• « Éborgné à vie » lors d'une manifestation à Rennes, Gwendal reste Gilet jaune (OF.fr-
    Gwendal Leroy, en compagnie d'Edmond Le Marec, un ami qui le soutient dans cette épreuve.
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  • Le Conseil de l'Europe veut l'arrêt des LBD (OF-27/02/19)

    Le Conseil de l'Europe a demandé, hier, à la France de « suspendre l'usage du LBD (lanceur de balles de défense) dans le cadre des opérations de maintien de l'ordre ». Dans un communiqué, l'instance européenne rappelle qu'au 4 février, 2 060 manifestants avaient été blessés, dont soixante-neuf considérés en « urgence absolue », ainsi que 1 325 membres des forces de l'ordre, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur.

    Si la commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic, « condamne fermement les violences commises à l'encontre des membres des forces de l'ordre » et « déplore le nombre important de blessés dans leurs rangs », elle rappelle également que leur « tâche première [...] consiste à protéger les citoyens et leurs droits de l'homme ». « Le nombre et la gravité des blessures » infligées aux manifestants « mettent en question la compatibilité des méthodes employées dans les opérations de maintien de l'ordre avec le respect de ces droits », poursuit Dunja Mijatovic.

    Dans sa réponse au Conseil de l'Europe, le gouvernement français rappelle, lui, que « le Conseil d'État a estimé que les armes de type LBD étaient pleinement adaptées aux situations dans lesquelles elles ont été employées ».

     

    Source : Quotidien Ouest-France 27/02/19

    https://journal.ouest-france.fr/archives/articles?q=Le+Conseil+de+l%27Europe+veut+l%27arr%C3%AAt+du+LBD#archive-menu

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  • Ian Brossat, invité de BFM TV et RMC info, les chaines de télévision et de radio du milliardaire soutien de Macron, P Drahi, l’adjoint au logement de la maire PS, Anne Hidalgo, et candidat du PCF PGE aux européennes a été interrogéle 25 février 2019 sur les Gilets jaunes, des questions fiscales et également la question européenne, sujet sur lequel il a dressé une nouvelle fois les louanges d’une Europe qui protège, en suivant les questions posées par l’aussi expérimenté que madré interviewer, JJ Bourdin. Est ensuite venue la classique provocation de l’éditorialiste, sur la situation au . Et la réponse du candidat  PGE a été édifiante pour tous les internationalistes soucieux du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, pour tous les antifascistes, pour tous les défenseurs de la paix. Brossat et le /PGE, refusent de soutenir , le président légitime, démocratiquement élu, du Venezuela

    Jean Jacques Bourdin “et le Venezuela est-ce que Nicolas Maduro doit ouvrir les frontières à l’aide humanitaire ?”

     : (…) Il y a une situation au Venezuela qui ne peut pas continuer comme cela. Et je pense que la solution elle tient en trois lettres, c’est l’ONU (…)

    Jean Jacques Bourdin ” mais Ian Brossat, cela veut dire quoi, cela veut dire que Nicolas Maduro doit ouvrir la frontière au lieu de laisser son peuple crever de faim ?”

    Ian Brossat : s’il n’y a pas une solution politique avec l’ONU, on ne s’en sortira pas. L’idée des USA est, derrière cette opération humanitaire, une opération militaire. C’est ça la réalité. Pour installer Guaidó à la place de Maduro. Donc, on pense ce qu’on veut du régime de Maduro. Et je ne suis pas un fan du régime de Maduro. Simplement, ce que je dis, c’est que la solution c’est l’ONU…”

     

    https://www.youtube.com/watch?v=xGiiRLBWlSI à 15’30”

    Une position qui choque. Antoine Manessis, secrétaire de la commission internationale du PRCF, met les points sur les i !

     

    Brossat, tête de liste du PCF-PGE aux Européennes, n’est pas “fan de Maduro” !

    Décidément les naufrageurs de L’Humanité veulent aussi dynamiter l’internationalisme.

    A l’heure où l’ étasunien et ses alliés fascistes brésiliens et colombiens, attaquent le Venezuela bolivarien et son président légitime Nicolas Maduro, à l’heure où Macron et l’UE participent à la coalition contre-révolutionnaire et anti-démocratique contre Maduro, Brossat la tête de liste de l’ ex-PCF trahit de façon grossière toute l’histoire et tous les principes des communistes.

    Imaginons : à la veille de Stalingrad un responsable du PCF déclare ” Je ne suis pas fan de Staline”. A la veille du 11 septembre 1973, un responsable communiste déclare “Je ne suis pas fan d’Allende”. A la veille de Thermidor un responsable Sans-Culotte déclare “Je ne suis pas fan de Robespierre”. Comment appeler cela sinon une lâcheté et une faute politique absolues.

    Non parce que Staline, Allende ou Robespierre comme Maduro sont  exempts de critiques. Mais parce qu’une barricade n’a que deux côtés et que lorsque l’ennemi de classe attaque et promet que les militants bolivariens et communistes seront « pendus ou brûlés », on serre les rangs. C’est une question de dignité et d’honneur : vous n’avez ni l’une ni l’autre, Monsieur Brossat.

    Antoine Manessis, secrétaire de la Commission internationale du PRCF.

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  • Brest. Hôpital des armées, Carhaix… Le CHRU sur tous les fronts (OF.fr-27/02/19-5h52)En 2018, Les personnels de l’HIA ont manifesté plusieurs fois, comme en mai (photo) pour protester contre les nombreux transferts d’activité au CHRU. 

     

    Les transferts de service des différents pôles devraient se multiplier dans les années à venir, au Centre hospitalier régional et universitaire de Brest (Finistère).

    Depuis 2016, l’Hôpital d’instruction des armées (HIA) Clermont-Tonnerre s’est « marié » avec le CHRU. Au menu : une baisse de postes de 20 % et des transferts d’activités.

    Cette année, la vitesse supérieure est enclenchée. En septembre 2019, les opérations chirurgicales d’ORL et d’ophtalmologie seront désormais effectuées à l’hôpital Morvan. Pour

    autant, les consultations demeureront à l’HIA. En 2020, viendra le tour de la chirurgie orthopédique et digestive, transférée la Cavale-Blanche. Là encore, les consultations demeureront à l’HIA. Puis, en 2023, il y aura le transfert de la réanimation de l’HIA au CHRU.

    Les chirurgiens seront transférés mais aussi les personnels « qui le souhaitent », précise Philippe El Saïr. En contrepartie, des consultations spécialisées du CHU seront effectuées à l’HIA : l’unité du sommeil et les explorations fonctionnelles neurologiques.

    Que deviendront les urgences de l’HIA ? Elles enregistrent 20 000 passages par an. Pourront-elles être absorbées par les urgences de la Cavale-Blanche (55 000 passages) ?

    Elles demeureront, assure la direction du CHRU. Il y aura toujours des chirurgiens qui consulteront et recevront pour des fractures ou des petits actes sans anesthésie. L’endoscopie continuera d’être effectuée. « Les cas plus graves sont déjà traités à la Cavale-Blanche. Nous devons conserver un pôle d’urgences pour de la petite traumatologie, de proximité ; qui ne nécessite pas d’hospitalisation, nombreuses aux urgences, assure Eric Stindel, président de la commission médicale d’établissements. Il est important de garder cette offre en centre-ville pour maintenir la fluidité des urgences de la Cavale-Blanche. » Mais, reconnaît Philippe El Sair, cela nécessitera des transferts de patients.

    Moins d’intérims à Carhaix

    Cette année 2019 marquera les dix ans de la fusion entre les hôpitaux de Brest et Carhaix. Un vrai « plus » pour les habitants qui peuvent consulter pour 26 spécialités médico-chirurgicales. L’an passé, le site du Centre-Finistère était l’un de ceux qui, en France, qui employait le plus de médecins intérimaires ! Un chiffre qui va diminuer.

    En 2019, la chirurgie viscérale sera organisée sans intérimaires grâce à une réflexion territoriale et à la réorganisation d’équipes entre Brest, Morlaix, l’HIA et Carhaix. Une baisse d’environ un million d’euros est attendue. Et Carhaix va accueillir une nouvelle IRM mobile au printemps.

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-hopital-des-armees-carhaix-le-chru-sur-tous-les-fronts-6239185

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  • Brest. Centres sociaux : manifestation devant la CAF contre le projet de gestion associative (OF.fr-26/02/19- 18h05)Une centaine de personnes ont manifesté mardi 26 février contre ce projet qui prévoit une gestion associative des centres sociaux brestois

     

    Bénévoles et salariés des centres sociaux brestois sont inquiets. La Caisse d’allocations familiales (CAF) projette d’abandonner la gestion directe au profit d’une gestion associative.

    Une centaine de personnes ont manifesté contre le projet de gestion associative des centres sociaux, ce mardi 26 février 2019, à Brest, puis à Quimper (Finistère), où se tenait un conseil d’administration de la CAF. « Nous allons nous retrouver à gérer l’entretien des bâtiments, les salariés… Mais, e st-ce là

    notre vocation ? », interroge Marie, bénévole.

    « Nous sommes en colère », ajoutent de concert Joël et Liliane. Acteurs de la vie de leur quartier, comme bénévoles de centre social, à Brest, ils s’inquiètent du projet de la Caisse d’allocation familiale. « Aujourd’hui, les centres sociaux sont financés par la Ville et la CAF, mais sont gérés par la CAF, explique Liliane, bénévole et administratrice du centre de Kerangoff. Le projet prévoit que la CAF lâche la gestion directe pour passer en gestion associative. Mais, ce n’est pas notre rôle. »

    Une centaine de personnes ont manifesté mardi 26 février contre le projet de la CAF qui prévoit que les centres sociaux brestois passent à une gestion associative.
     

    Pas de concertation

    Ces bénévoles se questionnent sur le financier de ce projet, ses échéances. « Un centre social, c’est d’abord du lien, ajoute Joël. On ne comprend pas où veut en venir la CAF du Finistère alors que le gouvernement appelle à une mobilisation de tous les acteurs de la politique de la Ville. » Ils dénoncent aussi la façon de faire, sans concertation « de cette décision unilatérale ».

    Une centaine de personnes ont manifesté mardi 26 février 2019, contre le projet de la CAF qui prévoit que les centres sociaux brestois passent à une gestion associative.

    L’union brestoise des associations de centres sociales demande que soient écoutées les cinq associations. Elle réclame surtout un moratoire sur le désengagement de la CAF et que soit mise en place une démarche concertée, impliquant l’ensemble des acteurs.

    Ce mardi, à l’issue du conseil d’administration, la Caf a fait savoir qu’elle a décidé à la majorité d’engager cette démarche de sortie de gestion directe des centres sociaux brestois en concertation avec les partenaires. Elle rappelle que ce transfert ne signifiera pas un arrêt des subventions et qu’elle restera vigilante à la pérennité des projets pour les habitants et à la situation professionnelle des salariés Caf.

    Christine PENNEC

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-centres-sociaux-manifestation-devant-la-caf-contre-le-projet-de-gestion-associative-6238075

     

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  • Brest. Un rassemblement pour Vataba (OF.fr-25/02/19-19h12)

    Une quinzaine de personnes se sont rassemblées devant le Centre départemental d’action sociale  à Brest, le 25 février

     

    Une quinzaine de personnes se sont rassemblées lundi 25 février 2019, devant le Centre départemental d’action sociale à Brest (Finistère). Ils souhaitaient alerter sur le sort de Vataba, un jeune homme originaire de Côte d’Ivoire et menacé d’expulsion du territoire.

    Une quinzaine de personnes se sont rassemblées à 17 h, ce lundi 25 février, à Brest, devant le Centre départemental d’action sociale (CDAS). Elles répondaient à un appel lancé par des associations et par des proches

    de Vacaba, un jeune homme originaire de Côte d’Ivoire et arrivé à Brest en 2017.

    Actuellement en centre de rétention à Rouen, sur décision de la préfecture, ce dernier passera en effet devant le juge des libertés ce mercredi 26 février. Il est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français.

    Demande de titre de séjour

    « On espère qu’il va nous revenir » , disait Lauriane, sa compagne et la mère de son enfant. Une demande de carte d’identité est en cours pour leur petite fille, âgée de 6 mois.

    Cette régularisation permettrait au jeune homme, désormais âgé de 18 ans d’après ses soutiens, de demander un titre de séjour en tant que parent d’enfant français. « Le parcours de Vacaba a été semé d’embûches. Il a été expulsé du CDAS pour un simple retard » , affirmait une soutien, présente lors du rassemblement.

    Décision de justice

    Une version que réfute Benoît Bothua, responsable de la mission départementale des mineurs non accompagnés : « Nous avons pris en charge Vacaba en mars 2017 dans le cadre de la mise à l’abri des mineurs. Il y a eu une garde à vue à la suite d’un comportement inadapté envers le personnel de l’hôtel, mais ce n’est pas ce qui a entraîné son exclusion. Nous avons seulement suivi la décision de justice prise en octobre 2017 et qui remettait en cause son âge, à partir d’un examen médical et de l’authentification de ses papiers d’identité. »

    Présent au CDAS ce lundi 25 janvier, Benoît Bothua a accepté de rencontrer les manifestants pour échanger avec eux.

    LD

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • 90 Gilets jaunes venus de tout le Finistère se sont réunis ce dimanche 24 février 2019, à Plomodiern

    Alors que selon un sondage, 55 % des Français souhaitent l’arrêt du mouvement, les Gilets jaunes du Finistère se sont donné rendez-vous ce dimanche 24 février 2019. L’objectif : coordonner des actions à l’échelle départementale.

    Une grande première

    Quelque 90 personnes ont fait le déplacement dans la salle communale de Plomodiern (Finistère). Une réussite pour l’instigateur de ce rendez-vous, Mehdi Dallali, après l’annulation du rassemblement de Pont-de-Buis. Quimper, Brest ou encore Concarneau : au

    total, quinze groupes venus de tout le département étaient présents pour parler communication et actions à mettre en place. Pendant près de quatre heures, les Gilets jaunes ont débattu dans une ambiance studieuse et attentive. L’objectif : se fédérer. Et ainsi naquirent « les Gilets jaunes du Finistère » .

    À la recherche de nouveaux moyens de communication

    Pour sortir du « tout Facebook » , les Gilets jaunes ont mis en place de nouveaux moyens de communication : des listes de diffusion mail, des échanges de numéros, sans oublier les traditionnels « cafés Gilets jaunes » et l’occupation des ronds points. L’idée d’un forum internet, d’un serveur vocal et la création d’une boîte mail commune sont également proposées. Comme le souligne Sébastien, venant du Pays bigouden, l’important était surtout de mettre « un visage sur une ville » .

    « Si vous faites du sectarisme, notre poumon va éclater »

    Puis est venue la question des alliances. Une voix suggère de rejoindre les syndicats sur les manifestations pour le pouvoir d’achat. L’autre rétorque : « Si les gens se retrouvent dans la rue, c’est parce que les syndicats n’ont pas fait leur taf. On ne va pas faire rentrer le loup dans la bergerie ! » L’un des plus âgés reprend la parole, comme pour mettre toute l’assemblée d’accord : « Si vous faites du sectarisme, notre poumon va éclater. » La salle applaudit. Sur la question de rejoindre les écologistes, l’organisateur de la réunion a bien essayé : « Les Coquelicots (1) nous ont traités de « Front national » ». Deux mondes se croisent.

    Des actions en projet

    Un autre suggère de s’inviter aux fêtes du Medef : « Ça a l’air d’aller très bien pour eux » . Des actions coup de poing contre les agences de la CAF et de Pôle emploi font l’unanimité, tandis que l’idée d’une charte contre l’antisémitisme ne séduit pas toute l’assemblée : « C’est une manipulation médiatique pour nous discréditer. Je n’ai pas à me justifier » , lance un autre Gilet jaune de l’assemblée. Un autre suggère de glisser un bulletin jaune dans l’urne lors des prochaines élections.

    Et après ?

    Le prochain rendez-vous pour la toute nouvelle « assemblée des Gilets jaunes du Finistère » est déjà pris. Ce sera le 24 mars. D’ici là, des « groupes d’actions seront constitués », pour poursuivre la communication entre les différents groupes et préparer la prochaine réunion, en vue de « l’assemblée générale des assemblées générales » , les 4, 5 et 6 avril prochain, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). L’objectif sera cette fois de fédérer le mouvement à l’Ouest.

    Nicolas COADOU

    (1) Mouvement qui souhaite voir l’interdiction de tous les pesticides de synthèse.

     
     
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  • C’est Médiapart qui a rendu le scandale public : l’ex secrétaire général de la , Thierry , va être nommé, sur ordre de Macron, à l’inspection générale de la jeunesse et des sports. Une nomination de complaisance qui doit poser des questions de fond. Car l’ex leader de la CGT est un personnage choyé du pouvoir. En 2016, Valls le bombarde à la tête d’une mission chargée de mettre en place une agence de la langue française pour la cohésion sociale, avant de le placer président de l’Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme. Problème, Edouard Philippe veut revoir les contours de la bonne place. Il faut recaser l’ex apparatchik qui a beaucoup brillé par son refus du syndicalisme de lutte et son militantisme pro Confédération Européenne des Syndicats, et fait dérivé la principale confédération syndicale derrière le réformisme et la CFDT, remplaçant le syndicalisme de lutte gagnant, par le syndicalisme rassemblé qui n’a donné au mouvement social que des défaites.

    Observons, pour être juste, que ces “recasages” ne concernent pas que l’ex dirigeant de la CGT. L’ex patron de , débarqué au congrès de 2018 avec pertes et fracas après le soutien honteux qu’il a apporté à Macron, brisant le mouvement de résistance aux ordonnances Loi Travail, s’est vu immédiatement offrir un confortable fauteuil européen au conseil économique et social européen. En juillet 2018, il rejoint Alixio, société de conseil patronale de Raymond Soubie… ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy. La place étant tellement bonne et le scandale un peu gros, il annonce renoncer au CESE… où pourtant la ministre du travail Penicaud aurait, selon les connaisseurs du dossier, apporté son appui pour qu’il en prenne la présidence.

     

    LEPAON : un recasement syndical compromettant, une insulte au syndicalisme authentique ! par JP Page

    Nous n’avons pas l’habitude de nous délecter des dénonciations vengeresses qui font habituellement  le buzz sur les réseaux. Préférant privilégier les informations de fonds et d’intérêt général, au-delà de tout fracas moutonnier.   Mais le fait que Thierry Lepaon soit pressenti à l’initiative du pouvoir macronien pour occuper un poste de complaisance , bien rémunéré, une fonction pour laquelle il n’offre aucune espèce de compétence ne peut être passé sous silence. D’autant que cette amabilité du pouvoir actuel succède à son égard à la même amabilité du temps de Hollande et Valls.   Amabilité, bienveillance que l’on a pu constater par ailleurs largement à l’égard de nombreux dirigeants de la CFDT.   VOIR par exemple : http://www.frontsyndical-classe.org/article-chereque-flexibilite-et-retraite-assuree-114300568.html   Nous touchons donc là, par delà les changements politiques à une attitude bienveillante des classes dominantes à l’égard des dirigeants syndicaux partisans du “dialogue social“, de la culture du compromis, réfutant l’antagonisme de classe opposant travailleurs et patronat/pouvoir politique.   A ce niveau et à cette fréquence nous touchons par conséquent à ce qui s’apparente à une véritable  des “élites” syndicales dirigeantes par les dirigeants politiques … et patronaux.   Ce n’est pas nouveau !   De tous temps, après avoir longtemps interdit le droit même des travailleurs de se coaliser face aux exploiteurs, dès ce droit reconnu (1884 en France) les capitalistes ont consacré d’importants moyens pour diviser et corrompre les organisations.   On se souvient du trésor secret du patronat de la métallurgie (Plus de 600 millions d’euros) servant entre autre à “fluidifier les rapports sociaux” comme ils disent, arrosant le plus souvent contre la CGT les représentants syndicaux pour les amener à signer des accords conformes aux souhaits et aux intérêts des détenteurs du capital.   Mais au fil du temps les choses se sont banalisées finissant par affecter gravement la crédibilité des organisations syndicales considérées globalement -malgré l’engagement et le dévouement des militants de terrain, frappés souvent par la répression – comme institutionnalisées, complices du système de domination et d’exploitation.   Critiques que l’on retrouve sur les ronds points chez un certain nombre de gilets jaunes et qui au-delà de la marque et du poids de l’idéologie dominante repose que ça plaise ou non sur des réalités objectives, sur le constat  que le syndicalisme, CGT comprise dans ses organes de direction, s’est laissé enfermer dans le cadre imposé par la classe dirigeante et ses instances de contrôle.   Institutionnalisation incontestable quand on constate par exemple que la CGT et la CFDT ont perçu en 2017 18 millions d’euros attribués par subvention publique et patronale au titre du financement du “dialogue social”   VOIR :http://www.frontsyndical-classe.org/2018/12/financement-du-dialogue-social-en-finir-avec-le-salaire-de-la-honte.html   Pour retrouver toute son autorité et son prestige auprès du peuple le syndicalisme et la CGT en particulier doivent opérer un véritable retour aux sources et aux fondamentaux. Et faire le ménage en leur sein pour écarter les corrompus et les opportunistes des responsabilités. Et on est très loin du “trop d’idéologie” qui serait responsable du discrédit syndical, de la perte d’adhérents et du recul aux résultats électoraux comme l’avance Philippe Martinez!   Il en va de l’avenir du syndicalisme et de celui des travailleurs eux-mêmes. Le 52e congrès de la CGT doit en être l’occasion pour peu que les militants prennent le taureau par les cornes : en finir avec l’institutionnalisation, mettre réellement la lutte des classes aux commandes, renouer concrètement avec l’objectif inclus dans la Charte d’Amiens d’associer étroitement la lutte quotidienne revendicative et la lutte pour une transformation radicale et anticapitaliste de la société.

    Jean-Pierre LE PAGE

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Une dizaine de Gilets jaunes ont bloqué la station Total de Kerustum, afin de dénoncer les méthodes de l'enseigne

    Une dizaine de Gilets jaunes bloquent actuellement la station Total de Kerustum, à Quimper (Finistère), ce dimanche 24 février 2019. Ils dénoncent la politique d’évasion fiscale de la filiale.

    Un groupe d’une dizaine de Gilets jaunes bloque actuellement la station Total de Kerustum, à Quimper (Finistère). Ils y sont depuis 20 h 30, ce dimanche 24 février 2019 et prévoient d’y rester jusqu’à 22 h.

    Ils y effectuent des barrages filtrants, afin de dénoncer la politique d’évasion fiscale du groupe et la hausse du prix des carburants. Gaëlle, une des membres des Gilets jaunes, annonce d’ores et déjà que « de nouvelles actions auront lieu prochainement ».

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/quimper-des-gilets-jaunes-bloquent-la-station-total-de-kerustum-6235397

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