence le développement massif du transport de marchandises par camions. Un mode de transport reposant sur le dumping social et les salaires de misères des routiers polonais, baltes, roumains ou même ukrainiens désormais. Mais également sur l’absence de paiements des externalités négatives de ce mode de transport, entièrement pris en charge par les travailleurs. Pollution de l’air, embouteillage ou usure des routes : il faut faire circuler plusieurs millions de voitures pour endommager une chaussée comme le fait un 38t chargé. Autant d’argent qui n’est pas disponible pour les transports collectifs des travailleurs. Dans ces conditions, il y a tout lieux de procéder à la taxation du transport routier de marchandise. En visant en priorité le transport routier de transit à travers la France ainsi que le cabotage. D’autant que ces marchandises auraient toutes possibilités d’être transportées par le rail ou par voie fluviale.

    Il convient d’observer que l’augmentation du prix des carburants impacte également le budget des travailleurs puisqu’ils payent le prix du transport dans chacune des marchandises non produite localement. Il convient de mettre en œuvre la relocalisation de la production, à commencer par la nationalisation sans indemnité des entreprises qui cherchent à délocaliser leur production.

    La renationalisation de l’ensemble du réseau routier est également un impératif. La privatisation, mise en œuvre par le gouvernement De Villepin pour satisfaire au critères des trois pour cent de déficit public imposé par l’Euro, a privé l’Etat des ressources des péages autoroutiers pour assurer l’entretien du réseau routier et de ses infrastructures, mais également des recettes nécessaires pour financer le développement des infrastructures de transports collectifs

    Par ailleurs, il est désormais démontré par les faits que la privatisation rampante des infrastructures ferroviaires et fluviale, ainsi qu’aéroportuaire, à travers de funestes partenariats public privé, a très lourdement pesé sur les finances publiques. La maitrise 100% publique des investissements est un gage non seulement de maitrise démocratique des projets, mais c’est un gage d’efficacité économique et budgétaire. Les PPP sont en effet particulièrement couteux puisque la collectivité supporte l’essentiel des risques et doit également rémunérer les actionnaires. Que ce soit l’autoroute A 65 ou la construction de la LGV sud ouest, démonstration est faite que le retour à un monopole 100% public par l’Etat et ses services publics de l’ensemble des infrastructures de transport est moins coûteux que des infrastructures privatisées.

    Pour le rétablissement d’un et d’un urbanisme prenant en compte la réduction du besoin de transport et de la consommation d’espace.

    La réduction du poids des carburants dans le budget des travailleurs passe également par la mise en place d’une politique permettant de réduire la demande de transport. Une telle politique doit permettre de rapprocher lieux de vie et lieux de travail, lieux de résidence et lieux de loisir, lieux de courses et d’éducation. A l’opposé de la politique actuelle du gouvernement qui est de centraliser dans le cœur des euro-métropoles lieux d’activités, lieux de décisions, tandis que les lieux de résidences et de productions sont dispersés dans les banlieues périphériques. Condamnant les travailleurs à des navettes épuisantes, allongeant les temps effectifs de travail par harassants trajets domicile travail.

    Un aménagement durable du territoire c’est offrir à chacun un accès aux services publics en proximité, sur les lieux de vie ou de travail. En la matière, la revendication des travailleurs doit être le maintien, retour et développement des services publics et commerces de proximité, qui permettent d’effectuer un grand nombre de tâches quotidiennes sans recours au transport motorisé. De même,  que le soutien au petit commerce de centre-ville, par exemple à travers la taxation des hypermarchés existants et l’arrêt de la construction de grandes surfaces en périphérie. Il est de ce point de vue particulièrement aberrant de voir se poursuivre et s’accélérer la consommation de terres agricoles – comme c’est le cas dans le cadre du Grand Paris comme dans de nombreux autres plans locaux d’urbanisme intercommunaux ou communaux –  pour l’implantation de grandes surfaces commerciales ou de zones d’activités ou logistiques.

    Évidemment il convient de mener une politique de logement permettant aux travailleurs de se loger correctement, à distance raisonnable de leur lieu de travail, avec desserte en transports collectifs efficace obligatoire. Dans ce cadre il convient de décourager voire d’interdire aux entreprises de s’installer dans des zones inaccessibles sans voiture. Le versement transport d’une part, les plans locaux d’urbanisme permettent de mettre en place une telle politique.

    Le poids du carburant dans le budget des travailleurs, c’est aussi le “plein” de la cuve de fioul pour se chauffer, ou la consommation de gaz, énergie dont le tarif n’a cessé d’exploser avec l’ouverture à la concurrence imposée par l’Union Européenne. Il convient en la matière de mettre en oeuvre une planification de la politique énergétique avec retour à un service public disposant du monopole de la production et de la distribution, avec une politique de long terme pour réaliser des économies d’énergie. Tarifs régulés de l’électricité, du gaz, du chauffage, pour les particuliers, avec un « minimum vital » assuré gratuitement via la cotisation sociale.

    Le Frexit, une nécessité pour une politique écologique et de transition énergétique

    Bien sûr, de telles mesures sont totalement incompatibles avec l’ « économie de marché ouverte où la concurrence est libre et non faussée » qui régit l’Union Européenne, laquelle a ordonné le démantèlement des monopoles publics d’EDF, GDF, de la SNCF, a favorisé outrageusement les transports routier et aérien au détriment du transport ferroviaire et a favorisé la disparition de l’industrie française. Mais elles seraient beaucoup plus efficaces pour diminuer la consommation de combustibles fossiles dans notre pays que de taxer les carburants pour les travailleurs, et améliorerait leur existence au-delà du bénéfice écologique.

    C’est bien les mêmes directives européennes, la même union européenne et le même Euro qui imposent les délocalisations saccageant le produire en France, qui écrase l’agriculture paysanne qui privatise et libéralise les services publics démantelés pour gonfler les profits des milliardaires et qui par conséquent produisent une économie absolument dévastatrice pour l’environnement. Oui, la sortie de l’Union Européenne est indispensable pour pouvoir envisager une vraie politique écologique et de transition énergétique. C’est un impératif social et environnemental. Il ne peut y avoir de développement durable sans briser les chaines de l’Union Européenne, sans sortir de l’Euro, ces armes d’exploitation massive des travailleurs. Le Frexit progressiste est un mot d’ordre devant rassembler les travailleurs, lorsqu’ils revendiquent d’une même voix un meilleur pouvoir d’achat mais également une plus grande protection de l’environnement.

    source; https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Toute la politique de cette majorité prolonge, en les aggravant, les principes déjà à l’œuvre sous les précédents gouvernements afin de répondre aux exigences de l’UE et du MEDEF. Comme ils ont vidé les caisses du Trésor Public en créant une dette illégitime transformée en rente à vie pour le capital financier et en diminuant l’imposition générale des plus fortunés et des grandes entreprises, ils les remplissent avec les revenus des classes populaires.

    Les impôts indirects comme la TVA sont devenus la vache à lait de l’État en conformité avec les injonctions européennes concernant la fiscalité. Pour les plus pauvres, ce qu’il faut payer en TVA chaque mois, est exorbitant ; pour les plus riches, c’est infinitésimal. Comme sous l’Ancien Régime, ceux qui paient des impôts sont ceux qui n’en ont pas les moyens…..

    La justification écologique ne doit tromper personne

    Au nom de l’écologie, les automobilistes se voient ainsi contraints de payer essence et gazole toujours plus chers, avec des augmentations régulières.

    Mais cela n’est qu’un prétexte. L’écologie, ils s’en moquent ! Total vient par exemple de recevoir l’autorisation de forer en Guyane contre l’avis même des enquêtes publiques au vu des dangers pour l’environnement. De même, la politique du gouvernement et de l’Union Européenne est bien celle du « tout voiture », du « tout camion » et de la casse des transports en commun comme en témoigne la privatisation en cours de la SNCF résultant des directives européennes – et cela se traduit par une hausse continue des tarifs, des fermetures massives des lignes maillant les territoires, l’abandon des lignes du quotidien avec les retards, pannes et catastrophes que l’on sait et donc l’utilisation obligatoire de la voiture ou des dangereux et polluants « cars Macron ».

    Et concernant le gazole, c’est bien l’appareil États nationaux/UE/monopoles capitalistes qui a poussé les travailleurs à acheter des voitures diesel (y compris au prix d’études « écologiques » truquées à grande échelle) et qui aujourd’hui semble découvrir la pollution pour mieux racketter le peuple.

    Le PRCF solidaire de la colère populaire

    Le PRCF est solidaire de la colère populaire qui s’exprime partout à ce sujet. Une journée d’action a été lancée sur Internet pour le , que l’extrême-droite essaie de récupérer en « oubliant » totalement de dénoncer l’alliance mortelle entre gouvernement, UE et grands groupes capitalistes.

    Le PRCF appelle à la réussite de cette journée en rappelant que face au racket du prix de l’essence, à l’augmentation du prix du gaz, et d’une manière générale de tous les prix des produits de consommation populaire, il est urgent de relancer une bataille populaire pour les en France ciblant le gouvernement, les grandes entreprises et l’UE alors que les milliards s’entassent dans les coffres des multinationales et des gros actionnaires. Tout en se battant aussi pour une véritable prise en compte de l’écologie et des besoins populaires notamment par le développement de transports publics fiables et peu coûteux.

    Télécharger, imprimer et diffuser le pour la mobilisation du 17 novembre

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  • QUIMPER

    250 enseignants mobilisés contre les suppressions de postes (LT.fr -12/11/18-19h 04)

    Quelque 250 personnes ont manifesté, lundi, dans les rues de Quimper, pour dénoncer les suppressions de postes dans l’enseignement du premier et du second degrés, ainsi que les futurs projets portés par le gouvernement et le ministère de l’Éducation nationale.

    La journée de lundi a débuté par plusieurs perturbations dans quelques établissements scolaires de Quimper. Certains élèves n’ont pas pu être accueillis, quand d’autres écoles avaient mis en place un service minimum d’accueil. Les enseignants étaient appelés à la grève pour dénoncer la suppression de 2 650 postes dans les collèges et lycées publics, 550 dans le privé et 400 dans l’administration. Dans le Finistère, l’appel national était relayé par la FSU, CGT éduc’action et Sud éducation 29.

    À Quimper, le rassemblement a débuté vers 13 h 30, place de la Résistance, avec des professeurs venus de toute la Cornouaille. À l’image de Véronique, enseignante à Douarnenez, présente pour dénoncer les dégradations des conditions de son travail : « Le gouvernement dit que l’éducation est la première de ses priorités mais on a un peu de mal à le croire, soupire-t-elle. Dans le Finistère, on ferme des classes que ce soit dans le premier ou le second degré. Résultat, nous arrivons à des classes saturées et on nous demande de faire mieux avec moins ».

    Un budget « incompatible »

    Professeurs et enseignants ont ensuite écouté les différents délégués syndicaux exprimer leur désarroi face à la politique de l’exécutif : « Ce budget marque symboliquement une rupture dans la politique gouvernementale. Il est incompatible avec l’ambition d’un enseignement de qualité. Cette journée de mobilisation est l’occasion de demander au gouvernement un autre budget pour l’enseignement scolaire public et une politique éducative à l’écoute des personnels », a déclaré Anne Seven, secrétaire départementale de l’Unsa éducation.

    Défense du statut de fonctionnaire

    Au-delà des suppressions de postes, les projets de réformes et certaines déclarations étaient également dans le collimateur des manifestants. Moins d’heures dans l’enseignement général, réforme du bac, appel aux contractuels, remise en cause du statut des fonctionnaires… « La multiplication des contrats et les attaques envers le statut du fonctionnaire ont déjà largement dégradé les conditions de travail de tous les personnels. Elles visent à justifier de prétendues réformes, présentées comme de simples modernisations et qui minent en fait le statut général des fonctionnaires », a dit le représentant de Sud.

    Tous ont dénoncé des réformes effectuées « sans concertation avec les enseignants et les parents d’élèves » et un « manque de réflexion autour d’un vrai projet de recherche national autour de l’éducation ».

    « On aurait aimé avoir un 0 de plus »

    Les personnes présentes se sont ensuite rassemblées pour former un cortège et longer les quais de l’Odet, drapeaux et pancartes à la main. Depuis la place de la Résistance, ils ont traversé le boulevard Dupleix, descendu le boulevard Kerguélen, les rues Gradlon et Kéréon, avant de revenir à leur point de départ.
    En fin de manifestation, l’intersyndicale se déclarait satisfaite de la bonne tenue de la mobilisation mais quelque peu déçue par la taille du défilé. « Deux cent cinquante personnes c’est plutôt un bon chiffre mais on aurait aimé avoir un 0 de plus », confiait Yann Foucher, secrétaire départemental de la FSU.

    GUIREC FLECHER

     

    Avant le départ du cortège, chaque syndicat a pris la parole devant les...

     

    Les manifestants venaient de toute la Cornouaille.

    Chaque représentant syndical a prononcé un discours devant les personnes...

    Les manifestants ont défilé le long des quais.

    Des collégiens et élèves de primaire ont également tenu à défendre leurs écoles.

    source: https://www.letelegramme.fr

     

    BREST

    Maigre manif, gros problèmes 

    (LT.fr-12/11/18-9h05)

    Environ 300 enseignants ont manifesté ce lundi, place de la Liberté.Environ 300 enseignants ont manifesté ce lundi, place de la Liberté.

    Les enseignants ont manifesté, ce lundi, contre la suppression de postes d’enseignants à la prochaine rentrée, mais aussi les différentes réformes du lycée, professionnel ou général, annoncées par le ministère. Mais la mobilisation reste faible à l’heure de la marche, comptée à 300, même si certains établissements ont suivi le mouvement de grève.

    L’un des rares motifs de satisfaction : selon ce militant, le collège de Portsall s’est massivement mis en grève. Mais il se corrige vite. « À Lannilis, l’info ne semble pas être passée ». 

    Sur la place de la Liberté, certains ont même envisagé de ne pas marcher après le rassemblement. Il faut dire qu’à l’heure où l’on se compte, sur les coups de 13 h 30, la place sonne creux, terriblement creux. Alors bien sûr, des petits groupes sont arrivés peu à peu mais le cortège n’a guère dépassé les 300 unités à l’heure de sa meilleure forme.

    Pourtant, l’intersyndicale était à la manœuvre mais de l’avis même d’Olivier Cuzon, porte-parole de Sud, de la CGT et de la FSU pour cette fois, des divergences sont nées à l’heure de composer le texte qui devait être unique. Là où l’intersyndicale voulait mêler les réformes des lycées et notamment celle qui devrait affecter l’enseignement professionnel, d’autres comme l’Unsa ou la CFDT n’ont voulu dénoncer que la vague de suppression de postes en perspective. Alors, à l’heure des prises de paroles, ils ont été six à défiler au mégaphone pour délivrer autant de mots d’ordre. Pas facile de s’y retrouver mais selon un autre avis averti de la manif, « les élections professionnelles se profilent ». Et tout le monde se compte sans doute un peu.

     

    La peur du manque

    Reste que l’inquiétude des manifestants est bel et bien réelle à l’annonce ministérielle de la future sauce. Une inquiétude commune au privé, public mêlé dans cette petite manif sous l’égide de différentes sections syndicales et qui chante la même antienne. « Nous savons qu’au niveau national, 2 600 postes devraient disparaître, sait Olivier Cuzon, dont environ 150 pour la Bretagne. Sur cette période, à savoir les trois prochaines rentrées, nous avons été avertis que 40 000 élèves supplémentaires sont attendus en France, par le simple truchement de la démographie ». Et d’affirmer : pour le premier degré, « il faudrait 3 500 postes en plus pas les 1 800 promis pour le dédoublement des classes de CP et de CE1 ».

    Mais au-delà de la coupe sombre promise, nombre des manifestants frémissent déjà à l’annonce de la réforme du lycée dont la silhouette commence à se dessiner de plus en plus nettement. « La plus vive inquiétude touche le lycée professionnel et la mise en place d’une Seconde indifférenciée, ou du moins commune à des familles de métiers. Nous sommes passés d’un cursus en quatre ans à un cursus en deux ans en 10 ans, qui se permet le luxe de faire baisser de 10 % le volume horaire des matières générales », explique Vincent Lavalle. Et dans les filières générales, l’ambiance est à peine meilleure « lorsque l’on sait que déjà, on imagine à Vauban le fait de regrouper les deux Première S pour un cours en amphi à 70, pour gratter quelques heures », soupire cette prof der maths.

    Alors comment comprendre l’échec de cette manifestation qui se voulait unitaire et où chacun dit son malaise, son mal-être « qui transpire dans chaque salle des profs » ? Un peu dépité, Olivier Cuzon offre une réponse : « Les organisations syndicales doivent se remettre en question. Même lorsque nous obtenons des résultats, nous ne savons pas les valoriser, nous restons sans doute trop sur nos échecs. Nous ne donnons plus de perspectives victorieuses ».

    Steven LE ROY


    en complément

    « Il n’y a pas de concertation »

    « C’est catastrophique. La réforme du lycée va entraîner la suppression de postes en équivalent temps plein, ce qui va supposer que les enseignants vont se répartir sur plusieurs établissements et que les départs à la retraite ne vont pas être compensés. Et puis, pour faire une réforme, il me semble qu’il est toujours bien d’organiser un échange avec le personnel concerné pour ne pas arriver à ce machin qui ne sera confortable pour personne. J’ai cru voir que le verrou de 35 sautait et qu’on allait arriver à 40 par classes de spécialités, ce qui est juste intenable. On va encore nous dire que nous sommes des Gaulois qui ne sont jamais contents, mais nous, nous voulons bien réformer à condition que tout le monde se parle et avance dans le bon sens ».


    source: https://www.letelegramme.fr/ 

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  • Un 11 novembre de résistance pour la paix avec le PRCF et les JRCF. Retour sur les manifestations parisiennes. #vidéo #11nov

    Il y a 100 ans, le 1918 était signé l’armistice, mettant fin aux combats de la première mondiale. Il y a 78 ans, en cette date anniversaire les jeunes de Paris à l’appel des jeunes communistes convergeait en une manifestation illégale à l’Arc de Triomphe, bravant l’armée nazie occupant la capitale de la France. Une des premières manifestations d’ampleur de la dans Paris occupée. Au moment où le régime Macron célèbre Pétain et déroule le tapis rouge au chef de l’Axe USA OTAN UE Donald , les communistes avec les et le PRCF étaient mobilisés – et ce malgré le bouclage de Paris par plus de 10 000 policiers, CRS et gendarmes en armes – pour défendre la et appeler à la mobilisation internationaliste et anti impérialiste.

    11 novembre 1940 – 11 novembre 2018, les JRCF rendent hommage à Guy Môquet et appellent à la résistance

    Le 11 novembre n’est pas que la date anniversaire de l’armistice de la guerre de 14-18. C’est aussi la date anniversaire d’un des premiers actes de résistance d’ampleur dans Paris occupé. Le 11 novembre 1940 les lycéens et étudiants se rendent par milliers à une manifestation illégale organisée notamment par l’Union des étudiants et lycéens communistes, et ce alors que le parti communiste est interdit.. Parmi les manifestants le jeune Guy Môquet.  pour un dépôt de gerbe à la plaque commémorative du jeune militant communiste Guy Môquet dans le 17ème arrondissement.

    Ce 11 novembre une délégation des JRCF emmené par leur responsable national Gilliat, et du PRCF s’est réunie  pour à travers un dépôt de gerbe et une prise de parole rendre un hommage anti-impérialiste, patriotique et internationaliste, autour du souvenir de Guy Môquet et des jeunes militants communistes français du 11 novembre 1940 qui, comme nous aujourd’hui, mais dans des conditions bien plus dangereuses, refusèrent une fois de plus d’abandonner aux traitres adeptes de l’Union Sacrée et aux capitalistes le prolétariat et le souvenir de ses sacrifices. Djordje Kuzmanovic, orateur de la France Insoumise a répondu présent à l’invitation.

    Une action à l’opposée de la réception servile, belliqueuse, du régime Macron donnée à Donald Trump. Une cérémonie précédant la manifestation de l’après midi Place de la République à laquelle les JRCF ont participé en nombre pour rendre hommage  à ces “sans-dents”, à ceux qui ne furent “rien”, à ces prolétaires qu’on envoya à l’abattoir pour défendre les biens des gros qui eux ne tournèrent leurs fusils que contre les soldats réfractaires à leurs ordres, ces “fusillés pour l’exemple” qui furent l’avant-garde de la conscience prolétarienne de ces soldats.

    RDV dimanche 11 novembre, à 10h30, 34 rue Baron – Paris 17ème, à la plaque commémorative de Guy Môquet

    Le PRCF et les JRCF présents en nombre pour la manifestation contre l’Axe USA UE OTAN et ses guerres impérialistes : Trump c’est la guerre

    C’est en nombre qu’une solide délégation des JRCF et du PRCF Ile de France, accompagné de camarades ayant fait pour l’occasion le déplacement de province a fait entendre les propositions franchement communistes pour la paix et la solidarité internationale à l’occasion de la manifestation Trump c’est la guerre ce 11 novembre 2018 à Paris. Le PRCF avait en effet lancé dès l’annonce de la venue de Trump à Paris à l’invitation d’Emmanuel Macron un appel pour une manifestation à Paris. C’est dans le cadre d’un large collectif dont le PRCF est partie prenante que cette manifestation a été organisé.

    Les provocations du régime Macron, interdisant la tenue d’une manifestation, pour n’autoriser qu’un rassemblement statique cantonnée à la place de la République n’auront pas empêchée la tenue de la manifestation, réunissant plusieurs milliers de manifestants. Et ce malgré le bouclage de la place par les gendarmes, et les menaces de la préfecture annonçant avant même que la manifestation ne se déroule des violences. De fait, dans un Paris en état de siège pour permettre l’opération de communication de Macron, l’ Elysée prétendait bien interdire l’expression même des voix rappelant leurs guerres criminelle aux dirigeants de l’Axe USA OTAN UE qui mettent à feu et à sang la planète, de la Yougoslavie à l’Ukraine, de l’Irak à la Syrie, de la Libye au Mali.

    Un 11 novembre de résistance pour la paix avec le PRCF et les JRCF. Retour sur les manifestations parisiennes. #vidéo #11nov 

    Prise de parole des JRCF-Gilliatt

    Un 11 novembre de résistance pour la paix avec le PRCF et les JRCF. Retour sur les manifestations parisiennes. #vidéo #11nov

    Le PRCF et les JRCF mobilisés pour la paix et la solidarité internationale contre l'impérialisme

    Le PRCF et les JRCF mobilisés pour la Paix et la solidarité internationale contre l’impérialisme

    Le PRCF et les JRCF mobilisés pour la Paix et la solidarité internationale contre l’impérialisme

    Le PRCF et les JRCF mobilisés pour la Paix et la solidarité internationale contre l’impérialisme

    Un 11 novembre de résistance pour la paix avec le PRCF et les JRCF. Retour sur les manifestations parisiennes. #vidéo #11nov

    Fadi (PRCF) a présenté les propositions du PRCF auprès des médias présents

    En Allemagne et dans le monde également mobilisation pour la paix, pour la sortie de l’OTAN

    Le 3 novembre, à Frankfort, les communistes allemands étaient également mobilisés pour la paix, donc pour la sortie de l’OTAN. l'Hermine Rouge vous propose quelques photos de cette manifestation, photos adressées à la commission internationale du PRCF par les camarades allemands.

    Les camarades américains ont également salué la manifestation parisienne :

     

    Camarades du PRCF
    Nous envoyons notre solidarité pour cette manifestation magnifique contre le président impérialiste étasunien. Nous sommes d’accord avec vos paroles sur le rôle des Etats-Unis autour de monde. Et aussi, il est un criminel de guerre, qui a exposé ses idées fascistes avec ses ordres aux troops étasuniens de tirer aux réfugiés centraméricains. À bas le fascisme; à bas l’impérialisme.
    Solidarité,
    John Catalinotto
    Workers World Party, USA

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • CENTENAIRE DU 11 NOVEMBRE 1918 A PRIMELIN

     

     UN RASSEMBLEMENT EXCEPTIONNEL

    POUR LE DROIT DE VIVRE EN PAIX

    POUR L’AMITIE ENTRE LES PEUPLES,

    UN HOMMAGE DIGNE A TOUTES LES VICTIMES !

    Plus de cent cinquante personnes se sont rassemblées, ce dimanche 11 novembre 2018 autour du Monument aux morts pacifiste de Primelin (Cap Sizun). Elles répondaient à l'appel de la Libre Pensée-29 et de ses partenaires (la Confédération Nationale du Travail (CNT),les CRABES, le Mouvement de la Paix, l’Université Européenne de la Paix (UEP) les Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis contre la Guerre (4ACG) et la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) . Elles exigeaient une nouvelle fois que justice soit rendue aux 639 fusillés pour l'exemple, qu’un hommage digne soit rendu à toutes les victimes et que la France, agisse effectivement pour le droit à la paix pour tous aux quatre coins de la Planète!.Plusieurs organisations politiques avaient tenu à s’associer à cette initiative (LFI, NPA, PCF, POID, PRCF).

     

    Entre 1914 et 1918, 639 soldats français ont été exécutés par des balles françaises pour des motifs divers et variés. Sept d'entre eux étaient originaires du Finistère : Pierre PRIGENT (Ploaré), Yves GOANACH (Chateauneuf -du-Faou), François PENVERN (Relecq-Kerhuon), Bernard GUILLAUME (Pleyben), François HENAFF (Kerfeunteun), Pierre AUTRET (Audierne) et Pierre KERAUDREN (Brest). Leur réhabilitation collective vient d'être refusée pour la deuxième fois par le régime Macron.

     

    Les prises de parole des représentant.e.s du Mouvement de la Paix, de la 4 ACG, de la Ligue des Droits de l’Homme et de la Libre Pensée se sont succédées. Pour clore ce rassemblement exceptionnel il a été donne lecture d’ un témoignage de poilu, prisonnier de guerre et puis des chansons d’époque ont été reprises par les participants : la Chanson de Craonne, la Butte rouge et l’Internationale.

     

    La souscription en vue de l’inauguration en avril 2019 d’un monument en mémoire des fusillés pour l'exemple sur la ligne de front à Chauny dans l’Aisne reste ouverte. Il reste 30.000 euros a collecter-envoyons nos chèques à l'ordre de l'AEMHFE à l'adresse suivante : Nicole AURIGNY, 49 rue Quentin Barré 02100 Saint-Quentin .

     

    Quimper le 12/11/2018

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  • Merkel et Macron surjouant pour la centième fois la réconciliation franco-allemande à l’occasion du centenaire du 11 novembre 1918, célébrant pour la millième fois ” l’ de la paix”, il n’y a plus désormais que les naïfs incurables pour s’y laisser prendre.
    Alors que l’Europe allemande arrimée à l’euro, cette austérité continentale faite monnaie, et à l’Otan, cette machine à européaniser les guerres US, broie la souveraineté des peuples, dissout notre pays et arase les acquis ouvriers, alors que Trump et Macron veulent faire de l’alliance euro-atlantique le fer de lance de la prochaine antirusse, la prétendue “paix” des impérialistes Merkel et Macron ressemble de plus en plus à la préparation accélérée d’une nouvelle mondiale.

     

    En réalité, la “paix” entre impérialistes allemands, américains et français, est la continuation par d’autres moyens de la guerre sociale contre les peuples libres, contre le mouvement ouvrier international et contre la paix mondiale.
    C’est à un tout autre rapprochement franco-allemand qu’aspirent les véritables internationalistes: à l’union de combat des communistes et des travailleurs des deux pays pour que triomphe, non pas avec, mais contre l’UE-OTAN du capital, l’Europe des luttes sociales, des souverainetés nationales et de la coopération internationale.
    Et de la reprise par les peuples de la marche en avant vers le socialisme.

    Floréal le 10/11/2018

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Centenaire du 11 Novembre 1918

     

    RASSEMBLEMENT PACIFISTE & INTERNATIONALISTE EXCEPTIONNEL

    DIMANCHE 11 NOVEMBRE 2018-11 H. 45

    AU MONUMENT AUX MORTS DE PRIMELIN (CAP-SIZUN)

    Appel de la Libre Pensée 29-Rassemblement pacifiste et internationaliste-dimanche 11 novembre-11h 45-PMonument aux morts de Primelin

    Chaque année, le 11 novembre notre pays se souvient de la 1ère guerre mondiale cette gigantesque et terrifiante « boucherie » humaine.

    Ce dimanche 11 novembre 2018 notre pays se souviendra du bilan effroyable de cette guerre :1.400.000 soldats français tués, 300.000 civils tués, 4.300.000 soldats blessés dont 2.000.000 mutilés à vie,1 soldat sur 10 fait prisonnier et interné dans des camps, 195.000 soldats traînés devant la justice militaire…..et 639 soldats français exécutés par des balles françaises pour l’exemple (sept d'entre eux étaient originaires du Finistère). Leur réhabilitation collective a été, une nouvelle fois, refusée par le régime MACRON. 

    Ce dimanche 11 novembre 2018 les femmes et les hommes épris de paix et de justice réaffirmeront que sera érigé en avril 2019 sur la ligne de front à Chauny (Aisne) un monument financé par souscription qui rendra honneur et justice aux 639 fusillés pour l’exemple et rendront hommage dignement à tous les soldats « morts pour les industriels » alors qu’ils croyaient « mourir pour la patrie ».

    Ce dimanche 11 novembre 2018 les femmes et les hommes épris de paix et de justice dénonceront le bellicisme ostentatoire du régime Macron qui multiplie sous la houlette de Trump, les opérations extérieures , développe des ventes d’armes avec des régimes peu fréquentables (Arabie séoudite, Emirats et Egypte) , double le budget consacré aux armes nucléaires, réhausse le budget « des armées » à 2% du PIB et entend instrumentaliser la jeunesse à des fins guerrières .

    Ce dimanche 11 novembre-11 h45 à l’appel de la Libre Pensée-29 et de ses partenaires (CNT, Mouvement de la Paix, UEP, les Crabes, la 4ACG) les citoyennes et les citoyens pacifistes, internationalistes et laîques se rassembleront devant le monument aux morts à Primelin pour redire guerre à la guerre, hommage digne à toutes les victimes et honneur et justice pour les 639 fusillés pour l’exemple.

    Quimper le 7/11/2018

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