• Brest. Les femmes à l’honneur pour le 14e acte des Gilets jaunes (OF.fr-16/02/19-)Samedi 16 février 2019, c’était le 14e Acte des Gilets jaunes, à Brest. Les femmes ont défilé en tête de cortège.

    Près de 300 personnes ont défilé, ce samedi 16 février, à Brest (Finistère), dans le cadre du 14e acte des Gilets jaunes, une marche régionale féministe et pacifique. Les femmes ont défilé en tête, de la place de Strasbourg à celle de la Liberté. Au passage, quelques miettes ont été jetées symboliquement sur la permanence du député (LREM) Jean-Charles Larsonneur.

    « Inégalités, violences, discriminations, oppressions, précarités : arrêtons de nous taire ! » C’était le mot d’ordre de la marche régionale et pacifique, ce samedi 16 février, au départ de la place de Strasbourg, à Brest (Finistère).

    En ce 14e acte brestois des Gilets jaunes, les femmes ont défilé en tête d’une

    manifestation de 300 personnes, parfois en deux cordons, les femmes d’un côté, les hommes de l’autre, tous ensemble réunis sur la place de la Liberté, où un goûter chaud les attendait.

    Gilets jaunes et roses (assistantes maternelles) et aussi crayons rouges (personnels de l’Éducation nationale) ont défilé « toutes ensemble » dans une nouvelle « convergence des luttes ».

     

    Entre autres banderoles et slogans, certains affichaient des messages graves, contre les mutilations sexuelles ou les violences conjugales ( « 219 000 femmes violentées par an » ), d’autres un contenu plus humoristique ( « Les femmes, c’est comme les pavés, à force de marcher dessus, on se les prend sur la gueule. » ) Dont acte.

    Brest. Les femmes à l’honneur pour le 14e acte des Gilets jaunes (OF.fr-16/02/19-21h20)

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/en-images-brest-les-femmes-l-honneur-pour-le-14e-acte-des-gilets-jaunes-6226514

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  • A la jonction des rues Yves-Collet et Victor-Hugo les hommes à genoux ont fait...A la jonction des rues Yves-Collet et Victor-Hugo les hommes à genoux ont fait une haie d'honneur aux femmes.
     
    La manifestation colorée des femmes a descendu la rue Jean-Jaurès.La manifestation colorée des femmes a descendu la rue Jean-Jaurès.
     
    Les hommes ont défilé à part, laissant la tête de cortège aux femmes.Les hommes ont défilé à part, laissant la tête de cortège aux femmes
     
    Les gilets jaunes ont aussi leurs supporters fidèles qui les saluent chaque...Les gilets jaunes ont aussi leurs supporters fidèles qui les saluent chaque semaine.
     
    Gilets jaunes, stylos rouges et gilets roses ont pris la parole, place de...Gilets jaunes, stylos rouges et gilets roses ont pris la parole, place de Strasbourg.

    Près de 300 manifestantes et manifestants ont rejoint la place de Strasbourg, ce samedi, pour le 14e acte des gilets jaunes. Entre stylos rouges, gilets roses des assistantes maternelles et gilets jaunes, le défilé était coloré et bon enfant, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre !

    Les femmes ont été le fil rouge qui a permis la convergence des luttes, ce samedi, pour le 14e acte des gilets jaunes. Comme Anne, assistante maternelle, venue de Tréflaouénan et qui a enfilé son gilet rose, le 2 février dernier. « Nous sommes 99 % de femmes à exercer ce métier précaire. Du jour au lendemain, les parents peuvent nous enlever leurs enfants et il faut plusieurs contrats, avec souvent des horaires décalés, pour arriver à dégager un salaire correct. Nous sommes payées 3 € de l’heure. La réforme du cumul emploi chômage va diminuer nos allocations, cela va nous précariser encore plus. C’est faire des économies sur les gens déjà démunis », estime Anne.

    Stylos rouges et femmes en jaune

    Les enseignantes, du mouvement des stylos rouges, étaient aussi présentes. « J’ai rejoint les gilets jaunes le 12 décembre, après le discours d’Emmanuel Macron sur la fonction publique où l’Éducation avait été complètement oubliée. Les enseignants sont payés 30 % de moins que leurs autres collègues cadres de la fonction publique. Nos conditions de travail se dégradent de plus en plus et on nous annonce un plan massif de suppressions de postes », témoigne Maryvonne, enseignante dans un établissement privé. Les femmes gilets jaunes avaient aussi préparé une intervention, ce 14e acte leur étant dédié. « Les femmes ont souvent du mal à s’exprimer dans les mouvements sociaux et à faire entendre leur voix », indique Maryvonne. Lizenn a pris la parole pour dénoncer les violences, les inégalités, les précarités, discriminations et oppressions : « Il n’y a qu’un genre, le genre humain ».

    Des croûtes de pain au député

    De « Debout les femmes », l’hymne du Mouvement de libération des femmes, à « Vous les femmes » de Julio Iglesias en passant par « Résiste » de France Gall, la playlist de la 14manifestation des gilets jaunes était éclectique. Après les prises de parole place de Strasbourg, ce sont deux manifestations qui se sont organisées. Les femmes ont pris la tête du cortège pour descendre la rue Jean-Jaurès, en faisant plusieurs haltes pour entonner « Debout les femmes ».

    Les hommes ont pris la tangente par la rue Inkermann, puis les rues Sébastopol et Yves-Collet. Arrivés à l’intersection avec la rue Victor-Hugo, ils ont attendu, genoux à terre pour certains, le passage du défilé des femmes qui venait de quitter la rue Jean-Jaurès. Ensemble, ils se sont rendus boulevard Gambetta, devant la permanence du député de la République en marche (LREM) Jean-Charles Larsonneur. Dans l’entrée de l’immeuble, quelques manifestants ont dispersé des croûtes de pain et des tracts, une lettre ouverte au député « qui a voté la loi dite anticasseurs le 5 février » accompagnée d’un communiqué de la Ligue des droits de l’homme sur les libertés publiques en danger.

    Catherine LE GUEN

    source: https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/gilets-jaunes-la-14e-etait-feministe-16-02-2019-12210680.php

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  • Les Gilets jaunes devant le préfabriqué prêté par la ville qu'ils ont nettoyé, vendredi après-midi, pour accueillir leur nouveau quartier général sur le site de Kroaz Chuz.Les Gilets jaunes devant le préfabriqué prêté par la ville qu'ils ont nettoyé, vendredi après-midi, pour accueillir leur nouveau quartier général sur le site de Kroaz Chuz. 

    Ils devaient quitter le site, gracieusement prêté par le patron d’Auto Armor casse, avant samedi. Les gilets jaunes ont investi un nouveau terrain d’accueil, ce vendredi, prêté par la ville et situé à proximité du rond-point de Kroaz-Chuz.

    Les déménagements n’ont pas eu raison de leur détermination. Délogés le 8 décembre, par les gendarmes, du rond-point de Kervidanou, qu’ils occupaient depuis le début du mouvement à la mi-novembre, les gilets jaunes ont à nouveau été contraints de migrer vers un autre terrain.

    Ils ont démonté, jeudi, les installations qu’ils avaient érigées le 29 décembre devant Armor-Auto casse, le long de la route de Baye, à Mellac, pour les installer sur un terrain à Kroaz Chuz, à proximité de la bretelle d’accès vers la voie express en direction de Lorient.

    « Nous avons nettoyé le site pour faire place nette. Le patron nous a laissé cet espace durant un mois et demi », saluent les gilets jaunes qui ont obtenu un terrain de la ville, quelques jours avant leur départ convenu avec le propriétaire des lieux.

    Le site, coincé entre la station d’épuration de Bigard et un terrain utilisé par les services techniques pour entreposer des pierres, est moins visible que le précédent. « On n’avait pas d’autres solutions », confie une militante. « De nombreux salariés de chez Bigard passent par ce rond-point », rassure l’une de ses collègues.

    Des actions samedi après-midi

    Ils ont même obtenu un vieux préfabriqué mis à disposition par la commune. « Nous bénéficions d’une autorisation d’occupation renouvelable tous les quinze jours. En contrepartie nous nous engageons à respecter l’endroit et à ne pas disposer de pancartes et de banderoles sur le rond-point voisin », rappellent les gilets jaunes, qui entendent poursuivre leur mouvement.

    Le grand débat n’a pas mis un terme à leur colère, même si certains d’entre-eux ont participé aux débats organisés dans les communes du pays de Quimperlé. D’ailleurs, ils souhaitent poursuivre cette concertation en proposant d’autres réunions publiques dans les semaines à venir.

    « Les actions sont décidées lors de nos assemblées générales, organisées chaque jeudi à 18 h 30 et dimanche à 16 h. Près de quarante personnes participent régulièrement à ces rendez-vous », affirme un Gilet jaune. Il annonce des actions ce samedi après-midi, à Quimperlé, pour ceux qui ne se rendront au rassemblement régional de Pontivy.

    « Nous sortirons nos nounours jaunes en ville et nous en profiterons pour ramasser les détritus sur le bord des routes et des rues au fil de déambulation. » Un moyen de se rendre visible et utile.

    source: https://www.letelegramme.fr/finistere/quimperle/gilets-jaunes-quimperle-un-nouveau-terrain-d-accueil-prete-par-la-ville-15-02-2019-12210006.php

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    Appel de militants FSU pour la défense d’Annie Lacroix-Riz par son organisation syndicale (IC.fr-14/02/19)

    Nous, militants des syndicats de la FSU, condamnons avec indignation les accusations visant notre camarade historienne Annie Lacroix-Riz, militante depuis 1967 du SNES et depuis 1984 du -FSU, portées par certains dirigeants de la  et relayées par le site «  » présumé lutter « contre le fascisme et l’idéologie d’extrême droite » et auquel participe la FSU.

    Cet épisode grave et non fortuit a commencé avec la parution le 9 janvier 2019 de la fiche 17 (anonyme) de « formation » des cadres syndicaux CGT contre « l’extrême droite », relayée aussitôt sur le site VISA et accusant notre camarade de « conspirationnisme » et de lien avec l’extrême-droite, sans provoquer la moindre réaction de la FSU.

    Pour qui connaît Annie Lacroix-Riz, son engagement scientifique et progressiste, sa dénonciation inlassable de Vichy, de la collaboration patronale et de toute forme de fascisation passée et présente, ainsi que ses apports innombrables au mouvement ouvrier et enseignant, CGT comprise, cette accusation est intolérable, calomnieuse et crapuleuse.

    C’est pour cela d’ailleurs et suite aux nombreuses réactions de militants et structures CGT que le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a écrit quelques jours plus tard (14 janvier 2019) à Annie Lacroix-Riz pour lui présenter ses complètes excuses et signifier le retrait de la fiche 17 de la formation CGT et du site VISA.

    Toutefois, non seulement la FSU n’a pas réagi pour défendre sa syndiquée scandaleusement attaquée mais l’affaire s’est aggravée : le responsable de la fiche 17 poursuit et aggrave ses accusations fin janvier et justifie les assauts redoublés en utilisant comme « sources » sûres et « brillantes » des auteurs d’extrême-droite, liés à l’Action Française et admirateurs de Maurras ou membres d’officines patronales à financement CIA notoire, tel l’« Institut d’ sociale et de Soviétologie » du collaborationniste Georges Albertini aujourd’hui « Institut d’ sociale » dirigé par le néo-conservateur Pierre Rigoulot [la fiche https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_d%27_sociale est claire].

    C’est dire le degré d’abjection et de confusion qui règne désormais dans les rangs syndicaux qui ne sont officiellement pourtant pas (encore?) ceux de la CFDT.

    Car il est facile de voir que qui est reproché à Annie Lacroix-Riz par les tenants de la ligne « réformiste » au sein de la CGT est finalement d’être restée fidèle aux combats que la CGT a longtemps menés non seulement contre les régressions sociales mais contre le système capitaliste qui en est à l’origine et contre les formes qu’il prend contre les peuples, construction européenne incluse. La question est donc de plus en plus de savoir si certains milieux euro-formatés, qui perdent pied face à la radicalisation en France de l’affrontement des classes, ne cherchent pas à fuir le débat au profit d’une chasse aux sorcières fondée sur la fascisante méthode de l’amalgame.

    Ainsi, après l’épisode de la note interne de la CGT visant à expulser des manifestations les partisans de la sortie de l’UE assimilés à l’extrême-droite, alors que la CGT a dès l’origine et pendant longtemps combattu frontalement et sur des bases progressistes la construction européenne comme entreprise patronale et germano-américaine, il apparaît clairement désormais que ce ne sont pas les prétendus « rouges-bruns » qui sont visés : ce sont les « rouges tout court » qui font obstacle au recentrage de la Confédération piloté par quelques personnages dangereux en train de parachever l’intégration de la Grande Dame, entamée par son adhésion de 2000 à la Confédération européenne des syndicats, au syndicalisme « international » aux mains du grand patronat. Le silence de la FSU s’explique-t-il par sa hâte à adhérer à la  aux effectifs syndicaux faibles mais aux moyens « européens » considérables, sous le prétexte de rendre enfin « sociale » l’Europe du grand capital où les salaires s’effondrent?Car il est facile de voir que qui est reproché à Annie Lacroix-Riz par les tenants de la ligne « réformiste » au sein de la CGT est finalement d’être restée fidèle aux combats que la CGT a longtemps menés non seulement contre les régressions sociales mais contre le système capitaliste qui en est à l’origine et contre les formes qu’il prend contre les peuples, construction européenne incluse. La question est donc de plus en plus de savoir si certains milieux euro-formatés, qui perdent pied face à la radicalisation en France de l’affrontement des classes, ne cherchent pas à fuir le débat au profit d’une chasse aux sorcières fondée sur la fascisante méthode de l’amalgame.

    La CGT appellerait-elle à chasser des manifestations comme « négationniste » Benoît Frachon, qui ne manquait jamais une occasion de rappeler que « l’intérêt des travailleurs de tous les pays du Marché commun est de combattre pour sa destruction » ? Serait-il visé par une fiche interne de la CGT et par une campagne sur le site VISA?

    En attendant que les camarades de la CGT fassent le ménage chez eux, nous exigeons de la FSU une défense publique de notre camarade, une condamnation totale des amalgames confusionnistes visant les syndicalistes de combat, ainsi qu’un sérieux questionnement de l’initiative VISA, conduite en commun, faut-il le rappeler, avec la CFDT dont le soutien permanent aux politiques anti-sociales et la trahison systématique des résistances aux contre-réformes (retraites, Sécurité sociale, réformes du collège et du lycée, casse des statuts, code du travail, privatisations…) a objectivement contribué à la montée de l’extrême-droite en France et dans la tentation bien réelle des pouvoirs maastrichtiens successifs d’instituer en France un Etat policier menant une véritable guerre de classe contre le mouvement social de lutte.

    • Guillaume Estalrich, Snes 09
    • Assaad MAGNIER, SNUipp 09
    • Viviane Baudry, FSU 09
    • Emilie Maffre, Snes 12
    • Giovanni Di Mino, Snes 13
    • Pascal Rolando, Snes 28
    • Denise Desaigle, ancienne secrétaire académique du SNEP Toulouse
    • Emmanuelle Kraemer, Snes 45
    • Karine Van Wynendaele, Snes 46
    • Corinne Vuylsteker, SNUipp 59
    • Joël Vuylsteker, Snes 59
    • Jean-François Dejours, Snes 62
    • Vincent Flament, Snes 62
    • Georges Gastaud, Snes 62
    • Alexis Lacroix, Snes 75
    • Fadi Kassem, Snes 78
    • Lucas Gastaud, Snes 80
    • Bastien Alberty, SNUipp 81
    • Benoit Foucambert, Snes 81
    • Eric Jalade, SNUEP 81
    • Géraldine Rouquette, Snes 81
    • Maurice Cukierman, Snes 92
    • Laure Lacroix, Snes 92

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Bonjour à toutes et tous,

    Nous avons le plaisir de vous annoncer les dates de la prochaine Assemblée des assemblées, qui aura lieu à Saint-Nazaire les 5, 6 et 7 avril 2019.

    Reprendre le flambeau de Commercy ne sera pas une mince affaire, tant ces deux jours furent riches, marquants et chaleureux. Mais croyez bien qu’ici, à la Maison du Peuple de Saint-Nazaire et alentours, nous prenons cette tâche très à coeur.

    Assemblée des assemblées à Commercy en janvier 2019

    Nos ami.es de Commercy et d’autres Gilets Jaunes partout en France sont déjà en train de nous aider ou ont proposé de le faire. Ce moment, nous voulons le penser et le mettre en place collectivement. C’est pourquoi nous demandons aux délégations présentes à Commercy de répondre à trois questions d’ici le 18 février au plus tard :

    • Que souhaiteriez-vous conserver dans le fonctionnement de la 1re Assemblée des assemblées ?
    • Que souhaiteriez-vous changer/améliorer ?
    • Quels sujets souhaiteriez-vous aborder en priorité lors de la prochaine Assemblée ?

      Nous sommes encore en train de finaliser le processus d’inscription, mais nous vous encourageons d’ores et déjà à prendre contact avec nous si vous pensez participer à cette 2e Assemblée des assemblées.

    Nous vous encourageons également à diffuser notre appel le plus largement possible afin que chaque groupe de Gilets Jaunes puisse le recevoir. Vidéo de l’appel :

    On a hâte de recevoir vos mails par centaines

    Amicalement,
    La Maison du Peuple de Saint-Nazaire et alentours

    Blocage National le mardi 19 février : Raffineries et dépôts pétroliers
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  • Quand le blé bolivarien est sous la grêle, les bobos français le caillassent -Le Venezuela ou la débâcle idéologique et atlantiste d’ATTAC.

    Le Venezuela est dans le collimateur d’ATTAC, organisation dévoyée à qui nous disons tristement : « Nous nous sommes tant aimés ».

    Christophe Aguiton, Geneviève Azam, Isabelle Bourboulon et Jean Castillo - membres de l’espace « mobilisations internationales »- d’ATTAC France ont commis sur Médiapart, un long papier «  Comprendre la débâcle du projet bolivarien au Venezuela » d’où il ressort que Nicolas Maduro ne devrait pas être président et où pointe leur dépit que Juan Guaido ne soit pas assez propre sur lui.

    On peut arrêter la lecture de leur pamphlet (de facto, trumpien) dès l’endroit où on lit (souligné en gras par eux) : «  C’est donc fort de l’illégitimité de Nicolas Maduro sur la scène internationale que les députés de l’opposition… ». Un morceau de phrase, deux contre-vérités.

    ATTAC affirme même que Guaido dispose d’un « fort soutien international. » C’est souligné en gras par les auteurs qui énumèrent : « ... dès le 22 mai 2018, l’Union européenne, les Etats-Unis, l’OEA (Organisation des Etats américains) et les pays du groupe de Lima (dont le Canada, la Colombie, le Pérou, l’Argentine et le Chili) ont annoncé qu’ils ne reconnaissaient pas les résultats du scrutin présidentiel. Celui-ci a été entaché d’irrégularités… »

    Or, en vérité, sur « la scène internationale » (si l’on ne la réduit pas aux pays vassaux des USA), presque tous les pays, parmi lesquels les plus grands, l’ONU même, considèrent que Maduro est, par l’élection de mai 2018, le président légitime du Venezuela.

    Sur les 197 Etats membres de l’Organisation des Nations unies, seuls 34 ont reconnu Juan Guaido. Maurice Lemoine (1), grand connaisseur de l’Amérique latine en a fait le compte : 16 en Amérique (sur 35) ; 15 en Europe (sur 50) ; 1 au Proche-Orient (sur 16) ; 1 en Afrique (sur 54) ; 1 en Océanie (sur 15).

    Mieux : aucun des concurrents que Maduro a défait lors des présidentielles de mai 2018 n’a contesté la validité du scrutin qu’ATTAC ose qualifier « de scrutin non libre et non juste » (souligné en gras par les auteurs d’ATTAC).

    Mieux encore : tous les candidats opposés à Maduro, les observateurs internationaux, parmi lesquels l’ancien Premier ministre espagnol Jose Luis Zapatero ont validé le scrutin dans toutes ses étapes (préparation, déroulement, dépouillement, résultat final).

    Mais, chose nouvelle, surprenante, affligeante, les dirigeants d’ATTAC s’informent désormais auprès des médias des milliardaires (Français et Vénézuéliens). A la paresseuse !

    Et ils veulent qu’on sache qu’ils peuvent faire pire que les autres. Ainsi, dans son article de 15 300 caractères, ATTAC censure en partie ces médias-là (y compris BFM, Le Figaro, Valeurs Actuelles, pour donner quelques exemples) qui, eux, n’éludent pas le nom de Trump (nom absent de l’article d’ATTAC. C’est incroyable !) quand ils informent sur la situation au Venezuela. De même, la presse mainstream souligne, au moins en passant, l’enjeu d’un pétrole convoité par les USA. Les membres de l’espace « mobilisations internationales » d’ATTAC n’ont pas ces scrupules (ou cette honnêteté). Le mot « pétrole » est écrit une fois (une seule) et uniquement pour souligner que l’effondrement de son prix est une des causes des problèmes économiques vénézuéliens. Les noms « USA », « Etats-Unis  »ne figurent pas dans l’article où l’on peut néanmoins pêcher « américaines » pour qualifier les sanctions qui expliquent « dans une bien moindre mesure » et « en partie, la crise économique majeure à laquelle le pays est confronté » (en gras dans leur texte).

    Pour finir, peut-être effrayés par la lourdeur de leurs attaques qui empestent un atlantisme déguisé en amour de la démocratie (ça marche toujours comme ça), les rédacteurs d’ATTAC consentent à donner un coup de rame symbolique à gauche en contestant la légitimité de Guaido (alors que tout leur article nous a jusque là persuadés qu’il devrait présider dans le palais de Miraflores à la place de l’autre incapable autoritaire et fraudeur répudié par le monde entier). Et, tenez, le quator s’enhardit à condamner par avance toute « intervention extérieure » (en maigre dans leur texte).
    Intervention extérieure ? (souligné en gras par moi-même). De qui ? L’article d’ATTAC n’a pas soufflé mot des menaces répétées d’invasion par Trump. Trump ! S’ils s’avisaient de prononcer ce nom, un éclair illuminerait le ciel d’où descendraient Marx, Lénine, Jaurès, voire De Gaulle.
    Le Che aussi ? Ne leur parlez pas de malheur.

    S’il faut choisir parmi les crapuleries dans cet article d’ATTAC, prenons celle-ci : « …mais les manifestations [de 2017] sont réprimées à balles réelles (au moins 120 morts d’après Amnesty) ».
    Que nenni ! Amnesty, pourtant peu bolivarienne, n’a jamais écrit que 120 manifestants avaient été tués par balles réelles. Amnesty a écrit : « Selon les chiffres officiels, au cours de ces manifestations de grande ampleur, 120 personnes au moins ont été tuées et plus de 1 177 blessées, parmi lesquelles des manifestants, des membres des forces de sécurité et des passants » (2).

    Les morts parmi les policiers et les passants ? Effacés de la photo à la gomme stalinienne ! Les manifestants (« guarimbas ») tirant au pistolet, fusil, bazooka artisanal sur les forces de l’ordre ? Pas vus par les 4 pieds Nickelés d’ATTAC.

    Cet article discrédite ATTAC. En témoignent les 51 commentaires qui le suivent, dont la plupart sont des critiques mordantes sur le contenu et sur la dérive « social-démocrate » d’ATTAC et dont 2 recommandent la lecture du Grand Soir.

    Vladimir MARCIAC

    Note.
    (1) Maurice Lemoine a été le rédacteur en chef du Monde Diplomatique qui a eu comme directeur de la publication, un certain Bernard Cassen, fondateur d’ATTAC ! Autres temps, autres mœurs, grandeur et décadence d’une association altermondialiste tombée aux mains de bobos aux mains blanches.
    (2) Le gouvernement bolivarien a engagé des poursuites contre les policiers ou militaires responsables de morts.

    source: https://www.legrandsoir.info/le-venezuela-ou-la-debacle-ideologique-et-atlantiste-d-attac.html

     

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  • Portrait et destin des gilets jaunes (LGS-12/02/19)

    Les gilets jaunes (qui s’appellent tous Jojo) sont d’extrême gauche, d’extrême droite, récupérés par La France Insoumise, antisémites, anti-migrants, homophobes, misogynes, violents, fumeurs de clopes, manifestants sans autorisation, incendiaires, casseurs, liquidateurs de petits commerces, consommateurs de diésel, énergivores, complotistes, manipulés par les Russes et chiatiques.

    Les médias vous ont servi ce désastreux portrait, pas vrai ?

    Portrait et destin des gilets jaunes (LGS-12/02/19)Or, en vérité, les gilets jaunes sont intercepteurs de balles de flash-ball avec leurs yeux ou leurs mâchoires, bloqueurs de grenades avec leurs mains ou leurs pieds, réceptionnistes des matraques avec leur tête, leurs jambes, leurs épaules, leur dos, enfileurs de menottes, gros consommateurs de colliers serflex, amateurs de gaz qui pique aux yeux et aux poumons, peinturlureurs de pavés à l’hémoglobine, voyageurs sans billet dans des fourgons à gyrophare, dormeurs oisifs dans des cellules gratuites, futurs pensionnaires de Fleury-Mérogis où ils ne croiseront ni Benalla, ni les Balkany, ni Guéant.

    L’histoire mondiale retiendra cependant qu’ils ont affronté jusqu’à 90 000 policiers (dotés d’armes quasiment létales) pour dire la haine des pauvres envers un président-roitelet, ivre d’orgueil, trop petit pour son palais de l’Elysée d’où il commande qu’on le sauve en frappant, gazant, amputant, condamnant, emprisonnant.

    La question est de savoir si les policiers désormais armés de fusils d’assaut tireront sur les manifestants en croyant défendre la République ou bien s’ils mettront crosse en l’air pour ne plus servir un president devenu l’ennemi de son peuple.

    Théophraste R. Corédacteur du mémoire (à paraître)  : « Condamnations des policiers de terrain après la chute de Macron. »

    source: https://www.legrandsoir.info/portrait-et-destin-des-gilets-jaunes-6079.html
     
     

    Portrait et destin des gilets jaunes (LGS-12/02/19)

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    Nécrologie. Jean Maurice, maire PCF bâtisseur de Lanester (LT.fr-11/02/19-22h25)

    Jean Maurice a été maire pendant 43 ans de Lanester (1953/1996)

     

    Nous avons appris, lundi en début de soirée, le décès de Jean Maurice, qui fut maire communiste de Lanester de 1953 à 1996. Il avait quitté la scène politique en 2001 mais restait pour les Lanestériens l’ayant connu le maire qui a façonné la ville, détruite à 75 % pendant la Seconde Guerre mondiale.

     

    Né le 3 août 1925 rue Capitaine-de-Mauduit, Jean Maurice a rejoint à 18 ans les maquis FTP de la Marseillaise, puis de Saint-Marcel, avant de participer en 1945 aux combats de la libération de la poche de Lorient. En 1953, dessinateur modeleur à l’Arsenal, il est révoqué avec quelques autres collègues pour avoir suivi une minute de grève contre la guerre d’Indochine. En 1953, le militant communiste est élu maire de la ville qui compte alors 11.000 habitants. C’est lui qui la reconstruira, en pensant en priorité aux logements sociaux et aux écoles.

    En 1996, Jean Maurice a cédé son écharpe tricolore de maire à Jean-Pierre-Anfré et a achevé son mandat de conseiller général en 1998 après avoir passé 30 ans à l’assemblée départementale.

    Jusqu’il y a encore quelques semaines, il était présent aux grands rassemblements locaux, en qualité de maire honoraire. Il avait été victime d’un AVC le 25 janvier dernier.

    En 48 années de mandat, Jean Maurice avait participé à 33 élections dont douze législatives.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • "J'ai participé à l'Assemblée des assemblées"-par Patrick Farbiaz,militant écologiste, membre des GJ (Paris-20ème-Sud) Appel de l'Assemblée des assemblées de Commercy

    Les représentants de nombreuses assemblées de Gilets jaunes se sont réunis à Commercy dans la Meuse, les 26 et 27 janvier, en Assemblée des assemblées. Tu y étais en tant qu'observateur. Peux-tu nous en parler ?

    Patrick Farbiaz : Commercy était formidablement bien organisé par les gens sur place. Certains étaient d'anciens militants, d'autres se sont révélés sur les ronds-points, beaucoup sont chômeurs, retraités, précaires: Ils ont mis toute leur énergie dans l'organisation pratique de « l'Assemblée des assemblées ».Preuve que quand le mouvement populaire veut s'organiser, il n’a besoin d'aucun mentor. C'est la première fois depuis le 17 novembre qu'il y a une véritable tentative d'organisation démocratique de construction et la perspective d'une coordination (si on peut l'appeler comme ça) des GJ puisque deux personnes, un homme-une femme par rond- point ou assemblée locale, étaient envoyées en tant que délégués mandatés.

    Il y avait 75 délégations mandatées plus 20 à 25 délégations non mandatées, ce qui faisait quand même une centaine de·délégations venant de toute la France.


    Donc, tout le territoire était couvert. Ce qui veut dire aussi qu'il y a encore énormément de ronds-points où de gens qui ne sont pas venus, ça c'est clair.

    Ceux qui étaient là estimaient qu'il y en avait assez des gens autoproclamés qui passent-sur les chaînes de télévision 'ou sur Facebook. Il fallait franchir une étape, pas contre eux d'ailleurs, mais déjà se compter faire un état des lieux.

    « Les gens ont été unanimement d'accord pour dire que, le 5 février, une convergence était possible et souhaitable entre le mouvement syndical et les GJ. »

    Il y a eu un gros débat sur « faut- il faire un appel ou non? », parce que les délégués présents n’étaient pas mandatés pour faire un appel, mais pour dire ce qui se fait sur leur rond-point 'ou dans leur assemblée locale et rendre compte des actions envisagées.Mais l'immense majorité des gens participants a dit qu'elle ne pouvait pas repartir sans un appel clair pour dire un certain nombre de choses.

    Il y avait des gens qui étaient plus ou moins pour le RIC, d'autres plus ou moins contre, c'était des questions qui étaient en débat et qui ont été citées quand même. Et puis l'autre question, c'était de refuser I’arnaque, « la mascarade » , c'est le nom qu'a donné l'appel de Commercy au grand débat national,organisé par Macron.

    Enfin, le but était de tracer des perspectives. Parmi ces perspectives, les gens ont été unanimement d'accord pour dire que, le 5 février, Une convergence était possible et souhaitable entre le mouvement syndical et les GJ et qu'il ne fallait pas non plus faire des comités GJ dans les entreprises mais des comités pour que les gens s'organisent à la base pour que leurs actions ne soient pas confisquées pard'autres. Il y avait une exigence de contrôle du mandat et de révocabilité de la personne élue si elle ne le respectait pas ( ... )

    L’appel s'est conclu sur les deux mots d'ordre:« Macron dérnission» et « Pour le pouvoir au peuple, pour le peuple et par le peuple».

     

    (I) Patrick Farbiaz est aussi l'auteur du livre Les Gilets jaunes.documents et textes, paru aux éditions du Croquant.

    source: informations ouvrières n°539

    semaine du 7 au 13 février 2019

     

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